Moi qui croyait naïvement avoir éradiqué ce réflexe de mon existence, il m’est revenu comme un boomerang en pleine face alors que je me rendais tranquillement en vélo à mon cours de dessin.
Et waw ! Quelle libération de l’avoir conscientisé !
Parce que oui, j’ai beau être ultra positive et capable de me connecter à la Beauté autour de moi et en moi, je ne me suis pas encore transformée en robot. Je suis un être humain avec ses failles et ses blessures, qui font parfois émerger chez moi des réactions complètement disproportionnées !
Alors … Cet auto-sabotage, on en parle ?
On y coupe pas. Franchement, que celui qui n’a jamais eu ce réflexe se lève et parle maintenant, ou se taise à jamais !
Ce matin, toujours sur mon vélo, j’ai vu l’image d’un escalier. Un escalier plutôt solide construit sur de belles fondations. Puis j’ai eu l’image de ce moment où j’ai une idée lumineuse qui me propulse sur la première marche. Jusque là tout va bien et je mets tout en œuvre pour matérialiser cette idée le cœur en joie. Je commence à en parler en montant la deuxième marche, toujours dans la joie. Tout est ok. Arrive alors la troisième marche où je deviens de plus en plus visible. Je commence à récolter les fruits positifs de cette impulsion créative que je propulse dans le monde. Et dans le même temps, je reçois des remarques négatives, des réflexions que je « juge » désobligeantes ou qui me font mal tout simplement. Soudain, c’est le drame et ça devient un tsunami émotionnel qui me conduit à :
Dévalorisation de moi-même
Doutes
Remises en questions
Auto-flagellation
… (liste non exhaustive)
Moi qui me trouvait plus douce avec moi-même depuis quelques temps, le syndrome a encore frappé !
L’auto-saboteur a débarqué en fanfare aux premières loges, sous mes applaudissements.
Là, quand j’écris ça me fait rire ! Je l’imagine sur la scène ce « petit bonhomme sournois » qui a pour mission de me déraciner, me déstabiliser et me faire dégringoler. Tu le connais aussi ? Est-ce qu’il t’a déjà rendu visite ?
En le conscientisant ce matin, j’ai vraiment éprouvé un grand soulagement. Du genre « maintenant, je t’ai vu, je sais que tu es là. Ce n’est pas toi qui va m’empêcher d’accomplir ma mission de guerrière des temps modernes ».
Je te remercie de vouloir me faire croire que je suis nulle et que je ne sers à rien. Mais ce n’est pas cette vie là que j’ai choisi de vivre. Ça t’arrangerait peut-être que je n’ose pas briller et que je me cache sous ma couette, mais ce n’est pas ce qui va se passer. Cher auto-saboteur, tu as sûrement voulu bien faire en m’empêchant de grandir et d’évoluer, mais à présent, sache que je reprends ma cape de « Wonder Woman » et je n’ai plus besoin de toi. Le but de ma vie n’est pas de me complaire dans la victimisation. Ma mission est bien plus grande que Cela.
Même à mon cours de dessin, tu as voulu t’immiscer sournoisement en me faisant choisir des pinceaux galères à utiliser. Tu pensais avoir réussi ton coup quand j’ai commencé à critiquer mon œuvre ? Raté ! Même Julien t’a démasqué ! Ah ah ah !!! Maintenant, tu n’as plus moyen d’agir en douce. Il va falloir que tu ailles voir ailleurs. Je n’ai plus de place pour toi et surtout je n’ai plus besoin de toi ! Je compte bien continuer de monter les marches du grand escalier, dans la posture de l’Arbre (spéciale dédicace aux aiglons qui se reconnaitront).
L’auto-sabotage est un fléau dont chaque être humain doit avoir conscience, pour pouvoir le transcender !
Je suis loin d’être un cas isolé. Je pense que c’est important de le partager avec toi, parce que c’est un défi de chaque instant. En avoir conscience est un grand pas vers la réalisation de soi.
En avoir conscience, c’est voir. Voir pour transformer, transcender, jouer avec pour le transmuter en quelque chose de plus grand. Voir, c’est te servir de ce défi de la vie comme un cadeau. Un cadeau pour t’ancrer davantage et te propulser vers la plus haute partie de toi qui ne demande qu’à se déployer pour le bien de l’humanité.
Dans « 30 jours pour ouvrir ton regard et voir le monde autrement, grâce à la photographie intuitive« , il n’y aura pas de place pour l’auto-saboteur. S’il se pointe quand même, sache qu’on trouvera 1000 façons de lui dire au revoir. L’ Aventure intuitive dans laquelle je t’embarque à partir de demain, c’est une ouverture de tous les possibles. Un chemin initiatique qui te mènera bien plus loin que tu ne l’imagines. Il est encore temps de t’inscrire. Les portes se ferment à 23H59 ce soir. Je ne sais pas encore s’il y aura un prochain voyage. En tout cas, celui-ci sera unique, puisque je le créé en live avec toi.
En tout cas, que tu fasses partie de l’Aventure ou pas, je te souhaite de te connecter à la Beauté en toi, autour de toi et de dire au revoir à ton auto-saboteur 😉
Dans ce monde à 15000 à l’heure, on en oublie parfois que nous, les femmes, sommes « régies » par le cycle de la Lune.
Et pourtant … il « faudrait » être performante tout le temps !!!
Est-ce que la Lune est au summum de sa puissance pendant 28 jours ?
NON.
Alors pourquoi devrions-nous l’être ? Par devoir ? Pour ne pas perdre la face ? Pour être « l’égal des hommes » ? Pour ne pas flancher ?
J’ai beau être au courant de cette histoire de cycle, et bien je me fais tout le temps avoir !!! Enfin presque, parce que maintenant je m’observe et je me rends compte que je me fais avoir alors ça m’aide à lâcher prise.
Cette année, je suis globalement plus douce avec moi « m’aime. » Il serait temps ! 33 ans à prendre conscience qu’il serait temps d’arrêter de se flageller. « Vieux motard que jamais » me diras-tu 😉
L’année dernière a vraiment été l’année où je me suis reconnectée à ma Puissance de Femme.
Je ne parle pas de « toute-puissance » ou de performance. Les femmes « connectées » comprendront de quoi je parle. Je parle de ma Puissance de Femme dans le sens de mon Pouvoir de Création.
L’année dernière, c’est l’année où j’ai osé lancé mes premiers ateliers pour les femmes alors que je n’avais jamais fait ça de ma vie. C’est aussi l’année où je me suis retrouvée pour la première fois dans un Cercle de Femmes pour suivre l’enseignement des Gardiennes des 13 Lunes. Au départ, je ne comprenais pas trop pourquoi j’avais « atterri » là. Après, j’ai compris. Ce fut une année tellement riche.
C’est aussi l’année où j’ai eu le livre de Miranda Gray : « Lune Rouge », entre mes mains. Livre que je conseille autant aux femmes qu’aux hommes d’ailleurs. Là, j’ai pris conscience que c’était normal que je ne sois pas en plein pic de créativité tout le temps ! Pourtant, c’est tellement génial ce pic de créativité qu’on voudrait bien que ça ne s’arrête jamais. Mais bon … ça ne serait pas vraiment « viable » sur le long terme. Il faut bien que le corps se régénère.
Avant, je ne comprenais pas ces femmes qui avaient des « sauts d’humeur » au moment de leurs lunes.
Moi, ça ne me faisait rien du tout. J’étais toujours d’humeur égale tout le temps. Mais ça c’était avant d’arrêter la pilule. En l’écrivant, je trouve ça flippant de me rappeler que j’ai ingurgité des hormones pendant plus de 10 ans, qui m’ont non seulement empêché d’ovuler (c’était mon choix et je trouve ça top que nous ayons le choix en tant que femme, je ne remets pas en cause l’invention de la pilule, mais quand même …), mais qui m’ont aussi complètement coupé de mon cycle :O
Ça fait bientôt 2 ans que j’ai arrêté d’ingurgiter des comprimés tous les jours. Au début, je n’ai pas tellement senti de différence. Il doit falloir un peu de temps avant que le corps élimine toutes ces hormones artificielles.
Et peu à peu, j’ai goûté aux joies du syndrome prémenstruel. Alors, chez moi, ça ne se traduit pas du tout par des « sauts d’humeur ». Ça arrive sournoisement 2-3 jours avant mes lunes et se prolonge parfois le 1er jour de mon cycle. Ça se traduit par une perte de confiance en moi.
Je doute de tout. Je remets tout en question. Je me dis des trucs du genre « A quoi bon je fais tout ça ? Ça sert à rien… » et j’en passe et des meilleurs…
Maintenant que je l’ai observé, ça va mieux, mais malgré tout, je sens une petite résistance quand ça arrive. Il y a une partie de moi qui ne veut pas être comme ça et qui a peur de passer pour la relou de service à toujours ruminer les mêmes trucs.
Chaque mois, je me dis que la prochaine fois, vu que je le sais, je le vivrais mieux et je prendrais ce temps pour me ressourcer, pour faire une pause dans mes activités. Sauf que je ne le fais pas, je continue quand même de travailler.
Alors que franchement, je prendrais 3-4 jours de off dans le mois, ça ne changerait pas la face du monde et mon corps me remercierait sûrement.
Si je t’en parle aujourd’hui, c’est parce que je suis en plein dans cette phase. J’ai du mal à décrocher parce que je suis en plein lancement de « 30 jours pour ouvrir ton regard et voir le monde autrement, grâce à la photographie intuitive« . Merci la Pleine Lune qui m’a donné l’Énergie d’impulser cette nouvelle offre qui va aider beaucoup de personnes à se reconnecter à la Beauté du Monde et à leur propre Beauté.
Ce voyage intuitif commence le 14 février 2018. Ça c’est cool parce que je serais dans la phase montante de ma créativité ! Si tu rejoins l’Aventure, c’est une bonne nouvelle pour toi ! Vu que je crées tout en live, tu vas être bien servi pardi !
Les inscriptions ferment le 13 février 2018 à 23H59.
Alors là c’est le grand dilemne : je m’enferme dans ma grotte pour prendre soin de moi ou je puise dans mes énergies pour communiquer tous les jours ? En même temps, le 13 février c’est pas demain. Encore une fois, je me retirerais de la vie sociale durant ces 2-3 prochains jours, ça ne serait pas si grave.
Je songe sérieusement à organiser mon emploi du temps en fonction de mon cycle.
Si tu es une femme, comment vis-tu cette phase de ton cycle ? Y prêtes-tu attention ? Es-tu à l’écoute de ton corps ? Organises-tu ta vie en fonction de ton cycle ?
J’aimerais beaucoup partager sur ce sujet. Je ne suis qu’une jeune padawan dans cette compréhension de ma féminité.
Partage cet article à toutes les femmes qui en ont besoin. Partage ton expérience dans les commentaires. Je pense que Cela peut aider beaucoup de personnes.
En tout cas, ça m’a vraiment fait du bien d’écrire à ce sujet.
Il y aura sûrement d’autres articles qui parleront de féminité, au-delà de ce que les codes de la publicité et de la société en général donnent comme image.
Je sais que j’ai quelque chose à faire pour guérir les femmes, même si je ne l’ai jamais avoué ouvertement.
En tout cas, depuis très jeune, je me suis toujours sentie investie d’une mission plus grande que moi : guérir la lignée des femmes de ma famille et bien au-delà. Guérir toutes ces années de soumission, de non-dits, d’incestes … Bref, ça fera sûrement l’objet d’un autre article quand j’en aurais l’impulsion, parce que là je m’égare et ce n’est pas le propos de cet article.
J’ai vraiment à cœur que les langues se délient et que les masques tombent. J’en ai assez de ces tabous bien trop lourds à porter pour chaque être vivant sur cette planète.
Aujourd’hui, je suis super contente de t’emmener à la rencontre de Cyrielle Fauré !
Une artiste féministe, multipotentielle, engagée !
Cyrielle est ultra créative et ose de plus en plus s’affirmer dans toutes ses dimensions. Un jour à la fois, un pas à la fois …
J’ai d’abord rencontré Cyrielle virtuellement, il y a un peu plus d’un an, grâce à Lyvia Cairo.
C’est quelques mois plus tard, que je l’ai rencontré pour de vrai lors d’un atelier photographie intuitive que j’animais sur Paris.
Nous nous sommes revus lors d’une conférence que j’animais avec Laure Brignone.
Autant te dire que j’ai vu évolué Cyrielle d’une manière exponentielle !
C’est donc tout naturellement que je l’ai invitée à prendre part à l’Aventure du Pink Power Tour Festival, ce pétillant voyage itinérant à la rencontre d’Âmes inspirantes …
A présent, je lui laisse la parole …
Je m’appelle Cyrielle. Je travaille principalement dans le web.
Je suis graphiste-illustratrice pour des femmes entrepreneures ou artistes, qui ont à cœur de faire une différence dans le monde.
J’essaie d’apporter ma contribution parce que je pense que c’est vraiment quelque chose d’important. D’ailleurs, on le voit depuis quelques temps dans l’actualité …
Je suis ce qu’on pourrait appeler « multipotentielle ». J’ai des intérêts extrêmement variés sur plein de sujets. D’ailleurs si on regarde mon parcours universitaire et après, ça part un peu dans tous les sens. C’est comme ça que je fonctionne .
J’écris un roman aussi.
En fait, c’est un projet qui était sur le feu depuis super longtemps. J’écrivais un peu par petits bouts. Je retouchais des trucs … Mais je procrastinais vraiment à fond dessus. C’est vraiment depuis 2 semaines environ que je me suis dit « ça suffit, il faut que je l’écrive ! ». Maintenant, j’écris tous les jours dessus.
Félicitations !!! Ça fait combien de temps que tu l’avais en tête ce roman ?
Je l’avais en tête depuis un peu moins d’un an. J’avais commencé à écrire toute l’architecture dans un carnet. Mais, je sentais que quelque chose n’était pas fluide. Y’a un truc qui bloquait sur l’histoire, sur l’univers. Ça s’est débloqué en début d’année, là. En 2018.
Je me suis autorisée à partir très loin dans mon imaginaire et ça a débloqué plein de trucs !
Notre échange commence fort ! A travers son expérience, Cyrielle me rebooste à me replonger dans l’écriture de mon livre. Enfin, l’écriture est terminée. Il me reste toute la mise en page à faire et j’avoue que je procrastine un peu avec mon « ami », le perfectionniste, que je ne vais pas tarder à renvoyer dans ces 15 mètres ! Pour être au courant en avant-première de la date d’accouchement de mon premier livre, tu peux t’inscrire au Cercle VIP des futurs lecteurs de ma vie d’écrivain en herbe ! Merci Cyrielle pour ce grand bol d’inspiration !
Quel est ton parcours de multipotentielle, qui t’a menée là où tu en es aujourd’hui ?
J’ai fait une filière générale et j’ai eu un Bac L.
Arrivée à l’année du Bac, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire. Moi, ce que j’aimais, c’était écrire et dessiner.
Après, on m’a clairement fait comprendre que je n’allais pas trop construire de carrière à partir de ça. Ou alors il fallait vraiment être parmi les « élus », avoir une chance de dingue, etc … Du coup, j’étais un peu pommée.
J’étais une bonne élève donc on attendait vraiment que je fasse des études sérieuses et bien longues.
Je me suis inscrite en droit parce que beaucoup de membres de ma famille sont dans le domaine juridique. J’avais une amie qui y allait aussi … Ce fut un peu le choix « par défaut ». Après … ce n’était pas inintéressant. Je suis allée jusqu’à la Licence, même si dès la première semaine, je savais que c’était pas trop ce que je voulais faire. J’ai quand même continué. Je pense que j’avais peur, parce que je savais pas trop ce que je voulais faire autrement. Il y avait beaucoup de peurs. Il y avait quelques matières qui m’intéressaient quand même, notamment l’Histoire du Droit.
Après la Licence, j’ai décidé d’arrêter. Je voulais enseigner, du coup j’ai fait une année de littérature. Je suis passée directement à la troisième année de Licence de Littérature. Ça m’a beaucoup plu. C’était super enrichissant.
Ensuite, j’ai fait un Master Enseignement et Médiation Culturelle. J’ai aimé la première année mais j’ai eu du mal parce que c’était extrêmement théorique.Les cours m’ennuyaient alors je suis partie dans autre chose.
J’ai fait une année de Master en études anglophones. En fait, je voulais faire de la médiation culturelle. C’est tout ce qui concerne la communication, dans les musées notamment, entre les œuvres qui sont exposées et la communication avec le public. Je trouvais ça hyper passionnant. J’ai fait un stage au Museum d’histoire naturelle à Paris.
Par l’intermédiaire de mon Université, je suis partie un an en Angleterre, pour être prof assistante en collège/lycée. Je voulais une expérience à l’étranger et améliorer mon anglais. Ce fut assez incroyable ! J’ai adoré l’Angleterre. J’aimais beaucoup ce que je faisais. Je savais que je ne ferais pas ça toute ma vie, mais je me suis vraiment bien amusée cette année là !
Quand je suis rentrée, ça été un peu moins sympa. J’ai dû trouver du travail. Je n’en ai pas du tout trouvé dans mon domaine. C’était hyper dur ! Il y a énormément de compétition et très peu de postes en médiation culturelle.
En attendant, j’ai bossé en librairie et ça a été une très mauvaise expérience. Enfin … pas que « mauvaise ». Les collègues étaient très sympas. C’est un environnement que j’ai aimé parce que j’adore les livres. Par contre, les tâches que je faisais étaient hyper répétitives. Je m’ennuyais beaucoup. C’est ça qui m’a énormément pesé. Le commerce direct comme ça, en boutique, c’est pas tellement mon truc.
Au bout d’un moment, j’en avais marre, mais je suis quand même restée pas mal de temps. Je me disais « mais au moins t’as un CDI… Et puis qu’est-ce que tu vas faire ? … ».
J’étais un peu en mode déprime.
J’ai fini par prendre la décision de partir. Je me suis inscrite à une formation de code. Une formation que j’ai adorée ! J’ai beaucoup appris et ça a changé beaucoup de choses. Je me suis lancée en tant que développeuse free lance. J’ai fait cette formation il y a un peu plus d’un an.
L’année 2017 a marqué un énorme tournant pour moi.
C’est l’année où j’ai vraiment commencé à me dire « peut-être que je peux me tourner vers mes passions de base : dessin, illustration, écriture … »
J’ai commencé à accepter l’idée que je pouvais le faire, même si je n’ai pas fait d’école d’Art ou je ne sais quelle formation …
Yes !!! Ça été quoi ton déclic ?
Je pense que le déclic ça été de rencontrer des gens qui y croyaient. La première fois que j’ai été confrontée à une entrepreneuse qui croyait au fait de pouvoir « gagner sa vie » en faisant ce qu’on aime, en aidant les gens, en se faisant vraiment plaisir, c’était Lyvia Cairo. Ensuite, il y en a eu plusieurs autres, dont toi par exemple. Après, ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, ça a été vraiment petit à petit.
J’ai commencé à comprendre que je n’étais pas moins légitime que quelqu’un d’autre.
J’ai aussi lu des livres, notamment, d’Austin Kleon, qui a écrit des livres sur la créativité. J’ai découvert des artistes en ligne, qui avaient démarrés sans forcément avoir fait d’école avant. Je pense que c’est très français cette idée là, qu’il faut vraiment avoir le bon diplôme pour faire UN métier. J’ai aussi entendu beaucoup d’artistes dire qu’ils avaientfait une école mais qu’au final… A part des « procédés techniques », ça ne leur a pas apporté tant que ça.
J’avais rencontré un photographe qui disait la même chose. Il avait fait une école de photo. Il disait que grâce à l’école, il était devenu un bon « technicien » , mais ce n’est pas à l’école qu’il a pu développer son côté artistique.
Aujourd’hui, Cyrielle se déploie en tant qu’Artiste multidimensionnelle affirmée !
J’essaie en tout cas.
Le web m’intéressait toujours alors j’ai intégré la formation de Laure Douceline : « Graphiste en 7 semaines ». J’encourage tout ceux qui sont intéressés à la faire, tellement cette formation est absolument géniale !
Au départ, je voulais élargir un peu mes compétences, notamment au niveau du web. En fait, j’ai adoré faire ça ! Le graphisme, ça se rapproche beaucoup plus de ce que je veux faire. J’ai vraiment eu envie de choisir les gens avec qui je voulais travailler. J’ai commencé à prendre conscience de toute la valeur que je pouvais apporter à d’autres personnes, et de la manière dont ça pouvait aider des femmes entrepreneures, des gens qui ont vraiment de beaux projets, à se faire connaître, à avoir leur propre identité.
C’est génial ! En fait, tout ton chemin, tout ton parcours, même si à certaines périodes, tu t’es peut-être dit « ça n’a rien à voir … je ne comprends pas le sens … ». Là, quand je t’écoute t’exprimer, c’est comme si tout se regroupait là maintenant, comme si ton envie de base qui était de créer, de dessiner, d’écrire … Toutes les compétences que tu as acquises, tout fusionne ensemble. Je trouve ça super beau ! C’est de l’Âme agit.
Je suis sûre que l’histoire de Cyrielle peut inspirer plein de gens. Finalement, contrairement à ce qu’on pourrait croire, lorsque parfois, on navigue dans l’inconnu, toutes les expériences que la vie nous a fait rencontrer, nous enrichissent. Il n’y a pas de « temps de perdu ».
Le chemin construit qui nous sommes et la valeur que nous apportons au monde.
Je suis d’accord ! Surtout que c’est un truc dont j’ai énormément souffert. Jusqu’au Bac, que je veuille faire plein de trucs différents, les gens s’en fichent un peu, parce que t’es jeune, c’est normal, tu ne sais pas encore. Mais dès que l’on commence à vraiment rentrer dans les études… Je naviguais d’une chose à l’autre, je ne savais pas trop. Je voyais des gens autour de moi qui savaient très bien ce qu’ils voulaient faire. Ils suivaient une ligne droite, Licence + Master + travail dans le même domaine. Et moi à côté j’étais là : « je ne sais pas … je ne sais pas … ».
Je me disais : « je suis une vraie girouette, je vais jamais savoir, c’est pas possible ».
Qu’aurais-tu comme conseils à apporter aux gens qui sont dans cette situation en ce moment ?
Alors déjà, avoir plein d’intérêts différents, ça ne fait pas de toi une girouette. C’est vrai que nous sommes dans une société qui valorise énormément le fait de savoir ce qu’on veut faire, suivre une ligne droite qui te mène au Saint-Graal qui est le CDI dans le domaine que tu as choisi.
Suivre un chemin différent ne fait pas de toi quelqu’un de moins capable ou d’inférieur. Au contraire, c’est une énorme richesse !
On ne s’en rend pas vraiment compte quand on est en plein questionnement. Tu vas avoir des connaissances dans plein de domaines. Tu vas devenir une personne capable de faire plein de choses et douée dans ces choses là. Tu vas accumuler plein de connaissances et tu n’aurais jamais peur par rapport à quelqu’un qui a fait de longues études et/ou qui a un boulot depuis quelques années dans le même domaine. Si cette personne là se rend compte qu’au final, ce n’est pas ce qu’elle veut, il va y avoir une énorme peur de recommencer les choses. Alors que lorsque l’on est multipotentiel, cette peur là, on l’a beaucoup moins parce qu’on a l’habitude d’être débutant.
Merciii Cyrielle pour ce beau message !!!
Tu disais tout à l’heure que tu es féministe. Comment l’es-tu devenue ? Un élément déclencheur ? Un évènement en particulier ?
En fait, ça a vraiment évolué au fil des années. Je ne le suis pas depuis toujours. Quand je retrouve certains souvenirs, j’ai fait preuve à plein de moments de « sexisme intériorisé » : le sexisme des femmes envers les femmes. Même encore aujourd’hui, j’ai sûrement gardé des réflexes. Vu la société dans laquelle nous sommes, c’est normal.
Je crois que ma première idée féministe vient de ma mère.
Je ne sais plus quel âge j’avais … je ne sais plus si j’étais au collège … j’avais entendu parlé d’un débat au sujet de l’avortement. J’avais demandé à ma mère ce qu’elle en pensait. Elle m’avait dit « c’est super important pour les femmes ! C’est un droit ! ». J’ai vraiment gardé ça en tête. Je pense que si ma mère m’avait dit : « c’est mal ! On tue une vie », j’aurais sans doute pensé tout à fait différemment.
Après, je pense que c’est venu bien plus tard que ça. J’ai commencé à être beaucoup plus impliquée, il y a 3-4 ans environ. Il y a plein de forme de féminisme. Au départ, j’étais plus modérée, je ne voulais pas qu’on pense que j’étais une extrémiste. Je ne voulais pas « offenser » les hommes. Je me suis de plus en plus rendue compte qu’il y avait certains comportements qui étaient inacceptables, y compris de la part de proches. Ça a été en constante évolution. Il n’y a pas eu de moment spécifique où je me suis dit « ça y est ! je suis féministe ! »
C’est aussi pour ça que dans ce que tu proposes en tant qu’Artiste, graphiste, illustratrice … tu t’adresses principalement aux femmes ? C’est un choix ?
Un choix en rapport avec mes convictions : oui et non. C’est surtout un public avec lequel je me sens plus à l’aise. Et aussi parce que je sens que c’est une catégorie de personnes qui en a besoin.
Je pense que nous avons beaucoup plus de barrières mentales pour entreprendre quand on est une femme.
Ce n’est pas si étonnant. On a le droit de travailler sans l’accord de notre mari depuis quoi ? 50-60 ans ? Je n’ai plus la date exacte. C’est rien. Du coup, tout ce qui est « entreprendre », « gagner de l’argent » … monter les échelons…
J’ai envie d’encourager ces femmes à réaliser leurs projets, à faire une différence.
Actuellement, que proposes-tu concrètement à ces femmes qui ont besoin de tes services ?
J’ai différents packs que je n’ai pas encore mis en ligne. J’ai des packs « identité visuelle » avec tout ce qui est logo, charte graphique, etc … Je crée des sites web. Sur WordPress, j’utilise le thème « Divi ». Ça permet de créer un site ultra personnalisé. Je propose aussi des mises en page, pour des ebooks par exemple. Je peux aussi faire des bannières pour les réseaux sociaux.
Et encore ! Je suis sûre qu’il y a plein de choses nouvelles et pétillantes qui vont voir le jour !
Oui ! Je suis en train de créer un pack de ressources graphiques, qui sera gratuit pour les gens qui s’abonneront à ma liste email. Je travaille beaucoup sur la créativité et j’ai envie de lancer … je ne sais pas encore si ça sera sous forme de programme ou d’accompagnement individuel … une offre sur la créativité, pour les femmes qui veulent avoir une pratique artistique ou qui ont un projet comme « écrire un livre », des femmes qui veulent s’y mettre à fond mais qui n’y arrivent pas, parce qu’elles n’ont pas le temps ou ne se sentent pas légitimes.
Ça promet tout ça ! C’est cool !
Du coup, toi, dans ta propre créativité, quel est ton processus ? Comment tu fonctionnes ?
Ça dépend ! Dans le meilleur des cas, j’ai vraiment une idée qui arrive ! Bon, ça sort jamais de nulle part. En général, ça sera parce que j’ai vu ou entendu quelque chose qui m’y aura fait penser. Ça vient toujours de l’extérieur de toute façon. Et paf ! L’idée arrive.
Parfois, ça arrive que j’ai vraiment une idée limite toute prête et que je n’ai plus qu’à créer. Ce n’est pas toujours le cas. Il y a plusieurs choses qui m’aident. Déjà : sortir, aller dehors.
La créativité, ça a vraiment besoin d’espace. C’est important de se reconnecter à ce qu’il y a autour de nous.
Parce qu’à force d’être devant un ordinateur, chez soi, on est connecté au monde par internet, mais en fait on est complètement déconnecté ! Du coup, ça aide énormément d’observer tout ce qu’il y a dehors. Ça peut être des gens, de la nature, des bâtiments …
Ce qui aide aussi, c’est Pinterest ! Je mets des mots-clés par rapport à ce que je cherche. Si par exemple, je dois faire un logo pour un restaurant, je vais rechercher des images de restaurant, de nourriture … Ça va m’aider à m’inspirer pour trouver des couleurs … C’est pareil pour les dessins. Si je veux dessiner un dragon, je vais rechercher « dragon » sur Pinterest et créer un tableau. Ensuite, en général, je fais des croquis. Notamment pour le positionnement des éléments, la mise en page, etc … Vite fait, au crayon !
Je suis sûre que tes croquis sont déjà magnifiques, alors que pour toi c’est « juste » un croquis.
C’est vraiment sommaire, ce sont quelques traits, mais des fois ça arrive que le croquis soit vraiment cool et que je n’arrive pas à faire aussi bien, la bonne expression que j’avais, sur le propre. C’est un peu frustrant.
Ah oui ! Ça doit pas être évident ça … Est-ce que tu as un moment préférée quand tu crées ? Un moment où tu es en ébullition, en kiff total ?
Quand j’ai l’idée ! Et au moment de créer au propre ! Pas quand j’ai fini mais quand je vois que ça commence à ressembler à quelque chose de cool !
Après, y’a des fois où tu rates, où c’est moche. Et dans ces cas-là, au lieu de jeter à la poubelle, ce que je fais, c’est que je me lâche un peu sur la feuille en essayant des tas de trucs ! Et des fois, ça rend bien !
C’est vrai ! Des fois, on croit qu’on a raté et souvent, nous sommes un peu dure avec nous-même je trouve. Finalement, en faisant « n’importe quoi », après on se dit « ah bah en fait ça rend bien ! ».
Oui, des fois, juste te lâcher sur ta feuille, en te détachant de ce que tu as en tête, ça donne un truc super ! Il y a plein de manière de créer. Par contre, je déconseille de rester des heures et des heures le nez sur ta feuille, parce qu’à la fin tu vois plus rien. Et tu vas forcément être critique sur tout ce que tu vois. Vaut mieux laisser ça de côté, laisser passer la nuit ou aller faire un tour. Après, tu as une autre vision de ton travail.
C’est un bon conseil ça ! C’est aussi valable, que ce soit dans l’Art ou autre chose, quand tu as un problème à résoudre et que tu cherches une solution pendant des heures, alors qu’en fait t’as juste à aller te promener dehors et quand tu reviens : hop ! C’est bon !
Pour tellement de domaines, c’est ça ! On se dit tellement « oh la la ! je dois finir ! Il faut absolument que je finisse. Tant pis je ne fais pas de pause », et on reste des heures, bloquée sur un problème. Alors qu’après un p’tit tour dehors, on voit tout de suite la solution. Ça m’est arrivé tellement de fois ça !
Pareil ! On va dire aux gens « Vous prenez pas la tête ! Si vous bloquez sur un truc, allez vous promener ou faites la fête ! Faites autre chose, dansez dans votre maison … »
Quel serait ton plus grand rêve Cyrielle ?
Ah la la ! Déjà, pouvoir vraiment vivre complètement de ce que je fais, et avoir une influence positive. Ouais, je pense que ça serait ça.
Bon évidemment, y’a la paix dans le monde et tout ça …
Je trouve que tu es en très bon chemin pour vivre pleinement ton rêve.
J’espère … J’espère …
On se connaît depuis un peu plus d’un an et je vois ton évolution exponentielle ! J’espère que tu en es consciente.
En faisant mes bilans de l’année, je me suis dit « ah ouais ! Quand même ! »
T’as dépassé plein de peurs. Tu as pas mal voyagé aussi, l’année dernière. Tu es de plus en plus dans ta mission de vie, dans ce que tu voulais faire à l’origine. C’est génial !
En fait, je crois que ma mission de vie a toujours été là. Il y a quelques années, je me disais toujours « je sais pas ce que je vais faire, oh la la, je sais pas ». En fait, je savais, c’est juste que je ne m’autorisais pas à l’envisager comme possible.
Donc on peut dire au monde que tout est possible puisque tu as eu un parcours très sinueux et finalement, aujourd’hui, tu es en pleine expansion. C’est comme ça que je le ressens en tout cas.
En fait, rien n’est vraiment dur. Il faut travailler quand même, ça ne vient pas tout seul. Rien n’est impossible. Il faut juste se l’autoriser et croire que l’on peut. En général, le reste suit.
Super ! C’est un super message ! J’adore !
Qu’est-ce qui t’a inspirée à répondre présente à cette interview pétillante du Pink Power Tour Festival ?
Je trouve que tu es une personne très inspirante. Du coup, j’avais vraiment envie de participer à tes interviews. C’est un peu une sortie de ma zone de confort aussi. C’est quelque chose que je n’ai jamais fait. Je n’ai jamais répondu à une interview, peut-être écrite une fois … Mais pas comme ça.
Je trouve que Cyrielle a relevé le challenge avec brio !
Je pense que je ne me rends pas compte en fait.
Je suis sûre que les directs que tu as fait sur Facebook pendant un temps, ça t’a vachement aidé à être plus à l’aise en vidéo. Je trouve que t’es beaucoup plus assurée. C’est trop bien ! Je te félicite. Si tu ne t’en rends pas compte, je te le dis !
Un mot de la fin ? Quelque chose que tu aurais envie de transmettre d’important ?
Ce que je dirais, c’est : le plus important, c’est de vraiment croire en soi, de prendre soin de soi, de prendre soin de ses rêves. Parce qu’au final, on est vraiment la personne la plus importante de notre vie. C’est vraiment de cette personne là qu’on va prendre soin, même si parfois c’est difficile.
C’est trop beau ! J’adore !!! Merci Cyrielle. Merci du fond du cœur. Je suis super contente de notre échange ! Tu as une super belle énergie. J’espère et j’en suis sûre que ça va inspirer plein de personnes. Je suis trop contente !
Et nous, on se retrouve le 12 février 2018 pour une nouvelle interview en direct sur ma chaine Youtube. Je t’invite à t’abonner et à activer la cloche pour être notifié dès que le direct commencera. Le principe du direct, c’est que toi aussi, tu peux participer et poser tes questions si tu en as.
Mon défi de cette année : réaliser 2 interviews par mois et partager ces belles rencontres avec toi.
La suite au prochain épisode ! A très vite pour de nouvelles Aventures pétillantes et inspirantes !
Comment la photographie intuitive a changé ma vie (et peut aussi changer la tienne ;)) ?
Toute petite déjà, je m’amusais à photographier ce qui m’entourait. Enfin … Avec modération. Nous n’étions pas encore à l’ère du numérique. J’observais beaucoup. J’observais le monde. Du simple brin d’herbe au comportement des gens. Certaines choses me fascinaient et d’autres généraient chez moi beaucoup d’incompréhensions. Les étranges réactions des adultes notamment :O
Jusqu’à l’adolescence, j’étais plutôt une petite fille très joyeuse et pleine d’entrain. Même si j’ai fini par étouffer ma joie à force d’entendre « Arrête ! Tu vas te faire remarquer ! »
Paradoxalement, j’ai appris qu’il « fallait » toujours pas-(r)-être bien, faire bonne figure quoi ! Qu’est-ce que les gens allaient penser sinon ??? Oh la la ! Dramatique ! Fallait surtout pas faire de vagues …
Peu à peu, alors que je voyais la vie en rose, j’ai commencé à voir la vie en noir.
J’ai vécu une adolescence plutôt calme en apparence et pourtant, à l’intérieur de moi j’étais révolté, mais d’une puissance !!! J’étais révolté par la non-communication, les non-dits, les injustices, les gens qui critiquaient les autres gens, et qui quand ils les avaient en face d’eux, avaient un comportement complètement décalé. Et tout ça, dans ce monde d’adulte, ça avait l’air « norme-mal ».
La vie m’a appris à être autonome très rapidement et j’ai énormément de gratitude pour Cela.
J’ai eu cette soif d’indépendance et de liberté très jeune, quand j’y pense, avec le recul… J’ai eu mon premier salaire à 17 ans. J’ai payé mon permis toute seule. J’ai trouvé mon premier et dernier CDI à 19 ans et j’ai acheté mon premier appareil photo réflex numérique a 26 ans. C’était un 2 janvier. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’avais mon samedi de libre. Chose rarissime dans la coiffure. C’était presque un cadeau du Ciel. A l’époque, je vivais une « histoire compliquée » et voilà que j’étais toute seule chez moi à attendre ce mec qui bien évidemment ne se pointera jamais. C’était hors de question que je me pourrisse la journée en mode victime ! J’enfourchais donc ma moto et me rendit au magasin spécialisé dans la photo. Je savais déjà ce que je voulais : un Nikon D90. Je m’étais renseignée en long en large et en travers sur internet. Ce matin là, j’ai eu l’impulsion de me rendre en boutique, pas forcément dans l’idée de l’acheter là tout de suite maintenant, mais bon, go !
Me voilà dans la caverne d’Ali Baba. Je demande quelques infos au vendeur, je parle du prix qui est plus cher que sur le net évidemment. Je demande s’il propose des règlements en plusieurs fois. Il me dit oui. J’hésite … Finalement, je pars en lui disant que c’est quand même plus cher que sur internet.
Alors que je m’apprête à enfourcher ma moto, un homme court vers moi pour me rattraper et me dit : « Je vous le fais au même prix que sur Internet ! ». Euh ! Vous êtes qui ? C’était le responsable de la boutique. Il m’a tellement bluffé que je l’ai pris au mot. Ce jour là je crois que je n’avais pas vraiment conscience que le cadeau que je venais de me faire allait me transporter dans une autre dimension, quelques années plus tard …
Je ne comprenais rien à la technique photographique même si je trouvais ça fascinant.
Rien que de réussir à faire la mise au point sur quelque chose et avoir cet effet de flou derrière me faisait sauter au plafond ! Oui, je m’extasie assez facilement.
Mais aujourd’hui, je ne suis pas venue pour te parler de technique. Je viens te parler de regard, plus précisément de changement de regard.
Comment la photographie m’a permis de changer de regard sur moi et sur le monde ?
Si je peux t’en parler aujourd’hui, c’est parce que j’ai pris beaucoup de recul sur le sujet. Toutes ces années où je me suis amusée à faire la « paparazzi » en photographiant tout ce que je voyais devant mes yeux, je n’avais pas du tout conscience de ce changement de regard. En plus, j’avais un regard super critique sur mes photos. Tu connais le truc : pas assez bien, pas assez ceci, trop cela … et j’en passe et des meilleurs … Surtout qu’à l’époque ce n’était pas mon métier alors ça valait vraiment pas le coup de se flageller pour ça. Et même aujourd’hui, même si ça fait parti de mon activité, ça ne vaut toujours pas le coup hein ! On est d’accord !
Quand je travaillais en tant que coiffeuse-maquilleuse pour les photographes, principalement dans les studios photo, je n’imaginais même pas une seule seconde en faire mon métier un jour.
Apparemment, il fallait avoir 3 tonnes de matériel et donner des ordres à des gens qui finissaient par devenir des pantins manipulés pour le bon vouloir d’un publicitaire complètement « bullshit ». Oups ! Pardon, je me suis enflammée !!! Sorryyy !!! Je ne veux pas mettre tout le monde dans le même panier. Là aussi, aujourd’hui, j’ai pris du recul sur ce sujet et depuis j’ai rencontré des photographes de studio qui mettent plein d’amour dans leur travail. J’en connais pas beaucoup. Mais justement, c’est pour ça qu’ils sont si précieux.
J’ai longtemps pratiqué la photographie « en secret ».
Je croyais que ce n’était pas montrable, que franchement, qu’est-ce que j’avais de plus que les autres, j’allais pas en plus montrer mes photos au monde avec fierté. Faut pas déconner non plus ! Peu à peu, je suis sortie de mon trou et l’on me parlait de mon regard photographique. Euh … Ils racontent quoi ces gens avec cette histoire de regard ??? De toute façon, je suis nulle, je n’ai pas fait d’école de photo et je ne vais pas prendre la place des autres qui sont tellemeeeent meilleurs que moiiii !!!
Avec le recul, ça me fait doucement rigoler de m’être autant pris la tête. Pourtant, c’est arrivé, et je ne suis pas un cas isolé.
Puis il y a eu cet artiste, rencontré un soir de vernissage, alors que je commençais tout juste à ouvrir mon esprit à la possibilité d’être moi aussi « Artiste ».
Je me baladais dans cette expo photo, un verre de champagne à la main, en me répétant tel un mantra : « je suis une Artiste, je suis une Artiste, je suis une Artiste… »
Soudain, j’ai entendu mon prénom et il était là. Un Artiste qui est passée dans ma vie de manière très éphémère, comme pour me délivrer le message qu’il avait à me délivrer ce soir là : « Alors Marie, quand est-ce que tu te décides à créer ta propre expo photo ? » Quoi ? Moi ? Il n’y a qu’une seule photo que j’aime bien, depuis toutes ces années, je vais pas aller loin avec ça. Au bout de quelques minutes de conversation et deux verres de champagne, j’ai déclaré : « OK ! Je fais ma première expo pour mes 30 ans ! » Je ne sais pas ce qui m’avait pris là, parce que mes 30 ans c’était 8 mois plus tard … et … j’avais rien. Pas d’idée. Pas de thème. Rien.
La suite de cette histoire dans mon livre qui sort cette année, parce que le but de cet article n’est pas là. Si tu veux être au courant de la sortie de mon livre, dès que j’aurais une date officielle, tu peux t’inscrire au Cercle VIP des futurs lecteurs de ma vie d’écrivain en herbe.
Toujours est-il que cette expo pour mes 30 ans, je l’ai faite !
Cette expo est un des plus beaux cadeaux que je me suis fait ! Cette expérience est relatée dans un chapitre entier dans mon livre, car elle a vraiment changé le cours de mon existence.
Et pourtant …
Figure-toi que même après ça, je me suis encore bataillée avec ma légitimité.
Je venais de mener un projet à bien, totalement guidée par mon intuition. Mon travail photographique et tout le reste autour, tout le processus a été purement intuitif. Tous les photographes que j’avais côtoyé ne travaillait pas comme ça. C’est que ça doit pas vraiment être sérieux ma démarche… Quand j’y pense, je me demande bien ce que j’avais dans le crâne à ce moment là, parce que le directeur d’un lieu emblématique nantais venait de me donner Carte Blanche pour un projet super ambitieux alors que personne ne me connaissait en tant que photographe et que je n’avais aucune référence.
Il se passe quoi dans notre cerveau pour qu’on soit si dure avec nous même ?
Le plus fort, c’est qu’on voit même pas ce qui est évident, juste là, sous nos yeux. Si tu es en train de lire ces lignes, je suis sûre que tu es dans ce cas là. Tu fais plein de choses naturellement avec facilité. Forcément, vue que c’est facile pour toi, ça n’a pas de valeur … Aaaahhh !!! Ça c’est n’importe quoi de penser ça. Mais bon, j’y suis passé aussi alors je te comprend …
Ce n’est pas le sujet du jour, sinon je ne vais plus écrire un article là, ça va carrément être un roman où je passe du coq à l’âne.
Bravo ! Si tu es encore là ! Tu es un(e) warrior !
Ce n’est qu’en 2016, que j’ai ENFIN compris le sens de ma démarche et que pas à pas, j’ai commencé timidement à me sentir légitime.
J’ai compris que ma pratique de la photographie avait contribué à changer mon regard sur le monde, les gens, et peu à peu sur moi-même …
Et j’ai eu envie de transmettre Cela au plus grand nombre. J’ai animé des ateliers de photographie intuitive, et à ma grande surprise, ça a touché des gens, les a amené à changer de regard, et ça impactait leur vie positivement. Grâce à Cela, grâce à mes clients et aux moments magiques que nous avons partagé ensemble, j’ai moi aussi affiné ma démarche photographique en séance photo individuelle.
Aujourd’hui, je ne propose plus de dates publiques pour t’initier à la photographie intuitive, mais je peux t’accompagner en individuel ou en groupe de 8 personnes maximum. Toutes les infos sont là !
Mais ce n’est pas tout ! Parce qu’hier soir, méditer à la lumière de la Pleine Lune m’a grandement inspirée, j’ai envie de te proposer de t’accompagner pendant 30 jours dans ce processus de photographie intuitive pour t’aider à changer ton regard, te décaler, voir autrement, développer ta créativité et impacter ta vie positivement en faisant chaque jour un petit pas vers toi et la richesse de ce monde à explorer.
Je sens la petite fille qui sautille de joie à l’intérieur de moi ! Mon intention de faire plus de place à mon Art cette année, me rend tellement plus créative ! C’est fou ! Je kiffe totalement !
Je t’envoie plein de good vibesss pétillantes, colorées et inspirantes !!!
Prends bien soin de toi et à très vite pour de nouvelles Aventures !!!
j’ai pris conscience récemment que mon angoisse du devis avait disparu !
Depuis que mes tarifs sont affichés clairement sur mon site, les demandes de devis se font plus rares. J’en fait uniquement pour les projets qui demandent plusieurs jours de travail et/ou pour des projets sur-mesure bien spécifiques.
Les demandes étant plus importantes que l’année dernière, en ce début d’année, j’ai vite plongé dans la rédaction de mes devis. Et lorsque j’ai envoyé le dernier en date, sérénité absolue, pas d’angoisse, rien.
Si tu n’es pas entrepreneur, tu vas peut-être trouver ça bizarre que j’aborde ce sujet. Par contre, si tu es entrepreneur, c’est probable que tu comprennes très bien de quoi je parle 😉
A mes débuts, et jusqu’à encore quelques mois (je ne sais pas si cette tournure de phrase est bien française…), c’était les montagnes russes lorsque je recevais une demande de devis. Au début, l’euphorie, un nouveau client, Youpiii !!! Après … le drame. Enfin, non pas le drame, la prise de tête intégrale en mode « je m’arrache les cheveux » et je passe 36250 scénarios dans ma tête :
« Et si on me trouve trop cher »
« Et si je ne suis pas assez cher »
« Non mais je vais pas me rabaisser »
« Mais si on me dit non … »
« De toute façon, qu’est-ce que j’ai de plus qu’un autre … »
Je t’épargne les détails mais tu vois le tableau.
Avant que je fixe et affiche clairement mes prix, comme je l’ai fait l’année dernière, la moindre demande de tarif m’angoissait totalement !!!
Aujourd’hui, mes clients savent. Avant même de me contacter, ils ont une idée du budget et font le choix conscient de l’investir … ou pas. Ça apporte une sérénité des deux côtés je trouve.
Quand je prends du recul et que je repense à toutes ces années qui viennent de s’écouler, je prends conscience que j’ai beaucoup cheminé sur le sujet. J’ai fait beaucoup d’erreurs, j’ai beaucoup donné, j’ai déjà oublié de me payer, j’ai souvent minimisé la valeur de ce que j’apportais. Mais tout ça, ça m’a fait grandir. J’ai appris de chaque expérience, même si beaucoup ont été inconfortables.
En tant qu’entrepreneurs, créateurs de projet, artistes, hommes et femmes sur cette planète qui ont fait le choix d’entreprendre en suivant un autre modèle que celui du salariat, nous sommes souvent enviés.
Il y a beaucoup de mythes sur nous, qui organisons nos journées comme on a envie, et qui plus est, en faisant ce qu’on aime la majorité du temps.
Nos « réussites » comme nos « échecs », nous les devons à nous-mêmes. Personne ne nous dit quoi faire ni où aller. Il n’y a pas de mode d’emploi tout prêt ou de formule magique. C’est souvent l’inconnu. On teste, on expérimente et on se réaligne à chaque instant.
Je ne voudrais pas faire de généralités même si c’est ce que je ressens. Si tu es entrepreneur et que tu as envie de témoigner, lâche-toi dans les commentaires !
Quand j’ai démarré en 2012, il y avait ceux qui avaient peur que je me plante, ceux qui m’encourageaient et ceux qui m’enviaient : « tu as de la chance de faire ce que tu veux, moi j’ai pas le choix … » Rien que d’y penser, mon sang ne fait qu’un tour !!! Je ne vais pas revenir sur la notion de choix parce que ce n’est pas le sujet du jour et si je pars là dessus je vais monter dans les tours !!!
Pour en revenir à cette histoire de devis, si toi qui me lit, l’angoisse te taraude encore, sache que ça sert à rien d’avoir peur de la manière dont il sera reçu. Si ce projet ne se fait pas, c’est qu’il ne devait pas se faire avec cette personne. Et c’est pas grave.
Un jour, j’ai entendu une conférence de Sébastien Roignant, je crois … Il disait que si 100% de nos devis étaient acceptés, c’est que nous n’étions pas assez chers, 50%, nous étions dans la moyenne et 10%, nous étions au bon prix. Je ne sais pas pourquoi je me souviens de cette conf, là maintenant. Peut-être parce que j’ai regardé une vidéo de Sébastien, juste avant d’écrire cet article. C’est une vidéo où il dévoile l’envers du décor de sa société. Une vidéo empreinte de sincérité où il partage la réalité et les montagnes russes que tout entrepreneur traverse. (clique ici pour aller la voir).
On fait tous des erreurs dans notre parcours entrepreneurial et je crois bien que c’est normal. Sur les réseaux sociaux, on voit le beau, les paillettes, « la belle vie », mais on traverse tous des phases de grandes remises en question, des moments de doutes, des galères et des jours où on a envie de tout arrêter. Entreprendre, c’est un état d’esprit et une grande source de développement personnel. Ça demande du courage, de la persévérance et une grande foi en l’Âme agit de la vie. Ça demande d’Oser, de se dépasser, de se réaligner à chaque instant. J’ai déjà dit tout ça hier, non ?
Et comme je l’ai partagé dans l’émission de lundi sur la Web TV « De terre et d’étoiles », ne fait pas la même erreur que moi, n’oublie pas de te payer, même si c’est la première fois de ta vie que tu crées un projet. Tu n’as rien à prouver à qui que ce soit. Tu n’as pas besoin de souffrir et de te mettre en danger. Si tu te sens appelé(e) à créer Cela, c’est que tu es la bonne personne pour le mettre en œuvre et que tu as les ressources pour mener à bien ce qui te tient à cœur.
Ne minimise pas la Valeur de ce que tu apportes au monde. C’est précieux.
Je ne regrette pas mes erreurs. Elles m’ont tellement fait grandir. Aujourd’hui, je dépoussière encore beaucoup de choses sur ma relation à l’argent. L’année dernière, j’ai beaucoup lutté sur le sujet, pour m’autoriser à vivre dans l’Abondance. J’ai lâché beaucoup de casseroles et de vieilles croyances qui stagnaient au fond de l’océan. A l’heure où je t’écris, je me rends compte que tout ça est en train de s’apaiser.
Bon, pour être totalement transparente, ça peut aussi réveiller des trucs qui ont besoin d’être libérer. Pour ma part, la première semaine, ça a mis en lumière une de ces colères !!! Moi qui ne me met jamais en colère, c’était très perturbant. Mais là, c’est passé. J’ai crié à l’abri des regards indiscrets et j’ai envoyé ma colère dans la terre grâce aux Arts internes que je pratique au quotidien et ça m’a fait le plus grand bien !
On avance chacun à notre rythme, sur le chemin de la joie ! Parfois on s’égare, puis on revient. Est-ce qu’on s’égare vraiment ? On fait juste un détour, et à chaque fois, si on écoute ce que nous dit notre intuition, on revient à soi-même, à ce qui nous appelle vraiment.
Cette histoire de devis est sûrement un chemin détourné pour amener à une réflexion encore plus profonde. Le message est le message. Ceux qui ont besoin de le recevoir le recevront. Les autres passeront leur chemin et c’est ok.
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« Réussir sa vie hors des sentiers battus« , c’était le thème de l’émission d’hier soir sur la Web TV « De terre et d’étoiles » où nous avons échangé avec Sylvie Ptitsa et Rémy Guyon. Un riche moment de partage qui a réuni nos parcours de vie où notre réalité s’est effondrée plusieurs fois pour en arriver là où nous en sommes aujourd’hui.
Tout d’abord, ça veut dire quoi « réussir sa vie » ?
Je pense qu’il y a autant de définitions qu’il existe d’humains sur cette planète. Pour moi, ça veut dire vivre une vie en accord avec qui je suis, dans tous les domaines de ma vie, du mieux que je peux, en étant moi tout simplement. On assimile souvent la réussite à la richesse financière ou à l’accumulation de tout un tas de possessions matérielles. Je trouve ça bien réducteur et triste à la fois 🙁 Et là, tu vois, je suis dans le jugement, parce que pour certaines personnes, c’est leur vision de la réussite et ils sont ok avec ça. Même si à mon sens ça se discute, mais bon …
Puis-je considérer aujourd’hui, que j’ai réussi ma vie ?
Globalement, je suis plutôt épanouie dans tous les domaines de ma vie. Je suis en très bonne santé, je vis en couple avec un homme merveilleux, j’exerce une activité professionnelle qui me ressemble, j’ai un toit au-dessus de ma tête, je mange tous les jours à ma faim et je me lève tous les jours avec le sourire aux lèvres. Ça a l’air super idyllique comme tableau, non ? Je te rassure (enfin, je ne sais pas si c’est rassurant mais ça va je le vis bien), j’ai aussi des moments de doutes, de panique, de questionnements existentiels, et j’en passe.
La première quinzaine de janvier, j’ai traversé un mini tremblement de terre intérieur. Comme tu le sais, cette année, j’ai décidé de faire plus de place à mon Art. Youpi ! Sur le tableau, ça fait carrément rêvé ! Sauf que…
Tout un tas de vieilles croyances sont remontées à la surface de manière plutôt sournoise… Je me suis surprise à « scroller » les offres d’emploi sur Indeed, comme pour me rassurer quant à ma « pseudo sécurité financière ». Les premiers jours, ça allait, je regardais vite fait le matin avant de commencer ma journée, pensant que ça n’impactait pas du tout mon état d’esprit. Sauf que …
Au fur et à mesure, j’ai commencé à perdre mon inspiration, à voir mes idées s’effriter et à perdre le goût. Je ne comprenais pas. C’est génial de décider de plonger dans mon Art ! Alors pourquoi ??? Et soudain, il y a eu la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Dans la même journée, j’ai été contactée par un recruteur pour un travail sans intérêt et j’ai postulé à une offre d’emploi pour vendre des produits de coiffure dans une galerie commerciale (pile le truc que jamais de la vie j’ai envie de faire ça !!!). Et ce jour là, j’ai commencé à être envahie d’une grande tristesse… sans trop comprendre pourquoi. Je rectifie : sans vouloir m’avouer pourquoi.
Soudain, c’était le néant. Comme si ma vision se brouillait. Puis le soir, le verdict est tombé. J’ai compris. J’ai compris lorsque les larmes sont montées quand j’ai pris conscience que je ne mettais pas mon énergie au bon endroit. Inconsciemment, je commençais mes journées en m’inventant une « sécurité » tout en m’éloignant de mon but, de mes élans, de mon intuition, de mes envies profondes. Jour après jour, je tournais le dos à l’appel de mon Âme … L’expérience fut de courte durée. Mais quand même, ça a existé et je pense que c’est important que je le partage avec toi.
Personne n’est à l’abri de s’éloigner de lui même.
Il suffit d’un détail, d’une parole de quelqu’un, d’une peur qui se réveille. Un petit grain de sable peut faire tout dérailler. C’est pour ça qu’à mon sens, il est primordial d’écouter ce qui se passe à l’intérieur de nous. En ça, je remercie la méditation et les arts internes que je pratique au quotidien.
Créer cet espace de silence et d’écoute me permet de me reconnecter à qui je suis et de ne pas laisser s’installer les grains de sable dans les rouages.
Décider de plonger dans son Art n’est pas une décision légère.
C’est un véritable engagement qui demande énormément de courage. Ça veut dire être plus visible, oser encore plus (ah ! encore oser !!!), oser briller, oser créer, oser aller de l’avant, oser vivre pleinement et traverser les défis que je rencontre sur mon chemin. Ça ne change pas de d’habitude me diras-tu 😉 C’est vrai. C’est mon quotidien depuis quelques années déjà ! Oser, encore et toujours. Oser, c’est aussi prendre des risques et parfois (souvent) nager à contre-courant du reste du monde. Par moment, c’est tentant de baisser les bras et d’aller s’enfermer dans un « job à la con » pour juste arrêter de réfléchir. Sauf que …
Ce n’est pas ce chemin là que mon Âme a décidé d’emprunter. Quand j’ai écrit mon bilan 2017, et comme je le disais aussi dans l’émission hier soir, toutes mes expériences de vie ont du sens. Elles m’ont toutes menées là où je suis aujourd’hui. Les belles expériences comme les moins belles me permettent de témoigner, d’ouvrir la voie et de faire des choix conscients. Même les « erreurs » n’en sont pas réellement. Puisque tout est source d’apprentissage. Ok, je te l’accorde, il y a des expériences dont on se serait bien passé. Et alors ? Ça fait partie du chemin. Ça sert à rien de s’auto-flageller parce qu’on a été trop ceci, pas assez cela, qu’on aurait pas dû, si on avait su …
Ça sert à rien de se lamenter sur le passé, puisque de toute façon c’est passé !
Pour en revenir à cette expérience récente de « scrollage » d’offres d’emploi, le soir même où j’ai versé des larmes pour nettoyer cette prise de conscience et me remettre sur les rails, l’inspiration est revenue puissance 15000 !!! Le lendemain, j’ai vécu une journée presque idéale.
Alors que je venais de poser l’intention d’exposer à nouveau mon travail artistique, j’ai reçu une proposition à la première heure ! Après, je suis allée boire un café avec mon amie artiste Valérie et c’était génial ! Ça faisait tellement longtemps !!! Tu sais, c’est super important de t’entourer de personnes qui sont dans la même énergie que toi. En fin de matinée, j’ai rencontré Stéphanie, décoratrice d’intérieur, complètement dans la même vibe que moi, la même démarche humaine et remplie de sens avec ses clients. Ouiii !!! Ça existe en vrai ! Youpi !!!
La vie met sur ton chemin des personnes qui vibrent dans la même énergie que toi. On a beau le savoir, parfois on s’égare … Mais notre âme est intelligente et si tu sais écouter cette petite voix bienveillante à l’intérieur de toi, elle te remettra toujours sur le bon chemin. Répondre à l’Appel de notre Âme n’est pas le chemin le plus facile. Je pense que ce n’est pas toujours facile, parce qu’on résiste et que notre mental a besoin d’être rassuré parfois.
Répondre à l’Appel de mon Âme, c’est avoir une foi inébranlable et oser faire un pas, puis un autre, même si c’est l’inconnu, même si je n’ai pas de preuves « rationnelles » que c’est le « bon chemin ».
J’entends souvent des gens demander « comment être sûr que c’est ma voie ? que je suis sur le bon chemin ? » Peut-on parler de bon ou de mauvais chemin ? Chaque personne avance à son rythme et fait du mieux qu’il peut. En vérité, quand tu es aligné avec ton Cœur, ton corps et ton Âme, tu es toujours au bon endroit au bon moment.
Au fait, je me suis réinscrite aux cours de dessin. Depuis le temps que ça m’appelait et que je résistais. J’en avais pris l’année dernière et j’ai tellement appris sur moi. Je croyais que j’étais nulle et en fait …
NON.
Et aujourd’hui, j’ai encore vécu une nouvelle « petite victoire ». J’ai envoyé un devis et je me suis rendue compte que les voix parasites dans ma tête avaient disparu. J’écrirais sûrement à ce sujet bientôt, sur les suppositions qu’on se fait parfois dans notre tête, sur ce que ton client va penser, et si tu es trop cher ou pas assez cher et j’en passe. Ça me torturait beaucoup à mes débuts et là rien. J’ai passé un cap je crois !
On avance ensemble ! Chaque jour, un petit pas pour soi et un grand pas pour l’humanité.
Je te souhaite de kiffer chaque jour de ta vie et d’avancer un pas à la fois, un jour à la fois, en respectant ton rythme et en allant vers ce qui t’inspire 😉 (pensée spéciale pour Pascale de Gail-Athis : « Allez vers de qui vous inspire et non vers ce qui vous rassure »).