Aujourd’hui, je suis super contente de t’emmener à la rencontre de Cyrielle Fauré !

Une artiste féministe, multipotentielle, engagée !

Cyrielle est ultra créative et ose de plus en plus s’affirmer dans toutes ses dimensions. Un jour à la fois, un pas à la fois …

J’ai d’abord rencontré Cyrielle virtuellement, il y a un peu plus d’un an, grâce à Lyvia Cairo.

C’est quelques mois plus tard, que je l’ai rencontré pour de vrai lors d’un atelier photographie intuitive que j’animais sur Paris.

Nous nous sommes revus lors d’une conférence que j’animais avec Laure Brignone.

Autant te dire que j’ai vu évolué Cyrielle d’une manière exponentielle !

C’est donc tout naturellement que je l’ai invitée à prendre part à l’Aventure du Pink Power Tour Festival, ce pétillant voyage itinérant à la rencontre d’Âmes inspirantes …

A présent, je lui laisse la parole …

  • Je m’appelle Cyrielle. Je travaille principalement dans le web.

Je suis graphiste-illustratrice pour des femmes entrepreneures ou artistes, qui ont à cœur de faire une différence dans le monde.

Et je suis féministe ! J’écris pas mal d’articles assez engagés.

J’essaie d’apporter ma contribution parce que je pense que c’est vraiment quelque chose d’important. D’ailleurs, on le voit depuis quelques temps dans l’actualité …

  • Je suis ce qu’on pourrait appeler « multipotentielle ». J’ai des intérêts extrêmement variés sur plein de sujets. D’ailleurs si on regarde mon parcours universitaire et après, ça part un peu dans tous les sens. C’est comme ça que je fonctionne .

 

  • J’écris un roman aussi.

En fait, c’est un projet qui était sur le feu depuis super longtemps. J’écrivais un peu par petits bouts. Je retouchais des trucs … Mais je procrastinais vraiment à fond dessus. C’est vraiment depuis 2 semaines environ que je me suis dit « ça suffit, il faut que je l’écrive ! ». Maintenant, j’écris tous les jours dessus.

Félicitations !!! Ça fait combien de temps que tu l’avais en tête ce roman ?

 

  • Je l’avais en tête depuis un peu moins d’un an. J’avais commencé à écrire toute l’architecture dans un carnet. Mais, je sentais que quelque chose n’était pas fluide. Y’a un truc qui bloquait sur l’histoire, sur l’univers. Ça s’est débloqué en début d’année, là. En 2018.
  • Je me suis autorisée à partir très loin dans mon imaginaire et ça a débloqué plein de trucs !

Notre échange commence fort ! A travers son expérience, Cyrielle me rebooste à me replonger dans l’écriture de mon livre. Enfin, l’écriture est terminée. Il me reste toute la mise en page à faire et j’avoue que je procrastine un peu avec mon « ami », le perfectionniste, que je ne vais pas tarder à renvoyer dans ces 15 mètres ! Pour être au courant en avant-première de la date d’accouchement de mon premier livre, tu peux t’inscrire au Cercle VIP des futurs lecteurs de ma vie d’écrivain en herbe ! Merci Cyrielle pour ce grand bol d’inspiration !

Quel est ton parcours de multipotentielle, qui t’a menée là où tu en es aujourd’hui ?

 

  • J’ai fait une filière générale et j’ai eu un Bac L.

Arrivée à l’année du Bac, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire. Moi, ce que j’aimais, c’était écrire et dessiner.

Après, on m’a clairement fait comprendre que je n’allais pas trop construire de carrière à partir de ça. Ou alors il fallait vraiment être parmi les « élus », avoir une chance de dingue, etc … Du coup, j’étais un peu pommée.

J’étais une bonne élève donc on attendait vraiment que je fasse des études sérieuses et bien longues.

  • Je me suis inscrite en droit parce que beaucoup de membres de ma famille sont dans le domaine juridique. J’avais une amie qui y allait aussi … Ce fut un peu le choix « par défaut ». Après … ce n’était pas inintéressant. Je suis allée jusqu’à la Licence, même si dès la première semaine, je savais que c’était pas trop ce que je voulais faire. J’ai quand même continué. Je pense que j’avais peur, parce que je savais pas trop ce que je voulais faire autrement. Il y avait beaucoup de peurs. Il y avait quelques matières qui m’intéressaient quand même, notamment l’Histoire du Droit.

 

  • Après la Licence, j’ai décidé d’arrêter. Je voulais enseigner, du coup j’ai fait une année de littérature. Je suis passée directement à la troisième année de Licence de Littérature. Ça m’a beaucoup plu. C’était super enrichissant.

 

  • Ensuite, j’ai fait un Master Enseignement et Médiation Culturelle. J’ai aimé la première année mais j’ai eu du mal parce que c’était extrêmement théorique. Les cours m’ennuyaient alors je suis partie dans autre chose.

 

  • J’ai fait une année de Master en études anglophones. En fait, je voulais faire de la médiation culturelle. C’est tout ce qui concerne la communication, dans les musées notamment, entre les œuvres qui sont exposées et la communication avec le public. Je trouvais ça hyper passionnant. J’ai fait un stage au Museum d’histoire naturelle à Paris.

 

  • Par l’intermédiaire de mon Université, je suis partie un an en Angleterre, pour être prof assistante en collège/lycée. Je voulais une expérience à l’étranger et améliorer mon anglais. Ce fut assez incroyable ! J’ai adoré l’Angleterre. J’aimais beaucoup ce que je faisais. Je savais que je ne ferais pas ça toute ma vie, mais je me suis vraiment bien amusée cette année là !

 

  • Quand je suis rentrée, ça été un peu moins sympa. J’ai dû trouver du travail. Je n’en ai pas du tout trouvé dans mon domaine. C’était hyper dur ! Il y a énormément de compétition et très peu de postes en médiation culturelle.

 

  • En attendant, j’ai bossé en librairie et ça a été une très mauvaise expérience. Enfin … pas que « mauvaise ». Les collègues étaient très sympas. C’est un environnement que j’ai aimé parce que j’adore les livres. Par contre, les tâches que je faisais étaient hyper répétitives. Je m’ennuyais beaucoup. C’est ça qui m’a énormément pesé. Le commerce direct comme ça, en boutique, c’est pas tellement mon truc.

Au bout d’un moment, j’en avais marre, mais je suis quand même restée pas mal de temps. Je me disais « mais au moins t’as un CDI… Et puis qu’est-ce que tu vas faire ? … ».

J’étais un peu en mode déprime.

  • J’ai fini par prendre la décision de partir. Je me suis inscrite à une formation de code. Une formation que j’ai adorée ! J’ai beaucoup appris et ça a changé beaucoup de choses. Je me suis lancée en tant que développeuse free lance. J’ai fait cette formation il y a un peu plus d’un an.

L’année 2017 a marqué un énorme tournant pour moi.

C’est l’année où j’ai vraiment commencé à me dire « peut-être que je peux me tourner vers mes passions de base : dessin, illustration, écriture … »

J’ai commencé à accepter l’idée que je pouvais le faire, même si je n’ai pas fait d’école d’Art ou je ne sais quelle formation …

Yes !!! Ça été quoi ton déclic ?

 

  • Je pense que le déclic ça été de rencontrer des gens qui y croyaient. La première fois que j’ai été confrontée à une entrepreneuse qui croyait au fait de pouvoir « gagner sa vie » en faisant ce qu’on aime, en aidant les gens, en se faisant vraiment plaisir, c’était Lyvia Cairo. Ensuite, il y en a eu plusieurs autres, dont toi par exemple. Après, ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, ça a été vraiment petit à petit.

 

  • J’ai commencé à comprendre que je n’étais pas moins légitime que quelqu’un d’autre.

 

  • J’ai aussi lu des livres, notamment, d’Austin Kleon, qui a écrit des livres sur la créativité. J’ai découvert des artistes en ligne, qui avaient démarrés sans forcément avoir fait d’école avant. Je pense que c’est très français cette idée là, qu’il faut vraiment avoir le bon diplôme pour faire UN métier. J’ai aussi entendu beaucoup d’artistes dire qu’ils avaient fait une école mais qu’au final… A part des « procédés techniques », ça ne leur a pas apporté tant que ça.

J’avais rencontré un photographe qui disait la même chose. Il avait fait une école de photo. Il disait que grâce à l’école, il était devenu un bon « technicien » , mais ce n’est pas à l’école qu’il a pu développer son côté artistique.

Aujourd’hui, Cyrielle se déploie en tant qu’Artiste multidimensionnelle affirmée !

 

  • J’essaie en tout cas.

 

  • Le web m’intéressait toujours alors j’ai intégré la formation de Laure Douceline :  « Graphiste en 7 semaines ». J’encourage tout ceux qui sont intéressés à la faire, tellement cette formation est absolument géniale !

 

  • Au départ, je voulais élargir un peu mes compétences, notamment au niveau du web. En fait, j’ai adoré faire ça ! Le graphisme, ça se rapproche beaucoup plus de ce que je veux faire. J’ai vraiment eu envie de choisir les gens avec qui je voulais travailler. J’ai commencé à prendre conscience de toute la valeur que je pouvais apporter à d’autres personnes, et de la manière dont ça pouvait aider des femmes entrepreneures, des gens qui ont vraiment de beaux projets, à se faire connaître, à avoir leur propre identité.

 

C’est génial ! En fait, tout ton chemin, tout ton parcours, même si à certaines périodes, tu t’es peut-être dit « ça n’a rien à voir … je ne comprends pas le sens … ». Là, quand je t’écoute t’exprimer, c’est comme si tout se regroupait là maintenant, comme si ton envie de base qui était de créer, de dessiner, d’écrire … Toutes les compétences que tu as acquises, tout fusionne ensemble. Je trouve ça super beau ! C’est de l’Âme agit.

 

Je suis sûre que l’histoire de Cyrielle peut inspirer plein de gens. Finalement, contrairement à ce qu’on pourrait croire, lorsque parfois, on navigue dans l’inconnu, toutes les expériences que la vie nous a fait rencontrer, nous enrichissent. Il n’y a pas de « temps de perdu ».

Le chemin construit qui nous sommes et la valeur que nous apportons au monde.

 

  • Je suis d’accord ! Surtout que c’est un truc dont j’ai énormément souffert. Jusqu’au Bac, que je veuille faire plein de trucs différents, les gens s’en fichent un peu, parce que t’es jeune, c’est normal, tu ne sais pas encore. Mais dès que l’on commence à vraiment rentrer dans les études… Je naviguais d’une chose à l’autre, je ne savais pas trop. Je voyais des gens autour de moi qui savaient très bien ce qu’ils voulaient faire. Ils suivaient une ligne droite, Licence + Master + travail dans le même domaine. Et moi à côté j’étais là : « je ne sais pas … je ne sais pas … ».

 

  • Je me disais : « je suis une vraie girouette, je vais jamais savoir, c’est pas possible ».

 

Qu’aurais-tu comme conseils à apporter aux gens qui sont dans cette situation en ce moment ?

 

  • Alors déjà, avoir plein d’intérêts différents, ça ne fait pas de toi une girouette. C’est vrai que nous sommes dans une société qui valorise énormément le fait de savoir ce qu’on veut faire, suivre une ligne droite qui te mène au Saint-Graal qui est le CDI dans le domaine que tu as choisi.

 

  • Suivre un chemin différent ne fait pas de toi quelqu’un de moins capable ou d’inférieur. Au contraire, c’est une énorme richesse !

 

  • On ne s’en rend pas vraiment compte quand on est en plein questionnement. Tu vas avoir des connaissances dans plein de domaines. Tu vas devenir une personne capable de faire plein de choses et douée dans ces choses là. Tu vas accumuler plein de connaissances et tu n’aurais jamais peur par rapport à quelqu’un qui a fait de longues études et/ou qui a un boulot depuis quelques années dans le même domaine. Si cette personne là se rend compte qu’au final, ce n’est pas ce qu’elle veut, il va y avoir une énorme peur de recommencer les choses. Alors que lorsque l’on est multipotentiel, cette peur là, on l’a beaucoup moins parce qu’on a l’habitude d’être débutant.

 

Merciii Cyrielle pour ce beau message !!!

Tu disais tout à l’heure que tu es féministe. Comment l’es-tu devenue ? Un élément déclencheur ? Un évènement en particulier ?

 

  • En fait, ça a vraiment évolué au fil des années. Je ne le suis pas depuis toujours. Quand je retrouve certains souvenirs, j’ai fait preuve à plein de moments de « sexisme intériorisé » : le sexisme des femmes envers les femmes. Même encore aujourd’hui, j’ai sûrement gardé des réflexes. Vu la société dans laquelle nous sommes, c’est normal.

 

  • Je crois que ma première idée féministe vient de ma mère.

Je ne sais plus quel âge j’avais … je ne sais plus si j’étais au collège … j’avais entendu parlé d’un débat au sujet de l’avortement. J’avais demandé à ma mère ce qu’elle en pensait. Elle m’avait dit « c’est super important pour les femmes ! C’est un droit ! ». J’ai vraiment gardé ça en tête. Je pense que si ma mère m’avait dit : « c’est mal ! On tue une vie », j’aurais sans doute pensé tout à fait différemment.

  • Après, je pense que c’est venu bien plus tard que ça. J’ai commencé à être beaucoup plus impliquée, il y a 3-4 ans environ. Il y a plein de forme de féminisme. Au départ, j’étais plus modérée, je ne voulais pas qu’on pense que j’étais une extrémiste. Je ne voulais pas « offenser » les hommes. Je me suis de plus en plus rendue compte qu’il y avait certains comportements qui étaient inacceptables, y compris de la part de proches. Ça a été en constante évolution. Il n’y a pas eu de moment spécifique où je me suis dit « ça y est ! je suis féministe ! »

 

C’est aussi pour ça que dans ce que tu proposes en tant qu’Artiste, graphiste, illustratrice … tu t’adresses principalement aux femmes ? C’est un choix ?

 

  • Un choix en rapport avec mes convictions : oui et non. C’est surtout un public avec lequel je me sens plus à l’aise. Et aussi parce que je sens que c’est une catégorie de personnes qui en a besoin.

 

  • Je pense que nous avons beaucoup plus de barrières mentales pour entreprendre quand on est une femme.

 

  • Ce n’est pas si étonnant. On a le droit de travailler sans l’accord de notre mari depuis quoi ? 50-60 ans ? Je n’ai plus la date exacte. C’est rien. Du coup, tout ce qui est « entreprendre », « gagner de l’argent » … monter les échelons…

 

  • J’ai envie d’encourager ces femmes à réaliser leurs projets, à faire une différence.

 

Actuellement, que proposes-tu concrètement à ces femmes qui ont besoin de tes services ?

 

  • J’ai différents packs que je n’ai pas encore mis en ligne. J’ai des packs « identité visuelle » avec tout ce qui est logo, charte graphique, etc … Je crée des sites web. Sur WordPress, j’utilise le thème « Divi ». Ça permet de créer un site ultra personnalisé. Je propose aussi des mises en page, pour des ebooks par exemple. Je peux aussi faire des bannières pour les réseaux sociaux.

 

Et encore ! Je suis sûre qu’il y a plein de choses nouvelles et pétillantes qui vont voir le jour !

 

  • Oui ! Je suis en train de créer un pack de ressources graphiques, qui sera gratuit pour les gens qui s’abonneront à ma liste email. Je travaille beaucoup sur la créativité et j’ai envie de lancer … je ne sais pas encore si ça sera sous forme de programme ou d’accompagnement individuel … une offre sur la créativité, pour les femmes qui veulent avoir une pratique artistique ou qui ont un projet comme « écrire un livre », des femmes qui veulent s’y mettre à fond mais qui n’y arrivent pas, parce qu’elles n’ont pas le temps ou ne se sentent pas légitimes.

 

Ça promet tout ça ! C’est cool !

Du coup, toi, dans ta propre créativité, quel est ton processus ? Comment tu fonctionnes ?

 

  • Ça dépend ! Dans le meilleur des cas, j’ai vraiment une idée qui arrive ! Bon, ça sort jamais de nulle part. En général, ça sera parce que j’ai vu ou entendu quelque chose qui m’y aura fait penser. Ça vient toujours de l’extérieur de toute façon. Et paf ! L’idée arrive.

 

  • Parfois, ça arrive que j’ai vraiment une idée limite toute prête et que je n’ai plus qu’à créer. Ce n’est pas toujours le cas. Il y a plusieurs choses qui m’aident. Déjà : sortir, aller dehors.

 

  • La créativité, ça a vraiment besoin d’espace. C’est important de se reconnecter à ce qu’il y a autour de nous.

 

  • Parce qu’à force d’être devant un ordinateur, chez soi, on est connecté au monde par internet, mais en fait on est complètement déconnecté ! Du coup, ça aide énormément d’observer tout ce qu’il y a dehors. Ça peut être des gens, de la nature, des bâtiments …

 

  • Ce qui aide aussi, c’est Pinterest ! Je mets des mots-clés par rapport à ce que je cherche. Si par exemple, je dois faire un logo pour un restaurant, je vais rechercher des images de restaurant, de nourriture … Ça va m’aider à m’inspirer pour trouver des couleurs … C’est pareil pour les dessins. Si je veux dessiner un dragon, je vais rechercher « dragon » sur Pinterest et créer un tableau. Ensuite, en général, je fais des croquis. Notamment pour le positionnement des éléments, la mise en page, etc … Vite fait, au crayon !

 

Je suis sûre que tes croquis sont déjà magnifiques, alors que pour toi c’est « juste » un croquis.

 

  • C’est vraiment sommaire, ce sont quelques traits, mais des fois ça arrive que le croquis soit vraiment cool et que je n’arrive pas à faire aussi bien, la bonne expression que j’avais, sur le propre. C’est un peu frustrant.

 

Ah oui ! Ça doit pas être évident ça … Est-ce que tu as un moment préférée quand tu crées ? Un moment où tu es en ébullition, en kiff total ?

 

  • Quand j’ai l’idée ! Et au moment de créer au propre ! Pas quand j’ai fini mais quand je vois que ça commence à ressembler à quelque chose de cool !

 

  • Après, y’a des fois où tu rates, où c’est moche. Et dans ces cas-là, au lieu de jeter à la poubelle, ce que je fais, c’est que je me lâche un peu sur la feuille en essayant des tas de trucs ! Et des fois, ça rend bien !

 

C’est vrai ! Des fois, on croit qu’on a raté et souvent, nous sommes un peu dure avec nous-même je trouve. Finalement, en faisant « n’importe quoi », après on se dit « ah bah en fait ça rend bien ! ».

 

  • Oui, des fois, juste te lâcher sur ta feuille, en te détachant de ce que tu as en tête, ça donne un truc super ! Il y a plein de manière de créer. Par contre, je déconseille de rester des heures et des heures le nez sur ta feuille, parce qu’à la fin tu vois plus rien. Et tu vas forcément être critique sur tout ce que tu vois. Vaut mieux laisser ça de côté, laisser passer la nuit ou aller faire un tour. Après, tu as une autre vision de ton travail.

 

C’est un bon conseil ça ! C’est aussi valable, que ce soit dans l’Art ou autre chose, quand tu as un problème à résoudre et que tu cherches une solution pendant des heures, alors qu’en fait t’as juste à aller te promener dehors et quand tu reviens : hop ! C’est bon !

 

  • Pour tellement de domaines, c’est ça ! On se dit tellement « oh la la ! je dois finir ! Il faut absolument que je finisse. Tant pis je ne fais pas de pause », et on reste des heures, bloquée sur un problème. Alors qu’après un p’tit tour dehors, on voit tout de suite la solution. Ça m’est arrivé tellement de fois ça !

 

Pareil ! On va dire aux gens « Vous prenez pas la tête ! Si vous bloquez sur un truc, allez vous promener ou faites la fête ! Faites autre chose, dansez dans votre maison … »

 

Quel serait ton plus grand rêve Cyrielle ?

 

  • Ah la la ! Déjà, pouvoir vraiment vivre complètement de ce que je fais, et avoir une influence positive. Ouais, je pense que ça serait ça.

 

  • Bon évidemment, y’a la paix dans le monde et tout ça …

 

Je trouve que tu es en très bon chemin pour vivre pleinement ton rêve.

 

  • J’espère … J’espère …

 

On se connaît depuis un peu plus d’un an et je vois ton évolution exponentielle ! J’espère que tu en es consciente.

 

  • En faisant mes bilans de l’année, je me suis dit « ah ouais ! Quand même ! »

 

T’as dépassé plein de peurs. Tu as pas mal voyagé aussi, l’année dernière. Tu es de plus en plus dans ta mission de vie, dans ce que tu voulais faire à l’origine. C’est génial !

 

  • En fait, je crois que ma mission de vie a toujours été là. Il y a quelques années, je me disais toujours « je sais pas ce que je vais faire, oh la la, je sais pas ». En fait, je savais, c’est juste que je ne m’autorisais pas à l’envisager comme possible.

 

Donc on peut dire au monde que tout est possible puisque tu as eu un parcours très sinueux et finalement, aujourd’hui, tu es en pleine expansion. C’est comme ça que je le ressens en tout cas.

 

  • En fait, rien n’est vraiment dur. Il faut travailler quand même, ça ne vient pas tout seul. Rien n’est impossible. Il faut juste se l’autoriser et croire que l’on peut. En général, le reste suit.

 

Super ! C’est un super message ! J’adore !

Qu’est-ce qui t’a inspirée à répondre présente à cette interview pétillante du Pink Power Tour Festival ?

 

  • Je trouve que tu es une personne très inspirante. Du coup, j’avais vraiment envie de participer à tes interviews. C’est un peu une sortie de ma zone de confort aussi. C’est quelque chose que je n’ai jamais fait. Je n’ai jamais répondu à une interview, peut-être écrite une fois … Mais pas comme ça.

 

Je trouve que Cyrielle a relevé le challenge avec brio !

 

  • Je pense que je ne me rends pas compte en fait.

 

Je suis sûre que les directs que tu as fait sur Facebook pendant un temps, ça t’a vachement aidé à être plus à l’aise en vidéo. Je trouve que t’es beaucoup plus assurée. C’est trop bien ! Je te félicite. Si tu ne t’en rends pas compte, je te le dis !

 

Un mot de la fin ? Quelque chose que tu aurais envie de transmettre d’important ?

 

  • Ce que je dirais, c’est : le plus important, c’est de vraiment croire en soi, de prendre soin de soi, de prendre soin de ses rêves. Parce qu’au final, on est vraiment la personne la plus importante de notre vie. C’est vraiment de cette personne là qu’on va prendre soin, même si parfois c’est difficile.

 

C’est trop beau ! J’adore !!! Merci Cyrielle. Merci du fond du cœur. Je suis super contente de notre échange ! Tu as une super belle énergie. J’espère et j’en suis sûre que ça va inspirer plein de personnes. Je suis trop contente !

Tu peux retrouver Cyrielle sur :

Son site web

La lettre inspirante de Cyrielle

Sa page Facebook

Instagram

Et nous, on se retrouve le 12 février 2018 pour une nouvelle interview en direct sur ma chaine Youtube. Je t’invite à t’abonner et à activer la cloche pour être notifié dès que le direct commencera. Le principe du direct, c’est que toi aussi, tu peux participer et poser tes questions si tu en as.

Mon défi de cette année : réaliser 2 interviews par mois et partager ces belles rencontres avec toi.

La suite au prochain épisode !   A très vite pour de nouvelles Aventures pétillantes et inspirantes !