Tu n’as pas à « te faire belle » pour les autres !

Tu n’as pas à « te faire belle » pour les autres !

Tu n’as pas à “te faire belle” pour les autres. 

 

Regarde cette rose. Elle est. Elle est comme elle est, connectée à sa propre nature et aux cycles des saisons (comme toi ;)). Oui, mais elle n’a pas d’interactions sociales, me diras-tu peut-être… Ce n’est pas si simple, etc. Tout cela est tellement légitime. 

 

L’impulsion de cet article me vient grâce à une conversation avec une amie qui se reconnaîtra. 

 

 

Un jour, mon prince viendraaa…

 

Il y a comme un ancrage social tel, que les femmes sont destinées à tout faire pour plaire aux autres (aux hommes ?). Mais non, ce n’est pas notre destinée. Le prince charmant tout ça tout ça, est un mensonge absolu. Pourtant j’y ai cru moi aussi, quand on me l’a vendu dans les contes, il y a fort longtemps.

 

La princesse toute frêle ou la pauvre petite chose fragile, sauvée, voire ressuscitée par le beau prince sur son cheval blanc, sans se préocupper du consentement de la belle. Heureusement, les consciences s’éveillent un peu et la littérature jeunesse évolue aussi… Petits pas par petits pas…

 

Quant aux magazines dits “féminins”, je ne m’y intéresse plus depuis longtemps, mais ne serait-ce que pour mon travail, je devrais y jeter un oeil de temps en temps, pour me rappeler à quel point les injonctions faites aux femmes sont toujours bel et bien présentes. 

 

Avec l’été qui arrive (oui je sais, ça se voit pas), on va en bouffer en veux-tu en voilà, des méthodes pour qu’on soit belles le cul à l’air sur la plage. 

 

Je recommande le compte instagram @pepitesexiste qui sensibilise au sexisme ordinaire et aux stéréotypes diffusés par la pub et le marketing. Ah bah tiens, je viens de regarder leur dernière publication, on est bien dans le thème : “les hommes adorent les jambes élégantes”, une pub pour des chaussettes… 

 

On est en 2024, les gars ! Enfin, les meufs… 

 

Hum.. bref. je m’adresse à qui ? 

 

A nous les femmes. 

A nous qui sommes puissantes à un point qu’on imagine même pas. 

A nous qui sommes capables d’enfanter l’humanité si ça nous chante. 

A nous qui avons le grand pouvoir d’être cyclique et connectée aux saisons plus que n’importe qui d’autre, si l’on accepte d’écouter notre corps et la sagesse de ce qu’il nous enseigne. 

A nous qui croulons sous la charge mentale presque sans broncher, parce que ça a l’air normal dans ce monde de fous ! 

A nous qui sommes dans l’urgence de reprendre le pouvoir sur nos corps, nos choix. 

A nous que le système infantilise, alors que nous détenons un savoir ancestral précieux dans chacune de nos cellules !

 

 

Et si on se plaisait d’abord à nous-même ?

 

Et si nos actions liées à notre apparence extérieure étaient seulement de l’amour de soi ? 

 

Je m’habille de telle façon parce que je me sens bien dans mes vêtements et que ça me fait plaisir ! 

 

Je me maquille quand j’ai envie, seulement SI j’en ai envie, pour mon propre plaisir !

 

Je m’épile si ça me chante (ça doit vraiment me chanter parce que ça peut faire mal, en fonction de la méthode utilisée). Je m’épile pour moi ? Pour mon bien-être ? Parce que je me sens mieux ainsi ? ou par peur du jugement d’autrui ? 

Publicité et marketing.

 

Ce n’est pas toujours facile de faire preuve de discernement avec ce que le monde de la publicité nous met dans la face ! Même si ça évolue (à vitesse d’escargot), on est encore loin d’une publicité éthique.

 

Je n’ai pas de télévision donc je ne suis pas martelée par la publicité aux heures de grande écoute, mais ça serait mentir de dire que je ne suis pas influencée, car la publicité est partout, ne serait-ce que sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, je suis à deux doigts de m’acheter des culottes menstruelles @sistersrepublic. Il faut avouer que leur marketing est badass, alors les culottes ont intérêt à tenir leurs promesses. Tu as vu la vidéo à la gare de Lyon ? 

 

Je ne sais pas comment réagirait la Marie de 2024 si elle retournait en immersion dans l’envers du décor de la publicité. J’ai travaillé dans le monde de la publicité pendant 3-4 ans, en tant que coiffeuse-maquilleuse. Tout n’est pas noir ou blanc, loin de là. Mais le fait que les femmes servent de porte-manteau la plupart du temps, sans que ça dérange personne et la publicité mensongère ont eu raison de moi. 

 

Durant ces 4 années, j’ai vécu des expériences d’une richesse incroyable où j’ai côtoyé l’envers du décor fabuleux du théâtre et du spectacle vivant. 

 

J’ai travaillé pour des créateur.ices, des artisan.es et c’était vraiment chouette. 

 

Les défilés de mode, bonne expérience mais non merci, très peu pour moi. Le GRAND Monde de la Mode ne m’a pas vendu du rêve. 

 

C’est comme tout, il y a “à prendre et à laisser” comme on dit. 

 

Au cinéma, j’ai travaillé avec un réalisateur imbu de lui-même, qui ne respectait pas les équipes.

 

J’ai aussi travaillé avec une réalisatrice géniale, qui prenait grand soin des équipes et qui avait un grand respect pour notre travail. Il ne faut pas oublier que sans toutes les personnes qui travaillent dans l’ombre, le film n’existe pas en fait. 

 

J’ai travaillé dans les studios photo avec des photographes… égocentriques… et d’autres plus… humains. Il faut de tout pour faire un monde ? 

 

J’ai aussi travaillé avec un photographe qui m’a emmenée avec lui dans les coulisses des spectacles. C’est avec lui que j’ai appris à régler mon appareil photo plus vite que mon ombre, dans des conditions “difficiles” (photographier en basse lumière est un défi – défi relevé !). 

 

Je pratique la photographie depuis que je sais tenir un appareil photo dans les mains. Ce n’est qu’en 2014 que la photographie s’est réellement imposée à moi professionnellement. 

 

La vie, les rencontres, les opportunités… Et puis… OSER aussi. 

 

 

Assumer et s’assumer. 

Reconnaître MA Valeur en tant que personne et reconnaître la valeur de mon travail. 

 

Je suis pour un Monde où chaque être humain se sent libre d’être qui il est profondément. Que les hommes mettent des jupes et se maquillent si ça leur chante ! Que les femmes aiment leurs poils et choisissent en conscience de les éliminer ou non. 

 

Cela ne vaut pas que pour l’apparence extérieure. 

 

Être profondément soi-même, ça part de l’intérieur avant tout. 

 

Qui suis-je, si je ne suis pas moi-même ? me diras-tu peut-être…

 

Vaste sujet. 

 

Et encore, je n’ai pas encore abordé le thème de l’éducation et des injonctions sociales de façon plus large. J’en aurais sûrement l’occasion car écrire ici et partager avec vous est un véritable kiff pour moi ! 

 

Tu n’as pas à “te faire belle” pour les autres. Mais tu peux choisir de prendre soin de toi et de t’honorer, d’une façon qui te fait du bien. Prendre soin de son apparence est tout à fait ok. Notre corps est le véhicule de notre Âme. La subtilité, c’est de partir de soi. 

 

On nous a appris à faire attention aux autres, à bien prendre soin des autres, à être bien présentable pour les autres, à être séduisante pour le prince charmant qui voudra bien de nous (j’extrapole à peine). 

 

Et prendre soin de soi pour notre propre estime de nous-même ? Qui nous l’a enseigné ? Celles qui ont grandi là-dedans, faites du bruit dans les commentaires, parce que j’en connais pas beaucoup (pour pas dire personne) !

 

Je prends soin de moi parce que je me respecte.

Je prends soin de moi parce que ça me fait du bien. 

Je prends soin de moi parce que je suis la personne la plus importante de ma vie. 

 

Fais-le pour toi. 

Fais-le pour toi. 

 

Toutes les façons de prendre soin de soi sont ok, même celles qui “paraissent” superficielles. Ce n’est pas le cas, loin de là. J’en parlerais dans un autre article sinon je vais embrayer sur un autre sujet ah ah ah ! 

 

C’est comment pour toi, cette injonction à se faire belle pour les autres ? Pour plaire aux autres ? 

 

As-tu déjà vécu cela une partie de ta vie ? 

Le vis-tu actuellement ? 

Ou au contraire, ça ne te touche pas du tout ?

 

Partageons et échangeons ensemble 🙂 

 

Retour sur les Journées Mondiales de l’Art 2024 à Montolieu

Retour sur les Journées Mondiales de l’Art 2024 à Montolieu

Le week-end dernier, c’était les Journées Mondiales de l’Art 2024, 9ème édition. Une organisation au top, des rencontres fabuleuses, des conversations qui nourrissent le cœur et l’âme et de beaux projets en perspective ! Je suis comblée. 

 

J’en profite pour remercier toutes les personnes qui ont laissé leur mail pour recevoir mes articles. Bienvenue à vous, dans un univers haut en couleurs ! 

 

Quand on m’a demandé si je souhaitais participer aux Journées Mondiales de l’Art cette année, j’ai failli décliner mais mon intuition me criait un grand oui, alors j’ai dit OUI. 

 

Je ne savais pas quoi exposer. “Je n’ai rien de nouveau”, je disais. “Les gens ont déjà vu mes photos.” 

 

J’ai eu envie de me remettre à l’aquarelle et de peindre des vulves. Grâce à cette idée, qu’au passage je n’ai pas matérialisée,  j’ai découvert le fabuleux travail de Laëtitia Leroy @vulvedor

 

J’ai aussi remis les mains dans l’alginate (parole d’ancienne maquilleuse pro qui a aussi appris les effets spéciaux). Toujours dans l’idée de visibiliser les femmes, mais surtout de lever les tabous, j’ai eu envie d’exposer des moulages de vulve. J’ai donc cherché si ça se faisait et j’ai découvert que très peu de personnes travaillaient sur le sujet en France, mais que ça existe quand même ! Les lignes bougent et c’est bon signe ! 

 

Au fil de mes recherches, mon attention s’est arrêtée sur le merveilleux travail de Julie @coquillageetclitoris. L’éducation à la sexualité par l’art m’inspire énormément. 

 

J’ai eu la chance et l’immense honneur de rencontrer Laëtitia et Julie à Toulouse. J’aurais aimé les inviter cette année, mais le timing n’a pas collé. L’année prochaine peut-être ? 

 

Après toutes ces investigations, j’ai posé un nouveau regard sur mon travail et je me suis reconnectée à la Beauté et à la puissance de toutes ces femmes que j’ai interviewées et photographiées.

Mon travail n’était pas obsolète, loin de là.

Mon travail a du sens et est intensément profond.

Je n’ai pas besoin de montrer toujours plus ni de performer en quoi que ce soit. J’ai en moi le potentiel et les ressources pour accompagner, porter l’espace, écouter, mettre en lumière, fédérer, élever, inviter au changement de regard et ”peut-être”… amener à des prises de conscience. 

 

Cela fait des années que je travaille avec les femmes. Il m’a fallu beaucoup de temps pour l’assumer pleinement. 

 

“Et pourquoi pas les hommes ?”

“Mince, ils vont se sentir exclus.”

 

Toujours à me justifier maladroitement, mais pourquoi au juste ? 

 

Mais ce n’est pas vraiment le sujet dans cet article, alors je vais revenir à mon sujet initial.

 

Je n’avais pas de nouveautés pour les Journées Mondiales de l’Art, alors j’ai décidé de donner une nouvelle vie aux interviews portraits de femmes qui changent le monde. Série de photographies symboliques renommée “Féminin Sacré, au cœur de la Nature.” Le tout illustré d’extraits des interviews réalisées en 2019-2020.

Mêler le texte avec les photos a rendu mon exposition… VIVANTE. Je me suis sentie touchée à nouveau. Cela m’a fait beaucoup de bien et j’espère que cela fût de même pour les personnes qui ont re.découvert mon travail. 

 

Il y a 5 ans, je n’imaginais pas que ce projet basé sur une simple intuition et envie/besoin de contribuer, libérer la parole et inspirer le monde, serait…

Le terreau fertile d’un processus d’accompagnement puissant, riche et transformateur. 

 

J’ai commencé ce projet avec ma bébée de 6 mois en portage.

 

Je ne savais plus quoi proposer à mes clientes et je ne me sentais pas prête à laisser ma bébée. Accompagner mes clientes en pleine conscience, comme je le fais aujourd’hui, ça ne me semblait pas réalisable dans mon contexte de jeune maman, à l’époque. Alors, j’ai fait autrement. Certain.es se souviennent peut-être des gazouillis de ma bébée qui s’exprimait parfois durant les interviews 😉

 

J’ai invité des femmes que je connaissais au bord de la rivière magique. Je leur ai tendu mon micro. Nous avons co-créé des photographies symboliques au cœur de la Nature que nous savions destinées à être exposées et proposées à la vente dans ma boutique de photographies d’Art. Pour les remercier, je leur ai offert leur “portrait d’âme”. Nom que j’ai donné par la suite à mes “séances photo”, avant la refonte complète de mon offre de services, cette année.

 

Je ne savais pas que j’étais en train de télécharger…

Un processus d’accompagnement et d’ancrage puissant pour mes futures clientes. 

 

Aujourd’hui, je me sens plus que jamais à ma juste place. Un temps pour chaque chose. Chaque chose en son temps. La maternité m’a chamboulée. Mon état d’esprit de femme artiste entrepreneure et ma façon de faire les choses a énormément évolué. J’en parlerai dans un prochain article 😉

 

Toujours est-il que j’ai reçu le plus beau des cadeaux à la fin de ces 3 journées où je vous ai ouvert mes portes. Aurélie est venue me rendre visite lundi après-midi et le soir-même, elle a dévoilé une photo de notre séance ensemble de l’été dernier. Je sais à quel point cela est un processus pour elle : s’offrir ce cadeau, vivre cette expérience, se voir en photo, s’aimer, s’accepter, se révéler, s’accompagner elle-même dans son changement de vie… 

Photographie d'Aurélie à la rivière à Montolieu

C’est grâce à mes clientes de ces dernières années, que la façon dont je vous accompagne a évolué.

Offrir un espace d’écoute avant, pendant et après la séance photo est devenu essentiel pour ancrer dans le réel cette étape de vie et se sentir soutenue durant le processus.

La majorité des personnes qui viennent en séance avec moi sont clairement à un tournant de leur vie, que ce soit personnel, professionnel et/ou spirituel.

Elles ne viennent pas “juste” pour avoir des jolies photos.

C’est clairement un rite de passage.

Alors voilà comment “Ancrage en images, tel un rite de passage…” est né 🙏🏻

Un mois d’accompagnement à distance + une séance photo en pleine nature à Montolieu (11)

Merci de m’avoir lu jusque là. je suis vraiment heureuse de réinvestir l’écriture sur mon blog.

Depuis combien temps suis-tu mes aventures ?

Fais-tu partie des personnes que j’ai rencontrées aux Journées Mondiales de l’Art cette année ?

Exprime-toi en commentaires si tu en as l’élan. J’adore vous lire ! Et ça fait du bien d’être ici, un peu en dehors des réseaux sociaux 😉

Arrête ! Tu vas te faire remarquer !

Arrête ! Tu vas te faire remarquer !

“Arrête ! Tu vas te faire remarquer !”

“Tais-toi”

“Arrête de bouger”

“C’est pas une cour de récréation ici !”

 

Voilà ce que les enfants entendent partout tout le temps dans notre belle France ! 

 

L’égrégore social est tel, que dès qu’en tant qu’adulte, tu te mets à hauteur d’enfant, tu es en marge, alternatif ou que sais-je… 

 

Globalement, les enfants dérangent, dans un monde où règne la culture de la punition et de l’obéissance. 

 

Nous sommes tous.tes imprégné.es de cette culture. Déconstruire nos croyances, changer d’angle et se mettre à hauteur d’enfant dans une société qui banalise la violence est un défi quotidien. 

 

Le fameux “on en est pas mort”. Je n’en peux plus de cette phrase !

 

Certes, les enfants ne devraient pas taper.

Les enfants devraient respecter la bulle des autres. 

Et oui, ce n’est pas appréciable que les enfants hurlent ou gigotent dans tous les sens dans des lieux non adaptés pour eux. 

 

Qui montre à l’enfant que taper n’est pas acceptable, si l’adulte lui-même se place en dominant et fait mal à l’enfant, soit-disant pour lui faire comprendre ? Lui faire comprendre quoi ? Que la vie est un rapport de force permanent ? Que c’est la loi du plus fort ? 

 

Qui montre à l’enfant le respect de l’espace et de l’intimité de chacun si l’adulte empiète sur l’espace de l’enfant avec ses gros sabots, sans même demander la permission ? 

 

Qui aide l’enfant à se réguler émotionnellement, si l’adulte lui-même part au quart de tour ou use de violence physique ou verbale pour faire peur et/ou faire mal, afin de mettre de côté au plus vite le besoin de l’enfant et qu’il arrête de déranger ? 

 

Nous sommes tous.tes imprégné.es de cette culture qui exclut les enfants, au lieu de les considérer comme des êtres humains à part entière. Leur faire de la place et prendre en compte leur existence ne serait-ce que dans les lieux publics changerait tellement la donne. 

 

Pour un changement de paradigme, je vous conseille le livre “Une enfance en Nord” de Marion Cuercq. 

 

Oui le monde change. 

Oui ce n’est plus tout à fait “comme avant”. 

 

Il n’empêche que c’est quand même “la guerre” entre l’éducation dite “classique” et l’éducation “positive” ou “bienveillante”. Ces termes-là ne devraient même pas exister, ça devrait juste être un non-sujet. 

On n’y est pas. 

Il y a du boulot. 

 

Je ne suis pas une mère parfaite. Loin de là. Pas plus tard qu’hier, j’ai fondu en larmes face à l’ampleur de la tâche. Face à un événement personnel qui m’a beaucoup affectée en fin d’après-midi, je commençais à manquer de patience. On en parle de notre auto-régulation émotionnelle en tant qu’adulte quand on a pas l’espace de “décharger” et/ou d’intégrer ce qui se passe pour nous ? 

 

On demande l’impossible aux enfants, sachant que même pour nous, c’est tellement challengeant quand on se sent déclenchée et que nos émotions débordent. Pour moi, il y a beaucoup à faire concernant l’éducation des adultes. C’est grâce à des adultes “déformatés”, des adultes qui voient, des adultes qui font l’effort de déconstruire leurs vieilles croyances, que nos enfants grandiront en sécurité dans un monde plus juste. On ne sera jamais la perfection incarnée et ce n’est pas le but. Si on pouvait juste essayer de s’inspirer de nos enfants, pour qui l’empathie est innée.

Élevons-nous à hauteur d’enfant et permettons-nous de devenir meilleur, même si on a l’air d’être à contre-courant dans une société qui marche sur la tête ! 

 

Hier soir, mes deux filles sont arrivées vers moi avec une telle empathie que des larmes de gratitude et d’amour se sont mélangées à mes larmes de colère et de tristesse. Elles m’ont parlé tout doucement, m’ont apporté un doudou, m’ont fait un câlin. Quand je reçois ça en pleine face, je me dis que j’ai pas tout raté. Ouf. 

 

Je pourrais encore écrire longtemps sur le sujet et j’en aurais sûrement l’occasion dans d’autres billets de blog. Je suis tellement heureuse de reprendre du service ici. Peut-être que ce n’est pas “digne” d’un blog de photographe mais après tout je fais ce que je veux, c’est chez moi ici. En plus, je ne suis pas QUE photographe, loin de là…

 

Aujourd’hui, j’aide les femmes à oser, à s’assumer, à incarner pleinement qui elles sont. Tous les jours, quand je regarde mes enfants aller de l’avant, déployer leurs ailes et oser, je leur souhaite de ne jamais perdre ça. Même si je ne leur dis pas forcément verbalement, je le pense très fort tous les jours. 

 

La majorité d’entre nous sommes des humains à qui l’on a demandé de se taire et je ne pense pas me tromper beaucoup en affirmant cela. 

 

“C’est comme ça et pas autrement”.

“C’est pas toi qui décide”.

“Sois sage”.

“Bouge pas”.

“Tais-toi”.

 

C’est imprégné dans nos cellules, mais la bonne nouvelle c’est que l’on peut enlever les couches d’oignons les unes après les autres. Déconstruire, prendre du recul, observer, s’observer, se voir agir d’une façon alors qu’on voudrait faire l’opposé, faire preuve d’empathie et de compassion envers nous-même au lieu d’être notre pire juge. J’ose dire que c’est le chemin de toute une vie. Pas le chemin le plus facile, je te l’accorde ! 

 

“Les ignorants sont bénis” ai-je souvent entendu dans mon entourage proche. Dans un sens, c’est pas faux. Sauf qu’une fois que tu sais, tu n’es plus ignorant. Donc, tu ne peux plus vivre comme si “de rien n’était”. 

 

J’aurais plutôt tendance à dire que le Savoir c’est le Pouvoir. Quand tu sais, tu as le pouvoir de bouger les lignes, de changer les choses. Il y a des jours, des instants T, on l’on a juste pas les ressources et c’est ok. La vie n’a pas à être une lutte permanente. D’autant que l’on ne peut pas être sur tous les fronts. Mais je crois profondément au potentiel de chaque être humain sur cette planète. On peut choisir nos “combats” en accord avec les valeurs que l’on porte. 

 

Je crois au petit colibri. 

Je crois au pouvoir de chaque action, même quand elle paraît insignifiante.

 

Je ne suis pas de celles qui militent dans la rue, même si j’ai un profond respect pour les personnes qui osent porter leur voix de cette façon. 

 

Je suis de celles qui sèment des graines, des toutes petites graines par ci par là, dans la confiance de voir fleurir de beaux arbres.

 

En parlant d’arbres, c’est souvent auprès d’eux que je me ressource. Les arbres sont riches d’enseignement. Ils sont ancrés, quoi qu’il arrive. Ils sont majestueux et dansent au rythme des saisons. J’aimerais bien leur arriver à la cheville un jour… 

 

Aujourd’hui, c’est en connexion avec la nature que j’accompagne mes clientes à se re.connecter à leur propre nature, grâce à une expérience sur-mesure dont elles ressortent plus fortes, plus stables, plus ancrées, plus… elles-mêmes. 

 

Assumer les valeurs que l’on porte.

S’assumer telles que nous sommes en tant que personne. 

 

Le chemin n’est pas linéaire.

C’est ce qui fait la Beauté de la Vie, non ? 

Que se passe-t-il après 5 ans de maternage ?

Que se passe-t-il après 5 ans de maternage ?

Il y a 5 ans, je me demandais ce que j’allais faire “après”. Après quoi ? Après la naissance de mon aînée. Je pensais reprendre le travail à fond à ses 6 mois, mais je n’ai pas réussi. Enfin, c’est ce que je croyais… 

Alors, c’est vrai, je n’ai pas repris le “travail” = gagner de l’argent, mais je n’ai jamais cessé d’œuvrer. 

En août 2019, j’ai démarré un projet d’interviews portraits de femmes qui changent le Monde. Sur une année, j’ai accueilli une dizaine de femmes des 4 coins de la France pour les interviewer et les photographier au bord de la rivière magique, à Montolieu, village majestueux où je plante mes racines depuis bientôt 6 ans. 

Durant les premiers mois, j’ai mené ce projet avec ma fille en portage. Qui se rappelle des interviews où on l’entend gazouiller ?

Ce projet a rayonné de multiples façons : 

 

  • les interviews ont permis aux femmes d’oser leur voix et d’ancrer dans la matière une étape de leur vie, leur message, leur parcours… Ce fut puissant pour elles, mais aussi pour celles qui les ont écoutées.

 

  • la photographie en connexion avec la nature pour révéler leur propre nature a consolidé cet ancrage dans la matière, ce cadeau à elle-même, matérialisé par un portrait. Un cadeau pour le monde, à travers une série de photographies symboliques où l’on ne voit pas leurs visages.

 

  • la série “Féminin Sacré, au cœur de la Nature” a donné lieu à une exposition photo, lors des journées mondiales de l’Art 2020. Ces photographies sont également disponibles à la vente sur ma boutique en ligne.

Pour ce projet, ces femmes ont été mes invitées et j’étais loin d’imaginer que j’étais en train de bêta-tester mon futur accompagnement qui sortirait pour mes clientes, en 2024.

 

II y a 5 ans, j’écrivais que j’avais envie de recevoir mes clientes “à la maison” et que je n’avais plus envie de partir en déplacement comme avant. 

 

J’ai envie de vous faire découvrir à quel point il est inspirant de vivre ici. J’ai envie de vous offrir un espace-temps privilégié pour révéler la belle personne que vous êtes. J’ai envie de ressortir mon appareil photo et capter votre regard qui en dit long sur vous. J’ai envie de vous inviter à prendre soin de la personne la plus importante de votre vie : vous-même.

Et tout cela est réuni dans ma nouvelle offre phare de 2024 : Ancrages en images, tel un rite de passage…

Dans le sous-marin de mon entreprise

Dans le sous-marin de mon entreprise

Depuis le début de l’année, je dois dire que je ne chôme pas, même si j’ai l’impression d’avancer à petits pas. C’est le cas, c’est ok, c’est fabuleux et c’est beaucoup mieux que de ne pas avancer du tout 😀 

Travailler en sous-marin me donne parfois l’impression que les choses n’avancent pas, car ce n’est pas encore visible au grand jour. Documenter, m’arrêter quelques instants et mesurer le chemin parcouru me fait vraiment du bien. Surtout dans les moments où j’ai l’impression de ne pas avoir de résultats. 

Exemple : passer deux heures à préparer 3 posts Instagram et récolter 3 pauvres “likes”. C’est pas très grave en vrai, surtout que je teste, j’expérimente beaucoup en ce moment. Je tâtonne, c’est normal. C’est sûr que c’était plus rapide de poster mes vieux selfies à l’arrache avec un texte écrit entre deux portes, ou plutôt deux sollicitations d’enfants.

On voit qu’il y a un changement en cours ou pas  ?

 

Je suis toujours ambivalente avec les réseaux sociaux. Ce temps qu’on y passe… Et pourtant, je trouve ça super pour échanger avec les personnes qui me suivent.

 

Je sais que je pourrais être plus efficace en “batchant” mon contenu. C’est ça le mot savant je crois. Déjà, écrire 3-4 posts d’avance et les programmer, c’est LA révolution pour moi.

 

Si les réseaux sociaux n’existaient pas, je passerais mon temps à écouter des femmes me raconter leurs histoires et parcours de vie. Je les photographierai dans la forêt, à la rivière, dans la nature, pour les accompagner à se reconnecter à leur nature profonde.

 

En 2024, les réseaux sociaux existent et je suis photographe spécialisée dans l’accompagnement des femmes en quête d’authenticité ! Je les aide à gagner en confiance et à s’assumer, grâce à une expérience sur-mesure en connexion avec la Nature. 

 

Ces dernières semaines, j’ai discuté avec plusieurs femmes qui sont à un moment charnière de leur vie et qui ont envie d’ancrer dans la matière, qui elles sont aujourd’hui.

J’ai entendu leurs besoins, leurs envies profondes et je n’ai plus qu’à révéler au monde le service sur-mesure que je propose. Encore faut-il que j’écrive la page de vente sur mon site ! Cela viendra en temps et en heure. Personne n’attend ma super offre majestueuse pour révolutionner son existence. Enfin si peut-être, va savoir… 

 

Je travaille sur mon identité visuelle (il était temps lol) et ça me rappelle l’époque où j’avais rencontré un type en séminaire qui m’avait dit que j’étais mon personnal branding à moi toute seule avec mes cheveux (roses à l’époque !)

En plus de 10 ans d’entrepreneuriat, penses-tu que c’est grâce à mes cheveux que j’ai eu des client.es ? 

 

En débutant la Micropreneure Academy, j’ai eu une grosse phase d’introspection et un petit coup de panique aussi, face à l’ampleur du travail. C’est un véritable défi pour moi de rester focus sur une seule chose, même si je sais que j’en ai les capacités. 

 

Anciennement coiffeuse en salon de coiffure, puis coiffeuse-maquilleuse dans la publicité (aussi un peu au théâtre, au cinéma, sur les plateaux TV, les défilés de mode…). Photographe dans les coulisses des spectacles en parallèle de mon activité de coiffeuse maquilleuse, ponctuée de quelques extras dans un bar en bas de chez moi. 

 

Jusqu’au jour où la photo a pris de l’ampleur. La photographie intuitive puis la photographie de portrait qui m’a sauté à la figure ! Je ne m’y attendais pas à celle-là ! Des femmes entrepreneures en quête d’authenticité sont venues à moi. Je me souviens de mes premières clientes parisiennes. Je leur avais demandé : pourquoi moi ? Il y a tellement de photographes à Paris ! (je vivais à Lille)

 

La photo de studio et les photos posées qu’on leur proposait ne leur convenait pas. Il n’y avait pas que ça, car il y a la relation de confiance qui joue aussi. C’est tellement important de se sentir en confiance avec la personne qui te photographie.

Créer du lien : la base. L’indispensable. Créer du lien sinon rien, j’ai envie de dire ! 

 

A l’époque, je proposais une offre incluant coiffure, maquillage et photographie. Aujourd’hui, je m’en suis détachée pour revenir à l’essence pure de la connexion à la Nature. Ce n’est pas exclu que je revienne à ces compétences esthétiques sous une autre forme. Mais pour le moment, chaque chose en son temps. 

 

Ces 5 dernières années, en étant maman à temps plein, je me suis formée à la Communication Quantique, au métier de Doula Large Spectre et à celui d’animatrice d’ateliers d’éducation à la sexualité pour les 3-12 ans.

 

Comment je fais rentrer tout ça dans des journées de 24 heures avec un quotidien familial bien rempli et quelques heures de sommeil quand même ? Eh bien, méga SCOOP : ce n’est pas possible 😀 

 

Grâce au super soutien de la Team de la Micropreneure Academy, j’ai enfin réussi à me relaxer en regardant mon entreprise comme un projet de vie long terme. 

 

Alors je pose la première pierre avec une offre de service dans laquelle j’excelle le plus, pour ensuite déployer le reste petit à petit, mais PAS TOUT EN MÊME TEMPS d’un coup. 

 

Je trépigne d’impatience d’écrire la page de vente de mon offre “ANCRAGE, tel un rite de passage…” Après brainstorming avec moi même, c’est le nom que j’ai retenu mais tout peut encore changé (ou pas…) 

 

Cela te paraît peut-être un peu abstrait pour le moment, mais rassure-toi je t’explique tout très très très bientôt !

 

J’ai fait le ménage sur mon site et ça va bientôt être l’heure d’écrire mon offre de services, parce que concrètement, on ne sait pas ce que je vends pour l’instant ! 

 

Je suis contente d’écrire cet article car premièrement : j’adore écrire ! Deuxièmement, ça fait des années que je dis que dans un monde idéal, je ne communiquerais que via mon blog et ma newsletter.

En ce qui concerne la newsletter, je n’ai pas encore trouvé mon rythme, mais c’est une bonne façon de rester connectée à mon actualité en dehors des réseaux sociaux. Demain, Meta et Compagnie peuvent très bien crasher. D’ailleurs, hier il y a eu une panne mondiale et beaucoup de gens étaient en panique apparemment. 

 

Je suis heureuse d’avoir créé cet espace où je peux écrire des articles et échanger en commentaires avec toi. Cela me plaît d’avoir ce lieu beaucoup plus pérenne dans le temps qu’une plate-forme de réseau social. 

 

Je remercie la moi de 2014 qui a décidé de créer un blog wordpress alors qu’elle n’y connaissait rien. Il y a une époque où j’avais 3 sites : 

  • mon site web principal, celui-ci qui a déjà changé de tête un nombre incalculable de fois ; 

  • un autre blog, deux ans plus tard, qui s’appelait “Caméléon de l’Image”. Si tu fouilles dans mes anciens articles, tu trouveras ce qui m’animait (et qui m’anime toujours d’ailleurs !)

Un jour, j’ai tout fusionné ici car j’en avais marre d’être éparpillée. Alors, j’ai décidé de me rassembler. 

 

J’ai digressé du sujet initial mais c’est pas grave. De toute façon, en ce moment je suis en mode “storytelling”. Les puristes du marketing me diront peut-être que ce n’est pas le bon terme. En tout cas, je raconte, je raconte, je raconteeee !!!

 

As-tu des questions qui te taraudent l’esprit ? 

Sur ma personne, mon parcours, mon activité ?

 

Dis-moi s’il y a un sujet en particulier que tu aimerais que j’aborde dans un prochain article. Lâche-toi, il y a plus de place que sur Instagram pour écrire ici !