Dans ce monde à 15000 à l’heure, on en oublie parfois que nous, les femmes, sommes « régies » par le cycle de la Lune.
Et pourtant … il « faudrait » être performante tout le temps !!!
Est-ce que la Lune est au summum de sa puissance pendant 28 jours ?
NON.
Alors pourquoi devrions-nous l’être ? Par devoir ? Pour ne pas perdre la face ? Pour être « l’égal des hommes » ? Pour ne pas flancher ?
J’ai beau être au courant de cette histoire de cycle, et bien je me fais tout le temps avoir !!! Enfin presque, parce que maintenant je m’observe et je me rends compte que je me fais avoir alors ça m’aide à lâcher prise.
Cette année, je suis globalement plus douce avec moi « m’aime. » Il serait temps ! 33 ans à prendre conscience qu’il serait temps d’arrêter de se flageller. « Vieux motard que jamais » me diras-tu 😉
L’année dernière a vraiment été l’année où je me suis reconnectée à ma Puissance de Femme.
Je ne parle pas de « toute-puissance » ou de performance. Les femmes « connectées » comprendront de quoi je parle. Je parle de ma Puissance de Femme dans le sens de mon Pouvoir de Création.
L’année dernière, c’est l’année où j’ai osé lancé mes premiers ateliers pour les femmes alors que je n’avais jamais fait ça de ma vie. C’est aussi l’année où je me suis retrouvée pour la première fois dans un Cercle de Femmes pour suivre l’enseignement des Gardiennes des 13 Lunes. Au départ, je ne comprenais pas trop pourquoi j’avais « atterri » là. Après, j’ai compris. Ce fut une année tellement riche.
C’est aussi l’année où j’ai eu le livre de Miranda Gray : « Lune Rouge », entre mes mains. Livre que je conseille autant aux femmes qu’aux hommes d’ailleurs. Là, j’ai pris conscience que c’était normal que je ne sois pas en plein pic de créativité tout le temps ! Pourtant, c’est tellement génial ce pic de créativité qu’on voudrait bien que ça ne s’arrête jamais. Mais bon … ça ne serait pas vraiment « viable » sur le long terme. Il faut bien que le corps se régénère.
Avant, je ne comprenais pas ces femmes qui avaient des « sauts d’humeur » au moment de leurs lunes.
Moi, ça ne me faisait rien du tout. J’étais toujours d’humeur égale tout le temps. Mais ça c’était avant d’arrêter la pilule. En l’écrivant, je trouve ça flippant de me rappeler que j’ai ingurgité des hormones pendant plus de 10 ans, qui m’ont non seulement empêché d’ovuler (c’était mon choix et je trouve ça top que nous ayons le choix en tant que femme, je ne remets pas en cause l’invention de la pilule, mais quand même …), mais qui m’ont aussi complètement coupé de mon cycle :O
Ça fait bientôt 2 ans que j’ai arrêté d’ingurgiter des comprimés tous les jours. Au début, je n’ai pas tellement senti de différence. Il doit falloir un peu de temps avant que le corps élimine toutes ces hormones artificielles.
Et peu à peu, j’ai goûté aux joies du syndrome prémenstruel. Alors, chez moi, ça ne se traduit pas du tout par des « sauts d’humeur ». Ça arrive sournoisement 2-3 jours avant mes lunes et se prolonge parfois le 1er jour de mon cycle. Ça se traduit par une perte de confiance en moi.
Je doute de tout. Je remets tout en question. Je me dis des trucs du genre « A quoi bon je fais tout ça ? Ça sert à rien… » et j’en passe et des meilleurs…
Maintenant que je l’ai observé, ça va mieux, mais malgré tout, je sens une petite résistance quand ça arrive. Il y a une partie de moi qui ne veut pas être comme ça et qui a peur de passer pour la relou de service à toujours ruminer les mêmes trucs.
Chaque mois, je me dis que la prochaine fois, vu que je le sais, je le vivrais mieux et je prendrais ce temps pour me ressourcer, pour faire une pause dans mes activités. Sauf que je ne le fais pas, je continue quand même de travailler.
Alors que franchement, je prendrais 3-4 jours de off dans le mois, ça ne changerait pas la face du monde et mon corps me remercierait sûrement.
Si je t’en parle aujourd’hui, c’est parce que je suis en plein dans cette phase. J’ai du mal à décrocher parce que je suis en plein lancement de « 30 jours pour ouvrir ton regard et voir le monde autrement, grâce à la photographie intuitive« . Merci la Pleine Lune qui m’a donné l’Énergie d’impulser cette nouvelle offre qui va aider beaucoup de personnes à se reconnecter à la Beauté du Monde et à leur propre Beauté.
Ce voyage intuitif commence le 14 février 2018. Ça c’est cool parce que je serais dans la phase montante de ma créativité ! Si tu rejoins l’Aventure, c’est une bonne nouvelle pour toi ! Vu que je crées tout en live, tu vas être bien servi pardi !
Les inscriptions ferment le 13 février 2018 à 23H59.
Alors là c’est le grand dilemne : je m’enferme dans ma grotte pour prendre soin de moi ou je puise dans mes énergies pour communiquer tous les jours ? En même temps, le 13 février c’est pas demain. Encore une fois, je me retirerais de la vie sociale durant ces 2-3 prochains jours, ça ne serait pas si grave.
Je songe sérieusement à organiser mon emploi du temps en fonction de mon cycle.
Si tu es une femme, comment vis-tu cette phase de ton cycle ? Y prêtes-tu attention ? Es-tu à l’écoute de ton corps ? Organises-tu ta vie en fonction de ton cycle ?
J’aimerais beaucoup partager sur ce sujet. Je ne suis qu’une jeune padawan dans cette compréhension de ma féminité.
Partage cet article à toutes les femmes qui en ont besoin. Partage ton expérience dans les commentaires. Je pense que Cela peut aider beaucoup de personnes.
En tout cas, ça m’a vraiment fait du bien d’écrire à ce sujet.
Il y aura sûrement d’autres articles qui parleront de féminité, au-delà de ce que les codes de la publicité et de la société en général donnent comme image.
Je sais que j’ai quelque chose à faire pour guérir les femmes, même si je ne l’ai jamais avoué ouvertement.
En tout cas, depuis très jeune, je me suis toujours sentie investie d’une mission plus grande que moi : guérir la lignée des femmes de ma famille et bien au-delà. Guérir toutes ces années de soumission, de non-dits, d’incestes … Bref, ça fera sûrement l’objet d’un autre article quand j’en aurais l’impulsion, parce que là je m’égare et ce n’est pas le propos de cet article.
J’ai vraiment à cœur que les langues se délient et que les masques tombent. J’en ai assez de ces tabous bien trop lourds à porter pour chaque être vivant sur cette planète.
Prends soin de toi,
J’envoie plein de douceur dans ton cœur.
A bientôt,
Marie.
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Raaaaaaah, mais tellement !!!!
Cela fait même pas 6 mois que j’ai arrêté la pilule (je l’avais depuis mes 13 ans, j’en ai 27 … arg !), et je vois déjà la différence ! Déjà, la déprime hivernale, je ne connais plus ! (alors que j’ai toujours connu ça, depuis que je suis jeune ado ! chaque hiver, j’aurai voulu hiberner bon sang !).
Je me suis aussi fait la remarque de l’emploi du temps. Je me renseigne un peu sur le sujet, il semblerai d’ailleurs qu’on soit plus productive et créative pendant l’ovulation (donc quelque jours avant les règles), qu’on se replie sur soit ensuite, et que ça recommence (un peu comme les différentes phases de la lune en fait !)(on peut même associer lune et cycle si on est régulière ! ce qui est encore loin d’être mon cas). Encore plein de découvertes à faire sur soi ^^
Merci Amélie pour ton témoignage !
Pareil pour moi au niveau de la « déprime hivernale ». Ça a été flagrant cette année ! Je l’ai beaucoup mieux vécu que d’habitude.
Pour moi, la phase créative démarre doucement après mes lunes avec un pic au milieu du cycle, qui correspond à l’ovulation effectivement, et après ça redescend en douceur …
Après y’a aussi les cycles des saisons. Pour ma part, le printemps est toujours une saison qui me réussit vraiment.
Continuons nos explorations sur le sujet !
J’ai arrêté de prendre la pilule depuis tellement longtemps que je ne me souviens même pas quel âge j’avais :D. Je ne l’ai prise que qqs années je crois, et à l’époque ce n’était pas une pilule qui bloquait les règles, elle bloquait uniquement l’ovulation. Le seule moment où j’ai cessé d’avoir mes règles, ça a été pendant ma grossesse, puis l’allaitement de mon fils. (soit environ 3 ans)
Chez moi le syndrôme prémenstruel commence vers le 21e jour, c’est à dire qu’il dure sur 1/4 du cycle. Je suis plus fatiguée, j’ai envie de salé, de sucré, je gonfle et j’ai tendance à broyer du noir. 1 semaine par mois, c’est quand même beaucoup ! Cependant tous les cycles ne se ressemblent pas, certains sont douloureux et lourds, d’autres se passent tellement bien que je me fais surprendre, je n’ai pas senti arriver les lunes. En cas de gros chocs émotionnels, mon cycle se décale, alors qu’il est normalement d’une régularité métronomique.
J’ai compris que mes lunes étaient finalement un bon baromètre de ce que j’ai « encaissé » dans le mois. Si je me suis sentie bien dans ma peau de femme, en général, le cycle se passe bien. Si je me suis sentie mal, la fonction « nettoyage » se fait moins facilement (normal, il y a plus à évacuer !) et j’ai besoin de me chouchouter et m’écouter encore plus à ce moment-là.
Après avoir longtemps vécu ces cycles comme un inconfort régulier, j’ai appris à remercier ma féminité de m’offrir ce mécanisme de régénération automatique « intégré ». Une option que les hommes n’ont pas ! Eux, ils stockent tout et ils macèrent dans leurs vieilles énergies. Je trouve notre corps de femmes finalement plus intelligent et perfectionné ! 😀
Une autre étape dans la « sacralisation » de ma féminité a été l’achat d’une coupe menstruelle pour en finir avec les serviettes hygiéniques. C’était économique, écologique et j’aime l’idée d’offrir mon sang à la terre (je le reverse dans mes bacs à fleurs, par exemple, pour enrichir l’humus) plutôt que de le jeter à la poubelle comme un truc sale et puant. Ca peut paraître un peu gorre comme ça, mais finalement pas plus que de jeter des serviettes H. Ou alors c’est mon passé de sorcière qui parle. 😀
Si j’avais eu un jardin, j’aurais aimé enterrer le placenta de mon enfant, comme on le fait dans certaines cultures. Je trouve aussi affreux qu’on « jette » les embryons en cas d’avortement. C’est une décision déjà tellement difficile, pourquoi ne pas laisser aux familles qui le souhaitent la possibilité d’enterrer ou incinérer le corps pour mieux en faire le deuil ? C’est bien un être vivant ? On enterre les hamsters, pourquoi pas les fœtus ?
Enfin, pour la créativité, je n’ai pas remarqué que je dépende spécialement de la lune, plutôt des saisons. Et puis ces derniers mois, mon rapport au temps s’est tellement décrispé que je ne fais plus du tout attention ni aux saisons, ni à la lune, ni à rien. Je fais avec l’énergie de l’instant présent, c’est tout. 😀
Bon je me suis bien épanchée, haha. Pour ce qui concerne les lignées féminines traumatiques, Marie, tu peux si tu le sens écouter cette émission. Perso elle m’a bcp touchée… et d’autres femmes aussi, j’en suis sûre.
Je t’embrasse,
Sylvie
Hello Marie !
Je commence tout juste à m’intéresser au sujet lunes/cycle/énergie… Pour ma part je suis sous anneau vaginal (hormones micro-dosées) depuis 3 ans et je n’ai pas à m’en plaindre haha (même si je commence doucement à me poser la question de l’effet des hormones dans mon corps… [c’est dû au cours d’écotoxicologie du 2nd semestre ça]). La seule chose régulière que j’ai remarqué c’est que j’ai des grosses envies de sucré une semaine avant d’avoir mes règles ^^’ Concernant l’humeur/créativité/énergie, c’est sûr qu’il y a des variations pendant le mois, après il faudrait que je sois plus attentive à quel moment ça arrive pour voir si c’est couplé à la lune ou non 😉