par Marie Guibouin | Juin 15, 2018
S’il y a un auteur dont j’apprécie énormément le travail, c’est bien lui.
Je ne lis pas énormément de science-fiction mais j’ai dévoré la plupart des livres de Bernard Werber.
Même si, je n’ai pas encore lu la trilogie des fourmis, qui est quand même un incontournable ! Je lis un peu dans le désordre. Son premier livre qui est arrivé entre mes mains par je ne sais plus quelle magie, c’est « L’Empire des Anges« . Je l’ai littéralement dévoré ! Là, je me suis dit : « bon… c’est évident, ce mec est connecté à d’autres plans ! » Et la lecture de ses autres livres n’ont fait que confirmer mon ressenti. Pour moi, Bernard Werber est un éveilleur de Conscience. Ce qui est génial avec la science-fiction, c’est qu’il peut faire passer des messages même aux plus cartésiens de cette planète. Chacun peut porter un regard différent sur l’œuvre de Bernard. Chaque lecteur peut y voir, percevoir, ressentir ce que bon lui semble. Après tout, c’est de la science-fiction…
J’ai adoré la trilogie de la Troisième Humanité. Tellement porteur de sens. J’ai savouré le Sixième Sommeil, moi qui suis fan du monde des rêves et du sommeil paradoxal. J’en ai lu beaucoup d’autres, mais je ne vais pas faire la liste ici. Ma prochaine lecture : « Depuis l’au-delà » qui est entre mes mains depuis hier soir, ou peut-être « Demain les chats » dont j’ai laissé la lecture en stand by. Fait rarissime !!! Mais là, ça y est, je pense que je suis prête à le lire entièrement. Il y a trop de choses que je ne voulais pas voir quand j’ai commencé à le lire la première fois. Je ne vais pas te spoiler. Je dirais seulement que j’ai adoré l’histoire avec les chats mais je n’étais pas prête à me prendre autant de connerie humaine en pleine face ! A présent, je pense que je pourrais faire la part des choses, prendre du recul et entrer dans l’histoire en tant que simple spectatrice qui regarde le monde vue d’en haut.
Hier était une journée très particulière. Dès le matin, elle a commencé d’une manière complètement inattendue ! Je devais me rendre à l’atelier de mon amie Valérie, quand j’ai eu un élan viscéral d’écrire pour mon livre ! Je n’ai donc pas pu faire autrement. J’étais tellement habitée par l’écriture que j’en ai complètement oublié un rendez-vous où je devais me rendre le matin ! Excuses publiques à Sylvie qui se reconnaitra. Après ça, toute la journée a été ponctuée de petites anecdotes qui ont fait que je me suis demandée si j’allais vraiment me rendre à la dédicace de Bernard Werber à la Fnac. J’avais prévu d’arriver 30 minutes avant l’heure de la dédicace, résultat je suis arrivée 5 minutes en retard mais j’étais plutôt sereine. La vie m’apprend tellement que les choses sont justes à chaque instant. La salle était blindée et plus personne ne pouvait rentrer pour des raisons de sécurité et de timing aussi. Nous étions une petite trentaine à être là, en attente. On est venu nous dire qu’il y avait vraiment peu de chance que l’on puisse rentrer, que c’était possible que l’on attende une heure pour rien. Malgré ça, j’avais la foi.
« Rencontrer Bernard Werber » est sur ma liste des « 100 choses que j’ai envie de vivre avant mes 100 ans ».
J’allais quand même pas laisser tomber en si bon chemin. Certains ont fait demi-tour alors qu’avec les 2-3 personnes qui m’entouraient, on se marrait bien. On s’imaginait des stratégies pour détourner l’attention du vigile afin de pouvoir entrer discrètement. L’ambiance était vraiment chouette. Soudain, Audrey est arrivée ! Ça m’a trop fait plaisir de la rencontrer ici par hasard. Audrey est une femme géniale, lumineuse, inspirante, créative qui respire la sérénité, l’apaisement et la joie ! J’étais au début de la file des gens qui avaient encore bon espoir et elle était tout à la fin. Chacune à notre place, nous avions la certitude que nous allions rencontrer Bernard.
Au bout de je ne sais pas combien de temps (j’étais dans une espace de faille temporelle et je n’ai pas regardé l’heure), on nous a dit que c’était mort, qu’on pourrait pas rentrer. Du coup, la plupart des gens sont partis, sauf Audrey, moi et une autre fille. On avait encore la foi. En rigolant, on a décidé d’entreprendre de checker l’horaire du train pour Paris dans l’idée de saluer Bernard Werber ne serait-ce qu’une minute. Dis comme ça, ça fait un peu groupie mais je t’assure que nous n’avions pas l’intention de lui sauter dessus.
Jusqu’à ce que…
Soudain…
Revirement de situation…
On nous a laissé rentrer. L’heure de la victoire a sonné !
Si je te raconte tout ça, ce n’est pas juste pour te dire que j’ai rencontré Bernard Werber et que je suis happy ! (même si c’est le cas, je suis very happy !)
Derrière cette rencontre, qui a première vue, ne devait pas se faire au vu des éléments extérieurs, notre foi inébranlable nous a conduit à ce moment qui nous tenait tant à cœur. Il y a un message fort derrière tout ça. Quand tu sens au fond de toi que les choses sont justes, que tu as cette conviction que les choses vont se mettre en place naturellement, qu’une situation va se débloquer, ne te laisse pas déstabiliser par ce que l’extérieur te renvoie. Tu n’as pas idée de tout ce qui se trame dans l’invisible ! Tout l’Univers conspire à te servir sur un plateau d’argent tout ce que tu souhaites. Je te vois venir avec tes gros sabots : « oui mais moi il m’arrive plein de trucs que j’ai pas envie alors tu dis de la merde !« . Ça mériterait un article à part entière, un livre même ! Et encore, le mieux est de l’expérimenter et de prendre conscience par soi-même que tout est juste. Même les trucs « pas cool », ils sont là pour t’apprendre quelque chose.
Même si cette rencontre n’a duré que l’espace de quelques minutes, je suis comblée ! Bernard est exactement comme je l’imaginais. Humble, à l’écoute, très connecté, passionné… et il a une présence. Waouh ! Je pose l’intention de l’interviewer dans les mois à venir. C’est vraiment une personne qui mérite que son message soit diffusé largement. Il n’a pas besoin de moi pour ça, tu m’diras ! Je serais vraiment honorée de pouvoir l’inviter à diffuser son message en toute simplicité sur ma chaine. Bernard, si tu passes par là… 😀 Nous verrons comment la vie rendra cela possible.
En parlant d’interview, j’accueille une invitée d’honneur au parcours inspirant, vendredi prochain à 15H en live sur ma chaine Youtube. Je t »invite à t’abonner pour être notifié si ce n’est pas déjà fait 😉
A très vite pour de nouvelles aventures !
C’est le cœur rempli d’amour et de gratitude que je me prépare à partir sur Paris cet après-midi.
par Marie Guibouin | Juin 12, 2018
Le 1er juin 2017, je quittais la sphère du grand bonhomme bleu de tous les temps.
« Cher Facebook, je te quitte…« , avais-je écrit d’un air solennel, chamboulant les consciences de toutes ces âmes facebookiennes, droguées à la pilule bleue. Je compatis… Moi aussi, j’ai été droguée naviguant des heures d’une page à une autre, puis d’un article à un autre, puis de ce truc qui a l’air super intéressant, et de cette personne qui a l’air géniale, etc, etc, etc… Le tout dans une grande frustration d’avoir loupé un truc, puis l’oppression du trop plein d’informations, puis les réponses aux commentaires et aux messages privés à n’en plus finir. Ces sollicitations de toute part, suggestion d’amis, suggestion de pages, suggestion de groupes…
Mais tout de même, six mois plus tard, j’ai voulu retenter l’expérience en posant la question suivante : « Peut-on être visible sur Facebook sans publicité ? » Mon challenge du moment. Un challenge bien éphémère parce qu’apparemment j’avais vexé le bonhomme bleu en l’abandonnant lâchement. Ce n’était pas si simple d’à nouveau pénétrer dans la grande forteresse. Monsieur m’a pris pour une usurpatrice d’identité ou alors il a cru que j’étais un robot…
Baisse d’énergie, fatigue, stress ambiant, à nouveau l’angoisse de ce trop plein d’informations et de ces sollicitations de toute part, cette fois, je n’avais plus de doute. Je lui ai écrit ma lettre d’adieu : « Cher Facebook, ne compte pas sur moi… »
Je ne répèterais pas tout ce que j’ai déjà dit dans mes précédents articles à ce sujet mais ça me semblait important de faire le point. On me demande régulièrement comment je fais sans Facebook pour mon activité. Je sens bien que les gens sont tiraillés de toute part avec cette histoire de visibilité. Beaucoup se forcent à être présent sur ce réseau même s’ils n’ont pas envie et ça me rend triste. Alors oui, peut-être que je « loupe » des opportunités d’être visible mais à quel prix ? Quand j’ai pris cette décision, j’en étais à un stade où Facebook nuisait vraiment à ma créativité et à mon inspiration. Le choix est vite fait dans ces cas là. L’autre jour, un ami m’a montré quelque chose sur son compte Facebook et c’était trop bizarre. J’avais l’impression de voir un truc des années 90, genre MSN tu sais. Toi aussi tu as connu MSN ?
Hier, je me suis dit que ça serait peut-être bien que je fasse de la publicité sur Instagram pour le stage « J’incarne qui je suis » que j’anime en juillet dans plusieurs villes en France. C’est un stage à destination des femmes qui ont vraiment à cœur d’incarner pleinement qui elles sont dans le monde. Durant cette journée en pleine conscience, nous explorerons le monde qui nous entoure par la photographie intuitive, nous plongerons en nous-même grâce à l’écriture inspirée, pour enfin révéler notre lumière grâce à des exercices ludiques et fun à deux ou plus. Chaque femme présente gardera en elle l’empreinte de cette journée, dans toutes ces cellules et aussi de manière purement « matérielle » et concrète. A l’issue du stage, elles repartiront avec les photos qu’elles auront réalisées, des traces écrites de leur cheminement intérieur, le souvenir d’une journée inoubliable et une photo d’elle que je leur enverrais quelques jours plus tard. A chaque fois que le doute ou la peur s’empareront d’elles à nouveau, elles pourront se reconnecter à Cela en une fraction de seconde.
Bref, donc, je me suis dit que ça serait peut-être bien que je fasse de la pub sur Insta. Sauf que j’ai vite déchanté quand j’ai vu que je devais créer un compte Facebook. Rien que les quelques minutes où j’ai tenté l’expérience, ça m’a parasité plus que de raison ! Je n’ai rien, mais vraiment rien contre Facebook. C’est juste que lui et moi on est pas compatible. Après si tu as envie de partager mes articles et mes évènements sur Facebook, fais-toi plaisir ! Je suis totalement ok avec ça du moment que je n’ai pas à y être moi, physiquement.
Évidemment, il n’y a pas que Facebook comme moyen de communiquer sur la planète. Heureusement ! Je ne suis pas partie m’enfermer dans une grotte en me coupant de tout. N’exagérons rien. Premièrement, je rencontre plein de gens dans la vraie vie ! Tu sais, ça se fait beaucoup. T’as une personne en face de toi et tu lui parles vraiment. Tu connais ? Via ce blog, je partage mon message au monde. Et pour les plus VIPs, je leur raconte des secrets via ma newsletter pétillante ! Je suis plutôt active sur Instagram (oui je sais, ça été racheté par Facebook mais je m’y sens bien quand même). Je suis aussi présente sur Linkedin.
C’est bien joli tout ça mais comment toucher les bonnes personnes ?
Finalement, c’est ce que l’on veut tous. C’est bien joli de partager et de créer des offres géniales pour aider les gens, mais comment faire en sorte que les personnes qui ont besoin de nous, nous trouvent. C’est bien là le grand mystère. Parce que tu peux avoir 5000 likes sur Facebook mais si ce sont des personnes qui ont « liké » parce qu’ils likent tout et n’importe quoi sans vraiment regarder de quoi il s’agit, ça sert à peu à rien. A part flatter ton ego peut-être. Si tu as 10000 inscrits à ta newsletter mais que personne ne l’ouvre c’est pareil. Ça ne sert à rien de courir après les likes et les abonnés. Même si ça aide, je ne dis pas le contraire. Plus tu auras de « likes » sur une publication, plus de personnes vont potentiellement y avoir accès. J’te dis juste que ce n’est pas une fin en soi.
En vérité, la seule chose que tu as à faire, c’est : faire ton job ! C’est-à-dire, aller vers ce qui t’inspire, suivre les élans de ton cœur et répondre à l’appel de ton âme. Si tu ne l’as pas encore lu, je t’invite à lire mon article : « Comment affirmer qui tu es et prendre ta place dans le monde ?« . Je crois que nous sommes tous ici sur Terre pour une raison spéciale. Et notre job, c’est de servir le but pour lequel nous nous sommes incarnés ici. Tout ce que nous vivons, les défis sur notre chemin, les moments de joie comme les moments de tristesse ou de doutes… tout cela est au service de notre mission. J’en parle plus en détail ici : « Comment trouver ta mission de vie ? »
Notre plus grande peur, outre celle du regard des autres (qui y échappe à celle-ci ???), c’est la peur de contacter cette puissance à l’intérieur de nous. Une fois que tu as contacté Cela, il n’y a plus de retour en arrière possible. Peut-être que tu pourras faire illusion quelques temps en faisant comme si de rien n’était, mais ça ne tiendra pas dans le temps. Comment continuer à faire ton petit train-train comme d’habitude quand tu sais et tu sens au plus profond de toi-même que tu as un message à transmettre et qu’il est temps d’incarner pleinement qui tu es dans ce monde ?
Chaque être humain a un diamant à l’intérieur de lui, qui ne demande qu’à révéler toutes ses facettes. Oui, même celles qui ne sont pas très jolies. Prendre conscience de ma part d’ombre et accepter que l’ombre existe dans ce monde m’a fait grandir énormément. Je ne pense pas que l’on puisse ouvrir sa conscience en étant dans le déni de toutes les parts qui font de nous ce que nous sommes.
Ai-je fait le bon choix en quittant Facebook ?
Il n’y a pas de bon choix ou de mauvais choix. Il y a des choix qui sont alignés avec toi à un moment de ta vie et d’autres qui ne le sont pas. Et pas la peine de te flageller quand tu fais des choix dans la peur au lieu de choisir l’amour. On a tous nos vieilles casseroles. Aujourd’hui, pour moi, vivre sans Facebook, c’est la liberté. Peut-être que je changerais d’avis un jour, mais ce n’est pas pour aujourd’hui.
Partage ce message à ceux qui en ont besoin. Et si tu as Facebook, surtout, partage-le encore plus à fond !!! Si ça peut aider des personnes à faire des choix conscients et éclairés.
Sur ce, je t’envoie plein de good vibes ensoleillées du ch’nord !!!
On se retrouve bientôt ici ou ailleurs.
par Marie Guibouin | Juin 10, 2018
Je ne sais pas si « Comment trouver ma mission de vie ? » est la bonne question.
En vérité, je crois qu’elle s’impose à toi et tout ce que tu fais dans ta vie est au service de ta mission. Alors pourquoi vouloir absolument la trouver ? En effet, c’est un non-sens. Cependant, avoir conscience de notre mission, je crois que ça nous donne la foi, la force et le courage de répondre à l’appel de notre Âme, au-delà de ce que la société nous incite à être, pour que l’on soit bien conforme et qu’on rentre dans le rang bien comme il faut comme des petits soldats.
Pour moi, notre mission de vie ne se résume pas à trouver le métier de nos rêves qu’on fera toute notre vie pour gagner plein d’argent pour s’acheter des trucs qu’on a pas besoin pour épater nos voisins. V’la le but de la vie quoi… Super…
Je crois que l’Univers met tout ce dont nous avons besoin sur notre chemin pour honorer notre mission.
Oui, oui, même les trucs dont tu te serais bien passé. Rappelle-toi, c’est toi qui a décidé d’accomplir cette mission avant de t’incarner ici. Ok, c’est pas d’bol, tu as tout oublié en arrivant ici. Mais bonne nouvelle ! L’Univers est ton boss et met tout ce qu’il faut sur ta route pour que tu t’en souviennes. C’est plutôt cool, non ?
A ce stade, j’ai perdu les trois-quart de mes lecteurs. Pas grave. Les « vrais » savent. Les « vrais » iront jusqu’au bout. Si tu attendais une recette miracle toute faite, désolée, tu ne la trouveras pas ici.
Je souris toute seule. Je me sens accompagnée, guidée, en écrivant cet article. J’ai l’impression qu’ils se fendent bien la gueule « là-haut » ! J’ai la sensation qu’ils sont tous contents que j’ai enfin accepté d’incarner pleinement celle que je suis pour impacter et surtout aider les personnes qui ont besoin d’une lumière sur leur chemin. Je fais partie de celles qui ouvrent la voie. C’est quand même une putain de responsabilité ! Pas étonnant que je me sois tapée plein d’allers-retours avant de me jeter à l’eau.
C’est là que mon parcours prend tout son sens. Rien n’a été laissé au hasard. Je suis née dans la famille parfaite et j’ai expérimenté les plus belles leçons de vie qui soit pour en être là où je suis aujourd’hui. Purée que c’est magnifique ! De toute beauté !
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours senti que j’avais un rôle important dans la guérison de la lignée des femmes de ma famille.
Tu as beau sentir ça au plus profond de toi-même, ça te fait une belle jambe, n’est-ce pas ?
J’ai vécu une enfance plutôt heureuse à la campagne, même si je trouvais parfois le comportement des adultes, quelque peu… surprenant ! Ainée d’une fratrie de neuf enfants, j’ai eu très tôt le sens des responsabilités. De nature plutôt joyeuse, je ne comprenais pas pourquoi les adultes avaient autant de mal à communiquer ensemble. Je ne comprenais pas pourquoi ma maman portait cette colère immense en elle, tout en ayant à la foi un instinct de protection pour ses enfants. Ce n’est que bien plus tard que j’ai compris que cette colère n’était que le résultat de nombreuses années de silence et de non-dits. J’ai appris que je faisais partie d’une lignée où les femmes se sont faites maltraiter par les hommes. Une lignée de femmes soumises, battues, violées, humiliées, à qui l’ont a demandé de se taire ! D’ailleurs, je crois que mon papa est sûrement venu pour guérir la lignée lui aussi, tellement c’est la générosité et la gentillesse incarnée. Du coup, c’est lui qui s’est fait humilier et malgré ça, il est resté debout, solide comme un roc. Admirative je suis.
Je pense que nous sommes tous là pour une raison spéciale.
Est-ce qu’on est obligé de savoir pourquoi on est là ? Pas forcément. Pas la peine de se mettre une pression inutile avec ça. On ne joue pas notre vie non plus. Au pire, tu te réincarnes et tu recommences tout à zéro. Bon, ça fait un peu chier mais peut-être que t’as choisi de vivre ça, qui sait ?
Je ne détiens pas la vérité ultime dans ce domaine. Je partage seulement avec toi, ce qui est MA vérité, aujourd’hui, à l’heure où j’écris ces lignes. C’est fou comme je comprends le sens de tout ce qui est arrivé dans ma vie, que ce soit les moments de joie comme les moments de « descente aux enfers » en mode « je m’en sortirais jamais ». La vie est un formidable terrain de jeu. Un apprentissage permanent sur nous-même et le monde qui nous entoure.
Je fais partie de ces gens qui ne croient pas tellement au hasard.
Je crois aux lois de l’univers. J’ai confiance dans le fait que nous sommes là où nous devons être. Même si des fois on comprend rien ou qu’on a l’impression que « le sort s’acharne ». Il s’acharnera tant que tu n’auras pas tiré de leçon de ce que tu es en train de vivre. C’est quand même bien foutu, non ?
Pourquoi ma mission est d’ouvrir la voie et de permettre aux femmes d’incarner pleinement qui elles sont dans le monde ?
Ce n’est en aucun cas une guerre ou une rébellion contre les hommes. Au contraire ! Plus les femmes s’assumeront et oseront être qui elles sont vraiment, plus les hommes trouveront eux aussi leur place, dans un juste équilibre. Ça coule de source finalement.
Quand j’écris ces mots, je sens dans mon cœur, dans mon corps et dans mes tripes que c’est juste. Je sens ma petite fille intérieure sauter de joie et rire. « Youpi, ça y est ! Elle a compris ! »
Personne ne peut te dire « Voilà ta mission, c’est ça que tu dois faire ». Il n’y a que toi qui sait. Si tu observes bien et que tu sais percevoir les signes que la vie se chargent de mettre sur ton chemin, tu as toutes les clés. Tu sais déjà, au fond de toi. Seulement, parfois, ce n’est pas facile de l’assumer. On peut croire qu’on s’est trompé. On peut croire qu’on va devoir se sacrifier. On peut s’en vouloir de ne pas avoir vu avant ce qui était pourtant si limpide.
J’ai longtemps cru que j’allais devoir sacrifier des choses ou me résigner. Aujourd’hui, je suis convaincue que je suis, j’ai été et serais toujours à ma juste place. Même lorsque ce type relou me harcelait à l’arrêt de car quand j’avais 12-13 ans. Même lorsque j’ai été révoltée de voir tant de violences, de non-dits et d’absurdités. Même quand j’en voulais à tous les hommes de la terre entière. Même quand je voulais tout contrôler par peur de perdre ma liberté. Même toutes ces années où ma joie et mon feu intérieur se sont éteints. Même toutes ces fois où ma timidité a pris le dessus, que je devenais rouge comme une tomate et que j’avais si peur d’être ridicule ou inintéressante. Même toutes les fois où ces « garçons sans cervelle » se moquaient de moi dans la cour de l’école. Même toutes les fois où j’ai galéré financièrement et que je ne comprenais pas pourquoi. Même toutes les fois où j’ai douté ou que j’ai laissé la peur me gagner. Même toutes les fois où j’ai laissé les autres m’écraser. Même toutes les fois où je ne me suis pas sentie légitime. Même toutes les fois… Je crois qu’on pourrait en faire une liste interminable.
Je me sens une autre et pourtant dans le fond, là où je suis la plus pure version de moi-même, je n’ai pas changé.
C’est un processus de longue haleine de retrouver son essence originelle. Je ne suis même pas certaine que nous la trouvions en une seule vie. Nos blessures nous font porter des masques pour nous protéger et nous n’avons pas à nous en vouloir pour ça. Je pense qu’il nous faut remercier ces masques que l’on a porté et que l’on porte encore parfois. Ces masques nous ont permis de ne pas sombrer et de nous relever, face aux épreuves de la vie. Je te conseille le livre « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Louise Bourbeau. Ce livre m’a confirmé beaucoup de choses que je ressentais. Elle a aussi écrit « La guérison des 5 blessures« . Je ne l’ai pas encore lu.
Nous sommes tous dans le même bateau. Nous sommes tous en chemin. Je pense que chaque être humain a sa place sur terre et un rôle à jouer dans le grand tout. Par conséquent, la concurrence entre les êtres n’a aucun sens. C’est ce que je crois en tout cas.
Je ne crois pas au concept de la concurrence puisque nous sommes tous différents et nous avons tous une manière d’être et de faire les choses qui nous est propre. Où se trouve la notion de concurrence dans ce cas là ?
Je vais encore radoter mais je crois vraiment que si chacun allait vers ce qui l’inspire, le monde s’en porterait beaucoup mieux. C’est fou comme on peut se faire du mal à essayer de se contorsionner et rentrer dans un moule bien trop étroit pour nous.
L’idée n’est pas de se rebeller contre le système, les gens méchants et la société. Je veux bien aller au combat mais pas contre quelque chose. Je veux bien me battre POUR un monde meilleur, POUR un monde où chaque être humain oserait faire sa part de colibri.
Chacun à notre échelle, nous avons le pourvoir de changer le monde, à partir de là où nous en sommes aujourd’hui.
Chaque petite action, même si elle parait insignifiante a des répercussions sur le monde qui t’entoure. Je vois ça comme une vibration. Tu sais, comme quand tu fais des ricochets dans l’eau. Ça fait comme une onde…
Depuis, que j’ai décidé d’incarner pleinement ma mission en mon âme et conscience, je me sens beaucoup plus stable et ancrée. A chaque instant où je doute, je me souviens pourquoi je suis qui je suis et pourquoi je fais ce que je fais. Ça me donne la force et le courage nécessaire pour continuer d’avancer.
La vie n’est pas un chemin linéaire. Nous prenons parfois des chemins tortueux et d’autres fois, on a l’impression de prendre le TGV. Tout va tellement vite qu’il arrive que nous laissions des gens sur le quai de la gare. Certaines rencontres sont éphémères et d’autres sont faites pour durer.
Plus tu es consciente et engagée dans ta mission, plus tu rencontres les bonnes personnes au bon moment pour accomplir cette mission et impacter positivement le monde qui t’entoure.
Et toi ? Penses-tu que nous avons tous une mission à accomplir sur terre ?
Partage ton point de vue dans les commentaires et partage cet article autour de toi. Je suis sûre que nous avons beaucoup à nous apporter les uns les autres.
par Marie Guibouin | Juin 8, 2018
Hello belle Âme,
J’espère que tu vas bien. Ce matin, j’ai pris conscience qu’en ce moment même, au moins 32 femmes sur la planète me cherchent. Il y en a sûrement plus mais commençons déjà par celles-ci. Du coup, ça serait vraiment cool que tu les aides à me trouver.
Ce sont des femmes en quête d’elles-même, qui sentent cet élan de s’engager pour elles et pour le monde. Même si elles flippent grave, elles sentent qu’il est temps d’enfin oser briller de toute leur lumière. Elles ne peuvent plus se permettre de rester à l’écart et de ne pas exprimer leur voix.
Je crois sincèrement que plus nous serons nombreuses à aller vers ce qui nous inspire, plus l’équilibre du monde se rétablira. L’équilibre du masculin et du féminin est le travail de toute une vie je pense. Seulement, il est temps, que nous, les femmes, on se réveille et que l’on croit enfin en notre pouvoir créateur !
Je travaille avec des changeuses de monde. Elles travaillent dans le bien-être, l’accompagnement, la création, l’art, l’artisanat. Chacune à leur échelle, elles apportent leur contribution au monde. Pas besoin d’être une super star pour changer le monde. Chaque être humain sur cette planète a le pouvoir et le potentiel de faire sa petite part de colibri. Pas besoin d’accomplir des trucs ultra méga compliqués qui envoient du rêve et des paillettes. On peut tous contribuer au changement positif dans ce monde, simplement en se connectant à notre Essence-Ciel. Et ça ne passe pas forcément par un travail ou une carrière. On a tous quelque chose en nous qui nous anime et que peut-être, parfois, on a oublié. Prises par les obligations du quotidien et par les « il faut », « je dois », on en oublie parfois l’essentiel.
Mais j’ai une bonne nouvelle pour toi ! En te connectant à la Nature, à ton âme d’enfant et à ta joie intérieure, tu retrouveras cet élan créateur et cette puissance, cette flamme qui brûle en toi et qui ne demande qu’à s’exprimer.
Tu n’es pas obligée de réaliser des choses extraordinaires pour te sentir bien dans ta vie, même si je pense que chaque petite action et chaque petit moment où tu es pleinement connectée à ton âme, sont en soi, EXTRAordinaires.
Pourquoi c’est plus difficile pour nous les femmes ?
Parce que ça fait des millénaires que la femme est celle qui élèvent les enfants et qui « s’occupe de son mari » qui ramène l’argent à la maison. Je ne me sens pas très à l’aise avec ce que je viens d’écrire. Ça fait un peu réducteur. Aujourd’hui, ça évolue énormément mais il n’empêche que l’on porte la mémoire des ces femmes qui donnaient tout pour le bien-être de leurs enfants et de leur mari. Ces femmes qui se sont oubliées. Ces femmes qui portent le poids de la soumission et de la violence. Ces femmes qui ont été abusées. Ces femmes à qui l’on a fait croire qu’elles étaient faibles. Ces femmes qui devaient être belles pour plaire à l’homme et pour être à son service quand monsieur rentrait de son dur labeur.
Heureusement, le monde change et nous nous éloignons peu à peu de ces clichés qui me mettent mal à l’aise. D’ailleurs, les hommes en souffrent aussi aujourd’hui. Et je trouve ça vraiment cool que certains osent petit à petit leur ouvrir la voie. Allez, chers hommes, ravalez votre fierté et osez vivre vos émotions. On ne cherche pas des sauveurs, on cherche à faire équipe avec des êtres responsables qui s’assument et qui nous ramènent sur terre quand on part trop dans les étoiles. Et nous, on éveille un peu votre conscience, quand vous êtes parfois un peu trop terre à terre. On se complète plutôt bien finalement 😉
Nous avons tous une part de féminin et de masculin en nous. Nous dansons avec ces deux parts qui font de nous ce que nous sommes.
Pourquoi j’ai décidé de m’engager pour les femmes ?
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours senti que j’avais un rôle à jouer dans la guérison de ma lignée de femmes. Je fais partie d’une lignée où des générations entières de femmes ont porté le poids du viol et de l’inceste en silence. Alors, il est temps de libérer la parole et d’arrêter ce carnage. Je ne pensais pas que j’allais écrire ça dans cet article mais c’est sûrement ce qui devait sortir en premier alors je ne cherche pas à comprendre. Je sais que c’est juste. Je ne contrôle pas toujours mes doigts qui courent sur le clavier et j’ai assez confiance dans le processus. Je sens dans mon cœur que c’est ok, même si mon mental voudrait me faire croire le contraire.
Quand je travaillais en salon de coiffure, plusieurs centaines de femmes se sont confiés à moi et j’ai pris conscience qu’elles étaient encore nombreuses à se faire belle pour plaire à leur mari ou à leur futur conquête, mais pas forcément pour se plaire à elles d’abord. Je te rassure, il y en avait aussi plein qui venait pour leur plaisir personnel et surtout parce que c’était souvent leur seul moment rien qu’à elles, un moment précieux où elles n’avaient de compte à rendre à personne. Et pour d’autres, ce n’était pas spécialement un plaisir mais bon, il faut de tout pour faire un monde. Bref, j’ai rencontré des tas de profils de femmes différents ! Ce qui m’a le plus choqué, c’est le peu d’estime qu’elles avaient pour elles : « je ne suis pas aussi belle que cette nana dans ce magazine ». Hey ! Meuf, la nana que tu vois dans ce magazine, elle a trois couches de maquillage et elle est toute photoshopée ! Réveille-toi et regarde toi ! Tu es magnifique. Commence déjà par reconnaitre la beauté que tu as à l’intérieur de toi et tu ne pourras que rayonner à l’extérieur, peu importe ton apparence physique.
Quand je parle de ces femmes, je m’inclue aussi dedans. Moi aussi, j’ai dénigré mon corps pendant des années. Il n’y a pas si longtemps que ça que je m’aime et m’accepte telle que je suis. Et encore, je suis toujours en chemin. Il n’y a pas que le physique, il y a aussi aimer et accepter toutes les parts que l’on a à l’intérieur de soi. Ça aussi, c’est un processus qui demande beaucoup d’amour et d’attention de soi à soi.
Quand j’ai côtoyé de près le monde de la publicité en tant que coiffeuse-maquilleuse, j’ai vu des femmes faire office de « porte-manteau ». C’était leur job. J’ai aussi vu des femmes à qui l’on a dit qu’elles étaient trop grosses alors qu’elles faisaient du 34 ou du 36. Je crois qu’il faut beaucoup de force et de courage pour être mannequin ou comédienne dans ce monde. Chers femmes, je vous admire. Et surtout, ne laissez jamais quelqu’un vous faire croire que vous n’êtes pas assez bien ou trop ceci ou trop cela, telle que vous êtes. J’ai quitté ce monde en partie parce que je ne voulais pas cautionner cela.
Ce n’est que très récemment que j’ai décidé de m’engager envers les femmes et pour les femmes. J’ai refait ma page d’accueil hier. En fait, ça ne change pas grand chose aux yeux du monde mais pour moi ça veut dire beaucoup de m’engager de la sorte publiquement. Les personnes qui me suivent depuis longtemps savent déjà que je porte cette mission en moi. Il ne manquait plus que moi pour l’assumer pleinement et diffuser mon message plus haut et plus fort, pour que les femmes qui ont besoin de mon aide, me trouvent.
Mes supers clientes d’amour en séance photo individuelle se sont bien données le mot pour que je me rende à l’évidence que ma mission est d’ouvrir la voie à toutes ces femmes qui ont envie d’incarner pleinement qui elles sont dans le monde.
Alors, j’ai décidé qu’en plus des séances photos que je propose aux femmes artistes, entrepreneures, professionnelles du bien-être, porteuses de projets, j’allais créer de temps en temps, au gré de mes rencontres, envie et inspirations, des stages collectifs que j’animerais seule ou en co-création.
Le thème de cet été : « J’incarne qui je suis« .
Une journée en pleine conscience pour te connecter à toi-même par la photographie intuitive, l’écriture inspirée et la puissance du travail collectif, pour dépasser la peur du regard de l’autre et faire briller le diamant qui se trouve à l’intérieur de toi.
Une journée pour révéler à l’extérieur celle que tu es à l’intérieur, en connexion avec ton âme, tes valeurs, et le message que tu portes en toi.
Il y aura un avant-après cette journée hors du temps. Ne viens pas si tu ne te sens pas prête à ouvrir ton regard et prendre conscience du champ des possibles qui se trouve juste là, devant toi.
De cette journée, tu garderas un souvenir inoubliable. Tu pourras voir et revoir les détails que tu auras photographié dans lesquels tu redécouvriras toujours quelque chose de nouveau. Tu comprendras que ce que tu as écrit ce jour là est précieux et te guide sur ton chemin spirituel. Tu recevras un portrait de toi quelques jours après le stage, que tu pourras garder juste pour toi ou partager au monde. En regardant cette photo, tu te souviendras de tout ce que tu as réussi à dépasser pour faire rayonner ta lumière. Tu n’auras qu’à regarder, tu verras au-delà des apparences et il suffira d’une fraction de seconde pour te connecter à ton Âme de guerrière des temps modernes !
Pour cette session estivale, je me déplace dans 4 villes en France :
UPDATE du 12/06/2018 -> une nouvelle date sur Lille
UPDATE du 24/06/2018 -> une nouvelle date sur Bruxelles
8 places par date. Ça veut dire qu’en ce moment même, 32 femmes (update : 48 femmes) sont prêtes à recevoir un signe pour enfin oser briller et incarner qui elles sont pleinement dans leur vie.
Alors notre mission, à toi et moi, c’est de diffuser ce message au plus grand nombre, pour que celles qui en ont besoin maintenant, sachent qu’une Aventure palpitante les attend !
3, 2, 1, gooo !!!
« Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde » a dit notre cher Ghandi.
Utilisons les réseaux sociaux à bon escient et propageons la bonne nouvelle 😉
par Marie Guibouin | Juin 7, 2018
Tout part d’une décision, d’un choix conscient et éclairé.
C’est ce que la vie me confirme à chaque instant et encore plus en ce moment où tout s’accélère à la vitesse de l’éclair !!!
Ce matin, j’ai écrit une longue lettre à mes abonnées en mode « introspection-journal intime ». Parce que moi aussi, je suis parfois remplie de questionnements existentiels. Tout est là. Tout coule de source. Tout est évident. Et pourtant… il arrive que nous ne nous engageons pas à 100%. C’est dur de s’engager parce que ça demande de faire des choix. Quand tu es quelqu’un qui a de multiples intérêts, faire des choix, c’est un peu compliqué. Mais faire des choix, ça ne veut pas forcément dire que tu t’emprisonnes dans un truc qui te convient à moitié. Faire des choix, c’est assumer. Assumer qui l’on est, ce que l’on fait, et pourquoi on le fait. C’est là qu’avoir une vision claire prend tout son sens.
Depuis que je suis en âge de comprendre, je sens au plus profond de moi que je suis investie d’une mission plus grande que moi dans la guérison du féminin. J’en ai déjà parlé dans des articles précédents et aussi sûrement dans certaines de mes newsletters. J’ai fait des pas en avant, et puis en arrière, et puis re en avant, et puis re en arrière. Par peur qu’on pense que je n’aime pas les hommes ou que je les laisse en plan. Ce qui n’est pas le cas du tout. En même temps, ça ne valait pas le coup de se prendre la tête puisque 99% de mes clients sont des femmes. J’te jure, je me fais vraiment des nœuds au cerveau pour rien. S’engager envers et pour les femmes, ça ne veut pas dire qu’on est contre les hommes.
Je crois profondément au pouvoir de l’être humain. Chacun sans exception sur cette planète peut faire sa part de petit colibri pour créer la vie qui l’inspire. Tu décides. Tu t’engages. Et hop ! La vie, l’Univers te soutient à 15000% ! Même si parfois tu crois que le monde est contre toi… Vas-y entretiens cette croyance et le monde sera de plus en plus contre toi.
Ce mois de juin est un mois de grande transformation pour moi.
Mai fut un mois de grand lâcher prise où je n’ai presque pas travaillé, mais juste ce qu’il fallait pour rentrer le chiffre d’affaire dont j’avais besoin. J’ai fait de la place. J’ai créé l’espace disponible à recevoir l’inspiration. Deux semaines en immersion dans la nature y sont un peu beaucoup pour quelque chose. La Nature est ma plus fidèle alliée. Je me demande bien ce qui va se décupler lorsque nous allons trouver la maison de nos rêves pour développer notre projet de vie avec mon conjoint. C’est fou comme les choses se mettent en place avec fluidité depuis que nous avons pris la décision de quitter la ville pour construire notre nid à l’autre bout de la France, en pleine nature ! Départ prévu cet automne.
L’intention de ce mois de juin est d’être encore plus alignée dans tous mes choix de vie. Quand je vois la vitesse avec laquelle tout se manifeste, t’as intérêt d’être alignée si tu veux pas te taper des trucs que t’as pas envie de vivre. Même si tout est juste et tout est parfait, il y a parfois des leçons dont on se passerait bien mais bon… C’est le jeu ma pov’ Lucette. Je crois que tout ce qui arrive dans notre vie, arrive pour une raison spéciale. Souvent, ce n’est que bien plus tard que nous en comprenons le sens. Fais gaffe à ton discours interne, tu pourrais bien lui donner raison.
Ce n’est sans doute pas anodin que je me suis sentie appelée à lancer le stage « J’incarne qui je suis« . C’est aussi un message pour moi. Ça me permet de ré-affirmer ma place, de me ré-engager et de redéfinir pourquoi je fais ce que je fais et le sens que j’y met.
Ce matin, j’ai pris rendez-vous avec une amie photographe pour changer la photo de moi avec laquelle je communique sur mes réseaux sociaux. Je vais devoir patienter jusqu’au mois de juillet mais j’ai posé un acte et ça change tout. C’est peut-être un détail pour toi. C’est « juste » une photo. Non, ce n’est pas « juste » une photo. Une photo, ça dégage une énergie particulière. Ton énergie. L’énergie que tu as envie de transmettre autour de toi. C’est pour ça que je passe autant de temps avec mes clientes avant et pendant une séance photo. Une photo de toi pour communiquer sur tes réseaux sociaux, ton site web, pour partager ton message au monde, ça ne ment pas. Et oui, c’est important. C’est pour ça que je ne fais pas poser mes clientes et que je les amène à se connecter au plus profond d’elle-même et à ce qu’elles ont envie d’incarner dans leur vie et dans le monde. C’est pour ça que je ne travaille qu’avec des personnes en quête d’authenticité et qui sont prêtes à aller à l’encontre des codes de la mode et des codes sociétaux. Ce matin, j’ai changé toute la page d’accueil de mon site. Je ne m’y retrouvais plus. J’avais besoin d’affirmer encore plus ma démarche. J’ai voulu faire passer ça au second plan mais ça m’a tellement obnubilé le cerveau que j’ai été obligée de le faire. Je ne pouvais rien faire d’autre de toute façon.
C’est ce qui se passe quand tu décides de créer ta vie de plus en plus alignée avec qui tu es, ton message, ce en quoi tu crois, tes valeurs, ce que tu as envie d’apporter au monde. Être à côté de tes pompes devient insupportable. Tu ne peux pas faire autrement que de te réaligner. Ça ne veut pas dire que celle que tu étais hier n’a pas sa place, seulement si celle que tu es aujourd’hui a besoin et envie d’autre chose, tu ne peux pas l’ignorer. Enfin si tu peux, à tes risques et périls…
L’écriture et la photographie sont deux outils puissants qui te permettent d’entrer en toi et de révéler à l’extérieur qui tu es à l’intérieur. Tu as le pouvoir de transformer ta vie si elle ne te convient pas telle qu’elle est aujourd’hui.
Autre chose que j’ai appris ces dernières semaines, c’est l’importance de m’aimer et de m’accepter telle que je suis. Même les parties de moi que je préfèrerais ignorer, les accepter, les honorer, les aimer au même titre que les parties de moi dont je suis fière. Toutes les parts de moi contribue à faire de moi celle que je suis aujourd’hui. C’est ce qui me rend unique, authentique et irremplaçable finalement. On dit que personne n’est irremplaçable, notamment dans les entreprises, mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec ça. Oui, tu pourras remplacer une personne avec telles compétences par une autre qui a des compétences similaires, mais jamais tu ne pourras remplacer cette personne qui dégageait cette énergie de joie, d’amour et d’inspiration quand elle rentrait dans une pièce par exemple. Chaque personne a une énergie qui lui est propre, un « truc en plus » qu’elle dégage et qui fait qu’on va l’apprécier ou la détester.
J’ai conscience que nous ne sommes pas dans le monde des bisounours. Ça y est, à 33 ans, je crois que je l’ai enfin compris. L’ombre et la lumière dansent ensemble. L’ombre et la lumière façonnent la manière dont nous voyons les choses. A nous de choisir sur quoi nous portons notre attention.
Qu’est-ce qui t’empêche aujourd’hui, d’incarner pleinement qui tu es dans le monde ?
Qu’est-ce qui peut se passer de grave si tu fais un premier pas vers ce qui t’inspire ?
Qu’est-ce qui peut se passer de grave si tu tournes le dos à tes rêves ?
Partage tes réponses dans les commentaires si tu en ressens l’élan. Ça nous permettra d’avancer ensemble et d’ouvrir la voie à celles qui n’osent pas.
Et si tu te sens appelée à passer une journée hors du temps, rejoins l’Aventure « J’incarne qui je suis ». 8 participantes pleinement engagées à la conquête d’elles-même !
par Marie Guibouin | Juin 6, 2018
J’écris dès mon réveil. C’est assez rare que je démarre ma journée de la sorte. En général, je ne commence rien d’important avant mon rituel matinal. En même temps, y’a pas de règles. Chaque jour, j’écris ce que j’ai envie comme j’ai envie dans tous les sens du terme. Je crois que j’ai vraiment dormi… hum… 4H? 5H?
C’est une autoroute qui s’ouvre à nous dans l’avancement de notre projet commun avec mon amoureux. Les choses se déroulent avec une fluidité. Ça en est époustouflant. J’ai beau savoir que la fluidité et les synchronicités magiques existent, je suis toujours extasiée par tant de simplicité. Je devrais le savoir pourtant. Avec lui, ça a toujours été simple et fluide. Pourtant, nous sommes loin d’être d’accord sur tout, mais pour les grands choix de vie, on est plutôt synchro. Ça, c’est vraiment chouette !
Avant de le rencontrer, j’avais des croyances bien ancrées sur les hommes en général et sur la relation de couple. Je croyais que ça devait être ultra compliqué et surtout je ne voulais plus jamais de la vie, vivre avec un homme. Dans mon cerveau, ça faisait : homme dans ma vie = compliqué = je vais devoir rendre des comptes à quelqu’un = je vais perdre ma liberté = je pourrais plus être moi-même.
Deux ans et demi plus tard (purée ! j’ai l’impression que ça fait au moins 10 ans en fait !), toutes mes croyances ont dégringolées les unes après les autres ! J’ai balancé énormément de vieilles casseroles à son contact. C’est fou. On a pas eu de début de relation aveugle et passionnelle. On s’est pas fait de belles promesses. On a jamais cherché à se cacher nos « défauts ». Nous sommes différents et incroyablement complémentaires. Quand on est pas d’accord, on échange nos points de vue sans avoir besoin de placer un mot plus haut que l’autre. Attends ! Je suis en train de chercher un truc qui cloche. Euh… bah écoute si ça me vient, je te fais signe mais là…
Je ne sais pas du tout pourquoi je suis en train de te partager cela. C’est la première fois de toute ma vie entière que je me sens libre en couple. Libre d’être moi avec mon grain de folie, mes larmes, mes doutes, mes joies, mes peines, mes états d’âme, mon côté « perchée », mes peurs, ma créativité… Souvent, je m’arrête pour le regarder, pour me regarder, pour nous regarder, regarder notre vie, regarder ce que l’on construit, regarder le monde… Comme pour ancrer en moi « si si c’est bien réel ». OK.
On croit que pour être en couple, il faut taire une partie de soi-même. C’est la pire chose à faire !
Un jour, tu te réveilles et tu te rends compte que tu t’es perdue. C’est super violent. On croit que pour être aimé, on doit se donner corps et âme à l’autre, faire plaisir à l’autre avant de se faire plaisir à soi #bullshit. Pareil, un matin, tu te réveilles et tu te dis « merde, et moi alors ? ».
Je crois qu’il y a un timing dans les relations. Le bon endroit, au bon moment. Pas que dans les relations d’ailleurs. Te souviens-tu de toutes ces fois où tu as été au bon endroit, au bon moment ? Te souviens-tu de toutes ces fois où les choses se sont imbriquées d’une manière si naturelle que tu avais du mal à croire que c’était bien réel.
C’est fou comme on porte le poids social que la souffrance et la complication, c’est la norme.
Quand tu souffres ou que tu vis une situation compliquée, tu crois que c’est normal. Bah oui, c’est pas facile la vie. Une des expressions les plus débiles de tous les temps : « il faut souffrir pour être belle ». Non mais sérieusement ? Ça sort d’où ce truc ? Ah oui, il faut aussi souffrir beaucoup pour mériter de se réaliser pleinement dans sa vie. Pourquoi la norme ne serait pas la fluidité et l’évidence ? Je crois qu’on marche sur la tête en fait.
Dès le plus jeune âge, on nous vend le mythe du prince charmant qui va sauver la princesse.
Puis, il se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Pourquoi le prince est le sauveur et la princesse, une pauvre petite chose fragile ? On nous parle pas de la puissance de l’amour. L’amour de soi. L’amour de l’autre. L’amour qui est la plus grand force de tous les temps. Je ne sais pas si c’est par esprit de contradiction ou pas, mais j’ai longtemps été la sauveuse dans mes relations précédentes. Mauvaise idée. Très très mauvaise idée. En plus, quand la sauveuse a fini son job et/ou en a marre d’être la sauveuse, elle se barre ! Ce n’est pas constructif de vouloir sauver l’autre à tout prix. Chaque être humain est censé être un être responsable. Je ne suis pas en train de dire que l’on ne doit pas soutenir l’autre et être en mode « chacun pour sa gueule ». Ce n’est pas du tout mon propos. De même que les jeux de pouvoirs dans les relations, ça m’exaspère ! Et je ne parle pas que des relations amoureuses.
Qui a décidé qu’un être humain serait supérieur à un autre être humain ? Ça sort d’où ça ?
Je ne parlerais pas de politique parce que je ne m’y intéresse pas et que ça sert à rien que j’extrapole sur un monde qui m’est complètement étranger.
Ça m’a pris énormément de temps pour incarner qui je suis vraiment dans le monde. Quand tu es dans ce cheminement là dans ta vie, être « à côté » devient insupportable. Tu ne peux plus te contenter de répondre à des normes et faire ce qu’on te dit de faire sans broncher si ça ne te parle pas. Tu ne peux plus te contorsionner pour plaire à Pierre, Paul, Jacques, quand tu as ouvert les yeux sur ton potentiel et sur le champ des possibles qui s’ouvre à toi. Tu ne peux plus être celle qui ne fait pas vagues et qui se tait par peur d’être rejetée ou de ne pas être aimée. Ce n’est pas acceptable. Quand tu prends conscience de la lumière que tu es et du pouvoir créateur qui brûle en toi, tu ne peux plus te contenter de vivre une vie « pas si mal » ou « ça pourrait être pire ».
Je crois que si chaque être sur cette planète incarnait pleinement qui il est, le monde serait beaucoup plus harmonieux.
Peut-être que l’ombre et la lumière seront un combat permanent. Sont-il vraiment un combat ? Un monde qui ne serait qu’ombre ou que lumière serait peut-être un peu fade en fait. Ce n’est que très récemment que j’ai accepté et conscientisé que l’ombre faisait aussi partie du grand tout. De même que nous avons tous une part d’ombre et de lumière en nous. C’est aussi ce qui fait que nous sommes uniques. J’ai longtemps vécu dans le déni de l’ombre. La comble pour une Artiste qui travaille avec l’ombre et la lumière ! Bref, je suis une éternelle apprentie sur cette planète.
Des fois, j’ai l’impression que j’ai déjà vécu plusieurs vie en une seule. Je n’ai pas toujours été celle qui je suis aujourd’hui, d’une manière si affirmée. Quand j’étais petite, je respirais la joie de vivre ! Après, j’ai appris à taire mon feu intérieur, parce que tu sais, faut pas trop se faire remarquer hein… (ironie). Je n’ai pas de supers bons souvenirs de l’école et pourtant j’étais plutôt bonne élève. J’ai toujours eu du mal avec les gens de mon âge. Je ne leur trouvais rien d’intéressant, mais à l’époque je croyais que c’était moi qui n’était pas intéressante. J’avais quand même des copines avec qui ça se passait super bien ! C’est surtout les garçons que je trouvais profondément idiots. La pire période pour moi, c’était le collège. Tu ne me croiras peut-être pas, mais avant, j’étais ultra timide. Je devenais rouge comme une tomate dès que je devais prendre la parole.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts… Être soi dans les relations, je pourrais en parler pendant des heures je crois. Le regard de l’autre peut déranger et nous renvoyer à nos propres peurs. Le regard de l’autre n’est pas forcément mal, il peut tout aussi bien être très bienveillant, même si on ne le détecte pas toujours.
Durant le stage collectif que j’anime cet été : « J’incarne qui je suis« , nous allons apprendre à danser avec ce regard de l’autre.
Franchement, qu’est-ce qui t’empêche d’incarner qui tu es vraiment dans le monde à part ta peur du regard de l’autre, de ce qu’on va penser de toi, tout ça, tout ça… ?
Dis-le moi dans les commentaires et partage cet article à celles et ceux qui en ont besoin.
Et si aujourd’hui, tu te demandes si tu es vraiment à ta place là où tu es, que tu as peur d’incarner pleinement qui tu es ou que tu n’oses pas encore briller de toute ta lumière, rejoins les participants du stage « J’incarne qui je suis« . Nous allons passer une journée hors du temps, dans un parc proche de la ville, où nous allons créer notre bulle en connexion avec la Nature pour te connecter à ta propre nature. Nous allons vivre cette journée en pleine conscience et faire émerger le pouvoir créateur qui est en toi, grâce à la photographie intuitive. Tu verras que ce sur quoi tu focalises, se réalise. L’écriture inspirée s’emparera de toi pour te connecter à tes valeurs et ton toi le plus profond. Et quand le moment sera venu, la puissance du groupe prendre tout son sens. Par des exercices ludiques et funs, tu ne verras plus jamais le regard de l’autre de la même manière. Tu oseras enfin briller de toute ta lumière et tu recevras un portrait de toi après cette journée que tu ne pourras jamais oublier. Dans les moments de doutes, tu n’auras qu’à regarder cette photo et tu sauras. Tu te souviendras de ce jour où tu as osé. Et si tu as osé ce jour, c’est que tu peux oser tous les autres jours.
Si tu te sens appelée à vivre cette belle Aventure, inscris-toi maintenant !
Ton investissement pour cette journée est de 180€. (140€ pour toute inscription avant le 15 juin 2018 avec le code promo JINCARNEQUIJESUIS)
A prévoir :
- ton appareil photo ou ton smartphone (pas besoin d’investir dans du matériel de ouf, la plupart des téléphones ont l’option photo aujourd’hui)
- un carnet et un/des crayon(s)
- un objet symbolique qui te représente
- viens avec une tenue confortable dans laquelle tu te sens bien à l’aise (choisis en conscience)
- ton repas pour le midi
Voici les dates et lieux pour ce stage d’été. Clique sur le jour qui t’intéresse pour accéder au formulaire d’inscription et réserver ta place :
Il y a 8 places par journée de stage. Propage la bonne nouvelle autour de toi !
En attendant, je t’envoie plein de Good Vibesss pétillantes et colorées !!!