Raphaëlle Salmon, fondatrice de l’école Inspirée

Raphaëlle Salmon, fondatrice de l’école Inspirée

J’ai rencontré Raphaëlle sur l’application Shapr, « le Tinder des professionnels » !

Quand j’ai vu qu’elle était en train de fonder l’école Inspirée, j’ai eu envie de la rencontrer illico presto pour en savoir plus sur ce projet magique. Nous nous sommes donc rencontrer début de juin pour la première fois en vrai de vrai, autour d’un verre chez Be Yourself à Lille.

Ce lundi, nous avons transpercé l’écran des directs habituels pour une interview en présentiel en live sur ma chaine Youtube.

Raphaëlle est une femme inspirée et inspirante qui s’intéresse à énormément de choses !

Anciennement comédienne, elle est hypno-thérapeute, art-thérapeute et se forme continuellement à de nouvelles techniques qui l’appellent.

« Un peu » traumatisée de n’avoir pu libérer ses potentiels dès son plus jeune âge, elle s’est lancée dans la grande Aventure de la création de l’école Inspirée.

Parce qu’elle croit au potentiel de l’humain et dans le fait que nous pouvons mettre de la joie dans tout ce que nous créons, elle a embarqué toute une équipe avec elle et diffuse son message au plus grand nombre.

Parce que c’est possible. Parce qu’un autre monde est possible. Elle incarne son projet à 2000% !!!

Je te laisse en prendre conscience par toi-même !

Ravie de partager le message et les jolis projets inspirés de Raphaëlle avec toi :

 

 

Le site web de Raphaëlle

La page Facebook de Raphaëlle

Le site web de l’école Inspirée

La page Facebook de l’école Inspirée

Aurélie Surmely, de sage-femme à coach périnatal…

Aurélie Surmely, de sage-femme à coach périnatal…

Hello belle Âme,

Aujourd’hui, je te retrouve pour te présenter une femme ultra inspirante que je suis depuis un an environ. Aurélie Surmely est coach périnatal, auteure et conférencière. A travers ce moment d’interview passionnant, elle nous partage son parcours de sage-femme, de femme et de maman. A travers son expérience, sa mission est de permettre aux femmes d’être mieux informées et de reprendre leur pouvoir personnel. Aurélie fait bouger les lignes et incarne pleinement son message. Ça fait tellement du bien de voir des gens qui se battent pour des vraies valeurs ! Aurélie est une éveilleuse de conscience. Je suis super heureuse qu’elle ait accepté mon invitation. Ravie de participer à la diffusion de son message au plus grand nombre. Il est temps de redonner la parole aux femmes.

Je te souhaite un délicieux moment et t’invite à partager cet interview autour de toi :

 

 

Retrouve Aurélie sur ses différents réseaux :

 

On se retrouve très bientôt pour un nouvel article ou une nouvelle vidéo. Pour être au courant de la prochaine interview en live, je t’invite à t’abonner à ma chaine Youtube et activer la clochette pour être notifiée !

Eva raconte des histoires et t’emmène en voyage…

Eva raconte des histoires et t’emmène en voyage…

Hello belle Âme,

Aujourd’hui, je t’emmène à la rencontre d’Eva. Une jeune femme inspirante qui raconte des histoires et t’emmène en voyage à la rencontre de toi m’aime. Un parcours de vie inspirant, un deuil éprouvant à traverser et un burn-out plus tard, elle a repris sa vie en main, notamment grâce à l’écriture. Un moment d’interview zen, reposant et inspirant… Va te préparer une tasse de thé et viens papoter avec nous 😉

 

Le site web d’Eva : http://evaracontedeshistoires.com/

Eva sur Instagram !

Et je t’invite vraiment à t’inscrire à sa newsletter remplie d’Amour ! C’est de l’Or en Barre !

 

 

A très bientôt pour un nouvel article sur le blog ou une nouvelle interview, suivant l’inspiration du moment 🙂

Pour être notifié, à chaque fois que je reçois une nouvelle invitée en live sur ma chaine, abonne-toi et active la clochette :p

Anne-Sophie Pau, fondatrice de la Communauté Spirit’n Com

Anne-Sophie Pau, fondatrice de la Communauté Spirit’n Com

Hello belle Âme,

Aujourd’hui, je reviens en force avec une nouvelle interview. La pause fut nécessaire, notamment pour avancer sur mon livre. Mais là, ça commençait drôlement à me manquer ! A présent, je ne les retranscris plus à l’écrit parce que ça me prend énormément de temps. C’est en partie pour cela que j’avais arrêter ces derniers mois. Et puis, j’ai relevé la tête et je me suis dit : « Mais Marie, le plus important c’est le message que toutes ces personnes géniales et inspirantes ont à transmettre ! » Ça m’a réveillé en même temps que j’ai affirmé mon engagement envers et pour les femmes. Et là, j’ai vu toutes ces femmes inspirées et inspirantes qui s’engagent à réaliser leurs rêves et j’ai vraiment envie de leur donner la parole. Parce que oui, c’est possible. Elles sont comme toi et moi. Alors si c’est possible pour elles, c’est aussi possible pour toi !

 

Donc, sans plus attendre, je te présente Anne-Sophie Pau.

En 2012, Anne-Sophie a tout quitté, son job salarié, la région parisienne et la pseudo-sécurité de l’emploi… pour réaliser ses rêves.

Dans cette interview passionnante, elle nous partage ce qui l’a propulsé là où elle est aujourd’hui. Du défi des 100 jours, en passant par ses premières vidéos sur Youtube, à la création d’une association d’édition numérique, à l’ouverture d’une boutique ésotérique en ligne, jusqu’à la création d’une vraie boutique en physique. Deux ans plus tard, elle revend son magasin pour se consacrer exclusivement aux consultations grâce à ses capacités de clairvoyance. Récemment, elle a décidé d’arrêté les consultations individuelles pour fonder la Communauté Spirit’n’ Com, un lieu d’échange et de partage pour toutes les personnes qui ont envie de s’engager pleinement vers elles-mêmes.

Bonne écoute ! Je te souhaite un voyage riche et inspirant !

Pour retrouver Anne-Sophie :

 

Quant à nous, on se retrouve jeudi prochain avec une nouvelle invitée en direct. Abonne-toi à ma chaine Youtube et active la cloche pour être notifié lorsqu’on sera en live !

 

« Rassemble qui tu es » avec Lou des Steppes !

« Rassemble qui tu es » avec Lou des Steppes !

Hello hello !

Aujourd’hui, je t’emmène à la rencontre d’une sorcière un peu spéciale. On ne se connaît pas vraiment. Nous nous suivons mutuellement sur les réseaux. Et récemment, il se trouve que nous nous sommes rencontrées dans le monde des rêves. Une nuit, j’ai rêvé d’un morceau de papier où était écrit « Lou des Steppes – The Pink Power Tour Festival – Abondance ». Hum … OK… C’est peut être un peu chelou, j’te l’accorde, mais c’est arrivé !

Alors le matin même, j’ai contacté Lou pour lui proposer cette interview.

Elle m’a répondu un grand oui, mentionnant que nos Âmes de punk ont dû se connecter pendant la nuit. Bah oui, évidemment !

 

 

Bonjour Lou !

 

  • Bonjour Marie ! C’est vraiment mystique. En plus, à ce moment là, on m’avait un tirage de tarot avec que des cartes sur l’Abondance. Juste après, tu m’envoies ce message. Je me suis dit : « c’est bizarre quand même … ». Qu’est-ce que je pouvais dire d’autre que « oui », du coup ?

 

Alors qui es-tu Lou ? On va essayer d’élucider ce mystère …

 

  • Qui je suis ? … La Grande Question … Je vais plutôt t’expliquer ce que je fais.

 

  • En gros, quand je cherchais ce que je voulais faire de ma vie, je ne savais pas comment utiliser toutes mes compétences et domaines d’intérêts. Je ne savais pas comment rassembler tout ça et je n’avais pas du tout envie de choisir. Ça m’a pris quelques années quand même… Je ne suis pas allée voir une coach. Je n’étais pas du tout dans des « trucs » d’accompagnement à la base. Du coup, j’y suis allée avec mon bâton de marche en partant en voyage.

 

  • Au bout d’un moment, j’ai fini par me dire : « ok, c’est bon ! Je sais ce que j’ai envie de faire ! C’est ce que je fais tous les jours en fait ».

  • C’est de discuter avec les gens. Je me suis rendue compte que je n’aimais pas les conversations superficielles. Quand j’étais à une terrasse de café, ou en voyage, peu importe, les gens venaient discuter avec moi. Il se trouvait qu’à chaque fois, ils étaient en questionnement sur où ils en étaient dans leur vie. Probablement parce que moi aussi ! J’adorais discuter avec eux et leur poser des questions sur leur parcours, comment ils avaient su parfois que c’était le bon chemin et d’autres fois non. Tout ça me passionnait complètement ! J’avais envie de continuer à avoir ces conversations avec les gens.

 

  • Maintenant, j’ai des outils pour vraiment les aider à trouver leur voie. Je me suis décidée à faire ça. Et là, depuis récemment, je remixe mon amour des archétypes et du graphisme dans un service d’accompagnement. Quand les personnes ont trouvé ce qu’elles veulent faire, qu’elles sachent aussi comment se présenter, comment communiquer ce mélange de compétences au Monde. Je pense que c’est de plus en plus utile. Avec Internet, on s’intéresse à tellement de choses maintenant. On créé tous les jours des métiers qui n’existent pas. C’est un mélange de plein de trucs et c’est clair que ce n’est pas facile de savoir comment présenter ça. Donc voilà ! Voilà un peu ce que je fais.

 

C’est énorme ! Comment as-tu fait dans ta quête ? Tu es arrivée à quelque chose de complètement aligné avec qui tu es, mais je suppose qu’il y a eu tout un parcours pour que tu en arrives là. Quelles étapes as-tu eu à traverser ?

 

  • Je vais essayer de faire une version pas trop longue… J’ai fait des études pour devenir graphiste à la base. J’aimais bien aider les gens à communiquer parce que je voyais assez clairement ce qu’il y avait dans leur tête et comment le mettre en forme. J’aimais bien jouer avec les symboles graphiques. Je suis devenue graphiste. J’ai fait des études bien comme il faut pour ça. Originaire du Pays Basque, je suis partie à Paris pour trouver un boulot, qui a commencé à m’ennuyer au bout de six mois. Mais je suis restée trois ans ! C’était un CDI à la sortie de l’école. C’était très sécurisant pour ma famille, pour tout le monde !

 

  • Je me suis dit « tu vas pas dire au bout de six mois que travailler ça te saoule ! ». Mets-y un peu de persévérance quand même !

 

  • Peut-être qu’en insistant, ça finira par être bien.

  • Ça, c’est la phrase que je ne me dis plus aujourd’hui.

 

  • Au bout de trois ans, j’en pouvais plus. Je ne dormais plus la nuit. Je n’arrivais plus à me lever. J’arrivais en retard le matin. Je n’avais plus de motivation. Des fois, je pleurais avant d’y aller. Je ne pense pas que j’ai fait un burn-out comme d’autres personnes mais j’étais pas très loin de ça. Je me suis dit « là, c’est pas possible ! Je ne sais pas ce que je veux faire après, mais il faut que je parte d’ici ! ».

 

  • Je n’avais pas de plan après. Je ne me sentais pas de me mettre à mon compte.

 

  • A ce moment là, il y a autre chose qui m’intéressait. C’était de faire du « woofing », travailler dans des fermes contre hébergement et nourriture. J’étais passionnée d’écologie, de permaculture, d’éco-construction, mais je ne savais pas comment tenir un râteau. Je me suis dit « je vais me prendre une année au moins pour me poser, aller faire un peu de woofing, réfléchir à ce que j’ai envie de faire de ma vie, et je vais écrire un blog là-dessus pour transmettre ce que j’apprends au fur et à mesure… ». Au final, ce premier blog n’a pas du tout fonctionné parce que je mettais beaucoup trop de temps à apprendre. Je partais tellement de loin ! Et puis, je ne voulais pas devenir fermière. Même si j’adorais passer du temps dans les fermes, c’était juste pas ma place.

 

  • Au bout d’un moment, je suis revenue à Paris. Mes amis me manquaient. J’ai mis huit mois avant de me décider à revenir, parce que j’avais honte. J’étais partie comme une conquérante en mode « je vais trouver ma voie et quand je vais revenir, je vais en mettre plein la vue à tout le monde ». En fait, j’étais encore plus larguée qu’avant.
  • Je n’osais pas faire face à mes potes. C’était horrible.

  • Au bout de six-huit mois, un ami m’a dit « tu sais, t’as le droit de revenir et de toujours pas savoir ce que tu veux faire ». Ce n’était pas un ami proche en plus. Du coup, je suis revenue et je me suis mise à mon compte comme graphiste. J’avais un peu changé l’orientation de mon blog à ce moment là, pour que ce soit plus centré sur ma place. C’est-à-dire « comment tu fais pour être plus écolo et plus autonome quand tu habites dans une ville ? ». A l’échelle individuelle, à l’échelle de ton quartier, de ton immeuble… ça, ça a super bien fonctionné. Je le faisais à côté de mon métier de graphiste.

 

  • Mais, je me suis rendue compte, au bout d’un moment, que ni le métier de graphiste à mon compte, où je pouvais choisir mes clients, ni ce blog qui fonctionnait parce que je communiquais dessus… ni l’un ni l’autre, c’était ce que je voulais faire. Ça me rendait dingue ! Parce que tout ce que je faisais, fonctionnait, en plus ! Les gens étaient supers contents. J’aidais vraiment des personnes. Ça me rapportait de l’argent. MAIS ! Ça ne me mettait pas des lumières dans les yeux. Autour de moi, je voyais plein de gens passionnés par ce qu’ils faisaient. Je la voyais la lumière dans leurs yeux. Je me disais « mais qu’est-ce qu’il me manque ? Comment ils trouvent leur boussole à l’intérieur ? ».
  • Je crois que j’ai mis 28 ans avant de trouver la réponse quand même ! Faut pas être désespéré. Faut être patient.

  • Je déconstruisais tellement tout ce que j’avais construit. Je me suis débarrassée de plein d’affaires et de plein de croyances. Au bout d’un moment, j’avais plus rien. Il me restait l’équivalent d’un sac à dos dans mon appartement. J’me suis dit : « Tu vas faire quoi ? C’est pas une vie ! ». T’as même plus de boulot parce que tu es en remise en question paralysante. Où est-ce que ça va ? Comme il ne me restait plus qu’un sac à dos dans cet appart, je me suis dit « Il faut p’t’être que tu te remettes en chemin, que tu partes en voyage et que tu réfléchisses à ce que tu as loupé… ». Je suis partie.

 

  • J’ai marché pendant quatre mois. C’est pour ça que j’ai toujours mon bâton de marche avec moi aujourd’hui. Pour ne pas oublier.

  • En chemin, à un moment, j’ai réalisé que je n’avais pas du tout besoin de trouver l’idée du siècle, le truc original ou de servir une grande cause écologique ou je ne sais quoi. Je pouvais simplement faire ce que je faisais tous les jours et que je ne voyais pas comme un métier, c’est-à-dire, écrire.

  • Alors ça, c’est vraiment un truc que j’annihilais totalement de ma vision. D’ailleurs, j’en ai pas du tout parlé dans tout ce que je viens de te dire. J’écrivais et je publiais tous les jours depuis des années. Avant même d’être graphiste. Mon premier boulot, ça été écrivain dans un fanzine amateur. Quand j’étais au collège/lycée ! C’était là depuis le début, sauf que je le voyais pas, parce que je n’écrivais pas de livres. Je ne pensais même pas à en publier un. C’était « oui, j’écris des petits trucs comme ça, mais je ne vais pas en faire un métier ! Je ne vois pas quelle forme ça prendrait ! ». Quand j’écrivais, je racontais des histoires, plutôt sous forme introspective et il se trouvait que, comme les conversations que j’avais les gens que je rencontrais… là, j’avais des conversations par écrit, qui, en effet miroir, aidaient les gens. Moi je les écrivais parce que ça m’aidait moi ! Donc, je ne le voyais pas. Je me disais que c’était un hasard. Je suis tombée sur LA personne avec qui ça a fait écho. Au bout d’un moment, j’ai réalisé que non. J’avais peut-être des compétences là-dedans. Ça rendait fou mes potes ! Plusieurs me disaient : « Lou, tu vas finir écrivain ! ».

 

  • Un peu comme Sofia que tu as interviewée, qui était entourée d’artistes et qui n’avait pas l’impression d’en être une. J’ai eu le même cas de figure de ce côté là. Dès que j’ai reconnecté avec ça, je suis rentrée de voyage et je me suis remise à mon compte. Ça a fonctionné ! C’était bizarre parce que je n’utilisais pas d’outils de coaching ou d’accompagnement, en particulier. Je n’avais pas de diplômes pour me sentir légitime. Je suis vraiment partie de ce que je faisais tous les jours, à ma manière. J’avais lancé quelques déblocages express d’une heure, gratuits, pour tester avec les gens et avoir des témoignages. Je me suis dit : « si j’arrive à vendre ça, à atteindre les personnes que j’ai envie d’aider avec ça… sachant que je n’ai pas de méthode, je n’ai pas de formation ». Mais je peux faire n’importe quoi si j’arrive à faire ça !
  • Là, ça m’a posé vraiment la question de « comment est-ce que tu présentes ça quand tu as quelque chose qui ne rentre pas du tout dans les cases ? « .

  • C’est pour ça que maintenant, j’ai rajouté un service d’accompagnement pour les personnes qui savent ce qu’elles font mais ne savent pas du tout comment le présenter. Tout ça répond vraiment à des besoins que j’avais pour moi. Je pense que c’est pour ça aussi, que ça fonctionne ! C’était un peu chaotique comme parcours …

 

Ce qui n’est pas évident, c’est quand c’est hyper naturel pour toi. Je me reconnais énormément dans ce que tu partages. Quand c’est hyper naturel, on a tendance à se dire « oui mais c’est trop facile, je ne peux pas vendre ça. »

 

  • On a l’impression qu’il faut que ce soit un truc qui nous fasse suer quoi !

 

Il faut que je souffre énormément, sinon ce n’est pas légitime, ce n’est pas valable !

 

  • Je pense qu’on a tous un petit pilier de croyances comme ça. Du style, le travail, c’est à la sueur de ton front ! T’as pas le droit de t’amuser !

 

C’est en train de changer, mais y’a encore un boulot de dingue à faire là-dessus. Il y a un éveil des consciences tous les jours mais je pense que tu as totalement ta place dans ce que tu fais. Justement, tu peux en parler un peu. Comment ça se passe quand on travaille avec toi ? Qu’est-ce qui se passe ? Je sais que ce n’est pas rationnel, mais bon … Si tu arrives à l’expliquer …

 

  • Alors … Je vais tâcher de l’expliquer … C’est pas un truc trop perché, même s’il y a une partie intuitive. Je ne me repose pas sur une méthodologie ou des outils particuliers … Alors bien sûr, je vais poser un cadre. C’est-à-dire, je vais d’abord discuter avec la personne de pourquoi est-ce qu’elle est là ? Où est-ce qu’on va ? La base des résolutions de problèmes. Après, il n’y a rien de poser de plus que ça. On finit par se voir. On fait un Skype ensemble ou on se voit en vrai si la personne est sur Lyon.

 

  • Du fait que t’as pas d’outils – c’est un peu comme toi qui ne prépare pas de questions pour tes interviews – t’es obligée d’être présente à l’autre. T’as rien derrière lequel te cacher. T’es là, tu es pleinement là et t’as pas d’autres choix. Du coup, ça se fait des deux côtés. Personne n’a une petite copie à regarder ou des questions auxquelles répondre. Ça permet d’aller tout de suite en profondeur. Le fait qu’il n’y ait pas de forme particulière, des fois les gens viennent me voir pour un problème et au final, quand ils commencent à parler, ce n’est pas du tout de ça dont ils me parlent. Mais pas DU TOUT ! Et j’suis là : « Ok … ». Je les laisse parler tu vois. Je vois qu’au bout d’un moment, il se rappelle de leur problème alors il le place, histoire de … « Vous êtes sûr que c’est ça le problème ? ».

 

  • C’est drôle, parce qu’au final, s’il y avait une méthodologie, je leur poserais des questions par rapport au problème. Du fait qu’on soit juste présent comme si c’était une conversation entre amis ou entre inconnus qui se croisent, ça prend une forme différente, plus naturelle. Chacun est face à l’autre, se regarde dans les yeux et n’a rien à perdre. Il n’a qu’à déballer tout ce qu’il a sur le cœur. On discute comme ça.

 

  • Ce qui se passe pour moi, c’est que, lorsque j’écoute la personne, ça fait un écho. Bien sûr, il y a le côté empathique qui fait que je vais ressentir ce que ressent la personne, mais ça fait un écho immédiat avec des histoires, dans ma tête. C’est peut-être mon côté écrivain, je sais pas … Ça fait écho à des expériences, toujours à UNE expérience en particulier. A ce moment là, je sais que c’est cette histoire qui doit sortir pour aider la personne à débloquer. C’est particulier. Je ne sais pas pourquoi ça fonctionne comme ça. C’est pour ça que j’ai mis sur mon site, que j’étais plus conteuse qu’écrivain.
  • Je fonctionne vraiment en « histoires ». C’est comme si mon intuition était branchée dessus.

  • Des fois, je peux utiliser des exercices que j’ai faits, quand moi je cherchais des réponses. Ce sont des trucs comme prendre une feuille et un stylo. T’as pas besoin de plus que ça. Ce sont des exercices que j’ai développés pour aider à creuser quand t’es perdue et qu’il y a trop de brouhaha autour. Voilà, ça m’arrive de sortir quelques outils. Quand la personne me parle, ils me reviennent à l’esprit intuitivement. Du coup, je les sors parce que ça peut l’aider.

  • C’est grandement intuitif, mais je pense que le fait d’être simplement présente, t’as les bonnes ressources, les bonnes histoires, les bons « trucs » qui viennent naturellement. C’est un peu bizarre. Je n’ai pas l’impression de faire grand chose. Ça vient naturellement à moi mais ça fonctionne.

 

Ça veut dire que t’es complètement alignée avec ça et que c’est ta voie. C’est ce que tu as à faire sur Terre. En tout cas, là, maintenant tout de suite.

 

  • C’est ça ! Ce n’est pas évident parce que quand c’est quelque chose que tu fais naturellement, ce n’est pas facile de l’expliquer, ce n’est pas facile de savoir « si c’est vraiment un métier ce truc ».

 

Tu réponds quoi quand les gens te posent la fameuse question : « Tu fais quoi dans la vie ? »

 

  • Cette question m’a terrorisée pendant des années !

  • Au final, je réponds ce que j’ai mis sur la plage d’accueil de mon site. C’est-à-dire que je suis là pour aider les gens à rassembler toutes les parts éparpillées qu’il y a en eux et trouver comment les alchimiser et les présenter pour qu’ils se sentent à leur place. Généralement, quand je dis ça, les gens me regardent en mode « hum… c’est intéressant … ». Ah oui ! Et puis, je dis que je bosse avec les femmes. Il se trouve que depuis qu’on me pose la question, ce ne sont que des hommes qui me la posent. Du coup, ils sont là « mais ça a l’air intéressant, pourquoi est-ce que tu ne travailles qu’avec les femmes ? ». Dans ma tête je me dis « ma façon de faire est un peu perchée quand même… donc il vaut mieux que ce soit avec des personnes intuitives ». Non, mais je pourrais travailler avec les hommes aussi. C’est vraiment les femmes que j’ai envie d’aider particulièrement.

 

Je comprends. Ça fait vraiment écho ce que tu dis. En ce moment, je sais que j’ai quelque chose à faire avec les femmes, mais je me dis « oui mais non … ça fait une catégorie, du coup je ne sais pas… ». Je sais que j’ai quelque chose à accomplir avec les femmes. De toute façon la plupart de mes clients sont des femmes, donc à un moment il faut voir les choses en face.

 

  • C’est aussi parce qu’on a moins de problèmes à se faire accompagner, à parler de nos sentiments… Après, j’ai des amis hommes qui se font accompagner. Proportionnellement, il y en a quand même moins. Même dans le coaching, il y a beaucoup de femmes qui sont coach. Après tu choisis de te spécialiser ou pas …
  • Je me rends compte que c’est peut-être plus difficile pour les femmes d’arriver à prendre leur place, à vendre leurs services – Oh ! Mon Dieu ! Vendre !!! – ce n’est pas un truc généreux ça, pour les femmes.

  • On a tellement de croyances par rapport à ça. D’ailleurs, je pense que la plupart des hommes ne se rendent pas compte qu’on les a. A mon avis, de part notre position sociale et culturelle, il y a plus de boulot à faire de ce côté là. C’est là aussi que j’ai envie d’être présente. Encore un fois, je me débats avec les mêmes croyances. Ça me permet aussi de les comprendre chez les femmes.

 

C’est vrai qu’il faut pas se leurrer. Il y a clairement une différence hommes et femmes. Déjà, on est pas fait pareil, ça c’est clair ! Moi aussi, ça m’arrive. Des fois je me prends la tête pour un truc et mon conjoint me dit « c’est facile, tu fais ça, ça et ça ». Mais moi, je ne veux pas une solution pragmatique, j’ai envie d’écouter mon ressenti… Les hommes vont plus aller chercher le truc rationnel, carré et nous on est là, dans le ressenti et l’intuition. Il faut qu’on arrive à se comprendre ensemble quoi !

  • Les deux sont très efficaces !

 

Il y a beaucoup de croyances par rapport à l’argent, vendre ses services … Ce problème doit toujours ressortir chez tes clientes, de manière générale, non ?

 

  • Oui, parce que l’argent c’est mal et ça corrompt toutes les âmes ! (rires)

  • Même moi, je me rends compte qu’il y a quelques années, quand j’étais dans mes projets d’écolo. Tu peux pas être écologiste et vouloir de l’argent ! Il faut que tu sois pauvre, que tu vives en produisant zéro déchet. Enfin si, il faut que tu aies un peu d’argent quand même, parce que c’est mieux si tu peux manger bio…

 

C’est tout un paradoxe en fait …

 

  • Si tu dis que tu as envie de gagner de l’argent, en tant que femme en plus, tu passes pour une femme vénale. Et personne n’a envie de passer pour une femme vénale. Tout de suite, c’est genre « t’es une castratrice ». C’est associé à tellement d’images auxquelles personne n’a envie d’être associé. Vendre ses services, ça passe si t’es dans une association… Dans ce cas là, c’est généreux… On en rigole mais c’est ça en fait. Forcément, quand tu te retrouves à devoir présenter ce que tu fais et DONC : présenter tes services, les trois-quarts des femmes se retrouvent bloquées à ne pas oser le faire. Ou elles le font à moitié en s’excusant de déranger … C’est pas que je veux de l’argent mais … Je suis là pour aider les autres, mais je peux pas non plus le faire gratuitement, mais j’en suis désolée. J’aimerais bien si c’était possible … (rires). C’est vraiment affreux !

 

  • Moi j’ai eu beaucoup de problèmes pendant des années pour démarcher. J’te dis ça mais en fait quand j’étais graphiste, j’ai pas eu besoin de chercher des clients. Je ne comprenais pas pourquoi les autres graphistes de mon entourage n’en trouvaient pas. Parce qu’eux, démarchaient. Ils avaient un portfolio, un CV, etc… Moi, j’ai jamais fait de porfolio, JAMAIS ! A part à la sortie de mon école. Je me disais « comment c’est possible que je trouve des clients alors qu’ils n’ont jamais vu ce que je fais ? ». Je ne leur montrais même pas ce que j’avais fait avant. J’aurais pu. Mais non. A aucun moment, je ne leur ai vendu mes services.

 

Tu avais une « aura » ! Un truc qui les attirait …

 

  • Il m’a fallu des années pour comprendre pourquoi j’attirais des clients. En fait, c’est simplement parce qu’au lieu de me focaliser sur la vente en elle-même, ce qui m’intéressait, c’était d’aider les gens à mettre en forme les visions qu’ils avaient dans leur tête, qui étaient partiellement inconscientes.

  • Du coup, quand je les rencontrais, je leur posais plein de questions là-dessus, parce que ça me passionnait ! A un moment donné, ils finissaient par me demander mon métier. Je leur disais que j’étais graphiste. On discute. C’est juste une conversation. Mais comme je m’intéresse vraiment à ce qu’ils font et que je leur donne des conseils, non pas pour les attirer comme clients mais juste parce que j’ai envie de les aider. Je ne me posais pas de questions du genre « il faut que je leur donne des conseils mais pas trop … ». Tu les donnes. De toute façon, tu croiseras bien quelqu’un d’autre, au pire ! J’ai pas le côté « radin » en aide. J’me dis pas « si je donne ce truc là, après qu’est-ce que je vais vendre ? ».
  • Je pense que c’est ça en fait. Se dire que c’est juste une conversation. C’est pas la peine de penser à vendre.

  • T’es passionnée par un truc, tu vas forcément en parler ! La personne va forcément voir que t’es calée sur le sujet. Ensuite, soit vous travaillez ensemble parce que ça tombe au bon moment, soit non, mais c’est pas grave. Ne pas hésiter à aider les gens gratuitement. Attention ! je ne parle pas d’aller bosser un mois pour quelqu’un gratuitement ! On est d’accord ???

 

Surtout n’interprétez pas mal, attention !!!

  • On se calme ! Clairement, ce n’est pas du tout le but ! C’est logique en fait. Quelqu’un qui t’aura déjà un peu aidé, t’as envie de retourner voir cette personne. Même si les conseils qu’elle t’a donnés, tu aurais pu les trouver toi même. C’est juste que tu crées du lien. Et voilà !

 

Je fonctionne exactement comme toi ! Moi non plus je ne démarche pas. Et les fois où j’ai essayé … Toutes les fois où j’ai voulu me donner bonne conscience en me disant que « normalement », c’est comme ça qu’il faut faire, c’était tellement pas moi que c’était pas possible ! Je me sentais trop mal. Alors qu’en fait, c’est en discutant naturellement, comme tu dis … Je trouve que c’est un super message pour toutes celles et ceux qui nous lisent. Soyez comme vous êtes en fait ! Il n’y a pas besoin de réfléchir à « si je dis ça … est-ce que je dois dire ça ? … ou pas … ». Comme tu l’as dit, finalement, c’est simple.

  • On en revient toujours à l’idée de la présence plus que de la méthodologie en fait. Si t’es concentrée sur la personne, tu vas trouver un moyen, non pas de vendre tes services, mais de créer un lien avec cette personne. En fait, c’est juste ça qui fait que tu arrives à vendre tes services ensuite. C’est parce que D’ABORD, tu as crées un LIEN.

Je valide à 100% !!! Ça me paraît tellement logique !

 

  • Quand on se dit qu’il faut vendre ses services, on pense pas au fait que ça peut être aussi simple qu’une conversation. On se dit qu’il faut mettre son petit costard de commerciale et ses talons hauts pour être crédible.

 

Mais trop ! En plus, c’est ce qu’on nous apprend ! Je n’ai pas fait d’école de vente mais quand j’ai fait mes études de coiffure, il y avait une partie « vente ». Je trouvais ça super alambiqué ! Tu dois dire ça, faire ça, pour que la personne réponde ceci ou cela. Et moi je n’étais pas du tout à l’aise avec cette façon de faire ! Je me disais « mais ils me racontent quoi là ? » Je trouvais ça hyper stressant !

 

  • Moi, j’ai une très mauvaise mémoire alors si je dois tout retenir, je vais bloquer. De toute façon, quand je vais me retrouver face à la personne, je vais m’intéresser à elle. Du coup, je vais être branchée sur elle et je vais pas du tout être branchée sur tout ce que je suis censée dérouler. Ça va pas le faire !

 

On va dire aux gens « ne vous prenez pas la tête à vouloir vendre un truc ! Discutez avec des gens, c’est tout ! »

 

  • Je me suis dit la même chose avec cette interview, parce que moi la vidéo, ça me fait super peur ! J’en fait jamais. Enfin, c’est pas que ça me fait super peur mais c’est juste le fait que je n’en fasse pas, je me dis « oh la la mais je vais dire plein de bêtises … Tout va être enregistré A VIE ! » C’est l’horreur, ça fait flipper ! Mais je me suis dit « Ok, calme-toi, c’est juste une conversation, pourquoi tu stresses ? ». Et là, ça allait mieux tout de suite après.

Qu’est-ce qui t’a inspirée à te jeter à l’eau ?

 

  • Comme je t’ai dit, le fait qu’on m’ait fait un tirage de cartes juste avant. C’était trop drôle. Il y a eu deux trucs en rapport à l’Abondance qui se sont enchainés. Ça c’était pour le petit côté mystique marrant.

 

  • Mais après, il y avait le fait que tu as fait une vidéo, il y a un an peut-être, sur une plage, avec une fille, en mode « hey ! On s’est rencontrée en vrai ! On vous envoie une petite vidéo ». Pour expliquer, on a fait une formation ensemble, Marie et moi, donc on se connaît pas directement. On n’a pas échangé beaucoup. Mais on connaissait nos têtes et ce qu’on faisait. Marie avait fait une petite vidéo sur le groupe de formation. Tu étais pétillante. Il y avait ce petit côte « punk » déjà. Je me suis dit « waw ! cette meuf, elle a l’air trop cool ! ». J’avais en tête l’énergie que tu avais ce jour là dans cette vidéo. Puis, il y a le fait que tu es partie de Facebook aussi, en mode je ne vais être que sur Instagram et Facebook c’est fini ! Du coup, je n’avais plus de nouvelles de toi. Je ne savais plus trop ce que tu faisais. Récemment, je me suis mise un peu à Instagram. Du coup, on s’est retrouvée ! Quand tu m’as proposé ça, je me suis dit « vas-y ! C’était trop fait pour se faire ! ». J’ai même pas réfléchi en fait. C’était oui, mais de manière évidente.

Je suis trop contente ! Même moi, je me rends compte que dans les gens que j’invite sur cette chaîne, je fais aussi de plus en plus confiance. Au début, les premières fois, j’étais stressée. Avant une interview, j’étais en mode « oh la la ! ». Aujourd’hui, je fais confiance à cette intuition, à ce qui me guide vers LA personne. C’est tellement plus fluide. Là, par exemple, j’ai même pas stressé aujourd’hui, tu vois.

  • Moi si !

 

Oui, c’est normal. Mais ça va. Tu vois, tout se passe bien…

  • Je le vis bien !

 

Qu’aurais-tu envie de dire à toutes les femmes qui nous lisent aujourd’hui ? Si tu avais un message à leur faire passer …

 

  • Ah ! Je savais que tu allais me poser cette question ! J’aurais dû réfléchir avant pour dire un truc intelligent.

 

Bah non ! Tu vas devoir répondre en direct !

 

  • C’est un peu ce qu’on dit peut-être depuis le début. N’essayez pas d’être originale, bonne commerciale, bonne « marketeuse » ou je ne sais quoi en fait.
  • Franchement, il n’y a rien d’autre à chercher que juste faire ce que vous avez envie de faire et d’être présente à ça.

  • Peut-être quelque chose par rapport à la peur de l’illégitimité qu’on entend en permanence, parce que je l’avais aussi. Ce qui m’a aidé vis-à-vis de ça, c’est le fait de me dire « je communique sur là où j’en suis aujourd’hui ». Si tu es ok avec ça, si tu es claire et transparente là-dessus, et donc communiquer aussi sur ce que tu ne sais pas, et ne pas avoir peur de le dire, ça va passer. Même si c’est dire « je sais faire ça, mais par contre pour ça, je suis nulle à chier », ce n’est même pas forcément se dénigrer. C’est juste être frontalement honnête. Cette honnêteté, c’est aussi ce qui va jouer en votre faveur. Les gens vont savoir à quoi s’en tenir. Peut-être qu’ils vont aussi se dire « ah mais moi aussi je suis nulle à chier avec ça ! je me sens vachement proche de cette personne ! ».

 

  • T’as aucune idée de ce qui va se passer et ça ne te concerne même pas. Tout ce que tu as à faire, c’est de te présenter telle que tu es aujourd’hui.

  • En fait, on a du mal à le faire parce qu’on va souvent viser plus loin. Les personnes qui nous inspirent, peut-être même les personnes de notre entourage, si on est vachement bien entouré, sont plus loin que nous. On se compare forcément. C’est humain. On va se comparer à ces personnes là. Le problème, c’est que quand tu présentes qui tu es et ce que tu fais, si tu te présentes comme si tu étais au milieu de plein de personnes qui sont plus loin que toi, forcément tu vas mal te présenter. Tu ne vas pas te sentir à ta place.

 

  • Mais si tu dis vraiment, sincèrement « j’en suis là et je peux vous aider avec ça ». C’est juste regarder légèrement en arrière. Ok, il y a deux semaines, un mois, dix ans … j’en étais là. J’ai fait ce chemin là. Je peux aider … Je peux même pas dire les personnes qui sont derrière, parce que pour moi c’est plutôt cyclique. Il y a des moments où tu vas être alignée avec qui tu es, des fois tu vas être un peu à la périphérie, d’autres fois carrément à l’ouest. Ce n’est pas linéaire. C’est pas genre « ça y est maintenant, je suis alignée avec moi-même, c’est ad vitam eternam ». Tu es plutôt sur un cercle et régulièrement, tu fais des allers-retours à la périphérie. A force de faire ces allers-retours, tu sais comment rejoindre le centre. C’est juste ça en fait.

 

  • Les personnes qui sont alignées, elles ne le sont pas H24. Elles ne sont pas « Bouddha ». C’est juste qu’elles savent y retourner plus rapidement que d’autres.

 

  • Elles ont des outils pour ça.

 

  • Faites simplement avec là où vous en êtes, sans essayer de « faire genre ».

 

  • Parce que c’est ça qui va faire que vous n’allez pas vous sentir à votre place. Ça peut être sur un petit détail de rien du tout. Et juste, de recaler vraiment là où vous en êtes, vous n’allez pas avoir de problème à vendre vos services. Parce que vous n’êtes pas en train de mitonner sur qui vous êtes ! Tout simplement. Y’a rien à perdre. Au pire, on veut pas de vous, bah tant pis. Au moins t’as été clair. Rien n’est plus effrayant que de présenter quelque chose qui n’est pas toi aux gens. La pression, c’est d’être découvert après ! Tout la peur de l’imposteur, elle est là ! Il y a forcément un truc comme ça. Oui, tu peux être un petit peu à ta place, mais pas tout à fait. C’est ça qui fait que tu flippes trop en fait !

 

Et si des femmes inspirées ont envie de travailler avec toi, comment ça se passe ? Comment fait-on pour te retrouver ?

 

  • Instant commercial ! (rires) Attend ! Je vais chercher ma veste pour être sérieuse. J’ai simplement un Facebook, un site et un Instagram qui s’appellent « Lou des Steppes ».

 

  • Vous pouvez me contacter soit pour un accompagnement ponctuel d’une heure, qui s’appelle le « Déblocage Express ». J’avais pas le côté long, accompagnement d’un mois, trois mois, six mois, comme avec certaines coachs. Ça ne correspond pas tout simplement, à la manière dont je travaille. J’aime bien quand c’est rapide et efficace ! Ça, ça fonctionne pour des problèmes précis, que ce soit professionnel ou personnel. De toute façon, c’est souvent lié. Ce sont des problématiques spécifiques dans le temps. C’est –à-dire que si c’est pour une question, par exemple, « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? », ce n’est pas tout à fait un problème spécifique …Ça doit être une situation à régler dans le temps qui est vraiment précise, par exemple : vous avez fait plusieurs offres. Il y en qui ne fonctionnent pas. Vous aimeriez comprendre pourquoi. Ça peut être ce genre de choses. Ou : j’hésite à quitter mon travail … ça peut être tout un tas de choses. Pour ça, ça s’y prête bien, les déblocages express.

 

  • Après, si c’est pour des questions de fond, d’orientation, de connaissance de soi … qui demandent un peu plus qu’une heure, on va pas se mentir ! Dans ce cas-là, je viens de lancer, tout récemment, en février, un service qui s’appelle « Vision Claire » et qui ma foi, porte plutôt bien son nom !

 

J’adore le nom !

 

  • Si vous avez une activité ou que si vous êtes en train de la chercher, comment allez-vous la présenter au monde ?

  • Comment vous allez la présenter, c’est : quel est votre message ? vos valeurs ? vos forces ? Quels sont les pièges à éviter, pour vous spécifiquement, par rapport à votre personnalité ? C’est vraiment par rapport à votre personnalité en fait. Ce n’est pas tant ce que vous faites que qui vous êtes. Du coup, quel que soit ce que vous allez faire comme activité, cette Vision sur laquelle on va travailler, ça va être un peu la même. En travaillant sur cette vision là, la base de qui vous êtes, l’énergie que vous dégagez, c’est ce qui fait que les gens viennent vous voir pour ça, plus que pour le service que vous proposez. D’avoir ça au clair, ce en quoi tu crois, ce que tu as à dégager …

 

  • Pour toi, de la Joie par exemple ! Ce côté pétillant un peu punk ! Quel que soit ce que tu fais, ça va être présent. Et ça, des fois, on a trop le nez dedans, on s’en rend pas compte. Cette Vision qu’on va définir à la base, qui est Vous, ensuite va découler naturellement les offres et le contenu que vous allez proposer, comment vous allez raconter une histoire, vous spécifiquement, par rapport à une autre personne qui n’aura pas du tout la même personnalité.

  • J’en avais marre de voir des méthodes marketing de « il faut faire comme ci, il faut faire comme ça ». J’me disais « mais NOoonnn !!! »

 

  • Ok, pour certaines personnes, mais pas forcément pour tout le monde. Je cherchais… Est-ce qu’il y a un outil qui existe, qui puisse aider les personnes à savoir quels sont les bons outils pour elle. Savoir les repérer. Se dire « ah ! Celui là il est pour moi, il me correspond très bien ! ». Ça t’évite de perdre plein de temps à tester tous les autres trucs, toutes les recettes qu’on va te vendre à l’extérieur. Franchement, tu peux perdre beaucoup de temps et beaucoup d’argent avec ça. Je cherchais …

 

  • Je suis passionnée par les archétypes ! Que ça touche l’argent, le tarot … peu importe. Tu peux travailler là-dessus avec les archétypes. J’ai découvert les archétypes de marque qui sont utilisés par les très grandes entreprises. Genre, par exemple, Nike, c’est l’archétype du héros, de l’athlète. Dans toutes leurs communications, ils vont communiquer là-dessus. Un de leurs slogans, c’était « Si t’as un corps, t’es un athlète ! ». M&M’s communique sur l’archétype du clown. On voit bien que toutes leurs publicités sont là pour nous faire rire, nous détendre …

 

  • Ce qui est intéressant, quand tu t’en sers pour toi, pour ton entreprise, c’est de les utiliser par rapport à toi, et non par rapport à ton activité.

 

  • N’essaye pas de te positionner à l’avance par rapport à un marché où je ne sais quoi, en te disant « ok, ça, ça va bien fonctionner » ou genre « il y a un manque ici, je vais me positionner exactement comme ça, comme ça je vais bien me démarquer ». Si ça se trouve, ça ne te correspond pas du tout. Tu vas galérer à faire semblant !

 

  • Là, avec les archétypes, en se concentrant sur qui on est, ce en quoi l’on croit, par quoi est-ce que l’on est attiré … Ça peut être culturellement, dans les films, par quels types de contenu on va naturellement … Tout ça, ça va aider à cerner quels sont nos archétypes. Ça sonne comme une évidence quand on les entend. C’est genre « ah mais oui ! D’accord ! C’est ça ! Mais ça fait des années qu’on me le dit mais que je ne l’entends pas ! ». Ça fait souvent ça comme effet. Les archétypes, on va les utiliser dans notre manière de parler, les mots, le vocabulaire … parce que c’est un truc culturel. Ça va se retrouver partout dans notre communication de manière inconsciente quand on ne les connaît pas. En avoir conscience, c’est ce qui permet de communiquer beaucoup plus fort son message et son énergie. On sait sur quoi capitaliser ! Le service « Vision Claire », ça sert à ça. Trouver vos archétypes. A partir de ça, on voit tout ce qui vous est adapté : l’expérience que vous allez offrir à vos clients, quelles offres vous proposer, comment est-ce que vous communiquez sur les réseaux sociaux, etc… Quel genre de contenu vous offrez sur votre blog … Je trouve ça passionnant !

 

A ce moment de l’interview, je suis scotchée par ce que Lou partage !

 

  • J’ai l’impression d’expliquer ça mal, mais ça va, tu me rassures.

 

Pas du tout ! Je suis hypnotisée par ce que tu dis. Où est-ce qu’on signe ??? J’adhère totalement.

 

  • Comme j’ai rien préparé, je me dis que ça doit être chaotique comme présentation.

 

Pas du tout ! Rassure-toi ! Tout va bien.

 

  • En tout cas, je trouve que c’est parlant. C’est comme avec les cartes du tarot ou des oracles … les archétypes ne sont pas quelque chose qui va te limiter, comme des outils marketing pourraient le faire. En marketing, t’as un processus à dérouler. C’est comme ci, comme ça et tu ne sors pas du rail. Les archétypes, ça va toucher directement à l’inconscient collectif. Tu vas les retrouver dans les contes, dans les films. Tu t’y identifies naturellement. C’est tellement naturel que tu ne le vois pas. De savoir à quel archétype tu es associé, c’est un outil de création de dingue, parce que ça te met à distance.

 

  • Si tu es centrée sur toi, tu sais pas vraiment quelle offre proposer, laquelle est vraiment alignée avec toi … ce n’est pas toujours évident. Alors que si c’est un archétype, c’est-à-dire, quelqu’un d’extérieur à toi mais qui est très proche de toi quand même, très très proche. C’est plus facile de se dire par exemple, qu’est-ce que le clown, le magicien, peu importe l’archétype que tu as … surtout que c’est un mix de trois archétypes que tu es à peu près … qu’est-ce que ces personnes là proposeraient. Là, c’est plus facile. Ça te met en recul.

 

Yes ! En plus ça devient un jeu. Ça devient amusant !

 

  • Exactement, c’est ça ! Et puis, tu as une manière particulière d’alchimiser tes trois archétypes à l’intérieur de toi. Voilà ! Pour moi, c’est passionnant. Je le prends vraiment comme un jeu. Ce qui était une prise de tête avant, est devenu vachement plus fun !

J’adore !

 

  • Je me suis dit que ça serait trop cool de partager ça avec d’autres personnes pour qu’elles puissent s’amuser un peu plus aussi. Parce qu’on se prend quand même facilement la tête !

 

Ah bon ? Sans blague ! Ah … J’adore je pourrais écouter Lou pendant des heures… On va réussir à s’arrêter au bout d’un moment. En tout cas, merci beaucoup ! J’ai été hypnotisée par tout ce que tu as partagé.

 

  • C’est mon pouvoir de sorcière !

 

Elle m’a ensorcelée ! Attention ! Ça y est ! je l’ai démasquée ! Elle s’est mise sur Instagram et elle s’est dit « tiens, je vais aller dans son rêve pour qu’elle m’interviewe ».

 

  • Je suis diabolique ! Mais si je savais faire ça Marie, mais je serais déjà en train de gagner des millions !

C’était une blague hein ! J’espère que tout le monde a compris. En tout cas, je suis super contente de t’avoir invitée, Lou, à partager ton message au monde. Merci du fond du cœur. A ce stade de l’interview, j’ai envie de sauter partout, tellement je suis contente !

 

  • Mais en fait, on est deux surexcitées de la vie ! C’est pas possible ! En plus, j’ai pris un café avant. Je vais devoir évacuer l’énergie après. Il faut qu’on évacue un peu pour se reposer.

 

On va aller donner notre trop plein d’énergie, à la Terre !

 

  • En tout cas, ça m’a fait super plaisir ! Surtout, compte tenu du stress que j’ai eu hier soir en songeant à cette vidéo, et bien je suis ravie de l’avoir fait. Franchement, c’était cool. Maintenant, j’aurais moins peur.

 

Félicitations ! Bravo à toi d’avoir franchi ce pas. Et merci à toi qui nous lit et/ou qui nous écoute.

Retrouve Lou sur son site internet, sa page Facebook et Instagram !

 

On se retrouve très vite pour une prochaine interview en direct sur ma chaine Youtube. Abonne-toi et active la cloche pour être notifié.

 

A bientôt !

 

Cyrielle Fauré, artiste féministe multipotentielle engagée !

Cyrielle Fauré, artiste féministe multipotentielle engagée !

Aujourd’hui, je suis super contente de t’emmener à la rencontre de Cyrielle Fauré !

Une artiste féministe, multipotentielle, engagée !

Cyrielle est ultra créative et ose de plus en plus s’affirmer dans toutes ses dimensions. Un jour à la fois, un pas à la fois …

J’ai d’abord rencontré Cyrielle virtuellement, il y a un peu plus d’un an, grâce à Lyvia Cairo.

C’est quelques mois plus tard, que je l’ai rencontré pour de vrai lors d’un atelier photographie intuitive que j’animais sur Paris.

Nous nous sommes revus lors d’une conférence que j’animais avec Laure Brignone.

Autant te dire que j’ai vu évolué Cyrielle d’une manière exponentielle !

C’est donc tout naturellement que je l’ai invitée à prendre part à l’Aventure du Pink Power Tour Festival, ce pétillant voyage itinérant à la rencontre d’Âmes inspirantes …

A présent, je lui laisse la parole …

  • Je m’appelle Cyrielle. Je travaille principalement dans le web.

Je suis graphiste-illustratrice pour des femmes entrepreneures ou artistes, qui ont à cœur de faire une différence dans le monde.

Et je suis féministe ! J’écris pas mal d’articles assez engagés.

J’essaie d’apporter ma contribution parce que je pense que c’est vraiment quelque chose d’important. D’ailleurs, on le voit depuis quelques temps dans l’actualité …

  • Je suis ce qu’on pourrait appeler « multipotentielle ». J’ai des intérêts extrêmement variés sur plein de sujets. D’ailleurs si on regarde mon parcours universitaire et après, ça part un peu dans tous les sens. C’est comme ça que je fonctionne .

 

  • J’écris un roman aussi.

En fait, c’est un projet qui était sur le feu depuis super longtemps. J’écrivais un peu par petits bouts. Je retouchais des trucs … Mais je procrastinais vraiment à fond dessus. C’est vraiment depuis 2 semaines environ que je me suis dit « ça suffit, il faut que je l’écrive ! ». Maintenant, j’écris tous les jours dessus.

Félicitations !!! Ça fait combien de temps que tu l’avais en tête ce roman ?

 

  • Je l’avais en tête depuis un peu moins d’un an. J’avais commencé à écrire toute l’architecture dans un carnet. Mais, je sentais que quelque chose n’était pas fluide. Y’a un truc qui bloquait sur l’histoire, sur l’univers. Ça s’est débloqué en début d’année, là. En 2018.
  • Je me suis autorisée à partir très loin dans mon imaginaire et ça a débloqué plein de trucs !

Notre échange commence fort ! A travers son expérience, Cyrielle me rebooste à me replonger dans l’écriture de mon livre. Enfin, l’écriture est terminée. Il me reste toute la mise en page à faire et j’avoue que je procrastine un peu avec mon « ami », le perfectionniste, que je ne vais pas tarder à renvoyer dans ces 15 mètres ! Pour être au courant en avant-première de la date d’accouchement de mon premier livre, tu peux t’inscrire au Cercle VIP des futurs lecteurs de ma vie d’écrivain en herbe ! Merci Cyrielle pour ce grand bol d’inspiration !

Quel est ton parcours de multipotentielle, qui t’a menée là où tu en es aujourd’hui ?

 

  • J’ai fait une filière générale et j’ai eu un Bac L.

Arrivée à l’année du Bac, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire. Moi, ce que j’aimais, c’était écrire et dessiner.

Après, on m’a clairement fait comprendre que je n’allais pas trop construire de carrière à partir de ça. Ou alors il fallait vraiment être parmi les « élus », avoir une chance de dingue, etc … Du coup, j’étais un peu pommée.

J’étais une bonne élève donc on attendait vraiment que je fasse des études sérieuses et bien longues.

  • Je me suis inscrite en droit parce que beaucoup de membres de ma famille sont dans le domaine juridique. J’avais une amie qui y allait aussi … Ce fut un peu le choix « par défaut ». Après … ce n’était pas inintéressant. Je suis allée jusqu’à la Licence, même si dès la première semaine, je savais que c’était pas trop ce que je voulais faire. J’ai quand même continué. Je pense que j’avais peur, parce que je savais pas trop ce que je voulais faire autrement. Il y avait beaucoup de peurs. Il y avait quelques matières qui m’intéressaient quand même, notamment l’Histoire du Droit.

 

  • Après la Licence, j’ai décidé d’arrêter. Je voulais enseigner, du coup j’ai fait une année de littérature. Je suis passée directement à la troisième année de Licence de Littérature. Ça m’a beaucoup plu. C’était super enrichissant.

 

  • Ensuite, j’ai fait un Master Enseignement et Médiation Culturelle. J’ai aimé la première année mais j’ai eu du mal parce que c’était extrêmement théorique. Les cours m’ennuyaient alors je suis partie dans autre chose.

 

  • J’ai fait une année de Master en études anglophones. En fait, je voulais faire de la médiation culturelle. C’est tout ce qui concerne la communication, dans les musées notamment, entre les œuvres qui sont exposées et la communication avec le public. Je trouvais ça hyper passionnant. J’ai fait un stage au Museum d’histoire naturelle à Paris.

 

  • Par l’intermédiaire de mon Université, je suis partie un an en Angleterre, pour être prof assistante en collège/lycée. Je voulais une expérience à l’étranger et améliorer mon anglais. Ce fut assez incroyable ! J’ai adoré l’Angleterre. J’aimais beaucoup ce que je faisais. Je savais que je ne ferais pas ça toute ma vie, mais je me suis vraiment bien amusée cette année là !

 

  • Quand je suis rentrée, ça été un peu moins sympa. J’ai dû trouver du travail. Je n’en ai pas du tout trouvé dans mon domaine. C’était hyper dur ! Il y a énormément de compétition et très peu de postes en médiation culturelle.

 

  • En attendant, j’ai bossé en librairie et ça a été une très mauvaise expérience. Enfin … pas que « mauvaise ». Les collègues étaient très sympas. C’est un environnement que j’ai aimé parce que j’adore les livres. Par contre, les tâches que je faisais étaient hyper répétitives. Je m’ennuyais beaucoup. C’est ça qui m’a énormément pesé. Le commerce direct comme ça, en boutique, c’est pas tellement mon truc.

Au bout d’un moment, j’en avais marre, mais je suis quand même restée pas mal de temps. Je me disais « mais au moins t’as un CDI… Et puis qu’est-ce que tu vas faire ? … ».

J’étais un peu en mode déprime.

  • J’ai fini par prendre la décision de partir. Je me suis inscrite à une formation de code. Une formation que j’ai adorée ! J’ai beaucoup appris et ça a changé beaucoup de choses. Je me suis lancée en tant que développeuse free lance. J’ai fait cette formation il y a un peu plus d’un an.

L’année 2017 a marqué un énorme tournant pour moi.

C’est l’année où j’ai vraiment commencé à me dire « peut-être que je peux me tourner vers mes passions de base : dessin, illustration, écriture … »

J’ai commencé à accepter l’idée que je pouvais le faire, même si je n’ai pas fait d’école d’Art ou je ne sais quelle formation …

Yes !!! Ça été quoi ton déclic ?

 

  • Je pense que le déclic ça été de rencontrer des gens qui y croyaient. La première fois que j’ai été confrontée à une entrepreneuse qui croyait au fait de pouvoir « gagner sa vie » en faisant ce qu’on aime, en aidant les gens, en se faisant vraiment plaisir, c’était Lyvia Cairo. Ensuite, il y en a eu plusieurs autres, dont toi par exemple. Après, ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, ça a été vraiment petit à petit.

 

  • J’ai commencé à comprendre que je n’étais pas moins légitime que quelqu’un d’autre.

 

  • J’ai aussi lu des livres, notamment, d’Austin Kleon, qui a écrit des livres sur la créativité. J’ai découvert des artistes en ligne, qui avaient démarrés sans forcément avoir fait d’école avant. Je pense que c’est très français cette idée là, qu’il faut vraiment avoir le bon diplôme pour faire UN métier. J’ai aussi entendu beaucoup d’artistes dire qu’ils avaient fait une école mais qu’au final… A part des « procédés techniques », ça ne leur a pas apporté tant que ça.

J’avais rencontré un photographe qui disait la même chose. Il avait fait une école de photo. Il disait que grâce à l’école, il était devenu un bon « technicien » , mais ce n’est pas à l’école qu’il a pu développer son côté artistique.

Aujourd’hui, Cyrielle se déploie en tant qu’Artiste multidimensionnelle affirmée !

 

  • J’essaie en tout cas.

 

  • Le web m’intéressait toujours alors j’ai intégré la formation de Laure Douceline :  « Graphiste en 7 semaines ». J’encourage tout ceux qui sont intéressés à la faire, tellement cette formation est absolument géniale !

 

  • Au départ, je voulais élargir un peu mes compétences, notamment au niveau du web. En fait, j’ai adoré faire ça ! Le graphisme, ça se rapproche beaucoup plus de ce que je veux faire. J’ai vraiment eu envie de choisir les gens avec qui je voulais travailler. J’ai commencé à prendre conscience de toute la valeur que je pouvais apporter à d’autres personnes, et de la manière dont ça pouvait aider des femmes entrepreneures, des gens qui ont vraiment de beaux projets, à se faire connaître, à avoir leur propre identité.

 

C’est génial ! En fait, tout ton chemin, tout ton parcours, même si à certaines périodes, tu t’es peut-être dit « ça n’a rien à voir … je ne comprends pas le sens … ». Là, quand je t’écoute t’exprimer, c’est comme si tout se regroupait là maintenant, comme si ton envie de base qui était de créer, de dessiner, d’écrire … Toutes les compétences que tu as acquises, tout fusionne ensemble. Je trouve ça super beau ! C’est de l’Âme agit.

 

Je suis sûre que l’histoire de Cyrielle peut inspirer plein de gens. Finalement, contrairement à ce qu’on pourrait croire, lorsque parfois, on navigue dans l’inconnu, toutes les expériences que la vie nous a fait rencontrer, nous enrichissent. Il n’y a pas de « temps de perdu ».

Le chemin construit qui nous sommes et la valeur que nous apportons au monde.

 

  • Je suis d’accord ! Surtout que c’est un truc dont j’ai énormément souffert. Jusqu’au Bac, que je veuille faire plein de trucs différents, les gens s’en fichent un peu, parce que t’es jeune, c’est normal, tu ne sais pas encore. Mais dès que l’on commence à vraiment rentrer dans les études… Je naviguais d’une chose à l’autre, je ne savais pas trop. Je voyais des gens autour de moi qui savaient très bien ce qu’ils voulaient faire. Ils suivaient une ligne droite, Licence + Master + travail dans le même domaine. Et moi à côté j’étais là : « je ne sais pas … je ne sais pas … ».

 

  • Je me disais : « je suis une vraie girouette, je vais jamais savoir, c’est pas possible ».

 

Qu’aurais-tu comme conseils à apporter aux gens qui sont dans cette situation en ce moment ?

 

  • Alors déjà, avoir plein d’intérêts différents, ça ne fait pas de toi une girouette. C’est vrai que nous sommes dans une société qui valorise énormément le fait de savoir ce qu’on veut faire, suivre une ligne droite qui te mène au Saint-Graal qui est le CDI dans le domaine que tu as choisi.

 

  • Suivre un chemin différent ne fait pas de toi quelqu’un de moins capable ou d’inférieur. Au contraire, c’est une énorme richesse !

 

  • On ne s’en rend pas vraiment compte quand on est en plein questionnement. Tu vas avoir des connaissances dans plein de domaines. Tu vas devenir une personne capable de faire plein de choses et douée dans ces choses là. Tu vas accumuler plein de connaissances et tu n’aurais jamais peur par rapport à quelqu’un qui a fait de longues études et/ou qui a un boulot depuis quelques années dans le même domaine. Si cette personne là se rend compte qu’au final, ce n’est pas ce qu’elle veut, il va y avoir une énorme peur de recommencer les choses. Alors que lorsque l’on est multipotentiel, cette peur là, on l’a beaucoup moins parce qu’on a l’habitude d’être débutant.

 

Merciii Cyrielle pour ce beau message !!!

Tu disais tout à l’heure que tu es féministe. Comment l’es-tu devenue ? Un élément déclencheur ? Un évènement en particulier ?

 

  • En fait, ça a vraiment évolué au fil des années. Je ne le suis pas depuis toujours. Quand je retrouve certains souvenirs, j’ai fait preuve à plein de moments de « sexisme intériorisé » : le sexisme des femmes envers les femmes. Même encore aujourd’hui, j’ai sûrement gardé des réflexes. Vu la société dans laquelle nous sommes, c’est normal.

 

  • Je crois que ma première idée féministe vient de ma mère.

Je ne sais plus quel âge j’avais … je ne sais plus si j’étais au collège … j’avais entendu parlé d’un débat au sujet de l’avortement. J’avais demandé à ma mère ce qu’elle en pensait. Elle m’avait dit « c’est super important pour les femmes ! C’est un droit ! ». J’ai vraiment gardé ça en tête. Je pense que si ma mère m’avait dit : « c’est mal ! On tue une vie », j’aurais sans doute pensé tout à fait différemment.

  • Après, je pense que c’est venu bien plus tard que ça. J’ai commencé à être beaucoup plus impliquée, il y a 3-4 ans environ. Il y a plein de forme de féminisme. Au départ, j’étais plus modérée, je ne voulais pas qu’on pense que j’étais une extrémiste. Je ne voulais pas « offenser » les hommes. Je me suis de plus en plus rendue compte qu’il y avait certains comportements qui étaient inacceptables, y compris de la part de proches. Ça a été en constante évolution. Il n’y a pas eu de moment spécifique où je me suis dit « ça y est ! je suis féministe ! »

 

C’est aussi pour ça que dans ce que tu proposes en tant qu’Artiste, graphiste, illustratrice … tu t’adresses principalement aux femmes ? C’est un choix ?

 

  • Un choix en rapport avec mes convictions : oui et non. C’est surtout un public avec lequel je me sens plus à l’aise. Et aussi parce que je sens que c’est une catégorie de personnes qui en a besoin.

 

  • Je pense que nous avons beaucoup plus de barrières mentales pour entreprendre quand on est une femme.

 

  • Ce n’est pas si étonnant. On a le droit de travailler sans l’accord de notre mari depuis quoi ? 50-60 ans ? Je n’ai plus la date exacte. C’est rien. Du coup, tout ce qui est « entreprendre », « gagner de l’argent » … monter les échelons…

 

  • J’ai envie d’encourager ces femmes à réaliser leurs projets, à faire une différence.

 

Actuellement, que proposes-tu concrètement à ces femmes qui ont besoin de tes services ?

 

  • J’ai différents packs que je n’ai pas encore mis en ligne. J’ai des packs « identité visuelle » avec tout ce qui est logo, charte graphique, etc … Je crée des sites web. Sur WordPress, j’utilise le thème « Divi ». Ça permet de créer un site ultra personnalisé. Je propose aussi des mises en page, pour des ebooks par exemple. Je peux aussi faire des bannières pour les réseaux sociaux.

 

Et encore ! Je suis sûre qu’il y a plein de choses nouvelles et pétillantes qui vont voir le jour !

 

  • Oui ! Je suis en train de créer un pack de ressources graphiques, qui sera gratuit pour les gens qui s’abonneront à ma liste email. Je travaille beaucoup sur la créativité et j’ai envie de lancer … je ne sais pas encore si ça sera sous forme de programme ou d’accompagnement individuel … une offre sur la créativité, pour les femmes qui veulent avoir une pratique artistique ou qui ont un projet comme « écrire un livre », des femmes qui veulent s’y mettre à fond mais qui n’y arrivent pas, parce qu’elles n’ont pas le temps ou ne se sentent pas légitimes.

 

Ça promet tout ça ! C’est cool !

Du coup, toi, dans ta propre créativité, quel est ton processus ? Comment tu fonctionnes ?

 

  • Ça dépend ! Dans le meilleur des cas, j’ai vraiment une idée qui arrive ! Bon, ça sort jamais de nulle part. En général, ça sera parce que j’ai vu ou entendu quelque chose qui m’y aura fait penser. Ça vient toujours de l’extérieur de toute façon. Et paf ! L’idée arrive.

 

  • Parfois, ça arrive que j’ai vraiment une idée limite toute prête et que je n’ai plus qu’à créer. Ce n’est pas toujours le cas. Il y a plusieurs choses qui m’aident. Déjà : sortir, aller dehors.

 

  • La créativité, ça a vraiment besoin d’espace. C’est important de se reconnecter à ce qu’il y a autour de nous.

 

  • Parce qu’à force d’être devant un ordinateur, chez soi, on est connecté au monde par internet, mais en fait on est complètement déconnecté ! Du coup, ça aide énormément d’observer tout ce qu’il y a dehors. Ça peut être des gens, de la nature, des bâtiments …

 

  • Ce qui aide aussi, c’est Pinterest ! Je mets des mots-clés par rapport à ce que je cherche. Si par exemple, je dois faire un logo pour un restaurant, je vais rechercher des images de restaurant, de nourriture … Ça va m’aider à m’inspirer pour trouver des couleurs … C’est pareil pour les dessins. Si je veux dessiner un dragon, je vais rechercher « dragon » sur Pinterest et créer un tableau. Ensuite, en général, je fais des croquis. Notamment pour le positionnement des éléments, la mise en page, etc … Vite fait, au crayon !

 

Je suis sûre que tes croquis sont déjà magnifiques, alors que pour toi c’est « juste » un croquis.

 

  • C’est vraiment sommaire, ce sont quelques traits, mais des fois ça arrive que le croquis soit vraiment cool et que je n’arrive pas à faire aussi bien, la bonne expression que j’avais, sur le propre. C’est un peu frustrant.

 

Ah oui ! Ça doit pas être évident ça … Est-ce que tu as un moment préférée quand tu crées ? Un moment où tu es en ébullition, en kiff total ?

 

  • Quand j’ai l’idée ! Et au moment de créer au propre ! Pas quand j’ai fini mais quand je vois que ça commence à ressembler à quelque chose de cool !

 

  • Après, y’a des fois où tu rates, où c’est moche. Et dans ces cas-là, au lieu de jeter à la poubelle, ce que je fais, c’est que je me lâche un peu sur la feuille en essayant des tas de trucs ! Et des fois, ça rend bien !

 

C’est vrai ! Des fois, on croit qu’on a raté et souvent, nous sommes un peu dure avec nous-même je trouve. Finalement, en faisant « n’importe quoi », après on se dit « ah bah en fait ça rend bien ! ».

 

  • Oui, des fois, juste te lâcher sur ta feuille, en te détachant de ce que tu as en tête, ça donne un truc super ! Il y a plein de manière de créer. Par contre, je déconseille de rester des heures et des heures le nez sur ta feuille, parce qu’à la fin tu vois plus rien. Et tu vas forcément être critique sur tout ce que tu vois. Vaut mieux laisser ça de côté, laisser passer la nuit ou aller faire un tour. Après, tu as une autre vision de ton travail.

 

C’est un bon conseil ça ! C’est aussi valable, que ce soit dans l’Art ou autre chose, quand tu as un problème à résoudre et que tu cherches une solution pendant des heures, alors qu’en fait t’as juste à aller te promener dehors et quand tu reviens : hop ! C’est bon !

 

  • Pour tellement de domaines, c’est ça ! On se dit tellement « oh la la ! je dois finir ! Il faut absolument que je finisse. Tant pis je ne fais pas de pause », et on reste des heures, bloquée sur un problème. Alors qu’après un p’tit tour dehors, on voit tout de suite la solution. Ça m’est arrivé tellement de fois ça !

 

Pareil ! On va dire aux gens « Vous prenez pas la tête ! Si vous bloquez sur un truc, allez vous promener ou faites la fête ! Faites autre chose, dansez dans votre maison … »

 

Quel serait ton plus grand rêve Cyrielle ?

 

  • Ah la la ! Déjà, pouvoir vraiment vivre complètement de ce que je fais, et avoir une influence positive. Ouais, je pense que ça serait ça.

 

  • Bon évidemment, y’a la paix dans le monde et tout ça …

 

Je trouve que tu es en très bon chemin pour vivre pleinement ton rêve.

 

  • J’espère … J’espère …

 

On se connaît depuis un peu plus d’un an et je vois ton évolution exponentielle ! J’espère que tu en es consciente.

 

  • En faisant mes bilans de l’année, je me suis dit « ah ouais ! Quand même ! »

 

T’as dépassé plein de peurs. Tu as pas mal voyagé aussi, l’année dernière. Tu es de plus en plus dans ta mission de vie, dans ce que tu voulais faire à l’origine. C’est génial !

 

  • En fait, je crois que ma mission de vie a toujours été là. Il y a quelques années, je me disais toujours « je sais pas ce que je vais faire, oh la la, je sais pas ». En fait, je savais, c’est juste que je ne m’autorisais pas à l’envisager comme possible.

 

Donc on peut dire au monde que tout est possible puisque tu as eu un parcours très sinueux et finalement, aujourd’hui, tu es en pleine expansion. C’est comme ça que je le ressens en tout cas.

 

  • En fait, rien n’est vraiment dur. Il faut travailler quand même, ça ne vient pas tout seul. Rien n’est impossible. Il faut juste se l’autoriser et croire que l’on peut. En général, le reste suit.

 

Super ! C’est un super message ! J’adore !

Qu’est-ce qui t’a inspirée à répondre présente à cette interview pétillante du Pink Power Tour Festival ?

 

  • Je trouve que tu es une personne très inspirante. Du coup, j’avais vraiment envie de participer à tes interviews. C’est un peu une sortie de ma zone de confort aussi. C’est quelque chose que je n’ai jamais fait. Je n’ai jamais répondu à une interview, peut-être écrite une fois … Mais pas comme ça.

 

Je trouve que Cyrielle a relevé le challenge avec brio !

 

  • Je pense que je ne me rends pas compte en fait.

 

Je suis sûre que les directs que tu as fait sur Facebook pendant un temps, ça t’a vachement aidé à être plus à l’aise en vidéo. Je trouve que t’es beaucoup plus assurée. C’est trop bien ! Je te félicite. Si tu ne t’en rends pas compte, je te le dis !

 

Un mot de la fin ? Quelque chose que tu aurais envie de transmettre d’important ?

 

  • Ce que je dirais, c’est : le plus important, c’est de vraiment croire en soi, de prendre soin de soi, de prendre soin de ses rêves. Parce qu’au final, on est vraiment la personne la plus importante de notre vie. C’est vraiment de cette personne là qu’on va prendre soin, même si parfois c’est difficile.

 

C’est trop beau ! J’adore !!! Merci Cyrielle. Merci du fond du cœur. Je suis super contente de notre échange ! Tu as une super belle énergie. J’espère et j’en suis sûre que ça va inspirer plein de personnes. Je suis trop contente !

Tu peux retrouver Cyrielle sur :

Son site web

La lettre inspirante de Cyrielle

Sa page Facebook

Instagram

Et nous, on se retrouve le 12 février 2018 pour une nouvelle interview en direct sur ma chaine Youtube. Je t’invite à t’abonner et à activer la cloche pour être notifié dès que le direct commencera. Le principe du direct, c’est que toi aussi, tu peux participer et poser tes questions si tu en as.

Mon défi de cette année : réaliser 2 interviews par mois et partager ces belles rencontres avec toi.

La suite au prochain épisode !   A très vite pour de nouvelles Aventures pétillantes et inspirantes !