Arrête de chouiner !

Arrête de chouiner !

Je suis une Femme Artiste Entrepreneure

qui inspire le monde …

Je l’écris souvent dans mes pages du matin.

Au début, ça me paraissait un peu « perché », voire un peu beaucoup prétentieux.

Aujourd’hui, quand je l’écris, j’y crois vraiment. Je me vois vraiment inspirer le monde. Une citation me vient à l’instant. Je ne sais pas de qui elle est, c’est :

« Ceux qui pensent que c’est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient »

 

Il y a aussi celle-ci de Confucis, qui m’a bien aidée lorsque j’ai lancé mon premier gros projet alors que c’était soit-disant impossible :

 

« Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire, et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire. »

 

Alors, j’ai envie de te dire, fais-le !

Et arrête de chouiner !

Arrête de chouiner parce que ça te parait une montagne et que tu n’y arriveras jamais. As-tu déjà essayé ?

Arrête de chouiner au premier obstacle, la vie est là pour tester ton courage et ta persévérance.

Arrête de chouiner parce que ce boulot où tu vas en trainant les pieds tous les matins ne te fait pas vibrer. Qu’as-tu mis en place comme action pour que ça change ? As-tu fait un pas vers un « ailleurs »? Même un tout petit pas, tous les jours, l’as-tu fait, seulement ?

 

Passes-tu ton temps à te plaindre en disant que tu n’as pas le choix, que de toute façon c’est comme ça et que ça ne changera jamais. Et bien tu sais quoi ? Tu as raison ! Ça ne changera jamais ! Parce que dans le fond, tu n’as pas envie que ça change…

Alors ne vient pas me demander de te sauver, ne vient pas me demander de t’aider, si toi-même tu n’as pas envie de passer à l’action.

Je travaille avec des personnes ambitieuses, des personnes qui ont de grands rêves, des personnes qui sentent dans le fond que c’est possible pour elles, même si elles ne savent pas encore comment.

Je travaille avec des personnes qui sentent qu’au fond d’elles, il y a cette petite flamme qui ne demande qu’à grandir.

Je ne te dis pas qu’elles n’ont peur de rien. Parfois, même souvent, elles flippent grave, mais elles passent à l’action.

Je ne te dis pas qu’elles ne doutent jamais, mais elles ne laissent pas le doute les envahir.

Moi aussi j’ai peur, moi aussi je doute, moi aussi je suis déjà tombée plusieurs fois, et je tomberais sûrement encore. Mais je suis encore là, je continue parce que je crois profondément que chaque Être Humain peut agir à son échelle pour changer le monde.

C’est sûr que tu peux te plaindre de la société, du président de la République ou du ministre de je sais pas quoi qui sont pétés de tunes ou qui ont détourné de l’argent de machin-chose à des fins personnelles pour je ne sais quelle raison.

OK. Je risque de choquer des gens en disant ça, mais concrètement, ça change quoi pour moi à mon échelle, si je reste la moitié de ma journée à regarder ça à la télé en tournant en boucle que c’est la catastrophe, où va le monde et blablabla …

Franchement, tu peux me dire à quoi je sers si je chouine devant la télé et que je ne me bouge pas le cul ???

D’ailleurs, ça tombe bien, je n’ai pas de télévision.

Oh la la, je suis en forme aujourd’hui, tiens !

Je suis de plus en plus en forme en ce moment d’ailleurs ! Je ne sais pas si tu as remarqué 😀

Parce que y’en a marre des gens qui se plaignent à tout bout de champ et qui ne font rien pour que ça change !

Et depuis que j’ai décidé d’arrêter de me retenir, depuis que j’ai décidé d’arrêter de me taire, je t’assure que tu vas entendre parler de moi beaucoup beaucoup.

Avant je croyais qu’il valait mieux que les choses soient toutes lisses, toutes bien parfaites, parce que attentioooonnn « qu’est-ce qu’on va penser de toi autrement ? », « qu’est-ce que les gens vont dire ? », « ils vont pas comprendre ! », et en plus je vais briser ma magnifique carrière si je l’ouvre un peu trop ! Attention !!!

Tout ça, c’est du vent ! Il y a plein de gens qui ont des choses à dire et qui se retiennent ! A toutes ces personnes, je leur dit :

« Go ! Tu es capable de beaucoup plus que tu ne l’imagines ».

En plus, tu peux bouger les choses à ton échelle, avec beaucoup d’Amour et en étant toi-m’aime.

Ça ne sert à rien de résoudre la violence par la violence. Qu’est-ce que tu peux faire maintenant pour être en paix dans ton cœur ?

J’ai souvent fait la guerre. La guerre à l’intérieur de moi surtout. La grande bataille intérieure entre qui j’étais et qui on voulait que je sois. C’était dur. C’était très dur parce que j’avais l’impression d’être coupée en deux.

Peut-être que toi aussi tu as l’impression d’être coupé en deux. J’ai une bonne nouvelle pour toi, tu peux te réaligner en étant toi, en arrêtant de chouiner et en passant à l’Action !

 

Si tu penses que quelqu’un a besoin d’entendre ce message, partage-le !

Je t’envoie plein de belles énergies pétillantes et colorées !!!

Et à demain pour de nouvelles Aventures !

Artistiquement,

Marie, Utopique à plein temps,
Droguée au Positif,
Sujette au Grain de Folie Artistique !

Je croyais que j’étais nulle

Je croyais que j’étais nulle

Je croyais que j’étais nulle en dessin.

J’ai vraiment cru cela pendant des années. Des années que j’ai passé à admirer ceux qui savaient dessiner, ceux qui étaient tellement doués, ceux qui étaient des « vrais artistes ».

Je croyais au mythe de l’Artiste qui dessine ou qui peins presque les yeux fermés. Je croyais que ceux que j’admirais étaient nés comme ça et que c’était trop tard pour moi, que c’était inatteignable, que c’était « IMPOSSIBLE »!!!

Alors, je rêvassais de temps en temps en me disant : « ah ! j’adorerais trop savoir dessiner comme ci, peindre comme cela », « oh, j’adorerais trop dessiner un visage mais c’est trop compliqué », « et puis je n’ai pas envie de faire des années d’études pour ça », « en plus ça va être trop long vu mon niveau au ras des pâquerettes »… et blablabla

Plusieurs fois, j’ai acheté des bouquins où c’était écrit dessus « Apprendre à dessiner » ou autres phrases similaires. Je commençais pleine d’entrain et au bout de deux pages où il fallait dessiner une espèce de nature morte qui ne m’inspirait pas du tout, j’abandonnais. Je me disais que ça n’était pas pour moi.

Quand je suis arrivée sur Lille, j’ai regardé les écoles d’Art, mais bon … J’ai regardé c’est tout. Ça avait l’air bien et tellement inaccessible. Je pensais à tout le temps que ça allait me prendre, que j’étais tellement nulle que ça mettrait des années avant que je sache dessiner quelque chose de correct.

Donc, à chaque fois, je me résignais. Je me répétais inlassablement que c’était pour les autres et pas pour moi.

Et l’année dernière, en rentrant de vacances fin août début septembre, le livre de Julia Cameron « Libérez votre créativité », est arrivé entre mes mains. Je l’avais déjà vu passer plusieurs fois sans y prêter attention, et puis là j’ai eu envie. J’ai eu envie parce que ce n’est pas un simple livre qu’on lit comme ça une fois et qu’on met dans les oubliettes après. C’est un livre qui nous fait aller chercher en nous, nos blocages les plus enfouis. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « La Bible des Artistes », je crois.

Être Artiste, pour moi, ce n’est pas juste savoir faire une activité « artistique« , ça va bien au-delà de ça, mais j’en parlerais une autre fois parce que j’ai beaucoup à dire à ce sujet 😉

Le livre de Julia est un programme en 12 semaines. Toutes les semaines, il y a plusieurs exercices pour lever les freins et les blocages que nous avons à l’intérieur de nous, consciemment ou inconsciemment. Les exercices commun à tout le programme sont : les pages du matin, et le rendez-vous avec l’artiste.

J’ai déjà parlé des pages du matin dans un post précédent. Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec toi, ce qu’a déclenché chez moi mon premier rendez-vous avec l’artiste.

Le rendez-vous avec l’artiste, c’est deux heures dans la semaine où tu prends rendez-vous avec toi-m’aime. Deux heures où tu es seule et où tu fais tout ce que tu veux en rapport avec la créativité, sans jugement, sans obligation de résultat. Tu fais c’est tout.

J’étais super contente de faire ce premier rendez-vous avec l’Artiste. Je voulais faire quelque chose que je n’avais pas l’habitude de faire alors je me suis dit : « ah ! Tiens ! Je vais aller me balader en Nature et je vais dessiner ! Ça va être trop bien ! »

Me voilà partie pleine de motivation 😀 Je ressors un carnet à croquis que je n’avais quasiment pas utilisé, vu que je me décourageais à chaque fois :/

Tu n’es pas sans savoir que j’adore les écorces d’arbre alors je me suis mis en tête de dessiner ça. Je suis allée à un endroit que j’aime beaucoup, je me suis assise devant l’arbre et c’est parti !

Sauf que …

Ça ne ressemblait pas du tout à ce que j’aurais voulu que ça ressemble. En plus, j’aurais voulu que ce soit magnifique tout de suite, au bout de 5 minutes. Mais y’avait rien. Oui je sais, pas de jugement, mais c’était duuurrr !!!

En vrai, j’étais super énervée ! Bah voilà, de toute façon, j’étais nulle. Je le savais depuis longtemps. Pourquoi je persistais encore ? Ça n’avait aucun sens. Je n’avais qu’à me résigner. C’était juste pas pour moi et puis c’est tout.

Mais pourquoi je me sentais appelée alors ?

Pourquoi ça m’attirait ?

Pourquoi j’avais envie de créer de cette manière là aussi ?

Peut-être que je voulais le beurre et l’argent du beurre ?

Peut-être que je n’étais pas faite pour ça …

Je maitrisais l’Art du cheveu et du maquillage. Je développais ma créativité photographique tous les jours. Je ne pouvais pas me contenter de ça ? C’était déjà très bien.

Et c’est vrai C’EST déjà très BIEN ! Je ne dis pas le contraire. Je sais que j’ai de la chance d’avoir de l’Or dans les doigts et un regard photographique. Et j’en suis reconnaissante +++.

Mais quand même, j’en rêvais moi, de savoir dessiner, … un jour …

Sauf que si je ne faisais rien pour, ce n’est pas comme ça que ça allait faire avancer le chmilblik !

Sur la route du retour ce jour là, où j’essayais d’être bienveillante avec moi-m’aime (au fait en passant je sais que moi-m’aime ça s’écrit pas comme ça en vrai mais moi j’aime bien l’écrire comme ça), j’ai dit dans ma tête : « Bon, Marie, c’est bien de rêver de savoir dessiner mais tu fais quoi pour ça ? »

Et à ce moment là, j’ai croisé une fille qui avait un T-Shirt où il était écrit dessus : « Laisse de la place à tes rêves » !!! Han !!! Si c’est pas un message qui arrive tout droit de l’Univers ça, je ne sais pas ce que c’est ! :O :O :O

Directement, en arrivant chez moi, je me suis connectée et je suis allée sur le site d’une École d’Art géniale que j’avais déjà repérée depuis longtemps, sauf que je l’avais bien enfouie quelque part je ne sais où. Je me connecte sur le site et je vois : « Portes Ouvertes le week-end prochain ».

« Bon Marie, si t’as pas compris, je ne sais pas ce qu’il te faut ! »

Alors, je me suis jetée à l’eau. J’ai fait le grand saut ! Je me suis inscrite et je prends des cours de dessin depuis septembre 2016. J’y vais une fois par semaine.

Quand je suis arrivée au cours la première fois, j’ai dit que j’étais nulle, que ça allait me prendre 10 ans de savoir dessiner un « truc » correct, que je rêverais de savoir dessiner des visages mais bon ça doit être tellement compliqué que je n’aurais jamais le niveau.

Julien m’a dit : « Fais-moi confiance, je te promets que tu vas être surprise ».

Je l’ai regardé d’un air : « Mais oui bien sûr… »

La première fois j’étais terrorisée. Cette grande feuille blanche là, devant moi. Il y avait tellement de place et c’était tellement … plat. Comment j’allais pouvoir créer du relief sur quelque chose de si plat.

Bref, je m’y suis mise. Quelques semaines plus tard, je réalisais mon premier portrait. Et aujourd’hui, je viens de terminer mon troisième. Je ne vais pas te mentir, j’ai vraiment galéré !

 

Je n’ai pas galéré parce que c’était compliqué, j’ai galéré parce que je me jugeais sans cesse. Je me trouvais lente, je trouvais que ça ressemblait à un dessin de gamin de 3 ans, ça me paraissait interminable … Au bout d’un moment, j’ai arrêté de râler parce que le seul moyen d’arriver au bout c’était de continuer et de rester concentrée.

Aujourd’hui, j’ai décidé que c’était le jour où je terminais ce portrait. Je ne me suis laissée distraire à aucun moment. J’ai fait, c’est tout.

Certes, il n’est pas parfait, je suis encore en apprentissage. Et puis, je me dis pour que le troisième portrait de toute ma vie, ce n’est quand même pas si mal.

Si tu crois que tu n’es pas fait(e) pour créer, tu te trompes.

Si tu crois que ce rêve que tu as depuis si longtemps est inatteignable, tu te trompes.

Si tu crois que quelque chose n’est pas fait pour toi, alors que tu te sens appelé(e), tu te trompes.

Je crois que chaque Être Humain sur cette planète à un potentiel de dingue !

Aujourd’hui, je te parle de dessin mais ça peut s’appliquer à tout. Nous sommes capables de bien plus que ce que l’on imagine. Souvent on croit que quelque chose est inaccessible, alors que c’est juste là, devant nos yeux, et qu’il suffit juste de s’autoriser à le voir.

Il y a une phrase que j’ai lu un jour qui est de je ne sais plus qui, qui dit :

 

« Que tu crois que c’est possible ou non, tu as raison. »

Et c’est vrai. Toutes ces années où j’ai cru que ce n’était pas possible pour moi de dessiner, j’avais raison et j’entretenais cela. Je me confortais dans cette idée, que de toute façon ce n’était pas pour moi. Par contre, le jour où j’ai cru que c’était possible, ça l’est devenu.

Tout n’est qu’une question de perception finalement.

C’est toi qui choisis.

C’est toi qui décide.

Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message <3 <3 <3

A demain !

Artistiquement,

Marie, Utopique à plein temps,
Droguée au Positif,
Sujette au Grain de Folie Artistique !

J’ai de la chance

J’ai de la chance d’être assise là à mon bureau, avec ma tasse de thé, la vue sur le ciel magique du matin et le chant des oiseaux qui m’accompagne.

J’ai de la chance. Vraiment.

Je me suis levée à 6H le cœur en joie à l’idée d’accomplir tout ce que j’ai envie d’accomplir dans ma journée et dans ma vie.

Dès mon réveil, j’ai écrit dans mes carnets (oui je suis carnet addict ! et j’adore écrire le matin). C’est venu il y a quelques temps, grâce au livre de Julia Cameron « Libérez votre créativité ». Elle préconise d’écrire 3 pages tous les matins et de ne pas t’arrêter tant que tu n’as pas écrit 3 pages ! Autant te dire qu’au début ça me paraissait une montagne !

Avant ça, j’écrivais en intermittence, parfois pas du tout, parfois énormément. Quand j’ai commencé le rituel des « pages du matin », je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir raconter. J’avais l’impression de me répéter, d’être en boucle sur certains sujets et parfois je ne savais pas quoi écrire, alors j’écrivais : « je ne sais pas quoi écrire mais je continue quand même… ».

Aujourd’hui, écrire tous les matins est devenu un rituel, une habitude, comme se brosser les dents, prendre un douche ou boire un thé.

Je ne suis pas certaine que j’aurais osé écrire tous les jours ici si je ne pratiquais pas ce rituel tous les matins.

J’ai de la chance parce que je fais un travail que j’aime, de plus en plus aligné avec qui je suis.

J’ai de la chance parce que je rencontre des tas de gens inspirants et inspirés.

J’ai de la chance parce que j’ai de plus en plus de clients qui me ressemblent et qui ont une vision similaire à la mienne.

J’ai de la chance parce que je peux décider de travailler quand je veux, à l’heure que je veux.

J’ai de la chance parce que j’ai choisi cette vie là.

Pourtant, ça n’a pas toujours été comme ça.

Moi aussi, j’ai été salariée dans un environnement qui ne me convenait plus et me faisait parfois trainer des pieds pour y aller le matin.

Moi aussi, j’ai eu la boule au ventre en retournant à l’école 10 ans plus tard, parce que je n’adhérais pas au moule dans lequel on voulait me faire rentrer.

Moi aussi j’ai douté et je doute encore parfois …

Moi aussi j’ai eu envie de tout arrêter au moins 10000 fois, parce que … A quoi bon

Moi aussi j’ai été révolté, contre la violence, contre les injustices, contre la société, contre la publicité mensongère, contre les grands qui écrasent les petits.

Et un jour, j’ai décidé de transformer ma révolte. Je me suis dit que ma colère et ma révolte pourrait me rendre artiste de ma vie.

J’ai compris que je ne pouvais pas sauver le monde à moi toute seule mais que je pouvais agir pour moi et pour le monde qui m’entoure, là, tout de suite maintenant.

En me changeant moi-m’aime. En changeant d’état d’esprit. En voyant les choses d’une autre manière. En me concentrant sur les solutions plutôt que sur les problèmes, tout prenait une autre dimension.

Un champ des possibles s’ouvraient alors devant moi.

 

Et si j’avais le pouvoir de créer la vie qui m’inspire et d’inspirer les autres à faire de même ?

Au début, j’ai fait des erreurs, et j’en ferais sûrement encore. Quand j’ai pris conscience que tout était possible, je voulais que tout le monde adhère à ma cause, à ma grande trouvaille, à ma grande révélation ! Ça me prenait une énergie de dingue de dire à mon entourage : « Mais siiii, regardeee, tu peux faire ça, c’est possible !!! », « T’en peux plus de ton taf ? Vas-y tu as ça, ça et ça comme solution !!! », « T’en as marre de ta vie telle qu’elle est aujourd’hui, change, modifie quelque chose, crois que c’est possible » … etc …

A un moment, j’ai pris conscience que j’aidais des gens qui n’avaient pas du tout envie d’être aidé. Je les revoyais quelques mois ou quelques années plus tard et rien n’avait changé. J’avais l’impression d’avoir pris le TGV et qu’ils étaient restés sur le quai, tellement le décalage était immense !!!

Aujourd’hui, j’ai appris (et j’apprends encore !) à prendre soin de moi en premier. Ce n’est pas toujours facile. Mais c’est tellement nécessaire. Comment pourrais-je aider les personnes qui m’entourent, mes proches, mes clients, si moi-m’aime je ne suis pas dans une bonne énergie ?

Récemment, j’ai pris conscience à mes dépens que j’utilisais mon énergie à mauvais escient en acceptant d’aller boire un café avec untel ou unetelle parce que ça lui faisait plaisir et que la personne adorait mon énergie. J’avais oublié de me demander si ça me faisait plaisir à moi. Non pas que je veuille arrêter d’aller boire des cafés avec des gens (d’ailleurs je ne bois plus de café :p), disons que je vais prendre le temps de dire non avant de dire un vrai OUI.

En disant des vrais NON et des vrai OUI, tu restes dans une bonne énergie, tu te respectes et tu respectes l’autre.

Longtemps, j’ai tout donné pour les autres et puis « moi, c’est pas grave on verra plus tard s’il me reste encore un peu d’énergie ». Je n’en suis pas morte mais parfois je mettais des jours, des semaines voire des mois à m’en remettre. Je ne comprenais pas pourquoi je n’avais plus de force d’un coup. Je ne comprenais pas pourquoi je n’avais envie de voir personne et d’être tranquille alors que j’adore les gens (même si des fois ils me saoulent cf. post du 31/03/17)

Une fois, j’ai fait un projet énorme qui m’a accaparé des semaines et des semaines, des nuits courtes et une énergie au-delà de ce que j’aurais pu imaginer que c’était possible !!!
J’y ai mis tout mon cœur, mon corps, mon Âme, j’ai tout donné ! C’était Magique ! Et si c’était à refaire, je recommencerais sûrement. Différemment peut-être, mais je recommencerais rien que pour l’Ame-Agit. Franchement c’était génialissime ! Un projet qui a rassemblé des personnes formidables, un projet que j’ai vécu jusque dans mes tripes !!! Un projet dont je n’ai pas eu conscience tout de suite que c’était de l’Or en Barre !!! Un projet qui a généré 10000€ en moins de 3 mois. Ça parait peut-être rien pour certains, mais pour moi c’était énorme !!! Et tu sais quoi ? Je te vois faire les gros yeux en voyant 10000€ !!!

Tu sais quoi ? Tiens-toi bien. J’ai carrément oublié de me payer. Oui, oui, tu as bien lu. J’ai oublié de me payer. Parce que c’était une première pour moi, parce que je ne me sentais pas légitime, parce que quand on fait les choses par passion, c’est pas un vrai travail, non ?

J’ai pensé à tout le monde. J’ai pensé à ce que tout soit bien, parfait pour tout le monde. J’ai pensé à tout. Mais vraiment. J’ai pensé à tout jusque dans les moindres détails.

Sauf …

Sauf à moi.

Pourtant, je n’ai aucun regret. Je suis super fière d’avoir mené ce projet d’une main de maitre. Je suis un peu moins fière d’avoir oublié de me payer mais ça a été une belle leçon de vie.

Aujourd’hui, j’ai pleinement conscience que ce que je propose, c’est de l’Or en Barre !!! Jamais je n’aurais osé écrire cela avant. Je me serais dit : « ça fait un peu prétentieux, je me prends pour qui ? »

Alors oui, c’est vrai, aujourd’hui j’ai beaucoup de chance. Je mesure la chance que j’ai. J’ai de la chance de travailler sans avoir l’impression de travailler. J’ai la chance de dire de grands OUI et de grands NON.

Le chemin n’est pas terminé, le chemin continue encore, il y a et il y aura toujours des obstacles à contourner, des oui et puis des non, des erreurs qui n’en sont pas. Je dirais plutôt des apprentissages.

Je pense que l’on a jamais fini d’apprendre. Avant, je croyais qu’un jour on atteignait, genre « l’état ultime », genre « ça y est tout est parfaitement bien aligné, bien établi, bien linéaire ».

Tout ça c’est du vent ! La vie est un mouvement perpétuel et c’est normal de douter, d’avoir peur et d’y aller quand même !

Bon … J’ai un peu dévié du sujet initial mais bref …

J’ai de la chance.

Et toi aussi, tu peux décider d’avoir de la chance. Ça ne veut pas dire que tu ne douteras plus jamais et que tu n’auras plus jamais peur.

Simplement, tu as le choix. Tu as le pouvoir de créer la vie qui t’inspire, NOW !!!

Avoir de la chance, c’est assez simple finalement. Rien que me lever, être en bonne santé, écrire, créer, partager, rire et marcher en direction de mes rêves, c’est juste waouh !

Et toi ? Pourquoi tu as de la chance ?

Hâte de partager avec toi sur le sujet.

A présent, lève-toi et marche 😀
Marche sur le chemin qui t’inspire <3 <3 <3

A demain !

Artistiquement,

Marie, Utopique à plein temps,
Droguée au Positif,
Sujette au Grain de Folie Artistique !

A quoi bon ?

Voilà 3 jours que j’écris tous les jours ici (enfin 4 avec aujourd’hui).

3 jours seulement … Et déjà tellement de transformations +++

Aujourd’hui, j’aurais pu me dire « A quoi bon ? », « je ne sais pas quoi dire », « de toute façon tout a déjà été dit », « et je vais saouler les gens », et blablabla …

Tu sais les voix qui viennent dans ta tête à chaque fois que tu entreprends quelque chose de nouveau, à chaque fois que tu fais le grand saut, à chaque fois que tu te rapproches un peu plus de toi-m’aime …

Je ne sais même pas encore ce que je vais t’écrire alors je laisse mes doigts courir sur le clavier. On verra bien ce qui en sortira.

Je ne suis pas tellement une adepte de préparer un texte pendant des heures, planifié à quelle heure il sera publié.

Je ne suis pas tellement une adepte des stratégies bien lisses, bien parfaites.

Peut-être que je suis un peu rebelle sur les bords, et alors ?

Ce « A quoi bon ? », il est toujours là, prêt à surgir, prêt à faire un bond devant toi pour que tu stoppes tout ce que tu es en train de faire.

Ce « A quoi bon ? », il est sournois, il peut arriver devant toi sans que tu t’y attendes. Il peut se manifester n’importe quand, de n’importe quelle manière, pour peu que tu sois un peu fatigué(e), que tu reçoives une remarque désobligeante, que tu n’aies pas le retour que tu espérais …

C’est vrai. A quoi bon écrire ? A quoi bon créer ? A quoi bon se donner le défi de faire une vidéo par jour pendant 30 jours, à quoi bon peindre, à quoi bon partager mon message ? A quoi bon écrire mon livre ? A quoi bon inspirer le monde ?

Je pourrais rester dans l’ombre. Je pourrais me taire. Je pourrais « ne pas me faire remarquer ». Je pourrais contempler le monde sans agir. Je pourrais être invisible.

J’aurais pu rester enfermée entre les 4 murs du salon de coiffure où j’ai travaillé pendant 7 ans. J’avais le Saint-Graal dans mes mains, ce fameux CDI tant convoité. J’avais une voiture, 2 motos, un petit appartement avec un loyer pas trop cher.

J’aurais pu abandonner quand ma banque a refusé de me faire un prêt étudiant pour retourner à l’école me former à l’Art du Maquillage.

J’aurais pu baisser les bras lorsque ma demande de financement par le FONGECIF a été refusée, le même jour que mon appartement s’est retrouvé inondé.

J’aurais pu laisser tomber. J’aurais pu me résigner.

J’aurais pu quitter l’école parce que c’était trop dur d’y retourner après 10 ans de salariat.

J’aurais pu trouver un job « alimentaire » lorsque ma propre entreprise ne faisait plus sens pour moi.

J’aurais pu me contenter de rester coiffeuse-maquilleuse pour la télévision, le cinéma et la publicité parce que c’est comme ça qu’on me connaissait.

J’aurais pu ne jamais réaliser « Le Tour de Nantes en 80 jours » parce que ça paraissait trop grand, trop beau, trop ambitieux, trop fou et qu’en plus je n’avais plus d’argent.

J’aurais pu ne jamais oser lancer mes premiers ateliers dinitiation à la photographie intuitive, parce que ce n’est pas comme ça qu’on enseigne la photo « normalement ».

J’aurais pu ne jamais lancé mes premiers ateliers « Révèle la Déesse qui est en toi« , parce qu’était-ce bien légitime ? Est-ce que j’avais le droit ?

J’aurais pu ne pas t’écrire aujourd’hui, parce que, à quoi bon ? A quoi ça sert ? Est-ce vraiment utile ?

Est-ce que ça a besoin d’être utile ?

Peut-être que ça l’est pour toi, peut-être que ce que je partage avec toi, fait écho en toi.

Peut-être que ça ne sert absolument à rien (mais si tu es en train de lire ces lignes, c’est que ça te parle … un peu).

Après mon défi vidéo 30 jours du mois dernier, j’ai compris plein de choses sur moi-m’aime.

Je pourrais dire que je me sens une Autre, mais ce n’est peut-être pas exactement ça. Je dirais plutôt que je me rapproche de mon Âme. Je me sens plus Moi, plus Alignée.

Sensation étrange et à la fois, ce sentiment de légèreté, de sérénité et de confiance en la Vie.

Je passe souvent pour une Utopique mais je crois sincèrement que Tout est Possible. Je le répète encore.

Inlassablement.

Encore.

Et je crois que je le répèterais encore tant que je serais sur cette Terre. Accroche-toi bien parce que j’ai l’intention d’être centenaire !

Pourquoi je te raconte tout ça ?

Parce que si c’est possible pour moi, c’est possible pour toi aussi.

Tout n’est qu’une question d’état d’esprit !

Comment tu vois le monde de là où tu es ?
Mènes-tu la vie que tu désires ?
Es-tu là où tu as envie d’être ?

Penses-tu que tu as le choix ?

Moi, je pense qu’on a TOUJOURS le choix.

J’entends déjà au loin : « Non mais tu peux pas comprendre, tu n’es pas à ma place de toute façon ». « Oui mais c’est la faute de machin ou la faute de truc ».

Je pense qu’il est temps que chacun prenne ses responsabilités.

Chaque matin, tu as le choix.
A chaque instant, tu as le choix.
Nous avons tous le choix.

Tu as le droit de dire oui, tout autant que tu as le droit de dire non.
Tu peux rester à te morfondre au fond de ton lit ou tu peux passer à l’action !
Tu peux continuer à rêvasser d’une vie meilleure, d’un monde plus beau sans rien faire et attendre que ça passe.

Je me suis toujours sentie investie d’une mission plus grande que moi.

A une époque, je rêvais de changer le monde mais je voyais pas bien comment.

Et puis un jour, j’ai décidé de faire ma part, à mon échelle, avec les moyens que j’avais à ma disposition.

Et ce chemin, il m’a mené à celle que je suis aujourd’hui. Le chemin n’est pas tout tracé. Il est souvent sinueux, mais c’est ce qui fait sa beauté je trouve.

Je crois sincèrement que la Beauté est partout. Il suffit de changer de regard.

Le regard que l’on a sur soi, le regard que l’on a sur le monde qui nous entoure.

C’est ça que je transmet à travers mon Art, mes ateliers, mes accompagnements, mon écriture.

Aujourd’hui, je te demande de t’arrêter un instant.
Demande-toi quel regard tu portes sur les choses, sur toi, sur la vie ?
Si quelque chose ne te convient pas, change-le ou regarde-le d’une autre manière.

Souvent, on croit que tout est figé, que les choses ne peuvent pas bouger ou que ça parait une montagne infranchissable.

C’est faux. En tout cas, c’est ce que je crois.

Je te laisse méditer là-dessus 😉

Artistiquement,

Marie, Utopiste à plein Temps,
Droguée au Positif
Sujette au Grain de Folie Artistique !

L’art de la pause …

L’art de la pause …

Ou comment j’ai « hacké » mon cerveau ?

Depuis quelques jours, je me réveille à l’aube.
Dès 4-5H, j’ai les yeux grands ouverts et impossible de me rendormir !

Et pourtant, à l’heure où je t’écris je suis en pleine forme !

Ce matin, j’ai goûté à l’Art de la Pause …

 

 

Bien que je prône cet Art, j’ai parfois du mal à m’arrêter avec mon cerveau qui fuse dans tous les sens à 15000 à l’heure.

Mais bon, aujourd’hui c’est dimanche, alors faut pas déconner quand même hein !

Depuis ce matin, je me livre à au 1er exercice du livre « Magical Timing » de Diane Ballonad Rolland, qui consiste à faire un état des lieux pour comprendre ma relation au temps.

Je t’avoue que c’est pas trop mon truc de faire des tableaux mais bon, je me suis dit, une semaine dans ta vie Marie, tu peux quand même essayer pour voir.

Diane propose de noter toutes les tâches que tu accomplies dans ta journée, le temps que tu estimes y passer et le temps que tu y passes réellement + prendre en compte le nombre de fois où tu as été interrompu.

On va pas se mentir, c’est un peu chronophage. Toutefois, l’exercice est intéressant.

J’essaie de me programmer 2 heures de pause dans ma semaine à un moment précis, comme un rendez-vous non négociable mais j’avoue que j’ai beaucoup de mal à tenir. Je pense à tout ce que j’ai encore à faire et ces deux heures ne sont pas toujours utilisées à bon escient, surtout que mon cerveau à une forte tendance à la rébellion quand on lui insurge de faire quelque chose.

Alors, ce matin, j’ai décidé de l’arnaquer !

J’ai arnaqué mon cerveau 😀

Je t’explique :

J’ai noté dans mon fameux tableau que j’allais me balader pendant 30 minutes.

Je suis sortie à la fraicheur du matin. Il y avait encore personne dehors. Franchement c’était trop bien !!! Et j’ai pris touuut mon temps !!!

 

 

Je me suis arrêtée pour contempler, j’ai enregistré le chant des oiseaux sur mon dictaphone, j’ai photographié ce qui m’appelait en chemin… La lumière était bellleeee !!!

 

 

Je sentais que là je prenais vraiment mon temps. Comme si le temps n’existait pas.

C’était doux et paisible. Je remarque que c’est encore doux et paisible d’ailleurs. Ça a donné le ton pour la journée <3 <3 <3

J’ai marché jusqu’au Parc Monplaisir (c’est quand même un joli nom pour un parc tu trouves pas ?) et j’ai eu envie de faire mes exercices de Qi Gong du Dragon dehors (spéciale dédicace à Fabienne). J’étais toute seule en pleine nature, un plan d’eau juste devant moi. C’était vraiment délicieux comme moment :O J’ai fait mes mouvements pendant 30 minutes sans voir le temps passer.

Je suis rentrée tranquillement, j’ai médité, puis j’ai bu un thé Lapacho (Arbre de Vie) avec un carré de chocolat noir 99% savoureux, pendant que le soleil me caressait la peau.

Quand j’ai checké mon super chrono qui analyse ma relation au temps, j’avais pris 2 heures de pause. Deux heures de pause en vrai de vrai !!!

Danse de la joie !!! J’ai arnaqué mon cerveau !!!

Du coup, j’ai utilisé le même stratagème pour l’écriture de mon livre. Quand je me bloque 2 heures, je me dis ah la la y’a le temps et Monsieur le Cerveau là-haut se laisse divertir par le moindre truc. Et là ! Re-Danse de la Joie !!!

J’ai écrit 30 minutes intensive ! 30 minutes en vrai de vrai ! Pas 30 minutes en me laissant distraire !

Et entre tout ça, j’ai eu le temps de faire plein d’autres choses, lire, faire une micro-sieste, écrire, écouter un super podcast​, écrire ma newsletter, passer du temps avec mon amoureux, manger des crêpes, … et ralentir sans me culpabiliser.

Finalement, on a tout le temps. Y’a pas d’urgence. On a tous 24 heures dans une journée. A nous de les utiliser comme bon nous semble.

Et aussi, sans compter le temps où je suis en train d’écrire ce roman, j’ai quand même passé 175 minutes sur Facebook :O

C’est vrai que je suis très active sur ce réseau social, mais plus de 2 heures quand même ! C’est abusé !

Le bon côté, c’est que j’ai eu plein d’échanges super intéressants avec plein de gens.

Le mauvais côté, c’est quand tu te sens coupable, tu te dis : « han c’est mal, je n’ai rien fait de ma journée ».

C’est quand même un peu dur parce que c’est faux, je n’ai pas rien fait de ma journée.

J’ai décidé de me pardonner pour aujourd’hui.

– Je te pardonne.
– Je suis désolée.
– Je t’aime.
– Merci.

Je m’engage à continuer cet état des lieux toute cette semaine pour mieux comprendre ma relation au temps.

Ça me fait rire, là où j’ai passé le moins de temps aujourd’hui, c’est dans ma salle de bain !

Je suis curieuse de savoir ce que ça va donner dans mon organisation personnelle et professionnelle.

Je t’en dirais des nouvelles 🙂

Et toi  ? Tu en es où avec ta relation au temps ?

Je t’envoie plein de good Vibesss pétillantes et colorées !!!

A demain pour de nouvelles Aventures !!!

Marie,
Utopiste à Plein Temps,
Révélatrice de Lumière
Droguée au Positif,
Sujette au Grain de Folie Artistique.