#100jours100sourires : Michel

#100jours100sourires : Michel

Après 1h de ralentissements dans les joies de la circulation, un rendez-vous professionnel très enrichissant & remplis de belles énergies m’a mis dans un très bon état d’esprit pour ce jour 3 de #100jours100sourires 😀

C’est donc tout naturellement que je me dirige vers la première personne que je vois et qu’elle me dit … NON : D

C’est fou comme un non peut réactiver ta boîte à excuses en un rien de temps !

Pour finir je me ballade un peu et je ne trouve personne, et pourtant je reçois un formidable cadeau de la Nature :

 

20161129-chemin-cavalier

 

Les ombres, la lumière … J’étais presque partie pour faire une prose sur les joies de la Nature. Tu t’égares Marie ! Tu t’égares !

Résultat, je rentre chez moi, je mange, je réponds à mes mails, je découvre de jolis commentaires, je tombe sur une vidéo qui traite du sujet de la peur …

Soudain, je me lève, allez Marie ! C’est pas si compliqué ! En plus tu as plein de belles intentions. J’y crois à fond, qu’on peut tous faire sa part en apportant du positif dans la vie des gens et en créant du lien.

J’aborde la première dame que je vois dans la rue. Elle n’a pas envie de se voir en photo, elle n’aime pas ça …

 

Après 2 refus, je me détends un peu et je me dis : « et si je rencontrais quelqu’un de très sympathique avec un super message à faire passer ? »

C’est dans cet état d’esprit positif, que quelques minutes plus tard, j’aperçois la silhouette d’un monsieur au loin, avec son chien.

Je me lance ! Et c’est avec beaucoup de joie que je te présente Michel 🙂

 

20161129-michel

Je lui demande ce qui le rend heureux dans la vie :

  • Ma femme <3

Je trouve ça super beau alors ça lui permet de développer un peu.

  • c’est quand même l’essentiel, parce qu’aujourd’hui malheureusement, les jeunes … j’aurais tendance à dire : il commence par la fin. En général après, ils disent : « en fin de compte, j’l’aime pas… ».

  • A notre époque, il y avait les fiançailles. C’était un engagement avant le mariage, on apprenait à se connaître et voilà. Tandis qu’aujourd’hui, il y a tellement d’étapes qui sont brûlées, que quelquefois, au bout d’un an ou deux, bof, c’est tout … Terminé.

Suite à ce constat, j’ai envie de savoir si Michel aurait un conseil à donner à tous ces « jeunes » et moins jeunes même, j’ai envie de dire.

  • Ne pas aller trop vite ! Y’a pas l’feu au lac, comme on dit ! Apprendre à se connaître surtout ! Et après :

RESPECTER L’AUTRE

 

Je suis très touchée car la notion de respect est primordiale pour moi. Je demande à Michel s’il trouve que cette valeur est mise en avant dans la société.

  • Non. J’ai l’impression que maintenant, dans ce système là, le respect, c’est … secondaire. Pas forcément qu’entre hommes et femmes, regardez dans les entreprises, la plupart des gens deviennent des pions. Quand je dis des pions, c’est : aujourd’hui ça va, et si demain tu n’es pas content, la porte est grande ouverte. Moi, ça va encore, j’ai bientôt fini. Mais les jeunes, je les plains. On vit dans un monde égoïste, chacun pour soi et rien pour les autres.

A l’écoute du discours de Michel, ça me donne encore plus l’élan de faire valeur d’exemple, même à ma « petite » échelle. Je lui demande ce qu’il pense que chacun pourrait mettre en place pour faire sa part. Ramener le respect dans la vie, dans les entreprises, dans la société en général.

  • Y’a des p’tits trucs tout bêtes ! Quelque fois, je livre des écoles et je suis étonné. On leur apprend même pas à dire « bonjour », « pardon », « merci »… C’est pas grand chose mais c’est un commencement. Il faut se respecter l’un, l’autre. C’est comme dans un couple, il faut apprendre à SE RESPECTER. Le jour où les gens auront compris ça, ça ira nettement mieux.

L’Amour & le Respect :

deux valeurs tellement essentielles. Je suis sûre que rien qu’avec ces deux valeurs appliquées par chaque Être Humain, on change le Monde.

Je demande quand même à Michel si à son sens tout est possible.

  • Si on travaille dans ce but, c’est possible ! Après il faut voir si nos rêves ne sont pas démesurés. Il faut garder les pieds sur Terre.

Le rêve de Michel :

  • Dans un an et demi : LA RETRAITE 🙂

 

Je ne voulais pas le déranger trop longtemps. Finalement, nos valeurs communes nous amènent à poursuivre la conversation autour de la communication entre les gens. C’est vrai que nous sommes tous les uns à côté des autres, on file à toute vitesse, on a « pas le temps ». A part peut-être dans les campagnes et les petits villages, c’est un peu plus évident de se saluer.

Un bonjour et un sourire, ça ne coûte rien et ça peut illuminer la journée de chaque Être Humain sur cette Planète.

Certains penseront peut-être que je vis dans le monde des « Bisounours ». Au contraire, c’est quelque chose de très concret que nous abordons ici. Et d’une simplicité enfantine …

Sur ce, à bon entendeur ! Et à demain pour une nouvelle rencontre palpitante et riche d’enseignement.

#100jours100sourires : Odette & Ophélie

#100jours100sourires : Odette & Ophélie

En ce jour 2, j’ai vraiment eu l’impression de partir en « croisade » !!! Même si le mot est un peu fort !

8H30. Remplie d’optimisme, je sors dehors, respirer la fraîcheur du matin ! Ça fait du bien ! Je me donne 15 minutes pour partager ce projet au prochain inconnu sur mon chemin. Ça va être facile, je l’ai déjà fait hier. C’est facile Marie, tu parles aux gens et puis voilà !

En fait, je crois pas que ce soit le fait de parler aux gens qui me soit si difficile. En allant chercher en moi, c’est la peur de partager ma démarche, la peur de me prendre un refus, qu’on me trouve bizarre, que mon projet ne serve à rien. La peur d’être incomprise. La peur de déranger les gens … Et j’en passe.

Pourtant quand on use de courage et de persévérance, derrière la peur, se cache beaucoup de bonheur.

Je fais un aller-retour dans mon quartier. Étrangement, beaucoup de gens me sourit, me disent bonjour. Peut-être est-ce mon état d’esprit ?

Est-ce que le simple fait de vouloir impacter le monde positivement en l’inondant de sourires, émettait déjà une certaine vibration ?

Pourtant, dans cette vibration, il reste encore énormément de peurs que j’aimerais bien nettoyer. Mes 15 minutes écoulées, je rentre chez moi, sans avoir parler de mon défi à personne. Et Dieu sait qu’on m’a tendu la perche !

9H50. Han ! Je m’aperçois que j’ai un rendez-vous à 11H ! J’avais complètement zappé ! Super ! La belle occasion de prendre les transports en commun et de partager de nouvelles rencontres !

Je grimpe dans le tram. Mince ! C’est le mauvais tram ! Je descends à l’arrêt d’après. Et là, pareil, même si ce n’est pas systématique, je reçois quelques sourires, dont une jeune femme brune. Allez hop ! Au bout de 5 minutes ! Je me jette à l’eau !

Elle n’a pas envie d’être photographiée. Elle n’aime pas être prise en photo. Elle ne se trouve pas bien. Et pourtant quel sourire ! Je respecte son choix. Ça ne nous empêche pas de discuter tout le trajet ! Et quelle belle rencontre ! Je n’ai même pas su son prénom mais elle m’a parlé de sa passion pour la pâtisserie et c’était génial ! C’est vraiment top de voir que des gens persévèrent pour réaliser leurs rêves !

Nous avons parlé publicité « éthique », car c’est un terme que j’utilise souvent en ce moment. Elle me disait que ça avait été dur de trouver une pâtisserie qui travaillait encore artisanalement. Malheureusement, beaucoup de boulangeries-pâtisseries s’en remettent à des industriels en sacrifiant la qualité au profit du rendement.

Ça m’a fait beaucoup de bien de discuter avec cette jeune femme.

Ça renforce ma conviction de vouloir mettre en lumière des savoirs-faire authentiques, qui font la différence dans le monde et qui à mon sens sont encore trop noyé dans la masse, alors qu’ils mériteraient d’être visible et de sortir du lot.

Mon inconnue du jour, actuellement en formation, voudra bien se faire photographier quand elle sera officiellement pâtissière, pour mettre en lumière sa passion et un savoir-faire éthique, proche de ses valeurs et de sa vision de la création et du vrai artisanat.

Alors on se donne rendez-vous dans un an !

Sur le trajet du retour, je regarde partout autour de moi. Je vois une femme souriante avec sa fille et je n’ose pas l’aborder. Finalement, elle s’assoit à côté d’une femme qu’elle ne connaissait pas, qui se met directement à lui faire la conversation ! Voilà … Marie, si tu avais osé …

Je vais pas te faire l’inventaire de toutes les personnes que j’ai vu, sûrement plus d’une centaine, en comptant l’aller, le retour, les gens de ce matin …

C’est comme si je développais une autre conscience du monde. Par exemple, je n’ai pas eu envie une seule fois, de passer le temps sur mon téléphone portable, même si j’ai vu plein de gens le faire. J’ai compris à quel point ça coupait du monde.

J’étais là, avec l’élan de créer du lien, et à la fois l’angoisse du rejet, la peur de déranger, de bousculer la vie des gens qui m’entourait. Peur de créer ce ras-de-marée positif qui est pourtant l’un de mes souhaits les plus chers.

A quelques mètres de chez moi, je me suis souvenue. Un souvenir de petite fille très enfouie. Je ne saurais dire quelle âge j’avais. J’étais encore bien innocente en tout cas, lorsque j’ai dit un jour :

« ça serait bien que tous les gens de la planète se connaissent et qu’ils soient solidaires entre eux. »

Et si à travers ce projet, j’étais en train de faire ma part pour mon rêve de petite fille que j’étais ?

Il n’empêche que je suis rentrée bredouille :'(

Mais je ne perds pas espoir si facilement ! Voilà que je reçois un message de quelqu’un sur Linkedin, qui attend avec un patience le sourire du lendemain ! Je la remercie au passage 😉

Et franchement, baisser les bras au bout du deuxième jour, ça craint, non ? Ce n’est pas ce que j’appelle avoir du courage, de la persévérance et « avoir peur mais le faire quand même ».

Milieu d’aprem, comme le matin, j’ai 15 minutes devant moi. C’est parti ! Cette fois-ci c’est la bonne ! Je croise une maman avec une poussette et je me lance ! Elle n’a pas envie de se faire photographier. Elle ne se trouve pas bien en photo. J’ai envie de dire aux gens :

« vous avez tous un potentiel à révéler ! Votre lumière à l’intérieur, vous êtes tous en mesure de la révéler à l’extérieur ! »

Avec le courage et la persévérance qui m’anime, je me dirige vers les prochaines personnes que je croise sur ma route.

Elles sont deux : Ophélie et Odette (j’espère que c’est bien comme ça que ça s’écrit, sinon envoie moi un p’tit message, Ophélie)

C’est avec beaucoup de joie qu’elles répondent présentes à #100jours100sourires !

Et ça en valait vraiment la peine de balancer ma boîte à excuses !

 

20161128-ophelie

 

Je me demande à Ophélie si elle pense que dans la vie tout est possible :

  • Oui, si on veut on peut !

Ophélie n’a pas de peurs particulières (la chanceeee !!!) à part peut-être aborder les gens dans la rue …

Odette lui parle du travail qu’elle fait, alors je demande à Ophélie, quel est donc ce travail ???

Ophélie est auxiliaire de vie à domicile. Elle aime aider les gens. Ils ont vraiment besoin de quelqu’un constamment. Le frère et la sœur d’Ophélie sont handicapés alors ce métier s’est naturellement imposé à elle.

  • Je me suis dit : « si je les aide eux, je peux aider plein d’autres gens ! »

Waw !!! Je trouve que c’est un super message pour l’humanité 😉

Le rêve d’Ophélie : avoir une belle vie et être en bonne santé !

 

20161128-odetteOdette est en fauteuil roulant depuis un an suite à un AVC.

Sa joie de vivre et sa détermination à vouloir remarcher un jour porte le credo du « Tout est Possible » !

J’ai vraiment bien fait de transcender mes peurs aujourd’hui ! Ça en valait vraiment la peine.

Comment ne peux-t-on pas avoir l’élan de continuer après un tel message ?

Odette a peur de la mort.

  • Ça peut arriver. Il y en a eu beaucoup dans ma famille.

Son évocation de la mort fait totalement écho à un de mes articles récents « Si on mourait demain … » alors je me sens particulièrement touchée. Je demande à Odette ce qu’elle ferait si elle pouvait impacter le monde aujourd’hui :

  • j’aiderais les gens si je pouvais. Il y a des gens plus malheureux que nous. Je donnerais la partie de moi qui est joyeuse. J’aime bien faire rire les gens !

C’est pas un joli message de l’Univers ça ? Pour ce jour 2 de #100jours100sourires !

Évidemment le plus grand rêve d’Odette serait de remarcher ! Je lui envoie tout plein de good vibesss de guérison et lui souhaite de faire pétiller sa joie à chaque instant !

Je lui demande pour conclure si elle a envie de faire passer un message aux gens, au Monde, à la France :

  • Je leur dirais de ne pas avoir peur ! Quand j’ai eu mon accident, j’ai toujours été vaillante ! Le matin, je me lève, je fais des efforts pour tenir debout. Il faut qu’ils osent ! Qu’ils n’aient pas peur !

 

Merci Ophélie ! Merci Odette ! Que de beaux messages ! Et non pas un, mais deux sourires à partager !

Et qui sait qui je trouverais sur mon chemin demain !

La suite au prochain épisode !

#100jours100sourires

 

#100jours100sourires : Julien

#100jours100sourires : Julien

J’y pensais, puis je n’y pensais plus, puis j’y repensais.

Ça me faisait du bien quand j’y pensais. Ça me mettait le cœur en joie !

Soudain la peur prenait le dessus et puis la formidable boite à excuses … Arf, elle n’est jamais bien loin celle-ci …

Interviewer des gens dans la rue, capter le sourire des gens, leur donner l’opportunité de diffuser un message … Ouais, j’aimerais vraiment faire ça !

Mais qu’est-ce qu’on va penser de moi ? Et puis ça va servir à rien de toute façon. Je ferais mieux de rester en place plutôt que toujours vouloir partager.

En même temps Marie, tu dis que « Tout est Possible » et tu fais ta poule mouillée. C’est l’angoisse totale d’aller aborder des gens dans la rue !  Je vais devoir me présenter, leur dire que je suis photographe, leur poser des questions, leur donner la parole, les prendre en photo. Non, mais ils vont vraiment flipper que je les photographie. Ils vont penser que je suis folle ou trop bizarre :/

Peut-être que toi qui lit ce texte, tu es surpris que je sois flippée à cette idée. Peut-être que tu crois que je suis ultra « dégourdie », que je n’ai jamais peur de rien, parce que tu vois que je diffuse beaucoup de choses sur la toile et ailleurs.

Détrompe-toi, moi aussi j’ai peur ! J’ai au moins autant peur que toi …

« J’ai peur mais je le fais quand même »

Je viens de vivre un week-end très intense et riche d’énormément de compréhensions. Alors, ce dimanche matin, je me suis dit : « Marie, cette fois-ci tu vas pas te défiler ! »

Alors, je l’ai fait ! Pourtant sur la route, ma boite à excuses revenait tout le temps en galopant derrière moi !!!

J’ai vu des gens et la petite voix en moi me disait : « non, mais tu vas les déranger, tu ferais mieux de rien faire ». Une autre voix me disait : « tu vas pas abandonner si près du but, tu ne vas pas encore te défiler ».

Bref, je me suis jetée à l’eau !

J’ai vu une dame et je suis allée vers elle : « Bonjour, je m’appelle Marie ! Je suis photographe et je commence un défi aujourd’hui #100jours100sourires ». Je vais voir des gens dans la rue, je leur pose des questions sur la vie, s’ils pensent que tout est possible etc … et je les photographie. Ensuite, je diffuse ce message sur mon blog. »

Je crois qu’elle a eu peur qu’on la voit sur Internet. Ce que je respecte tout à fait. Elle m’a dit qu’en plus elle était trop vieille, alors que moi je ne trouvais pas du tout 🙁 J’envoie plein d’amour à cette dame.

J’ai failli me résigner. Je te refais pas l’histoire des deux voix qui se bataillent entre elles !

Soudain, j’ai vu un jeune homme et j’y suis allée.

Je vous présente Julien.

20161127-julien

 

Je commence par lui demander s’il pense que tout est possible dans la vie.

  • Quasiment tout est possible, tout dépend de son envie d’y arriver, tout simplement. 

Son dernier « j’ai peur mais je le fais quand même » qui finalement lui a réservé de belles surprises ?

Julien avait peur de se marier et il l’a fait quand même ! Même si ça ne lui pas apporter que des bénéfices, dit-il sur le ton de l’humour !

En regardant plus en arrière, dans sa vie étudiante et dans son travail, a chaque fois qu’il a dépassé une peur, ça a plutôt été bénéfique pour lui.

Ce qui le révolte dans le monde, la société actuelle :

  • Quand on parle du problème des migrants, ne pas savoir les causes de tout ces mouvements de personnes. Ce qui se passe à la guerre en Syrie … On en parle très peu dans les journaux. Pas assez. Je trouve ça assez dur !

Ce qu’il pourrait faire à son échelle pour contribuer :

  • Pour ces sujets là, j’vois pas. Après, on peut toujours influencer les individus, surtout les plus proches. Pour le reste, il y a la politique, l’argent et tout le reste …

Son plus grand rêve :

  • J’ai déjà une petite fille, c’est déjà le rêve ! Et ça me suffit amplement pour l’instant !

Je remercie Julien pour sa confiance et pour la diffusion de son message. Je l’ai trouvé très courageux de passer le cap de la photographie, surtout que j’ai recommencé au moins 10 fois la photo pour finir par sélectionner la première. Ça me renvoie en miroir, le fait de se faire confiance dans la vie, à soi-même et aux autres. Et quand tout est OK, c’est fluide.

Les pros « technique » diront qu’elle est un peu floue, mais elle dégage quelque chose, un regard, le mouvement … alors je l’ai choisi quand même.

C’est parti pour cette belle Aventure ! Maintenant, ça va être compliqué de me défiler …

Si toi aussi ça te chante de diffuser un message qui incarne des valeurs importantes pour toi, et que tu as envie de le partager sur les réseaux, tu peux utiliser le hashtag : #100jours100sourires.

Je me fais une joie de te lire et de découvrir de belles inspirations humaines et positives pour le monde <3 <3 <3

A demain matin même heure, pour une nouvelle rencontre inspirante 🙂

Si on mourait demain …

Si on mourait demain …

Hier matin, j’ai appris deux terribles nouvelles coup sur coup ! Deux accidents de la route … L’un en voiture, l’autre en moto, entrainant deux évènements tragiques, sans retour possible … Si jeunes en plus …

On croit toujours que ça n’arrive qu’aux autres, alors que tout peux basculer tellement vite. En une seconde, hop ! Tu disparais de la planète !

GAME OVER.

Et nous on est là, en train de se prendre le chou parce que le gosse de la voisine fait que chialer ou que tu ne trouves pas de place pour te garer, que le bus n’avance pas assez vite, que tu vas être en retard à ton RDV tellement impooooortant !!!

Aussi, tu aimerais bien te lancer dans ce super projet dont tu rêves depuis si longtemps, mais c’est trop compliqué. Comment ça va être perçu par les autres ? Mais qu’est-ce qu’on va penser de moi ? Les autres … toujours les autres …

Bien sûr, c’est toujours les autres, le problème ! C’est évident ! Si les autres n’étaient pas là, on ferait bien ce qu’on veut ! Si on n’avait pas peur de ce putain de regard qu’ils portent sur nous. Pourtant, les autres, ils nous aident, ils nous font avancer.

Les autres, c’est toi, c’est moi, c’est eux, c’est nous. Si les autres n’existaient pas, ça servirait à quoi, franchement, que tu lances ce super projet de ouf qui te prends aux tripes quand tu y penses, quand tu l’imagines possible, quand tu le visualises en te disant « ah ouais, ça, ça serait vachement bien quand même… »

Sans les autres, t’es que dal. Moi aussi sans les autres, je suis que dal !

Ce n’est pas très gentil de dire ça, parce qu’on peut pas dire qu’on est rien sur cette Terre, puisqu’on a le bonheur de vivre, d’exister, de respirer, de rire, de pleurer, de partager, d’aimer, de danser, chanter, marcher, manger, dormir…

Mais bon, concrètement, imagine, tu te retrouves tout seul sur la Planète. Les autres n’existent plus. T’es là, t’es « alone » quoi ! Tout(e) seul(e) de chez tout(e) seul(e) ! Oui, tu peux l’dire, t’aurais bien l’air d’un con. Peut-être que le premier jour, tu seras tout fou-fou, un truc du genre « vivaaaaa la libertéééé !!! Youpiii !!! je fais ce que je veux !!! »

Et après ?

Tu serais là, en train d’errer dans les rues désertes … Tu pourrais même pas t’acheter une baguette chez le boulanger du coin, tu parlerais à personne, personne ne te parlerait, tout le monde s’en foutrait de toi en fait !

Puisque « tout le monde » c’est personne.

En fait, j’en reviens toujours au même … Ça sert à rien de vouloir plaire à tout le monde. Puisque « tout le monde », c’est personne …

Si demain, tu disparais de la surface de la Terre, qu’est-ce que tu aimerais laisser derrière toi ? Si demain, tu fermais les yeux pour ne plus jamais les rouvrir, qu’aimerais-tu avoir accompli ?

Ce n’est pas du tout pour être glauque ou pour te casser le moral.

Au contraire ! C’est ultra positif !!!

(Non, mais l’autre là, elle commence son article avec des évènements supers dramatiques et elle est en train de nous dire que c’est positif …)

Je ne remets pas en question la douleur et la tristesse, qu’occasionne la perte d’un être cher. C’est innommable !

Je te demande juste de regarder l’autre facette. Si demain tout bascule, qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui pour aller vers mes rêves ? Qu’est-ce que je peux faire, là, maintenant, pour faire un pas de plus, même petit ?

Chaque petit pas est important.

Chaque petite action est importante.

Je ne te dis pas que c’est facile. Moi-même, régulièrement, je me bataille avec mes peurs et mes doutes. Juste … Ne les laisse pas te dominer.

 

Tes idées, tes projets, tes envies, tes rêves, même si parfois, ça te parait trop beau pour être vrai… Si ça vibre en toi, ça va forcément toucher des gens autour de toi. Tiens, ça me fait penser aux ricochets dans l’eau ! T’en as déjà fait quand tu était petit ? Tu jettes une pierre, ça rebondit et ça créé une onde. Une onde qui se propage. Comme une vibration.

Une vibration ! Voilà ! Oui c’est ça !

Tu le sens ou pas, ce rêve, ce projet, cette envie qui vibre en toi  ? Une vibration, ça se propage… Alors que vas-tu faire maintenant pour diffuser ta vibration ?

Je vais t’aider un peu. Parce que c’est bien gentil mon blabla mais bon, ça serait bien que j’aille au fond des choses. Donc, je vais me mouiller un peu …

Tu vois là, par exemple, j’ai un peu peur de publier cet article. J’ai peur que tout le monde s’en foute, que personne ne le lise, qu’il soit mal perçu, qu’il soit sujet à des critiques, qu’on pense que je me serve d’évènements dramatiques pour diffuser mon message, que c’est déplacé, que je n’utilise pas les bons termes, etc … Je pourrais te faire un listing de ouf-malade !

Si tu es en train de me lire, ça veut dire que j’ai balancé ma peur par la fenêtre et que je l’ai publié quand même !

Oui, mais là, c’est facile, c’est juste un article …

Il n’y a pas de facile ou de pas facile. Ça t’est jamais arrivé de devoir appelé quelqu’un et de ne pas le faire, parce que tu as peur de le/la déranger, que c’est peut-être pas le bon moment, qu’il/elle doit sûrement être occupé(e), et qu’est-ce que je vais lui dire, et si ça l’intéresse pas, et si, et si et si … Pourtant c’est facile, c’est juste un coup de fil à passer 😉

Si demain tout bascule, qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui pour aller vers mes rêves ? Qu’est-ce que je peux faire, là, maintenant, pour faire un pas de plus, même petit ?

 

  • Continuer mon livre même si ma dead-line de 80 jours est dépassée. Ça remue beaucoup de choses d’écrire un livre … 
  • Continuer les interviews du Pink Power Tour qui me conduisent pas à pas vers ce projet de Festival qui me tient tant à cœur <3
  • Dire Je t’aime.
  • Dire Merci.
  • Continuer d’inspirer les gens à Oser.
  • Écouter mon intuition, au-delà de la logique et du raisonnable.
  • Continuer à diffuser le message que Tout Est Possible.
  • Passer ce fichu coup de fil qui me stresse.
  • Envoyer ce mail que je reporte toujours à demain.
  • (liste non exhaustive…)

J’ai toujours pressenti que je serais centenaire, mais ce n’est pas une raison pour ne pas me bouger le cul ! Concrètement, j’ai encore plein de choses à faire avant de mourir alors déconnez pas là-haut !

Trêves de plaisanteries …

Pose-toi, ne serait-ce que 5 minutes.

Demande-toi, là, maintenant :

« qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui, pour avancer vers mes rêves, pour diffuser mon message, pour donner de la place à ce qui est important pour moi ? »

Partage-le dans les commentaires si tu en as envie, ou fais-le juste pour toi. Toi avec toi. Écris-le. Ça aide vraiment beaucoup à rendre les choses concrètes.

La sagesse de remettre à plus tard …

La sagesse de remettre à plus tard …

Le 13 novembre 2016, je suis revenue vers toi pour te partager l’avancement de mon livre.

Le lendemain, « La Boite à excuses » a coulé en moi comme un flot d’informations à partager tout de suite maintenant !

Aujourd’hui, je reprends l’écriture de mon livre à 3 jours de la dead-line que je me suis fixée. Je me sens libérée, emportée dans le flow. Je relis mes premières pages et là, ça vient de me revenir en pleine poire : « Waw ! Mais j’ai tant que ça à partager en fait ! Je ne peux pas écrire ça vite fait ! »

Plus j’écris, plus les infos m’arrivent sans que je n’ai rien demandé !!! Je ne pensais pas que j’avais autant à dire, autant à écrire, autant à partager, autant à inspirer.

Ça va peut-être te paraitre bizarre, mais je viens juste de m’en rendre compte.

Je discutais avec une amie chère dans mon cœur ce matin, et nous abordions le fait de se faire confiance.

Se faire confiance, ça va bien au-delà de : « j’ai confiance en moi, super ! Je suis une warrior !!! »

Se faire confiance, c’est beaucoup plus profond que cela. C’est aussi :

se respecter, respecter son corps, respecter ses valeurs, respecter l’autre dans toutes ses dimensions.

Dire non quand on ne le sent pas, dire de grand oui, quand on se sent appelé.

C’est aussi :

oser, aller au-delà de la peur du regard des autres.

Parce que nous ne sommes pas les autres. Et les autres, ce n’est pas nous.

Oser avancer dans une direction, même si le monde entier prend la direction inverse.

Oser avancer même si on se sent seul(e) et incompris(e).

Se faire confiance, oser ET avoir la foi.

Je ne parle pas de religion ici. Quand je dis : « Avoir la foi », c’est croire en soi, en qui on est, en ce que l’on fait. Et dans chaque élan de partage, c’est comme une onde qu’on diffuse dans l’Univers. Ça résonnera chez certains, et pas chez d’autres. Et c’est OK.

Tiens, ça me fait penser à cet article, que j’avais publié le 26 avril 2016 : « Au delà du miroir »

Du coup, je viens de le relire et je me rends compte que je délivre toujours le même message, sous des formes différentes. C’est un message qui me tient à cœur. Un message fort pour moi, un message à faire passer qui m’anime au plus profond de moi. Un message qui va au-delà de ce que ma tête pense. Un message qui vient du plus profond de mon Être.

Je me suis longtemps sentie « bizarre ». Je me suis toujours demandée pourquoi j’arrivais à faire certaines choses facilement et naturellement sans forcément l’avoir appris quelque part. Je me suis maintes fois auto-flagellée parce que je ne fonctionnais pas comme les autres.

Ça ne veut rien dire : « je ne fonctionne pas comme les autres ». Parce qu’en fait c’est normal de ne pas fonctionner comme les autres. Puisque nous sommes uniques et que nous pensons chacun d’une manière qui nous est propre, même si l’école ne nous « éduque » pas dans ce sens (mais ça, c’est un autre débat…)

Je pourrais parler de la pensée unique pendant des heures, faire un débat philosophique et dire aux gens « Réveillez-vous, bordel de merde ! » Mais je suis qui pour dire ça aux gens ? Chacun fait bien ce qu’il veut/peut.

Je me suis longtemps bataillée jusqu’au jour où j’ai décidé d’agir en mon âme et conscience. Ça ne veut pas dire que je ne fais pas d’erreurs ou que je suis l’exemple parfait. Ça veut juste dire que j’agis, à mon échelle, pour ce à quoi je crois profondément. En agissant dans ce sens, on a personne à convaincre finalement, on a juste à Etre.

Etre soi dans toutes nos dimensions.

Ça me parait tellement simple et évident. Pourtant, ça ne l’a pas toujours été.

Alors aujourd’hui, je parle calmement à mon « ego » et je lui dit que je repousse ma dead-line de 10 jours, parce que j’ai envie de me respecter. Respecter mon corps, respecter mes heures de sommeil et respecter mes futurs lecteurs.

Arf, je suis soulagée de partager cela avec toi.

Je t’annonce que mon manuscrit sera terminé le 30 novembre 2016. J’ai quand même envie de poser une date, parce que je suis en plein dans le flow de l’écriture et je n’ai pas envie de le freiner en disant : « un jour peut-être… » Je sais que ça doit sortir MAINTENANT, pour fleurir sur papier au printemps.

Bon, bah, ça c’est fait ! Me voilà sereine et détendue pour continuer à écrire avec fluidité.