COUETTE – MAUVE – PARADIS

C’est quoi ce titre sans queue ni tête ???

Ce matin, je pensais t’écrire pour te dire que je ne sais pas quoi dire, que j’avais l’impression d’avoir tout dit :O

Je ne suis pas certaine qu’un jour, c’est possible d’avoir déjà tout dit. Seulement, il peut m’arriver d’en avoir la sensation.

Et puis Carine​ est arrivée et Gabrielle​ l’a mise au défi d’écrire un texte avec le mot « couette » dedans (couette -> cheveux, pas la couette pour dormir). Eva​ a renchéri avec le mot « mauve » et je suis arrivée avec le mot « paradis » qui a surgit de nulle part !

La conversation s’est enflammée et Eva a décidé de relever le défi elle aussi. Et comme plus nous sommes de folles, plus nous rions, j’ai pris part au défi moi aussi.

Alors voilà, pour quelqu’un qui pensait t’écrire pour te dire que je n’ai plus rien à dire, je me retrouve avec un texte qui va surgir de nulle part en utilisant les mots :

COUETTE – MAUVE – PARADIS…

Go !

Quand j’étais petite, j’étais blonde et j’adorais me faire des couettes ou un palmier au-dessus de la tête. Je me souviens qu’en CE2, le prof me tirait tout le temps les cheveux quand il passait dans les rangs de la classe. Ça avait l’air de l’amuser, mais moi ça ne m’amusait pas du tout !

Le soir quand j’enlevais mes couettes ou mon palmier, j’avais mal aux cheveux. Non, je n’étais pas saoule, ce n’est pas du tout ce que je suis en train de dire. C’est une sensation que j’ai oubliée mais, tu sais quand tu as les cheveux longs et que tu les attaches toute la journée, ça fait une sensation bizarre sur le cuir chevelu. Ça fait mal et ça fait du bien en même temps.

Le pire souvenir que j’ai avec mes cheveux, c’est lorsque le dernier jour de 3ème, nous nous étions déguisés. J’avais décidé de faire plein de petites couettes tressées sur toute ma tête avec des élastiques de toutes les couleurs. Je trouvais ça fun ! Je me souviens de cette journée, nous avions pique-niqué tous ensemble non loin du collège, puis nous étions allés en vélo à la plage. Il y avait quelques kilomètres à parcourir. On aurait dit le troupeau du Tour de France !!! En plus lent …

En rentrant chez moi le soir, outre le mal au cuir chevelu en enlevant mes élastiques, j’ai eu droit à de magnifiques coup de soleil sur le crâne. Les premiers coups de soleil de toute ma vie. Mais je crois que c’était rien, comparé au 4 années que je venais de passer …

Je n’ai pas de supers souvenirs de mes années collège, mais ce dernier jour, il me semble que je l’avais tout de même trouvé fun ! Peut-être qu’inconsciemment je me sentais libérée délivrée !!! Je savais que je n’allais plus y mettre les pieds ! Victoire !!!

Enfin, cet élève qui me poursuivait depuis la maternelle allait sortir de ma vie ! Enfin, une nouvelle vie s’ouvrait à moi. Enfin, je n’aurais plus a prendre le car le matin, avec ce type dégueu qui me harcelait verbalement. Enfin, j’allais entrer dans un autre monde où les blagues vaseuses sur mon physique, ma manière de m’habiller, mon nom de famille et j’en passe … allaient disparaitre de ma vie.

Je trouve qu’à l’école, les élèves ne sont pas tendres entre eux. Il y a cet esprit de compétition malsain, ce besoin de plaire aux autres, d’être remarqué, de profiter de la faiblesse des gens pour mieux les écraser et devenir un « pseudo-leader » ! Je me demande comment c’est possible d’en arriver là. Je me demande ce qui fait que le « système » est comme ça.

Je croyais que ça avait changé et en fait non. En ce moment, je travaille sur un projet avec une école. Je trouve ça super d’amener un autre regard sur le monde à travers une pratique artistique. Pourtant, je constate que les élèves ne sont pas tendres les uns avec les autres.

Ce n’est pas une généralité. Pourtant, j’observe que beaucoup d’entre eux ont une vision du monde très … « chaotique », comme s’il fallait tout le temps se battre et faire la guerre. Je les entends parler de fin du monde et d’apocalypse, de méchants qui tuent des gentils.

Il y a très peu de place pour la rêverie.

Je ne suis pas confortable avec ça. Ça me rend triste, en colère, voire frustrée. Je me sens impuissante et en même temps en écrivant ces lignes, je constate que je suis encore trop dure avec moi-m’aime.

Je devrais avoir le cœur en joie de leur amener une autre vision, même s’il ne la comprenne pas tout de suite. Je devrais avoir l’Âme qui pétille de leur avoir donner l’occasion de voir la Beauté du monde, à regarder l’autre côté, à s’arrêter sur des détails qu’ils n’avaient jamais remarqué alors qu’ils passent devant tous les jours.

Hier soir, je faisais part de ma « frustration » aux personnes avec qui je travaille sur ce projet. Je disais que j’ai dû revoir mes « ambitions » à la baisse (c’était dur d’écrire cela…).

Et j’ai reçu une remarque qui m’a beaucoup touchée, qui a apaisé mon cœur :

« Tu n’as pas révisé tes ambitions à la baisse, tu as ajusté ton projet aux réalités du terrain. Nuances… »

Alors aujourd’hui, je dis Merci. Merci de m’avoir montrer l’autre côté.

Je prends conscience que j’arrive très bien à voir la Beauté partout et en tout, autour de moi, dans mon entourage, chez mes clients … Et parfois, (parfois seulement hein), j’oublie cette Beauté que j’ai en moi, cette Beauté que je transmets, même quand je crois que j’ai raté, que je n’ai pas été à la hauteur ou encore que j’imagine que j’aurais pu faire mieux, que je n’ai pas donné assez, que j’aurais pu faire autrement…

STOP !

Je trouve que l’Être Humain a une capacité incroyable à l’auto-flagellation. Je le constate tous les jours et même si je suis super vigilante pour ne pas tomber dedans moi aussi, ça m’arrive encore, et m’arrivera encore certainement.

Le premier pas, c’est d’en prendre conscience. Ce qui est bien, c’est que lorsque tu en as conscience, tu peux transformer tes croyances.

Si tu crois que tu n’as pas donné assez, par exemple, tu peux prendre du recul, et t’apercevoir que ce que tu crois est erroné. Parce que pour la personne, c’est un cadeau immense. La personne a qui tu donnes n’a pas du tout la même perception que toi. Parfois, hum … souvent tu donnes un truc de ouf et tu crois que c’est rien ou pas grand chose, parce que tu sais qu’au fond de toi, tu es capable de tellement plus ! Pourtant, pour la personne qui reçoit, c’est une valeur immense qui peut aller jusqu’à changer radicalement sa vision de la vie.

Oh la la ! Je sens que je m’enflamme !!! Je ne pensais pas atterrir ici en parlant de couettes ! Cet exercice est tout à fait surprenant !!!

J’ai longtemps minimisé ce que j’apportais aux gens. Combien de fois lorsqu’on me disais « merci », je répondais : « ah c’est rien »ou « c’est pas grand chose » ou « j’ai rien fait ». Combien de fois j’ai rejeté la valeur de ce que j’offrais à mon entourage, à mes clients, au monde.

Aujourd’hui, je ne dis plus jamais « de rien » quand on me dit merci par exemple. Je réponds souvent : « avec plaisir », « avec joie » ou encore « je suis heureuse d’avoir pu t’apporter ceci ou cela ». Plus jamais je ne répond « de rien ». D’ailleurs ça me fait bizarre quand quelqu’un me répond ces mots là quand je le remercie. Ça fait quelque chose dans mon corps qui dit que ce n’est pas juste.

C’est fou comme le pouvoir des mots est puissant.

Comment tu peux recevoir de l’amour en le banalisant à ce point là ?

Comment tu peux recevoir pleinement de la gratitude en répondant que c’est rien ou que c’est pas grand chose ?

Comment tu peux recevoir de l’argent si tu dis toi-même que ton travail n’a pas de valeur ?

En écrivant ces lignes, je prends conscience que j’ai fait des pas de géant dans ma vie !!! :O

Même si le chemin est loin d’être terminé, je me dis :

 

« Waouh ! Quand même Marie, t’as grave avancé ! »

Et toi aussi je suis sûre que tu as grave avancé. Prends un moment de silence et observe.

Es-tu à la même place que là où tu étais l’année dernière ou même le mois dernier ?

Est-ce que tu penses pareil ?

Vois-tu le monde de la même manière ?

As-tu fait ne serait-ce qu’un pas ou deux pour avancer sur ce projet qui te tient à cœur ?

Ne minimise pas tes petits pas.

Ne minimise pas tes petites actions.

Ne minimise pas la Valeur que tu crées.

Ne minimise pas ces petites gouttes d’eau de Bonheur et de Joie que tu sèmes à chaque instant.

Ne minimise pas l’impact de tes mots, de tes paroles, de ton Art, de tes gestes, de tes pensées …

Tu vois, je croyais que je n’avais plus rien à dire mais c’est complètement faux !

On croit beaucoup de choses. Et l’esprit humain a un talent fou pour croire que c’est impossible, que c’est trop compliqué, que c’est nul, que ça aurait pu être mieux …

Arrête de faire marcher le petit vélo dans ta tête ou alors utilise le à bon escient. A quoi ça te sert de croire que tu es nul(le), que tu n’as pas fait assez bien ou que tu n’y arriveras jamais ?

Prends un instant. Répond à cette question. Ça te sert à quoi ?

Déploie tes ailes, ouvre toi à la beauté de la vie, laisse-toi éclore tel un oiseau de paradis !

J’adore cette plante ! Ça fait longtemps que je n’en ai pas eu entre les mains. Je ne sais pas si c’est la saison, mais ça me donne envie d’aller en acheter une ! Laure​, tu sais où je peux en trouver ?

Laure, c’est ma spécialiste quand j’ai une question sur une plante <3 <3 <3

Cette nana est top ! Elle a le don de t’accompagner à te reconnecter à toi-m’aime, à ton essence, à travers tes 5 sens, pour que tu puisses avancer concrètement dans ta vie et dans tes projets. Si tu as besoin d’un coup de pouce, va la voir, c’est une magicienne :p

A ce stade, je constate que je viens d’écrire un pavé et que je n’ai toujours pas utilisé le mot « mauve » dans ce roman qui fait des kilomètres. J’aurais pu dire que l’intérieur de l’oiseau de paradis est mauve mais je trouvais que c’était un peu bateau. Donc là, comme tu le vois, je suis en train de broder pour tenter d’argumenter mon propos. J’aurais pu aussi parler de mes cheveux mais ils sont plutôt roses que mauve.

Et bien ! J’ai bien envie de dire merci à Carine, Gabrielle et Eva qui m’ont permis d’explorer un terrain que je n’aurais sans doute pas explorer de cette manière sans la contrainte des mots. Je savais que ce serait surprenant, voire même déroutant. Je pense qu’il faut vraiment le vivre et le ressentir pour comprendre. Si tu as envie de prendre part au défi avec nous, partage ton texte avec les mots COUETTE (cheveux, pas « sous la couette »-> Gabrielle y tient 😉 ) – MAUVE – PARADIS.

A très vite pour les nouvelles Aventures !!!

Marie, Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience.

Je ne sais pas glander …

Je ne sais pas glander sereinement. J’admire tous ces gens qui arrivent à glander sans se sentir coupable de ne pas avancer dans leurs projets. Franchement, si vous avez un remède miracle pour apprendre à glander sereinement, je prends 😀

Je ne sais pas glander. Je ne sais pas « faire RIEN ».

Je sais méditer.
Je sais aller marcher en Nature.
Je sais pratiquer le Qi Gong.

Je sais que ça me fait du bien, que ça me recharge en énergie et que ça m’aide à avancer plus vite dans mes projets lorsque je fais de ces rituels une priorité dans ma journée.

Pourtant, parfois, je les passe à la trappe, je me dis que c’est pas grave et que je verrais ça plus tard parce que j’ai tellement de choses à faire, j’ai tellement d’idées qui pétillent et de projets à mettre en place !!!

Alors, je cherche à être productive, à avancer sur tel ou tel projet, mais comme je n’ai pas accordé de temps et d’espace au fait de prendre soin de moi et de faire de la place à ma créativité, j’avance … lentement.

J’ai l’impression de brasser de l’air, de ne servir à rien, d’être inutile et de glander mais … mal. Je glande mal. Je ne sais pas glander sereinement.

C’est marrant. Je crois que j’écris c’est quelques lignes pour me faire un rappel à moi-même. Comme pour me rappeler que prendre soin de moi ET faire de la place à ma créativité doivent TOUJOURS être mes PRIORITÉS de la journée, avant tout autre chose.

Pourtant, je le sais. Mais tu sais, des fois on a beau le savoir, on a quand même l’esprit rebelle de temps à autre. Ça arrive et je crois que c’est Normal ET Humain.

Aujourd’hui est un jour particulier. Je crois que c’est pour ça que mon cerveau part un peu dans tous les sens.

C’est un jour particulier parce que j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle Aventure et de te proposer d’embarquer avec moi. Alors, je trouve 1000 autres choses à faire plutôt que de lancer sereinement « La Team de Tous les Possibles » !!!

Tu sais, c’est comme si tu étais au bord du précipice, que tu savais qu’en bas, LE truc qui te fait vraiment Kiffer te tendait les bras, mais malgré tout, tu ne vois pas l’issue, tu ne sais pas comment tout ça va s’imbriquer. Tu te poses 52624 questions, tu te demandes si tu es légitime ou pas (oui elle est toujours là cette foutue légitimité mais on va pas la laisser faire non mais oh !)…

Aujourd’hui, je crois vraiment que j’écris ce post pour moi-m’aime. De toute façon, tu n’auras sûrement pas le temps de le lire si tu es en train de manger du chocolat :p

Pas de grand discours, juste un constat :

Je ne sais pas glander…

Alors si toi tu sais faire et que tu as envie de me dévoiler ton secret, partage-le avec moi en commentaire, je ne le répèterais à personne sauf en cas d’urgence 😀 😀 😀

Marie,
Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience

Suis-je à la hauteur ?

Suis-je à la hauteur ?

Je me suis souvent demandée si j’allais être à la hauteur, si je valais autant que untel ou unetelle qui avait l’air de faire des choses tellement géniales ou si j’étais assez bien pour ce projet si ambitieux dans lequel je me lançais.

 

Du haut de mes 1,58m, avais-je le droit de voir grand ?  De rêver grand ? N’était-ce pas un peu « farfelu » ou encore Utopique ? Irréaliste ?

 

Franchement, je me suis prise pour qui à passer mon permis moto alors que mes pieds touchaient à peine le sol ?

Je me suis prise pour qui à quitter mon CDI alors que j’avais tout pour être heureuse et que j’avais telleeeemeeenttt de chance d’avoir la Sécurité de l’emploi ?

Je me suis prise pour qui à Oser déménager à plus de 600 kilomètres de mes racines alors que je ne connaissais personnes dans ma nouvelle ville ?

Je me suis prise pour qui à retourner à l’école alors que ça faisait 10 ans que je n’y avait pas mis les pieds ?

Je me suis prise pour qui à devenir entrepreneure alors que je n’y connaissais rien à l’entrepreneuriat ?

Je me suis prise pour qui à me proclamer coiffeuse-maquilleuse pour le cinéma et la publicité et oser dire 2-3 ans plus tard que j’avais plus envie de faire ça ?

Je me suis prise pour qui à proposer un projet photo aux Machines de l’ile de Nantes alors que personne ne me connaissait en tant que « photographe » ?

 

Je me prends pour qui à me proclamer Artiste, Conférencière, Éveilleuse de conscience ?

Je me prends pour qui à Oser écrire mon 1er livre alors qu’il y a sûrement des tas d’auteurs beaucoup plus doués que moi ?

Je me prends pour qui à vouloir inspirer le monde ?

Je me prends pour qui à m’estimer capable d’accompagner des milliers de personnes à transcender leurs peurs, à Oser, Rêver et Agir <3 <3 <3 ?

 

Je pourrais passer mon temps à me demander si je suis à la hauteur, si j’ai le droit, si j’en suis vraiment capable.

Je pourrais passer mon temps à me comparer à ces « Autres » qui ont l’air tellement mieux que moi.

Je pourrais passer mon temps à réfléchir dans tous les sens au pourquoi du comment je vais faire si je ne suis pas assez ceci ou cela.

Je pourrais passer mon temps à dire que je n’ai pas le temps !

Je pourrais passer mon temps à me conformer, à tenter de ne pas faire de vagues, à rester dans le « rang ».

Je pourrais passer mon temps à tenter d’être comprise par le plus grand nombre.

Je pourrais passer mon temps à essayer de plaire à tout le monde.

 

La liste est longue …

 

Hier, j’ai reçu un message d’une personne que j’admire. Une personne dont j’estimais ne pas être à sa hauteur. Cette personne a lu un des mes articles et m’a remerciée de lui avoir rappeler que « Rien n’est grave, sinon TOUT est grave« . Cette personne a adoré me lire. J’ai inspiré cette personne que je considère comme un mentor.

Ce fut une grande prise de conscience pour moi. J’ai compris qu’il n’y avait pas de hauteur. Que je pouvais être inspirée par quelqu’un et que moi aussi je pouvais inspirer ce même quelqu’un <3 <3 <3

Peut-être que ça te parait insignifiant ce que je te raconte là, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Ça veut dire encore plus que le fait que « La concurrence n’existe pas« . C’est encore plus fort, encore plus puissant. Ça veut dire que nous sommes tous reliés et que nous pouvons tous nous inspirer les uns les autres.

Non pas que j’en doutais, mais là je l’ai vécu pour de vrai et ça fait bizarre. Ça fait bizarrement du bien et ça ouvre encore plus le champ des possibles …

Alors, aujourd’hui, j’ai envie de te dire, à toi qui me lit :

 

TU ES A LA HAUTEUR.

 

Inutile de te comparer à ton voisin ou à la personne que tu admires plus que tout au monde. Tu es à la hauteur.

Parce qu’en fait, il n’y a pas de hauteur.

Tout le monde à sa place.

Et toi aussi tu as ta place.

Alors prends-là 😉

Marie, Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience

Je croyais que j’étais nulle

Je croyais que j’étais nulle

Je croyais que j’étais nulle en dessin.

J’ai vraiment cru cela pendant des années. Des années que j’ai passé à admirer ceux qui savaient dessiner, ceux qui étaient tellement doués, ceux qui étaient des « vrais artistes ».

Je croyais au mythe de l’Artiste qui dessine ou qui peins presque les yeux fermés. Je croyais que ceux que j’admirais étaient nés comme ça et que c’était trop tard pour moi, que c’était inatteignable, que c’était « IMPOSSIBLE »!!!

Alors, je rêvassais de temps en temps en me disant : « ah ! j’adorerais trop savoir dessiner comme ci, peindre comme cela », « oh, j’adorerais trop dessiner un visage mais c’est trop compliqué », « et puis je n’ai pas envie de faire des années d’études pour ça », « en plus ça va être trop long vu mon niveau au ras des pâquerettes »… et blablabla

Plusieurs fois, j’ai acheté des bouquins où c’était écrit dessus « Apprendre à dessiner » ou autres phrases similaires. Je commençais pleine d’entrain et au bout de deux pages où il fallait dessiner une espèce de nature morte qui ne m’inspirait pas du tout, j’abandonnais. Je me disais que ça n’était pas pour moi.

Quand je suis arrivée sur Lille, j’ai regardé les écoles d’Art, mais bon … J’ai regardé c’est tout. Ça avait l’air bien et tellement inaccessible. Je pensais à tout le temps que ça allait me prendre, que j’étais tellement nulle que ça mettrait des années avant que je sache dessiner quelque chose de correct.

Donc, à chaque fois, je me résignais. Je me répétais inlassablement que c’était pour les autres et pas pour moi.

Et l’année dernière, en rentrant de vacances fin août début septembre, le livre de Julia Cameron « Libérez votre créativité », est arrivé entre mes mains. Je l’avais déjà vu passer plusieurs fois sans y prêter attention, et puis là j’ai eu envie. J’ai eu envie parce que ce n’est pas un simple livre qu’on lit comme ça une fois et qu’on met dans les oubliettes après. C’est un livre qui nous fait aller chercher en nous, nos blocages les plus enfouis. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « La Bible des Artistes », je crois.

Être Artiste, pour moi, ce n’est pas juste savoir faire une activité « artistique« , ça va bien au-delà de ça, mais j’en parlerais une autre fois parce que j’ai beaucoup à dire à ce sujet 😉

Le livre de Julia est un programme en 12 semaines. Toutes les semaines, il y a plusieurs exercices pour lever les freins et les blocages que nous avons à l’intérieur de nous, consciemment ou inconsciemment. Les exercices commun à tout le programme sont : les pages du matin, et le rendez-vous avec l’artiste.

J’ai déjà parlé des pages du matin dans un post précédent. Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec toi, ce qu’a déclenché chez moi mon premier rendez-vous avec l’artiste.

Le rendez-vous avec l’artiste, c’est deux heures dans la semaine où tu prends rendez-vous avec toi-m’aime. Deux heures où tu es seule et où tu fais tout ce que tu veux en rapport avec la créativité, sans jugement, sans obligation de résultat. Tu fais c’est tout.

J’étais super contente de faire ce premier rendez-vous avec l’Artiste. Je voulais faire quelque chose que je n’avais pas l’habitude de faire alors je me suis dit : « ah ! Tiens ! Je vais aller me balader en Nature et je vais dessiner ! Ça va être trop bien ! »

Me voilà partie pleine de motivation 😀 Je ressors un carnet à croquis que je n’avais quasiment pas utilisé, vu que je me décourageais à chaque fois :/

Tu n’es pas sans savoir que j’adore les écorces d’arbre alors je me suis mis en tête de dessiner ça. Je suis allée à un endroit que j’aime beaucoup, je me suis assise devant l’arbre et c’est parti !

Sauf que …

Ça ne ressemblait pas du tout à ce que j’aurais voulu que ça ressemble. En plus, j’aurais voulu que ce soit magnifique tout de suite, au bout de 5 minutes. Mais y’avait rien. Oui je sais, pas de jugement, mais c’était duuurrr !!!

En vrai, j’étais super énervée ! Bah voilà, de toute façon, j’étais nulle. Je le savais depuis longtemps. Pourquoi je persistais encore ? Ça n’avait aucun sens. Je n’avais qu’à me résigner. C’était juste pas pour moi et puis c’est tout.

Mais pourquoi je me sentais appelée alors ?

Pourquoi ça m’attirait ?

Pourquoi j’avais envie de créer de cette manière là aussi ?

Peut-être que je voulais le beurre et l’argent du beurre ?

Peut-être que je n’étais pas faite pour ça …

Je maitrisais l’Art du cheveu et du maquillage. Je développais ma créativité photographique tous les jours. Je ne pouvais pas me contenter de ça ? C’était déjà très bien.

Et c’est vrai C’EST déjà très BIEN ! Je ne dis pas le contraire. Je sais que j’ai de la chance d’avoir de l’Or dans les doigts et un regard photographique. Et j’en suis reconnaissante +++.

Mais quand même, j’en rêvais moi, de savoir dessiner, … un jour …

Sauf que si je ne faisais rien pour, ce n’est pas comme ça que ça allait faire avancer le chmilblik !

Sur la route du retour ce jour là, où j’essayais d’être bienveillante avec moi-m’aime (au fait en passant je sais que moi-m’aime ça s’écrit pas comme ça en vrai mais moi j’aime bien l’écrire comme ça), j’ai dit dans ma tête : « Bon, Marie, c’est bien de rêver de savoir dessiner mais tu fais quoi pour ça ? »

Et à ce moment là, j’ai croisé une fille qui avait un T-Shirt où il était écrit dessus : « Laisse de la place à tes rêves » !!! Han !!! Si c’est pas un message qui arrive tout droit de l’Univers ça, je ne sais pas ce que c’est ! :O :O :O

Directement, en arrivant chez moi, je me suis connectée et je suis allée sur le site d’une École d’Art géniale que j’avais déjà repérée depuis longtemps, sauf que je l’avais bien enfouie quelque part je ne sais où. Je me connecte sur le site et je vois : « Portes Ouvertes le week-end prochain ».

« Bon Marie, si t’as pas compris, je ne sais pas ce qu’il te faut ! »

Alors, je me suis jetée à l’eau. J’ai fait le grand saut ! Je me suis inscrite et je prends des cours de dessin depuis septembre 2016. J’y vais une fois par semaine.

Quand je suis arrivée au cours la première fois, j’ai dit que j’étais nulle, que ça allait me prendre 10 ans de savoir dessiner un « truc » correct, que je rêverais de savoir dessiner des visages mais bon ça doit être tellement compliqué que je n’aurais jamais le niveau.

Julien m’a dit : « Fais-moi confiance, je te promets que tu vas être surprise ».

Je l’ai regardé d’un air : « Mais oui bien sûr… »

La première fois j’étais terrorisée. Cette grande feuille blanche là, devant moi. Il y avait tellement de place et c’était tellement … plat. Comment j’allais pouvoir créer du relief sur quelque chose de si plat.

Bref, je m’y suis mise. Quelques semaines plus tard, je réalisais mon premier portrait. Et aujourd’hui, je viens de terminer mon troisième. Je ne vais pas te mentir, j’ai vraiment galéré !

 

Je n’ai pas galéré parce que c’était compliqué, j’ai galéré parce que je me jugeais sans cesse. Je me trouvais lente, je trouvais que ça ressemblait à un dessin de gamin de 3 ans, ça me paraissait interminable … Au bout d’un moment, j’ai arrêté de râler parce que le seul moyen d’arriver au bout c’était de continuer et de rester concentrée.

Aujourd’hui, j’ai décidé que c’était le jour où je terminais ce portrait. Je ne me suis laissée distraire à aucun moment. J’ai fait, c’est tout.

Certes, il n’est pas parfait, je suis encore en apprentissage. Et puis, je me dis pour que le troisième portrait de toute ma vie, ce n’est quand même pas si mal.

Si tu crois que tu n’es pas fait(e) pour créer, tu te trompes.

Si tu crois que ce rêve que tu as depuis si longtemps est inatteignable, tu te trompes.

Si tu crois que quelque chose n’est pas fait pour toi, alors que tu te sens appelé(e), tu te trompes.

Je crois que chaque Être Humain sur cette planète à un potentiel de dingue !

Aujourd’hui, je te parle de dessin mais ça peut s’appliquer à tout. Nous sommes capables de bien plus que ce que l’on imagine. Souvent on croit que quelque chose est inaccessible, alors que c’est juste là, devant nos yeux, et qu’il suffit juste de s’autoriser à le voir.

Il y a une phrase que j’ai lu un jour qui est de je ne sais plus qui, qui dit :

 

« Que tu crois que c’est possible ou non, tu as raison. »

Et c’est vrai. Toutes ces années où j’ai cru que ce n’était pas possible pour moi de dessiner, j’avais raison et j’entretenais cela. Je me confortais dans cette idée, que de toute façon ce n’était pas pour moi. Par contre, le jour où j’ai cru que c’était possible, ça l’est devenu.

Tout n’est qu’une question de perception finalement.

C’est toi qui choisis.

C’est toi qui décide.

Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message <3 <3 <3

A demain !

Artistiquement,

Marie, Utopique à plein temps,
Droguée au Positif,
Sujette au Grain de Folie Artistique !

J’ai de la chance

J’ai de la chance d’être assise là à mon bureau, avec ma tasse de thé, la vue sur le ciel magique du matin et le chant des oiseaux qui m’accompagne.

J’ai de la chance. Vraiment.

Je me suis levée à 6H le cœur en joie à l’idée d’accomplir tout ce que j’ai envie d’accomplir dans ma journée et dans ma vie.

Dès mon réveil, j’ai écrit dans mes carnets (oui je suis carnet addict ! et j’adore écrire le matin). C’est venu il y a quelques temps, grâce au livre de Julia Cameron « Libérez votre créativité ». Elle préconise d’écrire 3 pages tous les matins et de ne pas t’arrêter tant que tu n’as pas écrit 3 pages ! Autant te dire qu’au début ça me paraissait une montagne !

Avant ça, j’écrivais en intermittence, parfois pas du tout, parfois énormément. Quand j’ai commencé le rituel des « pages du matin », je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir raconter. J’avais l’impression de me répéter, d’être en boucle sur certains sujets et parfois je ne savais pas quoi écrire, alors j’écrivais : « je ne sais pas quoi écrire mais je continue quand même… ».

Aujourd’hui, écrire tous les matins est devenu un rituel, une habitude, comme se brosser les dents, prendre un douche ou boire un thé.

Je ne suis pas certaine que j’aurais osé écrire tous les jours ici si je ne pratiquais pas ce rituel tous les matins.

J’ai de la chance parce que je fais un travail que j’aime, de plus en plus aligné avec qui je suis.

J’ai de la chance parce que je rencontre des tas de gens inspirants et inspirés.

J’ai de la chance parce que j’ai de plus en plus de clients qui me ressemblent et qui ont une vision similaire à la mienne.

J’ai de la chance parce que je peux décider de travailler quand je veux, à l’heure que je veux.

J’ai de la chance parce que j’ai choisi cette vie là.

Pourtant, ça n’a pas toujours été comme ça.

Moi aussi, j’ai été salariée dans un environnement qui ne me convenait plus et me faisait parfois trainer des pieds pour y aller le matin.

Moi aussi, j’ai eu la boule au ventre en retournant à l’école 10 ans plus tard, parce que je n’adhérais pas au moule dans lequel on voulait me faire rentrer.

Moi aussi j’ai douté et je doute encore parfois …

Moi aussi j’ai eu envie de tout arrêter au moins 10000 fois, parce que … A quoi bon

Moi aussi j’ai été révolté, contre la violence, contre les injustices, contre la société, contre la publicité mensongère, contre les grands qui écrasent les petits.

Et un jour, j’ai décidé de transformer ma révolte. Je me suis dit que ma colère et ma révolte pourrait me rendre artiste de ma vie.

J’ai compris que je ne pouvais pas sauver le monde à moi toute seule mais que je pouvais agir pour moi et pour le monde qui m’entoure, là, tout de suite maintenant.

En me changeant moi-m’aime. En changeant d’état d’esprit. En voyant les choses d’une autre manière. En me concentrant sur les solutions plutôt que sur les problèmes, tout prenait une autre dimension.

Un champ des possibles s’ouvraient alors devant moi.

 

Et si j’avais le pouvoir de créer la vie qui m’inspire et d’inspirer les autres à faire de même ?

Au début, j’ai fait des erreurs, et j’en ferais sûrement encore. Quand j’ai pris conscience que tout était possible, je voulais que tout le monde adhère à ma cause, à ma grande trouvaille, à ma grande révélation ! Ça me prenait une énergie de dingue de dire à mon entourage : « Mais siiii, regardeee, tu peux faire ça, c’est possible !!! », « T’en peux plus de ton taf ? Vas-y tu as ça, ça et ça comme solution !!! », « T’en as marre de ta vie telle qu’elle est aujourd’hui, change, modifie quelque chose, crois que c’est possible » … etc …

A un moment, j’ai pris conscience que j’aidais des gens qui n’avaient pas du tout envie d’être aidé. Je les revoyais quelques mois ou quelques années plus tard et rien n’avait changé. J’avais l’impression d’avoir pris le TGV et qu’ils étaient restés sur le quai, tellement le décalage était immense !!!

Aujourd’hui, j’ai appris (et j’apprends encore !) à prendre soin de moi en premier. Ce n’est pas toujours facile. Mais c’est tellement nécessaire. Comment pourrais-je aider les personnes qui m’entourent, mes proches, mes clients, si moi-m’aime je ne suis pas dans une bonne énergie ?

Récemment, j’ai pris conscience à mes dépens que j’utilisais mon énergie à mauvais escient en acceptant d’aller boire un café avec untel ou unetelle parce que ça lui faisait plaisir et que la personne adorait mon énergie. J’avais oublié de me demander si ça me faisait plaisir à moi. Non pas que je veuille arrêter d’aller boire des cafés avec des gens (d’ailleurs je ne bois plus de café :p), disons que je vais prendre le temps de dire non avant de dire un vrai OUI.

En disant des vrais NON et des vrai OUI, tu restes dans une bonne énergie, tu te respectes et tu respectes l’autre.

Longtemps, j’ai tout donné pour les autres et puis « moi, c’est pas grave on verra plus tard s’il me reste encore un peu d’énergie ». Je n’en suis pas morte mais parfois je mettais des jours, des semaines voire des mois à m’en remettre. Je ne comprenais pas pourquoi je n’avais plus de force d’un coup. Je ne comprenais pas pourquoi je n’avais envie de voir personne et d’être tranquille alors que j’adore les gens (même si des fois ils me saoulent cf. post du 31/03/17)

Une fois, j’ai fait un projet énorme qui m’a accaparé des semaines et des semaines, des nuits courtes et une énergie au-delà de ce que j’aurais pu imaginer que c’était possible !!!
J’y ai mis tout mon cœur, mon corps, mon Âme, j’ai tout donné ! C’était Magique ! Et si c’était à refaire, je recommencerais sûrement. Différemment peut-être, mais je recommencerais rien que pour l’Ame-Agit. Franchement c’était génialissime ! Un projet qui a rassemblé des personnes formidables, un projet que j’ai vécu jusque dans mes tripes !!! Un projet dont je n’ai pas eu conscience tout de suite que c’était de l’Or en Barre !!! Un projet qui a généré 10000€ en moins de 3 mois. Ça parait peut-être rien pour certains, mais pour moi c’était énorme !!! Et tu sais quoi ? Je te vois faire les gros yeux en voyant 10000€ !!!

Tu sais quoi ? Tiens-toi bien. J’ai carrément oublié de me payer. Oui, oui, tu as bien lu. J’ai oublié de me payer. Parce que c’était une première pour moi, parce que je ne me sentais pas légitime, parce que quand on fait les choses par passion, c’est pas un vrai travail, non ?

J’ai pensé à tout le monde. J’ai pensé à ce que tout soit bien, parfait pour tout le monde. J’ai pensé à tout. Mais vraiment. J’ai pensé à tout jusque dans les moindres détails.

Sauf …

Sauf à moi.

Pourtant, je n’ai aucun regret. Je suis super fière d’avoir mené ce projet d’une main de maitre. Je suis un peu moins fière d’avoir oublié de me payer mais ça a été une belle leçon de vie.

Aujourd’hui, j’ai pleinement conscience que ce que je propose, c’est de l’Or en Barre !!! Jamais je n’aurais osé écrire cela avant. Je me serais dit : « ça fait un peu prétentieux, je me prends pour qui ? »

Alors oui, c’est vrai, aujourd’hui j’ai beaucoup de chance. Je mesure la chance que j’ai. J’ai de la chance de travailler sans avoir l’impression de travailler. J’ai la chance de dire de grands OUI et de grands NON.

Le chemin n’est pas terminé, le chemin continue encore, il y a et il y aura toujours des obstacles à contourner, des oui et puis des non, des erreurs qui n’en sont pas. Je dirais plutôt des apprentissages.

Je pense que l’on a jamais fini d’apprendre. Avant, je croyais qu’un jour on atteignait, genre « l’état ultime », genre « ça y est tout est parfaitement bien aligné, bien établi, bien linéaire ».

Tout ça c’est du vent ! La vie est un mouvement perpétuel et c’est normal de douter, d’avoir peur et d’y aller quand même !

Bon … J’ai un peu dévié du sujet initial mais bref …

J’ai de la chance.

Et toi aussi, tu peux décider d’avoir de la chance. Ça ne veut pas dire que tu ne douteras plus jamais et que tu n’auras plus jamais peur.

Simplement, tu as le choix. Tu as le pouvoir de créer la vie qui t’inspire, NOW !!!

Avoir de la chance, c’est assez simple finalement. Rien que me lever, être en bonne santé, écrire, créer, partager, rire et marcher en direction de mes rêves, c’est juste waouh !

Et toi ? Pourquoi tu as de la chance ?

Hâte de partager avec toi sur le sujet.

A présent, lève-toi et marche 😀
Marche sur le chemin qui t’inspire <3 <3 <3

A demain !

Artistiquement,

Marie, Utopique à plein temps,
Droguée au Positif,
Sujette au Grain de Folie Artistique !