Persévérer ou abandonner ?

Persévérer ou abandonner ?

Ce titre s’est imposé à moi hier soir et résonnait encore ce matin …

 

T’es-tu déjà, toi aussi posé cette question dans ta vie ?

 

En ce moment, je suis dans une énergie de Feuuu !!! J’en profite parce que l’hiver approche. En tant que grande sensible à la luminosité, cette saison n’est en général pas des plus propices pour mon moral. Qui sait ? Maintenant que j’en ai conscience, le vivrais-je sans doute tout autrement.

 

Ce matin, j’ai eu une session Skype avec une cliente géniale pour qui je vais faire des photos la semaine prochaine sur Paris. J’adore ce moment où j’entre en immersion dans l’univers des mes clients avant une séance photo.

 

J’adore ces conversations d’Âme à Âme, pour comprendre leur pourquoi, qui ils sont, ce qui les anime, les Valeurs qu’ils portent, le message qu’ils incarnent. J’adore ces échanges purement authentiques, sans artifices, où quelques mots pouvant paraitre banals sont pourtant si précieux. C’est l’envers du décor avant l’entrée en scène. Un moment hors du temps où l’appareil photo se fera oublier pour laisser place à la spontanéité, au-delà des apparences …

 

Comment penser ne serait-ce qu’une seule seconde à abandonner dans ces moments là ?

 

Ce n’est pas possible.

 

La vie d’entrepreneure n’est pas un long fleuve tranquille. Mon compagnon me dit souvent que je n’ai pas choisi le chemin de la facilité. Il trouve cela admirable et courageux. Pourtant je n’ai rien d’une héroïne. J’ai simplement choisi de m’accomplir en entier, dans toutes les dimensions de ma vie. Je vois l’Être humain comme un tout. Pour moi, il n’y a pas de frontières entre le « travail » et la « vie personnelle ». L’épanouissement dans mon activité/passion nourrit ma vie personnelle et inversement. Et c ‘est pareil quand le doute s’empare de moi, ça influe sur l’ensemble.

 

J’ai toujours eu du mal avec cette phrase qui dit : « quand tu arrives au boulot, tu laisses tes « problèmes personnels » à la porte. ». C’est n’importe quoi ! Comment tu peux demander à un salarié d’oublier sa vie de famille, une fois qu’il a franchi la porte de l’entreprise ??? Si quelqu’un a une réponse lucide à ce raisonnement, je suis toute ouïe.

 

Dans ma vie d’entrepreneure, j’ai failli baisser les bras de nombreuses fois.

 

J’ai déjà pensé, et même dit : « je ferais mieux d’aller faire caissière chez Intermarché, ça serait plus simple » (ne me demande pas pourquoi Intermarché, j’en sais rien ! Surtout que je ne vais jamais dans ce magasin ! Bref…). Il y a quelques temps, l’idée d’aller travailler chez Ikéa la nuit et bosser sur mon business le jour m’a traversé l’esprit. Pure folie ! Ça a dû traumatiser une partie de moi parce que j’en ai rêvé la nuit dernière ! Dans le rêve (ou le cauchemar), je venais de travailler une nuit, et je gagnais 150€ brut. WTF ??? Ils sont sérieux !!! 150€ pour 8H de taf la nuit !!! C’est quoi cette arnaque !!! Je ne suis pas là pour dénigrer le salariat et je sais que plein de gens sont dans cette situation et ça leur va très bien. Sauf que … Ce n’est pas pour moi. C’est comme si je tournais le dos à mon Âme, que je la laissais s’éteindre à petit feu … Et mon message ? Et ce que je suis venue faire ici ?

 

Est-ce que je révèlerais la Beauté et les Talents des Êtres sur mon chemin en me postant à la caisse d’un supermarché ou en vendant mon Âme à tout autre grande enseigne ? Est-ce que je continuerais d’inspirer le Tout est Possible ? (hum … Tout est possible ok … mais pas à n’importe quel prix. Il va peut-être falloir que je précise cette notion un jour …) Est-ce qu’en me détournait de ma mission, je serais fidèle à mon mantra : « Derrière la peur, l’Âme agit … »

 

J’ai souvent sauté dans le vide !

 

J’ai souvent été au bord du précipice. Je me suis très très souvent mise en danger financier parce que je sentais que je devais être ici ou là à cet instant précis ou encore que je devais faire ceci ou cela, là tout de suite maintenant, même si c’était complètement irrationnel, déraisonnable, illogique ou que sais-je encore.

 

J’ai flippé !!! J’ai flippé grave même ! Parce que des fois, quand même, je me suis mise dans de sales draps financièrement parlant. Et pourtant, je m’en suis toujours sortie. L’argent est un moyen et non un fin en soi. Le sujet de l’argent est encore bien trop tabou dans notre société. Lorsque l’on gagne beaucoup d’argent il ne faut pas trop l’étaler parce que c’est mal vu. Lorsqu’on galère, c’est trop la honte alors il faut faire croire que tout va bien de ce côté là. Alors que si nous étions 100% sincère, quelqu’un nous aiderait peut-être à trouver une solution, nous proposerait une opportunité, nous ferait rencontrer quelqu’un d’influent qui ferait en sorte, par je ne sais quelle magie, de débloquer notre situation.

J’ai beaucoup cheminé sur le sujet de l’argent. J’ai viré pas mal de couches de croyances limitantes bien ancrées à ce sujet. Pourtant, je ne me considère pas guérie à 100% sur le sujet. Je chemine encore … Peut-on être 100% à l’aise avec le sujet un jour, hum … je pense que oui. Et ça passe par le dépassement de la peur du jugement, du regard de l’autre … Ici, je te parle d’argent mais c’est pareil pour tout plein d’autres sujets. Ce n’est pas ce qui manque ! En parlant de manque d’ailleurs, rester dans l’énergie du manque ne fera qu’attirer le manque. Alors que vibrer l’énergie de l’Abondance, attirera l’Abondance dans nos vies.

Ça fait super beau comme ça sur le papier, tu trouves pas ?

Il ne suffit pas de la savoir intellectuellement. J’ai longtemps cru que prendre conscience de ce qui nous empoisonnait la vie suffisait. Mais non ! C’est bien de joli de le savoir. Tant que tu n’as pas intégrer dans toutes tes cellules, une nouvelle Energie, TA nouvelle énergie, TA nouvelle Vibration, rien ne changera. Il ne suffit pas de répéter tous les matins, je baigne dans l’Abondance et blablabla. Il faut l’intégrer dans le corps. Je ne sais pas si je suis claire dans mes propos. A l’heure où je parle, c’est ma propre expérience et mon propre ressenti que je partage. Pour le moment, je ne saurais l’expliquer de manière rationnelle et concrète. C’est un simple constat.

 

Tu peux lire tous les livres de développement personnel du monde, tu peux aller à toutes les conférences et tous les séminaires que tu veux. Tu peux faire toutes les formations théoriques en ligne sur un ou plusieurs sujets, qui seront traités en surface, rien ne changera dans ta vie, si tu ne vas pas voir là où tu n’as pas envie d’aller voir. Rien ne changera si tu n’intègres pas dans tes cellules, LA nouvelle information que tu veux donner à ton corps.

 

Soudain, je lève les yeux et je ne sais pas du tout où je suis en train de t’emmener avec ce que je suis en train d’écrire. C’est encore perturbant pour moi, par moment, de me laisser traverser par LE message, par ce qui doit être dit là tout de suite maintenant, même si ça me parait complètement incohérent. Je me sens quelque peu déstabilisée, mais LE message est LE message. Et aussi imparfait soit-il, c’est mon job de le partager !

 

Je ne sais pas quelle est ta situation aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, si tu es en train de porter un projet qui te tient à cœur, ce n’est pas le moment de renoncer ! Si ce projet te fait vibrer au plus profond de toi m’aime. Si tu es en train de répondre à l’Appel de ton Âme, même si tu n’en as pas conscience de manière purement rationnelle, ton job, c’est de continuer de semer des graines. Tu ne sais pas quand est-ce que ça va pousser. Tu ne sais pas combien de fruits cela va donner. Tu ne sais pas. Et c’est pas ton job de le savoir. Ton job, c’est de continuer d’avoir la foi, de faire preuve de courage et de persévérance. Si tu as l’impression d’avoir échoué, sache que l’échec est purement illusoire. Tu n’as pas échoué, tu as appris et tu en es ressorti(e) plus fort(e), plus grand(e), plus riche. Oui oui plus riche, même si tu as « perdu » de l’argent en chemin. En vrai, il n’est pas vraiment perdu, si ton intention était juste, il te reviendra d’une autre manière. Tu ne sais juste pas quand. Et je te le répète, ce n’est pas ton job de savoir quand.

 

As-tu envie de laisser en plan la vie à laquelle tu aspires, pour être et faire ce que la majorité attend de toi ? As-tu envie d’être raisonnable ? As-tu envie de plaire à tout le monde ? As-tu envie d’être sourd(e) à l’Appel de ton Âme ? As-tu envie de dire « ah si j’avais su » ou encore « je regrette tellement … », le jour où tu seras sur ton lit de mort ?

 

Désolée, je suis (enfin non … pas désolée, c’est comme ça)

J’en ai marre de voir des gens vivre à moitié. J’en ai marre qu’encore trop de gens pensent qu’ils n’ont pas le choix. J’en ai marre quand parfois, moi aussi, les jours où je suis moins en forme, je pourrais me laisser embarquer dans un négativisme ambiant et être tentée de baisser les bras. Je reste humaine après tout, soyons honnête.

 

Et pourtant, à chaque moment où j’ai douté, à chaque moment où j’ai failli abandonner, à chaque moment où j’ai tout remis en question, il s’est toujours passé quelque chose de magique :

 

une rencontre improbable, un message d’un(e) inconnu(e), un nouveau client sorti de nulle part, un détail sur mon chemin, une bribe de conversation dans le bus …

A chaque fois, sans exception, la flamme que je croyais prête à s’éteindre s’est rallumée de plus belle parce que j’ai su accueillir ces petites choses peut-être insignifiante au premier abord, et qui ont su changer la face du monde, de ma vie, de mon destin…

Il n’y a pas de petites actions. Il n’y a pas de place pour « A quoi bon ? A quoi ça sert tout ça ? ». Il n’y a pas de place pour moi à la caisse du supermarché, parce que c’est pas mon job.

 

Quand ton cœur, ton Âme et ton corps sont alignés, c’est ok.

 

Ça pourrait totalement être ok pour moi, d’aller bosser chez Ikéa ou tout autre grande enseigne, si je savais pourquoi je le fais et ce qui m’anime dans cette expérience. Là, si je me pose en conscience, mon cœur se serre, ma respiration devient plus difficile, mon énergie baisse … Tout ces signaux que la plupart des gens n’écoutent pas, ça veut dire que c’est pas OK !

 

A contrario, si je me pose en conscience et que je pense à la séance photo qui se prépare avec ma cliente de Paris, j’ai le smile, je sens du chaud dans mon cœur, j’ai plein d’images pétillantes et colorées qui m’arrivent, ma respiration est fluide et je sens un regain d’énergie immense !!! Là, ça veut dire que c’est OK pour moi, et que je me sens alignée avec cette expérience. Tu vois la nuance ?

Je t’invite à faire cet exercice régulièrement.

 

Les signaux du corps ne trompent pas. Tout est inscrit à l’intérieur de toi.

Ton coeur sait. Ton corps sait. Ton Âme sait.

Toi seul(e) sait et sent ce qui est bon pour toi.

Ne laisse personne t’imposer sa vision. Sens à chaque instant.

Tu es libre. Tu es libre de penser et d’agir à TA façon.

Deviens qui tu es … Vraiment.

Je t’envoie plein de belles énergies d’Amour et de lumière.

Prends bien soin de toi.

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …

P.S : si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message.

Continue, même si …

Continue, même si …

Continue, même si tu crois que ça sert à rien.

Continue, même si tu crois que tout le monde s’en fou !

Continue, même si tu as peur d’être ridicule.

Continue, même si tu as peur d’être incompris(e)…

Continue, même si tu as l’impression de nager à contre-courant.

Continue, même si tu crois que les « gens » vont pas comprendre.

Continue, même si tu as l’impression que tu pédales dans le vide.

 

Contente-toi de semer des graines… Contente-toi de semer des graines… Contente-toi de semer des graines…

 

Si ce que tu fais est 100% aligné avec qui tu es,

Si tu as ce feu qui brûle en toi, cette petite voix à l’intérieur de toi qui ne demande qu’à s’exprimer,

Si l’élan de la création t’appelle…

Alors,

CONTINUE.

Peu importe ce que les gens vont dire ou penser de toi.

Peu importe si tu ne rentres pas dans les « cases ». (les cases, c’est chiant de toute façon :D)

Peu importe si tu as l’impression de faire les choses à l’envers, par rapport à ce qui se fait « normalement » (c’est quoi la normalité ? Tu as 2H pour m’envoyer une dissertation ;))

Sache que, même si tu n’en as pas conscience, tu es en train de changer le monde.

En osant être qui tu es, en osant créer en étant toi, en osant persévérer même si parfois tu doutes et que tu as peur, tu es en train d’inspirer le monde à faire de même …

Tu envoies une énorme vague d’Amour dans l’Univers !!!

Cette vibration est peut-être impalpable, non mesurable, invisible … mais elle existe.

Chaque petite graine d’Amour et de Créativité que tu sèmes à son importance.

Sème l’Amour, tu récolteras l’Amour.

Sème la Création, tu récolteras le fruit de te Création.

Sème l’Abondance, tu récolteras l’Abondance…

 

Cet article m’a été inspiré suite au commentaire d’Amélie sur Instagram, concernant mon article d’hier « Ces « Autres » à qui tout réussit » : « Merci pour cet article plein de positivité et qui invite à l’action ! »

 

Peut-être que ça te parait anodin. Tu crois peut-être qu’il s’agit d’un commentaire « banal ». Loin de là !!!

 

Quand j’ai partagé mon article sur Instagram ce matin, l’espace d’une seule seconde, j’ai pensé : « arf, les gens vont pas lire les articles sur Instagram ». Ça n’a duré qu’une seule seconde. En vrai, j’avais envie de semer cette graine, ne serait-ce que pour une seule personne. J’ai semé cette graine parce que j’en avais vraiment envie !

C’est comme ça tout le temps ! Et lorsque tu sèmes ta graine, tu ne peux pas savoir à l’avance ce que ça va donner. Tu ne sais pas à quelle vitesse elle va pousser, ni si elle va vraiment pousser. Tu sais que tu ne sais rien et que la seule chose que tu as à faire, c’est de te laisser porter par des actions inspirées ! Sans forcer ! Il parait que ça s’appelle « Avoir la foi ».

Ça aussi, c’est important : sans forcer !

 

Comme Sylvie le disait si bien lors de son interview :

 

« Il n’y a pas besoin de forcer, de décréter, de s’imposer un timing ou un culte de la performance. Je pense que si nous sommes alignés avec notre Vérité Intérieure, ce qui doit être fait va s’accomplir de toute façon. »

 

Ses propos résonnent tellement en moi. Ça change tout lorsque tu regardes le monde de cette manière. Tu n’as plus besoin de lutter. Tu as seulement à Être. Si je partais dans l’extrême, je dirais que tu n’as rien à faire finalement. 

Fais-en l’expérience, l’espace d’une heure, d’un jour, de toute la vie : laisse-toi porter uniquement par des actions inspirées. Enlève tout ce qui te demande de forcer ou de « t’obliger à ». Expérimente Cela, au moins une fois dans ta vie. Tu pourrais être vraiment surpris(e) !

Tu m’en diras des nouvelles !

Sur ce, je te souhaite une belle journée !

Et à bientôt pour de nouvelles Aventures !!!

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …

#100jours100sourires : David

#100jours100sourires : David

Après un week-end hors de festivités, retour dans « le monde réel » où je trouve les gens bien tristes :'(

Ai-je cette part de tristesse en moi ? C’est possible … En réalité, les fêtes de fin d’année ne sont pas mes moments préférés de l’année mais je me soigne 😀

Hier, j’ai eu deux fois l’occasion de me « confronter » au monde extérieur.

1er essai non concluant, je n’ai abordé personne et je n’avais pas tellement envie de me forcer.

2ème round, à la lumière de la fin de journée, j’avais envie de parler à personne. Ce n’est pas que j’aime pas les gens, bien au contraire ! Mais tu sais ce que c’est, les petites peurs qui reviennent au galop : la peur du rejet, la peur de déranger, la peur de l’inconnu …

Soudain, j’ai vu une jeune fille et j’ai eu envie de l’aborder, mais elle marchait tellement vite que je n’ai jamais réussi à la rattraper. Il aurait fallu que je pique un sprint !

Toujours est-il que grâce à elle, j’ai changé ma trajectoire et j’ai été attirée par un joyeux bonnet fluo 🙂

C’est à ce moment que j’ai rencontré David ! Il était habillé en vêtement de sport, il faisait ses étirements en musique. Après quelques secondes d’hésitation (toujours cette peur de déranger…), je me suis jetée à l’eau et c’est avec grand plaisir qu’il a dit un grand oui à #100jours100sourires 🙂 🙂 🙂

 

David pense que pour être heureux dans la vie, il faut avoir une passion !

La sienne est la course à pied. David prépare des marathons !

  • Ça fait partie de ma vie ! La course à pied, une fois qu’on est dedans, on ne sait plus en ressortir ! Même blessé, on va courir ! A partir du moment où l’on aime faire quelque chose, que ce soit la course à pied comme moi ou autre chose, on vit que pour ça. Dans ma tête, je ne pense qu’à la course à pied.

David a une femme, une vie de famille et un travail. Pour lui, la course à pied, c’est comme un deuxième métier, qui participe à son équilibre.

  • Je m’entraine quasiment tous les jours pour préparer un marathon en moins de 3 heures. C’est ma raison de vivre !

  • Il y a des coureurs qui courent à 5 heures du matin ! Pourquoi aller courir à 5h du matin ? C’est bien la preuve que c’est une passion. On est imprégné de la course à pied, on ne sait plus en sortir. Quand je commence le travail à minuit, j’en vois courir à 23H15 ! Quelle idée d’aller courir à 23H15 ! Chacun fait en fonction de ses contraintes horaires, son travail, sa vie de famille.

Nous abordons évidemment la notion de courage, puisqu’à mon sens, il faut quand même être très courageux pour aller courir à n’importe quelle heure et par tous les temps !

 

  • Le courage vient avec la volonté. La volonté vient avec le plaisir ! Le plaisir s’installe quand on fait ce qu’on aime. C’est un enchainement. Tout simplement … Si vous aimez faire quelque chose, que c’est une passion, ce n’est pas une contrainte pour vous, c’est naturel.

  • Je travaille la nuit, je dors le matin. Je vais courir vers 16H30. Pour moi, ce n’est pas une contrainte. Même blessé, même avec une douleur, je vais m’entrainer !

David pense que tout est possible dans la vie avec de la volonté.

  • La volonté, il faut aller la chercher ! Il faut se forcer. L’être humain n’est pas fait pour courir tous les jours, il faut le savoir.

David a l’esprit compétiteur. A l’âge de 41 ans, il prépare le marathon de Paris qui a lieu en avril. Grâce au but qu’il s’est fixé, même s’il s’accorde deux jours de repos par semaine, il trouve toujours la force, le courage et l’énergie d’aller courir quoi qu’il arrive.

  • Je m’accroche à ça ! C’est mon objectif : Paris => 2H55. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, je vais m’entrainer ! C’est une passion. Et en même temps, on oublie les tracas du quotidien, la misère de la vie … C’est tout simple … Il y a des gens, c’est la pêche, d’autres, c’est aller au stade … Ils dépensent leur argent là-dedans. Moi, je le dépense dans la course à pied et en plus, je m’entretiens. J’ai tout gagné !

David pense que celui qui n’a pas de passion dans la vie doit vraiment se faire chier. Et je suis plutôt d’accord ! J’ai dû mal à conceptualiser qu’on puisse être passionné par rien du tout 🙁

  • Après, c’est une façon de vivre comme une autre, je ne juge pas. Mais bon, le gars qui fume toute la journée, qui ne mange pas sainement, qui ne fait pas attention à lui …

La façon de vivre de David est construite autour de la course à pied.

  • C’est une drogue comme une autre, mais c’est une drogue naturelle 😉

Son plus grand rêve :

Le Marathon de New York !

  • En tant que coureur, c’est le rêve tout marathonien !

  • Après, le rêve dans la vie, ce serait de gagner au loto et de ne plus travailler. Ça, c’est le rêve de tout homme, de tout être humain …

« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. » – Confucius

 

Avec autant de courage et de détermination, je suis certaine que David va accéder à son rêve new-yorkais ! Je n’en doute même pas une seconde !

Ça m’a filé une de ses pêches d’échanger avec lui. Ça me donnerait presque envie d’aller courir, tellement il a communiqué sa passion avec tant de vérité :O 

MERCI MERCI MERCI <3 <3 <3

#100jours100sourires : Odette & Ophélie

#100jours100sourires : Odette & Ophélie

En ce jour 2, j’ai vraiment eu l’impression de partir en « croisade » !!! Même si le mot est un peu fort !

8H30. Remplie d’optimisme, je sors dehors, respirer la fraîcheur du matin ! Ça fait du bien ! Je me donne 15 minutes pour partager ce projet au prochain inconnu sur mon chemin. Ça va être facile, je l’ai déjà fait hier. C’est facile Marie, tu parles aux gens et puis voilà !

En fait, je crois pas que ce soit le fait de parler aux gens qui me soit si difficile. En allant chercher en moi, c’est la peur de partager ma démarche, la peur de me prendre un refus, qu’on me trouve bizarre, que mon projet ne serve à rien. La peur d’être incomprise. La peur de déranger les gens … Et j’en passe.

Pourtant quand on use de courage et de persévérance, derrière la peur, se cache beaucoup de bonheur.

Je fais un aller-retour dans mon quartier. Étrangement, beaucoup de gens me sourit, me disent bonjour. Peut-être est-ce mon état d’esprit ?

Est-ce que le simple fait de vouloir impacter le monde positivement en l’inondant de sourires, émettait déjà une certaine vibration ?

Pourtant, dans cette vibration, il reste encore énormément de peurs que j’aimerais bien nettoyer. Mes 15 minutes écoulées, je rentre chez moi, sans avoir parler de mon défi à personne. Et Dieu sait qu’on m’a tendu la perche !

9H50. Han ! Je m’aperçois que j’ai un rendez-vous à 11H ! J’avais complètement zappé ! Super ! La belle occasion de prendre les transports en commun et de partager de nouvelles rencontres !

Je grimpe dans le tram. Mince ! C’est le mauvais tram ! Je descends à l’arrêt d’après. Et là, pareil, même si ce n’est pas systématique, je reçois quelques sourires, dont une jeune femme brune. Allez hop ! Au bout de 5 minutes ! Je me jette à l’eau !

Elle n’a pas envie d’être photographiée. Elle n’aime pas être prise en photo. Elle ne se trouve pas bien. Et pourtant quel sourire ! Je respecte son choix. Ça ne nous empêche pas de discuter tout le trajet ! Et quelle belle rencontre ! Je n’ai même pas su son prénom mais elle m’a parlé de sa passion pour la pâtisserie et c’était génial ! C’est vraiment top de voir que des gens persévèrent pour réaliser leurs rêves !

Nous avons parlé publicité « éthique », car c’est un terme que j’utilise souvent en ce moment. Elle me disait que ça avait été dur de trouver une pâtisserie qui travaillait encore artisanalement. Malheureusement, beaucoup de boulangeries-pâtisseries s’en remettent à des industriels en sacrifiant la qualité au profit du rendement.

Ça m’a fait beaucoup de bien de discuter avec cette jeune femme.

Ça renforce ma conviction de vouloir mettre en lumière des savoirs-faire authentiques, qui font la différence dans le monde et qui à mon sens sont encore trop noyé dans la masse, alors qu’ils mériteraient d’être visible et de sortir du lot.

Mon inconnue du jour, actuellement en formation, voudra bien se faire photographier quand elle sera officiellement pâtissière, pour mettre en lumière sa passion et un savoir-faire éthique, proche de ses valeurs et de sa vision de la création et du vrai artisanat.

Alors on se donne rendez-vous dans un an !

Sur le trajet du retour, je regarde partout autour de moi. Je vois une femme souriante avec sa fille et je n’ose pas l’aborder. Finalement, elle s’assoit à côté d’une femme qu’elle ne connaissait pas, qui se met directement à lui faire la conversation ! Voilà … Marie, si tu avais osé …

Je vais pas te faire l’inventaire de toutes les personnes que j’ai vu, sûrement plus d’une centaine, en comptant l’aller, le retour, les gens de ce matin …

C’est comme si je développais une autre conscience du monde. Par exemple, je n’ai pas eu envie une seule fois, de passer le temps sur mon téléphone portable, même si j’ai vu plein de gens le faire. J’ai compris à quel point ça coupait du monde.

J’étais là, avec l’élan de créer du lien, et à la fois l’angoisse du rejet, la peur de déranger, de bousculer la vie des gens qui m’entourait. Peur de créer ce ras-de-marée positif qui est pourtant l’un de mes souhaits les plus chers.

A quelques mètres de chez moi, je me suis souvenue. Un souvenir de petite fille très enfouie. Je ne saurais dire quelle âge j’avais. J’étais encore bien innocente en tout cas, lorsque j’ai dit un jour :

« ça serait bien que tous les gens de la planète se connaissent et qu’ils soient solidaires entre eux. »

Et si à travers ce projet, j’étais en train de faire ma part pour mon rêve de petite fille que j’étais ?

Il n’empêche que je suis rentrée bredouille :'(

Mais je ne perds pas espoir si facilement ! Voilà que je reçois un message de quelqu’un sur Linkedin, qui attend avec un patience le sourire du lendemain ! Je la remercie au passage 😉

Et franchement, baisser les bras au bout du deuxième jour, ça craint, non ? Ce n’est pas ce que j’appelle avoir du courage, de la persévérance et « avoir peur mais le faire quand même ».

Milieu d’aprem, comme le matin, j’ai 15 minutes devant moi. C’est parti ! Cette fois-ci c’est la bonne ! Je croise une maman avec une poussette et je me lance ! Elle n’a pas envie de se faire photographier. Elle ne se trouve pas bien en photo. J’ai envie de dire aux gens :

« vous avez tous un potentiel à révéler ! Votre lumière à l’intérieur, vous êtes tous en mesure de la révéler à l’extérieur ! »

Avec le courage et la persévérance qui m’anime, je me dirige vers les prochaines personnes que je croise sur ma route.

Elles sont deux : Ophélie et Odette (j’espère que c’est bien comme ça que ça s’écrit, sinon envoie moi un p’tit message, Ophélie)

C’est avec beaucoup de joie qu’elles répondent présentes à #100jours100sourires !

Et ça en valait vraiment la peine de balancer ma boîte à excuses !

 

20161128-ophelie

 

Je me demande à Ophélie si elle pense que dans la vie tout est possible :

  • Oui, si on veut on peut !

Ophélie n’a pas de peurs particulières (la chanceeee !!!) à part peut-être aborder les gens dans la rue …

Odette lui parle du travail qu’elle fait, alors je demande à Ophélie, quel est donc ce travail ???

Ophélie est auxiliaire de vie à domicile. Elle aime aider les gens. Ils ont vraiment besoin de quelqu’un constamment. Le frère et la sœur d’Ophélie sont handicapés alors ce métier s’est naturellement imposé à elle.

  • Je me suis dit : « si je les aide eux, je peux aider plein d’autres gens ! »

Waw !!! Je trouve que c’est un super message pour l’humanité 😉

Le rêve d’Ophélie : avoir une belle vie et être en bonne santé !

 

20161128-odetteOdette est en fauteuil roulant depuis un an suite à un AVC.

Sa joie de vivre et sa détermination à vouloir remarcher un jour porte le credo du « Tout est Possible » !

J’ai vraiment bien fait de transcender mes peurs aujourd’hui ! Ça en valait vraiment la peine.

Comment ne peux-t-on pas avoir l’élan de continuer après un tel message ?

Odette a peur de la mort.

  • Ça peut arriver. Il y en a eu beaucoup dans ma famille.

Son évocation de la mort fait totalement écho à un de mes articles récents « Si on mourait demain … » alors je me sens particulièrement touchée. Je demande à Odette ce qu’elle ferait si elle pouvait impacter le monde aujourd’hui :

  • j’aiderais les gens si je pouvais. Il y a des gens plus malheureux que nous. Je donnerais la partie de moi qui est joyeuse. J’aime bien faire rire les gens !

C’est pas un joli message de l’Univers ça ? Pour ce jour 2 de #100jours100sourires !

Évidemment le plus grand rêve d’Odette serait de remarcher ! Je lui envoie tout plein de good vibesss de guérison et lui souhaite de faire pétiller sa joie à chaque instant !

Je lui demande pour conclure si elle a envie de faire passer un message aux gens, au Monde, à la France :

  • Je leur dirais de ne pas avoir peur ! Quand j’ai eu mon accident, j’ai toujours été vaillante ! Le matin, je me lève, je fais des efforts pour tenir debout. Il faut qu’ils osent ! Qu’ils n’aient pas peur !

 

Merci Ophélie ! Merci Odette ! Que de beaux messages ! Et non pas un, mais deux sourires à partager !

Et qui sait qui je trouverais sur mon chemin demain !

La suite au prochain épisode !

#100jours100sourires