#100jours100sourires : Nelia

#100jours100sourires : Nelia

J’ai la sensation que je n’ai pas écrit ici depuis des lustres alors que ça fait seulement 2 jours !

Et pourtant, depuis lundi, je vis des moments de rencontres d’une richesse incroyable. Ce projet, #100jours100sourires, qui peut paraitre d’une simplicité « enfantine » au premier abord, me dévoile chaque jour des cadeaux dont je n’aurais pas soupçonné l’existence.

 

Et si j’étais en train de retrouver mon âme d’enfant, tout en ayant ma conscience d’adulte ?

 

Derrière le voile des apparences, se cachent de belles surprises magiques. Au delà de ce projet, qui n’est finalement qu’un prétexte à créer du lien « autrement », je (re)découvre toute la Beauté de l’Humain.

 

Je perçois cette lumière qui ne demande qu’à briller, au-delà du voile des apparences. 

 

Quand j’ai démarré ce projet, j’étais morte de trouille avec tous les questionnements existentiels qui vont avec !

J’avais peur qu’on me dise non, j’avais peur de « déranger », j’avais peur que ce que je fais soit « enfantin », « utopiste » ou que ça ne serve à rien.

Ma boite à excuses a de nombreuses fois tentée de reprendre le dessus. Je l’ai regardé, je ne l’ai pas ignoré, j’ai simplement choisi de ne pas me laisser dominer par elle.

Finalement, que les gens acceptent ou non de contribuer à ce projet, ce n’est pas le plus important. C’est LA rencontre qui prime avant tout le reste. Lorsque j’aborde quelqu’un qui n’a pas envie de répondre à mes questions et/ou de se faire photographier, mais qui à l’élan de discuter avec moi, de partager, d’échanger sur différents sujets, c’est gagné ! Rien que pour ce cadeau là, j’ai l’élan de continuer, parce que ça a du sens pour moi. 

Je ne sais pas où j’en serais dans mon cheminement, lorsque j’aurais partagé 100 sourires sur ce blog. Ce dont je suis certaine, c’est que j’aurais contribué à redonner le sourire à bien plus de 100 personnes.

 

Quand je vois toute la magie qui se révèle jour après jour, je me demande :

« Que pourrait-il arriver de mieux que cela ? »

 

Aujourd’hui, je te présente Nelia, qui était très pressée, mais qui a quand même accepté de contribuer à #100jours100sourires. Elle a trouvé la démarche sympathique et s’est dit « Pourquoi pas ? »

 20161206-nelia

Le soleil, même s’il fait un peu frais en ce moment, contribue au bonheur quotidien de Nelia.

  • J’essaie toujours de voir le positif, un peu comme vous ! J’essaie toujours de regarder le positif même dans du négatif !

Est-ce que pour Nelia, tout est possible ?

  • Il faut y croire ! Après, je suis dans une démarche où je recherche toujours le positif, donc OUI, Tout est Possible ! Si on le veut vraiment ! Il faut déjà avoir une motivation !

Nous abordons le sujet des peurs …

  • il y a certaines démarches qui sont plus compliquées, mais quand on doit les faire, on les fait !

Au fur et à mesure des mes rencontres, je m’aperçois que cette notion est très liée au Courage.

  • on fait preuve de courage tous les jours ! Le fait de se lever déjà ! Surtout quand il fait froid et qu’on est bien dans son lit… On se dit : « argh … il faut se lever … »

Nelia me confie qu’elle n’a pas tellement de peurs … (la chance !!!)

Je lui parle de ma peur d’aborder les gens dans la rue. Elle me dit que ça ne se voit pas du tout ! Avec le recul, c’est vrai que là, je n’ai pas vraiment réfléchi, j’y suis allée c’est tout.

 

Le plus grand rêve de Nelia :

 

  • Ça serait bien qu’on arrive tous à cohabiter déjà !

 

  • Qu’il n’y ait pas de barrières entre les gens, de façon à ce qu’on puisse dialoguer, se comprendre, sans devoir s’agresser. C’est possible ! Mais il y a quand même des endroits où c’est compliqué …

 

Je remercie Nelia d’avoir pris ce moment pour échanger.

Ici, déconnexion numérique pour quelques jours après ce début de semaine très intensif …  

Et dimanche soir, un nouvel article risque sûrement d’arriver sur la toile …

En attendant, garde le sourire et partage le au plus grand nombre 😉

#100jours100sourires : Myriam

#100jours100sourires : Myriam

Dimanche matin.

La lumière est splendide. L’air est frais. Mais cette lumière ! Waouh !!! J’ai trop hâte d’animer le prochain atelier de photographie intuitive au Jardin des Géants à Lille !

Ce week-end, c’était la Braderie de l’Art à la Condition Publique à Roubaix, ainsi que tout plein d’évènements artistiques aux alentours ! De quoi régaler mes yeux, rencontrer de nouveaux artistes, découvrir de nouveaux horizons et bien plus encore !

 

20161204-antoine-stevens

Antoine Stevens, artiste en cours de création à la Braderie de l’Art.

 

Je suis entrée dans cette effervescence avec un mélange d’excitation créative et d’appréhension. Toujours cette petite voix qui me chuchote que je vais peut-être déranger les gens. Quelle idée franchement !!! Je ne sais pas pourquoi elle persiste. J’imagine qu’elle va finir par se lasser …

Je me suis beaucoup amusée, je rencontrais quelqu’un que je connaissais environ tous les 3-4 mètres ! J’ai même rencontré un éditeur que je n’avais pas vu depuis super longtemps, et nous avons eu un super échange ! Mon livre est toujours d’actualité même si son écriture prend plus de temps que prévu 😉

J’ai croisé ma conseillère de la BGE (si vous passez par là, coucou !), j’ai papoté avec des Artistes, et ouiiii, j’ai trouvé mon inconnue du jour 😀

J’ai trainé un peu, toujours la crainte du rejet qui n’a pas lieu d’exister. Alors je me suis posée, j’ai fait le silence en moi et je me suis mise à l’écoute de mon intuition. Et hop ! Une femme seule est arrivée dans mon champ de vision, un casque de moto à la main. Je me lance !!!

Elle accepte « pour me faire plaisir », me dit qu’elle n’est pas photogénique. Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

Je te présente Myriam.

 

20161204-myriam-1

 

Ce qui rend Myriam heureuse, c’est de faire plaisir aux gens, leur sourire dans la rue, échanger un regard …

Des choses simples et pourtant tellement riches pour inspirer un monde meilleur <3 <3 <3

  • Ça me bousille une journée si je ne suis pas bien reçue, si on me fait la gueule … donc je fais l’inverse et je me dis qu’il y a des gens à qui ça doit faire plaisir. C’est mon truc !

En tant que motarde dans l’âme, le casque de Myriam attise ma curiosité. Je lui demande si elle fait de la moto.

  • J’aimerais bien passer mon permis moto, ça, ça pourrait me donner le sourire aussi ! En attendant, je suis passagère.

Ouiii !!! Le permis moto !!! Top !!!

  • Je suis décidée ! J’crois vraiment que je vais y aller. Ça parait bête mais ça me fait bien envie. Et pas de bouchons ! Ça c’est bien aussi ! C’est un petit plus ! Je vais le faire !!! C’est ma bonne résolution de l’année 2017 !

J’envoie tout plein de courage à Myriam pour franchir le pas de vers cet élan de liberté !

Tout est possible dans la vie ?

  • Ça, c’est ce que j’essaie de dire aux gens autour de moi. C’est toujours plus facile de donner ce genre de conseils, de belles pensées philosophiques… Pour moi, j’ai toujours du mal à le faire.

 

  • Et en même temps, j’ai 43 ans. Je viens de commencer une formation, j’ai tout lâché. J’ai l’impression d’avoir toujours 20 ans dans ma vie, et de commencer des trucs !

 

  • Donc, OUI, Tout est Possible ! Je viens de m’en rendre compte ! Merci de cette question !

 

 

Myriam était responsable de magasin et s’ennuyait très fortement. Elle déteste le commerce. Elle a juste envie de s’occuper des gens.

 

  • Je suis en formation d’Aide Médico Psychologique, pour travailler avec des handicapés, des personnes âgés… justement, avoir des sourires avec des gens qui sont un peu tous seuls.

 

20161204-myriam-3

 

La dernière fois que Myriam a transcendé une peur :

 

  • C’est en plein en ce moment ! Je commence mon stage demain, dans une maison de retraite. Je suis morte de peur, parce que je veux bien faire. J’ai peur de me planter ! Mais en même temps, je suis sûre que ça va être bien. J’essaie de me rassurer en me disant : « je ne me suis pas trompée, c’est ce que je veux faire. » Je suis en plein dans le cap !

 

Plein de good vibessss d’amouuurrrr à Myriam qui commence son stage aujourd’hui !!!

 

Le plus grand rêve de Myriam :

 

  • j’ai trop de rêves … des rêves tellement couillons, de paix, d’amour, un monde formidable. C’est tellement bateau et presque irréalisable… j’espère que tout ira mieux un jour pour tout le monde.

  • J’aime les petits bonheurs simples, profiter de la vie un maximum avec ceux que j’aime, garder ma maman encore très longtemps, l’emmener en voyage en Italie bientôt … voilà ce que j’ai envie de faire 😉

 

Encore une rencontre MAGIQUE <3 <3 <3 Je suis convaincue que tout ces petits bonheurs mis bout à bout, contribuent à rendre le monde meilleur 🙂

Ça me donne l’élan de continuer #100jours100sourires, parce que c’est simple et que si ça peut redonner le sourire à ne serait-ce qu’une seule personne, ça en vaut vraiment la peine !

Même si je me bataille avec mes peurs qui n’ont pas lieu d’être, plus je les transcende, moins elles prennent de place.

Si toi aussi, tu as envie de partager des portraits d’inconnus sur les réseaux sociaux, tu peux utiliser le hashtag #100jours100sourires, je me ferais une joie de te lire et de découvrir un nouveau sourire 🙂 🙂 🙂

A demain pour de Nouvelles Aventures !!!

 

Madame ou Madame

C’est avec beaucoup de joie et aussi beaucoup beaucoup d’émotion… que j’ai participé à la toute première émission « Madame ou Madame », sur Radio Campus à Lille, le 3 octobre dernier.

Madame ou Madame est une émission hebdomadaire consacrée aux droits des femmes et la place de celles-ci dans divers domaines : santé, peinture, musique, théâtre, société, entreprises, milieu associatif, sport, etc. Une émission moderne et joyeuse, teintée de musiques de tous horizons.

Tous les lundis de 17h à 18h et en podcast!

Lorsque Catherine m’a contacté pour être la première invitée de l’émission, ça m’a fait tout chaud dans mon petit cœur. Elle m’a demandé de partager mes aventures, de parler de ce mouvement fabuleux du Pink Power Tour !

Un mouvement inspirant et chargé de sens, émergeant d’un parcours persévérant et positif, porté par le credo : « TOUT EST POSSIBLE ».

Tout ça est arrivé dans une phase où je doutais un peu de moi, je me demandais si « tout ça » inspirait vraiment, … (une phase que tout porteur de projet traverse un nombre de fois incalculable…).

Bref, encore une fois, un joli signe de la Vie, du Destin, de l’Univers ou que sais-je… appelle ça comme ça te chante ! A chaque fois que je me pose des questions, que je doute sur la continuité de tel ou tel projet, il y a toujours une petite voix sur mon chemin qui me dit : « allez baisse pas les bras, continue, ça a du sens ». 

Alors merci à Catherine, Catherine, Erwan et Romain, pour leur accueil et cette belle énergie qui se crée autour de cette nouvelle émission sur les ondes de Radio Campus à Lille.

Même si je bafouille un peu et que je suis « émouvue », je partage avec toi le podcast que tu peux écouter et ré-écouter autant de fois que tu en as envie 🙂

 

Isabelle Baudelet tisse des liens entre écriture et tissu …

Isabelle Baudelet tisse des liens entre écriture et tissu …

Aujourd’hui je t’emmène en ballade dans l’univers d’Isabelle Baudelet…

Je te promets un rêve éveillé à la fois poétique et très concret.

J’ai rencontré Isabelle pour la première fois au Parc Barbieux.

Elle me l’a si joliment conté que je suis tombée sous le charme.

J’ai donc eu envie d’en savoir plus sur cette Artiste au grand cœur, qui sait mettre en mot de belles histoires et tisser des liens humains, artistiques et remplis de sens.

 

Encore une fois, une rencontre qui n’est pas arrivé sur mon chemin par hasard 😉

 

Je lui laisse la parole en lui demandant de se présenter brièvement ou pas brièvement, au choix …

 

Comme d’hab, deux formats d’interview disponibles : à lire, à écouter, ou les deux 😉

Effectivement, c’est toujours difficile brièvement. Je ne peux pas afficher un métier ou une fonction en un seul mot. Puisqu’il s’agit à la fois d’un parcours de vie et d’activité économique, souvent artistique et littéraire. Néanmoins quand même économique. Alors c’est vrai que court, c’est compliqué !

 

 

  • Alors ne fais pas court Isabelle, exprime-toi !

 

 

Si je dois quand même dire d’où je viens, je peux quand même dire que je suis historienne à la base. C’est quand même de là que ça part. J’étais professeure pendant une dizaine d’années avant de vouloir faire de l’histoire autrement. Ça a commencé comme ça.

 

Et pour moi, faire de l’histoire autrement, c’était m’inscrire dans un lieu qui allait être le réceptacle de ma démarche, de mes inventions, de mes sources d’inspiration. C’est comme ça qu’ici, j’ai déjà fait démarrer des fils en quelque sorte. Dans ce lieu qui m’a inspiré, puisque cette maison abandonnée depuis 30 ans, que j’ai trouvé il y a environ 10 ans, allait pour moi être le cadre de mes explorations, inspirations. Spontanément, je dis que je vais raconter des histoires, commencer à écrire des livres et créer des tissus.

C’est ce à quoi j’ai pensé en premier lieu, sachant que j’allais y faire en parallèle, une activité de maison d’hôtes, mais qui était sous-tendue par ça. Ce projet double : histoire et tissu, écriture et tissu.

 

Je n’avais pas vraiment conscience de ce qui me venait spontanément. Ça s’est construit à partir de cette idée.

Je me suis lancée dans la création de tissu autour du meuble symbolique de la maison qui est le paravent. Et puis, à travers chaque chambre, je souhaitais vraiment offrir la possibilité d’entrer dans une histoire. L’histoire d’un personnage auquel je tenais. Il y a deux femmes et un homme. Isabeau de Roubaix, Viviane Romance et Jean-Antoine Watteau qui n’ont de liens que tout simplement, mon intérêt pour, peut-être, leur aspect méconnu.

C’est surtout vrai pour Isabeau de Roubaix et Viviane Romance. C’est un peu vrai pour Watteau, au sens où, peut-être, ne le connaît-on pas si bien que ça. Et puis, c’était partir de mes inspirations, avec souvent, un ancrage géographique, puisque, notamment pour les 2 premiers personnages, ces deux femmes sont liées avec l’endroit où je suis, c’est-à-dire Roubaix : ville du tissu.

Et je l’espère, puisque pour moi c’est logique : ville d’écriture. C’est déjà le cas. Je pense qu’il faut juste le révéler.

J’inscris simplement dans ma démarche personnelle dedans et nous verrons bien.

 

Tu vois que c’était long !!!

 

 

Oui, c’est très bien !!! Ça m’embarque en voyage encore une fois et j’adore ça !!!

Ça me rappelle vraiment notre ballade au parc. C’est romancé et à la fois très concret.

 

 

C’est une chose dont j’avais envie : passer du livre que j’ai écrit sur le parc à en faire une ballade littéraire.

Ici, dans la démarche de maison d’hôtes, il y a eu des livres qui sont sortis. Grâce à Olivier Segard, il y a eu la création d’une maison d’édition. Après un livre sur Viviane Romance, est arrivé pour moi, un livre sur le parc Barbieux. L’idée pour moi, c’est de rendre vivante l’écriture. Ce que j’ai voulu écrire, pouvoir le partager oralement dans l’espace. C’est vrai qu’une promenade littéraire, c’est quelque chose dont j’avais vraiment envie.

Et c’est arrivé vraiment par hasard, de la plus belle façon qui soit, par un simple coup de sonnette à ma porte. Comme mes hôtes sont tous les jours une surprise, cette personne vient me voir en me demandant si c’est moi qui avais écrit le livre sur le parc de Barbieux. J’étais très flattée ! Je l’ai fait rentrer, je lui ai montré le livre. Il voulait me l’acheter pour faire sa propre visite du parc.

De fil en aiguille… tu vois qu’on parle tissu tout le temps …

Donc, de fil en aiguille, j’explique ce qu’il y a dedans. Visiblement, il semblait intéressé. Il m’a dit à la fin de la conversation : « et finalement, ne la feriez-vous pas, vous-même, la visite ? »

J’ai sauté sur l’occasion, pour me mettre dans l’obligation de relever ce défi ! C’est quelque chose que je voulais faire. Mais peut-être que sans lui, je n’aurais pas osé encore. J’étais heureuse de faire cette première tentative qui a intéressé. J’ai envie d’en refaire d’autres.

 

 

  • Alors c’est quand ??? C’est quand ??? 🙂

 

 

Ça va s’inscrire dans le 1er week-end des rencontres Text’Styles, ce fameux label que je lance, qui sera au cœur des ses animations que je propose.

Il y aura donc une ballade littéraire au Parc Barbieux, le samedi 15 octobre 2016.

 

Prenez bien note ! Le samedi 15 octobre !!!

De fil en aiguille, on va y venir à ton projet de Label Text’Styles.

Finalement, c’est un peu ce à quoi tu aspirais en arrivant dans cette maison. Sans le savoir …

 

Voilà. C’est-à-dire que je n’avais pas mis de véritables mots, rassemblant tout dessus. C’est comme ça que ce mot est venu. La création de ce mot est venue dans l’idée de faire sens en rassemblant les directions dans lesquelles je m’étais inscrite dans ce projet ici. Et puis je ne me rendais pas compte, peut-être, il y a 10 ans, du lien incroyable entre les deux. C’était intuitif. Peut-être qu’il me fallait quand même du temps. Il y a eu d’abord le temps de restaurer la maison, le temps de lancer une activité. Il y a eu beaucoup de choses lancées en même temps, le tout dans l’invention complète, évidemment. Même si, l’activité de maison d’hôtes, ce n’est pas si original que ça. Disons que l’univers que je voulais créer, forcément, a demandé du temps. Quand je me suis rendue compte en voulant vraiment m’inscrire dans l’écriture, en créant cette association avec Olivier Segard, en décembre dernier, qui s’appelle « Les Sens de l’écriture ». La symbolique à la fois du sens que je cherche à retrouver, à la fois d’une forme de direction que je cherche, et puis surtout bien sûr, les 5 sens, la dimension sensitive, sensuelle, la notion de plaisir, à travers l’écriture. Et naturellement cela s’est inscrit avec la notion de tissu. Du coup, le mot Text’Styles a jailli puisque, bien sûr, il y a le jeu de mot, parce qu’ici nous sommes dans une ville de textile. Ça s’écrit Text’Styles, pour justement faire allusion à toutes les formes d’écriture et leur interaction avec le tissu.

 

 

  • Ça va t’emmener en voyage tout ça … 😉

 

 

Bah oui c’est le but. Le but est triple on va dire. Bien sûr qu’à la base il y a une forme de réflexion, de recherche culturelle, autour de ce sens : liens, tissus, textes.

Il y a l’idée de tisser des liens autour de ce thème là.

Et il y a bien sûr l’idée de se déplacer et de créer une cartographie textile, d’être en mouvement avec ça.

C’est très très vaste.

 

  • J’adhère totalement ! Depuis le début de toute façon.

 

 

Le mouvement, je pense que tu connais…

 

 

  • Comment tu t’y prends dans ton processus créatif ? Quand tu as eu cette idée là, tu as dû te demander par quoi tu allais commencer …`

     

Il y a forcément une intuition. Elle était là dès le départ. Ensuite, tout ça se nourrit de lectures et de rencontres. Il y a toujours une nécessité pour moi de poser des interrogations, puisqu’un historien, d’abord, soulève des questions. Parfois, il essaie de répondre mais souvent ça débouche sur d’autres questions.

On cherche d’abord. Soulever des questions, définir les choses, aller chercher des connaissances. Parce que ça me plait d’entrer en connaissance, de multiplier mes lectures, les découvertes de penseurs, philosophes, artistes, tout ce qu’on peut imaginer. J’ai quand même besoin de me nourrir tout ça.

Je parle souvent de terreau parce que, forcément, toujours, pour moi, le jardin n’est jamais loin.

Il y a cette démarche de semer des choses, d’être dans une forme de vigilance, de précaution. L’idée est que ça fasse surgir de nouvelles choses qui s’inscriront dans le temps.

Il faut prendre une pincée d’invention, une pincée de patience, une pincée de « avancer lentement ».

Toutes ces choses construisent ce fameux terreau. A partir de là, créer un repère pour développer des manifestations culturelles qui aient à la fois du sens, qui soient peut-être un petit peu nouvelles.

J’aimerais faire surgir des rencontres régulières, pas forcément complexes, mais nourrit de cet axe de réflexion. Voilà ce que je veux faire.

 

 

C’est super beauuuu !!!

Tu as ouvert un blog d’ailleurs pour partager le projet.

 

 

Oui. Forcément, qui dit démarche de ce genre … puisqu’il s’agit de tisser des liens, la toile internet s’impose.

J’ai eu la joie de m’apercevoir qu’elle était loin d’être artificielle quand on veut véritablement tisser des liens humains. On dépasse très vite l’aspect artificiel de tout ce qui est réseaux sociaux, blogs et site web. Ça a débouché très vite sur de très belles rencontres absolument enthousiasmantes !

J’ai procédé par étape. En parlant de mon projet, c’est allé assez vite au sens où la journaliste Anne-Sophie Hourdeaux de la Croix du Nord a souhaité faire un sujet. A partir du moment où il y avait cet article, j’avais du mal à laisser ça en suspens. Il fallait enchainer, selon moi, pour rendre les choses vraiment visibles et essayer de les expliquer. J’ai donc lancé une page Facebook au nom de Text’Styles.

Je suis ravie qu’elle soit déjà suivie, un peu plus d’un mois après son lancement, par plus de 260 personnes (306 à l’heure où j’écris, et sûrement plus quand tu seras allé la visiter cher lecteur). C’est quand même encourageant, même si le quantitatif n’est pas le seul repère.

La page Facebook proposant un format assez limité, il fallait quelque chose qui permette une écriture plus développée et d’autres entrées. J’ai donc œuvré à la création d’un blog. C’est plus long parce que je me débrouille aussi avec mes propres moyens et ce n’est pas toujours simple. J’étais ravie de préparer ça cet été, le lancer, voir que là aussi, apparemment, l’intérêt est au rendez-vous. 

Maintenant c’est à moi d’être au rendez-vous.

 

 

  • Tu es déjà au rendez-vous Isabelle ! Ton envie de tisser des liens, de rassembler est tellement forte !

 

 

Oui bien sûr. Après il faut quand même être convaincante au sens où j’estime que c’est très intéressant. Le problème c’est que c’est un sujet très vaste et qu’il faut avoir la patience du jardinier. C’est comme si en plantant ton jardin, tu voudrais que demain il y ait du résultat immédiat, que ce soit tout de suite un magnifique jardin avec tout en même temps, parfait ! Il faut avancer lentement, mais sûrement 😉

 

 

  • De toute façon, tu es tellement passionnée ! On le sent ! Depuis l’achat de cette maison, et peut-être même avant, tu es en quête … Il y a vraiment quelque chose de plus grand.

    Quel serait ton plus grand rêve ?

 

 

Oh la la ! T’auras pas assez de bande !

Ça fait partie de ma vie de toute façon. Beaucoup d’Artistes extrêmement intéressants refusent de distinguer rêve et réalité. Les deux sont en interaction permanente.

Je parle souvent d’aller-retour. Que ce soit de la pensée ou de son propre corps en mouvement, l’aller-retour est pour moi le mouvement le plus magnifique qui soit.

Symbolique du voyage mais aussi des pensées qui sont sans cesse entre toutes sortes de faisceaux. C’est pour ça que le rêve m’accompagne tout le temps.

Je ne pourrais quand même pas dire non plus que j’en poursuis un seul. C’est-à-dire que ça pétrit ma démarche. Puisqu’il s’agit pour moi, de faire des choses qui peut-être à la base pourraient être qualifiées d’impensables. Ça peut être annexé d’interprétations de ce qu’est le rêve. Quelque chose d’impensable à la base alors qu’en réalité, peut-être que si. C’est tout le temps là en fait, le rêve.

 

 

Tu le poursuis en fait…

 

 

Oui, mais on m’appelait comme ça quand j’étais enfant. On m’appelait la Rêveuse dans la famille…

 

 

Je trouve qu’on s’est bien trouvé !

 

 

Certainement, on est nombreux tu sais 😉 Ça fait partie des premières joies immédiates. Tisser des liens sur quelque chose qui s’inscrit dans du sens.

 

 

On a des buts communs très forts. C’est d’ailleurs pour cela que nous continuons.

 

 

Oui. C’est pour ça que j’étais fière de pouvoir présenter ce que j’ai décidé d’appeler les tisseurs.

Ce sont des gens qui se retrouvent tout en étant extrêmement différents, comme tu as pu le voir. Tous en agissant de manière extrêmement individuelle et différente. En même temps, on se retrouve. C’est vrai que la métaphore du tissu là-dessus, se prolonge, puisqu’il s’agit de fils que l’on rassemble et qui ne vont pas tous dans la même direction. C’est la définition du tissu, puisqu’il y a la chaine et la trame. Elles ne vont pas dans la même direction mais elles forment quelque chose qui fait matière.

 

 

  • Pour conclure, qu’est-ce qui t’a inspiré à répondre à cette interview ?

 

 

Déjà quelqu’un qui vient me rencontrer pour essayer de faire connaissance avec mon univers et mes projets, c’est quand même difficile d’être indifférent et de refuser la démarche. Je pense qu’on est forcément sensible à ça. Mais il y a quand même quelque chose de supplémentaire. On en parlait tout à l’heure.

Notre promenade au parc avait tout de suite montré des affinités. C’est pour moi, comme poursuivre la conversation avec toi. En plus tu as accepté de faire partie des tisseurs. Nous tissons. Et tout ça se fait naturellement. Personne ne commande rien à personne. Il n’y a pas de plan.

Ne serait-ce que converser avec toi, même si après tu en feras ce que toi, tu souhaites avec tes projets à toi, qui vont également apparaître sur Text’ Styles.

C’est un effet miroir qui reprend cette histoire de chaine et de trame … On va pas tous dans la même direction au même moment, mais tout ça forme une matière vivante.

Ça me plait particulièrement que tu sois venue me voir.

 

 

  • Moi aussi ça plaît !

 

 

Alors nous sommes heureuses !

 

 

Tissons des liens ! Je remercie Isabelle d’avoir pris ce temps. A très bientôt pour de nouvelles aventures !!!

Le Blog Text’Styles & la page Facebook pour suivre cette belle Aventure sur la Toile !

 

Aude Leguével, une autodidacte qui guérit les Âmes …

Aude Leguével, une autodidacte qui guérit les Âmes …

Aujourd’hui, c’est la reprise des interviews « portrait d’Artiste » après la pause estivale.

C’est avec un mélange d’excitation et d’appréhension que je suis allée à la rencontre d’Aude Leguével.

Aude est pour moi, une Artiste avec un grand A car elle danse avec ses passions et ses aspirations pour créer quelque chose d’unique et profond en accord avec qui elle est.

Elle a un peu de mal avec les cases alors ça tombe bien ! Ici on ne range pas les gens dans des cases. On les laisse exprimer leur potentiel créatif et inspirer le Monde à faire de même.

 

Même si je suis un peu impressionnée, tellement l’exploration promet d’être riche, je démarre l’interview avec la question piège qu’elle déteste :

 

  • Qui es-tu Aude ?

 

Je suis moi.

J’essaie d’être en accord entre ce que je ressens, ce que je pense et ce que je fais.

J’ai besoin d’être en harmonie, en liberté.

Je fais ma vie comme ça.

Je suis quelqu’un qui crée beaucoup. Je fais des passages de vie où j’accompagne les gens, en relaxation, en réflexologie plantaire, pour leur ouvrir des portes.

Je fais aussi des passages artistiques pour m’accompagner moi dans ma vie.

 

Aude vit sa vie pleinement en tant que femme, en tant qu’artiste … Elle est elle-même dans toutes ses dimensions.

 

  • Comment arrives-tu à trouver l’équilibre (ou pas…) dans tout ce que tu entreprends ?

 

Je ne sais pas si j’arrive à trouver un équilibre. Il y a des fois, comme tu l’as dit : « je vis pleinement ».

Vivre pleinement, ça veut dire aussi que je vis à 100 à l’heure !

Je suis quelqu’un de très occupée. J’ai ma vie de femme, ma vie « artistique » qui pourrait être une vie professionnelle pour certains. J’ai aussi une vie de famille.

J’essaie juste d’être au clair avec moi-même.

C’est-à-dire, passer du temps avec mes enfants, avec les gens que j’accompagne et aussi passer du temps pour moi, dans ma compagnie de danse, dans ce que j’écris, ce que je peins, ce que je photographie …

Quand je me sens un peu fatiguée, j’essaie d’écouter de plus en plus. Ce que je ne faisais pas à une époque.

Là, on est en septembre, je suis déjà prête à repartir en vacances !

https://www.instagram.com/p/BKigVKogDMC/?taken-by=audelguidances

 

Mon équilibre de vie, c’est de mettre en place mes projets à 100 à l’heure et pleinement, de septembre à juin.

 

Juillet-août, je quitte le Nord ! Je vais dans le Sud pour me ressourcer. Je vis une autre vie pendant 2 mois avec ma famille. Je pense à moi. J’essaie de souffler, de respirer, de remettre mon corps en place. Des fois je fini pas très droite ou avec des bobos de partout !!! Parce que vivre pleinement, ça demande aussi une énergie ! Et cette énergie là, comme je ne la canalise pas… Si j’ai plein d’idées, il faut que je les fasse, parce que si je ne les fais pas, je ne vais pas dormir. Je vis un peu des surexcitations, mais j’apprends avec le temps à me dire : « j’ai un projet. Au lieu de le vivre n’importe comment, j’essaie maintenant de voir vers où cette hyper activité m’emmène…  » Je mesure qu’en fait que c’est un puzzle qui se met en place. Ce sont de plus gros projets qui se mettent en place pour moi, chose que je n’avais pas su comprendre auparavant.

Au début, quand je me suis mise à écrire, je ne pensais pas que j’allais écrire tous les jours des textes de guidances ou canalisés. Je pensais faire des choses toutes simples et en fait je me rends compte que ma petite idée part sur des énormes projets. J’aimerais mettre un jour la photographie avec la peinture, avec les textes, avec mes danseuses. Je voudrais faire un mélange de tout ça avec le temps.

Maintenant quand quelque chose m’inspire, quand je me sens appelée, je me dit : « ok, va commencer à noter ton projet ». Je suis quelqu’un qui ne notait pas du tout. Je suis impulsive ! J’essaie maintenant de me dire : ok t’es appelée par quelque chose. Il faut que tu respires, que tu souffles … Parce que mon corps ne peut pas supporter autant de pression !!! Ce n’est pas une pression négative, c’est que lorsque je suis inspirée, ça part dans tous les sens. J’arrive pas trop à gérer ça. Maintenant je m’interroge beaucoup : « t’as envie de ça, mais si je regarde un peu plus loin, où est-ce que ce projet là, va m’emmener ? ». Alors ! Je ne maitrise pas tout ! J’essaie de me poser les bonnes questions : « comment tu vois cette idée là ? Comment tu peux la matérialiser ? Comment tu peux la vivre en étant moins submergée ? »

Parce que ça me prend beaucoup dans mon espace de vie, même privé, avec ma famille. Je ne peux pas écrire là où je danse, ni là où je reçois les gens en consultation. Tout ça, c’est dans mon espace très intime et familial. Mes peintures et mon écriture, c’est à la maison dans le salon, avec mes enfants autour. Eux aussi vivent ça, il faut mesurer les choses …

J’essaie de trouver un équilibre là-dedans !

C’est le bordel !!!

 

Mais noooon Aude, ce n’est pas le bordel !!! C’est en pleine construction, ça n’a rien à voir 😉

 

En fait, j’ai l’impression de vivre des renaissances toutes les semaines, tous les mois, tous les ans.

Je ne me sens jamais la même en fait.

Je pense qu’on est assez en lien. Je ne t’ai pas sollicité pour une entrevue pour rien …

 

Avec Aude, on se « surveillait » déjà depuis un bon bout de temps !

Donc c’est évident qu’il y a une réelle connexion, bien au-delà des réseaux sociaux.

 

Lors de l’interview, je suis intriguée par ses peintures alors je lui demande si elle peint juste pour elle ou si elle peint aussi pour les gens.

 

A la base, tout ce que je fais c’est un peu pour moi, parce que c’est une forme d’expression. J’ai commencé à faire des peintures en 2007.

Je ne sais pas dessiner ni peindre à la base … Je me suis mise à faire ça.

Les premières esquisses que j’ai faites sont devenues des jeux de cartes de guidance, d’accompagnement, de coaching. Tout mon univers d’écriture est né comme ça. Par le fait qu’un jour, j’ai eu envie de dessiner ! Ne viens pas me demander comment ni pourquoi :O

 

 

 

A cette époque là, je ne faisais plus de danse. Je pense que je n’avais plus de moyen d’expression. Je me suis dit : « allez, essaie de dessiner ! » Ça m’a démangé. Je me suis écoutée et j’y suis allée. Ça a créé mes premières illustrations qui ont été mes premiers jeux de cartes. Après, j’ai commencé assez vite à faire de la toile, à essayer de mettre ça en plus grand. Sachant que je n’ai aucune technique, il y en a eu un peu dans tous les sens !!! J’ai découvert que je mettais aussi beaucoup de couleurs.

Donc au début, ça a vraiment été quelque chose pour moi, pour me défouler. J’ai quand même aussi remarqué que c’était pour moi mais que ça allait aussi accompagner les autres. C’est devenu mon outil.

Jusqu’au jour où j’ai eu une discussion avec quelqu’un d’inspiré comme nous. Elle a commencé à me dire que dans mes toiles, elle y voyait l’Âme, l’Essence des gens … Du coup, je lui ai proposé de lui faire une toile. Je l’ai appelé « A la Source de l’Âme et à la Source de l’Être ». Pour réaliser cette toile, je me suis connectée à ses énergies. Elle m’y a autorisé. J’ai commencé à me mettre à peindre, à dessiner… et cette toile est rentrée en communication, en connexion avec elle.

Donc en fait c’est une Toile. Je pars sur l’Energie de la personne. Il faut d’abord que moi, j’arrive aussi à me connecter à la personne et qu’elle accepte que je le fasse. C’est un travail pour moi, mais ça va aussi travailler l’énergie de l’autre.

Pendant que je travaille sur la Toile, des choses changent et bougent chez l’autre. Ça travaille vraiment l’émotion aussi. Je travaille beaucoup l’émotionnel chez les gens. Je ne sais pas pourquoi ça véhicule ça.

Il y a plein de choses ! Il y a tout un univers qui va se dessiner en haut en bas. Pendant que je crée cette toile, il me vient des canalisations écrites. Des textes de guidances qui accompagnent la toile. C’est un petit livre à ouvrir au hasard. Ensuite, je photographie des détails que je fais en format carte postale et là aussi il y a des phrases qui viennent. Comme ça, la personne a sa Toile qu’elle peut mettre chez elle ou dans son lieu de travail, qui est reliée à ses énergies, qui lui apporte un bien-être, qui la travaille. Dans le bon sens, parce que c’est toujours pour guérir. C’est que de la guérison de l’Âme. Après, elle peut aussi partir avec son jeu de carte format carte postale en vacances ou autre… et elle a son message.

Sinon, il y a la variante de l’ouverture du livre au hasard. Ce sont des phrases – comme tu le sais puisque tu suis mon site et mes pages Facebook – qui parlent à la personne tout au long de l’accompagnement. Souvent, ce sont des livres de 30-40 pages.

 

  • Ça te prend combien de temps pour faire tout ça ???

 

Ça dépend… Il y a des personnes où je peux aller très très vite ! Ça dépend aussi de mon emploi du temps personnel.

Et comme c’est une connexion à l’Âme de l’autre, je ne peux pas non plus, faire ça 10 heures dans la journée parce que ça me fatigue. Ça peut prendre entre 3 et 6 mois, voire 8 mois maximum. J’essaie de ne pas être plus d’une heure par jour dessus. Comme ce sont des grandes toiles, il me faut du temps. Il y a beaucoup de petits détails qui arrivent. Je vais aussi sur les facettes de gens, leurs univers un peu féériques et magiques.

 

Ah ! Ça me plait bien tout ça ! Surtout que ce n’est pas quelque chose que tu mets forcément en avant sur la toile ! C’est le cas de le dire ! 😉 Et j’avais envie de savoir, de creuser le processus de création, au delà de la pratique artistique. Je suis comblée !!!

 

C’est comme si j’accompagnais la personne à distance, sans qu’on se parle. Après, il y a un entretien, quand je livre la toile. On se voit. Je raconte ce que j’ai vu, ce que j’ai ressenti, ce à quoi elle est reliée. Dans mes dessins, il y a des fées, des dragons, des lucioles, des choses … un peu … on sait pas d’où ça vient !

Du coup, j’explique un peu toutes les « reliances » à la personne. Elle a le droit à une petite méditation qui va se connecter au tableau.

Quand on échange, c’est assez rigolo, parce que, ce que moi j’ai ressenti et ce qui a été mis sur la toile, c’est aussi ce qui a été vécu.

C’est toujours pendant une transformation de la personne, à un moment donné de sa vie.

On ne me demande jamais ça au hasard et par hasard …

 

Parce que tu crois au hasard, toi ?

 

Même si on se dit qu’il y a toujours une raison à quelque chose, j’aime bien me dire aussi qu’on peut être surpris par la vie.

Je crois que le mot hasard vient avec la surprise, pour moi. C’est comme un cadeau qu’on va t’offrir.

Même si c’est programmé dans l’Univers ou je ne sais quoi, c’est quand même une surprise. Donc oui, il y a des hasards…

Après, je pars du principe qu’on est créateur de sa vie. On peut aussi maitriser certaines choses dans sa vie. Tout n’est pas forcément écrit, ça serait trop triste.

 

L’univers d’Aude me fascine tellement que je parlerais bien pendant 3 heures. J’essaie de me « raisonner » un peu, histoire de ne pas perdre la moitié de l’audience en cours de route !!! Et puis, tu auras tout le loisir, de découvrir l’univers d’Aude LG sur la toile 😉

  • Et la danse, comment c’est arrivé dans ta vie ?

 

J’ai commencé, je devais avoir 4-5 ans. J’étais vraiment toute petite.

Ma mère m’a vraiment fait faire beaucoup de sports. J’étais nulle !!!

 

Et la danse, je sais pas … Le hasard 😉

 

Quand je suis entrée dans l’univers de la danse, je ne sais pas si j’ai aimé au début. En tout cas, je me suis prise au jeu de la danse.

J’ai eu la chance de rencontrer des très bons profs. Je faisais beaucoup de stages. Ma mère avait une amie dont la fille avait 6 ans de plus que moi et très douée en danse. Elle allait à Paris chez des grands profs. Elle connaissait tous les stages ! Donc, très jeune, j’ai eu le droit à ça.

J’ai rencontré des bons profs qui ont repéré que j’avais quelque chose. Je ne saurais pas expliquer pourquoi je suis entrée là-dedans. Je n’ai pas le souvenir de m’être dit « c’est ma passion ».

On m’a toujours fait travailler avec des gens plus âgés que moi.

 

J’ai persévéré, j’aimais beaucoup danser, mais je ne m’en rendais pas forcément compte que j’aimais ça, que c’était vital. 

 

Je ne me souviens pas de mon parcours scolaire parce que je n’ai pas du tout aimé l’école. D’ailleurs je n’aime toujours pas ce côté scolaire.

Par contre, je me souviens très bien de mon parcours de danse.

A l’âge de 8 ans, je voulais être prof de danse.

J’ai bossé pour. Et à un moment de ma vie, des choses qui n’étaient pas très porteuses et très ouvertes, se sont mises en place. On m’a claqué des portes à un moment clé de ma vie. J’en ai eu marre ! J’ai vécu un choc émotionnel et j’ai décidé d’arrêter, de me punir, en fait, quelque part … Après j’ai eu des problèmes de santé qui ont fait que je n’ai pas non plus repris la danse.

Ensuite, je suis entrée dans une vie qui a fait que j’ai occulté la danse. Je me sentais de plus en plus mal dans ma vie. J’ai un peu travaillé sur moi, j’ai découvert d’autres facettes de moi.

Faire de la danse pendant des années c’était super, mais j’avais l’impression de ne rien avoir vécu d’autre que danser. En fait, j’avais l’impression que j’étais bonne à rien, en dehors de la danse. Je pense que c’est aussi pour ça que j’ai arrêté.

De se dire que la seule chose que tu sais faire dans la vie, c’est que danser.

 

Quand on sait aujourd’hui, tout ce que je fais, c’est à dire écrire, peindre, photographier … Je suis quand même quelqu’un de très autodidacte. J’ai mis des années à le découvrir.

C’est pendant toute cette période où j’ai arrêté la danse, où j’ai créé ma vie de famille que j’ai découvert que j’étais autodidacte. Je n’étais pas bonne du tout à l’école.

J’étais un cancre et je détestais l’école ! Vraiment, ça été l’horreur ! En plus, je suis fille de prof. Ma pauvre mère aurait rêvé que je fasse des études …

Elle a dû supporter une gamine qui foutait rien. Ça ne me convenait pas. Du coup, je me suis longtemps prise pour quelqu’un qui était nulle, qui ne savait rien faire. De toute façon on me voyait comme la fille physiquement bien faite, qui ne savait que danser en se regardant dans une glace. A un moment donné, quand on porte ça … C’est pas vrai parce qu’on est tous quelqu’un.

On a tous un potentiel.

Je pense qu’il fallait que je vive toutes ces périodes là pour découvrir qui je suis, mettre en place mon intuition, découvrir que je captais des choses chez les gens.

Pour me former dans la pratique de la sophrologie, de la réflexologie. Pour me lancer dans des choses que je n’avais jamais osé découvrir.

Parce que quand tu es petit, et encore maintenant, on va à l’école, on fait un sport. Qu’est-ce qu’on fait d’autre autour ?

Je trouve qu’on apprend pas aux gens à révéler leur potentiel.

Et moi j’ai vécu une partie de ma vie où j’étais pas bien dans ma peau, je n’étais pas à l’aise. D’ailleurs j’ai pris beaucoup de poids suite à des problèmes de santé. Je suis en train de le perdre maintenant, donc ça veut dire que ça va mieux aussi. Mon corps se décharge de certaines choses. Mais je remercie ce corps, cette maladie et cette période parce que ça m’a fait découvrir que je n’étais pas qu’un corps physique bien fait à une époque, qui savait juste monter la jambe et super bien danser. J’étais quelqu’un d’autre et j’ai découvert que j’étais une autodidacte.

On ne parle plus des autodidactes maintenant. On parle des gens qui ont des multi-activités, des trucs, des machins. Non ! On est autodidacte, on a un potentiel de dingue et on l’a toujours eu ! Sauf qu’on nous formate dans des diplômes, des certificats. Je le vois dans mes activités. Il y a des gens qui demandent toujours le parcours de base qu’on peut avoir. Je trouve ça un peu dommage parce qu’on peut aussi très bien s’en sortir dans sa vie, un peu autrement. J’suis un peu une baroudeuse en fait, à force …

 

Je trouve que c’est un super message qu’Aude transmet.

Je rencontre tous les jours des gens qui ont plein d’envies, plein de passions … et qui sont un peu perdu dans tout ça.

Je pense que le parcours d’Aude va inspirer pas mal de monde.

Si tu en fais partie ou que tu penses que ça peut inspirer quelqu’un autour de toi, diffuse cette interview autour du Monde 😉

 

C’est vrai que souvent, on nous dit : « tu fais quoi dans la vie ? », « t’as fait quoi comme études ? ».

Il n’y a pas obligatoirement de mal à ça, même si je trouve que c’est un peu réducteur par moment … Je trouve qu’il n’y a pas assez de la place à l’Être …

 

D’un autre côté il ne peut pas y avoir vraiment beaucoup de place, parce que dans la vie, tu vas à l’école. Et encore maintenant l’école, on essaie de dire aux enfants, que le sport à côté, n’est pas important.

Du coup, on rentre dans une vie pro. Comme on a mené des études et qu’on nous a fait croire qu’il fallait des Bac +25. J’exagère largement sur le nombre d’années mais on va y arriver un jour ! Si t’as pas fait ça, tu peux rien faire dans la vie et t’es rien t’es personne !

Forcément, je pense que c’est normal de croire qu’il n’y a que les études dans la vie. Une grande partie des gens vivent leur vie là-dedans. Ça ne me convient pas. Cette vie là ne me convient pas. Je ne me sens pas euphorique à me dire : « waw ! il fallait faire Bac+8 et t’aurais un super job et tu gagnerais bien ta vie ! Tu bosserais je ne sais pas combien d’heures et tu te claques un burn-out !

T’es pas là pour ta famille » Je n’avais pas envie de ça non plus. Après, je ne dis pas qu’être autodidacte et prendre le temps de se découvrir, de rentrer dans ses passions, c’est facile. Financièrement, ce n’est pas toujours simple. On a besoin d’argent pour vivre. Je le rappelle quand même ! On est face à des gens qui ont des idées reçues aussi. Chez beaucoup de personnes la réussite scolaire et la réussite professionnelle est tellement importante, que le reste on s’en fou ! Ce n’est pas la vie que j’ai choisi en tout cas.

Ce n’est pas juste le fait d’être une baroudeuse, mais j’ai besoin d’être libre. J’ai besoin de me sentir bien dans ce que je fais. Je n’ai pas envie de me sentir coincée, enfermée dans un carcan. Quand on me demande des fois ce que j’fais, c’est compliqué. Je fais beaucoup de choses. Je ne saurais pas faire qu’une seule chose. Je m’ennuierais.

Par contre, j’admire les gens qui ne savent faire qu’une seule et unique chose. C’est pas un rejet que j’ai, c’est une admiration. Mais moi, ce n’est pas mon choix.

Je pense que l’on peut créer une vie à son image et à ses envies. Et je me bats tous les jours un petit peu pour ça. Enfin … un petit peu … BEAUCOUP.

Maintenant je me bats moins, je suis moins en lutte. J’pense que je ne savais pas qui j’étais. Je ne savais pas que j’étais autodidacte. Je ne savais pas que j’étais une Artiste. Je ne savais pas que je savais accompagner les gens. Il y a plein de choses que je ne savais pas sur moi. J’ai passé beaucoup de temps, je pense, à me découvrir, à apprendre de moi-même, à savoir qui j’étais. Du coup, mon regard sur moi a changé avec le temps. J’ai fait beaucoup d’erreurs. J’en fais encore. Mais ça me permet de grandir et d’avancer. J’ai eu des échecs, beaucoup. J’ai continué malgré tout, coûte que coûte.

 

Il faut de la persévérance.

Il faut du courage.

Il faut des rêves.

Et puis … il faut un brin de folie !

 

On ne sait pas si on va y arriver. Quand on réussit à mettre en place un projet et qu’on le vit, c’est une jouissance. Il n’y a pas mieux … J’crois que tu me donnerais un chèque énorme à côté, ça ne me fera pas le même effet. Moi, ça me plait de mettre en place des chorégraphies avec ma compagnie de danse. Ça me plait d’écrire. Je n’écris pas à la perfection et je m’en fou ! J’ai décidé de ne pas être parfaite. Qu’est-ce que ça va mieux depuis ce temps là ! Je sais que je fais des fautes d’orthographe mais je l’assume. Ce qui est important, ce n’est pas la façon dont j’écris, c’est le message qui est dedans et ce que ça va faire aux gens. C’est ça ma vision. Tout le monde ne sera pas d’accord avec moi et ce n’est pas grave. Je ne serais pas forcément d’accord avec eux !

 

J’aimerais un monde où on laisse la liberté à chacun d’être qui il est !

Sans être forcément formaté.

C’est ma Quête.

 

Ça me fait super plaisir de découvrir Aude encore plus et de partager qui elle est ! Même si c’est compliqué de résumer en une entrevue, tellement le champ des possibles est illimité !

 

  • Tu aurais quoi comme conseil(s) à donner des personnes qui ont envie de faire plein de choses et qui se sentent perdus ?

 

Je crois qu’à un moment donné, il faut Oser sans se poser de questions ! Il faut juste Faire.

Je fais ce que je fais aujourd’hui, professionnellement, je suis Artiste et je suis aussi coach ou relaxologue, tu mets le mot que tu veux => j’accompagne les gens. J’en suis aussi arrivée là parce que j’ai eu 3 enfants. Avec un mari qui avait une activité professionnelle avec beaucoup d’absence. J’ai eu des grossesses pathologiques, où j’ai dû rester allongée, donc je ne trouvais plus de boulot.

 Donc en fait, petit à petit, j’ai créé mon job.

Il fallait que j’ose parce que si je n’y allais pas, il n’y avait pas de sous qui rentraient.

 

 

Par contre, depuis quelques années, je rencontre des gens qui voudraient faire ce qu’on fait, mais qui quitte un job où il gagne leur vie. J’ai envie de dire aux gens :

« Osez mais ne risquez pas non plus de vous retrouver à la rue. Essayez de trouver un compromis. »

Le week-end si on ne bosse pas, qu’on ose faire ce qu’on veut mettre en place. Et petit à petit on lâche le boulot alimentaire. J’ai envie aussi de passer ce message là. Parce qu’il y en a beaucoup qui arrête par ras-le-bol du travail, par burn-out, …

Il y a aussi la vie matérielle qui est importante, donc il faut peut-être s’assurer que la vie matérielle ça va à peu près. Et de faire à côté, nos propres projets, monter son entreprise … Maintenant on peut faire ça à côté. C’est possible.

Osez faire des choses. Si les gens ont peur de se lancer, le faire sur les temps libres, parce que c’est déjà ça de gagné. Et pas commencer à se dire : « oui mais, mes enfants … etc… »

Vos enfants, vous leur expliquez simplement : « Maman, si elle est épanouie, tu seras épanoui ».

J’ai vécu la galère avec mon mari. On a commencé à prendre des décisions parce que je me suis rendue compte que ça pesait beaucoup sur la vie de nos enfants. Là j’ai dit stop ! Je ne me bats pas pour les faire souffrir. Je pensais que je me battais pour leur créer un bonheur. C’est une erreur.

On se créé son propre bonheur. Dans son propre bonheur, on emmène nos familles, les gens qu’on aime, notre entourage.

Il faut oser déjà pour soi, pour se sentir bien. Il faut pas tout lâcher au niveau pro et alimentaire. Si on lâche tout au niveau alimentaire, on se rajoute une pression dans les rêves qu’on veut construire. Et là, on perd l’équilibre et l’on peut aussi aller en dépression.

Donc, je donne quand même le conseil d’y aller. Il faut y aller parce que c’est vital ! Vous allez aussi creuser en vous. Vous allez approfondir qui vous êtes. Vous allez vous découvrir. Mais à côté, ne faites pas n’importe quoi non plus !

Un côté de folie et un côté « j’ai les pieds sur Terre ». J’ai ces deux côtés là. Alors des fois, les gens ne me trouvent pas trop raccord (rires !!!).

Je suis dans des projets de dingue, mais je n’oublie pas que j’ai aussi 3 enfants sous ma responsabilité. J’ai un mari qui a un travail qui rapporte aussi de l’argent. S’il n’y avait pas ça, j’aurais quand même fait une partie de job alimentaire. Il ne faut pas dénigrer ça non plus. Il faut se trouver bien, épanoui dans sa vie, à tous les niveaux.

En off tout à l’heure quand on a discuté, tu me disais que c’est souvent quand on lâche sur quelque chose qu’on l’obtient.

Je pense que plus on va vivre ses rêves, plus on va oser, plus on va mettre les choses en application, plus on va voir que ça, plus on va gagner sa vie.

Je sais qu’il y a des gens qui vont se dire : « mais c’est pas possible, c’est de l’utopie. » Mais si, c’est vraiment quand on lâche. Quand on est vraiment à fond dans ce qu’on fait, qu’on le fasse bien ou qu’on le fasse pas bien. Si on est à fond dans ce qu’on fait, on le fait bien.

Il n’y a pas de raison, il y a de la place pour tout le monde. Il y a du rêve pour tout le monde.

 

 

 

Mais il ne faut pas le vivre dans la frustration. Tout ce que j’ai raconté dans mon parcours, j’ai vécu beaucoup d’années de frustration. Du coup, j’ai eu l’impression que tout ce que je mettais en place au niveau créatif, n’était pas compris aux yeux des autres. Il y a des gens qui ont pensé que je faisais ça pour exister. Je ne faisais pas ça pour exister, je faisais ça parce que c’est moi. C’est ma générosité, ma personnalité, ma créativité. Mais il fallait que je mange. Donc à un moment donné, on n’est plus heureux dans ce qu’on fait.

C’est Oser sans trop prendre de risques, en en prenant un peu ! Mais trouver son équilibre, parce que finalement c’est la question que tu m’as posé au tout début : « comment on fait pour trouver son équilibre ? »

Le conseil c’est : « pour trouver votre équilibre, prenez ce qui vous sécurise et oser faire ce qui ne vous sécurise pas ! »

C’est d’être dans les deux … Pour sauter, il faut un filet de protection. En tout cas les premières fois 😉 Après, une fois que tout est mis en place, que ça vous paraît cohérent et que vous êtes de mieux en mieux, lâchez ! On va jamais escalader une montagne du jour au lendemain sans être sécurisé, la zone de confort est quand même importante. Même si on essaie de la dépasser et qu’on essaie de sauter ! Faut pas non plus sauter n’importe où et dans n’importe quel trou !

A écouter des gens, où l’on peut penser qu’ils réussissent et qu’ils sont heureux, il faut aussi faire attention à comment nous on va se projeter.

Mais il faut oser ! Celui qui rêve de dessiner, faut arrêter de me dire qu’il faut aller prendre des cours. On prend une feuille, un crayon et on se met à dessiner. On veut faire de la photo, on n’est pas obligé de s’acheter à appareil à 4000 ou 9000€ ! On peut aussi prendre les moyens qu’on a, prendre son téléphone portable, on en a tous … Danser, et bien mettez de la musique et commencez à danser. Après j’embête un peu les gens avec le corps mais ça c’est moi. Vous rêvez de faire je sais pas quoi, faut l’faire ! Sinon, après, vous n’aurez rien fait dans votre vie. Je trouve ça triste 🙁

 

C’est un gros truc t’as vu ! Un gros pavé ! J’peux pas l’faire en 2 phrases.

 

Je comprends pourquoi on s’est trouvé!

 

  • Qu’est-ce qui t’a inspiré à accepter cette entrevue ?

 

Toi ! Déjà toi ! J’aime bien vivre dans mon univers, dans ma bulle. Ici, c’est mon atelier. C’est l’atelier qu’avait mon grand-père, un lieu familial. En fait, je me dis qu’il n’est plus là, mais il m’a transmis ma bulle où je peux m’exprimer, où je peux être moi. Mais je ne suis pas quelqu’un qui va facilement à l’extérieur. Quand tu viens à ma rencontre, ça va, je suis ouverte. Par contre, quand je vais à l’extérieur, je suis assez fermée. Je ne parle pas facilement aux gens. Je peux paraître très froide quand on ne me connaît pas. J’ai plus de mal à sortir de mon univers et aller vers les gens. Quand on me demande des entrevues – on m’en a déjà demandé – je ne me sentais pas assez à l’aise pour le faire.

Ce qui m’a juste inspiré, c’est toi, avec le feeling qu’on a. Et puis parce que j’aime ce que tu fais aussi. Je m’y retrouve, forcément.

Je suis accessible quand on vient dans mon univers. Par contre, je pense quand je suis vers l’extérieur, je le suis un peu moins, parce que je suis quelqu’un d’hyper timide, d’hyper introverti, malgré tout ce que je peux faire. Quand on regarde tout ce que je fais. Je suis plus chorégraphe avec mes élèves. Ce n’est pas souvent moi qui danse, ce sont les autres. Mes toiles, ce sont mes toiles qui sont mises en avant. Mes écrits, se sont mes écrits. C’est jamais vraiment moi. Donc pour ça, j’ai besoin d’être en confiance avec la personne qui vient vers moi. J’ai aussi ce côté assez sauvage. Après une fois que les gens viennent à moi, je m’ouvre, je raconte plein de trucs, je rigole beaucoup et je dis beaucoup de bêtises. Ou je peux être très très sérieuse 😀

 

Tu sais que tu viens de t’ouvrir au Monde là ???

 

Au Monde je ne sais pas ! Je viens au moins de m’ouvrir à toi. Après les gens écouteront. C’est entre eux et eux 😉

 

Tu as peut-être inspiré 1 personne, 10 personnes, 100 personnes ou plus …

 

On ne se sait pas. Tant que ça peut aider quelqu’un, c’est le principal.

 

Je suis très contente d’avoir partagé ce moment avec Aude. Il y aurait encore tellement à dire, à partager. Si le cœur t’en dit cher co-créateur, tu peux en découvrir un peu plus sur l’univers d’Aude sur la Toile ou la rencontrer en vrai à son Atelier 😉

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