Dans le laboratoire d’écriture de Sofia

Dans le laboratoire d’écriture de Sofia

Hello belle Âme !

Bienvenue dans une nouvelle interview du Pink Power Tour Festival, voyage à la rencontre d’Âmes inspirantes … Aujourd’hui, je t’emmène à la rencontre de Sofia.

J’ai rencontré Sofia … euh… ça fait un an je crois. On en perd la notion du temps. Nous ne nous sommes toujours pas rencontrées « in real life » mais nous avons connecté ensemble à l’époque où j’étais encore sur Facebook. Il a quand même créé de belles choses ce petit bonhomme bleu :p

Et depuis, on se suit mutuellement grâce à l’Âme agit d’internet.

Sofia est très contente de parler en direct. Elle a l’habitude… C’est une star internationale tout ça tout ça … (ironie ;))

 

Qui es-tu Sofia ?

  • Merci de m’avoir avoir invité dans le Pink Power Tour Festival. Alors qui je suis … ? C’est une très bonne question … Je suis une Artiste je pense déjà, en premier lieu. Je suis également salariée à temps partiel, entrepreneure, pour le côté professionnel. Et côté personnel, je suis maman d’un petit bout de 3 ans ½. Je suis mariée. Et je m’intéresse à énormément de choses, notamment la lecture, l’écriture et l’art en général.

 

  • Je suis très sensible à l’Art. Je crois que c’est vraiment ce qui me reflète et me résume le mieux. Le côté Artiste.

 

Alors … peux-tu parler de la femme Artiste qui est en toi ?

 

  • Elle a longtemps été étouffé cette femme Artiste. Elle s’est longtemps ignorée.

  • En fait en 2014, suite à mon accouchement, j’ai eu une grosse révélation sur le fait d’être moi-même. J’ai pris conscience que je n’osais pas assumer ma part artistique. J’écris depuis aussi loin que je m’en souvienne mais ça a toujours été pour moi, sans jamais faire lire mes écrits. C’était un « petit passe-temps » comme ça… dans mon coin. Je n’assumais pas du tout le fait que c’était une part importante de ma vie. Je suis une Artiste révélée depuis 2014 et depuis je travaille à m’assumer de plus en plus dans différentes pratiques.

 

Génial ! Du coup, c’est l’expérience de la grossesse qui a fait ton déclic ? Comment ça s’est passé ?

 

  • Alors ça été vraiment l’accouchement.

  • Lorsque j’ai eu mon fils, je me suis dit : « j’ai envie de lui montrer qu’on peut être soi-même dans la vie, qu’on peut assumer qui on est et de ne pas vivre une vie socialement acceptable en niant notre identité profonde ».

 

  • Je me suis dit que pour lui, il fallait vraiment que j’aille explorer cette voie artistique qui m’appelait et que je mettais de côté. J’ai commencé comme ça, à en prendre conscience. Ensuite, j’ai lu un livre qui s’appelle « Libérez votre créativité », de Julia Cameron. C’est le livre qui est à la base de mon épanouissement artistique, dans lequel elle parle de la notion d’artiste fantôme. Ce sont les personnes qui fréquentent des Artistes parce qu’ils n’assument pas leur propre côté artistique. Du coup, ils vivent l’Art par procuration. Quand j’ai lu ça, ça été la révélation, parce que c’était mon cas. Je suis mariée à un musicien. Je suis entourée de musiciens, de peintres, de plasticiens. J’étais vraiment dans ce milieu là, mais sans oser dire « moi aussi j’ai pleinement ma place ». Donc, la lecture de ce chapitre de « Libérez votre créativité », ça a été un gros coup de massue, mais positif ! Elle a mis les mots sur ce que je ressentais depuis la naissance de mon petit. Là, je me suis dit : « je ne veux plus être un artiste fantôme, je veux aussi assumer cette place là. Parce que c’est vraiment qui je suis au niveau de ma sensibilité, de mon regard sur le monde, de ce qui me fait vibrer au quotidien ».

 

  • Ce qui me fait vibrer au quotidien, c’est vraiment, l’Art. Que ce soit la musique, la peinture, bien sûr la lecture, l’écriture, la littérature … Je me suis autorisée à le vivre aussi.

Super ! Merci à ton fils et merci à Julia Cameron !

 

  • C’est un beau duo. Je pense aussi que c’était un tournant de ma vie, la trentaine… J’avais envie de mieux me connaître et vraiment de m’affirmer pleinement.

 

Et ce bouquin, c’est vrai que je le conseillerais à beaucoup de gens. Je l’ai lu aussi et j’ai eu plein de révélations. Il est hyper puissant ce livre : « Libérez votre créativité » de Julia Cameron ! Il est juste ouf !

 

  • Il balaye plein d’aspects de la créativité. Chacun peut s’y retrouver. Moi ça été vraiment la notion d’ « artiste-fantôme » qui a été très forte. Je sais que chez d’autres personnes, ça a été d’autres chapitres. Je pense que lorsque l’on a envie de développer sa créativité et qu’on ose pas, ce livre là aborde plein d’aspects de la créativité. Finalement, chacun peut y trouver des clés pour avancer sur son propre chemin. En tout cas, j’en ai parlé avec beaucoup de gens qui l’ont lu, autour de moi. Il ne laisse pas indifférent.

 

Et toi ? Tu écris des livres aussi ? Comment ça se passe ta relation avec l’écriture ?

  • En ce moment, je suis en train d’écrire mon premier roman.

  • En fait, c’est un roman que j’ai en moi depuis des années et que je n’ai jamais vraiment pris au sérieux. Puisque l’écriture, c’était ce « petit hobby » dans un coin … Depuis un an et demi, je l’ai pris beaucoup plus au sérieux et je me suis lancée dans l’écriture d’un roman qui prend le chemin de devenir une saga en plusieurs tomes. Je m’éclate dans le processus créatif ! J’essaie de ne pas me poser trop de questions et d’avancer au fur et à mesure. Je me laisse porter par l’histoire et les personnages. Je sais où je veux aller mais les personnages vivent un peu leur vie et je prends beaucoup de plaisir à développer cette histoire. Donc ça, c’est le côté écriture créative.

 

  • Après comme autres pratiques d’écriture, j’ai un blog sur lequel j’écris des articles. J’anime un groupe Facebook dédié à l’écriture. Je fait beaucoup d’écriture introspective aussi, tout un travail sur moi, sur mes blocages, mes peurs. Toute cette expérience liée à l’écriture depuis toutes ces années, j’ai décidé de la mettre au service d’autres personnes en créant l’année dernière, des accompagnements à l’écriture, pour aider les gens à débloquer leur relation à l’écriture. C’est vraiment quelque chose de très fort. J’anime également des ateliers d’écriture de façon plus ponctuelle.
  • J’adore ce moment où la personne passe du stade de « je ne sais pas écrire » ou « je n’ose pas écrire/je ne sais pas comment faire » à « mais en fait je suis capable d’écrire ». Ça désacralise cette relation à l’écriture et ça c’est vraiment quelque chose que j’adore.

  • Ce n’est pas toujours facile d’écrire, mais j’ai un rapport à l’écriture qui est très joyeux et vraiment dans le plaisir la plupart du temps. J’ai envie de transmettre ça aussi.

 

  • L’écriture, on peut y trouver du plaisir et ce n’est pas quelque chose réservé à des supers génies.

 

  • Parce qu’en France, on est beaucoup dans ce rapport là, à la littérature notamment. L’écriture, c’est Raimbaud, Victor Hugo … et du coup, il y a plein de gens qui n’osent pas écrire alors qu’ils aimeraient bien. Ils ont l’impression qu’ils ne seront jamais au niveau de Victor Hugo. Tout le monde n’est pas Victor Hugo (rires) !

C’est sûr ! Si on place la barre si haut, on n’écrira jamais de notre vie !

  • C’est ce qui se passe en fait. Ce que j’aime bien dans les accompagnements et les ateliers que j’anime, c’est justement quand les personnes s’aperçoivent que ce qui est intéressant, c’est d’écrire à leur manière, pas d’essayer de faire du « Victor Hugo ». Même si on peut s’inspirer d’auteurs qu’on aime bien, bien sûr, mais l’idée n’est pas de se comparer aux autres. L’idée, c’est de se connecter à notre plaisir, à notre voix intérieure qui nous guide.

 

  • C’est vraiment ce qui m’anime le plus : trouver ma propre voix en tant qu’écrivain et accompagner des personnes à trouver leur voix.

 

Qu’est-ce que tu dirais aux gens qui nous lisent et qui n’osent pas écrire ? Si tu avais juste un conseil, là, maintenant, tout de suite à leur donner, tu dirais quoi ?

 

  • De se lancer ! Ne pas se poser de questions ! Ne pas intellectualiser le truc. De prendre un papier, un stylo ou un ordinateur et d’écrire cette scène ou ces phrases qu’ils ont dans la tête, sans juger. Quand on se lance, c’est important de jeter sur le papier ou le clavier ses idées en vrac et ensuite de se laisser porter par les mots.

 

  • Il y a quelque chose de magique dans la création, c’est qu’une fois qu’on se lance … Si on se lance dans le lâcher prise, on s’aperçoit que notre imaginaire, notre créativité se met en route et nous guide. On a qu’à se laisser guider.

  • Le plus dur, c’est de passer ce premier pas et de jeter les premiers mots. Et ensuite, finalement, se faire confiance, sans porter de regard jugeant, sans se dire « c’est bien/c’est pas bien ». Dans un premier temps, il faut vraiment lâcher des choses. Ensuite, éventuellement, si on a envie, on peut les retravailler. L’objectif de l’écriture pour moi, quand on débute, c’est avant tout de se faire plaisir et donner vie à ces univers que l’on a en soi. Je parle plutôt de la fiction ou de la poésie parce que c’est plus mon truc. Je pense que c’est pareil pour de l’écriture pratique, du développement personnel, de l’introspection … Pour moi, il n’y a qu’une chose à faire, c’est d’y aller, puis, petit à petit, expérimenter des choses. Se dire : « peu importe ce que j’écris, ça sera bien ».

 

  • A partir du moment où ça sort de soi, c’est forcément bien. L’acte créatif pour moi, il est tellement beau. Une personne qui créé, qui fait l’effort de créer quelque chose, elle a déjà ce mérite là, d’avoir oser.

Je ne vais pas te contredire là-dessus, c’est clair !

Comment tu fonctionnes dans ton écriture ? Vu que tu écris de la fiction, as-tu beaucoup de travail de recherches avant ? Comment ça se passe dans ton processus de création ?

 

  • C’est un peu par phases, mon processus de création. J’expérimente des choses. Quand j’entends parler de « techniques », j’expérimente, je vois si ça me plait. Si ça me convient ou pas … J’adapte. Je ne fais pas beaucoup de recherches en tant que telle, parce que je créé un univers entièrement. Ça me demande un autre travail, de bien structurer mon univers et de faire en sorte que les détails soient cohérents. Du coup, je n’ai pas de références réelles. L’idée, c’est de créer un univers cohérent. Après, j’ai plusieurs stades de création.

 

  • Par exemple, il y a des moments où je vais réfléchir à des relations entre les personnages. Je fais des « mind-map », des schémas pour relier les personnages entre eux. C’est très différent pour moi des moments d’écriture.

 

  • Il y a des moments où je vais avoir une scène, un chapitre en tête, et je vais vraiment avoir besoin de l’écrire. Je ne reviens quasiment jamais sur ce que j’ai écrit. J’écris, j’écris, j’écris … l’idée, c’est d’avancer dans l’histoire, de dérouler mon histoire, mes personnages. La relecture, je la ferais dans un deuxième temps. Pour l’instant, je suis vraiment dans l’invention et la découverte de cette histoire.

 

  • Parfois, j’ai besoin de travailler certains points. Par exemple, j’avais commencé à faire des fiches personnages. Quand j’ai commencé à écrire mon roman et que j’ai voulu sérieusement m’y mettre, j’ai lu qu’il fallait remplir des fiches, des descriptifs. Sauf que ça n’a pas du tout marché pour moi, parce que je n’ai pas besoin d’un plan très structuré. D’ailleurs ça me bloque si j’ai un plan trop structuré. Avoir une fiche personnage figée, je me suis aperçue que ça ne me convenait pas du tout. Par contre, j’ai certains personnages qui ont des caractéristiques très particulières. Là, je les ai écrites pour pouvoir m’y référer, toujours dans cet esprit de cohérence. Des fois, il y a des caractéristiques que j’avais imaginées et dans l’évolution du personnage, ça n’a plus lieu d’être, donc je les enlève. Ce ne sont pas des fiches figées, ce sont plutôt des notes, un peu comme des pense-bêtes sur des détails de la vie de mes personnages, dont j’ai envie de me souvenir. Je m’y réfère quand j’ai un doute. Si c’est un personnage sur lequel je ne suis pas revenue depuis un moment et qu’il réapparait dans l’histoire. Je me dis « ah oui, mais lui tu avais choisi une couleur d’yeux un peu spécifique ». Je vais retourner chercher la couleur des yeux, des choses comme ça …

 

  • Donc, j’ai ces temps-là de prises de notes pour éclaircir l’horizon. Après, j’ai vraiment des temps, qui sont les temps principaux d’écriture. En général, soit j’ai une scène, soit j’ai un début de scène, soit j’ai une phrase dans la tête. A partir de là, je laisse mes doigts courir sur le clavier, quasiment tous seuls.

 

Ah ! C’est génial !!!

 

  • Ah ouais ! C’est génial ! Ça c’est le truc que je pourrais faire toute la journée. 

 

Justement, tu as des moments privilégiés qui sont plus propices à l’inspiration ou pas ?

 

  • Souvent plutôt le matin. Pas forcément au réveil. Au réveil, je suis plus dans l’état d’esprit de faire de l’écriture introspective. Mais un peu plus tard dans la matinée, des fois le soir quand je ne suis pas trop fatiguée … J’ai besoin d’avoir du temps devant moi, de pouvoir me projeter sur un temps un peu long. Si je n’ai que dix minutes, je ne me mettrais pas sur mon roman. En dix minutes, je vais écrire mais je vais me sentir frustrée. Je l’ai expérimenté plein de fois et au bout des dix minutes, je suis plus frustrée qu’autre chose. J’ai besoin d’avoir au moins trois-quarts d’heure – une heure devant moi. Si j’écris une heure, je suis contente ! Des fois, c’est plus. Donc plutôt le matin, des fois le soir et puis le week-end. Je profite du week-end, de la sieste du petit ou mon mari sort avec le petit pour que je puisse être seule. On s’organise en interne pour que j’ai du temps pour créer.

 

Quels sont tes moments préférés dans ton processus de création ?

 

  • Le moment que je préfère, c’est le moment où l’intellect lâche.

  • Quand je me mets à écrire ou à créer – je fais aussi de l’art journaling, qui est une pratique plus « arts plastiques » – il y a le moment où je m’y met, j’ai des idées en tête mais je suis encore dans l’intellect. J’essaie de maitriser mes idées. Je commence à poser les premiers mots, et à un moment donné, je laisse juste l’inspiration m’envahir. Finalement, le temps se suspend un peu, je ne suis plus trop attentive à ce qui se passe autour de moi. Je suis vraiment dans « retranscrire les images, les mots qui me viennent en tête ». J’ai une inspiration très visuelle. Je ne sais pas comment ça se passe pour d’autres personnes. Ce sont vraiment des scènes, des images, un peu comme un film. Donc, je retranscris ça.

  • Ce moment là de pure création, où je n’ai presque plus conscience de moi, en tant que personne, là c’est le summum de la pratique artistique. Je ne fais plus qu’un avec la création et les frontières entre le réel, l’imaginaire se brouillent. Ça peut m’arriver d’avoir une scène difficile et d’en avoir les larmes aux yeux comme si je vivais cette scène, alors que concrètement elle n’existe pas. Il y a des moments très forts comme ça.

 

C’est magique ! Quand tu le dis, je le vois. C’est trop beau ! C’est magnifique !

 

Et du coup, l’Art Journaling, tu peux expliquer un peu ce que c’est ?

  • Oui ! C’est une pratique que j’ai découverte suite à la naissance de mon fils.

  • C’est un mélange de différentes techniques artistiques, destiné à exprimer des choses. Il n’y a pas vraiment de règles en Art Journaling. Le principe, c’est de mélanger des techniques comme la peinture, le collage, l’écriture, le dessin … Chacun fait avec ce qu’il aime. L’idée c’est d’exprimer soit ses émotions, soit une réflexion, soit d’illustrer une thématique.

  • On voit un peu de tout dans l’Art Journaling, mais c’est surtout de se libérer de certaines contraintes ou certaines règles un peu académiques, de manière à pouvoir explorer des voies créatives : des mélanges de matières, des mélanges de médiums … C’est super intéressant ! J’ai découvert cela, dans un premier temps, dans un but un peu introspectif. Comme j’écrivais beaucoup, des journaux intimes, des choses comme ça, là, j’avais envie d’avoir une pratique qui me permette d’exprimer des choses que je n’arrivais pas toujours à exprimer par les mots. Je n’ai aucune notion d’arts plastiques. A part les cours d’arts plastiques au collège, je n’ai jamais tenu un pinceau ni dessiner. Là, ce qui m’a plu, c’est qu’on a pas besoin d’avoir des connaissances. Tu peux mettre des tâches de peinture et coller trois images que tu as découpées dans des magazines dessus. Si ça te plait, ça marche ! Et voilà !

 

  • Petit à petit, j’ai quand même appris des techniques parce que j’aime bien apprendre et progresser mais j’ai commencé avec un kit de crayons aquarellables. Parce que je m’étais trompée ! Je faisais des coloriages pour adultes et en fait au lieu d’acheter des crayons de couleurs classiques, j’ai acheté par erreur, des crayons de couleur aquarellables. C’est-à-dire qu’on peut les diluer avec de l’eau et ça donne un effet « peinture ». J’ai commencé avec ça et c’est tout ! Après, j’ai acheté un petit kit d’aquarelle de base à 10 euros au supermarché, des images de magazines et un carnet.

 

Et ça, on peut le voir quelque part ou c’est plus pour toi ? Tu le partages ou pas, en général ?

 

  • Je le partage plutôt sur Instagram. J’ai le blog mais c’est plus pour des réflexions autour de la créativité, de l’écriture ou de la vie en général. Sur Instagram, je partage un peu plus ce que je créé. Je fais aussi partie d’une communauté internationale anglophone qui s’appelle « Get Messy Art Journal ». Dans cette communauté, on a une saison avec une thématique pour deux mois. On reçoit chaque semaine des propositions, des inspirations, dont on peut se servir ou pas, autour de la thématique du mois. Là, par exemple, en février-mars, nous sommes sur la thématique de la gentillesse. Donc, chaque semaine, on reçoit des propositions, des inspirations autour de la gentillesse. Chacun… chacune, d’ailleurs je crois qu’on est que des filles… chacune créé à sa manière. Tu as des artistes professionnelles qui sont des designers, des peintres, des illustratrices et tu as des personnes plus comme moi, qui pratique de façon « amateur ». Du coup, ça donne des styles très différents et très inspirants. C’est par « Get Messy » que je suis arrivée à l’Art Journaling. Il n’y a pas beaucoup de ressources en français. Il y a une fille qui s’appelle Jiji Hook qui a un blog et un groupe Facebook d’Art Journaling avec des thématiques. C’est assez sympa. C’est la seule que j’ai trouvée.

 

  • C’est vraiment une pratique sur le lâcher prise créatif, là aussi.

https://www.instagram.com/p/BdqJIZBBxxn/?taken-by=sofia.tirataghuri

 

Dans ces moments-là, est-ce que l’Art Journaling nourrit ton écriture et inversement ?

 

  • L’Art Journaling, c’est un peu ma récréation.

  • C’est-à-dire que dans les moments où au boulot, par exemple, je vais avoir beaucoup de travail, de pression ou dans ma vie de famille, ma vie sociale, il va aussi y avoir beaucoup de choses et que j’ai moins d’espace pour ma créativité, souvent, sur l’écriture ça bloque. Je n’ai plus suffisamment d’espace dans ma tête pour mes personnages, mon histoire et pour me plonger dans mon univers. A ce moment là, l’Art Journaling me sert de soupape et de bulle d’oxygène. Je créé dans des carnets, essentiellement, en faisant du collage et de la peinture. Le fait de manipuler des matières et de travailler la couleur, ça me fait oublier un contexte qui a un moment donné, peut être un peu chargé et ça recrée de l’espace.

 

  • Souvent, quand je ne fais pas d’Art Journaling, j’ai du mal à écrire. Je suis reprise dans le tourbillon du quotidien. Alors que lorsque je fais de l’Art Journaling, mon écriture est beaucoup plus fluide.

  • L’Art Journaling, c’est la haie qui borde le jardin secret. Quand la haie n’est pas entretenue, un peu en jachère et desséchée, le jardin n’est pas entretenu non plus. Par contre, quand la haie est bien entretenue, que j’y mets de l’engrais (naturel, bio, bien sûr ! – rires), que je la chouchoute … mon jardin est en bonne santé. C’est un peu comme un écosystème qui s’enrichit mutuellement.

 

  • Je vois bien les périodes où je ne fais pas d’Art journaling, mon écriture en pâtit.

 

C’est un super message parce que souvent, tu sais, l’Art … Parfois, on a tendance à le mettre au second plan. On se dit qu’on a pas le temps ou que c’est « inutile ». On se dit qu’on devrait faire des trucs plus productifs, efficaces, plus importants … En fait, là, dans ce que tu dis, ça démontre que l’Art c’est « utile » et vital.

 

  • Oui ! Alors, ce n’est pas forcément « utile » en terme de « je produis un résultat ». Par exemple, si j’ai un client qui fait appel à moi, je fais un devis, c’est utile. Je prépare le repas de ce soir, c’est utile. Par contre, pour moi, l’Art, c’est le cœur de mon équilibre.

 

Oui ! C’est « utile » à l’équilibre en fait !

 

  • Parfois, pour certaines personnes, c’est un peu difficile à comprendre. Il y a plein de fois, où quand j’explique ce que je fais, les gens me disent : « oui mais ça sert à quoi ? ». Je comprends qu’ils se demandent à quoi ça sert de manière pragmatique. Moi je leur dis : « ça sert à ce que je me sente bien ! ». Et si je me sens bien, tous les aspects de ma vie vont bien. Si je ne me sens pas bien, c’est un peu plus compliqué dans les aspects ma vie. Pour moi, oui, c’est utile à mon équilibre, si on doit utiliser ce mot.

 

  • C’est aussi un moment où je laisse s’exprimer des choses de moi qui ne s’exprime pas au quotidien. Par exemple, dans les pages d’Art Journaling, un peu comme dans un journal intime, des fois je vais exprimer des choses qui ne sont pas destinées à être vue par un grand public ou même par mes proches. D’ailleurs, des fois, je montre plus facilement à des inconnus ou à des gens qui partagent cette pratique avec moi sur Internet, plutôt qu’à mes proches qui ne comprennent pas toujours.

 

  • Depuis que j’ai décidé de mettre l’Art au cœur de mon quotidien, je suis beaucoup plus épanouie. J’ai pris confiance en moi. J’ai rencontré des personnes formidables. J’ai appris plein de choses.

 

  • Très longtemps, j’étais l’intellectuelle de la famille, celle qui lit, celle qui écrit. Je n’étais pas du tout la manuelle. En fait, depuis que je fais de l’Art Journaling, je prends conscience qu’on est pas obligé d’être cantonné à un média. On peut faire plein de choses ! On peut faire de l’écriture, de l’Art Journaling, de la photo … et ce n’est pas incompatible. On n’est pas obligé de rentrer dans une case. L’Art Journaling m’a vraiment aidé pour ça. Depuis toute petite, je n’étais pas celle qui était bonne en dessin ou en peinture. Dans la famille, c’était d’autres personnes. Moi, j’étais la littéraire. Je le suis toujours. Je suis très littéraire mais j’étais dans une case. Et là, j’ai décidé de faire péter la case ! Ça m’a ouvert énormément de choses par la suite, même au niveau de ma vie personnelle et professionnelle.

  • Je me suis rendue compte que les étiquettes, c’est pas mon truc !

  • Au contraire ! Quand on a plusieurs passions, plusieurs pratiques, plusieurs centres d’intérêts, ils se nourrissent les uns, les autres. Tu t’enrichis en faisant autre chose. Donc oui, c’est plus qu’utile.

 

C’est Vital ! C’est super important !

 

  • Aujourd’hui, si on m’enlève l’Art, je m’éteins.

 

Je te comprends à 2000% !!!

  • Si on me demande de choisir, ne plus créer du tout, ni faire de l’Art Journaling, ni écrire, pour moi c’est juste pas possible. J’ai un cerveau qui est tout le temps en train d’imaginer.

  • Même dans la rue ! J’écoute souvent de la musique en marchant et j’invente des histoires. J’ai des scènes qui apparaissent, des personnages. Parfois je les utilise pour mon roman, d’autres fois, ça n’a rien à voir. Je suis tout le temps en train d’imaginer des choses. J’ai vraiment un univers intérieur très riche. Je pense que nous sommes tous comme ça. Après c’est plus ou moins développé selon notre sensibilité, notre éducation … On a tous des univers intérieurs riches. Moi ce que j’aime, c’est vraiment quand les gens prennent conscience de ça. Qu’ils se disent « ah mais moi aussi, j’ai un univers intérieur riche », et qu’ils s’autorisent à l’exprimer. Ça a été un tel changement de vie pour moi. Quand je suis témoin de ça, soit parce que j’accompagne les personnes ou que je discute avec des gens qui ont aussi eu ce cheminement là ou qu’ils sont en train de le vivre, je trouve ça vraiment magique.

 

Tu es en train d’exploser, d’explorer, d’exposer ta créativité ! De plus en plus. C’est génial ! Je trouve que c’est super inspirant pour plein de monde ! Dans ton idéal, ça serait quoi ton plus grand rêve ? Que rêverais-tu d’accomplir ?

 

  • Mon plus grand rêve, c’est d’écrire tous les jours. Pouvoir vivre de l’écriture, de la création en général et de transmettre.

  • J’aime ces moments de création où je suis toute seule mais j’aime aussi transmettre ou accompagner les personnes à trouver leur propre voix. Pour moi, la vie idéale, c’est vraiment l’équilibre entre les deux. Une vie qui tourne autour de l’Art et du partage autour de l’Art. Pas de l’Art toute seule dans une tour d’ivoire isolée dans des grands délires mégalos, ça c’est pas du tout mon trip. Même si des fois je rêve d’aller écrire au fond des bois dans une cabane toute seule pour être tranquille, un week-end ou une semaine, j’aime être entourée, j’aime partager, discuter. Je te dis ça et en même temps, je m’aperçois que dans ma vie de tous les jours c’est déjà le cas, même si ce n’est pas du 100% de mon temps. C’est déjà beaucoup le cas.

Tu es en train de te déployer dans ton idéal. C’est super !

  • Je prends conscience aussi que des fois on attend le bon moment. On se dit « plus tard quand je serais grande », après ça devient « plus tard quand j’aurais le temps », après c’est « plus tard quand les enfants seront grands », « quand j’aurais un CDI », « quand j’aurais une grande maison ». Finalement on remet toujours à plus tard. Moi j’ai fait ça pendant des années. Quand j’étais étudiante, je me disais « Ouais, mais là ce sont les études … donc plus tard, quand je travaillerais et que j’aurais un salaire et un appartement plus grand ». Après, c’était la recherche du premier boulot. Après tu bosses donc quand tu rentres le soir t’es fatiguée. J’avais une vie associative très active à une certaine époque aussi. Finalement, c’est toujours « plus tard », tu vois. Je me rends compte aujourd’hui, que ce n’est pas une question de « quand j’aurais le temps », parce que le temps, en fait, on l’a, c’est une question de choix et de priorités.

  • A un moment donné, si ton Art, c’est pas ta priorité, c’est qu’il y a autre chose avant et c’est ok.

  • Il n’y a aucun jugement là-dessus.

  • Par contre, si à un moment tu veux que ton Art soit ta priorité, il faut faire en sorte que concrètement tu lui donnes sa place.

  • C’est ce que j’ai fait. Je me suis désengagée de plein de choses que je faisais avant, parce que j’avais envie de me recentrer sur ma pratique artistique. J’en ai fait une priorité. Je ne dis pas que j’écris forcément trois heures par jour. Concrètement, avec deux boulots, une vie de famille, je n’ai pas le quota d’écriture dont je rêve, mais j’écris quasiment tous les jours. Des fois, oui, ça va être que vingt minutes, c’est déjà ça. Frustrée, mais contente ! J’ai quand même du temps, même si c’est un petit peu. Comme j’ai un enfant en bas âge, il a encore besoin de ses parents, mais il a aussi appris à reconnaître. Des fois, il me dit « Maman, tu travailles ». Je lui dit « oui ». Et de lui même, il va jouer dans sa chambre. On arrive à une période où il arrive à s’occuper plus. Du coup, j’ai un peu plus de temps, moi aussi, pour écrire. On trouve un équilibre comme ça.

C’est un super beau message ! Déjà : « le bon moment c’est maintenant ! », ça je retiens. Et comme quoi, même si tu as deux boulots et une vie de famille, tu y arrives quand même. Peut-être que ce n’est pas aussi rapide que ce que tu voudrais mais tu le fais quand même. C’est un beau message que tu fais passer, parce qu’effectivement, on peut toujours se trouver plein d’excuses tout le temps et ne pas faire les choses.

 

  • Je t’assure ! Si moi je peux le faire, tout le monde peut le faire. On se trouve des excuses, mais je pense qu’à un moment, quand on prend conscience de ce qui est important pour notre équilibre personnel, c’est important de donner de la place à cette chose là dans notre vie. Pour moi, c’est l’Art. Pour d’autres, ça va être du sport, de la lecture, de la méditation, peu importe …

  • C’est important de laisser la place à ce qui nous fait du bien.

  • Parce que tu vois dans le quotidien, on est vite pris dans plein de contraintes, plein de prises de tête. On peut oublier ce qui nous fait du bien. J’ai l’ambition de finir ce roman, peut-être de le publier un jour et de développer mon activité autour de l’écriture. C’est quelque chose que je prends très au sérieux, dans le sens où j’essaie d’être assez disciplinée. C’est un apprentissage. L’Art Journaling, par contre, pour moi, c’est vraiment amateur. Je ne le fais pas en me disant que plus tard, j’ai envie de développer une activité autour de ça. C’est vraiment pour moi. C’est du pur plaisir. Malgré ça, j’essaie vraiment d’en faire plusieurs fois par semaine. Tu vois, l’écriture, j’ai du mal à m’y mettre quand je n’ai que dix minutes. Par contre, l’Art Journaling, même si je n’ai trois minutes, je vais faire un mini-collage sur un bout de feuille parce que j’ai envie de manipuler, ça me convient. Des fois ça va être ça : 3 minutes, 3 bouts de papier qui trainent sur mon bureau, un peu de peinture ou de feutre. J’ai un petit carnet où j’essaie de créer une page par jour. Des fois ça me prend 15 minutes parce que je vais élaborer un peu. Des fois, ça va me prendre trois minutes, mais je suis contente. Ce jour là, j’ai créé quelque chose.

C’est un super exercice de lâcher prise en fait ! Tu n’es pas vraiment en attente de résultat finalement ?

  • C’est le plaisir de la création pour la création. Pour moi, c’est la plus grande liberté en fait !

  • Dans un fonctionnement au quotidien où l’on est dans l’utilité, l’attente du résultat. Tu es au travail, c’est normal, tu dois avoir des résultats. Dans ta vie de famille, tu as toujours des choses à faire. On attend de toi certaines choses. C’est aussi ça la vie sociale, concrètement. Je ne dis pas que c’est mal, mais du coup on est très sollicité. On donne beaucoup pour atteindre certains résultats. Dans le processus de création, on peut créer pour un résultat. Par exemple, j’écris un livre, j’ai envie de le finir. Mais j’aime bien avoir aussi des moments de création, juste pures, pour rien en fait, à part le plaisir de créer. Dans tous mes projets, j’ai cette parenthèse de liberté, d’inconnu. Des fois, mes mains vont attraper des bouts de papier, soit sur mon bureau, soit dans la boite où je mets toutes mes chutes de papier. Parfois, je pioche et je prends ce qui vient. Ça c’est bon ! J’ai découvert que c’était très bon. Au début, je faisais des pages avec une intention, pour dire tel message, ce que je continue à faire d’ailleurs, j’aime beaucoup. Mais là, j’ai découvert récemment, que juste prendre de l’encre et jeter des gouttelettes d’encre comme ça sur une page, mélanger les couleurs et laisser sécher, c’est bien !

 

Je confirme !

Alors, où est-ce qu’on peut te retrouver Sofia ? Si on peut faire un petit résumé de là où l’on peut te trouver si on veut travailler avec toi, si on veut suivre ce que tu fais…

 

 

  • J’ai un podcast qui s’appelle « Dans le Labo ». Le podcast, c’est un projet qui me tient beaucoup à cœur. J’ai mis des mois avant de me lancer, à cause du perfectionnisme. L’idée du podcast, c’est de partager mes réflexions, mes expériences, mes inspirations autour de la créativité, mais également d’interviewer des créateurs et des créatrices pour qu’ils partagent aussi leur univers et leur processus créatif. « Dans le Labo », c’est sur le blog et sur Soundcloud.

 

  • Mon blog a un nom un peu barbare. Il s’appelle Tira Taghuri. C’est du berbère, la langue autochtone d’Afrique du Nord, d’où je suis originaire. Ça veut dire lire-écrire, tout simplement. Comme je trouvais que ça sonnait bien et que c’était original, j’ai décidé d’adopter ce nom là.

 

  • Je suis aussi sur Instagram où je partage de l’Art Journaling et des photos de choses que je trouve belles dans le quotidien.

 

 

  • Je suis sur deux réseaux sociaux uniquement, parce que ça prend déjà beaucoup de temps. Je me suis limitée à ces deux là qui me vont bien.

Qu’est-ce qui t’a inspirée à rejoindre l’Aventure du Pink Power Tour Festival ?

  • Ce qui m’a inspirée c’est toi ! Ça fait un petit moment qu’on se suit mutuellement et que j’aime bien les interviews que tu as faites jusqu’à présent. Je pense que je l’ai presque toutes vues. J’aime bien la spontanéité des échanges, que ce ne soit pas quelque chose de figé, de dogmatique. A travers ces interviews, tu as envie de montrer la pluralité des créateurs et des créatrices en général. Pas que les artistes, d’ailleurs. Je parle beaucoup d’Art mais on peut créer dans plein d’autres domaines. Je trouve ça vraiment intéressant de rencontrer des nouvelles âmes inspirantes et de se dire qu’on fait aussi partie de cette chaîne là. On a l’impression parfois qu’on est tout seul dans son coin mais non, il y a plein de gens qui créé. Je trouve ça super chouette de faire partie d’un festival d’âmes créatrices.

 

Merci Sofia ! Je suis très contente de t’avoir reçue.

  • Et moi je suis très contente d’avoir participé au Pink Power Tour. Rien que le nom, franchement !

 

Aurais-tu un mot de la fin ? Quelque chose à dire, ou pas … Comme tu le sens …

  • Faites-vous plaisir ! Vraiment, faisons-nous plaisir au quotidien parce que la vie est courte.

  • C’est un cliché mais franchement, je crois que c’est le meilleur cliché que j’ai jamais entendu. S’écouter, se faire confiance, se faire plaisir. La vie c’est pas plus tard ! Ce qui est important dans notre vie, on ne le vivra pas plus tard. Déjà, plus tard, on ne sait pas où on sera. On ne sait pas ce que la vie nous réserve.
  • La vie, ce n’est pas plus tard. La vie, c’est maintenant !

  • Souvent, on peut mettre dans notre quotidien, sans bouleverser notre vie … je ne parle pas de tout quitter et d’aller au fin fond de l’Ariège dans une cabane en bois pour écrire. En plus, l’hiver il fait froid en Ariège ! L’idée n’est pas de tout quitter pour se consacrer à une passion, et encore que, pourquoi pas ? Il y a des gens qui le font et c’est très bien.
  • Si nous sommes appelés à suivre quelque chose, suivre cet appel, c’est une bonne manière de s’honorer soi, de s’ouvrir à de nouvelles expériences et d’enrichir sa vie.

 

Waouh !!! Trop bien ! Merci Sofia pour ce moment super inspirant et génial !

  • Merci à toi pour cette invitation, ça m’a fait très plaisir !

Je suis contente 🙂 Youpi !

 

On se donne rendez-vous mardi 27 février 2018 pour une nouvelle interview en direct sur ma chaine Youtube. Abonne-toi et active la cloche pour être notifié dès que je serais en live avec une nouvelle invitée qu’il me tarde de te faire découvrir.

Dans le laboratoire expérimental d’Isabelle Lagneau

Dans le laboratoire expérimental d’Isabelle Lagneau

C’était ce lundi en direct sur ma chaine Youtube. J’ai accueilli Isabelle pour une nouvelle interview d’Artiste, dans le cadre du Pink Power Tour Festival !   Nous nous sommes lancées en mode complètement « freestyle » pour cette première interview de 2018 ! Mode « lâcher prise » activée !

 

Avec Isabelle, nous nous suivons mutuellement via nos blogs respectifs. Ces derniers temps, beaucoup de choses résonnaient chez l’une et l’autre. J’ai eu envie de connaître qui se cachait derrière l’écran et de le partager avec toi. Alors, c’est parti pour l’Aventure !

Bonjour Isabelle !

  • Bonjour ! Merci Marie pour cette invitation ! Ça me fait très plaisir de pouvoir échanger avec toi, autrement que via des commentaires…

Je tiens à féliciter Isabelle d’avoir répondu présente parce que ce n’est pas quelque chose de facile pour elle de s’exprimer publiquement. En plus, je commence avec une question pas forcément évidente :

 

Qui es-tu Isabelle ?

 

  • C’est toujours difficile de se présenter … Je suis Artiste. J’ai créé le site experimentons.fr et mon credo dans la vie, c’est d’expérimenter 😉 C’est confronter ses envies avec son intuition, avec son élan … Aller là où on a envie d’aller. Parfois, on va quelque part et puis ce n’était pas ça finalement. On revient, on refait des tests … C’est ça qui me plait !

 

Qu’expérimentes-tu en ce moment ?

 

  • J’expérimente en ce moment, d’utiliser mon médium de prédilection qu’est la peinture de façon de plus en plus intuitive, de plus en plus spontanément. J’avais envie de faire des ballons mais je ne sais même pas pourquoi … J’ai pris ma peinture et hop ! En quelques minutes, des ballons !!! C’est venu comme ça.

 

Isabelle, je te remercie pour ce que tu viens de dire, parce qu’en ce moment j’ai très envie de dessiner, de peindre, d’expérimenter des choses justement, mais j’ai le syndrome de la peur de la feuille blanche. J’ai tellement envie de faire trop de choses que je ne fais rien. Est-ce que ça t’arrive aussi ?

 

  • Ah oui ! Ça arrive très souvent. Ce que je fais, pour essayer de contourner ça, c’est de gribouiller, de ne rien attendre … Juste faire quelque chose qui n’a pas forcément de sens, qui ressemble à rien. Juste pour se détendre, faire des hachures par exemple… Et toujours, dans 100% des cas, il y a quelque chose qui sort. Je ne sais pas comment, pourquoi … C’est magique. Je ne sais pas si c’est quelque chose que toi, tu as testé ?

En écriture, j’y arrive très bien. En écriture, je commence et tout sort tout seul. En photo, si je pars me promener, en faisant n’importe quoi, sans attentes particulières … Je me rends compte que finalement, ce n’est pas n’importe quoi 😉 Par contre le dessin et la peinture, alors que ça m’attire vraiment, je n’ai pas systématiquement ce lâcher prise … L’année dernière, j’ai pris des cours de dessin, ça m’a beaucoup aidé à dépasser cette peur de la feuille blanche. Ça a été super bénéfique ! Là, ça fait plusieurs mois que je n’ai pas repris de cours et je ne me suis pas mise à créer seule. Dans cette partie là en tout cas : le dessin et la peinture que j’adore !!! Je pense que j’ai aussi le syndrome de vouloir avoir un résultat concret tout de suite. Ça demande beaucoup de lâcher prise et de patience, à mon sens.

  • De mon point de vue, il y a plusieurs façons de faire. Effectivement, quand on se lance dans une grande tâche, un tableau par exemple. On réfléchit, on fait des croquis … Là ça demande vraiment beaucoup de patience, de concentration, de persévérance.

 

  • Mais pour moi, il y a une autre façon de faire qui est plus « facile », plus spontanée, c’est d’y aller ! Peu importe, si c’est juste un train jaune sur un bout de feuille blanche. On peut en rajouter un autre, d’une autre couleur. On peut s’amuser avec les mediums. J’aime beaucoup prendre des encres et m’amuser à les mélanger comme ça sur une feuille. Tu t’en fou de ce que ça fait. Rien que le fait de voir les encres se mélanger, c’est surkiffant !

Ça me rappelle une expérience que j’avais faite avec des peintures réactives. Quand on les mélange ensemble, ça rend des choses un peu « cheloues » mais ça fait super beau ! Je me souviens quand je m’étais mis dans cet état que tu décris, c’était hyper apaisant. Je n’étais pas en train de me demander si c’était beau ou pas. On est vraiment dans le thème du lâcher prise !

  • Ça ressemble à de la méditation presque ! Moi ça m’apaise beaucoup. Quand je suis stressée, je sors mes peintures. Je fais n’importe quoi, je m’en fiche. Après c’est waw ! Je suis sur un petit nuage.

 

A quel moment l’Art est entrée dans ta vie ?

 

  • J’ai toujours eu un attrait pour tout ce qui est manuel. J’ai fait pas mal de choses. J’ai fait du modelage et ce qu’on appelait du bricolage quand j’étais plus jeune, mais maintenant on dit du « Do It Yourself ».

 

  • Et la peinture, c’est quelque chose qui est très portable. On peut l’emmener n’importe où. C’est ça qui me plait aussi ! Sortir les pinceaux comme ça et hop hop hop ! J’ai toujours créé plus ou moins intensément. Du coup, je suis autodidacte. C’est aussi une grande liberté. Aller chercher ce qui me plait. Puis ça change … un coup c’est de l’anatomie, après c’est autre chose. En ce moment, je suis à fond dans les encres à alcool.

 

Quel est ton moment préféré quand tu crées ?

 

  • Mon moment préféré, c’est quand ça devient vraiment le bazar et que j’arrive à « switcher ».

 

  • Il y a un moment de bascule où ça passe de « bazar » à un signification, à quelque chose qui est structuré. Ce moment là est magique. C’est le bazar ! C’est le chaos ! Et là hop ! Mais en fait, c’est ça que j’ai fait ! Mais en fait c’est trop beau !!! C’est comme s’il y a avait une sorte de pression, puis elle redescend … C’est trop trop bon !

 

L’Âme agit qui opère …

 

  • Je me demande toujours si c’est vraiment moi. Il y a quelque chose d’un peu … paranormal. Il y a quelque chose de plus grand que l’expérience du moment. Et ça, c’est beau aussi.

 

Tu es plutôt solitaire dans ta création ou tu partages beaucoup avec les autres ?

 

  • Je suis plutôt solitaire. Via le blog, j’essaie de partager une partie de ce que je fais. C’est quelque chose qui n’est pas facile pour moi. C’est pour ça que j’ai créé ce blog aussi, pour essayer de partager un peu tout ça. Si ça peut être utile à d’autres qui aimeraient se lancer, avoir des idées.

 

Qu’est-ce qui t’a donné le déclic de créer ton blog ?

 

  • Ce n’était pas vraiment un déclic. Ça faisait des mois et des mois que j’y pensais.

 

  • Je me disais : « ça serait bien si j’avais quelque chose … ». J’avais déjà un autre blog en fait. Ça fait 11 ans que je l’ai, mais il s’essouffle. J’me disais : « j’aime bien partager ce que je fais mais il manque quelque chose… ». Je voulais mettre du texte aussi, faire quelque chose d’un peu plus construit que mon ancien blog.

 

  • Je voulais raconter mon histoire. J’ai vécu des choses pas terribles on va dire … et je m’en suis sortie, entre autre, grâce à l’Art. C’est ça au départ, qui m’a motivée à le faire. Je me suis dit que ça pouvait aider d’autres personnes, qui n’arrivaient pas à voir le bout du tunnel… Il est là le bout du tunnel ! Après, ça a dévié un petit peu. Je ne sais pas trop où ça va aller.

De toute façon, c’est « expérimentons » ! Donc, on expérimente 😉

  • Oui, c’est ça ! C’est tout à fait ça !

 

Dans ton idéal, si tout était possible, s’il n’y avait plus de freins, plus de barrières, que c’était la liberté totale, tu ferais quoi ? Tu ferais ce que tu fais déjà, ou tu ferais d’autres choses en plus ?

 

  • J’aime beaucoup la musique et j’aime toutes les activités qui sont à la fois créatives et à la fois vitales, comme manger, cuisiner … ce genre de choses. J’aimerais bien créer quelque chose qui regroupe un peu tout ça. Ça me frustre parce que je n’arrive pas à relier tout ça. Pourtant, tout fait appel à la créativité, à l’expression, aux interactions avec le monde … Dans mon idéal, il y aurait quelque chose de plus vaste.

Il faut que tu connectes avec Christelle, ma petite sœur. Je pense à elle, là, d’un coup ! Elle est très pour le lien entre la musique, l’alimentation, le corps, la danse … toi, la peinture … Peut-être qu’en partageant avec des personnes qui ont envie de connecter les mêmes choses que toi, il y a des choses qui peuvent émerger dans la co-création. C’est ce qui me vient là tout de suite maintenant. J’étais très solitaire aussi avant, mais j’ai la sensation que cette année nous demande de ne plus rester tout seul, de co-créer avec les autres.

  • En tant qu’artiste, j’ai énormément besoin d’être seule !

Je te comprends, j’adore être seule !

  • L’équilibre n’est pas forcément évident à trouver. En tant qu’Artiste, on a besoin d’introspection, de se connaître soi. On a besoin d’être bien dans ses baskets, d’être bien ancré, dans notre petite bulle. J’ai beaucoup de mal à équilibrer ça avec la co-création.

Ce n’est pas facile. Je suis au tout début de mon chemin, de ce côté là. Par exemple, si on me demande de m’associer avec quelqu’un, ça me fait flipper ! Actuellement, j’expérimente. Je fais partie d’un Cercle. C’est un Cercle de pratiquants d’Arts Martiaux. Je vois que nous pouvons être chacun dans notre individualité, même en créant des choses ensemble. Avant, je séparais ça. Je me disais que si je créais avec des gens, je me perdais moi même. J’avais cette croyance là. Je ne sais pas si tu l’as aussi …

  • Ah oui complètement …

Après, il faut expérimenter pour savoir … alors expérimentons ! Tu l’as vraiment bien choisi le nom de ton site ! Experimentons.fr ! Ça veut dire que tu as tous les droits. C’est génial !

  • Oui, j’avais pas vu ça comme ça. Mais oui !

Tu peux tout faire. Demain, tu peux expérimenter de sauter en parachute et puis après-demain, finalement, je n’ai plus du tout envie de ça, maintenant, je veux faire de la guitare ! Je dis n’importe quoi mais tu vois, expérimentons, ça ouvre un champ des possibles immense !

  • Ça peut même faire peur tout ce plein de choix !

Ce sont des superbes opportunités !

  • C’est l’Abondance de choix.

 

Quel serait ton plus grand rêve ?

 

  • Ce n’est pas facile ça. Des petits rêves, j’en ai plein ! Mais des grands rêves … C’est quelque chose d’assez général mais tout ce qui concerne la paix, l’harmonie dans le monde, ça me tient vraiment à cœur. Après, c’est assez vague …

 

Comment tu pourrais contribuer à Cela avec ton Art par exemple ?

 

  • C’est l’aspect thérapeutique qui m’avait motivé initialement, mais je crois que c’est encore plus grand que ça. C’est aussi communiquer des choses militantes, pacifistes … C’est infini en fait, l’Art … Je peux faire plein de choses. C’est abondant.

Si tu avais un message à faire passer au monde, tu dirais quoi ?

  • Expérimentez !

 

  • Expérimentez ce qui est bon pour vous. Vous savez déjà ce qui est bon pour vous.

 

  • Si c’est bon pour vous, c’est bon pour les autres. C’est là qu’est le chemin le plus approprié pour tout le monde. On sait déjà. On sait déjà tout.

 

  • Il faut se donner le droit de savoir, d’y aller et d’expérimenter !

 

Le mot phare : expérimenter !

 

  • Je ne pensais pas que ça me collerait autant.

 

Quand tu l’as choisis, c’est venu assez naturellement ou tu l’as cherché ?

 

  • Je l’ai cherché pendant des mois en fait. Je ne trouvais pas. J’étais même étonnée qu’il ne soit pas déjà pris. Quand j’ai trouvé, j’ai pensé « ça doit exister, c’est sûr … ». Et non !

Il t’attendait ! Quand est-ce qu’elle va arriver ? J’en ai ras-le-bol ! J’ai envie de sortir de terre !

Quelle sera ta prochaine expérimentation ?

 

  • Ça fait un petit moment que j’ai envie de faire des vidéos sur plein de choses. J’ai commencé à en faire mais je ne suis pas hyper contente de ce que j’ai fait. En tout cas, je vais continuer pour que ce soit de mieux en mieux.

 

Il faut que tu les montres à des gens tes vidéos. Où sont-elles ?

 

  • Sur un disque dur quelque part … C’est prévu !

 

Quand est-ce que tu vas publier ta première vidéo ?

 

  • Dans les 15 jours qui arrivent, maximum …

Je note ! Avant la fin du mois. Surveillons le blog d’Isabelle. Le compte à rebours a commencé !

Comment tu fais pour dépasser le syndrome de la perfection ?

 

  • C’est hyper vaste comme sujet. J’aime bien faire un peu exprès de faire n’importe quoi. Comme ça, en provoquant l’imperfection, le « n’importe quoi », on s’attend tellement à ce que ce soit n’importe quoi, que souvent, il y a des choses bien qui émergent de ça. C’est waw !

 

  • Je trouve que c’est super important dans la pratique artistique, d’avoir comme un genre de « bac à sable » et de s’autoriser à ça. Ça fait partie du processus et c’est aussi important que les finitions, les retouches … Même physiquement. C’est comme un échauffement au sport.

Quand tu parles de « bac à sable », ça me fait penser à « retrouver son Âme d’enfant ». Parce qu’en fait les enfants, ils s’en fichent complètement. Ils sont en mode « free style » complet tout le temps !

  • Mais pourquoi nous, on n’est pas capable ? C’est tout à fait ça. L’Âme d’enfant, c’est un travail de tous les jours …

Je crois que tu as quelque chose sur ton site, que les gens peuvent télécharger, pour les aider dans leur créativité. Ça consiste en quoi ?

  • C’est un petit livret avec des exercices à la fois assez larges et assez contraignants, pour créer. Ça s’adresse plutôt à des personnes qui ne sont pas hyper sûres d’elle au niveau créatif, mais qui sont quand même curieuses d’aller explorer ça. C’est aussi une sorte de voyage à l’intérieur de soi. Ça touche à des sujets assez personnels que l’on peut traiter comme on veut. C’est libre. Si on veut rester superficiel, on reste superficiel. C’est libre !

 

Où est-ce qu’on peut retrouver tes œuvres ?

 

  • Elles sont sur RedBubble mais je pense que je vais fermer la boutique pour faire autre chose. Ce n’est pas aligné en fait, ça ne va pas. Je vais plutôt essayer de vendre ce que je fais, mais pas des reproductions. Je voudrais vendre les originaux. C’est sur ma liste des expérimentations de l’année ! Mais là je n’ai pas de dates !

 

Quels sont tes projets 2018 ?

 

  • J’ai la liste sous les yeux …

 

  • Globalement, je voudrais laisser plus de place à mon Art en fait. Que j’ose faire des choses que pour l’instant, je n’ose pas faire. Suivre ça ! Suivre le mouvement, se laisser porter …

Je vois que nous avons un objectif en commun 😉 Faire plus de place à notre Art.

  • Art, c’est un mot qui peut englober beaucoup de choses. C’est laisser plus de place à soi finalement.

C’est quelque chose que tu vas expérimenter autant dans la solitude que dans le partage ? Comment tu vois ça ?

  • Ce serait les deux… C’est cet équilibre qu’il faut que j’expérimente. Effectivement, je vois plus de partenariats ou de co-créations pour cette année. Mais, comment ? Ça viendra au moment voulu …

En expérimentant, ça se présentera, je pense …   En tout cas, j’invite tout le monde à commenter le blog d’Isabelle pour l’encourager, lui demander ce qu’elle expérimente en ce moment. Ça va la booster un peu ! Elle en a besoin ! Alors Go ! Lâchez-vous ! Encouragez-la dans sa démarche expérimentale 😉   Maintenant qu’elle a osé se montrer en vidéo ! Attention ! Moi j’attends la vidéo sur sa chaine Youtube avant la fin du mois 😀

  • En plus, les vidéos que j’ai prises de moi, c’était en sortant de la douche en serviette de bain …

Et bien, pourquoi pas ?   Je ne sais plus si j’en ai déjà parlé dans une interview, mais il y a quelque chose qui m’a beaucoup aidé pour cette histoire de perfection. J’étais terrorisé de la vidéo avant ! La vidéo c’était horrible pour moi. Maintenant, ça va beaucoup mieux, même si je ne suis pas 100% à l’aise. J’avais fait un défi vidéo 30 jours l’année dernière. D’ailleurs, je n’ai jamais osé re-regarder ce que j’avais fait. J’avais vu une interview d’un gars, quelques temps auparavant. C’était quelqu’un qui faisait des podcasts. Il avait décidé du jour au lendemain, de publier un podcast de 5 minutes tous les matins sur son blog. Il n’avait pas un super son. C’était loin d’être parfait. De toute façon, ça ne le sera jamais. Il y avait plein de défauts techniques. Au début, son audience se limitait à quelques amis. Ses potes se moquaient de lui parce qu’on entendait des bruits extérieurs, une chasse d’eau, etc … Il s’en fichait. Il a continué. En continuant et en partageant, même quand c’était pas parfait, au bout d’un an son audience avait augmenté et il s’était amélioré. Alors que quelqu’un, avec le même projet dans son coin, qui aurait passé son temps à recommencer plein de fois, tout seul, sans le partager. Au bout d’un an, il sort son « truc parfait » mais personne ne le connaît. Du coup, frustration extrême ! Tu te dis « j’ai travaillé sur mon projet pendant un an et au moment où je frôle presque la perfection (même si chacun a sa propre notion de la perfection), personne ne me voit parce que je n’ai pas partagé l’expérience ». Je sais que cette interview que j’ai vu je ne sais plus quand, m’avait beaucoup aidée dans mon processus d’expérimentation.   Donc, j’ai hâte de voir tes vidéos ! Maintenant que tu as osé te mettre face caméra avec moi, tu ne vas pas y échapper !

Qu’est-ce qui t’as inspiré à me dire « oui » quand je t’ai invité ?

 

  • Je sentais qu’on était sur la même longueur d’ondes depuis quelques temps. Et la deuxième chose, c’est que ça me faisait très peur. Du coup, je me suis dit « ça, c’est quand même vachement bon signe ! ».

C’est un super message ça ! « Ça me faisait très peur donc c’était vachement bon signe ! » C’est génial de partager ça comme message, je trouve.

  • C’est grâce à toi que j’ai appris ça.

 

Derrière la peur, l’Âme agit …

 

  • C’est tout à fait ça. C’est un super slogan !

Je voudrais te féliciter d’avoir osé, d’avoir franchi ce pas et d’avoir partagé ce que tu avais envie de partager. J’encourage à continuer de partager encore plus, à travers ton blog, les vidéos que tu vas partager, à travers ton Art … J’ai envie d’en voir encore plus !   Tu as dit récemment dans un article, que tu voulais faire plus de place au dessin sur ton blog.

  • Oui ! J’ai fait l’erreur d’aller chercher à l’extérieur des conseils … et c’était pas du tout aligné. Donc alignement…

 

Qu’aurais-tu envie de dire comme mot de la fin ?

 

  • Je te remercie énormément de m’avoir invitée et de m’avoir fait confiance pour ce partage.

 

  • Le mot de la fin, j’ai envie de dire : ce qui est important, c’est d’expérimenter ! (rires)

 

  • Franchement, je ne saurais pas quoi dire de plus finalement. C’est magique en fait ce qui se passe quand on se donne le droit de faire ce qu’on a envie de faire et d’y aller !

Tu es rayonnante ! J’adore !   Merci à Isabelle pour ce super moment de partage.

Je t’invite à te rendre sur son blog pour suivre ces aventures expérimentales.

Prochaine interview mardi 30 janvier sur ma chaine.

A tout bientôt pour la suite des Aventures !!!

Connais-tu MéditaSON ?

Connais-tu MéditaSON ?

Aujourd’hui, je vais te raconter l’histoire d’une jeune femme qui a des rêves plein la tête et qui met tout en œuvre pour les réaliser.

C’est l’histoire d’une jeune fille devenue femme, qui a traversé une période très difficile dans sa vie en sombrant dans les troubles du comportement alimentaire. Une expérience dont elle est ressortie plus grande, plus consciente, plus affirmée ! Personne ne croyait en sa guérison et pourtant elle leur a tous fait fermer leur bouche en s’en sortant avec brio !

Et puis un jour, elle a ouvert un blog, sans trop savoir où ça allait la mener. Écrire est devenue une évidence pour elle. Elle a partagé son histoire et sa manière de voir le monde. Au début, peu de gens la lisaient, mais elle a quand même continué. Par la suite, comme pour l’encourager, elle a commencé à recevoir des messages bienveillants de personnes qui la remerciait pour ses écrits. Inconsciemment, elle inspirait déjà…

Un autre jour, alors qu’elle renouait avec la flûte traversière, son instrument de musique de prédilection, elle s’est lancé le défi de partager publiquement sur Soundcloud, un morceau de flûte joué de manière totalement intuitive, même si parfois cela lui semblait imparfait.

Un autre jour encore, elle a signé « compositrice » parmi toutes les autres cordes à son arc. Et Mathilde, sa première cliente lui a demandé de créer une composition sur-mesure pour un support de méditation. Et elle l’a fait ! Elle y a passé des heures, se connectant à l’énergie du cœur, se connectant à l’énergie du projet de sa première cliente. Elle a pris cette première demande très au sérieux et a reçu des éloges tellement sa musique était chavirante.

Puis un jour, oui un autre jour encore, elle a sorti sa voix. Elle a osé sortir sa voix et elle a commencé à la partager publiquement à travers son défi quotidien sur Soundcloud, mêlant à présent voix et flûte. On lui a demandé d’enregistrer pour des intros de podcast et à chaque fois, tout était juste.

Aujourd’hui, cette jeune femme écrit presque chaque jour sur son blog et partage son Art avec générosité.

Quel courage et persévérance ! Je l’admire ! Vraiment ! Ce qu’elle propose est innovant et s’affranchit de tous les codes.

Récemment, elle a compris que son Art était en train de prendre une toute nouvelle dimension. Alors s’est posée la question des moyens techniques. Comment offrir des prestations de qualité professionnelle à ses futurs clients ? Elle est entrée dans cette démarche en prenant son projet très au sérieux !

Aujourd’hui, elle a besoin de moi, de toi, de nous, pour l’aider à financer son matériel de composition et d’enregistrement.

Elle n’est pas encore au courant que je suis en train de parler d’elle à tout le monde et va sûrement l’apprendre si elle vient à lire cet article 😉

Cette jeune femme, c’est Christelle, ma petite sœur de 19 ans que j’admire tant ! Et Christelle, je l’ai vu à l’œuvre de nombreuses fois. Je sais à quel point sa musique est puissante. C’est pour Cela que je lui ai demandé d’intervenir en toute confiance, lors de mon accompagnement individuel sur-mesure avec ma cliente Camille en Haute-Savoie.

Christelle a besoin de 1200€ pour faire grandir son entreprise. En tant que grande sœur et admiratrice au grand cœur, je la soutiens à 12000% !!! Si chaque personne qui lit ceci contribue, ne serait-ce que de 5€, ou plus si affinités, cela l’encouragera énormément et lui permettra de développer tout plein d’offres pétillantes, pour le bien-être de l’humanité toute entière ! Oui oui, rien que ça ! En plus elle a prévu plein de contreparties qui déchire !!! Personnellement, j’ai trop hâte de bénéficier de son abonnement mensuel qui regorge de belles surprises !

 

 

Avant toute chose, je t’invite à aller découvrir son projet et si les Valeurs qu’elle incarne et partage te touchent, tu peux contribuer financièrement et/ou en diffusant ce message autour de toi. Créons ensemble une grande vibration d’Amouuurrr pour que les personnes qui ont besoin de son Art reçoivent ce message.

Merci pour elle. Merci pour son Art. Merci pour le partage. Merci pour l’Humanité.

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …

Sylvie Ptitsa, magicienne et révélatrice d’Âme connectée !

Sylvie Ptitsa, magicienne et révélatrice d’Âme connectée !

Le 26 juin 2017, j’inaugurais un nouveau format d’interview en direct sur Youtube ! Comme tu le sais ou comme tu l’apprendras si tu viens de débarquer ici, j’ai toujours eu envie de donner une dimension internationale à mon travail.

Lorsque j’ai démarre The Pink Power Tour Festival en 2014 avec le Tour de Nantes en 80 jours, je rêvais de faire le Tour du Monde à la rencontre d’Artistes inspirants.

2015 fut une année de repositionnement et de recherche intérieure…

Puis 2016 est arrivé avec un nouveau format d’interview sous forme de Podcast. J’adore ce format. Je trouve dans le Podcast une forme de liberté que j’apprécie tout particulièrement.

 

The Pink Power Tour Festival, c’est un voyage itinérant à la rencontre d’Artistes inspirants.

 

J’interview des personnes dont j’apprécie le travail, la démarche, le message qu’ils ont à faire passer. Je m’intéresse également au processus de création que j’adore mettre en lumière. Pour moi, être l’Artiste de sa vie, c’est explorer nos facettes dans toutes nos dimensions.

Jusqu’à lors, j’interviewais uniquement des personnes que je rencontrais dans la « vraie vie » et dont je suivais le travail depuis longtemps. Puis, intuitivement, j’ai eu envie de dépasser les frontières. C’est alors qu’est arrivée Sylvie Ptitsa sur mon chemin.

 

Sylvie m’a interviewée deux fois ici et .

 

Sylvie, c’est une fée sur mon chemin. J’aime beaucoup sa vision de la vie, sa manière de créer intuitivement et sa douce folie 😉

Sylvie est une Artiste française, vivant actuellement au Luxembourg.

 

Allons ensemble à la rencontre Sylvie alias Selv La Lutine !

 

Pour voir nos têtes sur Youtube, c’est là 🙂

Et pour les grands lecteurs, ça se passe par là :

 

 

  • Mon site s’appelle la Lutinière et mon pseudo, c’est Selv la Lutine car lorsque j’étais dans son ventre, ma maman me percevait comme une petite lutine et elle pensait que j’allais arriver sur la Terre pour amener plein de joie et plein de lumière.

 

  • Je pense qu’elle avait bien perçu mon identité, mon Energie, parce qu’effectivement, dans la vie je suis quelqu’un de très joyeux.

     

 

  • J’ai une capacité à m’émerveiller d’à peu près tout et rien.

 

  • J’ai un peu le mental d’un petit enfant. J’ai la chance d’avoir cette capacité de trouver mon plaisir dans trois fois rien. Je fais rigoler les gens. Je m’extasie en faisant la cuisine parce que je coupe un chou rouge, je regarde les dessins à l’intérieur du chou rouge et je trouve ça complètement magique. Là, tu vois, je suis dehors, je peux rester des heures à regarder bouger les feuilles, à regarder la forme des nuages. Je suis très liée à la Nature. D’ailleurs Sylvie, ça veut dire « forêt », je pense que ce n’est pas un hasard non plus !

 

  • Donc voilà d’où vient la Lutine ! Beaucoup de gens me disent que je suis un peu comme un être magique, que j’ai une espèce de magie qui se dégage de moi. Je n’en suis pas forcément consciente mais c’est vrai que c’est quelque chose que l’on me renvoie souvent.

 

  • Comme je te l’avais dit quand on avait préparé l’émission avec toi, j’ai constaté qu’effectivement

j’agis souvent comme une sorte de révélateur sur les gens,

c’est-à-dire que je fais sortir des choses d’eux. Que ce soit des choses lourdes qu’ils ont besoin d’exprimer parce qu’ils n’ont pas eu l’occasion de le faire avant ou au contraire des rêves qu’ils ont un peu enterrés parce qu’il n’y croyait plus. Ça se fait vraiment d’une manière très naturelle et spontanée. Je converse avec eux normalement, sans chercher à faire un psychothérapie ou quoi que ce soit, et il y a des vérités qui sortent. Ça peut parfois être assez surprenant et spectaculaire, même pour moi, mais effectivement, avec le temps j’ai constaté que j’ai cet effet là sur les gens sans vraiment savoir pourquoi.

 

J’adore !!!

Sylvie est une vraie magicienne ! Une magicienne de la Vie, une magicienne de l’Univers.

 

Tu connectes des choses sans vraiment le savoir … Ça a toujours été le cas ?

 

  • Je pense que nous sommes tous des magiciens sauf que nous n’avons pas tous la même façon d’exprimer notre magie.

 

  • C’est un peu comme dans Harry Potter, nous sommes tous des magiciens mais on a pas tous la même baguette 😉 A chacun de trouver la baguette qui lui correspond et qui va lui permettre de magnifier le mieux sa magie. C’est vrai que pour moi, une de ces baguettes, c’est l’Art, mais ce n’est pas la seule. Après… est-ce que ça a toujours été, je ne sais pas. J’en suis plus consciente depuis que je suis adulte. Enfant, je ne peux pas dire si j’avais déjà cette capacité ou pas. Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas grandi dans un milieu qui était spécialement ouvert à ça. On m’a jamais parlé du petit peuple, du monde élémentaire. Par contre, ma maman me lisait beaucoup de contes et je pense que ça été ma façon de garder contact avec tous ces univers que je sentais très réels. Ce n’est pas un hasard si plus tard, en tant qu’écrivain, les premières histoires que j’ai écrites étaient des contes. Encore aujourd’hui, c’est le genre dans lequel je suis le plus à l’aise et dans lequel je préfère m’exprimer. Je travaille beaucoup avec les enfants et je pense que ce n’est pas un hasard non plus.

 

Artiste, écrivain, peintre … Sylvie crée beaucoup, va vers ce qui l’inspire et s’exprime dans toutes ses dimensions !!! Quel bel exemple pour l’être humain. J’aime !

 

Avant tu avais un métier plus « classique »… Comment s’est passée la transition pour toi ?

 

  • J’ai 44 ans et je dis toujours que dans cette vie, j’ai déjà eu plusieurs vies. Au moins professionnellement parlant, sans parler du reste. Les 10 premières années de ma vie professionnelle, j’ai travaillé comme enseignante dans un établissement d’éducation spécialisé. J’avais une formation de documentaliste, ce qui me permettait de travailler en collège ou en lycée. Et la vie ou les beaux hasards de la vie, pour ceux qui croient au hasard, a fait que je me suis retrouvée dans cet établissement spécialisé pour les enfants « difficiles », ceux dont on ne voulaient plus dans les collèges ou les lycées parce qu’ils posaient trop de problèmes. Ce fut un très grand défi, parce que tout ce qu’on m’avait appris ne pouvait pas s’appliquer avec ces enfants là, et une grande chance car ils ont été des maitres de vie, extraordinaires. J’ai aussi eu la chance de tomber dans une équipe formidable, qui m’a appris beaucoup de choses en terme d’humain. Je suis restée 10 ans dans cette école parce que je m’épanouissais vraiment.

 

Ma créativité a trouvé là un premier terrain. Il y a avait tout à inventer.

 

  • Que ce soit dans les méthodes, dans la structuration de la bibliothèque qu’il fallait mettre à la portée de ces enfants Certains ne savaient pas lire du tout. Ce fut un grand champ d’expérimentation et j’aimais ce côté « forêt vierge » même si à certains moments, il fallait y aller au « coupe-coupe ». Je pense que j’ai un côté aventurier ! Aventurier de la pédagogie en tout cas, et ça m’a permis de l’exprimer. Je suis restée jusqu’à mon congé maternité.

 

  • L’année où j’ai été enceinte, a ré émergé en moi, en même temps que cet enfant qui poussait en moi, mon rêve premier, mon rêve d’enfant, qui était d’écrire.

 

  • C’est vraiment quelque chose que je portais en moi depuis toute petite. Quand on me demande depuis quand j’écris, je dis que j’écrivais avant même de savoir écrire techniquement parlant, puisque j’ai toujours inventé des histoires dans ma tête. Je faisais ça le soir dans mon lit pour m’endormir. J’en inventais aussi beaucoup avec mon frère. J’avais un frère qui était plus jeune et on jouait des heures et des heures. J’ai commencé comme ça et puis c’est vrai qu’un peu comme toi, je suis une Artiste avec une créativité en étoile, c’est-à-dire que je ne m’exprime pas dans un seul genre. Mon vecteur premier, c’est l’écriture. J’aime aussi faire des photos. Je travaille avec le collage, la peinture. J’ai animé des ateliers d’expression par la peinture pour les adultes et pour les enfants. Je suis musicienne. J’ai touché à pas mal de choses et il y a plusieurs domaines où je me sens à l’aise sans être spécialiste. Le seul domaine dans lequel j’ai une vraie formation académique, c’est la littérature. Après, tout ce que je fais, que ce soit en terme de peinture, de photographie …

je suis plutôt du genre « autodidacte » qui apprend en faisant.

 

Sylvie est une artiste intuitive. Elle a envie de créer quelque chose, hop ! Elle s’y met ! Merci du fond du cœur de me rappeler que c’est aussi simple que Cela. Je trouve que l’humain a souvent tendance à se mettre des barrières pour créer.

 

  • Si je reprends l’exemple de la musique, comme quelqu’un qui a commencé par apprendre à faire ses gammes et qui dès qu’il a fini d’apprendre les bases, a très envie de s’approprier l’outil à sa façon. Il y a beaucoup de choses qui ont évolué ainsi dans ma façon d’enseigner. Au début, j’arrivais avec des cours bien préparés, bien léchés. Puis, au fur et à mesure des années, il y avait de moins en moins de choses écrites sur mes feuilles. Et à la fin, je n’avais carrément plus de feuilles ! C’était vraiment du total feeling ! Quand j’avais des feuilles, c’était vraiment pour les inspectrices ou pour mes collègues qui avaient encore besoin de supports écrits.

 

  • Ces 10 années de documentaliste, je pense qu’elles m’ont été utiles dans le sens où ça m’a vraiment permis de développer en moi une structure, un sens de l’ordre, qui maintenant est tellement intégré que je n’ai plus besoin de l’écrire mais qui est en moi. A la fois, je suis quelqu’un de très intuitif mais en même temps, mon intuition ne part pas n’importe où. J’ai gardé aussi ce côté archiviste. Beaucoup des choses que je fais, je les relate dans des articles qui sont stockés sur mon site. Ce qui me permet d’avoir une sorte de mémoire de ce que j’ai fait. C’est très fou-fou ! Et en même temps, derrière cette « foufouterie » apparente, il y a quand même une structure, un ordre.

 

Je trouve cela fascinant ! Sylvie écrit même plusieurs livres en même temps avec une facilité déconcertante !

Comme cela s’organise dans son processus de création ? Quand tout arrive en même temps dans notre tête, ce n’est pas toujours évident !

 

  • Avant je travaillais avec des plannings. J’avais encore bien mon côté « documentaliste ». J’avais un planning avec des ordres de priorités et je savais que pour telle date, je voulais avoir fini tel projet. J’essayais de me discipliner à travailler de sorte d’arriver aux échéances dans les délais que je m’étais fixés.

 

  • Maintenant, ça se fait vraiment d’une manière totalement intuitive. Je suis un peu comme une cuisinière qui a plusieurs casseroles sur le feu.

 

  • Il y a des casseroles où je sais que c’est urgent, parce que j’ai des timings à respecter. Dans ces cas-là, je fais en sorte, du mieux que je peux, de respecter les timings qui souvent ne sont pas de mon fait : si je participe à un concours, si je me suis engagée auprès de quelqu’un à participer à une manifestation … Là, il faut que je sois prête dans les temps.

 

  • Après, si ça ne tient vraiment qu’à moi, je travaille vraiment d’une manière totalement intuitive. C’est-à-dire que les choses se font quand elles doivent se faire.

 

  • Pour celles qui ont l’expérience d’une grossesse, c’est un peu comme faire un bébé. Je sais que tout va se faire au moment où ça doit se faire, que ça va se déclencher au moment où ça doit se déclencher. Il n’y a rien à forcer. Il n’y a pas à décréter à l’avance quand est ce que ça doit se faire. J’émets l’intention et après les idées m’arrivent comme elles doivent arriver. Effectivement, ça arrive parfois que j’ai trop d’idées par rapport au temps que j’ai pour les matérialiser mais ce n’est pas grave. Je me dit que si je ne les matérialise pas, c’est que ce n’est pas le moment. Elles vont me revenir plus tard peut-être sous une forme plus mûres, plus approfondies. Et si elles ne reviennent pas, c’est qu’elles n’avaient pas à être matérialisées, elles devaient juste rester au stade d’idées. Je me suis complètement déculpabilisée par rapport à cette histoire de ne pas tout matérialiser, de ne pas tout aboutir. Il y a des livres ou des tableaux que je peux réaliser très rapidement et d’autres qui prennent beaucoup plus de temps. Je pense que c’est comme dans la vie. On dit qu’il faut de tout pour faire un monde. Dans ma créativité, c’est un peu pareil. Il y a des projets qui sont très lents et d’autres qui peuvent être très fulgurants. En 1h ou en ½ journée ça peut être bouclé !

 

J’adore !!! Je trouve ça génial ! Moi-même, je me suis mise des dead-lines pour des projets sur lesquels j’ai fini par me lâcher la grappe (l’écriture de mon livre, par exemple !). Je me rends compte que l’exemple de Sylvie est super inspirant pour plein de gens. Je trouve que nous sommes dans une société où l’on doit avoir des objectifs SMART, on doit finir à telle date, etc… Nous avons tous la capacité d’avoir des projets fulgurants (je l’ai vécu pendant le Tour de Nantes en 80 jours) autant que nous pouvons aussi accepter parfois que la lenteur, c’est ok. Accepter la lenteur, c’est un beau message également. Nous ne sommes pas tout le temps obligés d’être méga performants !

 

Sylvie ne nous dit pas de faire, elle nous inspire à être tels que nous sommes dans toutes nos dimensions.

  • Si je devais passer un message, ce serait simplement : « Ecoutez-vous ! »

 

  • Je suis quelqu’un qui s’écoute beaucoup. Ça n’a pas toujours été le cas. J’ai eu une éducation où l’on ne m’a pas beaucoup appris à m’écouter. J’ai donc dû réapprendre. Et plus je m’écoute, plus je me rends compte de cette espèce de sagesse inhérente à la vie, à notre corps, qui à chaque moment, sait ce qui doit être fait et comment ça doit être fait. Il sait quand il a besoin de dormir, quand il besoin de manger, quand il a besoin de créer, de s’aérer.

 

  • Il n’y a pas besoin de forcer, de décréter, de s’imposer un timing ou un culte de la performance. Je pense que si nous sommes alignés avec notre Vérité Intérieure, ce qui doit être fait va s’accomplir de toute façon.

 

  • J’avais raconté dans une de mes émissions de télé, cette expérience que j’avais faite un week-end. J’avais plein de choses à faire et j’avais décidé que je ne les ferais pas de la méthode habituelle. La méthode habituelle aurait été à la militaire. J’aurais fait un listing de ce que j’avais à faire. J’aurais fait dans l’ordre tout ce qu’il y avait sur mon listing et me serait reposée après. Ce week-end là, j’ai vraiment décidé de n’écouter que mes envies et non le diktat de ce que je pensais devoir faire. A ma grande surprise, quand je suis arrivée à la fin du week-end, je me suis rendue compte que j’avais accompli tout ce qu’il y aurait eu sur ce fameux listing. Sauf qu’au lieu de le faire dans le stress et dans une espèce de culpabilité ou de forcing, je l’avais fait dans la joie, la détente, dans un état d’esprit beaucoup plus agréable et aussi beaucoup plus efficace.

 

  • J’ai remarqué ça : si je me force, comme je vais à contrario de mon énergie, ce que je vais faire va me prendre du temps. Ça va être laborieux ! Alors que si je le fais vraiment dans l’élan où je sens que c’est le bon moment, ça va se faire dans le fluidité. Du coup, je vais mettre cinq minutes à le faire au lieu de une demie-heure ou peut-être une heure.

 

  • Il faut jongler. C’est là aussi que dans la vie il faut être créatif. Il y a des choses avec lesquelles on ne peut pas négocier. Si j’ai rendez-vous chez le dentiste, je peux pas faire comme je veux. Il y a des impératifs qui font qu’on a des cadres horaires. Pour l’instant, on en a encore. Même pour moi, je pense que c’est bien d’en avoir gardé quelques-uns parce que ça m’évite d’être complètement en roue libre et déconnectée du monde qui a encore besoin de ça. Après, tous les cadres qui me semblent superflus et que je peux éviter de m’imposer, ceux-là, je les laisse de côté.

 

Merciii d’inspirer le monde de la sorte !!!

 

  • En plus, tu vois, au moment où je dis ça, il y a un grand vent qui souffle et qui soulève mes cheveux, comme pour dire « Allez ! Donnez-vous du vent !».

 

Dans ta créativité, quels sont tes moments préférés ?

 

  • Si je suis très honnête, je te dirais que ce sont les moments où je ne fais rien.

 

  • En tout cas, en apparence, je ne fais rien. Je suis quelqu’un qui a besoin de beaucoup de temps libre, de liberté, de silence, de solitude. Et en fait, ces moments où j’ai l’air de ne rien faire, où je ne suis pas en train de matérialiser, je ne suis pas en train d’écrire, je ne suis pas en train de tourner mes émissions de télé, je ne suis pas en train de peindre ou à la limite, je n’ai rien dans les mains, je sais que ce sont les moments où se fait en moi le travail le plus important et le plus profond.

 

  • Je ne peux pas vraiment expliquer comment. Je peux peut-être redonner l’exemple de la grossesse. Avant le moment où le bébé naît dans sa forme incarnée, il y a ces 9 mois où il est dans le ventre de la mère. Il y a plein de choses qui se font dans une espèce de secret. Même encore maintenant, on n’a pas encore tellement de regard là-dessus. Voilà, je sens que ce sont juste des moments où j’ai besoin, comme une eau très tranquille, qui reste le plus tranquille possible, pour être transparente, pour se laisser infuser par la lumière.

 

  • Je sens que ce que j’ai à faire de plus important est de cultiver cet état de réceptivité, de transparence, de calme et de sérénité la plus grande possible. Si j’arrive à maintenir cet état là, c’est comme préparer le terrain pour une action qui va se matérialiser de la manière la plus fluide et la plus efficace possible.

 

  • Ce qui va m’éviter de ramer et d’avoir à concrétiser, matérialiser dans l’effort. Je ne veux pas en faire une généralité. C’est ma façon de fonctionner à moi. Comme je l’ai expliqué, ça n’a pas toujours été le cas. Je comprends très bien que pour d’autres gens, il peut encore y avoir besoin d’un cadre, d’une structure, d’une discipline, de se dire « tous les jours de telle heure à telle heure, je fais mes gammes ou je fais mon heure d’écriture… ». C’est mon parcours à moi qui est ce qu’il est et qui doit pas non plus devenir un nouveau cadre.

 

  • Le grand conseil que je donnerais aux artistes et aux gens en général, c’est « Ecoutez-vous ! Faites confiance à cette sagesse intuitive qui est en vous. ». Je pense que lorsque l’on fait ça … Pour moi ça s’est vraiment vérifié ! si on se fait confiance, si on se donne cette liberté, il y a beaucoup de blocages qui sautent. Que ce soit les blocages intérieurs ou les blocages extérieurs.

 

A ce stade de l’interview, j’ai la sensation que Sylvie est en train de me délivrer un message, me faire un rappel pour moi-même.

 

  • C’est mon côté révélateur, sûrement ! :p

 

Je me rends compte que dans la créativité, ces moments-là sont très importants pour moi. Les moments de calme, les moments où je ne fais rien. Je sais que pendant ce temps là, ça se range dans ma tête et après quand ça doit sortir, ça va super vite ! Mais … par moment, j’ai tendance à l’oublier, donc : MERCI Sylvie ! Merci pour ce message fort car souvent, les moments où l’on se fait rien en apparence amène de la culpabilité chez beaucoup de personnes. Souvent, c’est très lié au regard des autres …

 

  • Oui, c’est ça.

 

  • Il y a un truc que j’appelle « l’oreillette du cœur ». Je me pose une question, je vais dans mon cœur. Je pose la question à mon cœur et mon cœur me donne la réponse : sous forme d’images, de mots …

 

  • En fait, nous avons été éduqué dans notre famille, dans la société occidentale, à se remplir tout le temps de choses extérieures : à se remplir de conseils, de méthodes, de façon dont on doit faire, d’informations… Nous sommes invités à remplir nos journées avec des activités … du coup, c’est vrai que lorsque nous faisons le choix de la vacuité, il y a un moment, en particulier les premiers temps … C’est un peu comme un sevrage quand on arrête un truc toxique, il y a un moment où l’on est déstabilisé et où ça fait peur. Il manque cette fausse plénitude, ce faux plein, qui nous a rempli pendant tellement d’années.

 

  • Pour moi, ça s’est produit au moment où j’ai arrêté de travailler, l’année où j’étais enceinte. A la fois, j’avais cette ivresse de la page blanche, d’avoir ces journées entières devant moi, où j’étais complètement libre de mon temps, et en même temps les premiers jours, je me souviens que j’avais une sorte d’angoisse de me dire : « han ! il n’y a plus de cadre, plus d’horaires, plus de calendrier… ».

 

  • En plus, quand on est enseignant, on a tout le temps à peu près les mêmes horaires et le même emploi du temps avec les mêmes vacances. Il y a cette régularité, cette routine. Et tout à coup, je n’avais plus ça. J’étais vraiment comme quelqu’un qui n’avait plus de structure externe et ça m’a obligée à me trouver une structure interne. Et quitte à m’en recréer une, je me suis dit que j’allais la créer beaucoup plus souple. Effectivement, je pense que les premiers temps où l’on s’accorde ce droit, avant même que ça devienne un plaisir, ça peut être déstabilisant. Mais ça ne veut pas dire pour autant que l’on doive s’en priver. Là encore je dirais « Ecoutez-vous ».

 

  • Moi, je sentais que j’avais vraiment ce besoin. Je suis très proche de la nature donc je fonctionne beaucoup avec les saisons. A l’hiver en particulier, je ressens, comme la nature, le moment de me retirer encore plus en moi et de passer encore plus de temps en moi. L’été, je vais être très active, je vais faire plus d’ateliers, plus de choses dans la matière, dans le concret et l’hiver je vais passer plus de temps en méditation, à rêver ou même carrément à dormir. Parce que je travaille beaucoup en dormant aussi !

 

  • Les premières années où je ressentais ce besoin, c’était presque irrépressible ! Même si j’essayais de me forcer à travailler, je sentais comme si j’étais en train de rouler avec ma voiture avec le frein à main. J’étais dans une espèce de lourdeur désagréable, ce qui faisait qu’à un moment, je m’asseyais et j’arrêtais de faire quoi que ce soit. Au bout d’un moment, la culpabilité revenait au galop : « non, mais Sylvie tu as ça à faire ! T’as le ménage, les courses, tu as ceci, tu as cela ». Et en moi il y avait ce truc qui disait : « Non, j’ai besoin d’encore plus de détente, j’ai besoin d’encore plus de repos. ». C’est vraiment un équilibre à trouver entre les impératifs de la vie quotidienne et des choses que l’on ne peut pas négocier et les petites parenthèses de temps que l’on peut s’accorder.

 

  • Si l’on ne peut que s’accorder 10 minutes par jour, on peut commencer par là. Mais en fait, j’ai l’impression que si on commence à se l’accorder, justement, comme la vie répond, elle va nous donner l’occasion de s’en accorder de plus en plus. J’ai commencé à m’accorder mes 10 minutes ou mon quart d’heure, le matin avant de me mettre aux tâches de la journée. Et après il se trouvait que dans la journée, j’avais des rendez-vous qui sautaient, je devais emmener mon fils quelque part et puis c’était la maman d’un copain qui se proposait de le faire.

 

  • Finalement, d’ ¼ d’h, j’arrivais à grignoter de plus en plus de ces petits moments savoureux. C’était comme des friandises au début, parce que je n’en avais pas encore beaucoup. J’étais en cœur à cœur avec ma fameuse oreillette. Après c’était tellement bon que je ressentais le besoin d’y être de plus en plus. Ce qui est génial, c’est que maintenant, je n’ai plus forcément besoin de solitude. Si j’ai besoin de me connecter à mon monde intérieur, c’est comme un muscle qui est entrainé. Même si je suis au milieu du bruit, si je suis dans les embouteillages ou autre, je peux le faire à peu près partout. Sauf si je suis dans un état de stress avancé… Je n’ai plus besoin de cette solitude ou ce silence dont j’avais besoin au début, parce que c’est une capacité que j’ai tellement développée qu’à tout moment, quand j’ai besoin d’un conseil, d’une réponse, c’est spontané !

 

  • Je vais à l’intérieur de moi, je pose ma question et « Bling ! », la réponse arrive. Ou si elle n’arrive pas dans l’instant, elle va arriver dans la journée ou au moment où ça doit venir. J’ai un total lâcher prise maintenant par rapport à ça. Je sais que la réponse va arriver comme par la Poste, quand ça sera le moment !

Génial ! C’est super pratique d’être à l’écoute de soi en fait !

 

  • Ce n’est pas la peine de se ruer sur le facteur en lui criant « mais tu ne m’as pas amener ma lettre !!! ». Je fais confiance au facteur et je sais que lorsque la réponse doit m’arriver, elle va arriver sous la forme où elle doit m’arriver.

 

Le temps passe super vite quand je discute avec Sylvie ! Et franchement, ce n’est pas une belle leçon de lâcher prise ça ? Qu’en penses-tu cher lecteur ?

Aussi, à ce stade, je me demande bien quel serait le plus grand rêve de Sylvie, parce que j’ai la sensation qu’elle le vit déjà…

 

  • Mon rêve pour moi-même, comme tu dis, je le vis déjà. Je crois que mon rêve, c’était tout simplement d’être heureuse et de vivre en accord avec ce que je suis. Et ça, c’est ce que je vis et de plus en plus. C’est que du bonheur !

 

  • Et si j’avais un rêve plus vaste, plus collectif, ce serait que l’on arrive enfin à avoir la paix sur Terre.

 

  • Je suis quelqu’un de profondément non violent. Je suis Lorraine donc j’ai grandi dans une région qui est très marquée par la guerre. Il y a des mémoires de guerre dans ma famille. C’est quelque chose qui m’afflige beaucoup, de voir à quel point la violence est encore présente partout, dans notre société, que ça soit la violence verbale … ou justement aussi cette violence que l’on a envers soi. C’est de là que tout part : cette façon de ne pas s’écouter, de s’imposer sans cesse des choses, de ne pas se respecter.

 

  • Donc voilà ! Si ma baguette magique réussissait à être encore plus puissante, je crois que je ferais ça. Je ferais quelque chose pour la paix sur la Terre.

 

  • Je pense que les rêves sont faits pour être réalisés. Sinon, ça reste juste des idées un peu désespérantes…

 

  • Je pense que les rêves sont comme des graines qu’on porte en soi pour les mettre en terre et que ça devienne quelque chose. Si c’est juste avoir un rêve pour un rêve, qui nous fait rêver mais qui en même temps nous rend triste, parce qu’on se dit « ce n’est qu’un rêve et ça se réalisera jamais », pour moi ce n’est pas un bon rêve.

 

  • J’ai plutôt envie de cultiver les rêves que je crois possible, réalisable. De toute façon, je pars du principe qu’ils le sont tous ! Après, mon travail, bien que je ne le conçoive pas vraiment comme un travail… mon travail de magicienne, c’est de faire en sorte que mes rêves deviennent réalité sur la Terre. Mon rêve de Paix par exemple, je l’ai en partie réalisé en faisant cette émission et en soutenant ces gens qui étaient dans la Vague de Paix. Là encore, je n’ai rien fait de spécial, puisque ce sont eux qui sont venus me trouver avec ce projet en me demandant simplement s’ils pouvaient faire une émission sur ma chaîne.

 

  • Moi, j’avais appelé la paix dans mon cœur et la vie m’a envoyé ces gens qui étaient des promoteurs de paix dans le concret.

 

  • Après, je fais aussi des choses dans le concret. Je suis en train de préparer un kit éducatif pour promouvoir la non-violence à l’école. Je fais des choses dans le concret mais je sais que pour moi, ce n’est pas la partie la plus importante de mon travail.

 

  • La vraie puissance de mon travail est en amont dans cette partie un peu mystérieuse qui se fait dans le silence, dans l’invisible …

 

J’adore cette interview !!! Je les adore toutes de toute façon. A chaque fois, j’ai la sensation de recevoir un message, un mot, une phrase, pour moi. Quelque chose qui résonne pour moi, pour mon travail, pour ma vie. Ici, « l’oreillette du cœur » de Sylvie m’inspire énormément, et son message : « Ecoutez-vous ».

 

C’est tellement UnPortant !!!

 

Pour tout ceux qui ont envie de suivre les émissions de Sylvie. Elle a deux chaines Youtube :

Sylvie travaille bénévolement, en alternance sur les deux chaines, où tu pourras découvrir de jolies pépites 🙂

 

En tant qu’Artiste, Sylvie prépare son fameux kit pédagogique qu’elle prend le temps de mûrir. Il est actuellement en test dans une école en Moselle. Il sortira probablement à la rentrée.

 

  • C’est un kit qui d’appellera : « Le Fantôme à lunettes », une histoire inspirée de faits réels, de faits vécus, de violence scolaire. Il y a des chansons, des jeux … L’idée c’est vraiment de donner toute une batterie d’outils aux gens qui voudraient promouvoir la non-violence à l’école. Que chacun choisisse dans le kit, les outils qui lui correspond.

 

Sylvie a deux autres livres qui attendent d’être édité :

  1. l’un est un récit initiatique, qui comme la plupart des contes de Sylvie, s’adresse à des enfants, mais peut très bien être lu par des adultes, car elle a toujours une dimension un peu philosophique dans ses contes.
  2. l’autre, ce sont une quarantaine de textes écrit par Sylvie, à partir des créations graphiques d’autres créateurs. L’idée est de mettre en miroir un texte de Sylvie et les œuvres de créateurs dont elle aime le travail (photographes, peintres, infographistes … beaucoup de gens qui travaillent avec l’image, mais pas que… Il y a des gens qui font des créations en laine, en tissu … des couturiers, des pâtissiers…)

 

  • Comme toi Marie, dans la vie, je suis quelqu’un qui aime créer des ponts, créer du lien.

 

  • Ce projet de livre est à la fois une façon de mettre en avant mon talent et leur talent. Ce qui a été vraiment intéressant, c’est que ça ne s’est pas toujours fait de la même façon. Nous parlions tout à l’heure du processus créatif… ça ne s’est pas toujours fait de la même manière. Il y a certaines fois où le texte a pré-exister et quand j’ai vu l’œuvre de la personne, je lui ai demandé de la mettre en regard. A l’inverse, il y a certains textes que j’ai écrit parce que je trouvais l’œuvre de quelqu’un inspirante, donc là, le texte a jailli en voyant la création de la personne. Puis, il y en a où l’on a carrément créer ensemble, c’était comme créer des jumeaux, on se répondait l’un l’autre, jusqu’à ce que l’on arrive ensemble à une création où l’on sentait que c’était harmonisé. Il y a des artistes de tout âge. Le plus jeune à 5 ans, le plus vieux en a 85. Ils sont un peu de tous les pays. Il y en a en Espagne, au Québec, en France, au Luxembourg … L’idée de ce livre, c’est de faire un gros paquet cadeau qui mette en avant le travail de tous ces gens. Ce livre là s’appellera « Arrêt sur images ».

 

  • Je l’ai commencé l’année de mes 40 ans. Je pensais le sortir l’année de mes 40 ans. J’en ai 44, il n’est toujours pas fini et je lui laisse vraiment le temps de mûrir. Là aussi la vie fait bien les choses, puisqu’à 40 ans, j’étais beaucoup moins connu que je ne le suis maintenant. Du coup, je trouve que pour ces Artistes qui tous ont acceptés bénévolement de participer au livre au moment où je n’étais personne, c’est beaucoup plus valorisant que le livre sorte maintenant, où il sera vu par beaucoup plus de gens. Quelque part, je trouve qu’ils sont aussi récompensés de la confiance qu’ils m’ont faite. Je suis très contente de ça pour eux. Peut-être une création de Marie dans le futur « Arrêt sur images »? On en a pas parlé encore … Comme il est encore en cours de création, je vais aller fouiller dans ses photos et voir si j’ai un texte qui sort d’une de ses photos.

 

Tout est possible ! Tout est réalisable !

 

« Il ne savait pas que c’était impossible alors ils l’ont fait » – Mark Twain

 

  • Un des autres credo que je partage avec Marie, c’est que dans la vie, rien n’est impossible.

 

  • On se crée les possibles que l’on pense à notre mesure. A nous de créer les possibles que l’on se souhaite.

 

Ça, c’est un super mot de la fin !

J’ai adoré ce moment et en plus, j’ai transcendé ma peur de réaliser des interviews en direct ! Si bien que je recommence jeudi 17 août 2017 à 15H30, de l’autre côté de l’Océan, aux Etats-Unis, à la découverte de l’univers de Gwenn Seemel. Abonne-toi à ma chaîne Youtube pour être notifié 😉

En attendant, retrouve Sylvie sur ses deux chaines Youtube « Ailes & Luit TV » et « De Terre et d’étoiles » et sur son site web : www.lalutiniere.com.

EDIT DU 12/11/2017 : retrouve l’univers pétillant de Sylvie et des co-créateurs assez fous pour la suivre, sur Jamais d’eux sans Toi !

Et Bonne Nouvelle, Sylvie sera en direct demain, lundi 13 novembre 2017 à 20H sur la chaîne de Jérôme RodAnge « Guidance TV » sur la thématique « Faire de sa vie un jeu d’enfant«  ! Si tu arrives après la bataille, tu pourras toujours regarder le Replay 😉

A bientôt pour de nouvelles Aventures !!!

Julien, créateur de Y.O.U. à Nantes !

Julien, créateur de Y.O.U. à Nantes !

Le voyage du Pink Power Tour Festival continue !

Aujourd’hui, je t’emmène à Nantes !

Je suis complètement sortie de ma zone de confort pour cette nouvelle interview ! Dès que j’ai rencontré Julien, j’ai senti qu’il avait un message fort à faire passer. Je sentais que c’était important. Alors je me suis lancée et il a dit OUI 🙂

 

 

Aujourd’hui, je te présente Julien alias « Juju la Patate » ! Ça te donne une petite idée du personnage ! Je commence par THE grande question qui tue en lui demandant qui il est. Au delà de son prénom, qui est Julien, vraiment ?

 

  • Un Être Humain avec les pieds sur la Terre, mais un esprit qui veut aller un peu ailleurs…

 

Mais où ça ailleurs ?

 

  • Dans l’avenir. Dans un Avenir Meilleur. 

 

Mais comment ???

 

Julien a créé l’établissement Y.O.U. à Nantes dont le concept est de vendre du bio, du local, de l’équitable, mais aussi de partager du savoir, du savoir-faire différent, du savoir-vivre différent …

 

  • Changer le monde en changeant notre mode de consommation. C’est l’argent qui dirige  le monde. Comme je dis toujours : « Voter ça sert à rien, notre meilleur bulletin de vote est dans notre porte-monnaie ».

 

  • Suivant comment on consomme, on a ce pouvoir là. Si on arrête tous de consommer du Coca, du MacDo, des produits industriels, des produits de grandes marques de multinationales, un jour, ils disparaitront.

 

  • Et quand les grands auront disparus, tous les petits reviendront !

 

J’imagine que c’est un chemin pour en arriver là. A ce stade, je comprends pourquoi je suis en train de parler avec Julien. Je crois tellement que nous pouvons tous être acteurs de changement positif dans ce monde.

Julien a commencé par la restauration. Il a travaillé un peu partout dans le monde. Sa première entreprise s’appelait « Juju la Patate », d’où le surnom 😉

 

  • Je faisais des frites fraiches avec des patates de Noirmoutier, puisque j’étais sur Noirmoutier. Je préfèrerais vendre ça que des surgelées. Je faisais aussi des burgers et des sandwichs, mais un peu plus qualitatif. J’utilisais du pain précuit par le boulanger … Je vendais de la qualité.

 

Julien a ensuite vendu cette entreprise pour en créer une autre, toujours axée sur la qualité mais plutôt grand standing avec à la carte de la Côte de Bœuf, du foie gras, du champagne, des cocktails.

 

  • C’était une grosse brasserie qui rentrait beaucoup d’argent. Mais plus tu as un gros truc, plus tu travailles. Plus tu travailles, plus tu es fatigué… Et à un moment, en fait, j’étais vraiment fatigué donc j’en ai eu marre ! Et la santé m’a rattrapée aussi ! Elle m’a dit : « Ouh ouh ! C’est bien de travailler de 9h du matin à 3h du matin tous les jours mais on n’est pas fait pour ! » J’ai tout vendu et j’ai tout arrêté !

 

A ce moment là, Julien est retourné à ses premiers amours : le savoir. A la base, c’est un « scientifique dans l’Âme ». Il a étudié la biochimie et les sciences et techniques de laboratoire à l’école, jusqu’à ce qu’on lui fasse gentiment comprendre qu’il était nul en orthographe et en grammaire …

 

  • Tout ce qui était autre que la science, c’était pas ça ! Du coup on m’a dit que je n’aurais jamais mon bac. En gros, ça servait à rien de continuer. Donc je suis parti ! C’est pour ça que j’ai atterri dans la restauration.

 

Après la vente de sa dernière entreprise, Julien est retourné s’instruire.

 

  • Avec Internet maintenant, on peut avoir à peu près toutes les infos, même s’il faut toujours garder son libre arbitre, parce qu’il n’y a pas que des vraies infos.

 

  • Ça a commencé avec les pyramides d’Égypte. J’ai appris que si tu fabriquais une pyramide qui était à la taille de celle de Gizeh (dans les proportions) et que tu mettais un morceau de viande au niveau de la chambre du roi, ton morceau de viande ne pourrissait pas, il se momifiait. Je me suis dit tiens : « c’est bizarre, c’est scientifiquement prouvé ».

 

  • Enfin … prouvé … On voit que c’est ce qui se passe, mais on ne sait pas comment l’expliquer. De fil en aiguille, tu apprends qu’il y a d’autres pyramides un peu partout sur un axe bien particulier qui fait un genre d’équateur, mais qui est désaxé par rapport à l’actuel.

 

  • Après, tu essaies de comprendre. Une chose en amenant une autre, tu arrives à la physique quantique. C’est la physique qui explique le côté spirituel, qui touche à l’énergie. C’est vrai qu’au final, on est 99,99999 % de vide et l’autre partie, c’est de l’énergie.

 

  • En fait, on pense exister mais on n’existe pas vraiment. C’est comme on pense nous voir pendant cette interview alors qu’au final, on voit juste des électrons qui frappent notre peau, qui passe à travers notre œil, notre nerf optique, et qui sont analysés par notre cerveau. Donc, on voit une interprétation de ce qu’on pense voir.

 

Bon, là, Julien me laisse sans voix. Je ne sais plus quoi dire. Cette situation existe-t-elle alors ?

 

  • Énergétiquement, on va dire qu’elle existe ! Après ce qu’on voit tous les deux, enfin tous les trois puisqu’on est trois (spéciale dédicace à ma petite sœur qui était présente lors de cette interview. C’est grâce à elle que j’ai découvert Y.O.U. d’ailleurs), c’est une interprétation.

 

Je demande à Julien s’il a dû dépasser des croyances « limitantes » pour en arriver là.

 

  • J’ai toujours cru ce que je voyais. J’étais très cartésien, scientifique.

 

  • Je lisais des choses sur les secrets de l’Aura, sur plein de choses, sur la philosophie bouddhiste … et j’ai vu des choses qui ne pouvaient pas s’expliquer scientifiquement. C’est comme ça que la physique quantique est arrivé …

 

  • Je ne vais pas dire « par hasard », parce qu’au final on apprend qu’il n’y a pas de hasards. Je me posais des questions donc les réponses sont arrivées par des reportages, des gens que j’ai rencontrés, des livres. Euh … c’était quoi la question ?

 

As-tu eu des blocages/des limites à dépasser ?

 

  • Au départ quand on est petit, on nous dit rien, on nous laisse vivre. Si je lis un bouquin qui me dit que je peux voir l’aura des gens, et bien je vais y croire, parce qu’on ne m’interdit pas d’y croire. C’est en grandissant que tout se referme et qu’on te dit « mais non, ça ce sont des bouquins, des histoires… ». Alors qu’au final non, ce ne sont pas des histoires. Enfin… c’est DE l’histoire, qui a été racontée par des gens. Il y en a qui y croit. Il y en d’autres qui n’y croient pas. Moi j’y croyais. J’en ai fait l’expérience.

 

  • J’ai fait des expériences sur moi-même, qui touchent à la physique quantique sur le fait de transformer son corps par la pensée. C’est-à-dire : se répéter plein de fois la même chose ou quelque chose. En l’occurrence, moi c’était « Je veux être plus fort et plus intelligent », « je veux être plus fort et plus intelligent », parce qu’à l’école je n’étais pas forcément fort ni intelligent. Enfin, les professeurs disaient que je n’étais pas intelligent, vu que je n’étais pas très bon en orthographe et en grammaire. Comme c’est l’école, il y a les autres qui te charrient. Et comme tu es non-violent, tu te dis : « ce n’est pas grave, je vais me transformer, je vais devenir plus fort et plus intelligent ». On m’embêtait même sur la couleur de mes yeux. J’avais les yeux marrons donc on me disait : « oh la la ! Les yeux marron, les yeux de cochon ! ». Alors qu’en fait 60 à 70% des gens ont les yeux marron. Mais ça ne me plaisait pas non plus donc je me suis aussi répété tous les jours :  « je veux avoir les yeux clairs », « je veux avoir les yeux clairs », « je veux avoir les yeux clairs » …

 

A ce moment de l’interview, je bloque carrément sur Julien ! Étant donné que nous sommes l’un en face de l’autre, difficile de rater qu’il a les yeux clairs :O

 

  • Oui, ça je l’ai compris longtemps après en regardant un reportage sur la guérison quantique. Des gens qui avaient perdus l’usage des jambes ou même qui étaient hémiplégiques, à qui on a dit qu’ils ne pourraient plus jamais remarcher.

 

  • Et eux disaient : « OK, mais moi j’y crois pas ! ». Ils imaginaient leurs nerfs repousser ou des petits vaisseaux qui étaient en train de travailler sur leurs jambes et sur leurs nerfs. Ils se concentraient parce qu’ils n’avaient que ça à faire. Ils se concentraient sur leur corps pour qu’il refonctionne. Ils ont commencé à sentir des picotements. Peu à peu, sont venues de vraies sensations. Ils se sont mis à bouger. Il y a de nombreux cas qu’on appelle « miraculeux ». Mais en fait ce n’est pas miraculeux, c’est juste le pouvoir de la pensée.

 

  • Quand j’ai vu ce reportage je me suis souvenu de cette histoire à l’école où je me répétais sans cesse : « je veux avoir les yeux plus clairs », « je veux avoir les yeux plus clairs » et « je veux être plus fort et plus intelligent » … Au final, je fais 1,84m, 80 kilos. Je suis plutôt bien bâti. Je pense avoir un cerveau qui ne fonctionne pas trop mal et maintenant j’ai les yeux verts ! J’avais demandé à ma mère si j’avais bien les yeux marron jusqu’à l’âge de 7-8 ans. Elle m’a dit : « bah oui, mais c’est vrai qu’après ils se sont éclaircis ». On a regardé sur les photos et c’est vrai que j’avais les yeux bien marron, les mêmes que ma mère et après ils sont devenus verts.

 

« Ta pensée créé ta réalité ».

 

 

Je demande à Julien s’il a utilisé ce même principe pour la création de son restaurant !

 

  • Pas pour la création, mais c’est vrai que pour toute entreprise … J’aime bien cité ce bouquin : « La Loi de l’Attraction », qui dit que si tu te concentres, que tu visualises bien chaque détails, ça arrive ! Ça, je m’en suis rendue compte aussi sur les deux premières entreprises. J’avais rien à la base. J’ai racheté un magasin qui vendait du textile. Et là, tu casses tout, tu imagines, tu fais des plans, tu imagines la déco, tu imagines aussi comment tu vas faire tes frites, tu imagines qu’il va y avoir du monde, plein de monde, que ça va être plein que devant chez toi. En pensant et en imaginant ça, tu crées ce futur là. C’est ce qu’on apprend dans « Le Pouvoir de l’intention », « Le Secret », « La Loi de l’Attraction ».

 

Oui mais concrètement, il faut faire des actions ! Si tu attends sans rien faire, ça m’étonnerait que ça fonctionne !

 

  • Oui, c’est ce qu’ils disent d’ailleurs dans le livre. Il faut aussi se donner les moyens de le faire, se bouger un peu les fesses pour faire les choses !

 

  • Ici, à la base, je voulais refaire un snack. Avant même de découvrir cet endroit ! C’est quand j’ai découvert l’endroit, que je me suis dit « non ! ça va pas faire un snack, ça va devenir un resto ».

 

  • Je voulais axer sur le côté qualitatif comme j’ai toujours fait, mais aussi le côté éthique. Quand tu travailles avec des produits du marché et que tu te rends compte que les produits du marché, c’est de la merde qui pousse industriellement en Espagne sous les serres, ça n’a pas grand intérêt.

 

(interlude client) -> si tu écoutes l’audio tu comprendras :p

 

  • Donc je me suis dit « tant qu’à faire quitte à travailler du frais autant travailler du frais et du bio qui vient d’à côté ! » et comme j’étais déjà dans une AMAP, un an avant, je leur ai demandé s’ils étaient intéressés pour produire un peu plus et me livrer en tant que restaurant. Ils ont dit « d’accord ! » et voilà !

 

C’est parti pour l’Aventure !!! Je suppose que cela ne s’est pas fait sans difficultés …

 

  • De toute façon, dans la Vie, quand tu crées quelque chose, il y a toujours des difficultés. Il faut se dire qu’il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des SOLUTIONS !

 

  • A la base, je devais avoir une chef de cuisine qui a disparu un mois avant l’ouverture. Ça ne m’a pas inquiété. L’ouverture était en janvier-février. Ce n’était pas forcément la période où ça bosse le plus. Si ça se trouve, ça m’aurait mis dedans ou peut-être qu’elle n’aurait pas été à la hauteur.

 

  • Entre temps, un ami d’ami est venu et m’a aidé à lancer. Il est resté 1 an. Maintenant, j’ai embauché une femme végétarienne qui est chef de cuisine et qui fait des trucs super ! Donc tout va toujours de mieux en mieux parce que ça sert à rien de s’inquiéter, au contraire !

 

  • Il faut visualiser ce côté positif qui va arriver et tout arrive !

Julien organise dans son restaurant :

« Les Jeudis de la Physique Quantique et de la Spiritualité ».

 

  • D’habitude, y’a les jeudis où les gens se défoncent la gueule, les étudiants … Alors j’ai voulu faire les jeudis où les gens se remplissent l’esprit. Partager mes connaissances sur le lien entre la physique et la spiritualité : « La Physique Quantique ».

 

La première soirée que Julien a organisé, il a diffusé le film « Le Secret » qui parle de la loi de l’attraction.

 

  • Par contre c’est un peu américanisé du genre « on va gagner plein d’argent, une Porsche, des belles voitures », alors qu’en fait non, le but de la vie c’est pas ça. Ça c’est du matériel. J’avais déjà testé ! Pour en revenir à l’autre entreprise que j’avais créée avant. J’ai gagné plein d’argent, j’avais une Porsche, mais tout ça c’était de la futilité. Quand tu arrives à ce niveau là, tu te dis : « Bon, j’ai tout ça ! Est-ce que je suis heureux ? » Non ! C’est pas ça qui va me rendre heureux en tout cas, parce que de toute façon tu n’as pas le temps, quand tu travailles trop et que tu as plein d’argent. D’ailleurs, je crois que plus t’as de l’argent, moins t’as de temps et moins t’as d’humain …

 

Durant les premiers « Jeudis de la Physique Quantique et de la Spiritualité », Julien passait des vidéos, suivies d’un débat avec les personnes présentes.

 

  • Il y avait des gens plus axés « scientifique » plus intéressés par la physique quantique et des gens plutôt spirituels, plus intéressés par le magnétisme, etc… Ce qui était super intéressant c’est que je pouvais faire le lien en leur expliquant que l’esprit influence sur la matière. C’est comme ça que l’on peut guérir les gens. Il y a deux petites expériences dont je parle à chaque fois :

 

  • « L’expérience du poussin et du robot ».

 

  • C’est une expérience que quelqu’un a faite sur des poussins. Si tu prends un poussin, que tu le retires de sa mère et que tu passes une heure par jour avec lui pendant 7 jours, au bout du 8ème jour, ce petit poussin va te prendre pour sa mère. Du coup, il va s’accrocher à toi. Même si quelqu’un prend ton jean ou tes chaussures, il fera la différence.

 

L’homme qui a fait ce test a fabriqué un petit robot qui ne fait que de l’aléatoire. C’est un robot qui tourne dans un sens ou dans l’autre et qui avance ou recule. Il est équipé d’un boitier qui génère aléatoirement des chiffres. Ce robot se ballade dans tous les sens de manière très anarchique parce qu’il n’a pas de cerveau, pas de caméra … Il a été mis en contact avec un petit poussin fraichement retiré de sa mère.

 

  • Une heure par jour … Il s’accroche à ce petit robot. Au bout du huitième jour, le poussin a été enfermé dans une cage transparente dans un coin de la pièce. Le poussin voit le robot. Le robot, lui, il s’en fout parce qu’il ne le voit pas. Mais le poussin, il est attaché au robot. Il pense que c’est sa mère. Il n’a que de l’amour. Il l’appelle sans arrêt. Et qu’est-ce qu’il fait le robot ? Il répond à l’appel du poussin. C’est-à-dire que le côté « aléatoire » est brisé par l’attraction, l’amour qu’à le poussin pour le robot.

 

C’est juste énorme !!!

 

  • Ça fait comprendre que l’esprit n’est pas cantonné qu’à notre cerveau, mais déborde aussi. Ça montre plein de choses. Quand on voit ce qu’un petit poussin qui vient de naître peut faire, on peut facilement imaginer ce qu’un enfant humain peut faire, voire un adulte si on lui disait qu’en fait, c’est possible. Et si plusieurs être humains ensemble envoyaient des pensées positives, ce que ça pourrait faire aussi.

 

Ouiii !!! Ça revient au fait de ne pas répondre à la violence par la violence. C’est un peu la même chose…

 

  • De toute façon, la violence n’a jamais rien résolu. Tu vois, j’ai 40 ans. J’ai bossé pendant 25 ans dans des bars de nuit, des discothèques, des restos… le monde de la nuit, où il y a un peu de violence. Je n’ai jamais levé la main sur quelqu’un. C’est peut-être aussi l’intention que j’émets : « de toute façon avec moi ça sert à rien puisque je ne vais pas répondre. » Donc, tout le monde se calme.

 

Dans ta créativité et les projets que tu mets en place, quels sont tes moments préférés ?

 

  • J’aime tout dans la vie. Me lever le matin, même si j’ai dormi 4 heures. Si c’est pour venir travailler au soleil avec des clients sympas, ça me plait. Les dimanches parfois, à ne rien faire, quand je ne travaille pas, ça me plait aussi. Je pense qu’il faut apprécier chaque moment de la vie. Déjà, ça aide à avoir une belle vie.

 

Tu te vois où dans 3 à 5 ans ?

 

  • Je serais sûrement ici. Avec plein de monde, une bonne clientèle. Peut-être que ça sera ouvert le soir, que je pourrais embaucher un peu de monde aussi. Ce qui serait bien, ça serait d’avoir plus de monde à travailler, partager cet argent. Peut-être qu’au lieu de vivre dans mon camping-car dans un hangar, ça sera transformé en maison. Peut-être que ça cartonnera parce que dans 3 ans, les gens auront encore plus compris l’importance de consommer différemment. Peut-être qu’il y aura une chaîne de bar-resto Y.O.U. et qu’on conquerra la planète !

 

YESSS !!! Allez Go ! Visualisation ! Visualisation !!!

 

  • Enfin, j’en veux pas plein. Même si à chaque entreprise que j’ai crée les gens m’ont dit : « mais ça, il faut en faire une chaîne, parce que le nom, la déco, le concept, si t’en fais plein, ça marchera ». En faire plein, ça veut dire faire du commerce et du business. Au final, ce n’est pas forcément ce qui m’intéresse.

 

  • Ou alors, j’offrirais le concept à qui en voudra, en disant : « créez un Y.O.U. si vous voulez, mais suivez le concept et les valeurs que je transmets ».

 

  • D’ailleurs, je me demande si ça ne serait pas mieux comme ça, plutôt que de faire une franchise qui rapporte de l’argent. Avoir plein de petits Y.O.U. partout, où les gens consommeront du bio et du local et que ça ne sera pas trop cher.

 

  • On combattra MacDo, Starbucks …

 

Pour conclure l’interview, je demande à Julien ce qu’il conseillerait aux personnes qui ne sont pas dans la démarche du « Tout est Possible ». Même si je trouve que l’interview en elle-même peut déjà créer un déclic. Un message à faire passer, Julien ?

 

  • Qu’il ne faut pas oublier que l’évolution de la Terre, et même de l’Univers, elle se fait exponentiellement, ce qui veut dire : de plus en plus vite !

 

  • Il y a 9 milliards d’années, c’était la création de l’Univers. Il y a quelques centaines de millions d’années : la Vie sur Terre. Nous, l’Être Humain, il a 40000 ans. La communication, l’écriture, ça a 2000 ans. Les téléphones portables, les lasers … : quelques décennies.

 

  • Et l’évolution du coup, de notre façon de penser … Il y a plein de gens qui disent : « c’est pas demain la veille qu’on mangera tous bio et qu’on aura des pensées positives. » Bah si, parce qu’au final, vu que tout va de plus en plus vite !!!

 

  • Nous, là, nous sommes déjà en train d’en parler. Après, nous allons en parler à d’autres et ainsi de suite. Et le monde entier devrait normalement, aussi, se réveiller !

 

  • Et là je cite Darwin qui avait fait l’expérience du centième singe. Il avait observé une race de singes sur une petite île. C’était un archipel où il y avait plein d’autres singes qui ne pouvaient pas communiquer entre eux. Il a passé du temps avec eux. Il a vu qu’ils mangeaient des patates douces avec du sable dessus. Il a mimé de manger des patates douces, en les trempant dans l’eau pour les laver avant. Du coup, les singes ont observé cela. Il y en a un, puis 2, puis 4 qui se sont mis à faire pareil. A la fin, toute l’ile s’est mis à laver les patates. Ce qui est intéressant, c’est que sur les autres îles qui n’avaient aucun moyen de communication, les autres singes de la même race, machinalement, ce sont mis eux aussi à nettoyer les patates douces dans l’eau. Donc, dans la logique, si nous sommes suffisamment nombreux à ouvrir notre esprit et à se dire qu’on peut réussir, que les pensées positives ça marche, que notre esprit a un pouvoir sur tout, naturellement, le reste de l’humanité s’ouvrira l’esprit comme ça.

 

J’A-DO-RE !!!

C’est comme une onde.

Comme quand tu mets un caillou dans l’eau et que ça se propage.

 

  • C’est ça. Les pensées ne sont pas cantonnées dans notre esprit, on peut se concentrer. Comme quand on prie. Quand je « prie » pour l’Univers, je prie pour la Terre entière en me disant que la terre ouvre les yeux et qu’Ils arrêtent d’écouter la télé et de penser qu’il faut se battre contre son prochain.

 

  • D’ailleurs il faudrait que tout le monde arrête de regarder la télé tout simplement.

 

Oui !!! Ça fait des années que je ne regarde plus la télé et je suis très d’accord avec ça !

 

  • Surtout qu’on a la chance d’avoir Internet, où l’on peut choisir ce que l’on veut voir. Alors que quand tu regardes la télé, ce sont eux qui te montrent ce qu’ils ont envie de te faire voir et c’est pas forcément ce qui est le plus intéressant pour l’humanité, mais plutôt ce qui est plus intéressant pour leurs finances.

 

  • Aussi, arrêtez avec les cartes bleues ! Boycottez les banques ! Boycottez les multinationales ! Tout ce qui est « grandes marques » … C’est comme ça qu’on arrivera à faire changer les choses aussi. Comme je disais tout à l’heure : « notre meilleur bulletin de vote est dans notre porte-monnaie ».

 

Je suis persuadée que si chacun agit à son échelle, si chacun fait sa part, on peut changer le monde !

 

  • C’est ça ! On a tous un petit pouvoir. Nous sommes les 99%, donc on peut renverser facilement les 1% qui nous gouvernent et à qui appartiennent toutes les richesses. Comme j’aime bien dire aussi : si on abolie l’argent, le pouvoir, la possession, les religions, on n’a plus de problèmes. Les religions ont été crées pour maintenir les masses, un peu comme la télé et tout le reste malheureusement.

 

  • Il y a juste le bouddhisme, pour moi, qui n’est pas une religion mais plutôt une philosophie de vie.

 

Merciii Julien !!! Ça c’est du message qui dépote !!!

 

C’est un grand bonheur de partager avec toi le message et la vision de Julien.

Parce que je crois au pouvoir de l’Être Humain.

Parce que je crois que tout est possible.

Parce que l’Amour est plus fort que la peur.

Si ce message résonne en toi, partage-le au plus grand nombre.

Louise Belpalme, en harmonie avec la Terre

Louise Belpalme, en harmonie avec la Terre

Aujourd’hui je t’emmène au coin du feu, dans un univers chaleureux, inspirant, en harmonie avec La Terre. J’ai rencontré Louise au dojo Arkhelios. Nous pratiquons le Kung-Fu Bagua Zhang ensemble et un jour je l’ai vu arrivé avec des beaux légumes. Je me suis dit que c’était sans doute une magicienne de la terre …

Louise est maraichère. A mon sens, c’est une véritable Artiste qui communique avec la terre pour nourrir le monde et je suis « very happy » de te la présenter !!!

 

 

Louise aime profondément la Nature et c’est avec beaucoup de joie, de passion et d’authenticité qu’elle le partage.

 

  • Je n’ai pas vraiment grandi en immersion dans la Nature, mais à un moment donné dans ma vie, c’est devenu super important de retourner vers elle, me retrouver grâce à elle. Aujourd’hui, dans ce nouveau métier, ça m’apporte un bel équilibre. Je suis vraiment Amoureuse de la Nature.

 

Louise est allée à la fac, puis a fait du bénévolat dans différentes associations. Un besoin de contribuer dans le social qui l’a amené à se former au métier d’éducatrice spécialisée.

  • Au début, j’étais super motivée de donner aux autres à travers un métier qui a du sens, des valeurs humaines.

  • Pour travailler, j’ai vraiment besoin qu’il y ait du sens dans ce que je fais.

  • Finalement au travers de différentes expériences, j’étais assez déçue de ce milieu. L’institution qui devient de plus en plus rentable… J’étais dans une colère de voir comment les choses se passaient. Finalement, je ne m’y retrouvais pas tant que ça.

  • Il y a eu une période où j’étais assez perdue. C’est à ce moment là que je suis partie m’immerger dans la Nature et que l’Aventure a commencé !

 

Il y a 4 ans, Louise est partie faire du woofing avec une grande envie d’apprendre un savoir-faire et faire quelque chose de ses mains !

  • J’ai fait un peu d’études et finalement avec mes 10 doigts, je ne me trouvais pas assez créative. Je suis partie travailler avec les paysans au Burkina Faso. C’était un voyage de quelques mois qui m’a permis de me ressourcer.

  • Après, je me suis retrouvée dans une ferme en Espagne, où j’ai vraiment expérimenter le mode de vie paysan avec le potager, les chèvres, les fleurs … Tout était harmonieux. Je trouvais ça fascinant de simplicité.

  • Je suis rentrée de ce voyage et je me suis dit : « Bon, je vais apprendre à faire des légumes ! ».

 

Au départ, Louise n’était pas partie pour devenir maraichère. Elle voulait apprendre à produire ses légumes pour sa consommation personnelle. Elle n’y connaissait rien du tout et ne savait pas trop par quel bout commencer …

 

  • J’ai cherché du woofing dans le Nord-Pas-de Calais. J’ai trouvé un maraîcher qui en faisant. On a discuté. Il m’a parlé des formations qu’il était possible de faire. De fil en aiguille, je me suis pointée au lycée horticole de Lomme, parce qu’il propose une formation en maraichage bio.

  • Au début c’était un peu compliqué parce que je n’avais pas un profil qui correspondait à leurs attentes.

  • J’étais motivée donc finalement ils ont accepté de me prendre. J’ai même trouvé un financement. 5 mois de formation ! Plein de rencontres dans le réseau des maraichers bio de la région. Nous ne sommes pas très nombreux. C’était très intéressant de voir les différents systèmes agricoles, comment chacun voit le métier.

 

Louise a fait son stage chez Laurent Desbuisson à Bois-Grenier, à la Ferme de l’Aubépine.

  • C’est un peu comme mon Maitre Jedi du maraichage.

  • Quelqu’un qui m’a vraiment poussé, qui m’a transmis les bonnes choses du métier, le goût d’apprendre, de persévérer. J’ai pris confiance là-bas. Grâce à lui, j’ai pu être ouvrière pour continuer d’apprendre. Parce que 5 mois de formation, ce n’est qu’une introduction au métier de maraicher. On apprend sur le terrain. De cette manière là, j’ai pu continuer d’avoir les mains dans la terre et poursuivre ma route.

 

Ce qui a amené Louise a rencontré Jean-Pierre Lauwerie, qui a créé l’association « Weppes en Bio » à Ennetières-en-Weppes. Ce monsieur, maraicher depuis 40 ans, venait de prendre sa retraite. L’idée de l’association est de permettre à des jeunes qui ne sont pas issues d’une famille agricole, d’avoir l’occasion de vivre une expérience, le temps d’une saison avec un outil grandeur réelle. Ils ont le choix des cultures et sont libres de prendre des décisions. L’idée est de s’adapter aux difficultés et tout gérer de A à Z.

  • Alors, moi j’étais peu expérimentée. Quand je me suis pointée là-bas pour dire : « Hey ! Je veux en être ! » (rires) … Finalement, ils ont accepté de me choisir ! La saison 2015, c’était à « Weppes en Bio ». Cette année-là, j’ai rencontré Elise Canion qui a aussi fait partie de l’Aventure ! On a cultivé et relevé le défi toutes les deux.

  • Humainement, c’était très enrichissant, autant pour Jean-Pierre avec son savoir-faire de 40 ans de métier, que pour nous, avec un regard nouveau, un regard de femmes, un regard de personnes qui ne sont pas issues du milieu paysan, avec d’autres repères, d’autres envies, d’autres manières de concevoir la vie … C’était assez fort, humainement !

 

Louise est entrée dans cette Aventure avec des questions en suspens : « est-ce que je suis capable de faire ce métier ? », « est-ce que c’est vraiment ça que je veux faire ? », « est-ce que je me suis tapée un délire ou est-ce que je continue dans cette voie ? »

 

  • La réponse est OUI ! Oui, je suis capable et oui, ce mode de vie me plait !

  • Voir les gens manger mes légumes, avoir un retour, voir les enfants redécouvrir le goût, c’est très stimulant.

  • Ça a beaucoup de sens, parce que pour moi, ça veut dire aussi : agir à la base d’une alternative par rapport au modèle agricole qu’on nous propose, au modèle de commercialisation dominant.

  • Je produis une nourriture saine. Pour moi, c’est un cadeau pour les gens. Manger c’est une base. Tout le monde mange. Et manger sain, c’est la première médecine.

  • Je m’y retrouve dans l’alternative et dans le fait d’agir avec la Nature. C’est très complet en plus, c’est un métier physique, c’est un métier où il faut réfléchir. Ça demande d’être polyvalent. Il y a quelque chose d’infini aussi, dans le sens où l’on n’a jamais fini d’apprendre ! Une saison n’est jamais pareille d’une année sur l’autre. Il y a toujours quelque chose de nouveau ! Bon, ça peut être fatiguant des fois, mais la plupart du temps, c’est quand même plein de leçons intéressantes ! Ça, ça me plait aussi beaucoup !

 

Waouh ! C’est passionnant ! Un parcours de « ouf » ! Encore une énième preuve que tout est possible, même quand on n’est pas issue de ce milieu, même quand on est une femme… Quand la passion et l’envie du cœur sont là, les portes s’ouvrent. C’est fabuleux.

Je demande à Louise si elle aurait quelques conseils à donner à des gens qui auraient envie de contribuer à leur échelle. Faire leur jardin eux-mêmes par exemple …

  • Ça demande beaucoup d’observation. Voir comment la nature fonctionne déjà : de quoi une plante a besoin ? si elle a une maladie ? pas de maladie ? Ça demande d’aller tout le temps observer les cultures à tous les stades. L’observation, c’est important ! Et je pense qu’il n’y en jamais trop. Ça demande de se pencher, de mettre le nez par terre, d’aller mettre les mains dedans, de sentir … C’est le conseil qu’on m’a donnée et que je trouve important.

  • Après, il faut aimer ce qu’on fait. Travailler la terre avec douceur, il y un certain respect à avoir avec la terre, tout ce qu’elle donne, toute cette générosité.

  • Du coup, la nourrir avec du fumier, du compost … J’utilise aussi en biodynamie, certaines préparations pour stimuler la vie d’un point de vue subtil, dans la terre. Il y a aussi les purins. Je trouve ça sain de soigner des plantes avec des plantes.

 

En parlant de plantes, il me vient à l’esprit que Louise est tisanière et je ne connais pas du tout ce métier, alors j’ai envie qu’elle m’en dise un peu plus !

  • Là, je me lance dans un truc ! Je n’ai pas vraiment de formation là-dedans ! C’est juste que j’aime les plantes, j’aime les fleurs et ça me plait de contribuer à ma santé avec des plantes. L’année dernière, chez Jean-Pierre, j’ai cultivé mes premières plantes médicinales. Après, je les ai séchées de manière très artisanale. Ce n’était pas un séchoir pro mais ça viendra. Ensuite, je les ai assemblées un peu comme ça, au feeling, pour faire des tisanes. J’ai proposé 3 tisanes différentes mais j’avais quand même une quinzaine de plantes. Pour la saison 2017, je vais avoir un jardin d’environ 1000m2, alors j’ai envie de développer les tisanes.

 

Quels sont tes moments préférés dans ce que ta création avec la Terre ?

  • J’aime bien les moments où je suis lancée. Par exemple : « allez, j’ai mes 200 plants à planter ! », et là, je me concentre vraiment et hop ! C’est parti !!! J’aime ces moments où je suis hyper concentrée.

  • Après, il y a des moments de contemplation aussi, dans la journée, avec le soleil qui se lève, qui se couche. Il y a des moments de grâce, où je suis là et j’me dis : « c’est quand même génial, j’suis là, j’fait un peu ce que je veux, c’est beau … ».

  • Et puis, avec Elise, quand on travaille à deux, on chante, c’est hyper joyeux ! Et des fois, on se dit : « bon, ça, ça va pas être facile, allez ! On y va ! » En mode viking !

  • Ce que j’aime par-dessus tout, c’est qu’il n’y a pas une journée qui se ressemble. Dans ma journée, je ne fais pas une seule chose. Ça me plait d’avoir de la diversité.

 

C’est génial ! Je vois les images pendant que Louise me raconte ! Je lui demande comment elle se voit d’ici 3 à 5 ans.

  • Dans 3 à 5 ans … Je m’imagine … Avec Elise, on est installé, on a notre champ, nos hangars. Il y a des ruches, un super jardin de plantes médicinales. Je pense qu’on sera en train de retaper un petit gîte. On aura un lieu où l’on pourra accueillir toute sorte d’artistes qui pourraient venir exposer. On aimerait bien créer un lieu qui soit agriculturel : mélanger l’agriculture et la culture !

 

J’adore ! Ça me fait des frissons quand j’entends Louise. J’aime sa vision. C’est beau !

 

Le plus grand rêve de Louise :

 

  • Ce contact là avec la Nature, je le rêve aussi à grande échelle. Que tout le monde puisse retrouver ce lien à elle. Je trouve que c’est hyper apaisant. Ça fait du bien !

  • Qu’on arrête de détruire. Avoir un autre regard sur l’agriculture, qu’on arrête les produits chimiques.

  • Une Nature qui soit respectée, qui fasse partie de nous, qu’il y ait un vrai lien.

 

J’adore ! J’adhère ! J’adore !!!

 

Qu’est-ce qui te plus dans l’Aventure du Pink Power Tour ?

 

  • Ce que j’aime c’est le côté hyper positif, rencontrer plein de gens qui sont dans des alternatives ou dans des parcours, où il y a ce truc : « Bah si ! C’est possible ! ». Ce côté un peu décalé me plait beaucoup ! Par rapport à ce à quoi j’aspire dans cette idée de projet agriculturel, c’est vraiment de créer un lieu avec des alternatives, que plein de gens puissent se rencontrer. Je trouve que c’est exactement ce que tu fais là maintenant, donc c’est hyper inspirant ! Merci à toi Marie !

  • Le truc positif, que ce soit joyeux ! Je l’ai été avant avec ce sentiment d’impuissance « on va jamais y arriver ! », mais en fait ça sert à rien, il faut regarder ce qui est positif et faire les choses !

Merci Louise pour ce moment pétillant et inspirant au coin du feu !

EDIT du 9 avril 2020 : à présent Louise est tisanière, plus que jamais connectée à la Nature !!!

Quant à toi cher lecteur, je t’invite à diffuser le message. Partage cette interview au plus grand nombre si tu en as l’élan. Contribuons à cette reconnexion à la Terre <3 <3 <3

A très bientôt pour la suite de l’Aventure !!!