Mon livre, cette Aventure …

Mon livre, cette Aventure …

Cette première semaine de l’année est placée sous le signe de l’introspection et de l’observation. Je prends conscience de ce qui est important pour moi et je revois mon sens des priorités. Ça secoue un peu et en même temps, c’est plutôt agréable et très libérateur !

MON LIVRE

Le 2 septembre 2016, je me suis lancée le défi d’écrire un livre en 80 jours et cela n’a pas été une mince affaire !!! J’ai écrit mes premières lignes dans le train, le 15 septembre 2016, le cœur rempli de belles intentions.

 

Les jours qui ont suivi, j’ai continué mais ce n’était pas fluide parce que je pensais trop à ce qu’on allait penser de moi, si on allait me juger, si c’était mieux que j’écrive comme ceci ou comme cela. Et quand c’est pas fluide, j’aime pas.

Ce premier livre (et ceux qui suivront aussi), j’ai envie qu’il soit authentique et proche de mes valeurs. Alors au jour 33, revirement de situation, j’ai jeté le manuscrit de mon livre à la poubelle !!!

10 jours plus tard, j’ai vécu une situation très compliquée à gérer, qui a accaparé tout mon temps et chamboulé tout mon programme !!! Mon livre est complètement passé à la trappe ! A la même période, mon blog a complètement « beugué » ! Tout est arrivé en même temps, alors j’ai appris à lâcher prise, à me concentrer uniquement sur ce qui était Essence-Ciel à ce moment là de ma vie, même si une part de moi était frustrée à l’idée de ne pas avancer sur mes projets. J’ai vécu 3 semaines très éprouvantes, j’étais complètement épuisée, je te passe les détails.

Je pensais que je n’allais jamais l’écrire ce livre, que j’allais me résigner, abandonner.

Puis il y a eu ce jour, au moment exact où j’étais libérée de mes « obligations ». Ce jour, où, une petite fille a dit à sa maman dans le train : « Maman, elle écrit un livre, la dame ? Je suis sûre qu’elle est en train d’écrire un livre. »

Puis il y a eu ce jour où Emmeline m’a contactée pour me rencontrer sur Lille, alors qu’elle venait d’emménager près de Nantes, ma ville natale. Heureux hasard ? J’avais découvert le parcours d’Emmeline, grâce à une interview réalisée par Carine du blog Com’La Vie! Nous étions entrées en contact virtuellement à ce moment là.

J’aime quand le Virtuel se transforme en réel ! C’est ma Quête dans tous les projets que j’entreprends.

Pourquoi je te parle de cette rencontre en particulier ? Parce que ce jour là, Emmeline m’a demandée où j’en étais dans l’écriture de mon livre. Et j’ai découvert, qu’elle aussi était en plein défi de réaliser son rêve qui est … Attention … Roulement de tambours … ECRIRE UN LIVRE 😀

De joyeux signes de la Vie, des signes puissants à mon sens, qui me connectaient à nouveau à ce projet qui me tient tant à cœur. Mais un jour, tu lèves la tête et tu te rends compte que tu es au jour 73/80 et que tout est à faire ! Dans la folie créative, je pensais m’enfermer une semaine entière dans ma tourelle et l’écrire tout d’un trait !

C’est ainsi que le 14 novembre 2016, à J-6, la Boîte à excuses a jailli !!! C’était le pompon ! Un article que j’ai écrit tout d’un trait ! Une excuse de plus pour ne pas écrire mon livre ?

Le 17 novembre, j’ai eu la sagesse de remettre à plus tard, en repoussant ma dead-line de 10 jours, que je n’ai pas tenu bien sûr 😀

Dans tout ça, je me suis pris une belle leçon d’humilité !

Comme je l’écrivais dans « Si on mourait demain… » :

Si demain tout bascule, qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui pour aller vers mes rêves ? Qu’est-ce que je peux faire, là, maintenant, pour faire un pas de plus, même petit ?

La première chose qui était dans ma liste, dans cet article du 24 novembre 2016, c’était :

– Continuer mon livre même si ma dead-line de 80 jours est dépassée. Ça remue beaucoup de choses d’écrire un livre …

Qu’est-ce que j’ai mis en place concrètement pour me connecter chaque jour à mon rêve ? Est-ce que j’en ai fait une priorité, un rendez-vous non négociable tous les jours ?

La réponse, c’est que j’ai eu toutes les bonnes excuses du monde pour le faire passer en dernier. S’il me restait du temps dans ma journée, alors, j’allais m’y mettre. Je dis toujours que le temps est relatif et que du temps, on en a tous.

Quand Laure de Une Etincelle m’a interviewée et m’a demandé si le temps était un problème pour moi, voilà ce que je lui ai répondu :

« Je pars du principe que le Temps est le même pour Tous. 24 heures nous sont offertes chaque jour, alors je suis à l’écoute de ce qui m’inspire le plus, pour utiliser ce temps à bon escient. »

La question qui pourrait suivre serait : « Et quand plein de choses t’inspirent en même temps, tu fais comment ? »

Je dirais :

Créer de nouvelles habitudes ET revoir mon sens des priorités.

Par exemple, depuis quelques jours, je médite tous les matins, et presque tous les soirs. Ça ne dure pas 3 heures, je dirais 15-20 minutes. Cette pratique s’est imposée à moi sans vraiment que je comprenne pourquoi ! Je me demandais depuis plusieurs années à quoi ça servait concrètement, j’avais tenté quelque fois de m’y mettre, c’était pas mal, mais j’étais encore mitigée : perte de temps ? je le fais parce que JE DOIS le faire ou est-ce que j’en ai vraiment envie ?

Je me disais que je devais sans doute mal m’y prendre, que je ne savais pas comment faire. De plus, je suis déjà dans une démarche très méditative dans ma pratique de la photographie alors j’ai fini par lâcher prise en me disant que méditer en ne faisant rien, ce n’était sans doute pas pour moi.

Et là, d’un coup, je ne saurais même pas dire, à partir de quand je me suis mise à méditer vraiment, mais ça s’est imposé à moi, et c’est devenu ultra naturel ET vital. Ça apaise mon mental, ça éclaircit mes pensées, j’ai même des réponses à des questions que je me pose qui arrivent spontanément dans ce moment de calme. Je ne pourrais t’en dire plus pour le moment, étant donné ma graaaande expérience sur le sujet.

J’arrive à les trouver ces 1 ou 2 fois 15-20 minutes dans la journée pour méditer, comme le temps que je prends tous les matins, pour écrire mes 3 pages du matin d’écriture libre, inspirées par le livre de Julia Cameron : Libérez votre créativité ! (je ferais un article bientôt sur le sujet !). J’écris ces 3 pages tous les matins, depuis plus de 100 jours maintenant et je ne m’imagine pas ne plus les écrire !!! Rien que ça, ça ferait un sacré bouquin, non ?

En cette semaine d’introspection, alors que je marchais en ville hier soir, je pensais à mon livre. Je me disais que c’était pas la peine d’attendre le bon flow, le bon moment, le bon élan d’inspiration. Je me disais que c’était à moi de le créer ce bon flow, ce bon moment. Cet élan d’inspiration, j’ai le pouvoir de le provoquer ! Je m’en suis rendue compte sans le vouloir, grâce à la méditation justement. Alors que je me faisais cette réflexion tout en marchant, voilà que je rencontre Erwann.

Erwann a un blog où il partage énormément en toute authenticité. J’aime beaucoup le lire parce que je sens qu’il écrit avec son cœur. La première fois que je l’ai rencontré, c’était lors de la première émission de Radio de Madame ou Madame, de laquelle j’ai été la première invitée. Je ne crois pas au hasard et je pense qu’hier soir, nous nous sommes rencontrés dans la rue, pour une très bonne raison. Il m’a partagé le fait que depuis 3 semaines, il n’arrivait plus à écrire, juste au moment où j’étais en train de penser à mon livre et au flow que j’ai bien l’intention de provoquer, parce qu’il y en a marre de remettre à demain.

Même si nous n’avons pas converser très longtemps, ce partage nous a reboosté tous les deux dans notre créativité ! (je l’espère pour toi aussi Erwann, si tu passes par là, coucou !)

De plus, il n’y a pas que ça comme signes de la Vie ! En ce moment, il y a des gyrophares qui s’allument de partout !!!

  • Il y a Sofia qui a créé son laboratoire d’écriture créative sur Facebook et s’est lancé le défi d’écrire tous les jours quoi qu’il arrive !

  • Il y a Lyvia Cairo qui s’est lancé le défi fou de vendre son livre avant même de l’avoir écrit, et de partager ses avancées tous les jours avec ses futurs lecteurs ! J’en suis ! Et Merci Lyvia d’inspirer le monde comme tu le fais !

  • Il y a Emmeline Sion qui vient de créer son comité de relecteurs magiques dont je fais partie, pour renforcer son engagement à terminer son livre et partager ses écrits, avoir des retours en direct, dans l’échange, la construction et la bienveillance.

  • Sans oublier mon amie Murielle qui m’a rappelée à quel point ce projet me tient à cœur. (Mumu si tu passes par là, je t’envoie tout mon amour)

A la base, le titre de cet article était : « Mon livre, mes inconnus et mes projets ! »

Mais là, je viens de lever la tête et je me rends compte que j’ai vraiment écrit un pavé, alors j’écrirais sur mes inconnus et mes autres projets un autre jour.

En ce 5 janvier 2016, voilà ce que j’ai décidé ! Je me suis bloquée dans mon agenda, 2H d’écriture de mon livre 6 jours sur 7 jusqu’au 20 mars 2017. Comme un rendez-vous important qu’il n’est pas possible du tout d’annuler.

Le 20 mars, c’est le printemps et j’adore le printemps ! Je trouve que c’est un bon jour pour faire fleurir les projets. Ce jour là, mon livre sortira en version numérique.

Et pendant le joli mois de mai, parce que le mois de mai, c’est joli, il sera édité au format papier parce que j’y tiens énormément. Un livre sur papier, c’est beauuu !!! Surtout que j’ai l’intention d’y mettre plein de belles photos pour illustrer mes propos. Cher futur éditeur, si tu es dans le coin, fais-moi signe :p

Je ne sais pas encore si je serais aussi folle que Lyvia pour le vendre avant qu’il soit terminé et/ou si je créerai un comité de relecteurs magiques inspirée par Emmeline. Tout ce que je sais, c’est que je suis déterminée et que les excuses à deux balles, y’en a marre ! Je sais que ça ne va pas être facile tous les jours, qu’il va falloir que j’apprenne à apprivoiser mon rythme, mais c’est possible !

En écrivant mon livre, j’honore mes deux credo :

  • J’ai peur mais je le fais quand même !

ET

  • TOUT EST POSSIBLE !!!

Wawww !!! Comment ça fait tout chaud dans mon cœur de me relancer dans cette Vibe Créative remplie d’amourrr !!!

C’est partiii !!! Et ça commence maintenant, j’ai programmé mes 2 premières heures d’écriture ce soir, de 18H30 à 20H30.

Let’s GOOOooo !!!

EDIT du 9 avril 2020 : eh bien ! j’aurais bien galéré mais je l’ai fait !!! Mon livre est sorti en avril 2019 et tu peux commander ton exemplaire dédicacé en cliquant sur la couverture ci-dessous :

#100jours100sourires : Prudence

#100jours100sourires : Prudence

J’avais toutes les bonnes excuses du monde pour ne pas sortir aujourd’hui.

1000 choses à faire et j’en passe … Et en même temps, il est toujours bon d’aller prendre l’air quand on a les idées qui pétillent dans tous les sens !!!

Alors, j’ai pris mon courage et mes vibes créatives avec moi et j’y suis allée !

J’ai rencontré une dame très pressée qui n’avait pas le temps et qui ne voulait pas non plus que je fasse la route avec elle … Puis un monsieur sur mon terrain de prédilection : le parking de supermarché ! (ironie…) et encore un monsieur… Puis un monsieur, au bord de l’eau cette fois… puis un autre, etc … Je crois qu’on m’a dit non 6 fois (bon, ça aurait pu être pire ! A un moment, j’ai arrêté de compter …).

Sur la route du retour, j’analysais cette expérience intéressante. Les messieurs étant majoritaires ce jour, je me suis questionnée sur leur rapport à l’image, car leur objection principale a été : « je n’aime pas être pris en photo ». Phrase qui a totalement fait écho en moi, car il y a quelques semaines à peine, à quelques mots près, j’entendais ces propos de la bouche des femmes. Ce qui m’a donné l’élan d’ENFIN proposer des ateliers pour elles à partir de 2017 (oui, oui, j’en parle très bientôt de manière plus concrète ! ).

Et les hommes dans tout ça ? … Alors que je me questionnais sur leur sort, sur ce que je pourrais leur apporter à mon échelle, avec les outils que j’ai à ma disposition … (Messieurs, si vous passez par là, ça me ferait bien plaisir que vous vous exprimiez en commentaire sur votre rapport à l’image, à votre image, votre identité, sur comment vous vous percevez et comment vous vous sentez perçus par le monde extérieur ?)

Malgré les refus, je ne rentrais pas chez moi avec un sentiment d’échec, mais plutôt avec une compréhension de l’humain grandissante, un champ des possibles de solutions à proposer pour un monde meilleur.

A quelques mètres du retour à mon bureau, j’ai vu une femme qui portait la vie en elle et c’était beau 🙂 Elle était très pressée. Elle aussi avait 1000 choses à faire, et la journée était loin d’être terminée. Elle aurait été ravie de contribuer à #100jours100sourires mais n’avait vraiment pas le temps. Alors, je lui ai proposé de faire un bout de chemin avec elle et elle m’a dit OUI. C’est avec beaucoup de joie que je partage son message aujourd’hui.

 

Je te présente Prudence.

 

Ce qui rend Prudence heureuse, c’est SA FAMILLE.

  • Et les petites choses de la vie … Il ne faut pas beaucoup pour être heureux dans la vie.

 

Prudence pense que tout est possible dans la vie quand on se donne les moyens.

  • Il ne faut pas attendre beaucoup de la vie non plus. Quand on sait faire avec le peu qu’on a, c’est déjà ça.

 

  • Le fait d’être en vie et en santé, c’est déjà « LE POSSIBLE » !

 

C’est vrai que quand on y pense, c’est un fabuleux cadeau d’être ici sur Terre, de pouvoir se réaliser et réaliser de belles choses inspirantes pour le monde <3 <3 <3 

 

Son plus grand rêve :

La Paix dans le Monde.

 

  • Savoir transmettre de bonnes Valeurs à nos enfants dès le bas âge et leur dire que nous sommes tous égaux : on nait tous un jour et on meurt tous un jour.

 

Un grand Merci à Prudence d’avoir contribuer chaleureusement à #100jours100sourires.

Et Merci à tout ceux qui m’ont dit non, qui ont participé à l’élargissement de mon champ de conscience, m’ont aidé à dépasser ma peur de l’inconnu, ainsi qu’à décupler ma créativité.

On se retrouve demain pour de nouvelles Aventures !!!

#100jours100sourires : David

#100jours100sourires : David

Après un week-end hors de festivités, retour dans « le monde réel » où je trouve les gens bien tristes :'(

Ai-je cette part de tristesse en moi ? C’est possible … En réalité, les fêtes de fin d’année ne sont pas mes moments préférés de l’année mais je me soigne 😀

Hier, j’ai eu deux fois l’occasion de me « confronter » au monde extérieur.

1er essai non concluant, je n’ai abordé personne et je n’avais pas tellement envie de me forcer.

2ème round, à la lumière de la fin de journée, j’avais envie de parler à personne. Ce n’est pas que j’aime pas les gens, bien au contraire ! Mais tu sais ce que c’est, les petites peurs qui reviennent au galop : la peur du rejet, la peur de déranger, la peur de l’inconnu …

Soudain, j’ai vu une jeune fille et j’ai eu envie de l’aborder, mais elle marchait tellement vite que je n’ai jamais réussi à la rattraper. Il aurait fallu que je pique un sprint !

Toujours est-il que grâce à elle, j’ai changé ma trajectoire et j’ai été attirée par un joyeux bonnet fluo 🙂

C’est à ce moment que j’ai rencontré David ! Il était habillé en vêtement de sport, il faisait ses étirements en musique. Après quelques secondes d’hésitation (toujours cette peur de déranger…), je me suis jetée à l’eau et c’est avec grand plaisir qu’il a dit un grand oui à #100jours100sourires 🙂 🙂 🙂

 

David pense que pour être heureux dans la vie, il faut avoir une passion !

La sienne est la course à pied. David prépare des marathons !

  • Ça fait partie de ma vie ! La course à pied, une fois qu’on est dedans, on ne sait plus en ressortir ! Même blessé, on va courir ! A partir du moment où l’on aime faire quelque chose, que ce soit la course à pied comme moi ou autre chose, on vit que pour ça. Dans ma tête, je ne pense qu’à la course à pied.

David a une femme, une vie de famille et un travail. Pour lui, la course à pied, c’est comme un deuxième métier, qui participe à son équilibre.

  • Je m’entraine quasiment tous les jours pour préparer un marathon en moins de 3 heures. C’est ma raison de vivre !

  • Il y a des coureurs qui courent à 5 heures du matin ! Pourquoi aller courir à 5h du matin ? C’est bien la preuve que c’est une passion. On est imprégné de la course à pied, on ne sait plus en sortir. Quand je commence le travail à minuit, j’en vois courir à 23H15 ! Quelle idée d’aller courir à 23H15 ! Chacun fait en fonction de ses contraintes horaires, son travail, sa vie de famille.

Nous abordons évidemment la notion de courage, puisqu’à mon sens, il faut quand même être très courageux pour aller courir à n’importe quelle heure et par tous les temps !

 

  • Le courage vient avec la volonté. La volonté vient avec le plaisir ! Le plaisir s’installe quand on fait ce qu’on aime. C’est un enchainement. Tout simplement … Si vous aimez faire quelque chose, que c’est une passion, ce n’est pas une contrainte pour vous, c’est naturel.

  • Je travaille la nuit, je dors le matin. Je vais courir vers 16H30. Pour moi, ce n’est pas une contrainte. Même blessé, même avec une douleur, je vais m’entrainer !

David pense que tout est possible dans la vie avec de la volonté.

  • La volonté, il faut aller la chercher ! Il faut se forcer. L’être humain n’est pas fait pour courir tous les jours, il faut le savoir.

David a l’esprit compétiteur. A l’âge de 41 ans, il prépare le marathon de Paris qui a lieu en avril. Grâce au but qu’il s’est fixé, même s’il s’accorde deux jours de repos par semaine, il trouve toujours la force, le courage et l’énergie d’aller courir quoi qu’il arrive.

  • Je m’accroche à ça ! C’est mon objectif : Paris => 2H55. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, je vais m’entrainer ! C’est une passion. Et en même temps, on oublie les tracas du quotidien, la misère de la vie … C’est tout simple … Il y a des gens, c’est la pêche, d’autres, c’est aller au stade … Ils dépensent leur argent là-dedans. Moi, je le dépense dans la course à pied et en plus, je m’entretiens. J’ai tout gagné !

David pense que celui qui n’a pas de passion dans la vie doit vraiment se faire chier. Et je suis plutôt d’accord ! J’ai dû mal à conceptualiser qu’on puisse être passionné par rien du tout 🙁

  • Après, c’est une façon de vivre comme une autre, je ne juge pas. Mais bon, le gars qui fume toute la journée, qui ne mange pas sainement, qui ne fait pas attention à lui …

La façon de vivre de David est construite autour de la course à pied.

  • C’est une drogue comme une autre, mais c’est une drogue naturelle 😉

Son plus grand rêve :

Le Marathon de New York !

  • En tant que coureur, c’est le rêve tout marathonien !

  • Après, le rêve dans la vie, ce serait de gagner au loto et de ne plus travailler. Ça, c’est le rêve de tout homme, de tout être humain …

« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. » – Confucius

 

Avec autant de courage et de détermination, je suis certaine que David va accéder à son rêve new-yorkais ! Je n’en doute même pas une seconde !

Ça m’a filé une de ses pêches d’échanger avec lui. Ça me donnerait presque envie d’aller courir, tellement il a communiqué sa passion avec tant de vérité :O 

MERCI MERCI MERCI <3 <3 <3

Témoignage de Lili Bel

Témoignage de Lili Bel

Marie,

Je suis tellement excitée que je n’ai pas pu lâcher mon écran !

J’ai donc découvert tes photos. A ma grande joie, c’est ce que j’espérais… en MIEUX !!!

To œil et ta sensibilité m’ont éblouie !

Je les ai regardées plusieurs fois (et je pense que je vais encore savourer d’autres détails au prochain visionnage). Et l’ensemble me semble très cohérent. Très complet.

Tu as su trouver des cadrages surprenants. Très toi (il me semble) et qui mettent mon travail en lumière.

Outre les cadrages « classiques » que je t’avais demandés, il y a des points de vue vraiment supers.

Les plongées m’ont surprise (tu as fait de la lévitation ?) : J’ADORE !!!

 

Et les gros plans sur une des œuvres avec la série en enfilade sont très dynamiques.

 

Tous les points de vue à travers la grande pièce côté machines et côté mon expo, offrent un regard vraiment intéressant de cette pièce dans ce lieu.

 

Les photos dans la grande salle sont aussi hyper top. Détails et vues d’ensemble.

L’install in situ aux fils tendus et tissage, tu as su bien la mettre en valeur également.

 

C’est un peu mes impressions en vrac. Mais je suis hyper contente. Comblée.

Pour résumer, les 136 photos reçues offrent une vision très complète de « Reprise ! ». Ta touche ajoute vraiment un plus à la restitution de mon travail. Et on a une très bonne impression de l’espace qui m’était offert (ça semble encore plus grand en images !).

Dans l’immédiat, je vais en sélectionner quelques unes pour le projet du livre.

J’en publierai quelques unes sur mon mur Facebook pour relancer autour de l’expo.

Début 2017, elles apparaitront sur mon site.

 

[Je ne connaissais pas le site où j’ai regardé les photos. C’est très pro. C’est une belle galerie. J’étais honorée par la présentation que tu as faite. Et j’ai réussi à tout télécharger très facilement.]

 

Je me souviendrais toujours du soir où j’ai « checké » mes mails en rentrant à 2 heures du mat’ et que j’ai découvert que Lili m’avait carrément envoyé une lettre d’amour !

Oui, j’appelle ça une lettre d’amour, tellement ça vient du cœur. Finalement, nous sommes très proche du thème qu’aborde Lili dans son expo que je t’invite à découvrir en vrai à la Manufacture à Roubaix, si tu passes dans le coin. C’est jusqu’au 8 janvier 2017 🙂

La première fois que j’ai découvert le travail de Lili, c’était en 2013 au salon Objet Textiles, à la Manufacture également. L’organisateur de l’évènement m’avait réquisitionnée in extremis pour photographier l’évènement, à ma grande surprise !

Le temps a filé et Lili m’a contactée un soir de décembre 2016, pour mettre en lumière son exposition à la Manufacture. Ce fut une grande joie pour moi, de la rencontrer en vrai et d’entrer en immersion dans son univers.

Lili a le sens des valeurs et c’était très important pour elle de garder une trace de son travail exposé dans ce lieu magique <3 <3 <3

Je la remercie du fond du cœur pour sa confiance et lui souhaite d’attraper en chemin, tout plein de belles opportunités artistiques !!! 

#100jours100sourires : Koceila

#100jours100sourires : Koceila

Voilà quelques jours que je n’ai pas posté de portrait #100jours100sourires par ici 🙂

Je pensais me mettre en pause ce week-end. Finalement, j’ai quand même tenté ma chance samedi dernier en allant acheter mes fruits et légumes. J’ai rencontré un monsieur, agent immobilier, un échange un peu furtif mais plutôt agréable. Il ne souhaitait pas apparaitre sur internet, ce que je peux concevoir. Ça n’enlève rien à la valeur des liens humains qui se créés à travers ce projet.

Au retour, j’ai traversé un parking de supermarché et j’ai pris conscience que c’était l’angoisse totale pour moi, d’aborder des gens dans ce contexte. Je voyais les gens pressés dans tous les sens avec leur caddie. Je comprend pourquoi je ‘boycotte » les supermarchés …

Bref, je n’ai pas du tout réussi à aborder qui que ce soit, j’étais tétanisée :O  Ce sont des choses qui arrivent 🙂 Ce n’est pas pour autant qu’il faille baisser les bras.

A deux pas de chez moi, je croise un monsieur alors j’y vais. Il ne souhaitait pas non plus apparaitre sur les réseaux. Ça arrive. Je suis tout de même contente d’avoir osé, même si notre échange fut très furtif.

Un bonjour et un sourire, c’est déjà beaucoup et ça peut illuminer la journée d’une personne. Ça parait insignifiant, et pourtant c’est précieux dans ce monde à 1000 à l’heure où nous nous croisons tous en se regardant à peine.

Dimanche, je crois bien que je n’ai pas mis le nez dehors. C’est rare. Pourtant, c’est le coeur en joie que j’ai mis en ligne l’interview portrait d’Artiste de Mimi The Clown <3 <3 <3

Si tu ne l’as pas encore lu et/ou écouté, c’est par ici : Mimi The Clown et si on riait un peu ?

Lundi, c’est dans un restaurant que j’ai abordé un monsieur. Il ne souhaitait pas être photographié, ni apparaitre sur Internet (t’as l’impression que je radote là ?) Cependant, je me souviens de son regard. Un regard admiratif et rempli de gratitude. J’ai vraiment été touchée. Il m’a encouragée à poursuivre ce projet. Il m’a même proposé de manger avec lui, mais j’attendais le groupe des Entrepreneures en Nord, alors j’ai décliné.

Je suis reconnaissante pour ce moment.

Mardi, j’ai lâché mon appareil photo et mon dictaphone pour la journée. Je me suis offerte une plante rouge flamboyante. J’ai lâché prise, c’est comme ça qu’on dit je crois. Et plein d’idées se sont structurées pour les nouveaux ateliers que je souhaite mettre en place l’année prochaine.

 

Je pensais attendre janvier pour migrer mon dernier blog sur mon site. Et hier, ça m’a pris. Il fallait que je le fasse MAINTENANT.

Tu sais, ces moments où tu sais que c’est comme ça que ça doit être.

Alors, je l’ai fait. Et apparemment, tout s’est bien déroulé.

Il me reste encore quelques détails à régler mais ça y est, c’est officiel. Je me rassemble, je rassemble toutes mes facettes. J’étais flippée ! J’avais l’impression que je mettais toute nue devant le monde entier.

Ça parait peut-être ridicule mais se montrer tel que l’on est dans toutes nos dimensions, des fois ça fout les chocottes quand même ! Avouons-le !

Une fois ce travail accompli, il fallait vraiment que j’aille prendre l’air ! J’ai pris mon appareil photo en bandoulière, mon dictaphone dans ma poche, mon courage dans une main et ma détermination dans l’autre. Je sentais que j’allais rencontrer quelqu’un de bien. J’en étais persuadée. J’ai marché intuitivement sans trop réfléchir. Rien que ça, ça fait du bien.

J’ai aperçu un homme au loin avec sa capuche sur la tête. Ma première impression était qu’il devait être là pour se ressourcer. C’était près d’un cours d’eau. Après, mon mental m’a quand même dit : « Fais attention, regarde quand même la tête qu’il a, s’il a pas l’air trop bizarre ». N’importe quoi ! Ma première intuition était très bonne alors je l’ai écouté et j’y suis allée ! Victoire !!!

 

J’ai rencontré Koceila, qui était venu ici pour se ressourcer. Il était un peu triste et tracassé. Pourtant, dès le début de notre conversation, il adhère totalement au projet. Je lui mentionne mes refus de ces derniers jours et il me dit qu’il ne faut pas s’arrêter quand les portes se referment, qu’il faut essayer d’en ouvrir d’autres. Ça commence bien !  Je sens qu’il va y avoir un super message à faire passer là !

 

 

Les choses simples comme la famille, les relations humaines, faire ce qu’on aime, jouer au foot, conduire une voiture, aller à la plage, bronzer au soleil, se balader autour d’un lac … contribuent au bonheur de Koceila.

  • Après, il y a le côté financier qui aide un peu et qui égaye tout ça. Mais c’est ça, ce sont des choses simples.

Koceila me parle d’une grande étude que l’Institut Harvard à mener durant 75 ans, sur la question centrale : « Qu’est-ce qui fait votre bonheur ? ». 100 personnes, ainsi que leur famille, ont été suivi par des médecins, des psychologues …

  • Ils en sont arrivés à la conclusion que le bonheur se traduit par le contact humain, les liens familiaux. Toutes les personnes qui ont réussi à garder des liens humains et entretenir des relations enrichissantes, ce sont des personnes qui sont décédées plus tard que les autres, qui étaient plus heureuses dans leur vie, que des personnes qui ont tout le temps suivi uniquement la richesse financière par exemple. C’est une étude que j’ai lu récemment. Elle correspond à votre thème et je pense qu’elle va vraiment vous intéresser.

Quel cadeau !!! Je remercie sincèrement Koceila de m’avoir partager cette jolie pépite.  J’ai trouvé de Robert Waldinger, directeur de cette fameuse étude, que j’invite quiconque qui se sent appeler par ce sujet, à l’écouter.

Je partage le lien juste ici : « Qu’est-ce qui fait une vie réussie ? Leçons de la plus longue étude sur le bonheur ».

Je suis super heureuse de ce partage. Quand on écoute son intuition, quand on ne se laisse pas abattre, quand on ne se laisse pas dominer par ses peurs, que de cadeaux magiques, nous recevons ! MERCI <3 <3 <3

  • La famille a toujours été quelque chose de très important pour moi. Quand il y a des échecs au niveau professionnel ou autre, on revient toujours vers la famille. C’est un lien très important, c’est un environnement qui nous protège beaucoup, qui nous permet de reprendre des forces et de l’énergie. Et repartir de plus belle, après !

  • La vie, les expériences nous forgent. Les échecs et les réussites nous forgent aussi. C’est un parcours qui fait, qu’à la fin, on prend conscience de l’essentiel.

 

Koceila pense que tout est possible dans la vie.

  • Il y a beaucoup de personnes qui sont parties de rien, et qui ont réalisé des choses, qui ont réalisé des rêves. Steve Jobs, par exemple, et beaucoup d’autres… ils sont partis de rien …

 

Je demande à Koceila, une de ces dernières peurs qu’il aurait transcendé dans sa vie et qui lui a apporté quelque chose de positif après.

  • La peur des limites. Par exemple, le fait d’intégrer une grande entreprise ou une grande école.

Koceila a fait de grandes études de mathématique et dans le domaine financier.

  • On se demande si on va y arriver … Et le fait d’y aller, d’être bercé dedans, d’avoir de la volonté, de travailler, persévérer, nous forge et nous fait dépasser cette peur. Surtout quand on réussit derrière ! C’est super bénéfique ! Ce que je vous partage, ça fait partie de mon expérience. Des expériences qui forgent …

 

Le plus grand rêve de Koceila :

  • Mon plus grand rêve ! Très bonne question, je n’y ai pas encore pensé ! (rires)

 

  • Tout simplement, c’est un rêve plutôt humble, ce serait de construire une famille, d’avoir de beaux enfants, les voir réussir et vivre dignement.

 

  • Ça peut vous sembler anodin, mais c’est un rêve que tout le monde espère … ça serait déjà pas mal de réaliser tout ça.

 

Je souhaite de tout mon cœur à Koceila de réaliser son rêve, puisque le credo que Tout est Possible existe, je n’en doute pas une seconde, qu’il construira une belle famille avec de vraies valeurs.

Waw ! Des rencontres comme ça, ça remplit le cœur, n’est-ce pas ?

Si toi aussi, tu as envie d’inspirer un peu de bonheur dans ce monde, partage ce portrait si ça te chante, garde le sourire et dis bonjour. Et même si ça te parait pas grand chose, sache que chaque petite action positive contribue à rendre le monde meilleur.