La peur de se retrouver à la rue est une peur très courante quand on choisit de quitter un travail salarié par exemple. “On sait ce qu’on perd mais on sait pas ce qu’on trouve”. Je déteste cette expression ! C’est vraiment partir de l’idée que ça va forcément être pire que la situation que l’on laisse, qui de toute manière ne nous convenait pas/plus.
Le salariat, la sécurité de l’emploi, tout ça tout ça… Mouais. On peut très bien se faire virer du jour au lendemain. Ce qui d’ailleurs peut s’avérer une superbe opportunité pour rebondir vers un nouveau projet !
Je ne me souviens pas d’avoir eu cette peur d’être à la rue, même si je crois qu’à une époque dormir dans ma voiture m’avait effleuré l’esprit. Ce n’est pas faute d’avoir galérer à de multiples reprises, flirter avec le découvert bancaire et j’en passe.
Je me souviens de l’époque où nous avons emménagé dans le Sud avec mon compagnon, il y a deux ans. Nous avions loué un gîte, le temps de trouver une maison à acheter dans le coin. Nous devions partir en juin puisqu’en été, le gîte était loué à la semaine. Nous sommes arrivés en octobre, donc ça va, on était large quand même !!!
J’étais persuadée que nous allions signer pour une maison en mars alors j’étais plutôt sereine. Mon compagnon, d’un naturel très prévoyant ne comprenait pas du tout ma zénitude sur le sujet. Il n’arrêtait pas de me dire “non mais on va finir à la rue là !” Ce qui entre nous, n’était pas du tout, mais alors pas du tout rationnel.
On pouvait très bien louer ailleurs. Ça ne nous emballait pas plus que ça mais c’était une possibilité. Le propriétaire à qui nous louions le gîte nous a même proposé de nous prêter un camion aménagé le temps de l’été. OK, ça n’aurait peut-être pas été super pratique, ni méga confort de vivre à l’étroit, mais c’était une possibilité. Il y a aussi les parents de mon conjoint qui habite à 1h30. Cette idée ne m’aurait pas du tout emballé, mais alors vraiment vraiment pas, mais voilà, ça faisait partie du champ des possibles. On aurait aussi pu faire du camping par exemple. Pas méga pratique avec un bébé, mais de là à dire qu’on allait se retrouver à la rue, c’était vraiment excessif.
Au final, on a signé pour une maison en mars 😉
Je ne renie pas que le fait de se retrouver à la rue existe, mais avant ça, si aucun ami ni aucune famille ne peut t’héberger et que t’a vraiment zéro argent par exemple, il existe d’autres possibilités comme le woofing : donner de son temps pour aider à cultiver la terre en échange du gîte et du couvert. Le même concept s’est étendu pour l’aide aux travaux dans la maison ou pour toutes sortes de services. Il existe une très grande communauté dans le monde entier sur un site qui s’appelle Helpx. Il y aussi le gardiennage d’animaux pendant que les gens sont en vacances. Ils prêtent leur logement et en échange tu prends soin de leur.s chat.s, leur.s chien.s, leur.s poule.s… Il y a également le couchsurfing. Quelqu’un te prête son canapé gratos pour dormir. Il faut être à l’aise avec le concept mais ça existe.
Si tu es salariée et que tu as envie de quitter ton travail, si tu as envie de tout plaquer pour faire le tour du monde ou si tu as besoin de faire une pause, de te mettre au vert, d’avoir l’espace pour écrire ce livre que tu rêves tant d’écrire ou pour créer, peindre, dessiner ou juste flâner, ne pas trop réfléchir, apprendre des choses et rencontrer des gens, le champ des possibles est ouvert.
Sache aussi que les changements de vie peuvent se planifier si tu n’es pas du style à tout plaquer du jour au lendemain en mode sac à dos. Les choses peuvent se faire en douceur et à ton rythme. Il y a autant de façon de procéder que d’être humains sur cette planète.
Mission d’Être est une expérience en trois phases, dans laquelle je t’invite à ouvrir le champ des possibles, pour prendre conscience de ta Mission d’Être, l’incarner dans la matière et rayonner dans le Monde.
Si tu sens que c’est le bon moment pour toi, contacte-moi pour que nous puissions faire le point ensemble sur ta situation et voir comment je peux t’aider dans cette grande et belle transformation.
Je me souviens du jour où je suis partie seule en montagne sans téléphone ni internet pendant presque 3 semaines.
Je me souviens du jour où j’ai décidé de tout quitter pour retourner à l’école dans une ville où je ne connaissais personne.
Je me souviens du moment où j’ai décidé de créer ma première entreprise.
Je me souviens de ma folie inarrêtable à lancer mon premier projet photographique, humain et artistique !
Je me souviens du moment où j’ai décidé de fermer ma première entreprise.
Je me souviens du moment où j’ai décidé de créer ma deuxième entreprise.
Je me souviens du jour où l’on a décidé de tout quitter pour nous installer dans le Sud de la France !
Tout ça, je le raconte en détail dans mon premier livre alors je vais te parler ici de comment j’ai réussi à m’entourer des bonnes personnes pour cette aventure épique de l’écriture de mon livre jusqu’à sa publication !
L’écriture de mon livre a été un véritable chemin initiatique à elle toute seule.
Je crois que c’est à ce moment là que j’ai véritablement compris dans toutes mes cellules, à quel point c’est important d’être bien entourée. Dans mes expériences précédentes, même si j’ai rencontré de belles étoiles sur mon chemin, j’ai globalement beaucoup cheminé seule, croyant que je n’avais besoin de personne et que m’entourer de gens allaient me rendre redevable, moins “capable” ou pire, me ralentir dans mes projets, que les autres ne comprendraient rien et que j’irais plus vite toute seule ! Et pourtant, c’est tout le contraire qui s’est passé !!!
Quand je me suis lancée dans ce projet d’écriture, je pensais l’écrire, le mettre en page et le publier en 80 jours ! La bonne blague ! J’en rigole maintenant !
En 80 jours, j’avais à peine écrit quelques pages tellement c’était éprouvant émotionnellement. J’avais même jeté mon manuscrit et tout recommencé. Bref, ce fût un flop complet !
Alors je me suis rajoutée une nouvelle dead line et puis encore une autre. J’ai failli abandonné au moins 30000 fois !
Ce qui m’a aidé en premier, c’est de partager ce projet à ma communauté. J’ai écrit plusieurs articles de blog sur le sujet à l’époque. J’avais aussi une newsletter spéciale dans laquelle j’informais mes abonnées de mes avancées. Tout cela ponctué de longues semaines de silence où je n’écrivais rien. Et à chaque fois, au bon moment, une personne m’écrivait pour savoir où j’en étais dans l’écriture de mon livre. Ça me reboostait vraiment. Je ne m’étais pas imaginée le travail colossal que c’était.
Et puis un jour, ça y est ! Je croyais avoir fini ! Enfin !!! Youpi !!! Je me suis relue de multiples fois et j’ai commencé à faire la mise en page. Et là… J’ai vite déchanté. Sachant que je souhaitais mêler la photographie et l’écriture, et qu’en plus j’avais envie que ce soit beau, harmonieux, cohérent… Je me suis sentie frustrée ô possible ! Ça ne donnait pas du tout comme je voulais. Je travaillais avec un logiciel que je ne maîtrisais pas et franchement, pour un livre d’Art autobiographique, ça faisait vraiment amatrice.
Soudain, nouveau coup de massue ! Arrivée environ à la moitié de ma mise en page qui ne me plaisait pas, je me rends compte que j’ai oublié d’écrire une énorme partie, comme si j’avais fait un déni d’une grande période. Personne ne l’aurait remarqué me diras-tu peut-être ? Mais moi je le savais et ça perdait complètement le sens du message que j’avais à cœur de transmettre.
Et pourtant, une partie de moi avec presque “la flemme” d’écrire. Le comble pour un livre, n’est-ce pas ? La mise en page me prenait tellement d’énergie. Tout cela accompagné d’une immense frustration au niveau du rendu qui ne donnait pas du tout comme je le souhaitais, j’étais au point mort.
Il fallait me rendre à l’évidence. Je ne pouvais pas continuer seule. Alors, je me suis ouverte à la possibilité de m’entourer des bonnes personnes. Des personnes que je choisirais et qui pourraient m’aider dans la finalisation de ce projet.
L’Univers a dû m’entendre puisque le soir même, je croisais Catherine a une soirée. Elle me dit comme ça de but en blanc : “tu te rappelles Marie, l’année dernière je t’avais proposé de faire la relecture de ton livre, ça tient toujours si tu as besoin.” Un an qu’elle m’avait proposé. OMG ! Il s’est passé quoi pendant un an ??? J’ai dit OUI.
Les étoiles se sont alignées à nouveau puisque peu de temps après je passais la soirée avec Carine et Sandra. Carine à la Plume Magique et Sandra, graphiste Sensible et Inspirée.
Des amies que je côtoyais régulièrement et je n’ai jamais pensé avant à leur demander de l’aide. Des amies talentueuses avec chacune des spécificités. Elles étaient là, devant moi, et je ne voyais rien. Trop butée à vouloir toute faire toute seule !!! D’ailleurs, Sandra m’avait confié qu’elle aurait bien voulu m’aider avant mais j’avais l’air tellement dans mon truc toute seule, qu’elle n’avait pas osé.
Quelle libération ! Mes trois piliers indispensables à la réussite de mon projet. Je ne les remercierais jamais assez. Catherine et Carine ont effectué la relecture de mon livre. Carine a écrit le texte de la quatrième de couverture. Sandra a fait toute la mise en page, comprenant mes besoins au-delà des mots et forte de propositions que je n’aurais jamais imaginé possibles.
“S’entourer des bonnes personnes” a vraiment pris tout son sens pour moi à ce moment là. Je n’étais pas stressée. J’avais pleinement confiance. Je pouvais me consacrer à 100% à l’écriture qui était quand même le cœur de mon livre. Quel bonheur ! Sans elles, mon livre ne serait pas tel qu’il est aujourd’hui. Au-delà de leurs tâches respectives, elles ont été d’un soutien majestueux jusqu’au bout.
Je me souviens du moment où j’ai envoyé le manuscrit à l’imprimeur en expliquant en long en large et en travers, la spécificité de la mise en page qui n’est pas tout à fait conventionnelle.
Je me souviens du jour où j’ai reçu l’exemplaire unique que j’avais commandé pour voir si tout était ok. La déception ! Ce n’était pas bon du tout ! J’ai rappelé pour tout réexpliquer.
Je me souviens d’avoir failli me résigner mais les filles étaient là. Elles m’ont toutes dit “Marie, c’est TON livre ! Va au bout !”
Alors, je n’ai pas lâché et ça y est ! Mon premier livre est né. Quel chemin et quel soutien précieux d’être entourée des bonnes personnes.
Et toi ? Te souviens-tu d’un moment (ou plusieurs !) où tu as décidé de changer ta vie, de faire autrement, de passer un cap ?
Si c’est ton cas, raconte-moi dans les commentaires. Quelles ont été les réactions autour de toi ? T’es-tu sentie encouragée ? Incomprise ? Qu’est-ce que ton entourage a dit de toi ? Que tu étais courageuse ? Folle ? Inconsciente ? Inspirante ?
Quand on a envie de changer quelque chose dans sa vie et/ou d’entreprendre un projet, c’est tellement précieux de s’entourer de personnes qui vont te porter vers le haut, t’encourager, croire en toi, sans porter de jugement ou faire de projections sur tes choix.
Si tu as envie de créer ton entreprise par exemple, je t’invite à en parler à des personnes qui sont entrepreneures ET qui partage les mêmes valeurs que toi. Si tu ne connais personne dans ce cas dans ton entourage proche, il existe des tas de groupes d’entrepreneures que tu trouveras en fouillant sur le net. Si tu n’es pas trop fan de ce genre de “rassemblement”, tu peux aussi choisir d’être accompagnée par un.e professionnel.le. Il y a probablement une personne dans tes connaissances ou que tu suis sur les réseaux sociaux avec qui tu sens un “feeling”, une “énergie”, tu sens que ça serait la bonne personne pour t’aider à te lancer.
Si tu aimerais vivre de ton Art, rencontre des artistes ! Plein ! Vivre de son Art en restant isolée dans sa grotte, c’est compliqué. Malheureusement, la passion ne suffit pas. Être Artiste, tout comme être entrepreneure (d’ailleurs c’est possible d’être l’un ET l’autre. C’est souvent le cas), ça nous demande d’être tellement multiple !!! C’est sûr que ça serait plus simple de juste créer et comme par magie des gens achèteraient notre Art. Je crois fort que les artistes changent le monde. Le monde a besoin des artistes.
Tout changement de vie amène son lot de réactions de la part de l’entourage. Si tu es suffisamment ancrée, déterminée, sûre de toi, rien ni personne ne pourra t’ébranler.
Si tu côtoies l’incertitude, c’est possible que ce soit plus difficile. Mais pas impossible, bien au contraire ! Tu peux le faire !!! Tout en respectant ton rythme et tes envies. Il suffit parfois d’une seule personne qui va savoir t’écouter sans jugement. Cette personne à qui tu sais que tu pourras tout dire sans qu’elle te balance en pleine poire que c’est trop risqué, que tu es folle, que tu ferais mieux de rien changer parce que ceci ou cela.
Mission d’Être est une expérience en trois phases, dans laquelle je t’invite à ouvrir le champ des possibles, pour prendre conscience de ta Mission d’Être, l’incarner dans la matière et rayonner dans le Monde.
Si tu sens que c’est le bon moment pour toi, contacte-moi pour que nous puissions faire le point ensemble sur ta situation et voir comment je peux t’aider dans cette grande et belle transformation.
Changer de vie, changer TA vie, déménager, quitter une relation, changer de travail, créer ton entreprise… Dans chacune de ces situations, il y a une très grande part d’inconnu. C’est comme faire un grand saut dans le vide, un grand vide d’incertitudes sur lesquelles tu n’as pas le contrôle.
Je suis quelqu’un qui aime l’inconnu. Je trouve ça même assez grisant, cet immense champ des possibles qui s’ouvre 🙂
Et pourtant, à chaque fois que j’ai changé de cap dans ma vie, j’ai quand même un peu flippé !
Quand j’ai quitté mon CDI pour retourner à l’école dans une ville où je ne connaissais absolument personne.
Quand j’ai créé ma première entreprise.
Quand j’ai eu mon premier client.
Quand j’ai créé mon premier projet photographique alors que je n’y connaissais rien en création de projet.
Quand j’ai fermé mon entreprise.
Quand j’ai créé ma deuxième entreprise.
Quand j’ai eu mes premières clientes en photo.
Quand j’ai créé mes premiers ateliers.
Liste non exhaustive.
C’est normal d’avoir peur. La peur est un signal. Il y a la peur qui paralyse mais il y a aussi ce mélange de peur et d’excitation qui te guide sur la bonne voie, cette voie qui s’ouvre à toi pour nourrir ton coeur et ton Âme.
Aujourd’hui, j’ai envie de te donner quelques pistes pour dépasser la peur de l’inconnu si c’est ton cas :
t’entourer de bonnes personnes : si tu as envie de changer de vie, toutes les personnes autour de toi qui n’ont jamais osé ou qui ne comprennent pas ton choix, risquent de projeter leurs propres peurs sur toi. Sache t’entourer de personnes qui te portent vers le haut et qui te soutiennent. Il suffit parfois d’une seule.
écrire tes peurs et te demander si elles sont vraiment rationnelles :
Exemples :
J’ai peur de me retrouver à la rue si je quitte mon travail :
Est-ce vraiment possible que tu te retrouves à la rue ? Derrière cette peur, se cache souvent la peur de ne pas avoir assez d’argent. Qu’est-ce que tu peux mettre en place ? Trouver un job ? Faire du woofing (apporter ton aide à une famille en échange du gîte et du couvert) ? Être hébergée quelques temps par une connaissance ou quelqu’un de ta famille ?
J’ai envie de créer mon entreprise mais j’ai peur de ne pas avoir de clients :
Ton projet de création d’entreprise est-il au service de ta mission ? Est-ce qu’il a du sens pour toi ? Ce sont des notions importantes qui te permettront de déployer l’énergie nécessaire à la réussite de ton projet. Est-ce vraiment possible que tu aies zéro client ? A moins de ne parler à personne de ton projet ou de te cacher au fin fond d’une grotte… Si la communication et le marketing ne sont pas tes amis, tu peux t’entourer de personnes compétentes avec qui tu partages les mêmes valeurs pour faire rayonner ton projet et toucher les clients qui ont besoin de toi.
J’ai peur de regretter mon choix :
Que va-t-il se passer si tu restes dans ta situation actuelle ? Comment te sens-tu actuellement ? Te sens-tu épanouie ? As-tu le sentiment que ce que tu fais au quotidien a du sens ?
Tu peux aussi écrire une lettre à ta peur.Voici un exemple ici. Ça fait du bien parce que tu prends en compte ta peur, mais tu ne la laisses pas te dominer, te submerger. A partir de là, elle peut devenir ton alliée.
Passer à l’action ! Le passage à l’action est un des meilleurs moyens de dépasser la peur de l’inconnu ! Tu n’es pas obligée de faire le Grand Saut tout de suite d’un coup ! Tu peux découper cela en petites étapes.
Le passage à l’action permet de sortir de la paralysie de la peur. Quand tu vas faire un premier pas, tu vas te rendre compte que c’est bon, la Terre ne s’est pas écroulée sous tes pieds. Ouf ! Bon… Tu peux en faire un deuxième et ainsi de suite.
La plupart de nos peurs sont des projections qui ne se réalisent même pas. Le cerveau humain est ultra doué pour imaginer les pires scénarios.
Il est aussi fréquent de se retrouver seule dans cet élan de changer de vie. C’est beau de voir un champ des possibles qui s’ouvre devant soi, mais parfois on peut ne pas trop savoir par où commencer, ni comment s’y prendre, et c’est ok.
Mission d’Être est une expérience en trois phases, dans laquelle je t’invite à ouvrir le champ des possibles, pour prendre conscience de ta Mission d’Être, l’incarner dans la matière et rayonner dans le Monde.
Si tu sens que c’est le bon moment pour toi, contacte-moi pour que nous puissions faire le point ensemble sur ta situation et voir comment je peux t’aider dans cette grande et belle transformation.
Je suis convaincue que nous avons tous une Mission à accomplir ici sur Terre. Certains parlent de contrat d’incarnation, d’autres de Mission d’Âme ou encore de Mission de Vie… A chacune de choisir le terme avec lequel elle se sent le plus à l’aise.
Récemment, je suis retombée sur cet article du 10 juin 2018, où je parlais de Mission de Vie. Je me demandais pourquoi il fallait absolument la trouver. J’avais plutôt la sensation qu’elle s’imposait à nous de manière évidente. Mais c’est possible que ce ne soit pas le cas de tout le monde. Ma réalité n’est pas forcément la réalité de quelqu’un d’autre.
J’ai toujours su que j’avais un rôle à jouer dans la guérison de la lignée des femmes de ma famille. Les termes sont peut-être un peu forts. Je ne me considère pas guérisseuse. Je pense que chaque être humain a en soi le pouvoir de SE guérir lui-même. Cependant, on peut toutes avoir besoin de soutien à un moment ou un autre pour accéder à nos propres ressources et nous révéler à nous-mêmes.
Très jeune, j’étais révoltée par le patriarcat même si je n’ai jamais employé ce terme. Je crois que je ne le connaissais pas. Je fais partie d’une lignée où les femmes ont été battues, violées. Une lignée de femmes à qui l’on a demandé de se taire. Des femmes presque « transparentes » au service de l’homme bienheureux qui ramène la thune à la maison. Ça fait un peu cliché mais je pense que dans les générations précédentes, c’était chose courante. Même les femmes trouvaient ça normal. Enfin pas toutes à mon avis, mais je ne pourrais pas aller vérifier.
L’autre jour, je discutais avec une dame âgée dans le village. Il n’était pas question de violences mais pour elle c’était normal de servir son mari. Ça me choque un peu mais je pense que je peux difficilement comprendre cela car je ne fais pas partie de cette génération. On ne peut pas comparer deux époques complètement différentes ! Bref, je m’égare un peu…
Au début, quand j’ai pris conscience de cette mission dans ma lignée de femmes, je pensais uniquement à ma famille. Je voulais casser ce processus de viols à répétition de générations en générations. J’ai décidé que ça s’arrêterait. Ça ne peut plus continuer comme ça. Je précise que je n’ai pas subi ces atrocités mais ça n’empêche pas que ça me révolte quand même !
Adolescente et jusqu’à il y a encore quelques années, j’avais une énergie très Yang !!! J’avais soif d’indépendance et il était HORS DE QUESTION que je me laisse « marcher sur les pieds par un homme ». Il était même hors de question de me faire offrir un café ou quoi que ce soit d’autre. J’étais assez extrémiste sur beaucoup de choses. Je n’acceptais pas de recevoir par peur de devoir rendre des comptes ou de me sentir redevable. Quand j’y repense, j’ai cheminé de ouf depuis !!! Oh la la !!!
C’est possible que ce soit cette révolte et cette colère qui m’a fait prendre conscience de ma Mission d’Être. Il m’a fallu des années pour en faire quelque chose de ce moteur. Longtemps, j’étais juste révoltée, je comprenais pas que les gens n’ouvrent pas les yeux, que personne ne réagissent. J’avais envie de secouer tout le monde.
J’avais juste oublier une chose… Regarder à l’intérieur de moi.
Je suis infiniment convaincue que nous avons toutes les réponses en nous.
Comment incarner pleinement sa Mission d’Être si on ne regarde pas à l’intérieur de soi ?
Ça comment par Être Soi. Et ce n’est pas si simple dans une société qui pousse au conformisme. Pas si simple mais possible.
J’en parle un peu dans mon livre, il m’est arrivée à plusieurs reprises de me retrouver enfermée dans des cases bien trop étroites pour moi. J’ai essayé de me contorsionner pour plaire, pour être aimée, pour ne pas trop faire de vagues, pour sauver tout le monde en m’oubliant complètement, pour me prouver quelque chose ou pour prouver à autrui que j’étais capable de…
A 14 ans, c’est sûr que discrète comme j’étais, je n’allais pas me mettre à faire la Révolution !!! Avec le recul, je me dis que j’avais quand même une certaine détermination car quand j’ai dit que je voulais être coiffeuse à la fin du collège et qu’ils ont tous voulu me coller secrétaire comptable parce que j’avais des bonnes notes. Je n’ai écouté personne et j’en ai fait qu’à ma tête ! Gratitude à mes parents qui ne sont jamais allés contre mon choix. Quand je dis « ils », je parle du corps enseignant.
En 10 ans de coiffure, j’ai fait bien plus que couper des cheveux. Je ne parle pas de couleurs, de mèches ou d’autres trucs techniques qui donnent un résultat à la fin. Je suis allée au-delà de ma « timidité » et surtout j’ai appris de l’humain. J’ai tellement appris !!! J’ai appris à percevoir les choses au-delà des mots et à connaître profondément les gens au-delà des apparences…
Aucun rapport avec ma mission d’œuvrer pour la guérison du Féminin me diras-tu peut-être ?
A l’époque, je n’en voyais aucun, c’est certain ! Maintenant, avec le recul, je vois très nettement tout ce merveilleux tissage qui s’est mis en place et qui perdure encore.
Voir la Beauté, mettre en lumière, libérer la voix des femmes… je me rends compte que je fais ça depuis toujours finalement. Ça a seulement pris de multiples formes et ça continue dans ce sens.
Travailler en tant que coiffeuse-maquilleuse, dans le milieu de la publicité pendant 3 ans m’a permis de prendre conscience de l’ombre et de la lumière dans tous les sens du terme et m’a donné l’élan de faire les choses différemment. Je détaille cette période très particulière dans mon livre.
Encore une fois, c’est ma révolte qui m’a fait créer mon premier projet photographique alors que j’y connaissais que dal en création de projets ! Là encore j’ai appris. Je voulais tellement faire pour les autres, mettre les autres en lumière et faire mes preuves, que je me suis oubliée un tant soit peu. Tout un chapitre sur cette expérience dans mon livre.
A ce stade, je suis en train de me demander si je réponds vraiment à la question de départ que j’ai posé en titre de cet article ! Ah ah ah ! Mais tu dois avoir l’habitude, c’est tout moi ça, de partir sur un sujet et de m’emballer !!! En même temps, c’est plutôt cohérent ce que je raconte, non ?
Je ne pense pas qu’on soit obligée de vivre des expériences « à la dure » pour incarner pleinement sa Mission d’Être. Avec le recul, j’aurais beaucoup gagné à être accompagnée, mais je voulais tout faire TOUTE SEULE.
Ce n’est que lors de l’écriture de mon livre que j’ai ENFIN compris qu’être accompagnée par des personnes que l’on choisit, c’est vraiment un immense cadeau à se faire.
Contrairement aux apparences, je n’ai pas du tout perdu le fil de ma pensée hein 😀
Comment incarner pleinement sa Mission d’Être ?
Premièrement, en avoir conscience. C’est la Base. En avoir conscience, c’est toujours avoir ce fil rouge pour nous guider. Il se peut que le cours de la vie nous fasse oublier ce pourquoi on est là. Voici quelques trucs qui peuvent t’aider à faire revenir à ta conscience ta Mission d’Être, si tu ne la connais pas ou si tu penses l’avoir oublié :
marcher en nature, sans téléphone, juste être là, en connexion avec la nature pour mieux te connecter à toi-même ;
la méditation soit guidée, soit silencieuse, soit créative, avec pour intention de départ d’aller à ta propre rencontre. C’est possible que tes pensées partent dans tous les sens et c’est tout à fait normal. Tout comme la connexion à la nature, ça demande une pratique régulière.
l’écriture intuitive : tu peux te poser la question à toi-même et tu laisses sortir ce qui a besoin de l’être, par écrit, sans trop mentaliser la chose. Tu peux faire ça plusieurs jours de suite. Tu verras si quelque chose de récurrent ressort ou si tu peux faire des liens avec différentes choses.
le silence, ne rien faire… ça peut paraître étrange, mais c’est souvent en faisant de la place que les réponses émergent.
Notre Mission d’Être, c’est notre guide, notre fil rouge. Il peut y avoir mille et une façons de l’incarner, en fonction de nos expériences passées, notre sensibilité, notre contexte.
Après ces huit années d’entrepreneuriat, j’ai pris conscience que la plupart de mes clientes a vécu de grandes et belles transformations suite au travail que nous avons accompli ensemble. C’est comme ça qu’est né mon nouvel accompagnement individuel sur-mesure : « Mission d’Être ».
C’est tellement de bonheur de voir des femmes se révéler et s’accomplir.
Connecter à sa Mission d’Être, c’est puissant.
Incarner sa Mission d’Être, c’est un accomplissement qui mérite que tu te révèles au monde et que tu rayonnes toute ta Beauté et toute ta Puissance !!!
Connecter à sa Mission d’Être, c’est une prise de conscience qui peut se faire très rapidement.
L’incarner pleinement, c’est souvent une autre paire de manches ! Suivant là où tu en es dans ton parcours, dans ta vie, ça peut prendre plus ou moins de temps. Prendre conscience des choses demande un temps d’intégration. C’est important de faire preuve de bienveillance et de douceur avec soi-même si par exemple, on se rend compte qu’on est pas exactement là où l’on voudrait être.
Ton parcours est précieux. Ton chemin est rempli de richesses. Tu as tout le potentiel en toi pour faire bouger les lignes tout en respectant ton rythme 🙂
Si tu débarques ici par le plus grand des hasards, je me présente en quelques mots.
Je suis Marie Guibouin, 35 ans, femme, artiste, entrepreneure et maman d’une petite fille d’un an et demi. Depuis l’été 2019, j’invite des femmes qui m’inspirent au bord de la rivière magique à Montolieu et je diffuse leur message au Monde. Je t’invite à partager ces précieuses interviews autour de toi et à entrer dans un formidable cercle vertueux en soutenant ce merveilleux projet sur ma page Tipeee.
Enfin… pour le moment, je t’invite à t’installer confortablement ou à vaquer à tes occupations en nous écoutant. C’est la magie et la liberté du format podcast !
Le 19 août 2020, j’ai accueilli Aurore Ryckwaert, une artiste féérique très connectée à la Nature…
Merci Aurore pour ce moment magique et hors du temps.
Merci à tous les êtres de la nature qui nous ont accompagnées.
Merci de montrer que c’est possible de suivre la voie de notre cœur, au-delà de la peur.
Merci à toi cher auditeur, chère auditrice, tu trouveras tous les liens dont tu as besoin ci-dessous, pour découvrir l’univers d’Aurore et pour contribuer à ce merveilleux projet d’interviews portraits de femmes qui changent le monde.
A bientôt pour une nouvelle rencontre inspirante !