#100jours100sourires : Prudence

#100jours100sourires : Prudence

J’avais toutes les bonnes excuses du monde pour ne pas sortir aujourd’hui.

1000 choses à faire et j’en passe … Et en même temps, il est toujours bon d’aller prendre l’air quand on a les idées qui pétillent dans tous les sens !!!

Alors, j’ai pris mon courage et mes vibes créatives avec moi et j’y suis allée !

J’ai rencontré une dame très pressée qui n’avait pas le temps et qui ne voulait pas non plus que je fasse la route avec elle … Puis un monsieur sur mon terrain de prédilection : le parking de supermarché ! (ironie…) et encore un monsieur… Puis un monsieur, au bord de l’eau cette fois… puis un autre, etc … Je crois qu’on m’a dit non 6 fois (bon, ça aurait pu être pire ! A un moment, j’ai arrêté de compter …).

Sur la route du retour, j’analysais cette expérience intéressante. Les messieurs étant majoritaires ce jour, je me suis questionnée sur leur rapport à l’image, car leur objection principale a été : « je n’aime pas être pris en photo ». Phrase qui a totalement fait écho en moi, car il y a quelques semaines à peine, à quelques mots près, j’entendais ces propos de la bouche des femmes. Ce qui m’a donné l’élan d’ENFIN proposer des ateliers pour elles à partir de 2017 (oui, oui, j’en parle très bientôt de manière plus concrète ! ).

Et les hommes dans tout ça ? … Alors que je me questionnais sur leur sort, sur ce que je pourrais leur apporter à mon échelle, avec les outils que j’ai à ma disposition … (Messieurs, si vous passez par là, ça me ferait bien plaisir que vous vous exprimiez en commentaire sur votre rapport à l’image, à votre image, votre identité, sur comment vous vous percevez et comment vous vous sentez perçus par le monde extérieur ?)

Malgré les refus, je ne rentrais pas chez moi avec un sentiment d’échec, mais plutôt avec une compréhension de l’humain grandissante, un champ des possibles de solutions à proposer pour un monde meilleur.

A quelques mètres du retour à mon bureau, j’ai vu une femme qui portait la vie en elle et c’était beau 🙂 Elle était très pressée. Elle aussi avait 1000 choses à faire, et la journée était loin d’être terminée. Elle aurait été ravie de contribuer à #100jours100sourires mais n’avait vraiment pas le temps. Alors, je lui ai proposé de faire un bout de chemin avec elle et elle m’a dit OUI. C’est avec beaucoup de joie que je partage son message aujourd’hui.

 

Je te présente Prudence.

 

Ce qui rend Prudence heureuse, c’est SA FAMILLE.

  • Et les petites choses de la vie … Il ne faut pas beaucoup pour être heureux dans la vie.

 

Prudence pense que tout est possible dans la vie quand on se donne les moyens.

  • Il ne faut pas attendre beaucoup de la vie non plus. Quand on sait faire avec le peu qu’on a, c’est déjà ça.

 

  • Le fait d’être en vie et en santé, c’est déjà « LE POSSIBLE » !

 

C’est vrai que quand on y pense, c’est un fabuleux cadeau d’être ici sur Terre, de pouvoir se réaliser et réaliser de belles choses inspirantes pour le monde <3 <3 <3 

 

Son plus grand rêve :

La Paix dans le Monde.

 

  • Savoir transmettre de bonnes Valeurs à nos enfants dès le bas âge et leur dire que nous sommes tous égaux : on nait tous un jour et on meurt tous un jour.

 

Un grand Merci à Prudence d’avoir contribuer chaleureusement à #100jours100sourires.

Et Merci à tout ceux qui m’ont dit non, qui ont participé à l’élargissement de mon champ de conscience, m’ont aidé à dépasser ma peur de l’inconnu, ainsi qu’à décupler ma créativité.

On se retrouve demain pour de nouvelles Aventures !!!

#100jours100sourires : David

#100jours100sourires : David

Après un week-end hors de festivités, retour dans « le monde réel » où je trouve les gens bien tristes :'(

Ai-je cette part de tristesse en moi ? C’est possible … En réalité, les fêtes de fin d’année ne sont pas mes moments préférés de l’année mais je me soigne 😀

Hier, j’ai eu deux fois l’occasion de me « confronter » au monde extérieur.

1er essai non concluant, je n’ai abordé personne et je n’avais pas tellement envie de me forcer.

2ème round, à la lumière de la fin de journée, j’avais envie de parler à personne. Ce n’est pas que j’aime pas les gens, bien au contraire ! Mais tu sais ce que c’est, les petites peurs qui reviennent au galop : la peur du rejet, la peur de déranger, la peur de l’inconnu …

Soudain, j’ai vu une jeune fille et j’ai eu envie de l’aborder, mais elle marchait tellement vite que je n’ai jamais réussi à la rattraper. Il aurait fallu que je pique un sprint !

Toujours est-il que grâce à elle, j’ai changé ma trajectoire et j’ai été attirée par un joyeux bonnet fluo 🙂

C’est à ce moment que j’ai rencontré David ! Il était habillé en vêtement de sport, il faisait ses étirements en musique. Après quelques secondes d’hésitation (toujours cette peur de déranger…), je me suis jetée à l’eau et c’est avec grand plaisir qu’il a dit un grand oui à #100jours100sourires 🙂 🙂 🙂

 

David pense que pour être heureux dans la vie, il faut avoir une passion !

La sienne est la course à pied. David prépare des marathons !

  • Ça fait partie de ma vie ! La course à pied, une fois qu’on est dedans, on ne sait plus en ressortir ! Même blessé, on va courir ! A partir du moment où l’on aime faire quelque chose, que ce soit la course à pied comme moi ou autre chose, on vit que pour ça. Dans ma tête, je ne pense qu’à la course à pied.

David a une femme, une vie de famille et un travail. Pour lui, la course à pied, c’est comme un deuxième métier, qui participe à son équilibre.

  • Je m’entraine quasiment tous les jours pour préparer un marathon en moins de 3 heures. C’est ma raison de vivre !

  • Il y a des coureurs qui courent à 5 heures du matin ! Pourquoi aller courir à 5h du matin ? C’est bien la preuve que c’est une passion. On est imprégné de la course à pied, on ne sait plus en sortir. Quand je commence le travail à minuit, j’en vois courir à 23H15 ! Quelle idée d’aller courir à 23H15 ! Chacun fait en fonction de ses contraintes horaires, son travail, sa vie de famille.

Nous abordons évidemment la notion de courage, puisqu’à mon sens, il faut quand même être très courageux pour aller courir à n’importe quelle heure et par tous les temps !

 

  • Le courage vient avec la volonté. La volonté vient avec le plaisir ! Le plaisir s’installe quand on fait ce qu’on aime. C’est un enchainement. Tout simplement … Si vous aimez faire quelque chose, que c’est une passion, ce n’est pas une contrainte pour vous, c’est naturel.

  • Je travaille la nuit, je dors le matin. Je vais courir vers 16H30. Pour moi, ce n’est pas une contrainte. Même blessé, même avec une douleur, je vais m’entrainer !

David pense que tout est possible dans la vie avec de la volonté.

  • La volonté, il faut aller la chercher ! Il faut se forcer. L’être humain n’est pas fait pour courir tous les jours, il faut le savoir.

David a l’esprit compétiteur. A l’âge de 41 ans, il prépare le marathon de Paris qui a lieu en avril. Grâce au but qu’il s’est fixé, même s’il s’accorde deux jours de repos par semaine, il trouve toujours la force, le courage et l’énergie d’aller courir quoi qu’il arrive.

  • Je m’accroche à ça ! C’est mon objectif : Paris => 2H55. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, je vais m’entrainer ! C’est une passion. Et en même temps, on oublie les tracas du quotidien, la misère de la vie … C’est tout simple … Il y a des gens, c’est la pêche, d’autres, c’est aller au stade … Ils dépensent leur argent là-dedans. Moi, je le dépense dans la course à pied et en plus, je m’entretiens. J’ai tout gagné !

David pense que celui qui n’a pas de passion dans la vie doit vraiment se faire chier. Et je suis plutôt d’accord ! J’ai dû mal à conceptualiser qu’on puisse être passionné par rien du tout 🙁

  • Après, c’est une façon de vivre comme une autre, je ne juge pas. Mais bon, le gars qui fume toute la journée, qui ne mange pas sainement, qui ne fait pas attention à lui …

La façon de vivre de David est construite autour de la course à pied.

  • C’est une drogue comme une autre, mais c’est une drogue naturelle 😉

Son plus grand rêve :

Le Marathon de New York !

  • En tant que coureur, c’est le rêve tout marathonien !

  • Après, le rêve dans la vie, ce serait de gagner au loto et de ne plus travailler. Ça, c’est le rêve de tout homme, de tout être humain …

« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. » – Confucius

 

Avec autant de courage et de détermination, je suis certaine que David va accéder à son rêve new-yorkais ! Je n’en doute même pas une seconde !

Ça m’a filé une de ses pêches d’échanger avec lui. Ça me donnerait presque envie d’aller courir, tellement il a communiqué sa passion avec tant de vérité :O 

MERCI MERCI MERCI <3 <3 <3

Témoignage de Lili Bel

Témoignage de Lili Bel

Marie,

Je suis tellement excitée que je n’ai pas pu lâcher mon écran !

J’ai donc découvert tes photos. A ma grande joie, c’est ce que j’espérais… en MIEUX !!!

To œil et ta sensibilité m’ont éblouie !

Je les ai regardées plusieurs fois (et je pense que je vais encore savourer d’autres détails au prochain visionnage). Et l’ensemble me semble très cohérent. Très complet.

Tu as su trouver des cadrages surprenants. Très toi (il me semble) et qui mettent mon travail en lumière.

Outre les cadrages « classiques » que je t’avais demandés, il y a des points de vue vraiment supers.

Les plongées m’ont surprise (tu as fait de la lévitation ?) : J’ADORE !!!

 

Et les gros plans sur une des œuvres avec la série en enfilade sont très dynamiques.

 

Tous les points de vue à travers la grande pièce côté machines et côté mon expo, offrent un regard vraiment intéressant de cette pièce dans ce lieu.

 

Les photos dans la grande salle sont aussi hyper top. Détails et vues d’ensemble.

L’install in situ aux fils tendus et tissage, tu as su bien la mettre en valeur également.

 

C’est un peu mes impressions en vrac. Mais je suis hyper contente. Comblée.

Pour résumer, les 136 photos reçues offrent une vision très complète de « Reprise ! ». Ta touche ajoute vraiment un plus à la restitution de mon travail. Et on a une très bonne impression de l’espace qui m’était offert (ça semble encore plus grand en images !).

Dans l’immédiat, je vais en sélectionner quelques unes pour le projet du livre.

J’en publierai quelques unes sur mon mur Facebook pour relancer autour de l’expo.

Début 2017, elles apparaitront sur mon site.

 

[Je ne connaissais pas le site où j’ai regardé les photos. C’est très pro. C’est une belle galerie. J’étais honorée par la présentation que tu as faite. Et j’ai réussi à tout télécharger très facilement.]

 

Je me souviendrais toujours du soir où j’ai « checké » mes mails en rentrant à 2 heures du mat’ et que j’ai découvert que Lili m’avait carrément envoyé une lettre d’amour !

Oui, j’appelle ça une lettre d’amour, tellement ça vient du cœur. Finalement, nous sommes très proche du thème qu’aborde Lili dans son expo que je t’invite à découvrir en vrai à la Manufacture à Roubaix, si tu passes dans le coin. C’est jusqu’au 8 janvier 2017 🙂

La première fois que j’ai découvert le travail de Lili, c’était en 2013 au salon Objet Textiles, à la Manufacture également. L’organisateur de l’évènement m’avait réquisitionnée in extremis pour photographier l’évènement, à ma grande surprise !

Le temps a filé et Lili m’a contactée un soir de décembre 2016, pour mettre en lumière son exposition à la Manufacture. Ce fut une grande joie pour moi, de la rencontrer en vrai et d’entrer en immersion dans son univers.

Lili a le sens des valeurs et c’était très important pour elle de garder une trace de son travail exposé dans ce lieu magique <3 <3 <3

Je la remercie du fond du cœur pour sa confiance et lui souhaite d’attraper en chemin, tout plein de belles opportunités artistiques !!! 

#100jours100sourires : Koceila

#100jours100sourires : Koceila

Voilà quelques jours que je n’ai pas posté de portrait #100jours100sourires par ici 🙂

Je pensais me mettre en pause ce week-end. Finalement, j’ai quand même tenté ma chance samedi dernier en allant acheter mes fruits et légumes. J’ai rencontré un monsieur, agent immobilier, un échange un peu furtif mais plutôt agréable. Il ne souhaitait pas apparaitre sur internet, ce que je peux concevoir. Ça n’enlève rien à la valeur des liens humains qui se créés à travers ce projet.

Au retour, j’ai traversé un parking de supermarché et j’ai pris conscience que c’était l’angoisse totale pour moi, d’aborder des gens dans ce contexte. Je voyais les gens pressés dans tous les sens avec leur caddie. Je comprend pourquoi je ‘boycotte » les supermarchés …

Bref, je n’ai pas du tout réussi à aborder qui que ce soit, j’étais tétanisée :O  Ce sont des choses qui arrivent 🙂 Ce n’est pas pour autant qu’il faille baisser les bras.

A deux pas de chez moi, je croise un monsieur alors j’y vais. Il ne souhaitait pas non plus apparaitre sur les réseaux. Ça arrive. Je suis tout de même contente d’avoir osé, même si notre échange fut très furtif.

Un bonjour et un sourire, c’est déjà beaucoup et ça peut illuminer la journée d’une personne. Ça parait insignifiant, et pourtant c’est précieux dans ce monde à 1000 à l’heure où nous nous croisons tous en se regardant à peine.

Dimanche, je crois bien que je n’ai pas mis le nez dehors. C’est rare. Pourtant, c’est le coeur en joie que j’ai mis en ligne l’interview portrait d’Artiste de Mimi The Clown <3 <3 <3

Si tu ne l’as pas encore lu et/ou écouté, c’est par ici : Mimi The Clown et si on riait un peu ?

Lundi, c’est dans un restaurant que j’ai abordé un monsieur. Il ne souhaitait pas être photographié, ni apparaitre sur Internet (t’as l’impression que je radote là ?) Cependant, je me souviens de son regard. Un regard admiratif et rempli de gratitude. J’ai vraiment été touchée. Il m’a encouragée à poursuivre ce projet. Il m’a même proposé de manger avec lui, mais j’attendais le groupe des Entrepreneures en Nord, alors j’ai décliné.

Je suis reconnaissante pour ce moment.

Mardi, j’ai lâché mon appareil photo et mon dictaphone pour la journée. Je me suis offerte une plante rouge flamboyante. J’ai lâché prise, c’est comme ça qu’on dit je crois. Et plein d’idées se sont structurées pour les nouveaux ateliers que je souhaite mettre en place l’année prochaine.

 

Je pensais attendre janvier pour migrer mon dernier blog sur mon site. Et hier, ça m’a pris. Il fallait que je le fasse MAINTENANT.

Tu sais, ces moments où tu sais que c’est comme ça que ça doit être.

Alors, je l’ai fait. Et apparemment, tout s’est bien déroulé.

Il me reste encore quelques détails à régler mais ça y est, c’est officiel. Je me rassemble, je rassemble toutes mes facettes. J’étais flippée ! J’avais l’impression que je mettais toute nue devant le monde entier.

Ça parait peut-être ridicule mais se montrer tel que l’on est dans toutes nos dimensions, des fois ça fout les chocottes quand même ! Avouons-le !

Une fois ce travail accompli, il fallait vraiment que j’aille prendre l’air ! J’ai pris mon appareil photo en bandoulière, mon dictaphone dans ma poche, mon courage dans une main et ma détermination dans l’autre. Je sentais que j’allais rencontrer quelqu’un de bien. J’en étais persuadée. J’ai marché intuitivement sans trop réfléchir. Rien que ça, ça fait du bien.

J’ai aperçu un homme au loin avec sa capuche sur la tête. Ma première impression était qu’il devait être là pour se ressourcer. C’était près d’un cours d’eau. Après, mon mental m’a quand même dit : « Fais attention, regarde quand même la tête qu’il a, s’il a pas l’air trop bizarre ». N’importe quoi ! Ma première intuition était très bonne alors je l’ai écouté et j’y suis allée ! Victoire !!!

 

J’ai rencontré Koceila, qui était venu ici pour se ressourcer. Il était un peu triste et tracassé. Pourtant, dès le début de notre conversation, il adhère totalement au projet. Je lui mentionne mes refus de ces derniers jours et il me dit qu’il ne faut pas s’arrêter quand les portes se referment, qu’il faut essayer d’en ouvrir d’autres. Ça commence bien !  Je sens qu’il va y avoir un super message à faire passer là !

 

 

Les choses simples comme la famille, les relations humaines, faire ce qu’on aime, jouer au foot, conduire une voiture, aller à la plage, bronzer au soleil, se balader autour d’un lac … contribuent au bonheur de Koceila.

  • Après, il y a le côté financier qui aide un peu et qui égaye tout ça. Mais c’est ça, ce sont des choses simples.

Koceila me parle d’une grande étude que l’Institut Harvard à mener durant 75 ans, sur la question centrale : « Qu’est-ce qui fait votre bonheur ? ». 100 personnes, ainsi que leur famille, ont été suivi par des médecins, des psychologues …

  • Ils en sont arrivés à la conclusion que le bonheur se traduit par le contact humain, les liens familiaux. Toutes les personnes qui ont réussi à garder des liens humains et entretenir des relations enrichissantes, ce sont des personnes qui sont décédées plus tard que les autres, qui étaient plus heureuses dans leur vie, que des personnes qui ont tout le temps suivi uniquement la richesse financière par exemple. C’est une étude que j’ai lu récemment. Elle correspond à votre thème et je pense qu’elle va vraiment vous intéresser.

Quel cadeau !!! Je remercie sincèrement Koceila de m’avoir partager cette jolie pépite.  J’ai trouvé de Robert Waldinger, directeur de cette fameuse étude, que j’invite quiconque qui se sent appeler par ce sujet, à l’écouter.

Je partage le lien juste ici : « Qu’est-ce qui fait une vie réussie ? Leçons de la plus longue étude sur le bonheur ».

Je suis super heureuse de ce partage. Quand on écoute son intuition, quand on ne se laisse pas abattre, quand on ne se laisse pas dominer par ses peurs, que de cadeaux magiques, nous recevons ! MERCI <3 <3 <3

  • La famille a toujours été quelque chose de très important pour moi. Quand il y a des échecs au niveau professionnel ou autre, on revient toujours vers la famille. C’est un lien très important, c’est un environnement qui nous protège beaucoup, qui nous permet de reprendre des forces et de l’énergie. Et repartir de plus belle, après !

  • La vie, les expériences nous forgent. Les échecs et les réussites nous forgent aussi. C’est un parcours qui fait, qu’à la fin, on prend conscience de l’essentiel.

 

Koceila pense que tout est possible dans la vie.

  • Il y a beaucoup de personnes qui sont parties de rien, et qui ont réalisé des choses, qui ont réalisé des rêves. Steve Jobs, par exemple, et beaucoup d’autres… ils sont partis de rien …

 

Je demande à Koceila, une de ces dernières peurs qu’il aurait transcendé dans sa vie et qui lui a apporté quelque chose de positif après.

  • La peur des limites. Par exemple, le fait d’intégrer une grande entreprise ou une grande école.

Koceila a fait de grandes études de mathématique et dans le domaine financier.

  • On se demande si on va y arriver … Et le fait d’y aller, d’être bercé dedans, d’avoir de la volonté, de travailler, persévérer, nous forge et nous fait dépasser cette peur. Surtout quand on réussit derrière ! C’est super bénéfique ! Ce que je vous partage, ça fait partie de mon expérience. Des expériences qui forgent …

 

Le plus grand rêve de Koceila :

  • Mon plus grand rêve ! Très bonne question, je n’y ai pas encore pensé ! (rires)

 

  • Tout simplement, c’est un rêve plutôt humble, ce serait de construire une famille, d’avoir de beaux enfants, les voir réussir et vivre dignement.

 

  • Ça peut vous sembler anodin, mais c’est un rêve que tout le monde espère … ça serait déjà pas mal de réaliser tout ça.

 

Je souhaite de tout mon cœur à Koceila de réaliser son rêve, puisque le credo que Tout est Possible existe, je n’en doute pas une seconde, qu’il construira une belle famille avec de vraies valeurs.

Waw ! Des rencontres comme ça, ça remplit le cœur, n’est-ce pas ?

Si toi aussi, tu as envie d’inspirer un peu de bonheur dans ce monde, partage ce portrait si ça te chante, garde le sourire et dis bonjour. Et même si ça te parait pas grand chose, sache que chaque petite action positive contribue à rendre le monde meilleur.

Mimi the Clown et si on riait un peu ?

Mimi the Clown et si on riait un peu ?

J’avais déjà repéré le travail de Mimi depuis quelques temps. Disons qu’il est assez reconnaissable 😉

Jusqu’au jour où je suis tombée par hasard … ou pas … sur une de ses créations lors d’une ballade en nature en juillet  dernier. C’est à ce moment là que je suis entrée en contact avec lui.

Quelques mois plus tard, je l’ai rencontré en vrai de vrai lors des portes ouvertes des ateliers d’Artistes. Il se trouve que son atelier n’est pas si loin de chez moi en plus ! Comme quoi, on a souvent des pépites près de chez soi, dont on a même pas conscience.

La rencontre avec Miguel et Mimi The Clown a été déterminante. J’ai été touchée par sa générosité et sa sensibilité. C’est donc tout naturellement que je suis revenue vers lui pour t’offrir une parenthèse inattendue, à travers son regard d’Artiste.

Il était une fois Miguel Donvez, qui un jour, est devenu Mimi The Clown.

 

  • Je voulais prendre un nom qui était simple à retenir, pour éviter les noms de taggueurs du style « Z327-12 » qu’on ne retiendra jamais.

 

Mimi était un surnom qu’on lui donnait souvent étant enfant, alors c’est tout naturellement que c’est devenu son nom d’artiste.

 

Alors pourquoi le clown ? (je sais que Miguel déteste cette question … mais il m’a quand même répondu, Merci <3 )

 

  • Il me fallait un personnage et je trouvais que le clown représentait le mieux notre époque.

 

Mimi fait passer un message fort à travers ses tableaux. J’y vois un « pied de nez » à ce monde qui se décrit d’une façon si sombre à travers les médias. En quelque sorte une ironie face à cette grande mascarade qu’on nous sert au quotidien !

 

  • Picasso disait qu’on peignait toute notre vie la même chose. Évidemment que j’ai un message et que j’essaie de m’approcher au plus près du message voulu.

  • Je pense que mes tableaux sont assez explicites…

 

Oui ! Le message est très clair ! Rions un peu dans ce monde de brutes ! J’ai envie de dire aux gens : « ne vous laissez pas dominer par la peur dans laquelle la société voudrait nous maintenir ». Je trouve que les œuvres de Mimi amène de la joie dans notre quotidien. C’est en ce sens que sa démarche m’a interpellé au premier coup d’œil.

 

  • Complètement ! On a plusieurs possibilités. On peut s’effondrer ou en rigoler. J’ai choisi d’en rire.

  • Évidemment, personnellement, je n’en ris pas toujours, mais je fais tout un travail pour aller au-delà. Sinon, on ne ferait plus rien. Il faut prendre conscience que nous ne sommes pas là pour longtemps. Et dans ce cas-là, autant en profiter !

 

Je trouve que c’est un message fabuleux que l’on peut tous appliquer dans nos vies de tous les jours.

Que choisis-t-on de regarder ? Sur quelle facette décidons-nous de porter notre attention ?

C’est un travail de chaque instant que Mimi retranscrit formidablement bien à travers ses œuvres.

 

A ce stade de l’interview, je m’intéresse de plus près au processus de création de Mimi. De l’idée à la réalisation, ça se passe comment ?

 

  • Comme beaucoup d’artistes, j’ai un cahier à idées, que je ballade tout le temps avec moi.

  • L’idée peut venir en marchant, en faisant caca ou en discutant autour d’une bière.

  • L’idée ne prévient pas quand elle arrive.

  • J’accumule des idées et parfois je suis pressé d’en réaliser une. D’autres restent à l’état d’idée dans le cahier, et je peux les ressortir 6 mois, 1 an, 2 ans après. Je la note, parce que souvent, une idée c’est très fugitif, et si on l’attrape pas … Elle peut revenir, si l’idée se transforme en obsession.

  • Un moment, il y avait une pub SNCF où l’on voyait un petit bonhomme qui grandissait, qui grandissait, au fur et à mesure des discussions. En fait, ça symbolisait l’idée. Je trouvais que ça représentait bien ce processus là.

  • Une idée, il faut la travailler aussi.

  • Il y a des idées qu’un ami peintre appelle « Un meurtre parfait » ! C’est-à-dire : l’idée est là et Boum ! On la jette sur la toile ! Et ça y est c’est terminé ! Et on n’y touche plus. Mais c’est assez rare …

  • Souvent, je les note et je les travaille en lisant, en discutant, en faisant des recherches, en voyageant. Si l’idée reste au fond de ma tête et que j’y repense plusieurs fois dans la journée ou plusieurs fois dans la semaine, souvent… Ah ! Et si elle me fait rigoler aussi ! C’est le facteur déterminant. Si je souris intérieurement, si je me dis « Putain, Miguel t’es grave ! », celle-ci, elle est bonne.

 

Excellent ! Ça se ressent énormément dans le travail de Mimi. Quand tu vois ces œuvres, tu te dis : « non, mais il a dû trop se fendre la gueule à créer ! »

 

  • Au pochoir, c’est le résultat final en fait ! On se fait un peu mal parce qu’on a le résultat à la fin. Maintenant, avec l’expérience, je sais si ça va être bon ou pas.

  • Quand je termine une toile et qu’elle est bonne, je rentre chez moi, j’ai le smile !

  • J’ai réussi quelque chose.

  • Il faut que je me surprenne moi-même ! J’ai besoin d’être surpris !

  • Souvent en vieillissant, on se surprend moi, on a moins de surprises des choses qui peuvent nous arriver dans la vie. Moi, je les recherche encore, un peu comme un gamin qui veut ses cadeaux. Je veux mes cadeaux aussi !

 

Et quand on a plus d’idées, comment ça se passe ? Comment Miguel et Mimi The Clown traversent ce genre de phase ?

 

  • J’ai confiance en moi. Il faut avoir confiance en soi. Dans ces moments-là, je regarde dans le temps, ce que j’ai réussi à faire. Je me dis que si j’ai réussi à faire ça, à cette époque là, aujourd’hui, où j’ai plus d’expérience, pourquoi je n’y arriverais pas ?

  • J’ai un truc particulier, j’ai appris à parler italien. Quand j’ai commencé, je ne savais pas parlé un mot. Aujourd’hui, je sais le parler et je peux tenir une conversation facilement. Ça veut dire que j’ai réussi à acquérir quelque chose, une valise, une connaissance bien précise. L’Art, c’est quand même plus abstrait, plus compliqué à définir. Une langue, c’est « on sait ou on sait pas ». Si j’ai réussi à faire ça pourquoi je ne réussirais pas autre chose.

  • Il faut avoir confiance en soi, sinon à l’époque à laquelle on vit, on peut vite être abattu. Quand j’étais plus jeune, je faisais de l’endurance. Mon père me disait : « tu sais, tu en chies mais les autres qui sont à côté de toi, ils ne te le disent pas, mais ils en chient autant que toi ! » Et c’est vrai !

  • Je vois ça comme une course d’endurance aussi. Il faut tenir très longtemps et je suis assez endurant.

  • Faut avoir les nerfs aussi !

 

Work in progress …


 

Le témoignage de Miguel m’a touché en plein cœur car je les ai connu ces phases d’artiste où ton esprit est embrouillé, et je les connaitrais sans doute encore. C’est une très bonne piqûre de rappel. Se souvenir de tout ce qu’on a été capable d’accomplir. Tellement vrai. Tellement simple. Si simple, qu’on a parfois tendance à oublier tout ce dont on a été capable, les projets que nous avons réalisé, les choses que nous avons crée, accompli … MERCI <3

 

Tout est possible alors ?

 

  • Tout est possible. Après je me mets tout le temps des limites. Il faut être raisonnable. Je ne suis pas au niveau de Picasso. Il y a des stades qui sont trop hauts. Peu importe, il y a des stades inférieurs qui sont déjà pas mal. Je suis satisfait.

 

Je pense qu’on n’a pas à se comparer, même si c’est plus facile à dire qu’à faire. Chacun a sa propre façon de faire …

 

  • J’aime bien prendre des étoiles. Je sais que je n’arriverais pas à les attraper, mais je saute haut.

 

Yes ! Ça donne l’élan de se dépasser ! Mimi collectionne les citations de grands artistes, des reproductions de grands peintres. Ce n’est pas forcément par envie de faire la même chose mais ça le guide.

 

  • L’Être Humain arrive à certains sommets, pourquoi pas moi ?

  • Enfin, pas des sommets, ça serait présomptueux… comment dire … Mimmo Rotella a dit avant sa mort : « je n’ai pas peur de mourir parce que, dans ma vie d’artiste, j’ai eu l’occasion à certain moment de parler avec Dieu ». Évidemment, ce n’est pas Jésus-Christ ou une religion en particulier. C’est qu’il s’est élevé.

  • C’est ça que je cherche : c’est m’élever !

  • Pas de parler avec Jésus … (rires)

 

Le moment préféré de Mimi quand il crée, c’est la Réussite. Quand il passe à autre chose, qu’il signe la toile et qu’il repart !

Là, il se dit  » ça y est ! J’ai fait mon meurtre ! »

 

  • C’est le travail accompli. Je mets la toile de côté. Parfois, je l’enlève et je la mets dans le stock pour ne pas m’influencer, pour aller encore plus loin, prendre un autre chemin. Pour explorer encore quelque chose.

  • Ce n’est pas vrai pour toutes. Certaines toiles qui ont au moins une partie que je considère réussie, que j’aimerais réinterpréter sur une autre, je m’en ressers. Je la mets en sursis. Je la laisse encore à côté de moi.

  • Quand je veux vraiment passer à autre chose, je la mets de côté et « Next » !

  • Il faut apprendre à tourner la page.

  • Il y certains artistes qui vont repeindre, repeindre et repeindre par dessus, sans jamais passer à autre chose. Je sais poser la toile et complètement passer à autre chose.

 

 

Des fois on se focalise sur des détails, on y arrive pas, on recommence, on s’acharne à vouloir que tout soit parfait, alors qu’on ferait mieux de lâcher prise un moment et de revenir plus tard…

 

  • Tout à fait ! Et tout d’un coup, on va revenir deux jours après. Le fameux geste parce qu’on était fatigué ou qu’on avait une sale idée qui nous tracassait, comme par hasard là, on y arrive du premier coup. C’est particulièrement valable en informatique. C’est complètement aléatoire. Tu ne vas pas réussir à installer un programme. Tu laisses, tu reviens le lendemain et bing ! il s’installe tout seul.

 

  • C’est marrant parce qu’en lisant des autobiographies de n’importe quel artiste, on retrouve ces processus qui sont très particuliers, que seuls les artistes peuvent connaître.

  • Souvent, ça me rassure de voir que des grands peintres se sont frottés aux mêmes problèmes.

  • Je lisais récemment des paroles de Cy Twombly et de Dubuffet. Alors eux, tout seuls dans leur atelier, maintenant décédés. Et moi, tout seul dans mon atelier … On dit que l’Art résiste à la mort et c’est particulièrement vrai pour ça. Même Léonard de Vinci est tombé sur les mêmes problèmes que moi. Sans me comparer du tout ! Parfois je suis un peu fou mais bon … ce sont des problèmes de peintre …

 

 

En ce moment, Mimi reprend des œuvres de grands maîtres et les retravaille. Parfois il en est proche, parfois il s’en éloigne beaucoup.

 

  • A vrai dire, je ne regarde pas l’œuvre originale quand je le fais. J’ai une vague idée et ça me suffit. Je réalise une vingtaine de toiles nouvelles. Après, j’ai d’autres choses en cours mais c’est encore trop tôt pour en parler.

 

Le plus grand rêve de Mimi The Clown :

 

  • Peindre longtemps. Travailler longtemps. Ne pas mourir tout de suite.

  • Après … j’aime voyager, j’aime peindre et je fais les deux.

 

Miguel vit son rêve tous les jours et je trouve ça terriblement inspirant.

 

  • Aujourd’hui, on est lundi et je suis content ! Une journée de travail en plus. Je me lève, je sais ce que j’ai à faire. Je suis ici, je mets la musique, je fume ma clope et je peins. Que demander de mieux ? Je fais vraiment ce que je veux. Je mets la musique à fond. J’ai la chance de vivre de ma peinture. Je ne suis pas le peintre qui vend le plus mais je vends suffisamment pour en vivre. Ça va quoi !

 

Merciii Mimiiiii !!!

 

Qu’est-ce qui te plait le plus dans l’Aventure du Pink Power Tour ?

 

  • Je sais pas … On avait discuté ensemble et tes questions différaient quelque peu des interviews habituelles, où l’on me demandait : « combien coûte tes œuvres ? ». On s’en fout de ça ! La partie économique est importante, mais n’a rien à voir avec l’Art. Moi, ce qui m’intéresse, c’est l’Art. Et le processus de création. J’avais été interviewé, je ne sais plus par quel magazine… Ils me posaient les mêmes questions, des questions de prix, d’expositions, comment on fait pour démarcher … C’est important mais je m’en fou ! J’aurais préféré qu’on me dise : « Et le vert ? c’est pas trop compliqué le vert à travailler ? », ces obsessions là … Ou alors : « le violet ? t’as déjà essayé de travailler du violet ? ». Bah, non, c’est compliqué…

 

On aurait encore pu parler pendant des heures je crois. On fait une seconde interview pour parler des couleurs et de multiples terrains d’exploration ???

 

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Laisse-toi porter, laisse-toi inspirer et inspire à ton tour cher co-cocréateur 😉

L’univers des Artistes, des créateurs, des porteurs de projets, une vision nouvelle, un autre regard sur la Beauté d’un monde à multiples facettes, mettre en lumière les Êtres, grâce à une approche unique et multiple, c’est ce qui me fait sauter du lit le matin ! Alors je continue ! Quoi qu’il arrive, je m’engage à faire ma part chaque jour.

A très bientôt pour une nouvelle interview pétillante !!! La suite au prochain épisode 😉