J’avais dĂ©jĂ repĂ©rĂ© le travail de Mimi depuis quelques temps. Disons qu’il est assez reconnaissable đ
Jusqu’au jour oĂč je suis tombĂ©e par hasard … ou pas … sur une de ses crĂ©ations lors d’une ballade en nature en juillet dernier. C’est Ă ce moment lĂ que je suis entrĂ©e en contact avec lui.
Quelques mois plus tard, je l’ai rencontrĂ© en vrai de vrai lors des portes ouvertes des ateliers d’Artistes. Il se trouve que son atelier n’est pas si loin de chez moi en plus ! Comme quoi, on a souvent des pĂ©pites prĂšs de chez soi, dont on a mĂȘme pas conscience.
La rencontre avec Miguel et Mimi The Clown a Ă©tĂ© dĂ©terminante. J’ai Ă©tĂ© touchĂ©e par sa gĂ©nĂ©rositĂ© et sa sensibilitĂ©. C’est donc tout naturellement que je suis revenue vers lui pour t’offrir une parenthĂšse inattendue, Ă travers son regard d’Artiste.
Il Ă©tait une fois Miguel Donvez, qui un jour, est devenu Mimi The Clown.
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Je voulais prendre un nom qui Ă©tait simple Ă retenir, pour Ă©viter les noms de taggueurs du style « Z327-12 » quâon ne retiendra jamais.
Mimi Ă©tait un surnom quâon lui donnait souvent Ă©tant enfant, alors câest tout naturellement que câest devenu son nom dâartiste.
Alors pourquoi le clown ? (je sais que Miguel dĂ©teste cette question ⊠mais il mâa quand mĂȘme rĂ©pondu, Merci <3 )
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Il me fallait un personnage et je trouvais que le clown représentait le mieux notre époque.
Mimi fait passer un message fort Ă travers ses tableaux. Jây vois un « pied de nez » Ă ce monde qui se dĂ©crit dâune façon si sombre Ă travers les mĂ©dias. En quelque sorte une ironie face Ă cette grande mascarade qu’on nous sert au quotidien !
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Picasso disait quâon peignait toute notre vie la mĂȘme chose. Ăvidemment que jâai un message et que jâessaie de mâapprocher au plus prĂšs du message voulu.
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Je pense que mes tableaux sont assez explicites…
Oui ! Le message est trĂšs clair ! Rions un peu dans ce monde de brutes ! Jâai envie de dire aux gens : « ne vous laissez pas dominer par la peur dans laquelle la sociĂ©tĂ© voudrait nous maintenir ». Je trouve que les Ćuvres de Mimi amĂšne de la joie dans notre quotidien. Câest en ce sens que sa dĂ©marche mâa interpellĂ© au premier coup dâĆil.
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ComplĂštement ! On a plusieurs possibilitĂ©s. On peut sâeffondrer ou en rigoler. Jâai choisi dâen rire.
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Ăvidemment, personnellement, je nâen ris pas toujours, mais je fais tout un travail pour aller au-delĂ . Sinon, on ne ferait plus rien. Il faut prendre conscience que nous ne sommes pas lĂ pour longtemps. Et dans ce cas-lĂ , autant en profiter !
Je trouve que câest un message fabuleux que lâon peut tous appliquer dans nos vies de tous les jours.
Que choisis-t-on de regarder ? Sur quelle facette décidons-nous de porter notre attention ?
Câest un travail de chaque instant que Mimi retranscrit formidablement bien Ă travers ses Ćuvres.
A ce stade de lâinterview, je mâintĂ©resse de plus prĂšs au processus de crĂ©ation de Mimi. De lâidĂ©e Ă la rĂ©alisation, ça se passe comment ?
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Comme beaucoup dâartistes, jâai un cahier Ă idĂ©es, que je ballade tout le temps avec moi.
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LâidĂ©e peut venir en marchant, en faisant caca ou en discutant autour dâune biĂšre.
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LâidĂ©e ne prĂ©vient pas quand elle arrive.
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Jâaccumule des idĂ©es et parfois je suis pressĂ© dâen rĂ©aliser une. Dâautres restent Ă lâĂ©tat dâidĂ©e dans le cahier, et je peux les ressortir 6 mois, 1 an, 2 ans aprĂšs. Je la note, parce que souvent, une idĂ©e câest trĂšs fugitif, et si on lâattrape pas ⊠Elle peut revenir, si lâidĂ©e se transforme en obsession.
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Un moment, il y avait une pub SNCF oĂč lâon voyait un petit bonhomme qui grandissait, qui grandissait, au fur et Ă mesure des discussions. En fait, ça symbolisait lâidĂ©e. Je trouvais que ça reprĂ©sentait bien ce processus lĂ .
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Une idée, il faut la travailler aussi.
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Il y a des idĂ©es quâun ami peintre appelle « Un meurtre parfait » ! Câest-Ă -dire : lâidĂ©e est lĂ et Boum ! On la jette sur la toile ! Et ça y est câest terminĂ©Â ! Et on nây touche plus. Mais câest assez rare âŠ
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Souvent, je les note et je les travaille en lisant, en discutant, en faisant des recherches, en voyageant. Si lâidĂ©e reste au fond de ma tĂȘte et que jây repense plusieurs fois dans la journĂ©e ou plusieurs fois dans la semaine, souvent⊠Ah ! Et si elle me fait rigoler aussi ! Câest le facteur dĂ©terminant. Si je souris intĂ©rieurement, si je me dis « Putain, Miguel tâes grave ! », celle-ci, elle est bonne.
Excellent ! Ăa se ressent Ă©normĂ©ment dans le travail de Mimi. Quand tu vois ces Ćuvres, tu te dis : « non, mais il a dĂ» trop se fendre la gueule Ă crĂ©er ! »
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Au pochoir, câest le rĂ©sultat final en fait ! On se fait un peu mal parce quâon a le rĂ©sultat Ă la fin. Maintenant, avec lâexpĂ©rience, je sais si ça va ĂȘtre bon ou pas.
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Quand je termine une toile et quâelle est bonne, je rentre chez moi, jâai le smile !
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Jâai rĂ©ussi quelque chose.
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Il faut que je me surprenne moi-mĂȘme ! Jâai besoin dâĂȘtre surpris !
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Souvent en vieillissant, on se surprend moi, on a moins de surprises des choses qui peuvent nous arriver dans la vie. Moi, je les recherche encore, un peu comme un gamin qui veut ses cadeaux. Je veux mes cadeaux aussi !
Et quand on a plus dâidĂ©es, comment ça se passe ? Comment Miguel et Mimi The Clown traversent ce genre de phase ?
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Jâai confiance en moi. Il faut avoir confiance en soi. Dans ces moments-lĂ , je regarde dans le temps, ce que jâai rĂ©ussi Ă faire. Je me dis que si jâai rĂ©ussi Ă faire ça, à cette Ă©poque lĂ , aujourdâhui, oĂč jâai plus dâexpĂ©rience, pourquoi je nây arriverais pas ?
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Jâai un truc particulier, jâai appris Ă parler italien. Quand jâai commencĂ©, je ne savais pas parlĂ© un mot. Aujourdâhui, je sais le parler et je peux tenir une conversation facilement. Ăa veut dire que jâai rĂ©ussi Ă acquĂ©rir quelque chose, une valise, une connaissance bien prĂ©cise. LâArt, câest quand mĂȘme plus abstrait, plus compliquĂ© Ă dĂ©finir. Une langue, câest « on sait ou on sait pas ». Si jâai rĂ©ussi Ă faire ça pourquoi je ne rĂ©ussirais pas autre chose.
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Il faut avoir confiance en soi, sinon Ă lâĂ©poque Ă laquelle on vit, on peut vite ĂȘtre abattu. Quand jâĂ©tais plus jeune, je faisais de lâendurance. Mon pĂšre me disait : « tu sais, tu en chies mais les autres qui sont Ă cĂŽtĂ© de toi, ils ne te le disent pas, mais ils en chient autant que toi ! » Et câest vrai !
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Je vois ça comme une course dâendurance aussi. Il faut tenir trĂšs longtemps et je suis assez endurant.
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Faut avoir les nerfs aussi !
Work in progress …
Le tĂ©moignage de Miguel m’a touchĂ© en plein cĆur car je les ai connu ces phases d’artiste oĂč ton esprit est embrouillĂ©, et je les connaitrais sans doute encore. C’est une trĂšs bonne piqĂ»re de rappel. Se souvenir de tout ce qu’on a Ă©tĂ© capable d’accomplir. Tellement vrai. Tellement simple. Si simple, qu’on a parfois tendance Ă oublier tout ce dont on a Ă©tĂ© capable, les projets que nous avons rĂ©alisĂ©, les choses que nous avons crĂ©e, accompli … MERCI <3
Tout est possible alors ?
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Tout est possible. AprĂšs je me mets tout le temps des limites. Il faut ĂȘtre raisonnable. Je ne suis pas au niveau de Picasso. Il y a des stades qui sont trop hauts. Peu importe, il y a des stades infĂ©rieurs qui sont dĂ©jĂ pas mal. Je suis satisfait.
Je pense quâon nâa pas Ă se comparer, mĂȘme si câest plus facile Ă dire quâĂ faire. Chacun a sa propre façon de faire âŠ
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Jâaime bien prendre des Ă©toiles. Je sais que je nâarriverais pas Ă les attraper, mais je saute haut.
Yes ! Ăa donne lâĂ©lan de se dĂ©passer ! Mimi collectionne les citations de grands artistes, des reproductions de grands peintres. Ce nâest pas forcĂ©ment par envie de faire la mĂȘme chose mais ça le guide.
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LâĂtre Humain arrive Ă certains sommets, pourquoi pas moi ?
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Enfin, pas des sommets, ça serait prĂ©somptueux⊠comment dire … Mimmo Rotella a dit avant sa mort : « je nâai pas peur de mourir parce que, dans ma vie dâartiste, jâai eu lâoccasion Ă certain moment de parler avec Dieu ». Ăvidemment, ce nâest pas JĂ©sus-Christ ou une religion en particulier. Câest quâil sâest Ă©levĂ©.
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Câest ça que je cherche : câest mâĂ©lever !
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Pas de parler avec Jésus ⊠(rires)
Le moment prĂ©fĂ©rĂ© de Mimi quand il crĂ©e, câest la RĂ©ussite. Quand il passe Ă autre chose, quâil signe la toile et quâil repart !
LĂ , il se dit  » ça y est ! J’ai fait mon meurtre ! »
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Câest le travail accompli. Je mets la toile de cĂŽtĂ©. Parfois, je lâenlĂšve et je la mets dans le stock pour ne pas mâinfluencer, pour aller encore plus loin, prendre un autre chemin. Pour explorer encore quelque chose.
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Ce nâest pas vrai pour toutes. Certaines toiles qui ont au moins une partie que je considĂšre rĂ©ussie, que jâaimerais rĂ©interprĂ©ter sur une autre, je mâen ressers. Je la mets en sursis. Je la laisse encore Ă cĂŽtĂ© de moi.
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Quand je veux vraiment passer à autre chose, je la mets de cÎté et « Next » !
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Il faut apprendre Ă tourner la page.
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Il y certains artistes qui vont repeindre, repeindre et repeindre par dessus, sans jamais passer Ă autre chose. Je sais poser la toile et complĂštement passer Ă autre chose.
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Des fois on se focalise sur des dĂ©tails, on y arrive pas, on recommence, on sâacharne Ă vouloir que tout soit parfait, alors quâon ferait mieux de lĂącher prise un moment et de revenir plus tardâŠ
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Tout Ă fait ! Et tout dâun coup, on va revenir deux jours aprĂšs. Le fameux geste parce quâon Ă©tait fatiguĂ© ou quâon avait une sale idĂ©e qui nous tracassait, comme par hasard lĂ , on y arrive du premier coup. Câest particuliĂšrement valable en informatique. Câest complĂštement alĂ©atoire. Tu ne vas pas rĂ©ussir Ă installer un programme. Tu laisses, tu reviens le lendemain et bing ! il sâinstalle tout seul.
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Câest marrant parce quâen lisant des autobiographies de nâimporte quel artiste, on retrouve ces processus qui sont trĂšs particuliers, que seuls les artistes peuvent connaĂźtre.
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Souvent, ça me rassure de voir que des grands peintres se sont frottĂ©s aux mĂȘmes problĂšmes.
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Je lisais rĂ©cemment des paroles de Cy Twombly et de Dubuffet. Alors eux, tout seuls dans leur atelier, maintenant dĂ©cĂ©dĂ©s. Et moi, tout seul dans mon atelier ⊠On dit que lâArt rĂ©siste Ă la mort et câest particuliĂšrement vrai pour ça. MĂȘme LĂ©onard de Vinci est tombĂ© sur les mĂȘmes problĂšmes que moi. Sans me comparer du tout ! Parfois je suis un peu fou mais bon ⊠ce sont des problĂšmes de peintre âŠ
En ce moment, Mimi reprend des Ćuvres de grands maĂźtres et les retravaille. Parfois il en est proche, parfois il sâen Ă©loigne beaucoup.
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A vrai dire, je ne regarde pas lâĆuvre originale quand je le fais. Jâai une vague idĂ©e et ça me suffit. Je rĂ©alise une vingtaine de toiles nouvelles. AprĂšs, jâai dâautres choses en cours mais câest encore trop tĂŽt pour en parler.
Le plus grand rĂȘve de Mimi The Clown :
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Peindre longtemps. Travailler longtemps. Ne pas mourir tout de suite.
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AprĂšs ⊠jâaime voyager, jâaime peindre et je fais les deux.
Miguel vit son rĂȘve tous les jours et je trouve ça terriblement inspirant.
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Aujourdâhui, on est lundi et je suis content ! Une journĂ©e de travail en plus. Je me lĂšve, je sais ce que jâai Ă faire. Je suis ici, je mets la musique, je fume ma clope et je peins. Que demander de mieux ? Je fais vraiment ce que je veux. Je mets la musique Ă fond. Jâai la chance de vivre de ma peinture. Je ne suis pas le peintre qui vend le plus mais je vends suffisamment pour en vivre. Ăa va quoi !
Merciii Mimiiiii !!!
Quâest-ce qui te plait le plus dans lâAventure du Pink Power Tour ?
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Je sais pas … On avait discutĂ© ensemble et tes questions diffĂ©raient quelque peu des interviews habituelles, oĂč lâon me demandait : « combien coĂ»te tes Ćuvres ? ». On sâen fout de ça ! La partie Ă©conomique est importante, mais nâa rien Ă voir avec lâArt. Moi, ce qui mâintĂ©resse, câest lâArt. Et le processus de crĂ©ation. Jâavais Ă©tĂ© interviewĂ©, je ne sais plus par quel magazine⊠Ils me posaient les mĂȘmes questions, des questions de prix, dâexpositions, comment on fait pour dĂ©marcher ⊠Câest important mais je mâen fou ! Jâaurais prĂ©fĂ©rĂ© quâon me dise : « Et le vert ? câest pas trop compliquĂ© le vert à travailler ? », ces obsessions là ⊠Ou alors : « le violet ? tâas dĂ©jĂ essayĂ© de travailler du violet ? ». Bah, non, câest compliquĂ©âŠ
On aurait encore pu parler pendant des heures je crois. On fait une seconde interview pour parler des couleurs et de multiples terrains d’exploration ???
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Laisse-toi porter, laisse-toi inspirer et inspire Ă ton tour cher co-cocrĂ©ateur 😉
L’univers des Artistes, des crĂ©ateurs, des porteurs de projets, une vision nouvelle, un autre regard sur la BeautĂ© d’un monde Ă multiples facettes, mettre en lumiĂšre les Ătres, grĂące Ă une approche unique et multiple, c’est ce qui me fait sauter du lit le matin ! Alors je continue ! Quoi qu’il arrive, je m’engage Ă faire ma part chaque jour.
A trĂšs bientĂŽt pour une nouvelle interview pĂ©tillante !!! La suite au prochain Ă©pisode đ
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