La sagesse de remettre à plus tard …
Le 13 novembre 2016, je suis revenue vers toi pour te partager l’avancement de mon livre.
Le lendemain, « La Boite à excuses » a coulé en moi comme un flot d’informations à partager tout de suite maintenant !
Aujourd’hui, je reprends l’écriture de mon livre à 3 jours de la dead-line que je me suis fixée. Je me sens libérée, emportée dans le flow. Je relis mes premières pages et là, ça vient de me revenir en pleine poire : « Waw ! Mais j’ai tant que ça à partager en fait ! Je ne peux pas écrire ça vite fait ! »
Plus j’écris, plus les infos m’arrivent sans que je n’ai rien demandé !!! Je ne pensais pas que j’avais autant à dire, autant à écrire, autant à partager, autant à inspirer.
Ça va peut-être te paraitre bizarre, mais je viens juste de m’en rendre compte.
Je discutais avec une amie chère dans mon cœur ce matin, et nous abordions le fait de se faire confiance.
Se faire confiance, ça va bien au-delà de : « j’ai confiance en moi, super ! Je suis une warrior !!! »
Se faire confiance, c’est beaucoup plus profond que cela. C’est aussi :
se respecter, respecter son corps, respecter ses valeurs, respecter l’autre dans toutes ses dimensions.
Dire non quand on ne le sent pas, dire de grand oui, quand on se sent appelé.
C’est aussi :
oser, aller au-delà de la peur du regard des autres.
Parce que nous ne sommes pas les autres. Et les autres, ce n’est pas nous.
Oser avancer dans une direction, même si le monde entier prend la direction inverse.
Oser avancer même si on se sent seul(e) et incompris(e).
Se faire confiance, oser ET avoir la foi.
Je ne parle pas de religion ici. Quand je dis : « Avoir la foi », c’est croire en soi, en qui on est, en ce que l’on fait. Et dans chaque élan de partage, c’est comme une onde qu’on diffuse dans l’Univers. Ça résonnera chez certains, et pas chez d’autres. Et c’est OK.
Tiens, ça me fait penser à cet article, que j’avais publié le 26 avril 2016 : « Au delà du miroir » …
Du coup, je viens de le relire et je me rends compte que je délivre toujours le même message, sous des formes différentes. C’est un message qui me tient à cœur. Un message fort pour moi, un message à faire passer qui m’anime au plus profond de moi. Un message qui va au-delà de ce que ma tête pense. Un message qui vient du plus profond de mon Être.
Je me suis longtemps sentie « bizarre ». Je me suis toujours demandée pourquoi j’arrivais à faire certaines choses facilement et naturellement sans forcément l’avoir appris quelque part. Je me suis maintes fois auto-flagellée parce que je ne fonctionnais pas comme les autres.
Ça ne veut rien dire : « je ne fonctionne pas comme les autres ». Parce qu’en fait c’est normal de ne pas fonctionner comme les autres. Puisque nous sommes uniques et que nous pensons chacun d’une manière qui nous est propre, même si l’école ne nous « éduque » pas dans ce sens (mais ça, c’est un autre débat…)
Je pourrais parler de la pensée unique pendant des heures, faire un débat philosophique et dire aux gens « Réveillez-vous, bordel de merde ! » Mais je suis qui pour dire ça aux gens ? Chacun fait bien ce qu’il veut/peut.
Je me suis longtemps bataillée jusqu’au jour où j’ai décidé d’agir en mon âme et conscience. Ça ne veut pas dire que je ne fais pas d’erreurs ou que je suis l’exemple parfait. Ça veut juste dire que j’agis, à mon échelle, pour ce à quoi je crois profondément. En agissant dans ce sens, on a personne à convaincre finalement, on a juste à Etre.
Etre soi dans toutes nos dimensions.
Ça me parait tellement simple et évident. Pourtant, ça ne l’a pas toujours été.
Alors aujourd’hui, je parle calmement à mon « ego » et je lui dit que je repousse ma dead-line de 10 jours, parce que j’ai envie de me respecter. Respecter mon corps, respecter mes heures de sommeil et respecter mes futurs lecteurs.
Arf, je suis soulagée de partager cela avec toi.
Je t’annonce que mon manuscrit sera terminé le 30 novembre 2016. J’ai quand même envie de poser une date, parce que je suis en plein dans le flow de l’écriture et je n’ai pas envie de le freiner en disant : « un jour peut-être… » Je sais que ça doit sortir MAINTENANT, pour fleurir sur papier au printemps.
Bon, bah, ça c’est fait ! Me voilà sereine et détendue pour continuer à écrire avec fluidité.