Incarner la joie

Hier soir (enfin plutôt cette nuit …), je partageais avec toi le fait de désencombrer ma vie, de faire de la place et de ne garder que ce qui me procurais de la joie <3 <3 <3

Je prends conscience aujourd’hui qu’une de mes missions est d’incarner cette joie. Ça m’a sauté à la figure en voyant cette photo de moi :O

Autre chose m’a sauté à la figure durant cette matinée hors du temps … L’évidence de créer un format d’atelier d’une journée dédiée à la créativité à travers l’écriture, la peinture, le dessin, la photographie intuitive, la création dans toutes ses dimensions… J’ai « l’Art de créer sa vie » qui me vient spontanément en écrivant ces lignes.

Dans le fond, ça fait longtemps que ça m’appelait. J’avais les idées mais elles n’étaient pas en ordre. Et là, d’un coup ! C’est devenu évident. En regardant Laurent, Cyrielle​ et Laure​ ce matin, bim ! Ça m’a sauté à la figure !

Tout ce qui était auparavant en fouillis dans mon cerveau s’est connecté d’un coup d’un seul ! BIM !

 

Je me souviens de mon amie Zouzou qui m’a dit un jour que j’emmenais les gens sur le chemin de la joie ! Elle n’est sûrement pas la seule à me l’avoir dit d’ailleurs, mais bon tu sais, moi, le temps que ça me monte au cerveau …

J’ai l’impression d’en saisir l’ampleur, seulement aujourd’hui.

Si je prends de la hauteur, du recul sur tous les projets que j’entreprends, la joie est une priorité ! C’est une condition non négociable.

De la joie, beaucoup d’Amour, une pointe de folie et un grand bol d’enthousiasme !!!

Quand tous les ingrédients de ce délicieux cocktail pétillant sont réunis, je deviens inarrêtable !!! (je comprends mieux pourquoi tu dis que je suis inarrêtable Marie-France​ 😉 )

Franchement, j’ai l’impression que vous voyez ce que j’incarne avant que moi je m’en aperçoive. Quand je dis vous, je parle de toi qui me lit, de mes clients, des Âmes bienveillantes qui m’entourent …

Je me souviens comme si c’était hier, du directeur des Machines de l’Ile de Nantes​ qui m’a donnée Carte Blanche pour le Tour des Machines de l’ile en 80 jours alors que personne ne me connaissait en tant que photographe !

Je me souviens de tous les créateurs qui ont pris part au projet en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, alors qu’ils ne me connaissaient ni d’Eve ni d’Adam :O :O :O

Je me souviens de l’engouement lors du vernissage de ma toute première exposition, le jour de mes 30 ans.

Je me souviens de Stéphanieavec qui le feeling est passée tout de suite !

Je me souviens de Lili Bel pour qui c’était une évidence de travailler avec moi pour mettre en lumière sa magnifique exposition à la Manufacture.

Je me souviens de chacun de mes clients, un par un. Je ne pourrais pas tous vous citer ici, sinon mon post ferait 3 kilomètres !!!

Je me souviens de chacune des interviews du Pink Power Tour Festival. Un an déjà !

Je me souviens de chaque inconnu croisé sur mon chemin dans le cadre de #100jours100sourires !

Et c’est loin d’être fini.

Ce n’est que le début, j’ai envie de te dire !!!

Remarques-tu comme tout s’imbrique naturellement ?

Désencombrer.
Faire de la place.
Et tout devient plus simple, plus fluide, plus naturel.

C’est comme une évidence, et crois-moi, je crois que nous n’en sommes pas à la première évidence ni à la dernière.

Et sur ce chemin de la joie, même si parfois ça secoue un peu, même si par moments les doutes et la peur pointent leur nez, il y a toujours une étincelle, une rencontre, un message, un cadeau inattendu, qui me reconnecte instantanément sur le chemin de la joie, de l’Amour, de la liberté, de la créativité et du partage.

Pour tout ça, j’ai envie de te dire merci.

Merci à toi qui me lit.
Merci à toi qui ne me lit pas.
Merci à toi d’exister, d’Être et d’incarner qui tu es dans toutes tes dimensions <3 <3 <3

J’ai le cœur qui déborde d’Amour et de Gratitude, parce que même dans les moments difficiles, chaque jour est un cadeau. Chaque jour, il se passe quelque chose de beau.

Parce que la Beauté est partout.

La Beauté est en chacun de nous.

La Beauté est en toi.

La Beauté est en moi.

La Beauté est autour de nous.

Ce n’est qu’une question de point de vue et de changement de regard.

A quoi accordes-tu de l’importance aujourd’hui ?

Que choisis-tu de vivre ?

Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ?

Qu’est-ce qui met ton cœur en joie ?

Je te souhaite de tout mon cœur, de collectionner les moments qui te procurent de la joie.

Parce que la Joie c’est bon pour la Santé !

La Joie, c’est La clé qui t’emmène au-delà de tout ce que tu oses à peine imaginer possible aujourd’hui !

La Joie se marie avec l’Amour.

Et quand il y a de l’Amour, il y a de la joie, alors tout est possible !

Je te souhaite de te connecter à chaque instant à ce qui te procure de la joie.

Je te souhaite d’aimer de tout ton cœur et de toute ton Âme.

Je te souhaite d’oser rêver grand.

Je te souhaite de te connecter à ce petit grain de folie qui pétille au fond de toi et qui ne demande qu’à s’exprimer !

Que ton Âme danse et que ton cœur vibre <3 <3 <3

With love.

Marie,
Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience

Quand tout va mal

Quand tout va mal

Quand tout va mal, tu as l’impression que tu n’en verras jamais le bout, que tu cumules de toute façon. Oui, c’est bien connu, tout arrive en même temps et c’est la dégringolade !!!

Tu n’as qu’une envie c’est de rester cacher sous ta couette, attendre que ça passe, te barrer à l’autre bout de la planète et qu’on te lâche un peu les basks !!!

Tu te demandes pourquoi le sort s’acharne sur toi, pourquoi ça se répète sans arrêt. C’est interminable. Tu en as ras-le-bol. Tu as juste envie que ça s’arrête par n’importe quel moyen.

Tu vas au boulot en trainant des pieds, même chez toi tu ne te sens pas bien. Tu te dis que si seulement tu étais ailleurs ça serait sûrement mieux. Tu te demandes bien ce que tu vas pouvoir faire de ta vie. Pourquoi c’est si difficile ?

Même les rêves qui te faisaient vibrer à une époque te paraissent bien loin au milieu de tout ce chaos.

Tu vois passer des phrases positives et des citations à tout va sur ton fil d’actualité, et t’as juste envie de les envoyer bouler, tout ces gens qui te crachent leur bonheur à la gueule avec leur pseudo « positive attitude » !!! Et qu’ils ne viennent pas te dire : « sois positive voyons ! Ça va s’arranger… » Non mais là, tu as juste envie de les tarter !

« Je suis au bord du gouffre et toi tu me dis d’être positif !!! Et ma main dans ta gueule, tu la veux ? »

OK. Je suis un peu extrême.

Et tu sais, je t’écris ça aujourd’hui alors que je vais super bien.

Tu crois peut-être que c’est facile pour moi de te balancer des théories à deux balles, parce que dans ma vie, ça va plutôt bien. Tu me vois toujours pleine d’énergie, et même les jours un peu plus « down », ça ne dure pas bien longtemps.

Pourtant, j’ai déjà été comme toi. Je sais ce que c’est d’en avoir marre de voir tout ces gens « heureux » alors que toi tu cries de douleur à l’intérieur.

Je me souviens de ce soir d’hiver où j’ai tapé le mot « suicide » sur Google. Et pourtant, Dieu sait que je kiffe vraiment la vie. Mais vraiment, j’adore la Vie ! Toi-même tu sais <3 <3 <3

Seulement, une fois dans ma vie, la seule fois, j’ai tapé ce vilain mot sur Google.

C’était un soir horrible, je croyais que je ne m’en sortirais jamais, c’était trop douloureux, je ne voyais pas le bout du tunnel, je me disais à quoi bon … je sers à rien.

Ce soir là, je suis tombée sur un long message d’un type qui m’a dissuadée de passer à l’acte (je ne pense pas que je l’aurais fait, j’aime trop la vie, mais quand même c’est flippant quand j’y repense, comment ça a pu m’effleurer l’esprit ???)

Et à la fin, de ce long message, il a écrit :
« Maintenant, appelle un ami. »

C’est ce que j’ai fait. Ce jour là, je me suis promis de ne plus jamais de toute ma vie atteindre cette limite. C’est comme si j’étais arrivée à la frontière de mon existence et qu’à ce moment là, j’ai dû faire un choix.

J’ai choisi de continuer à vivre ! Dieu Merci ! Je me serais privée de tellement de belles expériences ici sur Terre ! Et je ne serais pas en train de t’écrire cette lettre.

Alors si tu es dans le noir en ce moment, sache que derrière l’ombre, il y a la lumière.

Derrière l’ombre il y a TOUJOURS la LUMIERE.

Et si tu n’arrives pas à la voir, appelle un ami.

Souviens-toi ce jour où tu as ris aux éclats. Oui je sais ça te parait loin. Allez vas-y, fais un effort, même tout petit <3

Souviens-toi de ce jour où tu savais t’extasier devant les belles couleurs de la vie.

Souviens-toi de ce jour où tu as partagé un moment d’amour et de douceur.

Souviens-toi … Rappelle-toi la Beauté de la Vie.

Je sais c’est dur. Peut-être même que je t’énerve à te parler de Beauté alors que toi, tu es au pied de la montagne et tu te demandes comment tu vas faire pour arriver en haut.

Rappelle-toi :

De l’autre côté de l’ombre, il y a la lumière.

Toi même, tu as déjà été dans la lumière. Souviens-toi …

Je sais, ça te parait super loin.

Moi aussi, ça me paraissait super loin lorsque j’allais à l’école la boule au ventre parce que je détestais cet esprit de compétition et que je m’étais mise une pression de dingue. J’avais juste envie que ça s’arrête. J’ai rêvé de passer sous un train ou de me retrouver quelques jours à l’hôpital, juste pour faire une pause, juste pour que ça s’arrête un peu. En a découlé le 1er arrêt de travail de toute ma vie, un matin où je ne pouvais plus me lever physiquement et psychologiquement. Ce jour là, j’ai demandé de l’aide. J’ai osé demandé de l’aide. Et sur mon chemin, des personnes bienveillantes ont su trouver les bons mots et m’amener à prendre conscience que je n’avais plus de vie sociale et que je me mettais trop la pression.

Je m’étais perdue. Je n’étais plus moi. A force de chercher à rentrer dans le moule pour plaire à tout le monde, je m’étais perdue en chemin … Et un matin, j’ai fait un choix. J’ai décidé que j’allais créer à ma façon, que j’allais arrêter de rentrer dans cette case bien trop étroite pour moi, dans laquelle on s’appliquait à vouloir me faire rentrer.

Ce jour là et tous les jours d’après, j’ai commencé à revoir les jolies couleurs et tout est devenu plus simple, plus apaisant, plus fluide. Il parait que de l’extérieur, j’étais métamorphosée !!! Mais en vrai, j’étais juste redevenue moi, c’est tout.

De l’autre côté de l’ombre, il y a la lumière.

Si j’ai réussi à me relever à chaque fois que je suis tombée, tu peux le faire aussi.

Tu peux décider de te relever maintenant.

Tu as le choix.

Je ne te dis pas que ça va être facile et que tout va se régler d’un coup de baguette magique.

Je te dis simplement que tu peux décider à chaque instant.

Tu peux choisir de faire un pas vers la lumière.

Ça ne veut pas dire, ignorer ce que tu traverses, au contraire.

Je pense sincèrement que toutes les épreuves que nous traversons, même les plus douloureuses, nous avons la capacité, le pouvoir en nous de les surmonter.

Maintenant, appelle un ami, demande de l’aide.

Fais un premier pas.

Un premier pas vers toi.

Je sais que tu en es capable.
Je crois en toi.
Et même si tu doutes, saches que moi, je crois en toi.

Je sais que tu as le pouvoir de renaitre à ta véritable identité, de t’en sortir grandi de ce brouillard que tu traverses.

Fais un pas. Seulement un pas. Puis un deuxième.
Un pas à la fois, un jour à la fois.

Ne te juge pas.
Ne sous-estime pas ta capacité à renaitre.

Ne demande pas aux autres de croire en toi.
Crois en toi, toi-même, pour toi.

Toi seul(e) à la pouvoir de prendre la responsabilité de te relever.
Si tu te sens affaibli(e), que tu doutes encore, que ça te parait une montagne, demande de l’aide.

Je te promets que tu vas t’en sortir.
Je sais que tu en es capable.

J’ai confiance en toi.
Aies confiance en toi.

Et bientôt, lorsque tu seras dans la lumière, que tu ouvriras les yeux à nouveau sur les belles choses de la vie, tu inspireras à ton tour.

Même si tu ne t’en crois pas capable à l’heure où tu lis ces lignes, peut-être qu’un jour, c’est toi qui écrira cette lettre pour aider quelqu’un à se relever.

A présent, lève-toi, marche et appelle un ami 🙂

Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message <3 <3 <3

Marie.
Artiste, Conférencière, Eveilleuse de conscience

En mai, fais ce qu’il te plait

Je ne savais même pas qu’il s’agissait du titre de 2 films et d’un bouquin, c’est Wikiwand qui me l’a dit. Ils l’ont quand même bien trouvé, ça sonne plutôt bien ! En plus, tout le monde s’en souvient !

En mai, fais ce qu’il te plait et les autres mois aussi, ajouterais-je <3 <3 <3

Ce matin, j’animais le tout premier live de La Team de Tous les Possibles avec un mélange d’excitation et d’appréhension. Un peu intimidée au départ, puis émue, puis portée par la vibe créative, l’énergie du groupe, les interactions avec les participantes (peut-être accueillerons-nous des participants bientôt :p), c’était juste dingue !!!

Jamais je n’aurais imaginé cela ne serait-ce qu’il y a 2-3 mois. Jamais je ne me serais imaginée « capable » d’animer un groupe de travail en ligne, porté haut et fort par les deux credo qui m’anime au quotidien : « J’ai peur mais je le fais quand même » ET « Tout est Possible ».

Je n’imaginais même pas les 3/4 de tout ce que je vis aujourd’hui, lorsque j’étais dans ma peau d’adolescente boutonneuse, timide et fringuée par le Secours Populaire.

Je rêvais beaucoup, je crois même que j’ai rêvé secrètement d’être riche et célèbre pour ne plus voir mes parents galérer.

Mais tout ça, ce n’était que des rêves, c’était un autre monde. Tout ce que j’osais à peine imaginer paraissait tellement inaccessible, de l’endroit où je me trouvais.

Mon père travaillait dur à la ferme pour nourrir toute la famille.
Maman est restée à la maison une dizaine d’années pour s’occuper de toute cette grande famille que nous formions.

Aujourd’hui, j’ai envie de leur dire merci à mes parents.

Merci de m’avoir appris à être Responsable.

Merci de m’avoir appris le sens des Valeurs et du Partage.

Merci de m’avoir laisser le choix des études que j’avais envie de faire ou ne pas faire.

Merci de m’avoir fait confiance lorsque parfois je m’occupais de mes frères et sœurs toute seule.

Merci de m’avoir appris à faire preuve de discernement.

Merci Maman d’Être qui tu es dans toutes tes dimensions.
Merci Papa d’Être qui tu es dans toutes tes dimensions.

Merci de m’avoir toujours encouragée.

Merci de toujours croire en moi, même si vous ne comprenez pas trop bien ce que je fabrique.

C’est vrai, je ne suis pas facile à suivre.

Plus j’avance dans ma vie, plus je prends conscience de ce champ des possibles illimité.

Chaque jour, je fais un pas de plus vers la vie qui m’inspire.
Chaque jour, j’écris ma Vie.
Chaque jour, je prends conscience de ce qui est important pour moi et j’en fait ma priorité, du mieux que je peux.

A chaque instant, je fais de mon mieux.

A chaque instant, je danse avec la Vie.

Je dis Merci tous les jours pour la chance que j’ai d’être en vie.
Je dis Merci chaque jour pour cette belle expérience que j’ai la chance de vivre ici sur Terre.

Je remercie la Vie, l’Univers, et tous les Êtres du monde tangible et intangible.

Ce n’est pas tous les jours facile, clair et limpide comme de l’eau de roche.

Parfois, j’ai peur mais j’y vais quand même !

Parfois, je me sens triste et je traverse cet océan de tristesse.

Parfois, je doute mais j’avance quand même.

Parfois, je suis en colère et je la laisse me traverser pour mieux la transcender.

J’écris beaucoup. L’écriture m’a libérée bien des fois.

Je communique beaucoup.

La communication est la base de tout je crois.

Je crois que si tous les Êtres humains communiquaient réellement entre eux de manière authentique et bienveillante, le monde irait beaucoup mieux.

Je ne comprends pas les non-dits.
Je ne comprends pas pourquoi on devrait se taire pour soit-disant ne pas faire de vagues.

Alors parlons ! Exprimons-nous ! Portons notre voix haut et fort.

Si tu te sens appelé(e), si tu as une idée, même si elle te parait farfelue, c’est que tu es la meilleure personne pour la mettre en œuvre.

Si tu as peur, si tu doutes, si tu penses trop à ce que « les autres » vont penser, si tu te laisses submerger, si tu te laisses paralyser, sache que ce n’est pas irréversible.

Tu as le choix.
Tu as toujours le choix.

A tout moment,

A chaque instant,

Tu peux décider d’être heureux(se).

Tu peux décider d’aller bien.

Tu peux décider d’avancer vers tes rêves.

Un pas à la fois.
Un jour à la fois.

Ça ne sera pas linéaire.
Peut-être même que tu ne sauras même pas quel sera le prochain pas que tu as à faire, tant que tu n’auras pas fait le premier.

Fais le premier pas.

Ne t’occupe pas de comment tu vas pouvoir faire le deuxième.

Fais le premier pas d’abord. Le reste suivra.

En mai, fais ce qu’il te plait !

Et continue les mois d’après.

Marie,
Artiste, Conférencière, Eveilleuse de Conscience.

Ai-je le droit d’aller bien ?

Ai-je le droit d’aller bien ?

Un peu chelou comme question tu m’diras … En fait, pas tant que ça parce que je ne suis pas la seule à me l’être posée un jour et peut-être que je me la poserais encore.

Je ne sais pas si ça t’est déjà arrivé(e), peut-être même que ça t’arrive en ce moment même… ou pas …

Imagine, tu vas super bien ! Tu es célibataire et super bien dans tes baskets ou tu vis une relation de couple harmonieuse au-delà même de tout ce que tu aurais pu imaginer ? Tu kiffes ton boulot ? T’es trop happy de te lever le matin ?

Quelques exemples parmi tant d’autres, mais bon, partons du principe que dans ta vie, même si tu passes par des moments un peu « down » par moment, normal, tout n’est pas linéaire, globalement tu kiffes quand même bien ta vie.

Et à côté de toi, une personne chère à ton cœur déprime, des personnes que tu aimes partent complètement en vrille de ton point de vue, le monde autour de toi est en colère à cause des voisins qui font du bruit ou encore du résultat des élections… etc … etc …

Et toi ? Dans TA vie à TOI, ça va ! Tu as même plein de « trucs » supers chouettes qui t’arrivent, t’aurais envie de sauter de joie et d’appeler tout tes amis pour leur annoncer la bonne nouvelle ! Tu voudrais rire aux éclats, danser dans ton salon la musique à fond ou encore faire une vidéo spontanée sur Youtube pour crier ta joie au monde entier !!!

Mais … Tu ne fais rien de tout ça, parce que tu as honte ? Tu as honte d’aller bien pendant que le « monde » va mal. Tu trouves ça déplacé d’exprimer ta joie alors que le « monde » déprime. Alors tu ne fais rien, tu ne dis rien, tu te retiens, tu restes dans le silence en faisant bien attention de ne pas trop faire de vagues … parce que ça ne se fait pas, parce que les « autres » vont trouver ça vraiment malvenu ou inapproprié.

Et pourtant …

Peut-être que la personne chère à ton cœur qui déprime, ça lui ferait du bien de te voir sourire et kiffer ta life ! Peut-être que ça lui donnerait un peu d’espoir, peut-être même que ça la ferait sourire à son tour. Peut-être même qu’elle serait heureuse de te voir heureux(se). Peut-être que ça lui donnerait l’élan d’esquisser à son tour à large sourire, un peu timide au départ, mais un sourire quand même. Peut-être que tu pourrais l’embarquer avec toi dans la spirale de la joie !!!

Peut-être que les personnes qui partent complètement en vrille de ton point de vue, ça leur ferait du bien de voir qu’autre chose est possible, que c’est possible de voir la beauté en soi et autour de soi, que c’est possible de vivre simplement, dans l’amour et la bienveillance au lieu de se déchirer continuellement et de se prendre la tête pour des broutilles.

Peut-être que ce monde en colère à cause des voisins qui font du bruit ou du résultats des élections, tu leur donnerais une lumière d’espoir en leur montrant que tu arrives à changer les choses à ton échelle, en leur montrant qu’en faisant ta part, tu inspires le monde à faire de même …

Ça ne veut pas dire que tu t’en fous, ça ne veut pas dire que tu n’as pas une oreille attentive et bienveillante, ça ne veut pas dire que tu es dans le déni, ça ne veut pas dire que tu abandonnes les êtres chers qui sont dans ta vie, ça ne veut pas dire que tu es égoïste et que tu ne penses qu’à ta gueule.

Seulement, si tu t’empêches d’être heureux, de briller, de rayonner, ça sert à quoi ? Tu crois vraiment que tu « les » aides en allant dans les profondeurs avec « eux » parce que ça serait mal venu, déplacé ou que sais-je encore d’aller bien alors que le monde va mal ?

C’est une vraie question.

Je voulais écrire sur ce sujet hier et je n’ai pas réussi. Ce matin, c’était encore présent alors je me suis lancée.

Je crois que c’est une question que plein de gens se posent, j’ai même l’impression que c’est tabou.

Tu te rends compte un peu du truc ! Avoir honte d’aller bien et ne pas oser exprimer sa joie ! Je ne suis pas en train de te dire d’en faire des tonnes et de crier ton bonheur au monde entier si ce n’est pas ce que tu souhaites, mais juste là, un instant, demande-toi à quoi ça sert de t’empêcher d’aller bien.

Je crois que ça m’est arrivée plusieurs fois dans ma vie, mais je n’en ai jamais vraiment eu conscience.

A l’heure où je t’écris, il se passe des choses vraiment pas évidentes dans mon entourage. Des choses qui dépassent ma compréhension, d’où ma prise de conscience récente, d’arrêter de vouloir sauver des gens qui n’ont pas envie que je les sauve. En faisant cela, je les empêchais de prendre leurs responsabilités… (décision difficile quand t’as voulu sauver le monde pendant 32 ans de ta vie)

Si on me demande de l’aide, je suis là, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour les accompagner au mieux sur le chemin de la joie. Si on ne me demande rien, je reste à ma place, et je continue de rayonner, de leur montrer qu’on a la choix, qu’on a toujours le choix, et que c’est possible de décider d’être heureux, que c’est possible de partager une belle relation, que c’est possible de kiffer son taf et de créer la vie qui nous inspire.

Ça ne veut pas dire prendre la fuite, ça ne veut pas dire « partir sur une île déserte » et ignorer les « problèmes ». La fuite n’a jamais rien résolu.

Si tu as peur, regarde là bien en face, vas-y ! Traverse la ! Regarde la droit dans les yeux, ne l’ignore pas, parle lui à ta peur, tu peux même lui faire une lettre si c’est plus fluide pour toi (« Lettre à ma peur », j’en ai parlé ici, si ça te parle, fait cet exercice toi aussi, tu vas voir c’est vraiment hyper puissant)

Si tu as un/des problème(s), que tu as l’impression de t’engouffrer, de ne pas t’en sortir, demande de l’aide. Ose demander de l’aide. C’est pas une tare de demander. Si tu ne demandes rien, personne ne va deviner pour toi. Si tu ne parles pas, si tu ne dis rien, si tu n’exprimes rien, un miracle ne va pas tomber du ciel pour t’aider. Parle !

Et si tu vas super bien en ce moment, n’ai pas honte, le monde a besoin de toi. Le monde a besoin de ta lumière. Si tu ne l’illumines pas qui le fera à ta place ? Si tu as le cœur en joie et que tu le remplis te tristesse pour te fondre dans la masse, que va-t-il se passer ?

Eh oh ! Et si tu vas pas bien, c’est pas la peine de faire semblant d’aller bien, parce que ça va pas t’aider non plus hein !

Bon, ce sujet reviendra sûrement sur le tapis parce qu’il est assez complexe. Je vois trop de gens à côté de leurs pompes et par moment ça me rend triste.

Alors si ce texte imparfait ne touche ne serait-ce qu’une personne sur la planète, je n’ai qu’une chose à te dire, enfin deux, si tu vas mal, demande de l’aide, c’est pas une tare ! Et si tu vas super bien, ose briller bordel de m… !!! Le monde a besoin de toi <3 <3 <3

Si tu sens que quelqu’un a besoin de lire ce message, partage-le.

Avec Amour et Bienveillance,

Marie,
Artiste, Conférencière, Eveilleuse de Conscience

COUETTE – MAUVE – PARADIS

C’est quoi ce titre sans queue ni tête ???

Ce matin, je pensais t’écrire pour te dire que je ne sais pas quoi dire, que j’avais l’impression d’avoir tout dit :O

Je ne suis pas certaine qu’un jour, c’est possible d’avoir déjà tout dit. Seulement, il peut m’arriver d’en avoir la sensation.

Et puis Carine​ est arrivée et Gabrielle​ l’a mise au défi d’écrire un texte avec le mot « couette » dedans (couette -> cheveux, pas la couette pour dormir). Eva​ a renchéri avec le mot « mauve » et je suis arrivée avec le mot « paradis » qui a surgit de nulle part !

La conversation s’est enflammée et Eva a décidé de relever le défi elle aussi. Et comme plus nous sommes de folles, plus nous rions, j’ai pris part au défi moi aussi.

Alors voilà, pour quelqu’un qui pensait t’écrire pour te dire que je n’ai plus rien à dire, je me retrouve avec un texte qui va surgir de nulle part en utilisant les mots :

COUETTE – MAUVE – PARADIS…

Go !

Quand j’étais petite, j’étais blonde et j’adorais me faire des couettes ou un palmier au-dessus de la tête. Je me souviens qu’en CE2, le prof me tirait tout le temps les cheveux quand il passait dans les rangs de la classe. Ça avait l’air de l’amuser, mais moi ça ne m’amusait pas du tout !

Le soir quand j’enlevais mes couettes ou mon palmier, j’avais mal aux cheveux. Non, je n’étais pas saoule, ce n’est pas du tout ce que je suis en train de dire. C’est une sensation que j’ai oubliée mais, tu sais quand tu as les cheveux longs et que tu les attaches toute la journée, ça fait une sensation bizarre sur le cuir chevelu. Ça fait mal et ça fait du bien en même temps.

Le pire souvenir que j’ai avec mes cheveux, c’est lorsque le dernier jour de 3ème, nous nous étions déguisés. J’avais décidé de faire plein de petites couettes tressées sur toute ma tête avec des élastiques de toutes les couleurs. Je trouvais ça fun ! Je me souviens de cette journée, nous avions pique-niqué tous ensemble non loin du collège, puis nous étions allés en vélo à la plage. Il y avait quelques kilomètres à parcourir. On aurait dit le troupeau du Tour de France !!! En plus lent …

En rentrant chez moi le soir, outre le mal au cuir chevelu en enlevant mes élastiques, j’ai eu droit à de magnifiques coup de soleil sur le crâne. Les premiers coups de soleil de toute ma vie. Mais je crois que c’était rien, comparé au 4 années que je venais de passer …

Je n’ai pas de supers souvenirs de mes années collège, mais ce dernier jour, il me semble que je l’avais tout de même trouvé fun ! Peut-être qu’inconsciemment je me sentais libérée délivrée !!! Je savais que je n’allais plus y mettre les pieds ! Victoire !!!

Enfin, cet élève qui me poursuivait depuis la maternelle allait sortir de ma vie ! Enfin, une nouvelle vie s’ouvrait à moi. Enfin, je n’aurais plus a prendre le car le matin, avec ce type dégueu qui me harcelait verbalement. Enfin, j’allais entrer dans un autre monde où les blagues vaseuses sur mon physique, ma manière de m’habiller, mon nom de famille et j’en passe … allaient disparaitre de ma vie.

Je trouve qu’à l’école, les élèves ne sont pas tendres entre eux. Il y a cet esprit de compétition malsain, ce besoin de plaire aux autres, d’être remarqué, de profiter de la faiblesse des gens pour mieux les écraser et devenir un « pseudo-leader » ! Je me demande comment c’est possible d’en arriver là. Je me demande ce qui fait que le « système » est comme ça.

Je croyais que ça avait changé et en fait non. En ce moment, je travaille sur un projet avec une école. Je trouve ça super d’amener un autre regard sur le monde à travers une pratique artistique. Pourtant, je constate que les élèves ne sont pas tendres les uns avec les autres.

Ce n’est pas une généralité. Pourtant, j’observe que beaucoup d’entre eux ont une vision du monde très … « chaotique », comme s’il fallait tout le temps se battre et faire la guerre. Je les entends parler de fin du monde et d’apocalypse, de méchants qui tuent des gentils.

Il y a très peu de place pour la rêverie.

Je ne suis pas confortable avec ça. Ça me rend triste, en colère, voire frustrée. Je me sens impuissante et en même temps en écrivant ces lignes, je constate que je suis encore trop dure avec moi-m’aime.

Je devrais avoir le cœur en joie de leur amener une autre vision, même s’il ne la comprenne pas tout de suite. Je devrais avoir l’Âme qui pétille de leur avoir donner l’occasion de voir la Beauté du monde, à regarder l’autre côté, à s’arrêter sur des détails qu’ils n’avaient jamais remarqué alors qu’ils passent devant tous les jours.

Hier soir, je faisais part de ma « frustration » aux personnes avec qui je travaille sur ce projet. Je disais que j’ai dû revoir mes « ambitions » à la baisse (c’était dur d’écrire cela…).

Et j’ai reçu une remarque qui m’a beaucoup touchée, qui a apaisé mon cœur :

« Tu n’as pas révisé tes ambitions à la baisse, tu as ajusté ton projet aux réalités du terrain. Nuances… »

Alors aujourd’hui, je dis Merci. Merci de m’avoir montrer l’autre côté.

Je prends conscience que j’arrive très bien à voir la Beauté partout et en tout, autour de moi, dans mon entourage, chez mes clients … Et parfois, (parfois seulement hein), j’oublie cette Beauté que j’ai en moi, cette Beauté que je transmets, même quand je crois que j’ai raté, que je n’ai pas été à la hauteur ou encore que j’imagine que j’aurais pu faire mieux, que je n’ai pas donné assez, que j’aurais pu faire autrement…

STOP !

Je trouve que l’Être Humain a une capacité incroyable à l’auto-flagellation. Je le constate tous les jours et même si je suis super vigilante pour ne pas tomber dedans moi aussi, ça m’arrive encore, et m’arrivera encore certainement.

Le premier pas, c’est d’en prendre conscience. Ce qui est bien, c’est que lorsque tu en as conscience, tu peux transformer tes croyances.

Si tu crois que tu n’as pas donné assez, par exemple, tu peux prendre du recul, et t’apercevoir que ce que tu crois est erroné. Parce que pour la personne, c’est un cadeau immense. La personne a qui tu donnes n’a pas du tout la même perception que toi. Parfois, hum … souvent tu donnes un truc de ouf et tu crois que c’est rien ou pas grand chose, parce que tu sais qu’au fond de toi, tu es capable de tellement plus ! Pourtant, pour la personne qui reçoit, c’est une valeur immense qui peut aller jusqu’à changer radicalement sa vision de la vie.

Oh la la ! Je sens que je m’enflamme !!! Je ne pensais pas atterrir ici en parlant de couettes ! Cet exercice est tout à fait surprenant !!!

J’ai longtemps minimisé ce que j’apportais aux gens. Combien de fois lorsqu’on me disais « merci », je répondais : « ah c’est rien »ou « c’est pas grand chose » ou « j’ai rien fait ». Combien de fois j’ai rejeté la valeur de ce que j’offrais à mon entourage, à mes clients, au monde.

Aujourd’hui, je ne dis plus jamais « de rien » quand on me dit merci par exemple. Je réponds souvent : « avec plaisir », « avec joie » ou encore « je suis heureuse d’avoir pu t’apporter ceci ou cela ». Plus jamais je ne répond « de rien ». D’ailleurs ça me fait bizarre quand quelqu’un me répond ces mots là quand je le remercie. Ça fait quelque chose dans mon corps qui dit que ce n’est pas juste.

C’est fou comme le pouvoir des mots est puissant.

Comment tu peux recevoir de l’amour en le banalisant à ce point là ?

Comment tu peux recevoir pleinement de la gratitude en répondant que c’est rien ou que c’est pas grand chose ?

Comment tu peux recevoir de l’argent si tu dis toi-même que ton travail n’a pas de valeur ?

En écrivant ces lignes, je prends conscience que j’ai fait des pas de géant dans ma vie !!! :O

Même si le chemin est loin d’être terminé, je me dis :

 

« Waouh ! Quand même Marie, t’as grave avancé ! »

Et toi aussi je suis sûre que tu as grave avancé. Prends un moment de silence et observe.

Es-tu à la même place que là où tu étais l’année dernière ou même le mois dernier ?

Est-ce que tu penses pareil ?

Vois-tu le monde de la même manière ?

As-tu fait ne serait-ce qu’un pas ou deux pour avancer sur ce projet qui te tient à cœur ?

Ne minimise pas tes petits pas.

Ne minimise pas tes petites actions.

Ne minimise pas la Valeur que tu crées.

Ne minimise pas ces petites gouttes d’eau de Bonheur et de Joie que tu sèmes à chaque instant.

Ne minimise pas l’impact de tes mots, de tes paroles, de ton Art, de tes gestes, de tes pensées …

Tu vois, je croyais que je n’avais plus rien à dire mais c’est complètement faux !

On croit beaucoup de choses. Et l’esprit humain a un talent fou pour croire que c’est impossible, que c’est trop compliqué, que c’est nul, que ça aurait pu être mieux …

Arrête de faire marcher le petit vélo dans ta tête ou alors utilise le à bon escient. A quoi ça te sert de croire que tu es nul(le), que tu n’as pas fait assez bien ou que tu n’y arriveras jamais ?

Prends un instant. Répond à cette question. Ça te sert à quoi ?

Déploie tes ailes, ouvre toi à la beauté de la vie, laisse-toi éclore tel un oiseau de paradis !

J’adore cette plante ! Ça fait longtemps que je n’en ai pas eu entre les mains. Je ne sais pas si c’est la saison, mais ça me donne envie d’aller en acheter une ! Laure​, tu sais où je peux en trouver ?

Laure, c’est ma spécialiste quand j’ai une question sur une plante <3 <3 <3

Cette nana est top ! Elle a le don de t’accompagner à te reconnecter à toi-m’aime, à ton essence, à travers tes 5 sens, pour que tu puisses avancer concrètement dans ta vie et dans tes projets. Si tu as besoin d’un coup de pouce, va la voir, c’est une magicienne :p

A ce stade, je constate que je viens d’écrire un pavé et que je n’ai toujours pas utilisé le mot « mauve » dans ce roman qui fait des kilomètres. J’aurais pu dire que l’intérieur de l’oiseau de paradis est mauve mais je trouvais que c’était un peu bateau. Donc là, comme tu le vois, je suis en train de broder pour tenter d’argumenter mon propos. J’aurais pu aussi parler de mes cheveux mais ils sont plutôt roses que mauve.

Et bien ! J’ai bien envie de dire merci à Carine, Gabrielle et Eva qui m’ont permis d’explorer un terrain que je n’aurais sans doute pas explorer de cette manière sans la contrainte des mots. Je savais que ce serait surprenant, voire même déroutant. Je pense qu’il faut vraiment le vivre et le ressentir pour comprendre. Si tu as envie de prendre part au défi avec nous, partage ton texte avec les mots COUETTE (cheveux, pas « sous la couette »-> Gabrielle y tient 😉 ) – MAUVE – PARADIS.

A très vite pour les nouvelles Aventures !!!

Marie, Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience.