Je tiens à remercier le Monsieur qui travaille pour la ville que j’ai croisé cette semaine, après avoir pris cette photo. Il ramassait les branches mortes sur le bord de la Marque. M’ayant aperçu au loin il se demandait ce que je photographiais. Quand je lui ai parlé des reflets dans les flaques d’eau, il m’a regardé interloqué avant de me dire « Ah ! On en voit tellement tous les jours, on fait pas attention à ça ! » Merci à ce Monsieur dont je ne connais pas le nom, qui m’a inspiré ce texte en me donnant envie de me mettre à la place de cette flaque abandonnée 😉 #changerderegard #voirlabeaute #photographie intuitive
Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message <3 <3 <3
C’était ce lundi en direct sur ma chaine Youtube. J’ai accueilli Isabelle pour une nouvelle interview d’Artiste, dans le cadre du Pink Power Tour Festival ! Nous nous sommes lancées en mode complètement « freestyle » pour cette première interview de 2018 ! Mode « lâcher prise » activée !
Avec Isabelle, nous nous suivons mutuellement via nos blogs respectifs. Ces derniers temps, beaucoup de choses résonnaient chez l’une et l’autre. J’ai eu envie de connaître qui se cachait derrière l’écran et de le partager avec toi. Alors, c’est parti pour l’Aventure !
Bonjour Isabelle !
Bonjour ! Merci Marie pour cette invitation ! Ça me fait très plaisir de pouvoir échanger avec toi, autrement que via des commentaires…
Je tiens à féliciter Isabelle d’avoir répondu présente parce que ce n’est pas quelque chose de facile pour elle de s’exprimer publiquement. En plus, je commence avec une question pas forcément évidente :
Qui es-tu Isabelle ?
C’est toujours difficile de se présenter … Je suis Artiste. J’ai créé le siteexperimentons.fret mon credo dans la vie, c’est d’expérimenter 😉 C’est confronter ses envies avec son intuition, avec son élan … Aller là où on a envie d’aller. Parfois, on va quelque part et puis ce n’était pas ça finalement. On revient, on refait des tests … C’est ça qui me plait !
Qu’expérimentes-tu en ce moment ?
J’expérimente en ce moment, d’utiliser mon médium de prédilection qu’est la peinture de façon de plus en plus intuitive, de plus en plus spontanément. J’avais envie de faire des ballons mais je ne sais même pas pourquoi … J’ai pris ma peinture et hop ! En quelques minutes, des ballons !!! C’est venu comme ça.
Isabelle, je te remercie pour ce que tu viens de dire, parce qu’en ce moment j’ai très envie de dessiner, de peindre, d’expérimenter des choses justement, mais j’ai le syndrome de la peur de la feuille blanche. J’ai tellement envie de faire trop de choses que je ne fais rien. Est-ce que ça t’arrive aussi ?
Ah oui ! Ça arrive très souvent. Ce que je fais, pour essayer de contourner ça, c’est de gribouiller, de ne rien attendre … Juste faire quelque chose qui n’a pas forcément de sens, qui ressemble à rien. Juste pour se détendre, faire des hachures par exemple… Et toujours, dans 100% des cas, il y a quelque chose qui sort. Je ne sais pas comment, pourquoi … C’est magique. Je ne sais pas si c’est quelque chose que toi, tu as testé ?
En écriture, j’y arrive très bien. En écriture, je commence et tout sort tout seul. En photo, si je pars me promener, en faisant n’importe quoi, sans attentes particulières … Je me rends compte que finalement, ce n’est pas n’importe quoi 😉 Par contre le dessin et la peinture, alors que ça m’attire vraiment, je n’ai pas systématiquement ce lâcher prise … L’année dernière, j’ai pris des cours de dessin, ça m’a beaucoup aidé à dépasser cette peur de la feuille blanche. Ça a été super bénéfique ! Là, ça fait plusieurs mois que je n’ai pas repris de cours et je ne me suis pas mise à créer seule. Dans cette partie là en tout cas : le dessin et la peinture que j’adore !!! Je pense que j’ai aussi le syndrome de vouloir avoir un résultat concret tout de suite. Ça demande beaucoup de lâcher prise et de patience, à mon sens.
De mon point de vue, il y a plusieurs façons de faire. Effectivement, quand on se lance dans une grande tâche, un tableau par exemple. On réfléchit, on fait des croquis … Là ça demande vraiment beaucoup de patience, de concentration, de persévérance.
Mais pour moi, il y a une autre façon de faire qui est plus « facile », plus spontanée, c’est d’y aller ! Peu importe, si c’est juste un train jaune sur un bout de feuille blanche. On peut en rajouter un autre, d’une autre couleur. On peut s’amuser avec les mediums. J’aime beaucoup prendre des encres et m’amuser à les mélanger comme ça sur une feuille. Tu t’en fou de ce que ça fait. Rien que le fait de voir les encres se mélanger, c’est surkiffant !
Ça me rappelle une expérience que j’avais faite avec des peintures réactives. Quand on les mélange ensemble, ça rend des choses un peu « cheloues » mais ça fait super beau ! Je me souviens quand je m’étais mis dans cet état que tu décris, c’était hyper apaisant. Je n’étais pas en train de me demander si c’était beau ou pas. On est vraiment dans le thème du lâcher prise !
Ça ressemble à de la méditation presque ! Moi ça m’apaise beaucoup. Quand je suis stressée, je sors mes peintures. Je fais n’importe quoi, je m’en fiche. Après c’est waw ! Je suis sur un petit nuage.
A quel moment l’Art est entrée dans ta vie ?
J’ai toujours eu un attrait pour tout ce qui est manuel. J’ai fait pas mal de choses. J’ai fait du modelage et ce qu’on appelait du bricolage quand j’étais plus jeune, mais maintenant on dit du « Do It Yourself ».
Et la peinture, c’est quelque chose qui est très portable. On peut l’emmener n’importe où. C’est ça qui me plait aussi ! Sortir les pinceaux comme ça et hop hop hop ! J’ai toujours créé plus ou moins intensément. Du coup, je suis autodidacte. C’est aussi une grande liberté. Aller chercher ce qui me plait. Puis ça change … un coup c’est de l’anatomie, après c’est autre chose. En ce moment, je suis à fond dans les encres à alcool.
Quel est ton moment préféré quand tu crées ?
Mon moment préféré, c’est quand ça devient vraiment le bazar et que j’arrive à « switcher ».
Il y a un moment de bascule où ça passe de « bazar » à un signification, à quelque chose qui est structuré. Ce moment là est magique. C’est le bazar ! C’est le chaos ! Et là hop ! Mais en fait, c’est ça que j’ai fait ! Mais en fait c’est trop beau !!! C’est comme s’il y a avait une sorte de pression, puis elle redescend … C’est trop trop bon !
L’Âme agit qui opère …
Je me demande toujours si c’est vraiment moi. Il y a quelque chose d’un peu … paranormal. Il y a quelque chose de plus grand que l’expérience du moment. Et ça, c’est beau aussi.
Tu es plutôt solitaire dans ta création ou tu partages beaucoup avec les autres ?
Je suis plutôt solitaire. Via le blog, j’essaie de partager une partie de ce que je fais. C’est quelque chose qui n’est pas facile pour moi. C’est pour ça que j’ai créé ce blog aussi, pour essayer de partager un peu tout ça. Si ça peut être utile à d’autres qui aimeraient se lancer, avoir des idées.
Qu’est-ce qui t’a donné le déclic de créer ton blog ?
Ce n’était pas vraiment un déclic. Ça faisait des mois et des mois que j’y pensais.
Je me disais : « ça serait bien si j’avais quelque chose … ». J’avais déjà un autre blog en fait. Ça fait 11 ans que je l’ai, mais il s’essouffle. J’me disais : « j’aime bien partager ce que je fais mais il manque quelque chose… ». Je voulais mettre du texte aussi, faire quelque chose d’un peu plus construit que mon ancien blog.
Je voulais raconter mon histoire. J’ai vécu des choses pas terribles on va dire … et je m’en suis sortie, entre autre, grâce à l’Art. C’est ça au départ, qui m’a motivée à le faire. Je me suis dit que ça pouvait aider d’autres personnes, qui n’arrivaient pas à voir le bout du tunnel… Il est là le bout du tunnel ! Après, ça a dévié un petit peu. Je ne sais pas trop où ça va aller.
De toute façon, c’est « expérimentons » ! Donc, on expérimente 😉
Oui, c’est ça ! C’est tout à fait ça !
Dans ton idéal, si tout était possible, s’il n’y avait plus de freins, plus de barrières, que c’était la liberté totale, tu ferais quoi ? Tu ferais ce que tu fais déjà, ou tu ferais d’autres choses en plus ?
J’aime beaucoup la musique et j’aime toutes les activités qui sont à la fois créatives et à la fois vitales, comme manger, cuisiner … ce genre de choses. J’aimerais bien créer quelque chose qui regroupe un peu tout ça. Ça me frustre parce que je n’arrive pas à relier tout ça. Pourtant, tout fait appel à la créativité, à l’expression, aux interactions avec le monde … Dans mon idéal, il y aurait quelque chose de plus vaste.
Il faut que tu connectes avec Christelle, ma petite sœur. Je pense à elle, là, d’un coup ! Elle est très pour le lien entre la musique, l’alimentation, le corps, la danse … toi, la peinture … Peut-être qu’en partageant avec des personnes qui ont envie de connecter les mêmes choses que toi, il y a des choses qui peuvent émerger dans la co-création. C’est ce qui me vient là tout de suite maintenant. J’étais très solitaire aussi avant, mais j’ai la sensation que cette année nous demande de ne plus rester tout seul, de co-créer avec les autres.
En tant qu’artiste, j’ai énormément besoin d’être seule !
Je te comprends, j’adore être seule !
L’équilibre n’est pas forcément évident à trouver. En tant qu’Artiste, on a besoin d’introspection, de se connaître soi. On a besoin d’être bien dans ses baskets, d’être bien ancré, dans notre petite bulle. J’ai beaucoup de mal à équilibrer ça avec la co-création.
Ce n’est pas facile. Je suis au tout début de mon chemin, de ce côté là. Par exemple, si on me demande de m’associer avec quelqu’un, ça me fait flipper ! Actuellement, j’expérimente. Je fais partie d’un Cercle. C’est un Cercle de pratiquants d’Arts Martiaux. Je vois que nous pouvons être chacun dans notre individualité, même en créant des choses ensemble. Avant, je séparais ça. Je me disais que si je créais avec des gens, je me perdais moi même. J’avais cette croyance là. Je ne sais pas si tu l’as aussi …
Ah oui complètement …
Après, il faut expérimenter pour savoir … alors expérimentons ! Tu l’as vraiment bien choisi le nom de ton site ! Experimentons.fr ! Ça veut dire que tu as tous les droits. C’est génial !
Oui, j’avais pas vu ça comme ça. Mais oui !
Tu peux tout faire. Demain, tu peux expérimenter de sauter en parachute et puis après-demain, finalement, je n’ai plus du tout envie de ça, maintenant, je veux faire de la guitare ! Je dis n’importe quoi mais tu vois, expérimentons, ça ouvre un champ des possibles immense !
Ça peut même faire peur tout ce plein de choix !
Ce sont des superbes opportunités !
C’est l’Abondance de choix.
Quel serait ton plus grand rêve ?
Ce n’est pas facile ça. Des petits rêves, j’en ai plein ! Mais des grands rêves … C’est quelque chose d’assez général mais tout ce qui concerne la paix, l’harmonie dans le monde, ça me tient vraiment à cœur. Après, c’est assez vague …
Comment tu pourrais contribuer à Cela avec ton Art par exemple ?
C’est l’aspect thérapeutique qui m’avait motivé initialement, mais je crois que c’est encore plus grand que ça. C’est aussi communiquer des choses militantes, pacifistes … C’est infini en fait, l’Art … Je peux faire plein de choses. C’est abondant.
Si tu avais un message à faire passer au monde, tu dirais quoi ?
Expérimentez !
Expérimentez ce qui est bon pour vous. Vous savez déjà ce qui est bon pour vous.
Si c’est bon pour vous, c’est bon pour les autres. C’est là qu’est le chemin le plus approprié pour tout le monde. On sait déjà. On sait déjà tout.
Il faut se donner le droit de savoir, d’y aller et d’expérimenter !
Le mot phare : expérimenter !
Je ne pensais pas que ça me collerait autant.
Quand tu l’as choisis, c’est venu assez naturellement ou tu l’as cherché ?
Je l’ai cherché pendant des mois en fait. Je ne trouvais pas. J’étais même étonnée qu’il ne soit pas déjà pris. Quand j’ai trouvé, j’ai pensé « ça doit exister, c’est sûr … ». Et non !
Il t’attendait ! Quand est-ce qu’elle va arriver ? J’en ai ras-le-bol ! J’ai envie de sortir de terre !
Quelle sera ta prochaine expérimentation ?
Ça fait un petit moment que j’ai envie de faire des vidéos sur plein de choses. J’ai commencé à en faire mais je ne suis pas hyper contente de ce que j’ai fait. En tout cas, je vais continuer pour que ce soit de mieux en mieux.
Il faut que tu les montres à des gens tes vidéos. Où sont-elles ?
Sur un disque dur quelque part … C’est prévu !
Quand est-ce que tu vas publier ta première vidéo ?
Dans les 15 jours qui arrivent, maximum …
Je note ! Avant la fin du mois. Surveillonsle blog d’Isabelle. Le compte à rebours a commencé !
Comment tu fais pour dépasser le syndrome de la perfection ?
C’est hyper vaste comme sujet. J’aime bien faire un peu exprès de faire n’importe quoi. Comme ça, en provoquant l’imperfection, le « n’importe quoi », on s’attend tellement à ce que ce soit n’importe quoi, que souvent, il y a des choses bien qui émergent de ça. C’est waw !
Je trouve que c’est super important dans la pratique artistique, d’avoir comme un genre de « bac à sable » et de s’autoriser à ça. Ça fait partie du processus et c’est aussi important que les finitions, les retouches … Même physiquement. C’est comme un échauffement au sport.
Quand tu parles de « bac à sable », ça me fait penser à « retrouver son Âme d’enfant ». Parce qu’en fait les enfants, ils s’en fichent complètement. Ils sont en mode « free style » complet tout le temps !
Mais pourquoi nous, on n’est pas capable ? C’est tout à fait ça. L’Âme d’enfant, c’est un travail de tous les jours …
Je crois que tu as quelque chose sur ton site, que les gens peuvent télécharger, pour les aider dans leur créativité. Ça consiste en quoi ?
C’est un petit livret avec des exercices à la fois assez larges et assez contraignants, pour créer. Ça s’adresse plutôt à des personnes qui ne sont pas hyper sûres d’elle au niveau créatif, mais qui sont quand même curieuses d’aller explorer ça. C’est aussi une sorte de voyage à l’intérieur de soi. Ça touche à des sujets assez personnels que l’on peut traiter comme on veut. C’est libre. Si on veut rester superficiel, on reste superficiel. C’est libre !
Où est-ce qu’on peut retrouver tes œuvres ?
Elles sont sur RedBubble mais je pense que je vais fermer la boutique pour faire autre chose. Ce n’est pas aligné en fait, ça ne va pas. Je vais plutôt essayer de vendre ce que je fais, mais pas des reproductions. Je voudrais vendre les originaux. C’est sur ma liste des expérimentations de l’année ! Mais là je n’ai pas de dates !
Quels sont tes projets 2018 ?
J’ai la liste sous les yeux …
Globalement, je voudrais laisser plus de place à mon Art en fait. Que j’ose faire des choses que pour l’instant, je n’ose pas faire. Suivre ça ! Suivre le mouvement, se laisser porter …
Je vois que nous avons un objectif en commun 😉 Faire plus de place à notre Art.
Art, c’est un mot qui peut englober beaucoup de choses. C’est laisser plus de place à soi finalement.
C’est quelque chose que tu vas expérimenter autant dans la solitude que dans le partage ? Comment tu vois ça ?
Ce serait les deux… C’est cet équilibre qu’il faut que j’expérimente. Effectivement, je vois plus de partenariats ou de co-créations pour cette année. Mais, comment ? Ça viendra au moment voulu …
En expérimentant, ça se présentera, je pense … En tout cas, j’invite tout le monde à commenter le blog d’Isabellepour l’encourager, lui demander ce qu’elle expérimente en ce moment. Ça va la booster un peu ! Elle en a besoin ! Alors Go ! Lâchez-vous ! Encouragez-la dans sa démarche expérimentale 😉 Maintenant qu’elle a osé se montrer en vidéo ! Attention ! Moi j’attends la vidéo sur sa chaine Youtube avant la fin du mois 😀
En plus, les vidéos que j’ai prises de moi, c’était en sortant de la douche en serviette de bain …
Et bien, pourquoi pas ? Je ne sais plus si j’en ai déjà parlé dans une interview, mais il y a quelque chose qui m’a beaucoup aidé pour cette histoire de perfection. J’étais terrorisé de la vidéo avant ! La vidéo c’était horrible pour moi. Maintenant, ça va beaucoup mieux, même si je ne suis pas 100% à l’aise. J’avais fait un défi vidéo 30 jours l’année dernière. D’ailleurs, je n’ai jamais osé re-regarder ce que j’avais fait. J’avais vu une interview d’un gars, quelques temps auparavant. C’était quelqu’un qui faisait des podcasts. Il avait décidé du jour au lendemain, de publier un podcast de 5 minutes tous les matins sur son blog. Il n’avait pas un super son. C’était loin d’être parfait. De toute façon, ça ne le sera jamais. Il y avait plein de défauts techniques. Au début, son audience se limitait à quelques amis. Ses potes se moquaient de lui parce qu’on entendait des bruits extérieurs, une chasse d’eau, etc … Il s’en fichait. Il a continué. En continuant et en partageant, même quand c’était pas parfait, au bout d’un an son audience avait augmenté et il s’était amélioré. Alors que quelqu’un, avec le même projet dans son coin, qui aurait passé son temps à recommencer plein de fois, tout seul, sans le partager. Au bout d’un an, il sort son « truc parfait » mais personne ne le connaît. Du coup, frustration extrême ! Tu te dis « j’ai travaillé sur mon projet pendant un an et au moment où je frôle presque la perfection (même si chacun a sa propre notion de la perfection), personne ne me voit parce que je n’ai pas partagé l’expérience ». Je sais que cette interview que j’ai vu je ne sais plus quand, m’avait beaucoup aidée dans mon processus d’expérimentation. Donc, j’ai hâte de voir tes vidéos ! Maintenant que tu as osé te mettre face caméra avec moi, tu ne vas pas y échapper !
Qu’est-ce qui t’as inspiré à me dire « oui » quand je t’ai invité ?
Je sentais qu’on était sur la même longueur d’ondes depuis quelques temps. Et la deuxième chose, c’est que ça me faisait très peur. Du coup, je me suis dit « ça, c’est quand même vachement bon signe ! ».
C’est un super message ça ! « Ça me faisait très peur donc c’était vachement bon signe ! » C’est génial de partager ça comme message, je trouve.
C’est grâce à toi que j’ai appris ça.
Derrière la peur, l’Âme agit …
C’est tout à fait ça. C’est un super slogan !
Je voudrais te féliciter d’avoir osé, d’avoir franchi ce pas et d’avoir partagé ce que tu avais envie de partager. J’encourage à continuer de partager encore plus, à travers ton blog, les vidéos que tu vas partager, à travers ton Art … J’ai envie d’en voir encore plus ! Tu as dit récemment dans un article, que tu voulais faire plus de place au dessin sur ton blog.
Oui ! J’ai fait l’erreur d’aller chercher à l’extérieur des conseils … et c’était pas du tout aligné. Donc alignement…
Qu’aurais-tu envie de dire comme mot de la fin ?
Je te remercie énormément de m’avoir invitée et de m’avoir fait confiance pour ce partage.
Le mot de la fin, j’ai envie de dire : ce qui est important, c’est d’expérimenter ! (rires)
Franchement, je ne saurais pas quoi dire de plus finalement. C’est magique en fait ce qui se passe quand on se donne le droit de faire ce qu’on a envie de faire et d’y aller !
Tu es rayonnante ! J’adore ! Merci à Isabelle pour ce super moment de partage.
Je t’invite à te rendre surson blog pour suivre ces aventures expérimentales.
Prochaine interview mardi 30 janvier sur ma chaine.
(ça faisait quelques jours que cette photo apparaissait dans ma tête… avec des morceaux de phrases par ci par là… rien de bien défini … quelques bribes… et ce soir, après quelques minutes de méditation, ce texte est arrivé …)
C’était le premier jour du reste de sa vie.
Elle ressentait une certaine euphorie.
Elle se trouvait face à elle-même.
Elle osait enfin se dire « je t’aime »,
En s’offrant ce moment rien que pour elle.
Elle réveillait sa flamme éternelle,
Et sentait ce feu jaillir en elle.
Elle se sentait si belle.
Si belle et si fragile à la fois,
Et pourtant elle avait la foi.
Elle savait au plus profond d’elle-même,
Qu’elle n’avait plus de dilemme.
Elle n’avait plus besoin de choisir.
Elle était connectée à son désir.
Connectée à sa puissance de femme,
Elle répondait à l’Appel de son Âme.
En plein cœur de la Nature,
Elle retrouvait sa propre nature.
Les pieds dans la rosée du matin,
Les yeux vers le ciel divin,
Elle perdit la notion du temps,
Tant ce moment était important.
Cet instant où elle a osé,
A changé sa vie pour l’éternité.
Marie Guibouin.
Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message <3 <3 <3
C’est parti pour une nouvelle interview Portrait d’Artiste de l’autre côté de l’Océan Atlantique !
La magie d’internet nous offre le privilège d’aller à la rencontre d’Artistes inspirants en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ! Aujourd’hui, je t’emmène sur le chemin de la joie, à la rencontre de Gwenn Seemel.
Gwenn est une Artiste franco-américaine que j’ai découverte sur Linkedin, suite à mon départ de Facebook ! Ce départ du bonhomme bleu fut vraiment très bénéfique ! Je suis vite devenue accro aux vidéos de Gwenn sur sa chaine Youtube.
J’aime beaucoup la manière dont elle partage son Art, de manière simple, authentique et chargée de sens.
Bienvenue à Gwenn dans ce voyage à la rencontre d’Artistes inspirants.
A présent, je lui laisse la parole :
Je commence en disant quelque chose que j’ai dit sur Framablog : « j’ai 36 ans, mais en français, j’ai l’impression d’avoir 12 ans, alors si parfois je ne trouve pas mes mots … ».
Même si Gwenn a donné des conférences en France, en Suisse, en Belgique … le français reste la langue de son enfance. Elle a vécu la majorité de sa vie aux Etats-Unis et y vit encore aujourd’hui.
Dans le feu de l’action, je demande à Gwenn, ce qu’elle est venue faire ici sur Terre :
J’ai envie de contribuer à la Joie qui existe sur Terre et j’ai choisi de le faire avec mon Art.
Gwenn Seemel – Before After
Voilà un échange qui s’annonce très prometteur ! J’A-DO-RE !!!
A quel moment l’Art est arrivé dans ta vie ?
J’ai un frère de 3 ans de plus que moi, qui me taquinait beaucoup quand nous étions petits. Un jour il voulait construire un vaisseau spatial. On avait ouvert le canapé-lit et mis des coussins un peu partout. Mon frère dirigeait « le vaisseau » et moi j’étais à côté. Normalement, je devais faire l’Aventure avec lui, je devais être dans le même « monde » que lui, mais j’étais en train de dessiner … Il n’était pas très content mais il a regardé ce que je faisais. Il avait 9 ans, moi 6, et il me dit « Hum … Pas mal … ». De la part de quelqu’un qui ne me faisait pas beaucoup de compliments, j’étais contente !
Je me rappelle vraiment de ce moment et je crois que c’est à cet instant que je me suis rendue compte que non seulement, j’étais artiste visuelle, mais aussi, une artiste qui a vraiment envie d’avoir cette connexion avec son public.
Il y a des Artistes qui se concentrent plus sur l’expression de soi. Ils préfèrent ignorer le public, l’idée même du public. Mais pour moi, l’Art, c’est plutôt la communication. Depuis, je me suis rendue compte que j’aime vraiment avoir une conversation avec mon public.
Gwenn converse très bien avec son public, notamment à travers ses vidéos Youtube, où elle partage son travail. C’est comme ça que je suis devenue accro !!!
Un jour, j’étais à une lecture de poésie. Des poètes lisaient leurs poèmes. Il y avait une quinzaine d’artistes. Deux ou trois parmi eux, avant de se lancer dans leur poésie, ont expliqué le contexte autour du texte qu’ils allaient lire. J’ai trouvé Cela très intéressant. Je me sentais vraiment accueillie par les artistes qui ont fait ça. Ce n’est pas que les autres étaient inintéressants. Mais ceux qui ont partagé le contexte m’ont plus touchée. Ça m’attire chez les autres donc je le fais moi aussi. Je créé ce contextesur Youtubenotamment.
Gwenn Seemel, artiste Franco-Américaine
J’adore m’intéresser au processus de création des artistes. Je trouve que ça donne une valeur inestimable au travail de l’Artiste, le fait de voir le processus. Il y a beaucoup d’artistes qui sont cachés, qui ne communiquent pas forcément avec le public. Du coup, tu vois une Œuvre finale mais tu ne te rends pas compte de tout le processus qu’il y a eu derrière et de toute l’histoire … C’est ça qui m’a particulièrement touchée dans le travail de Gwenn. Elle raconte une histoire, partage ses réflexions, son processus de création …
Je suis militante dans plusieurs domaines.
La chose qui me touche le plus, c’est militer pour les artistes, pour que les artistes soient reconnus comme des gens qui contribuent vraiment à la société.
On a besoin d’eux pour comprendre qui nous sommes, où nous allons … Justement, montrer le processus, ça invite les gens à mieux comprendre les artistes et à les respecter. Respecter le travail qu’il faut pour être artiste.
Et Cela, Gwenn le transmet super bien ! J’ai déjà entendu des remarques du genre « oui mais si je montre le processus, on va me copier … ». Je ne suis pas d’accord avec ça car je pars du principe que chacun est unique. Si tu es TOI, personne d’autre que TOI ne peur être TOI. Gwenn a une vision particulière de cette histoire de « copie » et de « copyright ». C’est quelque chose qui m’a beaucoup interpelé quand j’ai découvert l’univers de Gwenn. Je trouve que c’est vraiment intéressant de partager Cela avec toi.
Si quelqu’un a peur qu’on le copie en découvrant le processus, ma question c’est : « Vous n’êtes pas vraiment dans votre Art ? Si on peut vous copier, vous n’êtes pas assez présent dans ce que vous faites … ».
Ce n’est pas très gentil comme manière de le dire mais je n’ai pas envie d’être gentille à propos de ça, parce que trop d’artistes sont trop fragiles sur ce sujet. Au début de ma carrière, j’étais portraitiste, exclusivement. Je ne faisais que des portraits. Donc pour moi, dès le début, je me suis rendue compte que mon Art ne m’appartenait pas complètement. Les œuvres que je faisais, ça appartenait toujours à quelqu’un d’autre. Il y avait toujours le sujet du portrait qui sentait qu’une partie de l’œuvre lui appartenait, même s’il n’était pas fan de l’œuvre. Ça représentait quelque chose de la personne, donc ça lui appartenait aussi. C’est à cause de ça que je me suis rendue compte, que même si ce n’est pas un portrait d’une personne directement, c’est un portrait du monde.
Toutes les œuvres sont des portraits du monde.
Donc, ça appartient au monde aussi. Mais c’est vrai que même un Artiste comme moi, qui met directement son Art dans le domaine public… C’est à dire que vous pouvez utiliser tout ce que je créé : mes œuvres, mes images, mes vidéos, etc … vous pouvez les utiliser n’importe comment. Même si je fais ça, j’ai toujours un peu de mal à lâcher complètement mes œuvres. Donc, je fais l’effort de les lancer dans le monde, mais ce paradigme du droit d’auteur et du copyright a beaucoup de puissance dans nos cerveaux. Même quelqu’un qui peut mettre son Art dans le domaine public a toujours à faire « l’effort ». Ce n’est pas facile comme manière d’être mais je crois que c’est plus honnête. Il y a trop d’influences dans ce que je créé, donc essayer de ne pas vouloir être une influence pour les autres n’a pas de sens, pour moi. En même temps, je dois dire qu’on n’est pas obligé d’être d’accord avec moi. Tout ce dont j’ai envie, c’est qu’on commence à questionner le copyright. Je crois qu’on en est là. Tout le monde peut commencer à questionner. Même si la réponse c’est « non, le copyright, ça me va très bien, merci ! » .
D’ailleurs, j’ai une anecdote récente à ce sujet. J’ai connu la boutique REDBUBBLE grâce à Gwenn et j’ai voulu mettre une de mes photos… C’est une photo toute froissée que j’ai prise dans une friche industrielle et sur cette photo est écrit « Miss Dior ». C’est un papier vraiment froissé, du style publicité déchirée dans un magazine. Du coup, ils m’ont supprimé ma photo parce que ça mettait en « danger » le copyright « Dior », alors que ça n’avait rien à voir avec la copie d’une publicité.
C’est dommage. C’est vrai que REDBUBBLE ne gère pas bien, je crois, ce côté du copyright. Moi, j’ai mis un portrait que j’avais dessiné de « David Bowie », quand il est décédé, il y a 1 an-1 an 1/2. Ils l’ont enlevé. Ils ont dit que ça allait peut-être provoquer une réponse côté « copyright » de la part des gens qui géraient son image. Ce qui m’a vraiment frustrée, c’est qu’il n’y a pas eu de processus. Ce n’est pas que quelqu’un qui s’occupe de « David Bowie » a dit quoi que ce soit. Ils ont enlevé l’image avant même d’avoir le « problème ».REDBUBBLE étant un site où il y a tellement d’art, je comprends qu’ils soient prudents, mais là ils viennent d’ajouter récemment une case que l’on est obligé de cocher, pour dire que ce que l’on met en ligne nous appartient. Ils n’avaient pas ça avant et je crois que c’est une manière de se décharger d’un problème de « copyright » éventuel. C’est une manière d’enlever leur responsabilité. On verra si ça va changer les choses … Affaire à suivre …
Portrait Gwenn Seemel, artiste
A mon sens, Gwenn fait passer des messages assez forts dans son Art. Je lui ai demandé de développer cet aspect là.
C’est intéressant que tu le décrives comme étant des messages à passer. C’est vrai que ce sont des messages. Ça fait un peu une critique de ce que je fais et ça me fait du bien. J’aurais envie qu’on décrive Cela comme étant des questions plutôt que des messages. Ce que j’essaie vraiment de faire, c’est d’ouvrir la conversation, pas de la fermer en disant « il n’y a que cette manière ! Il faut penser de cette manière ! C’est comme ça qu’il faut faire ». C’est vrai que j’ai du mal à ne pas communiquer mon opinion, le point de vue que j’ai.
Mais j’aimerais avec mon art, plutôt poser des questions,
comme par exemple avec la série que je viens de lancer. Ça s’appelle « La Magie empathique ». c’est une série de portraits de personnes peintes deux fois. Une fois comme la personne cache la chose qui la rend différente des « codes sociétaux » et une autre fois comme la personne se vente de cette chose « Je suis là. Faites avec ! Je suis comme ça ! ».Ça m’a été inspirée par plusieurs choses, mais un livre en particulier qui s’appelle « Covering ». C’est un avocat qui l’a écrit. Ça parle du fait qu’aux Etats-Unis … (le livre est sorti il y a 10 ans donc des choses ont changé, suite à ce qui vient de se passer aux Etats-Unis …), les américains en particulier, gèrent les différences entre les américains, et comment on demande souvent aux autres qui ne sont pas blancs, qui ne sont pas hommes, qui ne sont pas hétéros, de changer, de se changer, de minimiser les choses qui les rendent différents. Par exemple, c’est comme si en France, il y avait une règle qui disait que les employés n’avaient pas le droit de se faire des petites tresses dans leurs cheveux. Une règle comme ça, ça vise surtout les femmes noires. Pas les autres. Ça passe pour une règle « pour tout le monde », mais ça vise certaines personnes en particulier. Il parle de comment aux États-Unis, on a toujours du mal à vraiment laisser les gens s’exprimer complètement. C’est ça qui m’a vraiment inspirée. J’avais envie de voir et comprendre comment les gens minimisaient certains aspects de leur personnalité, de leur identité et comment, si on les encourageait à s’exprimer complètement, ce que ça donnerait !
C’est top ! Je t’invite à aller voir la série « Magie Empathique » de Gwenn !
La Magie Empathique – Gwenn Seemel
Gwenn, où tu vois-tu d’ici 3 à 5 ans ?
J’ai vraiment beaucoup de mal avec cette question. Même côté personnel avec mon mari. Lui, il est plutôt dans le planning, à faire des projets… J’ai vraiment du mal à imaginer. Surtout en ce moment avec le gouvernement que l’on a aux Etats-Unis. Je le décris comme ça : je dis que c’est un peu comme si on allait au supermarché, mais quand on a faim ! Donc, on ne va pas faire de bons choix pour la nourriture.
Faire des projets quand on a Trump comme président, c’est un peu comme aller au marché quand on a faim !
(rires) J’ai le droit de dire : je n’ai pas envie de faire de projets en ce moment. On est bien là où on est. On habite sur une île, sur la côte du New Jersey, au Sud de New York. Les gens viennent ici en vacances. On habite là pendant toute l’année. Ça fait un peu bizarre l’hiver parce qu’il n’y a pas grand monde ici. Mais on est bien ! C’est calme. Pour l’instant, c’est ça. On se concentre sur vraiment, apprécier là où l’on est. Autrement, j’ai envie d’écrire un livre sur « La Magie Empathique ». Un livre pour raconter ce que c’était de rencontrer tous ces gens qui ont bien voulu que je peigne leur portrait. Ils ont beaucoup partagé avec moi et j’ai envie d’écrire quelque chose là dessus. J’écris souvent des livres au sujet des séries que je créé. J’ai envie de faire ça ! Il y a ça comme projet pour l’instant…
Je comprends Gwenn sur le fait d’avoir du mal à se projeter. Moi même, j’ai souvent du mal à me projeter sur le long terme. Ne serait-ce qu’il y a 5 ans, je ne me doutais pas une seule seconde que j’en serais là où j’en suis aujourd’hui. On peut avoir une trame, une idée, une vision, mais c’est vrai que ce n’est pas toujours évident de se projeter loin. Surtout quand on se laisse porter de manière très intuitive par la magie de la vie.
Je viens d’avoir un cours sur le développement professionnel pour les artistes. Un des exercices qu’ils m’ont demandé de faire et que je n’ai pas fait, c’est d’écrire une lettre à propos de ce qu’on aimerait que les gens disent de nous lorsque l’on sera décédé. C’est pour nous connecter à qui nous voulons vraiment être et ce qu’on voudrait que les gens retiennent de nous, mais ce n’est pas facile comme exercice. C’est un peu déprimant comme exercice mais je crois que c’est bien quand même ! Moi, je ne l’ai pas fait complètement, mais je vous suggère de le faire, de me dire si ça vous a aidé pour planifier vos projets 😉
Il existe plein de petits exercices de ce genre qui existent : écrire à ton toi de dans 10 ans … ou écrire à la petite fille que tu étais … etc …
En plus de s’exprimer pleinement dans son Art, Gwenn le transmet en donnant des cours.
La semaine prochaine, je vais donner un cours de dessin au marqueur sur papier, directement à l’encre, pas de crayon à papier. C’est vraiment faire des marques et vivre avec. C’est dans le cadre de « Lifebook», le livre de la vie. C’est en anglais. Une trentaine d’artistes donnent des cours tout au long de l’année. Il y a un forum en ligne pour communiquer avec les artistes.
Après ce petit interlude, je demande à Gwenn quel serait son plus grand rêve, en faisant abstraction du contexte actuel… Je me demande si cette question va lui plaire … Après tout, elle le vit peut-être déjà, son rêve…
Je ne sais pas si ça sera TOUJOURS mon plus grand rêve, donc je ne sais pas si c’est LE plus grand rêve, mais en ce moment, avec tout ce qui se passe aux Etats-Unis… Ce que j’aimerais pour le monde, ce serait que l’on reconnaisse que les humains sont fragiles, que nous sommes assez facilement manipulés, que nous sommes des « animaux » sociaux, donc on répond facilement à ce que font les autres.
J’aimerais que nous soyons tous plus conscients,
que l’on prenne le temps de questionner les paradigmes comme le droit d’auteur, mais aussi tous les autres.
Questionner comment et pourquoi on voit le monde comme on le voit.
J’aimerais habiter dans un monde où tout le monde se questionne à propos des paradigmes. Je ne sais pas comment le faire … Je le fais avec mon Art …
Pour moi, je trouve que Gwenn initie vraiment bien cela avec son Art. Elle invite au changement de regard. Ce n’est pas un hasard que je me sois sentie appelée par Gwenn 😉 Merci Gwenn pour Cela. Continue !
Qu’est-ce qui t’a inspiré à participer à ce voyage magique à la rencontre d’artistes inspirants ?
Tes cheveux !!!
Quand on voit quelqu’un qui s’amuse dans son apparence, qui ne se prend pas trop au sérieux, déjà rien que ça, j’étais intéressée !
Après, j’ai regardé une autre émission que tu as faite. Qui tu es, ça m’a beaucoup plu ! Donc, j’ai voulu participer aussi !
Je suis super contente que Gwenn fasse partie de l’Aventure et ça me donne encore plus envie de continuer ! Je t’annonce dors et déjà que les interviews vont revenir en force en cette nouvelle année !
Le mot de la fin de Gwenn :
C’est la conversation qui compte. Ce n’est pas essayé de convaincre les autres. C’est d’écouter et de partager !