J’aime pas la mode !

J’aime pas la mode !

J’aime pas la mode !

Est-ce le comble pour une photographe, coiffeuse, maquilleuse, blogueuse, si on doit absolument trouver un nom à ce que je fais ?

Je ne sais pas dans quel sens ça a commencé … Si c’est la mode qui ne m’aimait pas ou le contraire.

Aussi loin que je m’en souvienne, la mode m’a éloignée des autres et a donné un prétexte à ces autres, pour s’adonner gaiement à leurs moqueries en tout genre !

Ça fait longtemps que j’ai envie d’écrire cet article. Il n’est pas sorti avant, sans doute qu’il n’était pas encore assez mûr dans ma tête. Toujours est-il qu’aujourd’hui, il prend vie.

Je n’ai jamais été à la pointe de la mode et je ne le suis toujours pas.

Les premières années de mon existence, je portais des vêtements de seconde main venant du Secours Populaire et je ne voyais pas le problème (n’empêche qu’aujourd’hui, c’est devenu « à la mode » d’acheter des vêtements d’occasion….). C’est le regard des autres qui m’a fait comprendre, qu’apparemment, je ne rentrais pas dans les cases (d’ailleurs, je n’y rentre toujours pas pour mon plus grand bonheur ! C’est trop petit une case). Aujourd’hui, à l’heure où j’écris ces lignes, je suis vêtue d’une robe en laine bien chaude qu’une amie m’a donnée et je me sens très bien dans cette robe !

Ça me fait pensé à cette fois, au collège, où je portais une robe en laine et que ces « autres » s’en donnaient à cœur joie en me lançant « arfff … T’as acheté un pull trop grand pour toi !!! » Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres… Imagine que j’ai 11-12 ans à peine, en pleine puberté, les boutons d’acné en pleine éclosion et une confiance en moi au ras des pâquerettes … Quand je te dis que je reviens de loin, ce n’est pas une blague. Bref, je ne portais aucune fringue apparemment à la mode. Il y a même une période où je portais souvent des pantalons pattes d’éléphant (je crois que ça s’appelle comme ça, les pantalons moulants en haut et plus évasés en bas) et là je te raconte pas comment j’étais regardée. Le pire, c’est que c’est devenu « tendance » quelques temps plus tard. Je ne portais pas de vêtements de marque. Je n’en porte toujours pas d’ailleurs. Je me souviens juste d’une fois où j’avais réclamé des baskets en toile de la marque FILA à mes parents. Je m’en souviens très bien puisque je ne réclamais jamais rien à mes parents. La négociation avait été rude. J’avais payé la moitié avec mon argent de poche et ils avaient payé l’autre moitié. Tu parles, elles n’étaient plus solides que les autres. Je crois qu’elles n’ont même pas durées une année. Ça valait bien le coup de faire tout un cinéma pour si peu.

Ah ! Par contre je me souviens d’une période, avant le collège je crois, où je portais des polos avec un crocodile dessus. Je trouvais ça un peu moche d’ailleurs. Je n’ai su que bien plus tard qu’il s’agissait de la marque LACOSTE. Merde, j’ai porté une marque à la mode sans le savoir et en plus je trouvais ça moche. Je suis vraiment irrécupérable !

Et pourtant … Va savoir pourquoi … Je me suis retrouvée à l’âge de 14 ans, à apprendre la coiffure alors que je n’avais jamais mis un pied dans un salon de coiffure de toute ma vie entière. Après analyse, je me suis dit que sois j’étais traumatisée de voir ma maman se couper les cheveux elle-même, soit j’étais traumatisée de ma dernière coupe de cheveux ! (peut-être un mix de tout ça). C’est ma maman qui nous coupait les cheveux. Et franchement, avec le recul, elle se débrouillait quand même pas si mal pour une personne dont ce n’était pas le métier.

On pourrait croire que j’ai choisi ce métier par passion pour la mode, mais pas du tout !!!

Je crois que c’est l’artistique qui me fascinait déjà sans que j’en ai conscience. Ce n’est sans doute pas un hasard que j’ai sauté sur l’occasion quand j’ai entendu parlé d’un concours du meilleur apprenti en coiffure, lors de ma deuxième année d’apprentissage (ou première, je sais plus). J’étais très jeune et un peu inculte sur les bords en tout cas. Je ne savais même pas ce qu’était un brushing. Comme quoi tout s’apprend dans la vie hein ! Si tu as envie de te lancer dans quelque chose de complètement inconnu pour toi, si tu te sens appelée fais-le ! On s’en fou si tu pars de zéro ! Bref, toujours est-il que j’ai adoré l’expérience de ce concours où j’ai appris à faire des coiffures carrément pas sortables ! C’était un défi, un grand challenge pour moi qui n’y connaissais rien du tout ! Résultat : une médaille d’or et une médaille d’argent. Je n’en revenais pas moi-même, mais bon … y’a pas de secret, j’avais énormément bosser pour.

Quand je me suis lancée dans la vie active, fraichement diplômée après 5 ans d’études pour apprendre la coiffure, je ne m’intéressais toujours pas à la mode. Je la côtoyais à travers les images qu’elles me renvoyaient mais elle ne me faisait ni chaud ni froid. En coiffure, il y a les fameuses « tendances » que les marques te vendent à coup de marketing et de paillettes. Au début, c’est tout nouveau tout beau, c’est cool. Après, faire la même coupe de cheveux à tout le monde, perso, ça ne me vendait pas du rêve du tout ! Avec l’expérience, je ne donnais plus de modèles de coiffure à mes clientes. Déjà, elles ne s’y reconnaissaient pas et se sentaient limite coupables de ne pas ressembler à ce qu’elles voyaient. Franchement, on marche sur la tête ! Bon … d’un côté, je ne veux pas dénigrer ce support de travail, mais je sais pas moi, les coiffeurs, you ouh ! Vous n’auriez pas envie de créer un book avec VOS créations, plutôt que ces coiffures déjà toutes faites, avec des photos de nanas ultra maquillées et super photoshopées ? J’dis ça, j’dis rien … Vous faites bien ce que vous voulez mais je comprend pas le concept.

 

C’est là que j’ai compris qu’au-delà du service que j’offrais à mes clientes, il se passait quelque chose de plus. Comme si je me connectais à leur Âme pour les amener à se révéler, au-delà de ces images sur papiers glacées. Ce n’est qu’avec le recul que je le comprends aujourd’hui. Je comprends qu’en fait, ma mission, je l’accomplis depuis toujours … Révéler la Beauté, au-delà des apparences …

 

Puis un jour, le maquillage est entré dans ma vie. Là, c’est pareil, je n’y connaissais rien de rien. A part ma période adolescente où je mettais du noir sur mes yeux, mes connaissances du maquillage étaient très limitées. Comment ça, t’es une fille et tu t’intéresses pas au maquillage ??? me dis-je à moi même :p.

Là, je mets « vitesse accélérée » sinon cet article va faire 30000 kilomètres…

Je me souviens de mon premier jour d’école de maquillage, à Lille. Je connaissais zéro personne et je venais de quitter mon job salarié en CDI à Nantes. Je me souviens particulièrement de ce gars dans ma promo, habillé en Louis Vuitton des pieds à la tête. Ça ne me vendait pas du rêve du tout. Je me souviens des cours de « Culture Mode » où j’étais complètement larguée !!! Je me souviens que c’était horrible pour moi de m’inspirer des défilés sans vie, avec des filles qui tiraient une gueule de 15 mètres de long. Il y a Sonia Rykiel qui a quand même réussi à relever le niveau, en faisant danser et rire ses modèles sur les plateaux de défilés.

 

Je n’aime pas le côté bling-bling de la mode, mais j’aime connaitre l’histoire des créateurs.

Je n’aime pas qu’on prenne des êtres humains pour des porte-manteaux sans vie, mais j’aime l’idée de créer un vêtement sur-mesure pour une personne, en accord avec qui elle est.

Je n’aime pas les mensonges qu’on te vend dans le monde de la publicité et de la mode.

Je n’aime pas qu’on trompe le consommateur.

Je n’aime pas qu’on fasse défiler des modèles épaisses comme des brindilles et que les jeunes filles et même les femmes, s’identifient à elles.

Je n’aime pas qu’on dénature la femme et l’homme à coup de « Photoshop » à l’extrême.

Je n’aime pas la mode qui te dicte comment t’habiller, mais j’aime la mode que chaque être humain peut se créer pour lui-même, en accord avec ses valeurs et ce qui le fait vibrer.

Je n’aime pas le côté « dark » de la mode, en mode « requins », hypocrisie, critiques malsaines et autres conneries du genre…

Je n’aime pas l’esprit de compétition qu’engendre ce monde, alors que je crois profondément que chaque être humain a sa place sur cette Terre.

Je n’aime pas la mode si elle t’enferme dans un conformisme, mais je veux bien l’aimer si elle t’invite à faire ce qui te plait !

Je n’aime pas la mode si elle te transforme en mouton et te pousse à consommer des trucs inutiles en te faisant croire que tu en as besoin pour ta survie.

Je n’aime pas la mode qui rend les gens hystériques pendant les soldes !!!

Je n’aime pas la mode mais j’aime les beaux tissus et les belles créations.

Je n’aime pas la mode mais j’aime les créateurs et les artistes qui créent avec leur cœur, en donnant du sens à ce qu’ils font.

Je n’aime pas la mode qui te renvoie le filtre que tu n’es pas assez bien comme tu es.

 

Moi je crois que tu es très bien comme tu es et que tu n’as pas besoin de plus.

 

Apprends à t’aimer et t’accepter telle que tu es.

 

Honore la belle personne que tu es.

Ne laisse personne te dicter comment tu dois te maquiller, te coiffer et t’habiller.

 

Si tu te sens perdue et que tu as besoin d’être guidée, je suis à ton écoute.

Mais sache que je ne choisirais pas à ta place.

Je t’inviterais à te connecter à ton Âme, à ton Essence, pour que tu fasses tes choix en conscience …

Je ne ferais pas les choses à ta place mais je peux t’aider à devenir Responsable et Actrice de ta Vie !

Sur ce, je t’invite à te regarder droit dans les yeux et à te dire « Je t’aime ».

A présent, lève-toi et marche !

Sois fière d’être celle que tu es.

A bientôt !

Marie.

 

Honore la déesse que tu es !

Honore la déesse que tu es !

« L’instant présent est une puissante déesse » – Goethe

 

 

Chère femme,

Belle Déesse de l’Univers,

C’est à toi que je m’adresse aujourd’hui.

Sache que tu n’es pas seule. Nous sommes nombreuses sur cette planète.

Dans ce monde à 15000 à l’heure, la plupart d’entre nous, nous sommes retrouvées coupées de notre féminité. Moi-même, pendant des années, je n’ai pas honoré la femme que je suis. Je me suis battue contre moi-même pour pas(r)-être forte et insensible, parce que « ça ne se fait pas de montrer ses faiblesses et ses émotions ». Il « faut » être forte comme un homme et montrer qu’on gère un maximum. Sauf que …

Ce n’est pas OK de vivre comme ça.

Tu n’as pas « besoin » de pas(r)-être forte. Tu es forte par Essence, mais ça tu l’as oublié. En vrai, tu es une guerrière des temps modernes et tu as le pouvoir de créer la vie qui t’inspire, juste en étant toi et en incarnant les valeurs qui te tiennent à cœur.

Être une guerrière, ça ne veut pas dire que tu dois te battre contre qui tu es pour plaire aux autres.

Honorer la déesse que tu es, ça ne veut pas dire que tu dois ressembler à une image de magazine pour incarner ce que la société nous impose comme norme de « féminité ».

La vraie féminité, ce ne se réduit pas se maquiller et s’habiller sexy pour plaire aux autres et répondre à une mode ou une image stéréotypée. La féminité va bien au-delà de notre apparence.

En tant que femme, nous avons un pouvoir de création immense ainsi qu’une force et une résistance à toute épreuve ! On accouche depuis des millénaires quand même hein ! Si c’est pas une expérience de guerrière ça ! Après, soyons au clair là-dessus, tu n’as pas besoin d’avoir accoucher (moi même ça ne m’est pas encore arrivée à l’heure où j’écris ces lignes) pour réveiller ta puissance de femme et honorer la déesse que tu es.

Nous voulons être l’égale des hommes, mais je ne pense pas que ce soit le bon combat. Nous sommes différents par nature. Autrement dit, on ne fonctionne pas pareil du tout !!! Et c’est OK. C’est ça qui fait la beauté de chaque être humain. Notre différence, notre unicité et notre complémentarité sont un cadeau.

Nous voudrions que les hommes nous comprennent et nous acceptent telles que nous sommes. Nous comprenons-nous et nous acceptons-nous, telles que nous sommes ? Ça serait bien de commencer par là, non ? Pourquoi attendre une validation extérieure alors que toutes les réponses sont à l’intérieur de nous ?

Ça m’a pris du temps de prendre conscience de Cela.

Ça m’a pris du temps de comprendre que j’avais le droit de rayonner en étant moi, au-delà du « simple » fait d’être une femme.

J’ai appris. J’ai appris à la dure même. Alors aujourd’hui, j’ai bien envie de t’aider à gagner du temps, parce que la souffrance n’est pas la norme, contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire.

Ça parait utopique de vivre une vie en accord avec qui nous-sommes, alors qu’en fait, c’est LA BASE !

Mais avant toute chose, regarde-toi !

Regarde-toi ! Tu es parfaite telle que tu es. Tu n’as pas besoin d’être plus ceci ou moins cela.

 

Tu es PARFAITE.

 

Tu as du mal à me croire ?

Lève-toi ! Va chercher un miroir.

C’est bon ? Tu te vois là ?

Te reconnais-tu ?

Est-ce vraiment toi ?

Maintenant, regarde au-delà.

Au-delà de ce que tu vois dans le miroir.

Entre en toi. Connecte avec la part divine à l’intérieur de toi.

Ferme les yeux si c’est plus facile. (je sais tu vas galérer à lire la suite si tu fermes les yeux, mais fais-le quand même et ré-ouvre les yeux quand tu es prête. Seulement quand tu te sens prête).

Je sais, t’as pas pu t’empêcher de lire la suite en te disant que tu verras ça ultérieurement…ou pas. Rassure-toi, j’aurais sûrement fait pareil.

Bref, on y reviendra plus tard à cette histoire de miroir 😉

Aussi loin que je m’en souvienne, je me suis toujours sentie appelée à guérir les femmes. C’est bien joli tout ça, mais je me demandais bien comment ? Je ne suis ni médecin ni en possession d’un pouvoir magique de guérison à ce que je sache !

Je fais partie d’une lignée où les femmes ont été soumises, battues ou encore violées. C’est affreux. Je me suis toujours sentie investie d’une mission pour que ça n’arrive plus jamais ! Pour que toute cette violence s’arrête ! Une lignée où il fallait se taire, ne pas trop faire de vague et toujours pas(r)-être sous son meilleur jour. J’ai longtemps voulu changer le monde pour le transformer, pour que les gens changent et que tout soit tout beau tout rose dans le meilleur des mondes #bisounourspower #utopique #pioupioulespetitsoiseaux

Un jour, je me suis réveillée et j’ai compris que c’est en me changeant moi-même et en honorant qui je suis, que j’inspirerais le monde qui m’entoure à faire de même. J’ai compris que j’étais responsable. Ce n’est pas en m’énervant et en me révoltant contre le monde entier que les choses allaient changer.

Ça m’a pris 33 ans et je crois que le chemin n’est jamais vraiment terminé. Aujourd’hui, je ne fais plus de compromis. Je ne cherche pas à me faire aimer et accepter de tout le monde. Des personnes disparaissent de ma vie et j’en rencontre de nouvelles. C’est ainsi et c’est OK.

Et tout ça c’est un chemin, pas à pas, un jour à la fois, un pas à la fois. Il y a des jours où c’est plus fluide que d’autres, mais chaque petit pas est une grande victoire.

Alors si toi aussi, tu as envie de faire un pas vers toi, j’ai une expérience à te proposer…

Regarde-toi dans le miroir. Regarde-toi vraiment.

 

Tu es PARFAITE.

 

Tu es PARFAITE telle que tu es.

 

Si t’as envie de te maquiller, maquille-toi si ça te fait plaisir !

Uniquement si ça te fait plaisir, pas pour faire plaisir à quelqu’un d’autre ou parce que tu « dois » le faire.

Se maquiller, ce n’est pas la « norme ».

Te maquiller pour t’amuser ou parce que c’est un rituel sacré qui te connecte à toi ? OK.

Tout le reste, ce n’est pas valable. Si tu te maquilles pour te cacher, ou pour cacher tes soit-disant défauts, c’est du « bullshit » !

 

Apprends à t’aimer telle que tu es pour que le maquillage devienne un jeu et non une obligation ou une contrainte pour porter un masque et pas-(r)-être « parfaite ».

 

Prends soin de toi de la manière dont ça t’inspire.

 

Prends un bain, bois un thé au coin du feu, va te balader en Nature, grimpe aux arbres, dessine, écris, danse avec la musique à fond dans ton salon, comme tu veux en fait …

 

C’est toi qui sait ce qui te fait kiffer !!!

 

 

A présent, comment tu te sens ?

Est-ce facile et fluide pour toi d’honorer la déesse que tu es ?

Est-ce facile et fluide pour toi de t’accorder ce temps, ce rendez-vous avec toi même au delà des contraintes et des obligations qui affluent de toute part ?

T’aimes-tu assez pour t’honorer et te faire passer en premier ?

Es-tu à l’aise avec l’image que te renvoie le miroir dans lequel tu te regardes … ou pas … chaque matin ?

Si tu as répondu « négativement » à l’une de ses questions, je peux peut-être faire quelque chose pour toi …

Ouvre ton agenda et bloque 3 heures de ton temps, je t’emmène en voyage …

C’est à cause grâce à mes clientes entrepreneures que je te propose ce qui va suivre.

« J’ai déjà eu l’occasion de faire plein de photos mais cette séance c’était presqu’une thérapie. » – Stéphanie Renier

« Marie voit au-delà des apparences et pour un photographe, c’est une vraie qualité. » – Stéphanie Davy

Et puis, Tifaine en a remis une couche quand j’ai dit que je ne pouvais pas me prétendre thérapeute :

« Tu es une lumière immense et tu apportes du bonheur et fait du bien juste en étant toi ! Donc tu es tellement une thérapeute. Tu es tellement légitime ! C’est sublime et merveilleux ce que tu fais … en voyant les photos de Mathilde … celles de ta soeur … Lâche, assume ! Tu es thérapeute et magnifique ! GOOO !!! » – Tifaine Douay

Franchement, ça fait longtemps que cette offre tourne en rond dans ma tête. Alors quand il faut y aller ! Il faut y aller ! Et là, je pense qu’il y a vraiment urgence !

 

Il temps que les femmes s’honorent, s’aiment et s’acceptent telles qu’elles sont !

 

Pendant 10 ans, j’ai coiffé des femmes en les détournant des images de magazines et en les invitant à se connecter à elles, à s’honorer, être présente, vraiment, au lieu de se comparer à des images sur papier glacé. Pendant 3 ans, j’ai côtoyé le monde de la publicité en tant que coiffeuse-maquilleuse, pour prendre conscience que je ne voulais pas cautionner ce monde où l’on considérait, les femmes comme des porte-manteaux (la plupart du temps).

C’est en 2014 que la photographie s’est réellement imposée à moi, après des années à photographier timidement toute seule dans mon coin. Aujourd’hui, j’accompagne les entrepreneures, les artistes, les professionnelles du bien-être et porteuses de projets éthiques à révéler leur Beauté et leurs Talents au Monde, au-delà de la mode et des codes sociétaux.

La majorité de mes clients sont des femmes. La plupart du temps, elles me disent qu’elles ne sont pas photogéniques mais je ne suis pas d’accord. D’ailleurs, on devrait enlever ce mot du dictionnaire ! « Photogénique », franchement … ça veut dire quoi ???

Toujours est-il que toutes, sans exception, ressortent transformées de chaque séance photo.

Bref, si tu penses que tu n’es pas photogénique ou que l’appareil photo n’est pas ton ami, tu es au bon endroit.

Si tu n’as pas le temps de prendre du temps pour toi, tu es au bon endroit.

Il semblerait que ma démarche photographique ou ma démarche tout court agisse comme une thérapie, alors j’ai décidé de mettre mon Énergie à ton service.

Mes outils :

  • les oracles
  • la méditation
  • la connexion à la nature
  • mon expérience de coiffeuse-maquilleuse
  • mon expérience de photographe

 

J’utilise les oracles pour te proposer une guidance soit par rapport à une problématique précise ou simplement pour te délivrer un message que tu as besoin d’entendre à partir de là où tu en es dans ta vie.

Pour moi, la méditation et la connexion à la Nature sont intimement liés. C’est un chemin pour t’aider à lâcher prise et te connecter à ta Vie intérieure.

Grâce à mon expérience de coiffeuse-maquilleuse, je peux te guider et t’accompagner si tu as besoin de conseils simples et applicables tout de suite maintenant. Par exemple, si tu as plein de maquillage qui traine au fond de ton tiroir, je peux te montrer comment t’en servir. Cette étape n’est pas systématique. Ça peut aussi être l’inverse, si tu as tendance à te maquiller à outrance, je peux t’accompagner dans ce défi de te retrouver au naturel et de t’aimer et t’honorer telle que tu es vraiment.

De l’intérieur vers l’extérieur … je t’amène à la rencontre de toi même. A travers une série d’exercices ludiques, je te guiderais jusqu’à te faire oublier l’appareil photo qui sera entre nous.

Quelques jours après notre séance, je t’enverrais tes photos au format numérique. Tu auras aussi la possibilité de commander des impressions en ligne, que tu recevras directement chez toi 🙂

L’objectif de ces 3 heures hors du temps que nous allons passer ensemble :

T’aimer, t’honorer et t’accepter telle que tu es.

L’expérience que je te propose est un moment unique et totalement sur-mesure.

C’est un cadeau que tu te fais à toi-même.

C’est un pas de géant vers toi.

C’est une expérience dont tu ne ressortiras pas indemne.

Cela va impacter positivement toute ta vie entière.

 

Contacte-moi dès maintenant pour prendre rendez-vous et vivre cette expérience hors du commun.

 

=> cette offre, je l’ai écrite hier, dans la même énergie que mon dernier article « Message à toutes les femmes ». Et ce soir, j’ai retrouvé un témoignage de ma petite sœur qui m’a beaucoup touchée. Elle me partage à quel point la photographie l’a aidé à s’aimer telle qu’elle est, à accepter son corps à nouveau après son anorexie dont elle est guérie aujourd’hui. Cette offre, elle m’est sortie du cœur et j’ai envie d’en garder une trace. C’est pour cela que je la partage aujourd’hui dans cet article. Demain, je la formulerais peut-être autrement. Peut-être qu’elle s’appellera « La Photographie comme Thérapie » et que je la formulerais différemment, même si le fond et la démarche restent les mêmes. La nuit porte conseil … Et cette nuit, c’est la Pleine Lune …

Partage ce message à toutes les femmes qui en ont besoin.

A bientôt pour la suite de l’Aventure !

Marie.

Message à toutes les femmes …

Message à toutes les femmes …

Bonjour à toi, belle déesse de l’Univers,

Aujourd’hui est un jour spécial.

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma maman. Alors en son honneur, et en l’honneur de toutes les femmes sur cette Planète, j’ai envie de te dire de t’aimer, telle que tu es.

 

Tu es PARFAITE telle que tu es.

 

Tu n’as besoin de rentrer dans une case ou de te conformer à ce que la société, les autres ou ton entourage attend de toi.

Sache que plus tu assumeras qui tu es, plus tu seras honorée et respectée.

Mais avant toute chose, aime-toi, honore-toi et respecte-toi d’abord.

Tu ne peux pas demander aux autres de t’aimer, de t’honorer et de te respecter si tu ne le fais même pas toi même.

Tu es le Monde. Ce que tu vois autour de toi est ton propre reflet.

Tu es une Déesse.

Tu es la personne la plus importante de ta vie.

Même si des générations entières t’ont demandé de te taire, il est temps de libérer ta parole et d’enfin exprimer ta voix.

Ta voix est importante. Bien plus importante que ce que tu crois.

Tu es une Déesse Guerrière des Temps Modernes ! Sois fière de tout ce que tu as accompli jusqu’à présent.

 

Tu es PARFAITE.

 

Tu n’as pas besoin de ressembler à une image de magazine ou encore d’être une star internationale. Tu es parfaite telle que tu es.

As-tu conscience de tout le chemin que tu as parcouru pour être là où tu en es aujourd’hui ?

Relève la tête et honore-toi !

Honore la personne que tu es, dans toutes tes dimensions. Honore l’ombre et la lumière en toi. Honore toutes tes facettes qui font de toi l’être unique que tu es.

Arrête de te dénigrer quand tu te regardes dans le miroir chaque matin.

Arrête de croire que tu n’en fais jamais assez.

Arrête de vouloir rentrer dans le moule. Tu vas finir par devenir tarte ! (j’avais trop envie de la sortir, celle-là ! Le rire, c’est bon pour la santé !)

Je te souhaite de rire au moins 5 minutes par jour !

Je te souhaite d’autoriser la Magie à entrer dans ta vie.

Baisse les épaules et débarrasse-toi de ce fardeau bien trop lourd pour toi. Dépose les armes. La guerre contre toi-même est terminée.

Aime-toi, honore-toi, prends soin de toi.

Peu importe ce que les gens disent ou pensent de toi.

Aime-toi, honore-toi, prends soin de toi.

Tu en es capable.

La souffrance n’est pas la norme.

L’Amour est plus fort que tout le reste.

L’Amour est là, partout, autour de toi et en toi.

Aime-toi, honore-toi, prends soin de toi.

Vibre cette énergie d’Amour dans toutes tes cellules.

Et là, seulement à ce moment là, tu pourras le propager autour de toi et bien au-delà.

Tu ne peux pas donner ce que tu n’as pas.

Alors sers-toi en premier pour mieux servir le monde.

L’Amour est la plus puissante des énergies.

Connecte-toi à ta puissance de femme, à ton énergie créatrice, tu es capable de beaucoup plus que ce que tu imagines.

Aime-toi, honore-toi, prends soin de toi et ose ta voix.

Ta voix est importante.

Ta voix compte.

Ne minimise pas la puissance de tes actions.

Ne minimise pas ce que tu offres au monde.

Ne minimise pas chaque petit pas que tu fais chaque jour vers toi.

Tu es parfaite telle que tu es.

Aime-toi, honore-toi et ose ta voix.

J’ai confiance en toi.

Tu peux le faire.

Partage ce message à toutes les femmes qui en ont besoin.

 

 

Aime-toi, bordel !

Aujourd’hui, je partage avec toi la lettre que j’ai écrite à tous mes abonnés. Si tu en fais partie, tu l’as déjà reçu dans ta boite mail. C’était dimanche. Je ne pensais pas la partager publiquement. Et là, je viens de recevoir une réponse d’un homme. Un homme qui s’est senti concerné et que ça a aidé. Un homme qui est inspiré par mes écrits. C’est rare qu’un homme s’exprime dans ma communauté. Je ne dis pas que ça n’arrive jamais mais c’est rare. Tu peux lui dire merci parce que c’est un peu grâce à lui que j’ai décidé de diffuser cette lettre plus largement aujourd’hui.

C’était ce dimanche et voici ce que j’ai écrit :

« Hello ,

J’espère que tu vas bien !

Rassure-toi, je ne t’écris pas pour t’engueuler. C’est juste que je me suis un peu enflammée dans mon dernier post instagram.

Ça fait longtemps que je refoule le fait que j’ai une mission à accomplir envers les femmes. D’ailleurs, dans le groupe « 7 jours pour dégommer ton auto-saboteur », vous n’êtes que des femmes. Dans l’atelier photo intuitive sur 30 jours, il n’y a que des femmes. Dans mes séances photo, mes clients sont des femmes à 95.. 98% …

Je me suis toujours sentie investie d’une mission plus grande que moi envers les femmes. Ça a commencé par une impulsion, un besoin irrépressible à agir pour guérir la lignée des femmes de ma famille.

Je fais partie d’une lignée où les femmes ont été soumises, battues ou encore violées. C’est horrible. Ça me met hors de moi.

Mon papa est tellement gentil et le cœur plein d’amour et de générosité, que je me demande si lui aussi, il n’est pas venu là pour changer les choses. Lui, c’était l’inverse, c’est lui qui se laissait écrabouiller par sa femme en colère contre les hommes. On dirait qu’il est arrivé là pour donner l’amour que tous nos ancêtres ont oublié de donner. Encore faut-il que le monde soit prêt à recevoir…

Bref, je m’égare.

Cette mission envers les femmes, elle me revient en pleine poire ! Je ne sais pas vraiment quelle forme ça va prendre.

L’année dernière, j’ai posé quelques bases en lançant les ateliers « Révèle la déesse qui est en toi ». En fin d’année, j’ai arrêté tous mes accompagnements. Besoin de me retrouver, de me connecter à ma Source, pour sentir ce qui m’anime au plus profond de moi.

Récemment, j’ai réouvert les ateliers d’initiation à la photographie intuitive. D’ailleurs, si tu as envie d’en organiser un près de chez toi. Contacte-moi pour convenir d’une date. Si tu réunis 8 personnes, toi y compris, je t’offre ta place !

Puis, il y a eu tous les témoignages de mes clientes que j’ai relu. Beaucoup me parlait des effets secondaires bénéfiques que cette séance a déclenché chez elles. Comme une thérapie, selon leurs mots.

Alors, j’ai fait un live sur Instagram et j’ai reçu plein d’Amouuurrr !!! Merci encore !!!

Comme si tout le monde le voyait comme une évidence, sauf moi.

Aujourd’hui, j’ai envie de te dire : « Aime-toi, bordel ! »

Arrête d’attendre l’Amour à l’extérieur. Regarde-toi. Tu es parfaite telle que tu es.

Si des hommes sont dans la place, ne vous sentez pas exclus. C’est valable pour vous aussi.

A la base, ce mail était destiné à mes abonnées à « 7 jours pour dégommer ton auto-saboteur » mais je crois que je vais l’envoyer à tout le monde.

J’ai conscience que des gens vont se désinscrire. Ou pas d’ailleurs, j’en sais rien. Bref. C’est trop important.

J’en ai marre que les femmes s’écrasent parce que leur parole a soi-disant moins de valeur que celles des hommes.

J’ai toujours peur quand j’écris des trucs pareils, parce que je me dis qu’on va penser que j’aime pas les hommes et que je leur en veut. FAUX !

C’est un système qui s’est mis en place depuis des décennies. Même les hommes ont parfois du mal à trouver leur place. Ils ne savent plus trop comment faire avec nous, les femmes, qui nous battons pour notre liberté. On leur demande tout aux hommes, de comprendre les femmes, de les aimer, mais aussi de les laisser vivre libres et indépendantes.

Le Monde bouge, les mentalités évoluent. C’est chouette !

Bref, homme ou femme, toi qui me lit :

« Aime-toi bordel ! »

Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage cette lettre.

Bon dimanche,

Prends soin de toi.

Marie. »

Voilà, il fallait que ça sorte. Et je sens que c’est juste de le partager ici.

Dans le laboratoire d’écriture de Sofia

Dans le laboratoire d’écriture de Sofia

Hello belle Âme !

Bienvenue dans une nouvelle interview du Pink Power Tour Festival, voyage à la rencontre d’Âmes inspirantes … Aujourd’hui, je t’emmène à la rencontre de Sofia.

J’ai rencontré Sofia … euh… ça fait un an je crois. On en perd la notion du temps. Nous ne nous sommes toujours pas rencontrées « in real life » mais nous avons connecté ensemble à l’époque où j’étais encore sur Facebook. Il a quand même créé de belles choses ce petit bonhomme bleu :p

Et depuis, on se suit mutuellement grâce à l’Âme agit d’internet.

Sofia est très contente de parler en direct. Elle a l’habitude… C’est une star internationale tout ça tout ça … (ironie ;))

 

Qui es-tu Sofia ?

  • Merci de m’avoir avoir invité dans le Pink Power Tour Festival. Alors qui je suis … ? C’est une très bonne question … Je suis une Artiste je pense déjà, en premier lieu. Je suis également salariée à temps partiel, entrepreneure, pour le côté professionnel. Et côté personnel, je suis maman d’un petit bout de 3 ans ½. Je suis mariée. Et je m’intéresse à énormément de choses, notamment la lecture, l’écriture et l’art en général.

 

  • Je suis très sensible à l’Art. Je crois que c’est vraiment ce qui me reflète et me résume le mieux. Le côté Artiste.

 

Alors … peux-tu parler de la femme Artiste qui est en toi ?

 

  • Elle a longtemps été étouffé cette femme Artiste. Elle s’est longtemps ignorée.

  • En fait en 2014, suite à mon accouchement, j’ai eu une grosse révélation sur le fait d’être moi-même. J’ai pris conscience que je n’osais pas assumer ma part artistique. J’écris depuis aussi loin que je m’en souvienne mais ça a toujours été pour moi, sans jamais faire lire mes écrits. C’était un « petit passe-temps » comme ça… dans mon coin. Je n’assumais pas du tout le fait que c’était une part importante de ma vie. Je suis une Artiste révélée depuis 2014 et depuis je travaille à m’assumer de plus en plus dans différentes pratiques.

 

Génial ! Du coup, c’est l’expérience de la grossesse qui a fait ton déclic ? Comment ça s’est passé ?

 

  • Alors ça été vraiment l’accouchement.

  • Lorsque j’ai eu mon fils, je me suis dit : « j’ai envie de lui montrer qu’on peut être soi-même dans la vie, qu’on peut assumer qui on est et de ne pas vivre une vie socialement acceptable en niant notre identité profonde ».

 

  • Je me suis dit que pour lui, il fallait vraiment que j’aille explorer cette voie artistique qui m’appelait et que je mettais de côté. J’ai commencé comme ça, à en prendre conscience. Ensuite, j’ai lu un livre qui s’appelle « Libérez votre créativité », de Julia Cameron. C’est le livre qui est à la base de mon épanouissement artistique, dans lequel elle parle de la notion d’artiste fantôme. Ce sont les personnes qui fréquentent des Artistes parce qu’ils n’assument pas leur propre côté artistique. Du coup, ils vivent l’Art par procuration. Quand j’ai lu ça, ça été la révélation, parce que c’était mon cas. Je suis mariée à un musicien. Je suis entourée de musiciens, de peintres, de plasticiens. J’étais vraiment dans ce milieu là, mais sans oser dire « moi aussi j’ai pleinement ma place ». Donc, la lecture de ce chapitre de « Libérez votre créativité », ça a été un gros coup de massue, mais positif ! Elle a mis les mots sur ce que je ressentais depuis la naissance de mon petit. Là, je me suis dit : « je ne veux plus être un artiste fantôme, je veux aussi assumer cette place là. Parce que c’est vraiment qui je suis au niveau de ma sensibilité, de mon regard sur le monde, de ce qui me fait vibrer au quotidien ».

 

  • Ce qui me fait vibrer au quotidien, c’est vraiment, l’Art. Que ce soit la musique, la peinture, bien sûr la lecture, l’écriture, la littérature … Je me suis autorisée à le vivre aussi.

Super ! Merci à ton fils et merci à Julia Cameron !

 

  • C’est un beau duo. Je pense aussi que c’était un tournant de ma vie, la trentaine… J’avais envie de mieux me connaître et vraiment de m’affirmer pleinement.

 

Et ce bouquin, c’est vrai que je le conseillerais à beaucoup de gens. Je l’ai lu aussi et j’ai eu plein de révélations. Il est hyper puissant ce livre : « Libérez votre créativité » de Julia Cameron ! Il est juste ouf !

 

  • Il balaye plein d’aspects de la créativité. Chacun peut s’y retrouver. Moi ça été vraiment la notion d’ « artiste-fantôme » qui a été très forte. Je sais que chez d’autres personnes, ça a été d’autres chapitres. Je pense que lorsque l’on a envie de développer sa créativité et qu’on ose pas, ce livre là aborde plein d’aspects de la créativité. Finalement, chacun peut y trouver des clés pour avancer sur son propre chemin. En tout cas, j’en ai parlé avec beaucoup de gens qui l’ont lu, autour de moi. Il ne laisse pas indifférent.

 

Et toi ? Tu écris des livres aussi ? Comment ça se passe ta relation avec l’écriture ?

  • En ce moment, je suis en train d’écrire mon premier roman.

  • En fait, c’est un roman que j’ai en moi depuis des années et que je n’ai jamais vraiment pris au sérieux. Puisque l’écriture, c’était ce « petit hobby » dans un coin … Depuis un an et demi, je l’ai pris beaucoup plus au sérieux et je me suis lancée dans l’écriture d’un roman qui prend le chemin de devenir une saga en plusieurs tomes. Je m’éclate dans le processus créatif ! J’essaie de ne pas me poser trop de questions et d’avancer au fur et à mesure. Je me laisse porter par l’histoire et les personnages. Je sais où je veux aller mais les personnages vivent un peu leur vie et je prends beaucoup de plaisir à développer cette histoire. Donc ça, c’est le côté écriture créative.

 

  • Après comme autres pratiques d’écriture, j’ai un blog sur lequel j’écris des articles. J’anime un groupe Facebook dédié à l’écriture. Je fait beaucoup d’écriture introspective aussi, tout un travail sur moi, sur mes blocages, mes peurs. Toute cette expérience liée à l’écriture depuis toutes ces années, j’ai décidé de la mettre au service d’autres personnes en créant l’année dernière, des accompagnements à l’écriture, pour aider les gens à débloquer leur relation à l’écriture. C’est vraiment quelque chose de très fort. J’anime également des ateliers d’écriture de façon plus ponctuelle.
  • J’adore ce moment où la personne passe du stade de « je ne sais pas écrire » ou « je n’ose pas écrire/je ne sais pas comment faire » à « mais en fait je suis capable d’écrire ». Ça désacralise cette relation à l’écriture et ça c’est vraiment quelque chose que j’adore.

  • Ce n’est pas toujours facile d’écrire, mais j’ai un rapport à l’écriture qui est très joyeux et vraiment dans le plaisir la plupart du temps. J’ai envie de transmettre ça aussi.

 

  • L’écriture, on peut y trouver du plaisir et ce n’est pas quelque chose réservé à des supers génies.

 

  • Parce qu’en France, on est beaucoup dans ce rapport là, à la littérature notamment. L’écriture, c’est Raimbaud, Victor Hugo … et du coup, il y a plein de gens qui n’osent pas écrire alors qu’ils aimeraient bien. Ils ont l’impression qu’ils ne seront jamais au niveau de Victor Hugo. Tout le monde n’est pas Victor Hugo (rires) !

C’est sûr ! Si on place la barre si haut, on n’écrira jamais de notre vie !

  • C’est ce qui se passe en fait. Ce que j’aime bien dans les accompagnements et les ateliers que j’anime, c’est justement quand les personnes s’aperçoivent que ce qui est intéressant, c’est d’écrire à leur manière, pas d’essayer de faire du « Victor Hugo ». Même si on peut s’inspirer d’auteurs qu’on aime bien, bien sûr, mais l’idée n’est pas de se comparer aux autres. L’idée, c’est de se connecter à notre plaisir, à notre voix intérieure qui nous guide.

 

  • C’est vraiment ce qui m’anime le plus : trouver ma propre voix en tant qu’écrivain et accompagner des personnes à trouver leur voix.

 

Qu’est-ce que tu dirais aux gens qui nous lisent et qui n’osent pas écrire ? Si tu avais juste un conseil, là, maintenant, tout de suite à leur donner, tu dirais quoi ?

 

  • De se lancer ! Ne pas se poser de questions ! Ne pas intellectualiser le truc. De prendre un papier, un stylo ou un ordinateur et d’écrire cette scène ou ces phrases qu’ils ont dans la tête, sans juger. Quand on se lance, c’est important de jeter sur le papier ou le clavier ses idées en vrac et ensuite de se laisser porter par les mots.

 

  • Il y a quelque chose de magique dans la création, c’est qu’une fois qu’on se lance … Si on se lance dans le lâcher prise, on s’aperçoit que notre imaginaire, notre créativité se met en route et nous guide. On a qu’à se laisser guider.

  • Le plus dur, c’est de passer ce premier pas et de jeter les premiers mots. Et ensuite, finalement, se faire confiance, sans porter de regard jugeant, sans se dire « c’est bien/c’est pas bien ». Dans un premier temps, il faut vraiment lâcher des choses. Ensuite, éventuellement, si on a envie, on peut les retravailler. L’objectif de l’écriture pour moi, quand on débute, c’est avant tout de se faire plaisir et donner vie à ces univers que l’on a en soi. Je parle plutôt de la fiction ou de la poésie parce que c’est plus mon truc. Je pense que c’est pareil pour de l’écriture pratique, du développement personnel, de l’introspection … Pour moi, il n’y a qu’une chose à faire, c’est d’y aller, puis, petit à petit, expérimenter des choses. Se dire : « peu importe ce que j’écris, ça sera bien ».

 

  • A partir du moment où ça sort de soi, c’est forcément bien. L’acte créatif pour moi, il est tellement beau. Une personne qui créé, qui fait l’effort de créer quelque chose, elle a déjà ce mérite là, d’avoir oser.

Je ne vais pas te contredire là-dessus, c’est clair !

Comment tu fonctionnes dans ton écriture ? Vu que tu écris de la fiction, as-tu beaucoup de travail de recherches avant ? Comment ça se passe dans ton processus de création ?

 

  • C’est un peu par phases, mon processus de création. J’expérimente des choses. Quand j’entends parler de « techniques », j’expérimente, je vois si ça me plait. Si ça me convient ou pas … J’adapte. Je ne fais pas beaucoup de recherches en tant que telle, parce que je créé un univers entièrement. Ça me demande un autre travail, de bien structurer mon univers et de faire en sorte que les détails soient cohérents. Du coup, je n’ai pas de références réelles. L’idée, c’est de créer un univers cohérent. Après, j’ai plusieurs stades de création.

 

  • Par exemple, il y a des moments où je vais réfléchir à des relations entre les personnages. Je fais des « mind-map », des schémas pour relier les personnages entre eux. C’est très différent pour moi des moments d’écriture.

 

  • Il y a des moments où je vais avoir une scène, un chapitre en tête, et je vais vraiment avoir besoin de l’écrire. Je ne reviens quasiment jamais sur ce que j’ai écrit. J’écris, j’écris, j’écris … l’idée, c’est d’avancer dans l’histoire, de dérouler mon histoire, mes personnages. La relecture, je la ferais dans un deuxième temps. Pour l’instant, je suis vraiment dans l’invention et la découverte de cette histoire.

 

  • Parfois, j’ai besoin de travailler certains points. Par exemple, j’avais commencé à faire des fiches personnages. Quand j’ai commencé à écrire mon roman et que j’ai voulu sérieusement m’y mettre, j’ai lu qu’il fallait remplir des fiches, des descriptifs. Sauf que ça n’a pas du tout marché pour moi, parce que je n’ai pas besoin d’un plan très structuré. D’ailleurs ça me bloque si j’ai un plan trop structuré. Avoir une fiche personnage figée, je me suis aperçue que ça ne me convenait pas du tout. Par contre, j’ai certains personnages qui ont des caractéristiques très particulières. Là, je les ai écrites pour pouvoir m’y référer, toujours dans cet esprit de cohérence. Des fois, il y a des caractéristiques que j’avais imaginées et dans l’évolution du personnage, ça n’a plus lieu d’être, donc je les enlève. Ce ne sont pas des fiches figées, ce sont plutôt des notes, un peu comme des pense-bêtes sur des détails de la vie de mes personnages, dont j’ai envie de me souvenir. Je m’y réfère quand j’ai un doute. Si c’est un personnage sur lequel je ne suis pas revenue depuis un moment et qu’il réapparait dans l’histoire. Je me dis « ah oui, mais lui tu avais choisi une couleur d’yeux un peu spécifique ». Je vais retourner chercher la couleur des yeux, des choses comme ça …

 

  • Donc, j’ai ces temps-là de prises de notes pour éclaircir l’horizon. Après, j’ai vraiment des temps, qui sont les temps principaux d’écriture. En général, soit j’ai une scène, soit j’ai un début de scène, soit j’ai une phrase dans la tête. A partir de là, je laisse mes doigts courir sur le clavier, quasiment tous seuls.

 

Ah ! C’est génial !!!

 

  • Ah ouais ! C’est génial ! Ça c’est le truc que je pourrais faire toute la journée. 

 

Justement, tu as des moments privilégiés qui sont plus propices à l’inspiration ou pas ?

 

  • Souvent plutôt le matin. Pas forcément au réveil. Au réveil, je suis plus dans l’état d’esprit de faire de l’écriture introspective. Mais un peu plus tard dans la matinée, des fois le soir quand je ne suis pas trop fatiguée … J’ai besoin d’avoir du temps devant moi, de pouvoir me projeter sur un temps un peu long. Si je n’ai que dix minutes, je ne me mettrais pas sur mon roman. En dix minutes, je vais écrire mais je vais me sentir frustrée. Je l’ai expérimenté plein de fois et au bout des dix minutes, je suis plus frustrée qu’autre chose. J’ai besoin d’avoir au moins trois-quarts d’heure – une heure devant moi. Si j’écris une heure, je suis contente ! Des fois, c’est plus. Donc plutôt le matin, des fois le soir et puis le week-end. Je profite du week-end, de la sieste du petit ou mon mari sort avec le petit pour que je puisse être seule. On s’organise en interne pour que j’ai du temps pour créer.

 

Quels sont tes moments préférés dans ton processus de création ?

 

  • Le moment que je préfère, c’est le moment où l’intellect lâche.

  • Quand je me mets à écrire ou à créer – je fais aussi de l’art journaling, qui est une pratique plus « arts plastiques » – il y a le moment où je m’y met, j’ai des idées en tête mais je suis encore dans l’intellect. J’essaie de maitriser mes idées. Je commence à poser les premiers mots, et à un moment donné, je laisse juste l’inspiration m’envahir. Finalement, le temps se suspend un peu, je ne suis plus trop attentive à ce qui se passe autour de moi. Je suis vraiment dans « retranscrire les images, les mots qui me viennent en tête ». J’ai une inspiration très visuelle. Je ne sais pas comment ça se passe pour d’autres personnes. Ce sont vraiment des scènes, des images, un peu comme un film. Donc, je retranscris ça.

  • Ce moment là de pure création, où je n’ai presque plus conscience de moi, en tant que personne, là c’est le summum de la pratique artistique. Je ne fais plus qu’un avec la création et les frontières entre le réel, l’imaginaire se brouillent. Ça peut m’arriver d’avoir une scène difficile et d’en avoir les larmes aux yeux comme si je vivais cette scène, alors que concrètement elle n’existe pas. Il y a des moments très forts comme ça.

 

C’est magique ! Quand tu le dis, je le vois. C’est trop beau ! C’est magnifique !

 

Et du coup, l’Art Journaling, tu peux expliquer un peu ce que c’est ?

  • Oui ! C’est une pratique que j’ai découverte suite à la naissance de mon fils.

  • C’est un mélange de différentes techniques artistiques, destiné à exprimer des choses. Il n’y a pas vraiment de règles en Art Journaling. Le principe, c’est de mélanger des techniques comme la peinture, le collage, l’écriture, le dessin … Chacun fait avec ce qu’il aime. L’idée c’est d’exprimer soit ses émotions, soit une réflexion, soit d’illustrer une thématique.

  • On voit un peu de tout dans l’Art Journaling, mais c’est surtout de se libérer de certaines contraintes ou certaines règles un peu académiques, de manière à pouvoir explorer des voies créatives : des mélanges de matières, des mélanges de médiums … C’est super intéressant ! J’ai découvert cela, dans un premier temps, dans un but un peu introspectif. Comme j’écrivais beaucoup, des journaux intimes, des choses comme ça, là, j’avais envie d’avoir une pratique qui me permette d’exprimer des choses que je n’arrivais pas toujours à exprimer par les mots. Je n’ai aucune notion d’arts plastiques. A part les cours d’arts plastiques au collège, je n’ai jamais tenu un pinceau ni dessiner. Là, ce qui m’a plu, c’est qu’on a pas besoin d’avoir des connaissances. Tu peux mettre des tâches de peinture et coller trois images que tu as découpées dans des magazines dessus. Si ça te plait, ça marche ! Et voilà !

 

  • Petit à petit, j’ai quand même appris des techniques parce que j’aime bien apprendre et progresser mais j’ai commencé avec un kit de crayons aquarellables. Parce que je m’étais trompée ! Je faisais des coloriages pour adultes et en fait au lieu d’acheter des crayons de couleurs classiques, j’ai acheté par erreur, des crayons de couleur aquarellables. C’est-à-dire qu’on peut les diluer avec de l’eau et ça donne un effet « peinture ». J’ai commencé avec ça et c’est tout ! Après, j’ai acheté un petit kit d’aquarelle de base à 10 euros au supermarché, des images de magazines et un carnet.

 

Et ça, on peut le voir quelque part ou c’est plus pour toi ? Tu le partages ou pas, en général ?

 

  • Je le partage plutôt sur Instagram. J’ai le blog mais c’est plus pour des réflexions autour de la créativité, de l’écriture ou de la vie en général. Sur Instagram, je partage un peu plus ce que je créé. Je fais aussi partie d’une communauté internationale anglophone qui s’appelle « Get Messy Art Journal ». Dans cette communauté, on a une saison avec une thématique pour deux mois. On reçoit chaque semaine des propositions, des inspirations, dont on peut se servir ou pas, autour de la thématique du mois. Là, par exemple, en février-mars, nous sommes sur la thématique de la gentillesse. Donc, chaque semaine, on reçoit des propositions, des inspirations autour de la gentillesse. Chacun… chacune, d’ailleurs je crois qu’on est que des filles… chacune créé à sa manière. Tu as des artistes professionnelles qui sont des designers, des peintres, des illustratrices et tu as des personnes plus comme moi, qui pratique de façon « amateur ». Du coup, ça donne des styles très différents et très inspirants. C’est par « Get Messy » que je suis arrivée à l’Art Journaling. Il n’y a pas beaucoup de ressources en français. Il y a une fille qui s’appelle Jiji Hook qui a un blog et un groupe Facebook d’Art Journaling avec des thématiques. C’est assez sympa. C’est la seule que j’ai trouvée.

 

  • C’est vraiment une pratique sur le lâcher prise créatif, là aussi.

https://www.instagram.com/p/BdqJIZBBxxn/?taken-by=sofia.tirataghuri

 

Dans ces moments-là, est-ce que l’Art Journaling nourrit ton écriture et inversement ?

 

  • L’Art Journaling, c’est un peu ma récréation.

  • C’est-à-dire que dans les moments où au boulot, par exemple, je vais avoir beaucoup de travail, de pression ou dans ma vie de famille, ma vie sociale, il va aussi y avoir beaucoup de choses et que j’ai moins d’espace pour ma créativité, souvent, sur l’écriture ça bloque. Je n’ai plus suffisamment d’espace dans ma tête pour mes personnages, mon histoire et pour me plonger dans mon univers. A ce moment là, l’Art Journaling me sert de soupape et de bulle d’oxygène. Je créé dans des carnets, essentiellement, en faisant du collage et de la peinture. Le fait de manipuler des matières et de travailler la couleur, ça me fait oublier un contexte qui a un moment donné, peut être un peu chargé et ça recrée de l’espace.

 

  • Souvent, quand je ne fais pas d’Art Journaling, j’ai du mal à écrire. Je suis reprise dans le tourbillon du quotidien. Alors que lorsque je fais de l’Art Journaling, mon écriture est beaucoup plus fluide.

  • L’Art Journaling, c’est la haie qui borde le jardin secret. Quand la haie n’est pas entretenue, un peu en jachère et desséchée, le jardin n’est pas entretenu non plus. Par contre, quand la haie est bien entretenue, que j’y mets de l’engrais (naturel, bio, bien sûr ! – rires), que je la chouchoute … mon jardin est en bonne santé. C’est un peu comme un écosystème qui s’enrichit mutuellement.

 

  • Je vois bien les périodes où je ne fais pas d’Art journaling, mon écriture en pâtit.

 

C’est un super message parce que souvent, tu sais, l’Art … Parfois, on a tendance à le mettre au second plan. On se dit qu’on a pas le temps ou que c’est « inutile ». On se dit qu’on devrait faire des trucs plus productifs, efficaces, plus importants … En fait, là, dans ce que tu dis, ça démontre que l’Art c’est « utile » et vital.

 

  • Oui ! Alors, ce n’est pas forcément « utile » en terme de « je produis un résultat ». Par exemple, si j’ai un client qui fait appel à moi, je fais un devis, c’est utile. Je prépare le repas de ce soir, c’est utile. Par contre, pour moi, l’Art, c’est le cœur de mon équilibre.

 

Oui ! C’est « utile » à l’équilibre en fait !

 

  • Parfois, pour certaines personnes, c’est un peu difficile à comprendre. Il y a plein de fois, où quand j’explique ce que je fais, les gens me disent : « oui mais ça sert à quoi ? ». Je comprends qu’ils se demandent à quoi ça sert de manière pragmatique. Moi je leur dis : « ça sert à ce que je me sente bien ! ». Et si je me sens bien, tous les aspects de ma vie vont bien. Si je ne me sens pas bien, c’est un peu plus compliqué dans les aspects ma vie. Pour moi, oui, c’est utile à mon équilibre, si on doit utiliser ce mot.

 

  • C’est aussi un moment où je laisse s’exprimer des choses de moi qui ne s’exprime pas au quotidien. Par exemple, dans les pages d’Art Journaling, un peu comme dans un journal intime, des fois je vais exprimer des choses qui ne sont pas destinées à être vue par un grand public ou même par mes proches. D’ailleurs, des fois, je montre plus facilement à des inconnus ou à des gens qui partagent cette pratique avec moi sur Internet, plutôt qu’à mes proches qui ne comprennent pas toujours.

 

  • Depuis que j’ai décidé de mettre l’Art au cœur de mon quotidien, je suis beaucoup plus épanouie. J’ai pris confiance en moi. J’ai rencontré des personnes formidables. J’ai appris plein de choses.

 

  • Très longtemps, j’étais l’intellectuelle de la famille, celle qui lit, celle qui écrit. Je n’étais pas du tout la manuelle. En fait, depuis que je fais de l’Art Journaling, je prends conscience qu’on est pas obligé d’être cantonné à un média. On peut faire plein de choses ! On peut faire de l’écriture, de l’Art Journaling, de la photo … et ce n’est pas incompatible. On n’est pas obligé de rentrer dans une case. L’Art Journaling m’a vraiment aidé pour ça. Depuis toute petite, je n’étais pas celle qui était bonne en dessin ou en peinture. Dans la famille, c’était d’autres personnes. Moi, j’étais la littéraire. Je le suis toujours. Je suis très littéraire mais j’étais dans une case. Et là, j’ai décidé de faire péter la case ! Ça m’a ouvert énormément de choses par la suite, même au niveau de ma vie personnelle et professionnelle.

  • Je me suis rendue compte que les étiquettes, c’est pas mon truc !

  • Au contraire ! Quand on a plusieurs passions, plusieurs pratiques, plusieurs centres d’intérêts, ils se nourrissent les uns, les autres. Tu t’enrichis en faisant autre chose. Donc oui, c’est plus qu’utile.

 

C’est Vital ! C’est super important !

 

  • Aujourd’hui, si on m’enlève l’Art, je m’éteins.

 

Je te comprends à 2000% !!!

  • Si on me demande de choisir, ne plus créer du tout, ni faire de l’Art Journaling, ni écrire, pour moi c’est juste pas possible. J’ai un cerveau qui est tout le temps en train d’imaginer.

  • Même dans la rue ! J’écoute souvent de la musique en marchant et j’invente des histoires. J’ai des scènes qui apparaissent, des personnages. Parfois je les utilise pour mon roman, d’autres fois, ça n’a rien à voir. Je suis tout le temps en train d’imaginer des choses. J’ai vraiment un univers intérieur très riche. Je pense que nous sommes tous comme ça. Après c’est plus ou moins développé selon notre sensibilité, notre éducation … On a tous des univers intérieurs riches. Moi ce que j’aime, c’est vraiment quand les gens prennent conscience de ça. Qu’ils se disent « ah mais moi aussi, j’ai un univers intérieur riche », et qu’ils s’autorisent à l’exprimer. Ça a été un tel changement de vie pour moi. Quand je suis témoin de ça, soit parce que j’accompagne les personnes ou que je discute avec des gens qui ont aussi eu ce cheminement là ou qu’ils sont en train de le vivre, je trouve ça vraiment magique.

 

Tu es en train d’exploser, d’explorer, d’exposer ta créativité ! De plus en plus. C’est génial ! Je trouve que c’est super inspirant pour plein de monde ! Dans ton idéal, ça serait quoi ton plus grand rêve ? Que rêverais-tu d’accomplir ?

 

  • Mon plus grand rêve, c’est d’écrire tous les jours. Pouvoir vivre de l’écriture, de la création en général et de transmettre.

  • J’aime ces moments de création où je suis toute seule mais j’aime aussi transmettre ou accompagner les personnes à trouver leur propre voix. Pour moi, la vie idéale, c’est vraiment l’équilibre entre les deux. Une vie qui tourne autour de l’Art et du partage autour de l’Art. Pas de l’Art toute seule dans une tour d’ivoire isolée dans des grands délires mégalos, ça c’est pas du tout mon trip. Même si des fois je rêve d’aller écrire au fond des bois dans une cabane toute seule pour être tranquille, un week-end ou une semaine, j’aime être entourée, j’aime partager, discuter. Je te dis ça et en même temps, je m’aperçois que dans ma vie de tous les jours c’est déjà le cas, même si ce n’est pas du 100% de mon temps. C’est déjà beaucoup le cas.

Tu es en train de te déployer dans ton idéal. C’est super !

  • Je prends conscience aussi que des fois on attend le bon moment. On se dit « plus tard quand je serais grande », après ça devient « plus tard quand j’aurais le temps », après c’est « plus tard quand les enfants seront grands », « quand j’aurais un CDI », « quand j’aurais une grande maison ». Finalement on remet toujours à plus tard. Moi j’ai fait ça pendant des années. Quand j’étais étudiante, je me disais « Ouais, mais là ce sont les études … donc plus tard, quand je travaillerais et que j’aurais un salaire et un appartement plus grand ». Après, c’était la recherche du premier boulot. Après tu bosses donc quand tu rentres le soir t’es fatiguée. J’avais une vie associative très active à une certaine époque aussi. Finalement, c’est toujours « plus tard », tu vois. Je me rends compte aujourd’hui, que ce n’est pas une question de « quand j’aurais le temps », parce que le temps, en fait, on l’a, c’est une question de choix et de priorités.

  • A un moment donné, si ton Art, c’est pas ta priorité, c’est qu’il y a autre chose avant et c’est ok.

  • Il n’y a aucun jugement là-dessus.

  • Par contre, si à un moment tu veux que ton Art soit ta priorité, il faut faire en sorte que concrètement tu lui donnes sa place.

  • C’est ce que j’ai fait. Je me suis désengagée de plein de choses que je faisais avant, parce que j’avais envie de me recentrer sur ma pratique artistique. J’en ai fait une priorité. Je ne dis pas que j’écris forcément trois heures par jour. Concrètement, avec deux boulots, une vie de famille, je n’ai pas le quota d’écriture dont je rêve, mais j’écris quasiment tous les jours. Des fois, oui, ça va être que vingt minutes, c’est déjà ça. Frustrée, mais contente ! J’ai quand même du temps, même si c’est un petit peu. Comme j’ai un enfant en bas âge, il a encore besoin de ses parents, mais il a aussi appris à reconnaître. Des fois, il me dit « Maman, tu travailles ». Je lui dit « oui ». Et de lui même, il va jouer dans sa chambre. On arrive à une période où il arrive à s’occuper plus. Du coup, j’ai un peu plus de temps, moi aussi, pour écrire. On trouve un équilibre comme ça.

C’est un super beau message ! Déjà : « le bon moment c’est maintenant ! », ça je retiens. Et comme quoi, même si tu as deux boulots et une vie de famille, tu y arrives quand même. Peut-être que ce n’est pas aussi rapide que ce que tu voudrais mais tu le fais quand même. C’est un beau message que tu fais passer, parce qu’effectivement, on peut toujours se trouver plein d’excuses tout le temps et ne pas faire les choses.

 

  • Je t’assure ! Si moi je peux le faire, tout le monde peut le faire. On se trouve des excuses, mais je pense qu’à un moment, quand on prend conscience de ce qui est important pour notre équilibre personnel, c’est important de donner de la place à cette chose là dans notre vie. Pour moi, c’est l’Art. Pour d’autres, ça va être du sport, de la lecture, de la méditation, peu importe …

  • C’est important de laisser la place à ce qui nous fait du bien.

  • Parce que tu vois dans le quotidien, on est vite pris dans plein de contraintes, plein de prises de tête. On peut oublier ce qui nous fait du bien. J’ai l’ambition de finir ce roman, peut-être de le publier un jour et de développer mon activité autour de l’écriture. C’est quelque chose que je prends très au sérieux, dans le sens où j’essaie d’être assez disciplinée. C’est un apprentissage. L’Art Journaling, par contre, pour moi, c’est vraiment amateur. Je ne le fais pas en me disant que plus tard, j’ai envie de développer une activité autour de ça. C’est vraiment pour moi. C’est du pur plaisir. Malgré ça, j’essaie vraiment d’en faire plusieurs fois par semaine. Tu vois, l’écriture, j’ai du mal à m’y mettre quand je n’ai que dix minutes. Par contre, l’Art Journaling, même si je n’ai trois minutes, je vais faire un mini-collage sur un bout de feuille parce que j’ai envie de manipuler, ça me convient. Des fois ça va être ça : 3 minutes, 3 bouts de papier qui trainent sur mon bureau, un peu de peinture ou de feutre. J’ai un petit carnet où j’essaie de créer une page par jour. Des fois ça me prend 15 minutes parce que je vais élaborer un peu. Des fois, ça va me prendre trois minutes, mais je suis contente. Ce jour là, j’ai créé quelque chose.

C’est un super exercice de lâcher prise en fait ! Tu n’es pas vraiment en attente de résultat finalement ?

  • C’est le plaisir de la création pour la création. Pour moi, c’est la plus grande liberté en fait !

  • Dans un fonctionnement au quotidien où l’on est dans l’utilité, l’attente du résultat. Tu es au travail, c’est normal, tu dois avoir des résultats. Dans ta vie de famille, tu as toujours des choses à faire. On attend de toi certaines choses. C’est aussi ça la vie sociale, concrètement. Je ne dis pas que c’est mal, mais du coup on est très sollicité. On donne beaucoup pour atteindre certains résultats. Dans le processus de création, on peut créer pour un résultat. Par exemple, j’écris un livre, j’ai envie de le finir. Mais j’aime bien avoir aussi des moments de création, juste pures, pour rien en fait, à part le plaisir de créer. Dans tous mes projets, j’ai cette parenthèse de liberté, d’inconnu. Des fois, mes mains vont attraper des bouts de papier, soit sur mon bureau, soit dans la boite où je mets toutes mes chutes de papier. Parfois, je pioche et je prends ce qui vient. Ça c’est bon ! J’ai découvert que c’était très bon. Au début, je faisais des pages avec une intention, pour dire tel message, ce que je continue à faire d’ailleurs, j’aime beaucoup. Mais là, j’ai découvert récemment, que juste prendre de l’encre et jeter des gouttelettes d’encre comme ça sur une page, mélanger les couleurs et laisser sécher, c’est bien !

 

Je confirme !

Alors, où est-ce qu’on peut te retrouver Sofia ? Si on peut faire un petit résumé de là où l’on peut te trouver si on veut travailler avec toi, si on veut suivre ce que tu fais…

 

 

  • J’ai un podcast qui s’appelle « Dans le Labo ». Le podcast, c’est un projet qui me tient beaucoup à cœur. J’ai mis des mois avant de me lancer, à cause du perfectionnisme. L’idée du podcast, c’est de partager mes réflexions, mes expériences, mes inspirations autour de la créativité, mais également d’interviewer des créateurs et des créatrices pour qu’ils partagent aussi leur univers et leur processus créatif. « Dans le Labo », c’est sur le blog et sur Soundcloud.

 

  • Mon blog a un nom un peu barbare. Il s’appelle Tira Taghuri. C’est du berbère, la langue autochtone d’Afrique du Nord, d’où je suis originaire. Ça veut dire lire-écrire, tout simplement. Comme je trouvais que ça sonnait bien et que c’était original, j’ai décidé d’adopter ce nom là.

 

  • Je suis aussi sur Instagram où je partage de l’Art Journaling et des photos de choses que je trouve belles dans le quotidien.

 

 

  • Je suis sur deux réseaux sociaux uniquement, parce que ça prend déjà beaucoup de temps. Je me suis limitée à ces deux là qui me vont bien.

Qu’est-ce qui t’a inspirée à rejoindre l’Aventure du Pink Power Tour Festival ?

  • Ce qui m’a inspirée c’est toi ! Ça fait un petit moment qu’on se suit mutuellement et que j’aime bien les interviews que tu as faites jusqu’à présent. Je pense que je l’ai presque toutes vues. J’aime bien la spontanéité des échanges, que ce ne soit pas quelque chose de figé, de dogmatique. A travers ces interviews, tu as envie de montrer la pluralité des créateurs et des créatrices en général. Pas que les artistes, d’ailleurs. Je parle beaucoup d’Art mais on peut créer dans plein d’autres domaines. Je trouve ça vraiment intéressant de rencontrer des nouvelles âmes inspirantes et de se dire qu’on fait aussi partie de cette chaîne là. On a l’impression parfois qu’on est tout seul dans son coin mais non, il y a plein de gens qui créé. Je trouve ça super chouette de faire partie d’un festival d’âmes créatrices.

 

Merci Sofia ! Je suis très contente de t’avoir reçue.

  • Et moi je suis très contente d’avoir participé au Pink Power Tour. Rien que le nom, franchement !

 

Aurais-tu un mot de la fin ? Quelque chose à dire, ou pas … Comme tu le sens …

  • Faites-vous plaisir ! Vraiment, faisons-nous plaisir au quotidien parce que la vie est courte.

  • C’est un cliché mais franchement, je crois que c’est le meilleur cliché que j’ai jamais entendu. S’écouter, se faire confiance, se faire plaisir. La vie c’est pas plus tard ! Ce qui est important dans notre vie, on ne le vivra pas plus tard. Déjà, plus tard, on ne sait pas où on sera. On ne sait pas ce que la vie nous réserve.
  • La vie, ce n’est pas plus tard. La vie, c’est maintenant !

  • Souvent, on peut mettre dans notre quotidien, sans bouleverser notre vie … je ne parle pas de tout quitter et d’aller au fin fond de l’Ariège dans une cabane en bois pour écrire. En plus, l’hiver il fait froid en Ariège ! L’idée n’est pas de tout quitter pour se consacrer à une passion, et encore que, pourquoi pas ? Il y a des gens qui le font et c’est très bien.
  • Si nous sommes appelés à suivre quelque chose, suivre cet appel, c’est une bonne manière de s’honorer soi, de s’ouvrir à de nouvelles expériences et d’enrichir sa vie.

 

Waouh !!! Trop bien ! Merci Sofia pour ce moment super inspirant et génial !

  • Merci à toi pour cette invitation, ça m’a fait très plaisir !

Je suis contente 🙂 Youpi !

 

On se donne rendez-vous mardi 27 février 2018 pour une nouvelle interview en direct sur ma chaine Youtube. Abonne-toi et active la cloche pour être notifié dès que je serais en live avec une nouvelle invitée qu’il me tarde de te faire découvrir.

Témoignage de Stéphanie Renier

Témoignage de Stéphanie Renier

« J’ai lancé une bouteille à la mer disant : « je cherche une photographe pour fille constipée sur les photos ».

Je ne sais pas pourquoi mais quelqu’un a trouvé juste de me suggérer Marie.

3 clics plus tard j’ai découvert son univers et ses photos et c’était un coup de cœur virtuel.

Un mail puis un Skype, j’étais à l’aise et je me suis sentie en confiance.

La séance photo s’est déroulée comme elle me l’avait promis. De la spontanéité, du sourire et du fun, très pro elle a su être créative et proactive comme j’aime.

J’ai déjà eu l’occasion de faire plein de photos mais cette séance c’était presque une thérapie. »

 

La rencontre avec Stéphanie est ce que j’appelle une délicieuse synchronicité ! J’ai beau savoir que tout arrive toujours au bon moment, je suis bluffée à chaque fois.

Le jour où Stéphanie m’a contactée, je venais d’aller me balader à Abondance en Haute-Savoie, l’après-midi, puis à Genève le soir même. Ce jour là, j’ai particulièrement réfléchi à ma relation à l’argent et à l’abondance dans ma vie. Jusque là, tu ne vois peut-être pas le rapport. Je te comprends. Rassure-toi, j’en viens aux faits.

Il se trouve que la mission de Stéphanie est de rendre les femmes riches.

 

Tu n’y vois peut-être qu’un simple hasard, mais moi j’y ai vu un joli clin d’œil de la vie.

Stéphanie est une femme, serial entrepreneur, ambitieuse, intuitive, stratège et passionnée de Business. Une multipotentielle qui travaille de façon atypique et intuitive. Sa mission est grande et je me sens honorée d’avoir mis en lumière son Art. Plus que t’accompagner à gagner de l’argent, elle va te faire travailler sur ton état d’esprit. Parce qu’au final, c’est le plus important. J’en suis convaincue.

Rencontrer Stéphanie ne te laissera pas indifférente. Elle va t’aider à dégommer tes croyances limitantes et te pousser à sortir des sentiers battus !

C’est avec beaucoup de joie que je suis entrée dans son univers. Un univers que je ne connaissais pas du tout. Stéphanie fait partie de mes belles rencontres de 2017. Hasard ? Coïncidence ? Chacun peut y voir ce qu’il veut.

Une personnalité inspirante et hors du commun qui vaut vraiment la peine d’être connue et reconnue.

Merci Stéphanie pour ta confiance.

 

Voir les photos sur le site de Stéphanie

Bon voyage à la découverte de son univers 😉

 

Toi aussi, passe à l’action et révèle ta Beauté et tes Talents au Monde ! Contacte-moi dès maintenant pour réserver ta séance photo qui t’emmènera bien au-delà de ce que tu imagines 😉