par Marie Guibouin | Mar 29, 2018
Alors que je marchais pour rentrer chez moi, j’ai repensé à toutes les fois où je me suis dit « J’aurais dû m’écouter. »
Tu sais, toutes les fois où tu as dit oui pour faire plaisir alors que ça criait non à l’intérieur de toi.
Tu sais, toutes les fois où tu t’es dit « J’le sens pas », mais que tu y es allée quand même.
Tu sais, toutes les fois où tu as fais les choses « machinalement » alors que ça t’inspirait pas plus que ça, mais parce que « c’est comme ça qu’on doit faire ».
Tu sais, toutes les fois où t’es allée à cette soirée qui franchement s’annonçait super barbante, mais bon … vu que tu n’avais pas d’excuses valables, tu y es allée quand même (et tu t’es littéralement fais chier – pour être polie …)
Puis, il y a toutes ces fois, où c’est beaucoup plus subtil.
« Quelque chose » te dit que tu devrais plutôt prendre le bus aujourd’hui, alors que tu prends ton vélo d’habitude.
« Quelque chose » te dit que ton rendez-vous va être décommandée, mais que tu y vas quand même parce que personne ne s’est manifesté dans ce sens.
« Quelque chose » te dit de rentrer dans ce bar alors que tu n’y a jamais pensé avant.
« Quelque chose » te dit de t’inscrire sur ce site de rencontres alors que tu as toujours dit « ça jamais !!! »
« Quelque chose » te dit d’appeler cette amie à qui tu n’as pas parlé depuis un moment.
« Quelque chose » te dit de faire une pause là maintenant et d’aller faire un tour dehors ou de te faire un thé en rêvassant à ta fenêtre …
Dans tous les cas, il a cette voix à l’intérieur de toi, cette voix qui te guide à chaque instant.
Et tous les êtres humains sur cette planète sont guidés par Cela. C’est ce qu’on appelle plus communément « l’intuition ». Il fallait bien lui trouver un nom apparemment. Et c’est OK. D’autres parleront de guides, d’anges ou encore de rien du tout, que c’est juste le mental point barre.
Bon, partons sur l’intuition. C’est avec Cela que je me sens alignée à l’heure où j’écris ces lignes.
Je vais te raconter mon anecdote de ce matin.
Comme tous les jeudis matin, sauf exception, je me rends à l’Atelier de mon amie Valérie où j’expérimente la peinture. Quel bonheur de m’offrir ce moment chaque semaine. Ce matin, juste avant de partir, mon portable a vibré et j’étais persuadé que c’était Valérie qui m’envoyait un message pour me dire qu’il n’y avait pas d’atelier aujourd’hui. Finalement, pas du tout, c’était de la pub. J’avais vraiment l’impression pourtant. Mince. J’ai même failli l’appeler pour lui demander si c’était maintenu mais je ne l’ai pas fait. Mon mental rationnel a repris les commandes et m’a dit : « non mais Marie, n’importe quoi, tu aurais été prévenue ». Go ! Donc, me voilà partie ! Il faisait tellement beau qu’en temps normal j’aurais pris mon vélo, mais là, « ça » m’a dit, va prendre le tram, va marcher dans l’allée des arbres (c’est une allée où j’adore passer à pied, et ça fait longtemps que je n’y avais pas mis les pieds justement). Là, j’ai écouté. Il faisait super beau. Après mon trajet en transports en commun, quelques minutes avant d’arriver à l’atelier, j’ai rencontré un éléphant. C’est vrai que je ne serais pas passé là en vélo. Puis, 10H pile, j’arriiiiveee !!! Hum … Je ne vois pas beaucoup de voitures dans la rue. J’ai l’impression qu’il n’y a personne … Je m’entête quand même. Finalement, je trouve porte close. L’atelier était annulé mais vu que je n’étais pas là la semaine dernière, je n’avais pas eu l’info. Ça m’a fait sourire. Comme quoi, si je m’étais vraiment écouté ce matin … Et en même temps, c’est pas si grave, j’avais envie de marcher aujourd’hui. Du coup, je suis bien contente de ne pas avoir pris mon vélo. Je me suis sentie libre comme l’air. J’ai marché dans des rues où je ne me rends jamais d’habitude. Je suis allée acheter des Macarons chez Meert pour mon amoureux (chuuuttt !!! C’est une surprise !!!) et j’ai lu le livre de Lyvia Cairo dans mon QG préférée en attendant mon prochain rendez-vous sur Lille.
Dans ce contexte, c’est plutôt rigolo. Tu observes la situation. Tu vois l’enchainement que ça a fait et la manière dont tu peux rebondir. J’aurais pu pester et me dire que j’ai perdu du temps, que j’aurais pu faire ceci ou cela à la place et blablabla. Mais franchement, entre nous, ça aurait servi à quoi ? D’une, j’étais pas du tout dans cet état d’esprit et de deux, finalement, c’était plutôt cool, cette tournure inattendue ! J’ai même eu le temps d’aller à la banque récupérer ma nouvelle carte bleue ! Youpi ! Et j’imagine déjà la tête de chéri quand il va découvrir les 6 macarons magiques qui l’attendent :p
Je crois que notre intuition nous parle tout le temps !
Même pour le moindre petit truc. Envoyer un mail à une personne ou te lever de ta chaise pour te faire un thé ou un café, impacte tout le reste de ta journée, pour ne pas dire de ta vie. C’est comme ça, tout le temps.
Je me souviens de cette fois où je suis rentrée chez moi, après mon tout premier cours de Qi Gong du Dragon. Je me suis assise dans mon canapé et j’ai « senti » que je devais vraiment déménager de cette maison. Le lendemain à 9H, j’ai envoyé ma lettre de résiliation de bail à mon propriétaire. A 9H30, j’apprends que je n’ai pas de voiture pour me rendre à mon rendez-vous de l’après-midi à 1 heure de Lille. A 10H, j’appelais pour un nouvel appartement. En plus, j’avais des critères très précis auxquels je ne voulais pas déroger. J’entends encore la propriétaire me dire « en mode normal » : « j’en ai 5 dans vos critères ». J’ai cru que j’allais me décrocher la mâchoire franchement. Rendez-vous pris pour l’après-midi même (ça tombe bien que j’ai dû annuler mon rendez-vous initialement prévu pour cause de panne de voiture, finalement). Là encore, je m’en souviens comme si c’était hier. Je revois cette ancienne maison de maitre, juste en face d’un parc magnifique et quelques minutes plus tard, je vois la propriétaire arriver toute pétillante. Je sens une super belle énergie. Euh … C’est un film ou c’est pour de vrai là ??? J’en visite 3. Et le troisième qu’elle n’avait pas encore pris le temps de reproposer à la location puisque la locataire l’avait prévenu la veille, de son départ imminent (cqfd : le même soir où je me suis dit « faut que je parte d’ici », je sais pas si tu arrives à suivre l’histoire…). Gros coup de coeur ! Je le veux !!! On discute avec la future ancienne locataire et la propriétaire. On parle d’Art. La locataire actuelle est une artiste. La propriétaire adore les Artistes. En bref, ça se conclue que je signe les papiers le jour même et 3 semaines plus tard j’emménageais.
Ce n’est qu’une anecdote parmi tant d’autres. Mais celle-ci m’a particulièrement marqué. Parce qu’en plus, tout le monde peut se sentir concerné par cet exemple. D’ailleurs, je n’avais parlé à personne de mon envie de déménager puisque tout ça s’est fait en moins de 24H. D’ailleurs, c’est pas plus mal. Ça m’a épargné les « tu vas galérer pour trouver une location en tant qu’indépendante », « tu dois gagner trois fois le loyer », et blablabla, « comment tu vas faire ? ». Bref, c’est toujours la même rengaine. Dès que tu veux faire un truc, tout le monde y va de ses bons conseils alors que tu n’as rien demandé. Franchement, j’ai déménagé beaucoup de fois dans ma vie et je n’ai jamais galéré avec les propriétaires des apparts ou maisons que j’ai loués. Je n’ai jamais entretenu la croyance que ça allait être galère. Je crois que ça doit jouer … un peu.
Bon, comme d’hab, je me suis un peu égarée et pas tant que ça, ça nous ramène toujours à cette histoire d’intuition que nous avons tous en chacun de nous.
L’intuition existe. Ce n’est pas un mythe ou un truc perché. A nous de choisir de l’écouter ou pas. En général quand on l’écoute, ça va plus vite, les choses se manifestent et se mettent en place plus rapidement. C’est ce qu’on appelle le « flow ». Après, il y a des moments où c’est plus facile que d’autres. Et c’est pas grave.
Cet article n’est pas une injonction à écouter ton intuition à tout prix. Chacun fait ce qu’il veut comme il veut. Rien ne se perd. Rien ne se créé. Tout se transforme. Je pars du principe qu’on apprend toujours quelque chose de chaque situation.
Je suis contente d’avoir changer de routine ce matin et d’avoir accueilli Cela avec Joie.
Et toi ? Tu l’appelles comment ta petite voix à l’intérieur de toi ? Vous dansez ensemble ou vous êtes chacune dans votre coin ? :p
par Marie Guibouin | Mar 28, 2018
Hier, je marchais dans la rue et j’ai demandé dans ma tête : « ça veut dire quoi avoir la foi ? ».
C’est un sujet qui me questionne particulièrement en ce moment. Je me sens à un tournant. Oui, ENCORE.
Si j’écoutais mon mental qui turbine à 15000 à l’heure, je referais mon site internet presque tous les 4 matins, parce que tout bouge tellement vite !!! Et encore plus en ce moment j’ai l’impression. Il y a quelque chose, un mouvement impalpable qui s’accélère !!! Je n’ai pas d’explications rationnelles à Cela. C’est mon ressenti du moment, tout simplement.
Je lance donc dans l’Univers « ça veut dire quoi avoir la foi ? ».
A ce moment précis, je trouve 1 centime par terre et je le ramasse. Oui, même quand je trouve 1 centime, je me baisse pour le ramasser. C’est toujours très symbolique pour moi. Ça me relie à cette notion de Valeur. Ça m’a fait sourire. Ça me fait TOUJOURS sourire quand je trouve de l’argent par terre. J’ai la sensation qu’on me dit « Tu vois, c’est facile, tu n’as pas d’effort à faire, tout est déjà là. » Bon, comme je suis une rebelle et que malgré mon côté perché, j’aime bien avoir confirmation de ce que je ressens, je réitère ma question : « ça veut dire quoi avoir VRAIMENT la foi ?« . Je fais quelques pas, et là, je trouve ENCORE 1 centime par terre. Je souris à nouveau, vraiment amusée de cette situation ! J’étais là, toute seule, dans mon monde, sous la pluie, alors que la vie et les gens s’agitaient autour de moi. Ces mêmes gens qui ont sûrement marché mille fois sur des pièces de 1 centime ou plus. Tu devines la suite. J’ai redemandé une troisième fois et là, je n’ai pas trouvé d’autres pièces sur mon chemin. J’ai compris.
Avoir la foi, ce n’est pas tout le temps chercher une preuve à tout prix.
Avoir la foi, c’est avoir pleinement confiance en la vie et toutes ces lois de l’Univers que tout est à sa juste place et que tout arrive au bon moment. Je l’ai pourtant expérimenté tellement de fois !!! J’ai parle dans mon livre en plus ! (D’ailleurs, si tu veux être au courant de mes péripéties d’écritures, tu peux t’inscrire ici). J’ai beau le savoir et l’avoir expérimenter maintes et maintes fois, des fois j’oublie. Enfin … Je n’oublie pas vraiment. Je m’impatiente peut-être. Et mon besoin de contrôler reprend parfois le dessus.
Sauf que …
On ne peut pas TOUT contrôler. C’est impossible.
Je l’ai encore vérifié hier.
J’ai rencontré une personne magnifique. Une très belle Âme inspirée et inspirante qui se reconnaitra si elle passe par ici 😉
Là, je me suis souvenue.
Toutes les belles rencontres sur mon chemin, je ne les ai pas cherché à tout prix. Elles sont arrivées sur mon chemin au moment où je m’y attendais le moins. Très souvent dans un moment où j’étais dans un certain lâcher prise.
Ça veut donc dire que lorsque je suis dans le cœur, je suis comme … « aimantée » ? J’attire donc le meilleur pour moi à cet instant ?
A me relire, on croirait que je viens de faire une découverte ! Alors, que tout ça, je le sais déjà depuis si longtemps.
Pourquoi j’avais oublié ?
J’ai un début de réponse. Mon dernier tsunami émotionnel a vraiment fait un énorme nettoyage !!! Je crois qu’inconsciemment, j’avais emmagasiné énormément de choses qui ne m’appartenaient pas. Et peu à peu, je perdais confiance en moi, me laissant déstabiliser par ce que me renvoyait le monde extérieur. Tellement, que j’étais en lutte permanente. Franchement, je ne me sens plus du tout la même que la semaine dernière. Comme si je venais de passer un palier. Je ne sais pas comment l’expliquer.
Avoir la foi, c’est avoir la confiance inébranlable que les graines que tu sèmes vont donner des fleurs. Tiens, j’ai déjà écrit ça quelque part … « Contente-toi de semer des graines …« (article du 15 juillet 2017). A croire que j’ai tout le temps besoin de cette piqûre de rappel.
Si toi aussi tu doutes, que tu t’impatientes ou que tu perds la foi par moment, sache que c’est normal. Je crois que c’est le propre de l’Humain. On est pas des robots. Tiens, il me vient une image. As-tu déjà vu cette illustration où tu vois un personnage en train de creuser dans un mine ? Il cherche de l’Or. Il creuse, il creuse, encore et encore. Au bout d’un moment, sans savoir qu’il était si près du but, il abandonne. Je crois qu’à ce moment là, il perd la foi, tu vois. Après lui, un autre personnage arrive, creuse un peu, et hop ! L’Or apparait. Au premier abord, ça pourrait paraitre injuste que ce soit quelqu’un d’autre qui récolte les fruits en faisant le moindre effort. Et pourtant… Chacun peut y voir la morale qu’il veut. Je trouve cette image très parlante. Je n’ai pas retrouvé cette image sur Google. Si tu la connais, tu peux la partager en commentaire.
On ne sait pas vraiment ce qui se trame dans l’Invisible.
Lorsque nous sommes dans une agitation perpétuelle, on ne voit même plus les signes que la vie nous envoie. On se laisse polluer par le bruit à l’extérieur de nous. Notre énergie baisse. On perd confiance. On se demande ce qu’on fou là et à quoi ça rime tout ça… Jusqu’à ce que ça secoue et que l’on prenne conscience qu’on s’était oublié en chemin.
Je crois que c’est le travail de toute une vie.
Poursuivons la conversation dans les commentaires 😉
par Marie Guibouin | Mar 26, 2018
A l’heure où nous « devrions » n’être que lumière, joie et brillance ultime, j’ai rencontré mon ombre, mon côté « Dark », ma « sombritude ». Quand on y pense, c’est plutôt logique finalement. La lumière pourrait-elle exister sans l’ombre ? Tu n’as qu’à regarder ce qui se passe à tes pieds quand tu te balades un jour ensoleillé. Tout est là.
Même si je respire souvent la joie, j’ai parfois le cœur triste.
Même si je suis positive, des fois je suis négative et j’en ai marre.
Même si j’adore les gens, des fois j’ai envie de m’enfermer toute seule dans une cabane dans la forêt.
J’ai énormément besoin de solitude en ce moment, dit-elle, alors que le printemps s’éveille.
Cette année est vraiment particulière. Mon hiver a été plutôt créatif et mon printemps réveille mon besoin d’isolement. Un vrai paradoxe. Je n’ai plus qu’à aller m’enfermer en mode « ermite » dans une grotte.
J’exagère un peu parce qu’en réalité, c’est beaucoup plus nuancé.
Récemment, j’ai détecté quelque chose chez moi. J’ai connecté avec une de mes Valeurs fondamentales : LA LIBERTÉ. Je n’avais pas encore mesuré à quel point c’est important pour moi de me sentir libre. Je crois que c’est la raison principale pour laquelle j’ai décidé de créer une activité qui me ressemble et de sortir du salariat. Je ne sais pas si j’ai été emprisonnée dans une vie antérieure, mais j’ai peur d’être enfermée. D’ailleurs, j’avais dit ça quand en 2011, j’ai quitté le salon de coiffure où je travaillais : « Je ne veux plus être enfermée entre ces quatre murs. » J’avais dit autre chose aussi : « Je ne veux plus qu’on me dise ce que j’ai à faire et comment je dois le faire. »
Voilà ce que j’ai remarqué : lorsqu’on me dit ce que je « devrais » faire, que ça serait mieux pour moi (qui d’autre que moi peut savoir ce qu’il y a de mieux pour moi ??? Bref, passons …), j’ai un mécanisme de fouuuu qui se met en place, comme une sonnette d’alarme ultra rouge qui clignote de partout !!! Quand je sens que je commence à me contorsionner pour plaire à autrui ou encore rassurer le monde extérieur, je passe en mode « destructrice » !!!
MAIS, je ne mets pas à détruire l’extérieur. A ce moment là,
je suis capable de détruire TOUT ce que j’ai construit et partir sans rien laisser derrière moi.
Cette perspective ne me fait pas peur du tout. Je sais que je suis capable de tout construire même à partir de rien.
Sauf que … là … à partir de là où j’en suis, il y a des certaines choses que je n’ai pas envie de détruire. Par exemple, je n’ai pas envie de détruire mon couple. J’aime tellement ce que nous bâtissons ensemble ! C’est la première fois de toute ma vie entière où je me sens libre d’être qui je suis, en étant en couple. Je n’ai pas non plus envie de mettre mon livre à la poubelle (même si je l’ai déjà fait dans mon processus d’écriture). J’ai n’ai pas envie d’arrêter d’écrire, de photographier, de dessiner, de rencontrer de nouvelles personnes et d’explorer de nouveaux horizons.
A l’heure où j’écris ces lignes, je suis sortie de ma phase « Dark ». Et pourtant, lorsque je me suis retrouvée dans cette pression de l’extérieur, à croire que je « devais » rendre des comptes et me contorsionner dans un moule bien trop étroit pour moi, j’aurais pu TOUT détruire, même ce qui m’est le plus cher. Je l’ai fait de nombreuses fois par le passé. Mais là, c’était différent. Au même moment où je contactais cette part sombre à l’intérieur de moi, je voyais la lumière qui me faisait garder les pieds sur Terre.
Alors j’ai pleuré, pleuré et encore pleuré, comme pour me laver de tout cela et renaitre de mes cendres encore une fois. C’est peut-être mon côté Scorpionne qui trouve qu’il y a un truc qui cloche quand tout va bien. Bien que je ne pense pas qu’on puisse tout mettre sur le dos de mon signe astrologique. J’ai la sensation d’avoir fait un énorme nettoyage en mode machine à laver et essorage à 1400 tours/minute.
En contactant mes profondeurs, j’ai compris quelque chose d’Essence-Ciel :
je n’ai pas besoin d’argent, j’ai besoin de Liberté.
L’Argent peut contribuer à ma liberté mais ce n’est pas mon besoin primaire. Là, c’est sans doute une notion qu’il va falloir que je développe. Je comprends mieux pourquoi je fais des bonds quand on me demande si ceci ou cela est rentable. En fait, ce n’est pas la bonne question. Mon besoin de Liberté est plus important que mon besoin d’Argent. Franchement, ça change TOUT pour moi d’avoir conscientisé Cela. C’est peut-être un détail pour toi mais pour moi, ça veut dire beaucoup.
Pourquoi je n’arrive pas à me projeter dans un emploi salarié sur le long terme ?
Alors que pour certaines personnes, ça répond à leur besoin de sécurité, moi je n’y vois que de l’enfermement. DONC, ça ne répond pas à mon besoin de Liberté. Je préfère être libre que de compter sur un revenu régulier tous les mois, même si cela implique de souvent naviguer à vue.
Pourquoi je n’ai pas de clients TOUS les jours ?
Déjà , si j’avais des clients tous les jours, ça serait impossible à gérer ! En séance photo par exemple, il n’y a pas que le jour de la séance qui compte, il y aussi la préparation avant, même s’il y a une énorme part d’improvisation, j’effectue un travail intérieur pour me connecter à l’Univers de chaque personne qui fait appel à moi. Ensuite, il y a le jour J où je suis présente à 2000% et enfin l’après séance photo qui demande beaucoup de temps, entre la sélection des photos et le post-traitement des images.
D’autre part, j’ai besoin d’exprimer mon Art et de tester des nouvelles choses. En ce moment, je termine la mise en page de mon livre. Mais j’ai aussi besoin de partir explorer de nouveaux horizons, de dessiner, d’écrire, de mettre les doigts dans la peinture, de méditer, de me connecter à la Nature, de m’offrir du Silence, de partager des moments avec mon amoureux, bref, j’ai besoin d’espace. Et c’est grâce à cet espace que je peux me connecter pleinement à mes clients. Si j’avais des clients tous les jours, je serais en mode production à la chaine « Bonjour, je suis un petit robot ! Vous êtes le numéro 3256, voici vos photos ». Quelle horreur ! Jamais de la vie, je n’aurais envie de faire ça !
C’est en me connectant à cette part sombre à l’intérieur de moi que j’ai compris à quel point c’est important pour moi de me sentir LIBRE.
Maintenant que j’ai conscientisé Cela, je n’ai plus envie de les opposer. Mon Ombre est au service de ma Lumière. Je ne vois plus du tout les choses de la même manière. J’ai la sensation de retrouver ce Jeu, cette joie intérieure, comme une danse où l’Ombre et la Lumière se répondent. J’ai compris que ce n’était pas mal de « sombrer ». Aller dans l’ombre permet de mettre en lumière ce qui a besoin d’être révéler. Comprendre Cela dans ma propre expérience améliore ma compréhension du monde.
Mettre l’ombre au même niveau que la lumière améliore mon discernement.
A partir de là, tu peux t’amuser de tout et prendre conscience que tout est parfait.
Je ne suis pas en train de te dire que nous sommes dans le monde des Bisounours. Je suis au courant qu’il existe des atrocités partout dans le monde même si je ne regarde pas la télévision. D’ailleurs, je te conseille de jeter la tienne à la poubelle. Je pense que le monde se porterait mieux si les 3/4 de la population n’était pas lobotomisée devant son écran. Mais bon, là je m’égare parce que c’est un autre débat.
Pose-toi juste la question quand tu plonges dans tes ombres ou quand tu vois quelque chose de sombre se passer devant tes yeux :
Qu’est-ce que l’ombre cherche à mettre en lumière ?
Comment moi, à mon échelle, je peux éclairer ce qui doit l’être au lieu de rester paralyser dans la peur et l’inaction ?
Je crois que j’ai écrit cet article pour moi. J’aurais pu le garder pour moi d’ailleurs mais quelque chose me dit qu’il fera peut-être écho chez toi ou chez ton voisin. Ce n’est pas pour rien que ces mots ont été posés là et j’ai besoin de le partager avec toi. Je te souhaite d’en faire bon usage.
Prends soin de toi et bon voyage entre l’ombre et la lumière …
Artistiquement,
Marie.
par Marie Guibouin | Mar 6, 2018
Le maquillage et moi, n’avons pas toujours été super copains !
Ça a commencé à l’adolescence avec mon crayon khôl noir qui dégoulinait sur mes yeux et mes moultes tentatives désespérées à trouver LE produit miracle pour ENFIN éradiquer mon acné florissante. Jusqu’à ce que je me fasse alpaguer par la fameuse pilule Diane 35 qui a d’ailleurs fait scandale il y a quelques années. Dire que je l’ai ingurgité pendant 10 ans … Bref, ce n’est pas le sujet mais c’est quand même amusant que lorsque tu fais une recherche sur Google, avant même de te dire que c’est une méthode contraceptive, on te vante ses mérites en la qualifiant d’EXCELLENT traitement contre l’acné et la pilosité excessive ! WTF ???
Quand mes boutons ont enfin disparu, je ne me maquillais quasiment plus, trop fière d’avoir une jolie peau. Ou alors, je me maquillais pour plaire à l’Homme. En écrivant ça, je me dis qu’on marche sur la tête ! Mais vraiment ! Se maquiller pour cacher nos vilains défauts et/ou pour plaire à ces messieurs. Ça me sert le cœur, rien qu’en l’écrivant ! D’ailleurs, ça me rappelle qu’à mes 15 ans, on me donnait facilement 18-19 ans. Je crois que le maquillage y est pour quelque chose dans l’affaire ! A l’époque, j’étais fière de paraitre plus vieille. D’ailleurs, ça m’arrangeait parce que je me sentais tellement en décalage avec les gens de mon âge. Encore plus, avec les mecs de mon âge, nous n’étions vraiment pas sur la même longueur d’ondes…
Je me suis sentie femme avant l’heure.
C’est ce que je croyais à l’époque. Dans les magazines de filles, on te conditionne à ce qu’est censée être une femme. Bonjour les clichés qui volent pas bien haut ! Être une femme se résume à te maquiller, te faire belle et attendre le fameux prince charmant qui voudra bien de toi. Hum … Formidable pour développer ta confiance en toi et en tes capacités de guerrière. Le pire, c’est que lorsque tu es dedans, tu ne t’en rends pas compte. Pas étonnant que mes relations amoureuses de l’époque se soldaient toujours par un « et moi alors ? ». J’avais développé un mécanisme où je m’oubliais complètement dans la relation, où je donnais tout pour l’autre et ne me laissais même pas la place de recevoir, jusqu’au jour où je me réveillais face à l’absurdité de cette situation et mettais fin à la relation quelques mois, semaines ou jours plus tard, dans l’incompréhension la plus totale de l’homme en question.
Bref, je suis venue te parler de maquillage et je me mets à te parler de mes anciennes relations amoureuses. En même temps, c’est plutôt cohérent. Le maquillage est tellement connoté pour « plaire à l’autre ». Je camoufle qui je suis derrière un masque pour me montrer sous ce que je crois être un meilleur jour. Ce qui me rend triste, ce sont ces filles, ces femmes dont le compagnon ne les a JAMAIS vu sans maquillage.
Quand je suis entrée dans la vie active en tant que coiffeuse en salon de coiffure, ma hiérarchie désespérait que je ne me maquille pas. Il faut dire qu’à cette époque, je rejetais tout ce qui représentait le féminin de près ou de loin, ne voulant surtout pas qu’un homme m’approche. J’étais un peu fâchée contre la gente masculine et je prônais mon indépendance. J’avais une allure de bikeuse un peu rebelle à mes heures. Je ne me maquillais plus du tout. Il y a même des gens qui me croyait lesbienne. C’est pour dire…
A ce stade, c’est à se demander comment je me suis retrouvée dans une école de maquillage quelques années plus tard.
Pour remettre dans le contexte, imagine que je suis coiffeuse en salon de coiffure et que je commence à prendre conscience qu’il se passe quelque chose au-delà des apparences avec mes clientes. Jusque là, tout va bien. Tu suis ? Je me forme aux bases du conseil en image et je me rends compte que ça me saoule de faire les magasins. Ça me saoule déjà pour moi, alors le faire pour les autres, non merci. Par contre, la partie maquillage m’intrigue, je me rends compte que ça ne sert pas « juste » à te cacher derrière un masque, ça peut aussi aider des femmes à prendre soin d’elles, à prendre ce temps pour elles, à se mettre en lumière et se sentir mieux à travers le maquillage.
Je suis déjà passionnée de photographie à l’époque mais je ne voyais pas bien comment je pourrais en faire mon métier. Aussi, j’avais besoin de toucher les matières. Et cette part artistique en moi n’avait qu’une envie : se réveiller !
Quand j’ai intégré cet école de maquillage en 2011, je savais que je ne voulais plus travailler en salon de coiffure et j’avais encore moins envie d’être connotée « esthéticienne ». Ça m’énervait d’ailleurs, quand les gens confondaient esthéticienne et maquilleuse !!! Ça n’a absolument rien à voir !
Peu à peu, j’ai découvert que ce qui me plaisait dans le maquillage, c’était le jeu avec les matières et l’immense champ des possibles de la création.
Je n’avais aucunement envie de travailler dans la mode et de maquiller des pantins manipulés.
Ils avaient tous l’air de rêver de ce monde autour de moi, mais moi j’avais juste envie d’apprendre, de créer, de m’amuser et de jouer avec les matières.
J’ai fait un blocage créatif pendant 6 mois.
Pendant les 3 à 6 premiers mois, j’ai essayé de me conformer à ce qu’on me disait de faire. Je luttais. Je luttais contre cette part de moi qui avait juste envie de faire autrement et qui se sentait en complet décalage. Je paniquais dès qu’on me demandait de faire quelque chose. Même en coiffure, j’étais bloqué, alors que j’avais plus de 10 ans de métier derrière moi. Un blocage créatif, c’est vraiment pas drôle à vivre et je ne le souhaite à personne. Vraiment. Rien que de revenir à cette époque, ça me sert le cœur.
Au bout de 6 mois, un matin de printemps, tout s’est débloqué. J’ai pris une décision.
J’ai décidé que j’allais en faire qu’à ma tête et tant pis si ça plaisait à personne !
Quelle libération ! Il parait que de l’extérieur on ne me reconnaissait plus. En vrai, j’étais juste redevenue moi-même. Et là, je me suis vraiment amusée. Je créais ce qui me passait par la tête. Tout était simple. Tout était redevenue simple.
Dans la vie, on a pas besoin de lutter et de souffrir. Si nous sommes en train de lutter et de souffrir, c’est qu’il y a une part de nous qui est éteinte et qui n’a qu’une seule envie : s’exprimer !
J’ai découvert que le maquillage et la coiffure pouvaient être des moyens d’expressions créatifs et j’ai trouvé ça vraiment riche ET fun !
C’est ce que j’ai exploré les années qui ont suivies ! Jusqu’à ce qu’un jour, je fasse ENCORE un rejet complet de la coiffure et du maquillage.
Je sais, ça commence à faire beaucoup d’aller-retour mais c’est comme ça …
En fait il y a un équilibre et un discernement à avoir dans tout, mais j’avais une tendance un peu « extrémiste » à l’époque, qui ressort encore de temps à autre. Sûrement mon côte Scorpionne en mode tout ou rien !
Avec un couteau, tu peux couper du pain ou tu peux tuer quelqu’un.
Avec le maquillage, c’est pareil. Non tu peux pas couper du pain ou tuer quelqu’un. Mais tu peux sublimer la réalité ou tu peux te cacher derrière un mal-être sans en guérir la cause, et là, c’est grave !
Le maquillage, ça sert à rien si c’est pour te cacher et ne jamais montrer qui tu es vraiment.
Le maquillage, c’est fun si ça te permet de t’exprimer en étant toi !
Le maquillage, ça sert à rien si tu le fais pour faire comme tout le monde ou juste pour plaire aux autres !
Le maquillage, c’est top si ça te permet de te connecter à toi-même et que ça te rend joyeuse !
Le maquillage, ça sert à rien si tu t’y sens obligée alors que tu n’as pas envie.
Le maquillage, c’est amusant parce que tu peux jouer avec une infinité de possibles !
Le maquillage, ça sert à rien si il reste dans le fond de ton tiroir et que tu t’en sers jamais.
Le maquillage, c’est fascinant quand tu te libères des codes que l’on t’impose (tu verras que même celui qui traine au fond de ton tiroir, tu peux t’amuser avec !)
Le but de cet article, c’est de t’inviter à te connecter à qui tu es. Je t’invite à faire preuve de discernement et à réfléchir à ton rapport à lui.
Aujourd’hui, pour moi, c’est un jeu ! Je me maquille rarement, mais quand j’en ai l’élan, je m’amuse vraiment. Ça ne veut pas dire que je me peins jusqu’à ce qu’on ne me reconnaisse plus. Même si je pourrais juste pour le fun :p Non, mais vraiment, quand je me maquille, c’est parce que j’en ai vraiment envie et que ça me fait plaisir. Ce n’est pas pour cacher ma « sale gueule » ou ce « bouton horrible ». De toute façon, si tu mets trois couches de maquillage dessus, ça sera pire que mieux. Bref, ce n’est pas le débat.
Il y a une phrase qui m’a inspirée il y a quelques temps. C’était dans le magazine Happinez. Cette phrase était sur mon « vision board » de l’année dernière :
« Les rituels de Beauté vous connectent à l’Instant Présent. »
Cette phrase m’a aidée à me réconcilier avec le fait de prendre soin de moi. Ce n’est pas mal d’avoir envie de prendre soin de soi et de son corps. Ce n’est pas mal de se maquiller. Ce qui compte pour moi, c’est la Conscience qu’on y met. Et le faire pour soi, avant tout.
Dans mes séances photos, que ce soit pour révéler la Beauté et les Talents des entrepreneures créatives que je rencontre, ou pour aider les femmes à s’aimer, s’honorer et s’accepter telles qu’elles sont, je n’oblige personne à se maquiller. Par contre, si elles ont envie d’explorer Cela, je suis là pour les guider, les accompagner et les rendre responsables.
Si tu penses qu’une femme de ton entourage a besoin de lire ceci, partage ce message.
En attendant, prends bien soin de toi et de tes rêves.
Tes rêves à toi, pas les rêves de ton voisin 😉
Belle journée et à bientôt !
Marie.
par Marie Guibouin | Mar 5, 2018
J’aime pas la mode !
Est-ce le comble pour une photographe, coiffeuse, maquilleuse, blogueuse, si on doit absolument trouver un nom à ce que je fais ?
Je ne sais pas dans quel sens ça a commencé … Si c’est la mode qui ne m’aimait pas ou le contraire.
Aussi loin que je m’en souvienne, la mode m’a éloignée des autres et a donné un prétexte à ces autres, pour s’adonner gaiement à leurs moqueries en tout genre !
Ça fait longtemps que j’ai envie d’écrire cet article. Il n’est pas sorti avant, sans doute qu’il n’était pas encore assez mûr dans ma tête. Toujours est-il qu’aujourd’hui, il prend vie.
Je n’ai jamais été à la pointe de la mode et je ne le suis toujours pas.
Les premières années de mon existence, je portais des vêtements de seconde main venant du Secours Populaire et je ne voyais pas le problème (n’empêche qu’aujourd’hui, c’est devenu « à la mode » d’acheter des vêtements d’occasion….). C’est le regard des autres qui m’a fait comprendre, qu’apparemment, je ne rentrais pas dans les cases (d’ailleurs, je n’y rentre toujours pas pour mon plus grand bonheur ! C’est trop petit une case). Aujourd’hui, à l’heure où j’écris ces lignes, je suis vêtue d’une robe en laine bien chaude qu’une amie m’a donnée et je me sens très bien dans cette robe !
Ça me fait pensé à cette fois, au collège, où je portais une robe en laine et que ces « autres » s’en donnaient à cœur joie en me lançant « arfff … T’as acheté un pull trop grand pour toi !!! » Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres… Imagine que j’ai 11-12 ans à peine, en pleine puberté, les boutons d’acné en pleine éclosion et une confiance en moi au ras des pâquerettes … Quand je te dis que je reviens de loin, ce n’est pas une blague. Bref, je ne portais aucune fringue apparemment à la mode. Il y a même une période où je portais souvent des pantalons pattes d’éléphant (je crois que ça s’appelle comme ça, les pantalons moulants en haut et plus évasés en bas) et là je te raconte pas comment j’étais regardée. Le pire, c’est que c’est devenu « tendance » quelques temps plus tard. Je ne portais pas de vêtements de marque. Je n’en porte toujours pas d’ailleurs. Je me souviens juste d’une fois où j’avais réclamé des baskets en toile de la marque FILA à mes parents. Je m’en souviens très bien puisque je ne réclamais jamais rien à mes parents. La négociation avait été rude. J’avais payé la moitié avec mon argent de poche et ils avaient payé l’autre moitié. Tu parles, elles n’étaient plus solides que les autres. Je crois qu’elles n’ont même pas durées une année. Ça valait bien le coup de faire tout un cinéma pour si peu.
Ah ! Par contre je me souviens d’une période, avant le collège je crois, où je portais des polos avec un crocodile dessus. Je trouvais ça un peu moche d’ailleurs. Je n’ai su que bien plus tard qu’il s’agissait de la marque LACOSTE. Merde, j’ai porté une marque à la mode sans le savoir et en plus je trouvais ça moche. Je suis vraiment irrécupérable !
Et pourtant … Va savoir pourquoi … Je me suis retrouvée à l’âge de 14 ans, à apprendre la coiffure alors que je n’avais jamais mis un pied dans un salon de coiffure de toute ma vie entière. Après analyse, je me suis dit que sois j’étais traumatisée de voir ma maman se couper les cheveux elle-même, soit j’étais traumatisée de ma dernière coupe de cheveux ! (peut-être un mix de tout ça). C’est ma maman qui nous coupait les cheveux. Et franchement, avec le recul, elle se débrouillait quand même pas si mal pour une personne dont ce n’était pas le métier.
On pourrait croire que j’ai choisi ce métier par passion pour la mode, mais pas du tout !!!
Je crois que c’est l’artistique qui me fascinait déjà sans que j’en ai conscience. Ce n’est sans doute pas un hasard que j’ai sauté sur l’occasion quand j’ai entendu parlé d’un concours du meilleur apprenti en coiffure, lors de ma deuxième année d’apprentissage (ou première, je sais plus). J’étais très jeune et un peu inculte sur les bords en tout cas. Je ne savais même pas ce qu’était un brushing. Comme quoi tout s’apprend dans la vie hein ! Si tu as envie de te lancer dans quelque chose de complètement inconnu pour toi, si tu te sens appelée fais-le ! On s’en fou si tu pars de zéro ! Bref, toujours est-il que j’ai adoré l’expérience de ce concours où j’ai appris à faire des coiffures carrément pas sortables ! C’était un défi, un grand challenge pour moi qui n’y connaissais rien du tout ! Résultat : une médaille d’or et une médaille d’argent. Je n’en revenais pas moi-même, mais bon … y’a pas de secret, j’avais énormément bosser pour.
Quand je me suis lancée dans la vie active, fraichement diplômée après 5 ans d’études pour apprendre la coiffure, je ne m’intéressais toujours pas à la mode. Je la côtoyais à travers les images qu’elles me renvoyaient mais elle ne me faisait ni chaud ni froid. En coiffure, il y a les fameuses « tendances » que les marques te vendent à coup de marketing et de paillettes. Au début, c’est tout nouveau tout beau, c’est cool. Après, faire la même coupe de cheveux à tout le monde, perso, ça ne me vendait pas du rêve du tout ! Avec l’expérience, je ne donnais plus de modèles de coiffure à mes clientes. Déjà, elles ne s’y reconnaissaient pas et se sentaient limite coupables de ne pas ressembler à ce qu’elles voyaient. Franchement, on marche sur la tête ! Bon … d’un côté, je ne veux pas dénigrer ce support de travail, mais je sais pas moi, les coiffeurs, you ouh ! Vous n’auriez pas envie de créer un book avec VOS créations, plutôt que ces coiffures déjà toutes faites, avec des photos de nanas ultra maquillées et super photoshopées ? J’dis ça, j’dis rien … Vous faites bien ce que vous voulez mais je comprend pas le concept.
C’est là que j’ai compris qu’au-delà du service que j’offrais à mes clientes, il se passait quelque chose de plus. Comme si je me connectais à leur Âme pour les amener à se révéler, au-delà de ces images sur papiers glacées. Ce n’est qu’avec le recul que je le comprends aujourd’hui. Je comprends qu’en fait, ma mission, je l’accomplis depuis toujours … Révéler la Beauté, au-delà des apparences …
Puis un jour, le maquillage est entré dans ma vie. Là, c’est pareil, je n’y connaissais rien de rien. A part ma période adolescente où je mettais du noir sur mes yeux, mes connaissances du maquillage étaient très limitées. Comment ça, t’es une fille et tu t’intéresses pas au maquillage ??? me dis-je à moi même :p.
Là, je mets « vitesse accélérée » sinon cet article va faire 30000 kilomètres…
Je me souviens de mon premier jour d’école de maquillage, à Lille. Je connaissais zéro personne et je venais de quitter mon job salarié en CDI à Nantes. Je me souviens particulièrement de ce gars dans ma promo, habillé en Louis Vuitton des pieds à la tête. Ça ne me vendait pas du rêve du tout. Je me souviens des cours de « Culture Mode » où j’étais complètement larguée !!! Je me souviens que c’était horrible pour moi de m’inspirer des défilés sans vie, avec des filles qui tiraient une gueule de 15 mètres de long. Il y a Sonia Rykiel qui a quand même réussi à relever le niveau, en faisant danser et rire ses modèles sur les plateaux de défilés.
Je n’aime pas le côté bling-bling de la mode, mais j’aime connaitre l’histoire des créateurs.
Je n’aime pas qu’on prenne des êtres humains pour des porte-manteaux sans vie, mais j’aime l’idée de créer un vêtement sur-mesure pour une personne, en accord avec qui elle est.
Je n’aime pas les mensonges qu’on te vend dans le monde de la publicité et de la mode.
Je n’aime pas qu’on trompe le consommateur.
Je n’aime pas qu’on fasse défiler des modèles épaisses comme des brindilles et que les jeunes filles et même les femmes, s’identifient à elles.
Je n’aime pas qu’on dénature la femme et l’homme à coup de « Photoshop » à l’extrême.
Je n’aime pas la mode qui te dicte comment t’habiller, mais j’aime la mode que chaque être humain peut se créer pour lui-même, en accord avec ses valeurs et ce qui le fait vibrer.
Je n’aime pas le côté « dark » de la mode, en mode « requins », hypocrisie, critiques malsaines et autres conneries du genre…
Je n’aime pas l’esprit de compétition qu’engendre ce monde, alors que je crois profondément que chaque être humain a sa place sur cette Terre.
Je n’aime pas la mode si elle t’enferme dans un conformisme, mais je veux bien l’aimer si elle t’invite à faire ce qui te plait !
Je n’aime pas la mode si elle te transforme en mouton et te pousse à consommer des trucs inutiles en te faisant croire que tu en as besoin pour ta survie.
Je n’aime pas la mode qui rend les gens hystériques pendant les soldes !!!
Je n’aime pas la mode mais j’aime les beaux tissus et les belles créations.
Je n’aime pas la mode mais j’aime les créateurs et les artistes qui créent avec leur cœur, en donnant du sens à ce qu’ils font.
Je n’aime pas la mode qui te renvoie le filtre que tu n’es pas assez bien comme tu es.
Moi je crois que tu es très bien comme tu es et que tu n’as pas besoin de plus.
Apprends à t’aimer et t’accepter telle que tu es.
Honore la belle personne que tu es.
Ne laisse personne te dicter comment tu dois te maquiller, te coiffer et t’habiller.
Si tu te sens perdue et que tu as besoin d’être guidée, je suis à ton écoute.
Mais sache que je ne choisirais pas à ta place.
Je t’inviterais à te connecter à ton Âme, à ton Essence, pour que tu fasses tes choix en conscience …
Je ne ferais pas les choses à ta place mais je peux t’aider à devenir Responsable et Actrice de ta Vie !
Sur ce, je t’invite à te regarder droit dans les yeux et à te dire « Je t’aime ».
A présent, lève-toi et marche !
Sois fière d’être celle que tu es.
A bientôt !
Marie.