Message Ă  toutes les femmes …

Message Ă  toutes les femmes …

Bonjour Ă  toi, belle dĂ©esse de l’Univers,

Aujourd’hui est un jour spĂ©cial.

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma maman. Alors en son honneur, et en l’honneur de toutes les femmes sur cette PlanĂšte, j’ai envie de te dire de t’aimer, telle que tu es.

 

Tu es PARFAITE telle que tu es.

 

Tu n’as besoin de rentrer dans une case ou de te conformer Ă  ce que la sociĂ©tĂ©, les autres ou ton entourage attend de toi.

Sache que plus tu assumeras qui tu es, plus tu seras honorée et respectée.

Mais avant toute chose, aime-toi, honore-toi et respecte-toi d’abord.

Tu ne peux pas demander aux autres de t’aimer, de t’honorer et de te respecter si tu ne le fais mĂȘme pas toi mĂȘme.

Tu es le Monde. Ce que tu vois autour de toi est ton propre reflet.

Tu es une Déesse.

Tu es la personne la plus importante de ta vie.

MĂȘme si des gĂ©nĂ©rations entiĂšres t’ont demandĂ© de te taire, il est temps de libĂ©rer ta parole et d’enfin exprimer ta voix.

Ta voix est importante. Bien plus importante que ce que tu crois.

Tu es une DĂ©esse GuerriĂšre des Temps Modernes ! Sois fiĂšre de tout ce que tu as accompli jusqu’Ă  prĂ©sent.

 

Tu es PARFAITE.

 

Tu n’as pas besoin de ressembler Ă  une image de magazine ou encore d’ĂȘtre une star internationale. Tu es parfaite telle que tu es.

As-tu conscience de tout le chemin que tu as parcouru pour ĂȘtre lĂ  oĂč tu en es aujourd’hui ?

RelĂšve la tĂȘte et honore-toi !

Honore la personne que tu es, dans toutes tes dimensions. Honore l’ombre et la lumiĂšre en toi. Honore toutes tes facettes qui font de toi l’ĂȘtre unique que tu es.

ArrĂȘte de te dĂ©nigrer quand tu te regardes dans le miroir chaque matin.

ArrĂȘte de croire que tu n’en fais jamais assez.

ArrĂȘte de vouloir rentrer dans le moule. Tu vas finir par devenir tarte ! (j’avais trop envie de la sortir, celle-lĂ  ! Le rire, c’est bon pour la santĂ© !)

Je te souhaite de rire au moins 5 minutes par jour !

Je te souhaite d’autoriser la Magie Ă  entrer dans ta vie.

Baisse les Ă©paules et dĂ©barrasse-toi de ce fardeau bien trop lourd pour toi. DĂ©pose les armes. La guerre contre toi-mĂȘme est terminĂ©e.

Aime-toi, honore-toi, prends soin de toi.

Peu importe ce que les gens disent ou pensent de toi.

Aime-toi, honore-toi, prends soin de toi.

Tu en es capable.

La souffrance n’est pas la norme.

L’Amour est plus fort que tout le reste.

L’Amour est lĂ , partout, autour de toi et en toi.

Aime-toi, honore-toi, prends soin de toi.

Vibre cette Ă©nergie d’Amour dans toutes tes cellules.

Et lĂ , seulement Ă  ce moment lĂ , tu pourras le propager autour de toi et bien au-delĂ .

Tu ne peux pas donner ce que tu n’as pas.

Alors sers-toi en premier pour mieux servir le monde.

L’Amour est la plus puissante des Ă©nergies.

Connecte-toi à ta puissance de femme, à ton énergie créatrice, tu es capable de beaucoup plus que ce que tu imagines.

Aime-toi, honore-toi, prends soin de toi et ose ta voix.

Ta voix est importante.

Ta voix compte.

Ne minimise pas la puissance de tes actions.

Ne minimise pas ce que tu offres au monde.

Ne minimise pas chaque petit pas que tu fais chaque jour vers toi.

Tu es parfaite telle que tu es.

Aime-toi, honore-toi et ose ta voix.

J’ai confiance en toi.

Tu peux le faire.

Partage ce message Ă  toutes les femmes qui en ont besoin.

Et si tu ressens le besoin d’ĂȘtre accompagnĂ©e pour faire ce premier pas vers toi, je te propose une expĂ©rience unique et sur-mesure :

« Honore la déesse que tu es ! »

 

 

Aime-toi, bordel !

Aujourd’hui, je partage avec toi la lettre que j’ai Ă©crite Ă  tous mes abonnĂ©s. Si tu en fais partie, tu l’as dĂ©jĂ  reçu dans ta boite mail. C’Ă©tait dimanche. Je ne pensais pas la partager publiquement. Et lĂ , je viens de recevoir une rĂ©ponse d’un homme. Un homme qui s’est senti concernĂ© et que ça a aidĂ©. Un homme qui est inspirĂ© par mes Ă©crits. C’est rare qu’un homme s’exprime dans ma communautĂ©. Je ne dis pas que ça n’arrive jamais mais c’est rare. Tu peux lui dire merci parce que c’est un peu grĂące Ă  lui que j’ai dĂ©cidĂ© de diffuser cette lettre plus largement aujourd’hui.

C’Ă©tait ce dimanche et voici ce que j’ai Ă©crit :

« Hello ,

J’espĂšre que tu vas bien !

Rassure-toi, je ne t’Ă©cris pas pour t’engueuler. C’est juste que je me suis un peu enflammĂ©e dans mon dernier post instagram.

Ça fait longtemps que je refoule le fait que j’ai une mission Ă  accomplir envers les femmes. D’ailleurs, dans le groupe « 7 jours pour dĂ©gommer ton auto-saboteur », vous n’ĂȘtes que des femmes. Dans l’atelier photo intuitive sur 30 jours, il n’y a que des femmes. Dans mes sĂ©ances photo, mes clients sont des femmes Ă  95.. 98% …

Je me suis toujours sentie investie d’une mission plus grande que moi envers les femmes. Ça a commencĂ© par une impulsion, un besoin irrĂ©pressible Ă  agir pour guĂ©rir la lignĂ©e des femmes de ma famille.

Je fais partie d’une lignĂ©e oĂč les femmes ont Ă©tĂ© soumises, battues ou encore violĂ©es. C’est horrible. Ça me met hors de moi.

Mon papa est tellement gentil et le cƓur plein d’amour et de gĂ©nĂ©rositĂ©, que je me demande si lui aussi, il n’est pas venu lĂ  pour changer les choses. Lui, c’Ă©tait l’inverse, c’est lui qui se laissait Ă©crabouiller par sa femme en colĂšre contre les hommes. On dirait qu’il est arrivĂ© lĂ  pour donner l’amour que tous nos ancĂȘtres ont oubliĂ© de donner. Encore faut-il que le monde soit prĂȘt Ă  recevoir…

Bref, je m’Ă©gare.

Cette mission envers les femmes, elle me revient en pleine poire ! Je ne sais pas vraiment quelle forme ça va prendre.

L’annĂ©e derniĂšre, j’ai posĂ© quelques bases en lançant les ateliers « RĂ©vĂšle la dĂ©esse qui est en toi ». En fin d’annĂ©e, j’ai arrĂȘtĂ© tous mes accompagnements. Besoin de me retrouver, de me connecter Ă  ma Source, pour sentir ce qui m’anime au plus profond de moi.

RĂ©cemment, j’ai rĂ©ouvert les ateliers d’initiation Ă  la photographie intuitive. D’ailleurs, si tu as envie d’en organiser un prĂšs de chez toi. Contacte-moi pour convenir d’une date. Si tu rĂ©unis 8 personnes, toi y compris, je t’offre ta place !

Puis, il y a eu tous les tĂ©moignages de mes clientes que j’ai relu. Beaucoup me parlait des effets secondaires bĂ©nĂ©fiques que cette sĂ©ance a dĂ©clenchĂ© chez elles. Comme une thĂ©rapie, selon leurs mots.

Alors, j’ai fait un live sur Instagram et j’ai reçu plein d’Amouuurrr !!! Merci encore !!!

Comme si tout le monde le voyait comme une évidence, sauf moi.

Aujourd’hui, j’ai envie de te dire : « Aime-toi, bordel ! »

ArrĂȘte d’attendre l’Amour Ă  l’extĂ©rieur. Regarde-toi. Tu es parfaite telle que tu es.

Si des hommes sont dans la place, ne vous sentez pas exclus. C’est valable pour vous aussi.

A la base, ce mail Ă©tait destinĂ© Ă  mes abonnĂ©es Ă  « 7 jours pour dĂ©gommer ton auto-saboteur » mais je crois que je vais l’envoyer Ă  tout le monde.

J’ai conscience que des gens vont se dĂ©sinscrire. Ou pas d’ailleurs, j’en sais rien. Bref. C’est trop important.

J’en ai marre que les femmes s’Ă©crasent parce que leur parole a soi-disant moins de valeur que celles des hommes.

J’ai toujours peur quand j’Ă©cris des trucs pareils, parce que je me dis qu’on va penser que j’aime pas les hommes et que je leur en veut. FAUX !

C’est un systĂšme qui s’est mis en place depuis des dĂ©cennies. MĂȘme les hommes ont parfois du mal Ă  trouver leur place. Ils ne savent plus trop comment faire avec nous, les femmes, qui nous battons pour notre libertĂ©. On leur demande tout aux hommes, de comprendre les femmes, de les aimer, mais aussi de les laisser vivre libres et indĂ©pendantes.

Le Monde bouge, les mentalitĂ©s Ă©voluent. C’est chouette !

Bref, homme ou femme, toi qui me lit :

« Aime-toi bordel ! »

Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage cette lettre.

Bon dimanche,

Prends soin de toi.

Marie. »

VoilĂ , il fallait que ça sorte. Et je sens que c’est juste de le partager ici.

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Dans le laboratoire d’Ă©criture de Sofia

Dans le laboratoire d’Ă©criture de Sofia

Hello belle Âme !

Bienvenue dans une nouvelle interview du Pink Power Tour Festival, voyage Ă  la rencontre d’Âmes inspirantes 
 Aujourd’hui, je t’emmĂšne Ă  la rencontre de Sofia.

J’ai rencontrĂ© Sofia … euh… ça fait un an je crois. On en perd la notion du temps. Nous ne nous sommes toujours pas rencontrĂ©es « in real life » mais nous avons connectĂ© ensemble Ă  l’Ă©poque oĂč j’Ă©tais encore sur Facebook. Il a quand mĂȘme créé de belles choses ce petit bonhomme bleu :p

Et depuis, on se suit mutuellement grĂące Ă  l’Âme agit d’internet.

Sofia est trùs contente de parler en direct. Elle a l’habitude
 C’est une star internationale tout ça tout ça 
 (ironie ;))

 

Qui es-tu Sofia ?

  • Merci de m’avoir avoir invitĂ© dans le Pink Power Tour Festival. Alors qui je suis 
 ? C’est une trĂšs bonne question 
 Je suis une Artiste je pense dĂ©jĂ , en premier lieu. Je suis Ă©galement salariĂ©e Ă  temps partiel, entrepreneure, pour le cĂŽtĂ© professionnel. Et cĂŽtĂ© personnel, je suis maman d’un petit bout de 3 ans œ. Je suis mariĂ©e. Et je m’intĂ©resse Ă  Ă©normĂ©ment de choses, notamment la lecture, l’écriture et l’art en gĂ©nĂ©ral.

 

  • Je suis trĂšs sensible Ă  l’Art. Je crois que c’est vraiment ce qui me reflĂšte et me rĂ©sume le mieux. Le cĂŽtĂ© Artiste.

 

Alors 
 peux-tu parler de la femme Artiste qui est en toi ?

 

  • Elle a longtemps Ă©tĂ© Ă©touffĂ© cette femme Artiste. Elle s’est longtemps ignorĂ©e.

  • En fait en 2014, suite Ă  mon accouchement, j’ai eu une grosse rĂ©vĂ©lation sur le fait d’ĂȘtre moi-mĂȘme. J’ai pris conscience que je n’osais pas assumer ma part artistique. J’écris depuis aussi loin que je m’en souvienne mais ça a toujours Ă©tĂ© pour moi, sans jamais faire lire mes Ă©crits. C’était un « petit passe-temps » comme ça
 dans mon coin. Je n’assumais pas du tout le fait que c’était une part importante de ma vie. Je suis une Artiste rĂ©vĂ©lĂ©e depuis 2014 et depuis je travaille Ă  m’assumer de plus en plus dans diffĂ©rentes pratiques.

 

GĂ©nial ! Du coup, c’est l’expĂ©rience de la grossesse qui a fait ton dĂ©clic ? Comment ça s’est passé ?

 

  • Alors ça Ă©tĂ© vraiment l’accouchement.

  • Lorsque j’ai eu mon fils, je me suis dit : « j’ai envie de lui montrer qu’on peut ĂȘtre soi-mĂȘme dans la vie, qu’on peut assumer qui on est et de ne pas vivre une vie socialement acceptable en niant notre identitĂ© profonde ».

 

  • Je me suis dit que pour lui, il fallait vraiment que j’aille explorer cette voie artistique qui m’appelait et que je mettais de cĂŽtĂ©. J’ai commencĂ© comme ça, Ă  en prendre conscience. Ensuite, j’ai lu un livre qui s’appelle « LibĂ©rez votre crĂ©ativité », de Julia Cameron. C’est le livre qui est Ă  la base de mon Ă©panouissement artistique, dans lequel elle parle de la notion d’artiste fantĂŽme. Ce sont les personnes qui frĂ©quentent des Artistes parce qu’ils n’assument pas leur propre cĂŽtĂ© artistique. Du coup, ils vivent l’Art par procuration. Quand j’ai lu ça, ça Ă©tĂ© la rĂ©vĂ©lation, parce que c’était mon cas. Je suis mariĂ©e Ă  un musicien. Je suis entourĂ©e de musiciens, de peintres, de plasticiens. J’étais vraiment dans ce milieu lĂ , mais sans oser dire « moi aussi j’ai pleinement ma place ». Donc, la lecture de ce chapitre de « LibĂ©rez votre crĂ©ativité », ça a Ă©tĂ© un gros coup de massue, mais positif ! Elle a mis les mots sur ce que je ressentais depuis la naissance de mon petit. LĂ , je me suis dit : « je ne veux plus ĂȘtre un artiste fantĂŽme, je veux aussi assumer cette place lĂ . Parce que c’est vraiment qui je suis au niveau de ma sensibilitĂ©, de mon regard sur le monde, de ce qui me fait vibrer au quotidien ».

 

  • Ce qui me fait vibrer au quotidien, c’est vraiment, l’Art. Que ce soit la musique, la peinture, bien sĂ»r la lecture, l’écriture, la littĂ©rature 
 Je me suis autorisĂ©e Ă  le vivre aussi.

Super ! Merci à ton fils et merci à Julia Cameron !

 

  • C’est un beau duo. Je pense aussi que c’était un tournant de ma vie, la trentaine
 J’avais envie de mieux me connaĂźtre et vraiment de m’affirmer pleinement.

 

Et ce bouquin, c’est vrai que je le conseillerais Ă  beaucoup de gens. Je l’ai lu aussi et j’ai eu plein de rĂ©vĂ©lations. Il est hyper puissant ce livre : « LibĂ©rez votre crĂ©ativité » de Julia Cameron ! Il est juste ouf !

 

  • Il balaye plein d’aspects de la crĂ©ativitĂ©. Chacun peut s’y retrouver. Moi ça Ă©tĂ© vraiment la notion d’ « artiste-fantĂŽme » qui a Ă©tĂ© trĂšs forte. Je sais que chez d’autres personnes, ça a Ă©tĂ© d’autres chapitres. Je pense que lorsque l’on a envie de dĂ©velopper sa crĂ©ativitĂ© et qu’on ose pas, ce livre lĂ  aborde plein d’aspects de la crĂ©ativitĂ©. Finalement, chacun peut y trouver des clĂ©s pour avancer sur son propre chemin. En tout cas, j’en ai parlĂ© avec beaucoup de gens qui l’ont lu, autour de moi. Il ne laisse pas indiffĂ©rent.

 

Et toi ? Tu Ă©cris des livres aussi ? Comment ça se passe ta relation avec l’écriture ?

  • En ce moment, je suis en train d’écrire mon premier roman.

  • En fait, c’est un roman que j’ai en moi depuis des annĂ©es et que je n’ai jamais vraiment pris au sĂ©rieux. Puisque l’écriture, c’était ce « petit hobby » dans un coin 
 Depuis un an et demi, je l’ai pris beaucoup plus au sĂ©rieux et je me suis lancĂ©e dans l’écriture d’un roman qui prend le chemin de devenir une saga en plusieurs tomes. Je m’éclate dans le processus crĂ©atif ! J’essaie de ne pas me poser trop de questions et d’avancer au fur et Ă  mesure. Je me laisse porter par l’histoire et les personnages. Je sais oĂč je veux aller mais les personnages vivent un peu leur vie et je prends beaucoup de plaisir Ă  dĂ©velopper cette histoire. Donc ça, c’est le cĂŽtĂ© Ă©criture crĂ©ative.

 

  • AprĂšs comme autres pratiques d’écriture, j’ai un blog sur lequel j’écris des articles. J’anime un groupe Facebook dĂ©diĂ© Ă  l’écriture. Je fait beaucoup d’écriture introspective aussi, tout un travail sur moi, sur mes blocages, mes peurs. Toute cette expĂ©rience liĂ©e Ă  l’écriture depuis toutes ces annĂ©es, j’ai dĂ©cidĂ© de la mettre au service d’autres personnes en crĂ©ant l’annĂ©e derniĂšre, des accompagnements Ă  l’écriture, pour aider les gens Ă  dĂ©bloquer leur relation Ă  l’écriture. C’est vraiment quelque chose de trĂšs fort. J’anime Ă©galement des ateliers d’écriture de façon plus ponctuelle.
  • J’adore ce moment oĂč la personne passe du stade de « je ne sais pas Ă©crire » ou « je n’ose pas Ă©crire/je ne sais pas comment faire » Ă  « mais en fait je suis capable d’écrire ». Ça dĂ©sacralise cette relation Ă  l’écriture et ça c’est vraiment quelque chose que j’adore.

  • Ce n’est pas toujours facile d’écrire, mais j’ai un rapport Ă  l’écriture qui est trĂšs joyeux et vraiment dans le plaisir la plupart du temps. J’ai envie de transmettre ça aussi.

 

  • L’écriture, on peut y trouver du plaisir et ce n’est pas quelque chose rĂ©servĂ© Ă  des supers gĂ©nies.

 

  • Parce qu’en France, on est beaucoup dans ce rapport lĂ , Ă  la littĂ©rature notamment. L’écriture, c’est Raimbaud, Victor Hugo 
 et du coup, il y a plein de gens qui n’osent pas Ă©crire alors qu’ils aimeraient bien. Ils ont l’impression qu’ils ne seront jamais au niveau de Victor Hugo. Tout le monde n’est pas Victor Hugo (rires) !

C’est sĂ»r ! Si on place la barre si haut, on n’écrira jamais de notre vie !

  • C’est ce qui se passe en fait. Ce que j’aime bien dans les accompagnements et les ateliers que j’anime, c’est justement quand les personnes s’aperçoivent que ce qui est intĂ©ressant, c’est d’écrire Ă  leur maniĂšre, pas d’essayer de faire du « Victor Hugo ». MĂȘme si on peut s’inspirer d’auteurs qu’on aime bien, bien sĂ»r, mais l’idĂ©e n’est pas de se comparer aux autres. L’idĂ©e, c’est de se connecter Ă  notre plaisir, Ă  notre voix intĂ©rieure qui nous guide.

 

  • C’est vraiment ce qui m’anime le plus : trouver ma propre voix en tant qu’écrivain et accompagner des personnes Ă  trouver leur voix.

 

Qu’est-ce que tu dirais aux gens qui nous lisent et qui n’osent pas Ă©crire ? Si tu avais juste un conseil, lĂ , maintenant, tout de suite Ă  leur donner, tu dirais quoi ?

 

  • De se lancer ! Ne pas se poser de questions ! Ne pas intellectualiser le truc. De prendre un papier, un stylo ou un ordinateur et d’écrire cette scĂšne ou ces phrases qu’ils ont dans la tĂȘte, sans juger. Quand on se lance, c’est important de jeter sur le papier ou le clavier ses idĂ©es en vrac et ensuite de se laisser porter par les mots.

 

  • Il y a quelque chose de magique dans la crĂ©ation, c’est qu’une fois qu’on se lance 
 Si on se lance dans le lĂącher prise, on s’aperçoit que notre imaginaire, notre crĂ©ativitĂ© se met en route et nous guide. On a qu’à se laisser guider.

  • Le plus dur, c’est de passer ce premier pas et de jeter les premiers mots. Et ensuite, finalement, se faire confiance, sans porter de regard jugeant, sans se dire « c’est bien/c’est pas bien ». Dans un premier temps, il faut vraiment lĂącher des choses. Ensuite, Ă©ventuellement, si on a envie, on peut les retravailler. L’objectif de l’écriture pour moi, quand on dĂ©bute, c’est avant tout de se faire plaisir et donner vie Ă  ces univers que l’on a en soi. Je parle plutĂŽt de la fiction ou de la poĂ©sie parce que c’est plus mon truc. Je pense que c’est pareil pour de l’écriture pratique, du dĂ©veloppement personnel, de l’introspection 
 Pour moi, il n’y a qu’une chose Ă  faire, c’est d’y aller, puis, petit Ă  petit, expĂ©rimenter des choses. Se dire : « peu importe ce que j’écris, ça sera bien ».

 

  • A partir du moment oĂč ça sort de soi, c’est forcĂ©ment bien. L’acte crĂ©atif pour moi, il est tellement beau. Une personne qui créé, qui fait l’effort de crĂ©er quelque chose, elle a dĂ©jĂ  ce mĂ©rite lĂ , d’avoir oser.

Je ne vais pas te contredire là-dessus, c’est clair !

Comment tu fonctionnes dans ton écriture ? Vu que tu écris de la fiction, as-tu beaucoup de travail de recherches avant ? Comment ça se passe dans ton processus de création ?

 

  • C’est un peu par phases, mon processus de crĂ©ation. J’expĂ©rimente des choses. Quand j’entends parler de « techniques », j’expĂ©rimente, je vois si ça me plait. Si ça me convient ou pas 
 J’adapte. Je ne fais pas beaucoup de recherches en tant que telle, parce que je créé un univers entiĂšrement. Ça me demande un autre travail, de bien structurer mon univers et de faire en sorte que les dĂ©tails soient cohĂ©rents. Du coup, je n’ai pas de rĂ©fĂ©rences rĂ©elles. L’idĂ©e, c’est de crĂ©er un univers cohĂ©rent. AprĂšs, j’ai plusieurs stades de crĂ©ation.

 

  • Par exemple, il y a des moments oĂč je vais rĂ©flĂ©chir Ă  des relations entre les personnages. Je fais des « mind-map », des schĂ©mas pour relier les personnages entre eux. C’est trĂšs diffĂ©rent pour moi des moments d’écriture.

 

  • Il y a des moments oĂč je vais avoir une scĂšne, un chapitre en tĂȘte, et je vais vraiment avoir besoin de l’écrire. Je ne reviens quasiment jamais sur ce que j’ai Ă©crit. J’écris, j’écris, j’écris 
 l’idĂ©e, c’est d’avancer dans l’histoire, de dĂ©rouler mon histoire, mes personnages. La relecture, je la ferais dans un deuxiĂšme temps. Pour l’instant, je suis vraiment dans l’invention et la dĂ©couverte de cette histoire.

 

  • Parfois, j’ai besoin de travailler certains points. Par exemple, j’avais commencĂ© Ă  faire des fiches personnages. Quand j’ai commencĂ© Ă  Ă©crire mon roman et que j’ai voulu sĂ©rieusement m’y mettre, j’ai lu qu’il fallait remplir des fiches, des descriptifs. Sauf que ça n’a pas du tout marchĂ© pour moi, parce que je n’ai pas besoin d’un plan trĂšs structurĂ©. D’ailleurs ça me bloque si j’ai un plan trop structurĂ©. Avoir une fiche personnage figĂ©e, je me suis aperçue que ça ne me convenait pas du tout. Par contre, j’ai certains personnages qui ont des caractĂ©ristiques trĂšs particuliĂšres. LĂ , je les ai Ă©crites pour pouvoir m’y rĂ©fĂ©rer, toujours dans cet esprit de cohĂ©rence. Des fois, il y a des caractĂ©ristiques que j’avais imaginĂ©es et dans l’évolution du personnage, ça n’a plus lieu d’ĂȘtre, donc je les enlĂšve. Ce ne sont pas des fiches figĂ©es, ce sont plutĂŽt des notes, un peu comme des pense-bĂȘtes sur des dĂ©tails de la vie de mes personnages, dont j’ai envie de me souvenir. Je m’y rĂ©fĂšre quand j’ai un doute. Si c’est un personnage sur lequel je ne suis pas revenue depuis un moment et qu’il rĂ©apparait dans l’histoire. Je me dis « ah oui, mais lui tu avais choisi une couleur d’yeux un peu spĂ©cifique ». Je vais retourner chercher la couleur des yeux, des choses comme ça 


 

  • Donc, j’ai ces temps-lĂ  de prises de notes pour Ă©claircir l’horizon. AprĂšs, j’ai vraiment des temps, qui sont les temps principaux d’écriture. En gĂ©nĂ©ral, soit j’ai une scĂšne, soit j’ai un dĂ©but de scĂšne, soit j’ai une phrase dans la tĂȘte. A partir de lĂ , je laisse mes doigts courir sur le clavier, quasiment tous seuls.

 

Ah ! C’est gĂ©nial !!!

 

  • Ah ouais ! C’est gĂ©nial ! Ça c’est le truc que je pourrais faire toute la journĂ©e. 

 

Justement, tu as des moments privilĂ©giĂ©s qui sont plus propices Ă  l’inspiration ou pas ?

 

  • Souvent plutĂŽt le matin. Pas forcĂ©ment au rĂ©veil. Au rĂ©veil, je suis plus dans l’état d’esprit de faire de l’écriture introspective. Mais un peu plus tard dans la matinĂ©e, des fois le soir quand je ne suis pas trop fatiguĂ©e 
 J’ai besoin d’avoir du temps devant moi, de pouvoir me projeter sur un temps un peu long. Si je n’ai que dix minutes, je ne me mettrais pas sur mon roman. En dix minutes, je vais Ă©crire mais je vais me sentir frustrĂ©e. Je l’ai expĂ©rimentĂ© plein de fois et au bout des dix minutes, je suis plus frustrĂ©e qu’autre chose. J’ai besoin d’avoir au moins trois-quarts d’heure – une heure devant moi. Si j’écris une heure, je suis contente ! Des fois, c’est plus. Donc plutĂŽt le matin, des fois le soir et puis le week-end. Je profite du week-end, de la sieste du petit ou mon mari sort avec le petit pour que je puisse ĂȘtre seule. On s’organise en interne pour que j’ai du temps pour crĂ©er.

 

Quels sont tes moments préférés dans ton processus de création ?

 

  • Le moment que je prĂ©fĂšre, c’est le moment oĂč l’intellect lĂąche.

  • Quand je me mets Ă  Ă©crire ou Ă  crĂ©er – je fais aussi de l’art journaling, qui est une pratique plus « arts plastiques » – il y a le moment oĂč je m’y met, j’ai des idĂ©es en tĂȘte mais je suis encore dans l’intellect. J’essaie de maitriser mes idĂ©es. Je commence Ă  poser les premiers mots, et Ă  un moment donnĂ©, je laisse juste l’inspiration m’envahir. Finalement, le temps se suspend un peu, je ne suis plus trop attentive Ă  ce qui se passe autour de moi. Je suis vraiment dans « retranscrire les images, les mots qui me viennent en tĂȘte ». J’ai une inspiration trĂšs visuelle. Je ne sais pas comment ça se passe pour d’autres personnes. Ce sont vraiment des scĂšnes, des images, un peu comme un film. Donc, je retranscris ça.

  • Ce moment lĂ  de pure crĂ©ation, oĂč je n’ai presque plus conscience de moi, en tant que personne, lĂ  c’est le summum de la pratique artistique. Je ne fais plus qu’un avec la crĂ©ation et les frontiĂšres entre le rĂ©el, l’imaginaire se brouillent. Ça peut m’arriver d’avoir une scĂšne difficile et d’en avoir les larmes aux yeux comme si je vivais cette scĂšne, alors que concrĂštement elle n’existe pas. Il y a des moments trĂšs forts comme ça.

 

C’est magique ! Quand tu le dis, je le vois. C’est trop beau ! C’est magnifique !

 

Et du coup, l’Art Journaling, tu peux expliquer un peu ce que c’est ?

  • Oui ! C’est une pratique que j’ai dĂ©couverte suite Ă  la naissance de mon fils.

  • C’est un mĂ©lange de diffĂ©rentes techniques artistiques, destinĂ© Ă  exprimer des choses. Il n’y a pas vraiment de rĂšgles en Art Journaling. Le principe, c’est de mĂ©langer des techniques comme la peinture, le collage, l’écriture, le dessin 
 Chacun fait avec ce qu’il aime. L’idĂ©e c’est d’exprimer soit ses Ă©motions, soit une rĂ©flexion, soit d’illustrer une thĂ©matique.

  • On voit un peu de tout dans l’Art Journaling, mais c’est surtout de se libĂ©rer de certaines contraintes ou certaines rĂšgles un peu acadĂ©miques, de maniĂšre Ă  pouvoir explorer des voies crĂ©atives : des mĂ©langes de matiĂšres, des mĂ©langes de mĂ©diums 
 C’est super intĂ©ressant ! J’ai dĂ©couvert cela, dans un premier temps, dans un but un peu introspectif. Comme j’écrivais beaucoup, des journaux intimes, des choses comme ça, lĂ , j’avais envie d’avoir une pratique qui me permette d’exprimer des choses que je n’arrivais pas toujours Ă  exprimer par les mots. Je n’ai aucune notion d’arts plastiques. A part les cours d’arts plastiques au collĂšge, je n’ai jamais tenu un pinceau ni dessiner. LĂ , ce qui m’a plu, c’est qu’on a pas besoin d’avoir des connaissances. Tu peux mettre des tĂąches de peinture et coller trois images que tu as dĂ©coupĂ©es dans des magazines dessus. Si ça te plait, ça marche ! Et voilà !

 

  • Petit Ă  petit, j’ai quand mĂȘme appris des techniques parce que j’aime bien apprendre et progresser mais j’ai commencĂ© avec un kit de crayons aquarellables. Parce que je m’étais trompĂ©e ! Je faisais des coloriages pour adultes et en fait au lieu d’acheter des crayons de couleurs classiques, j’ai achetĂ© par erreur, des crayons de couleur aquarellables. C’est-Ă -dire qu’on peut les diluer avec de l’eau et ça donne un effet « peinture ». J’ai commencĂ© avec ça et c’est tout ! AprĂšs, j’ai achetĂ© un petit kit d’aquarelle de base Ă  10 euros au supermarchĂ©, des images de magazines et un carnet.

 

Et ça, on peut le voir quelque part ou c’est plus pour toi ? Tu le partages ou pas, en gĂ©nĂ©ral ?

 

  • Je le partage plutĂŽt sur Instagram. J’ai le blog mais c’est plus pour des rĂ©flexions autour de la crĂ©ativitĂ©, de l’écriture ou de la vie en gĂ©nĂ©ral. Sur Instagram, je partage un peu plus ce que je créé. Je fais aussi partie d’une communautĂ© internationale anglophone qui s’appelle « Get Messy Art Journal ». Dans cette communautĂ©, on a une saison avec une thĂ©matique pour deux mois. On reçoit chaque semaine des propositions, des inspirations, dont on peut se servir ou pas, autour de la thĂ©matique du mois. LĂ , par exemple, en fĂ©vrier-mars, nous sommes sur la thĂ©matique de la gentillesse. Donc, chaque semaine, on reçoit des propositions, des inspirations autour de la gentillesse. Chacun
 chacune, d’ailleurs je crois qu’on est que des filles
 chacune créé Ă  sa maniĂšre. Tu as des artistes professionnelles qui sont des designers, des peintres, des illustratrices et tu as des personnes plus comme moi, qui pratique de façon « amateur ». Du coup, ça donne des styles trĂšs diffĂ©rents et trĂšs inspirants. C’est par « Get Messy » que je suis arrivĂ©e Ă  l’Art Journaling. Il n’y a pas beaucoup de ressources en français. Il y a une fille qui s’appelle Jiji Hook qui a un blog et un groupe Facebook d’Art Journaling avec des thĂ©matiques. C’est assez sympa. C’est la seule que j’ai trouvĂ©e.

 

  • C’est vraiment une pratique sur le lĂącher prise crĂ©atif, lĂ  aussi.

 

Dans ces moments-lĂ , est-ce que l’Art Journaling nourrit ton Ă©criture et inversement ?

 

  • L’Art Journaling, c’est un peu ma rĂ©crĂ©ation.

  • C’est-Ă -dire que dans les moments oĂč au boulot, par exemple, je vais avoir beaucoup de travail, de pression ou dans ma vie de famille, ma vie sociale, il va aussi y avoir beaucoup de choses et que j’ai moins d’espace pour ma crĂ©ativitĂ©, souvent, sur l’écriture ça bloque. Je n’ai plus suffisamment d’espace dans ma tĂȘte pour mes personnages, mon histoire et pour me plonger dans mon univers. A ce moment lĂ , l’Art Journaling me sert de soupape et de bulle d’oxygĂšne. Je créé dans des carnets, essentiellement, en faisant du collage et de la peinture. Le fait de manipuler des matiĂšres et de travailler la couleur, ça me fait oublier un contexte qui a un moment donnĂ©, peut ĂȘtre un peu chargĂ© et ça recrĂ©e de l’espace.

 

  • Souvent, quand je ne fais pas d’Art Journaling, j’ai du mal Ă  Ă©crire. Je suis reprise dans le tourbillon du quotidien. Alors que lorsque je fais de l’Art Journaling, mon Ă©criture est beaucoup plus fluide.

  • L’Art Journaling, c’est la haie qui borde le jardin secret. Quand la haie n’est pas entretenue, un peu en jachĂšre et dessĂ©chĂ©e, le jardin n’est pas entretenu non plus. Par contre, quand la haie est bien entretenue, que j’y mets de l’engrais (naturel, bio, bien sĂ»r ! – rires), que je la chouchoute 
 mon jardin est en bonne santĂ©. C’est un peu comme un Ă©cosystĂšme qui s’enrichit mutuellement.

 

  • Je vois bien les pĂ©riodes oĂč je ne fais pas d’Art journaling, mon Ă©criture en pĂątit.

 

C’est un super message parce que souvent, tu sais, l’Art 
 Parfois, on a tendance Ă  le mettre au second plan. On se dit qu’on a pas le temps ou que c’est « inutile ». On se dit qu’on devrait faire des trucs plus productifs, efficaces, plus importants 
 En fait, lĂ , dans ce que tu dis, ça dĂ©montre que l’Art c’est « utile » et vital.

 

  • Oui ! Alors, ce n’est pas forcĂ©ment « utile » en terme de « je produis un rĂ©sultat ». Par exemple, si j’ai un client qui fait appel Ă  moi, je fais un devis, c’est utile. Je prĂ©pare le repas de ce soir, c’est utile. Par contre, pour moi, l’Art, c’est le cƓur de mon Ă©quilibre.

 

Oui ! C’est « utile » Ă  l’équilibre en fait !

 

  • Parfois, pour certaines personnes, c’est un peu difficile Ă  comprendre. Il y a plein de fois, oĂč quand j’explique ce que je fais, les gens me disent : « oui mais ça sert Ă  quoi ? ». Je comprends qu’ils se demandent Ă  quoi ça sert de maniĂšre pragmatique. Moi je leur dis : « ça sert Ă  ce que je me sente bien ! ». Et si je me sens bien, tous les aspects de ma vie vont bien. Si je ne me sens pas bien, c’est un peu plus compliquĂ© dans les aspects ma vie. Pour moi, oui, c’est utile Ă  mon Ă©quilibre, si on doit utiliser ce mot.

 

  • C’est aussi un moment oĂč je laisse s’exprimer des choses de moi qui ne s’exprime pas au quotidien. Par exemple, dans les pages d’Art Journaling, un peu comme dans un journal intime, des fois je vais exprimer des choses qui ne sont pas destinĂ©es Ă  ĂȘtre vue par un grand public ou mĂȘme par mes proches. D’ailleurs, des fois, je montre plus facilement Ă  des inconnus ou Ă  des gens qui partagent cette pratique avec moi sur Internet, plutĂŽt qu’à mes proches qui ne comprennent pas toujours.

 

  • Depuis que j’ai dĂ©cidĂ© de mettre l’Art au cƓur de mon quotidien, je suis beaucoup plus Ă©panouie. J’ai pris confiance en moi. J’ai rencontrĂ© des personnes formidables. J’ai appris plein de choses.

 

  • TrĂšs longtemps, j’étais l’intellectuelle de la famille, celle qui lit, celle qui Ă©crit. Je n’étais pas du tout la manuelle. En fait, depuis que je fais de l’Art Journaling, je prends conscience qu’on est pas obligĂ© d’ĂȘtre cantonnĂ© Ă  un mĂ©dia. On peut faire plein de choses ! On peut faire de l’écriture, de l’Art Journaling, de la photo 
 et ce n’est pas incompatible. On n’est pas obligĂ© de rentrer dans une case. L’Art Journaling m’a vraiment aidĂ© pour ça. Depuis toute petite, je n’étais pas celle qui Ă©tait bonne en dessin ou en peinture. Dans la famille, c’était d’autres personnes. Moi, j’étais la littĂ©raire. Je le suis toujours. Je suis trĂšs littĂ©raire mais j’étais dans une case. Et lĂ , j’ai dĂ©cidĂ© de faire pĂ©ter la case ! Ça m’a ouvert Ă©normĂ©ment de choses par la suite, mĂȘme au niveau de ma vie personnelle et professionnelle.

  • Je me suis rendue compte que les Ă©tiquettes, c’est pas mon truc !

  • Au contraire ! Quand on a plusieurs passions, plusieurs pratiques, plusieurs centres d’intĂ©rĂȘts, ils se nourrissent les uns, les autres. Tu t’enrichis en faisant autre chose. Donc oui, c’est plus qu’utile.

 

C’est Vital ! C’est super important !

 

  • Aujourd’hui, si on m’enlĂšve l’Art, je m’éteins.

 

Je te comprends à 2000% !!!

  • Si on me demande de choisir, ne plus crĂ©er du tout, ni faire de l’Art Journaling, ni Ă©crire, pour moi c’est juste pas possible. J’ai un cerveau qui est tout le temps en train d’imaginer.

  • MĂȘme dans la rue ! J’écoute souvent de la musique en marchant et j’invente des histoires. J’ai des scĂšnes qui apparaissent, des personnages. Parfois je les utilise pour mon roman, d’autres fois, ça n’a rien Ă  voir. Je suis tout le temps en train d’imaginer des choses. J’ai vraiment un univers intĂ©rieur trĂšs riche. Je pense que nous sommes tous comme ça. AprĂšs c’est plus ou moins dĂ©veloppĂ© selon notre sensibilitĂ©, notre Ă©ducation 
 On a tous des univers intĂ©rieurs riches. Moi ce que j’aime, c’est vraiment quand les gens prennent conscience de ça. Qu’ils se disent « ah mais moi aussi, j’ai un univers intĂ©rieur riche », et qu’ils s’autorisent Ă  l’exprimer. Ça a Ă©tĂ© un tel changement de vie pour moi. Quand je suis tĂ©moin de ça, soit parce que j’accompagne les personnes ou que je discute avec des gens qui ont aussi eu ce cheminement lĂ  ou qu’ils sont en train de le vivre, je trouve ça vraiment magique.

 

Tu es en train d’exploser, d’explorer, d’exposer ta crĂ©ativité ! De plus en plus. C’est gĂ©nial ! Je trouve que c’est super inspirant pour plein de monde ! Dans ton idĂ©al, ça serait quoi ton plus grand rĂȘve ? Que rĂȘverais-tu d’accomplir ?

 

  • Mon plus grand rĂȘve, c’est d’écrire tous les jours. Pouvoir vivre de l’écriture, de la crĂ©ation en gĂ©nĂ©ral et de transmettre.

  • J’aime ces moments de crĂ©ation oĂč je suis toute seule mais j’aime aussi transmettre ou accompagner les personnes Ă  trouver leur propre voix. Pour moi, la vie idĂ©ale, c’est vraiment l’équilibre entre les deux. Une vie qui tourne autour de l’Art et du partage autour de l’Art. Pas de l’Art toute seule dans une tour d’ivoire isolĂ©e dans des grands dĂ©lires mĂ©galos, ça c’est pas du tout mon trip. MĂȘme si des fois je rĂȘve d’aller Ă©crire au fond des bois dans une cabane toute seule pour ĂȘtre tranquille, un week-end ou une semaine, j’aime ĂȘtre entourĂ©e, j’aime partager, discuter. Je te dis ça et en mĂȘme temps, je m’aperçois que dans ma vie de tous les jours c’est dĂ©jĂ  le cas, mĂȘme si ce n’est pas du 100% de mon temps. C’est dĂ©jĂ  beaucoup le cas.

Tu es en train de te dĂ©ployer dans ton idĂ©al. C’est super !

  • Je prends conscience aussi que des fois on attend le bon moment. On se dit « plus tard quand je serais grande », aprĂšs ça devient « plus tard quand j’aurais le temps », aprĂšs c’est « plus tard quand les enfants seront grands », « quand j’aurais un CDI », « quand j’aurais une grande maison ». Finalement on remet toujours Ă  plus tard. Moi j’ai fait ça pendant des annĂ©es. Quand j’étais Ă©tudiante, je me disais « Ouais, mais lĂ  ce sont les Ă©tudes 
 donc plus tard, quand je travaillerais et que j’aurais un salaire et un appartement plus grand ». AprĂšs, c’était la recherche du premier boulot. AprĂšs tu bosses donc quand tu rentres le soir t’es fatiguĂ©e. J’avais une vie associative trĂšs active à une certaine Ă©poque aussi. Finalement, c’est toujours « plus tard », tu vois. Je me rends compte aujourd’hui, que ce n’est pas une question de « quand j’aurais le temps », parce que le temps, en fait, on l’a, c’est une question de choix et de prioritĂ©s.

  • A un moment donnĂ©, si ton Art, c’est pas ta prioritĂ©, c’est qu’il y a autre chose avant et c’est ok.

  • Il n’y a aucun jugement lĂ -dessus.

  • Par contre, si Ă  un moment tu veux que ton Art soit ta prioritĂ©, il faut faire en sorte que concrĂštement tu lui donnes sa place.

  • C’est ce que j’ai fait. Je me suis dĂ©sengagĂ©e de plein de choses que je faisais avant, parce que j’avais envie de me recentrer sur ma pratique artistique. J’en ai fait une prioritĂ©. Je ne dis pas que j’écris forcĂ©ment trois heures par jour. ConcrĂštement, avec deux boulots, une vie de famille, je n’ai pas le quota d’écriture dont je rĂȘve, mais j’écris quasiment tous les jours. Des fois, oui, ça va ĂȘtre que vingt minutes, c’est dĂ©jĂ  ça. FrustrĂ©e, mais contente ! J’ai quand mĂȘme du temps, mĂȘme si c’est un petit peu. Comme j’ai un enfant en bas Ăąge, il a encore besoin de ses parents, mais il a aussi appris Ă  reconnaĂźtre. Des fois, il me dit « Maman, tu travailles ». Je lui dit « oui ». Et de lui mĂȘme, il va jouer dans sa chambre. On arrive Ă  une pĂ©riode oĂč il arrive Ă  s’occuper plus. Du coup, j’ai un peu plus de temps, moi aussi, pour Ă©crire. On trouve un Ă©quilibre comme ça.

C’est un super beau message ! DĂ©jà : « le bon moment c’est maintenant ! », ça je retiens. Et comme quoi, mĂȘme si tu as deux boulots et une vie de famille, tu y arrives quand mĂȘme. Peut-ĂȘtre que ce n’est pas aussi rapide que ce que tu voudrais mais tu le fais quand mĂȘme. C’est un beau message que tu fais passer, parce qu’effectivement, on peut toujours se trouver plein d’excuses tout le temps et ne pas faire les choses.

 

  • Je t’assure ! Si moi je peux le faire, tout le monde peut le faire. On se trouve des excuses, mais je pense qu’à un moment, quand on prend conscience de ce qui est important pour notre Ă©quilibre personnel, c’est important de donner de la place Ă  cette chose lĂ  dans notre vie. Pour moi, c’est l’Art. Pour d’autres, ça va ĂȘtre du sport, de la lecture, de la mĂ©ditation, peu importe 


  • C’est important de laisser la place Ă  ce qui nous fait du bien.

  • Parce que tu vois dans le quotidien, on est vite pris dans plein de contraintes, plein de prises de tĂȘte. On peut oublier ce qui nous fait du bien. J’ai l’ambition de finir ce roman, peut-ĂȘtre de le publier un jour et de dĂ©velopper mon activitĂ© autour de l’écriture. C’est quelque chose que je prends trĂšs au sĂ©rieux, dans le sens oĂč j’essaie d’ĂȘtre assez disciplinĂ©e. C’est un apprentissage. L’Art Journaling, par contre, pour moi, c’est vraiment amateur. Je ne le fais pas en me disant que plus tard, j’ai envie de dĂ©velopper une activitĂ© autour de ça. C’est vraiment pour moi. C’est du pur plaisir. MalgrĂ© ça, j’essaie vraiment d’en faire plusieurs fois par semaine. Tu vois, l’écriture, j’ai du mal Ă  m’y mettre quand je n’ai que dix minutes. Par contre, l’Art Journaling, mĂȘme si je n’ai trois minutes, je vais faire un mini-collage sur un bout de feuille parce que j’ai envie de manipuler, ça me convient. Des fois ça va ĂȘtre ça : 3 minutes, 3 bouts de papier qui trainent sur mon bureau, un peu de peinture ou de feutre. J’ai un petit carnet oĂč j’essaie de crĂ©er une page par jour. Des fois ça me prend 15 minutes parce que je vais Ă©laborer un peu. Des fois, ça va me prendre trois minutes, mais je suis contente. Ce jour lĂ , j’ai créé quelque chose.

C’est un super exercice de lĂącher prise en fait ! Tu n’es pas vraiment en attente de rĂ©sultat finalement ?

  • C’est le plaisir de la crĂ©ation pour la crĂ©ation. Pour moi, c’est la plus grande libertĂ© en fait !

  • Dans un fonctionnement au quotidien oĂč l’on est dans l’utilitĂ©, l’attente du rĂ©sultat. Tu es au travail, c’est normal, tu dois avoir des rĂ©sultats. Dans ta vie de famille, tu as toujours des choses Ă  faire. On attend de toi certaines choses. C’est aussi ça la vie sociale, concrĂštement. Je ne dis pas que c’est mal, mais du coup on est trĂšs sollicitĂ©. On donne beaucoup pour atteindre certains rĂ©sultats. Dans le processus de crĂ©ation, on peut crĂ©er pour un rĂ©sultat. Par exemple, j’écris un livre, j’ai envie de le finir. Mais j’aime bien avoir aussi des moments de crĂ©ation, juste pures, pour rien en fait, Ă  part le plaisir de crĂ©er. Dans tous mes projets, j’ai cette parenthĂšse de libertĂ©, d’inconnu. Des fois, mes mains vont attraper des bouts de papier, soit sur mon bureau, soit dans la boite oĂč je mets toutes mes chutes de papier. Parfois, je pioche et je prends ce qui vient. Ça c’est bon ! J’ai dĂ©couvert que c’était trĂšs bon. Au dĂ©but, je faisais des pages avec une intention, pour dire tel message, ce que je continue Ă  faire d’ailleurs, j’aime beaucoup. Mais lĂ , j’ai dĂ©couvert rĂ©cemment, que juste prendre de l’encre et jeter des gouttelettes d’encre comme ça sur une page, mĂ©langer les couleurs et laisser sĂ©cher, c’est bien !

 

Je confirme !

Alors, oĂč est-ce qu’on peut te retrouver Sofia ? Si on peut faire un petit rĂ©sumĂ© de lĂ  oĂč l’on peut te trouver si on veut travailler avec toi, si on veut suivre ce que tu fais…

 

 

  • J’ai un podcast qui s’appelle « Dans le Labo ». Le podcast, c’est un projet qui me tient beaucoup Ă  cƓur. J’ai mis des mois avant de me lancer, Ă  cause du perfectionnisme. L’idĂ©e du podcast, c’est de partager mes rĂ©flexions, mes expĂ©riences, mes inspirations autour de la crĂ©ativitĂ©, mais Ă©galement d’interviewer des crĂ©ateurs et des crĂ©atrices pour qu’ils partagent aussi leur univers et leur processus crĂ©atif. « Dans le Labo », c’est sur le blog et sur Soundcloud.

 

  • Mon blog a un nom un peu barbare. Il s’appelle Tira Taghuri. C’est du berbĂšre, la langue autochtone d’Afrique du Nord, d’oĂč je suis originaire. Ça veut dire lire-Ă©crire, tout simplement. Comme je trouvais que ça sonnait bien et que c’était original, j’ai dĂ©cidĂ© d’adopter ce nom lĂ .

 

  • Je suis aussi sur Instagram oĂč je partage de l’Art Journaling et des photos de choses que je trouve belles dans le quotidien.

 

 

  • Je suis sur deux rĂ©seaux sociaux uniquement, parce que ça prend dĂ©jĂ  beaucoup de temps. Je me suis limitĂ©e Ă  ces deux lĂ  qui me vont bien.

Qu’est-ce qui t’a inspirĂ©e Ă  rejoindre l’Aventure du Pink Power Tour Festival ?

  • Ce qui m’a inspirĂ©e c’est toi ! Ça fait un petit moment qu’on se suit mutuellement et que j’aime bien les interviews que tu as faites jusqu’à prĂ©sent. Je pense que je l’ai presque toutes vues. J’aime bien la spontanĂ©itĂ© des Ă©changes, que ce ne soit pas quelque chose de figĂ©, de dogmatique. A travers ces interviews, tu as envie de montrer la pluralitĂ© des crĂ©ateurs et des crĂ©atrices en gĂ©nĂ©ral. Pas que les artistes, d’ailleurs. Je parle beaucoup d’Art mais on peut crĂ©er dans plein d’autres domaines. Je trouve ça vraiment intĂ©ressant de rencontrer des nouvelles Ăąmes inspirantes et de se dire qu’on fait aussi partie de cette chaĂźne lĂ . On a l’impression parfois qu’on est tout seul dans son coin mais non, il y a plein de gens qui créé. Je trouve ça super chouette de faire partie d’un festival d’ñmes crĂ©atrices.

 

Merci Sofia ! Je suis trùs contente de t’avoir reçue.

  • Et moi je suis trĂšs contente d’avoir participĂ© au Pink Power Tour. Rien que le nom, franchement !

 

Aurais-tu un mot de la fin ? Quelque chose à dire, ou pas 
 Comme tu le sens 


  • Faites-vous plaisir ! Vraiment, faisons-nous plaisir au quotidien parce que la vie est courte.

  • C’est un clichĂ© mais franchement, je crois que c’est le meilleur clichĂ© que j’ai jamais entendu. S’écouter, se faire confiance, se faire plaisir. La vie c’est pas plus tard ! Ce qui est important dans notre vie, on ne le vivra pas plus tard. DĂ©jĂ , plus tard, on ne sait pas oĂč on sera. On ne sait pas ce que la vie nous rĂ©serve.
  • La vie, ce n’est pas plus tard. La vie, c’est maintenant !

  • Souvent, on peut mettre dans notre quotidien, sans bouleverser notre vie 
 je ne parle pas de tout quitter et d’aller au fin fond de l’AriĂšge dans une cabane en bois pour Ă©crire. En plus, l’hiver il fait froid en AriĂšge ! L’idĂ©e n’est pas de tout quitter pour se consacrer Ă  une passion, et encore que, pourquoi pas ? Il y a des gens qui le font et c’est trĂšs bien.
  • Si nous sommes appelĂ©s Ă  suivre quelque chose, suivre cet appel, c’est une bonne maniĂšre de s’honorer soi, de s’ouvrir Ă  de nouvelles expĂ©riences et d’enrichir sa vie.

 

Waouh !!! Trop bien ! Merci Sofia pour ce moment super inspirant et génial !

  • Merci Ă  toi pour cette invitation, ça m’a fait trĂšs plaisir !

Je suis contente 🙂 Youpi !

 

On se donne rendez-vous mardi 27 fĂ©vrier 2018 pour une nouvelle interview en direct sur ma chaine Youtube. Abonne-toi et active la cloche pour ĂȘtre notifiĂ© dĂšs que je serais en live avec une nouvelle invitĂ©e qu’il me tarde de te faire dĂ©couvrir.

Témoignage de Stéphanie Renier

Témoignage de Stéphanie Renier

« J’ai lancĂ© une bouteille Ă  la mer disant : « je cherche une photographe pour fille constipĂ©e sur les photos ».

Je ne sais pas pourquoi mais quelqu’un a trouvĂ© juste de me suggĂ©rer Marie.

3 clics plus tard j’ai dĂ©couvert son univers et ses photos et c’était un coup de cƓur virtuel.

Un mail puis un Skype, j’étais Ă  l’aise et je me suis sentie en confiance.

La sĂ©ance photo s’est dĂ©roulĂ©e comme elle me l’avait promis. De la spontanĂ©itĂ©, du sourire et du fun, trĂšs pro elle a su ĂȘtre crĂ©ative et proactive comme j’aime.

J’ai dĂ©jĂ  eu l’occasion de faire plein de photos mais cette sĂ©ance c’était presque une thĂ©rapie. »

 

La rencontre avec StĂ©phanie est ce que j’appelle une dĂ©licieuse synchronicitĂ© ! J’ai beau savoir que tout arrive toujours au bon moment, je suis bluffĂ©e Ă  chaque fois.

Le jour oĂč StĂ©phanie m’a contactĂ©e, je venais d’aller me balader Ă  Abondance en Haute-Savoie, l’aprĂšs-midi, puis Ă  GenĂšve le soir mĂȘme. Ce jour lĂ , j’ai particuliĂšrement rĂ©flĂ©chi Ă  ma relation Ă  l’argent et Ă  l’abondance dans ma vie. Jusque lĂ , tu ne vois peut-ĂȘtre pas le rapport. Je te comprends. Rassure-toi, j’en viens aux faits.

Il se trouve que la mission de Stéphanie est de rendre les femmes riches.

 

Tu n’y vois peut-ĂȘtre qu’un simple hasard, mais moi j’y ai vu un joli clin d’Ɠil de la vie.

StĂ©phanie est une femme, serial entrepreneur, ambitieuse, intuitive, stratĂšge et passionnĂ©e de Business. Une multipotentielle qui travaille de façon atypique et intuitive. Sa mission est grande et je me sens honorĂ©e d’avoir mis en lumiĂšre son Art. Plus que t’accompagner Ă  gagner de l’argent, elle va te faire travailler sur ton Ă©tat d’esprit. Parce qu’au final, c’est le plus important. J’en suis convaincue.

Rencontrer StĂ©phanie ne te laissera pas indiffĂ©rente. Elle va t’aider Ă  dĂ©gommer tes croyances limitantes et te pousser Ă  sortir des sentiers battus !

C’est avec beaucoup de joie que je suis entrĂ©e dans son univers. Un univers que je ne connaissais pas du tout. StĂ©phanie fait partie de mes belles rencontres de 2017. Hasard ? CoĂŻncidence ? Chacun peut y voir ce qu’il veut.

Une personnalitĂ© inspirante et hors du commun qui vaut vraiment la peine d’ĂȘtre connue et reconnue.

Merci Stéphanie pour ta confiance.

 

Voir les photos sur le site de Stéphanie

Bon voyage Ă  la dĂ©couverte de son univers 😉

 

Toi aussi, passe Ă  l’action et rĂ©vĂšle ta BeautĂ© et tes Talents au Monde ! Contacte-moi dĂšs maintenant pour rĂ©server ta sĂ©ance photo qui t’emmĂšnera bien au-delĂ  de ce que tu imagines 😉

 

 

Halte Ă  l’auto-sabotage !

L’auto-sabotage …

Moi qui croyait naĂŻvement avoir Ă©radiquĂ© ce rĂ©flexe de mon existence, il m’est revenu comme un boomerang en pleine face alors que je me rendais tranquillement en vĂ©lo Ă  mon cours de dessin.

Et waw ! Quelle libĂ©ration de l’avoir conscientisĂ© !

Parce que oui, j’ai beau ĂȘtre ultra positive et capable de me connecter Ă  la BeautĂ© autour de moi et en moi, je ne me suis pas encore transformĂ©e en robot. Je suis un ĂȘtre humain avec ses failles et ses blessures, qui font parfois Ă©merger chez moi des rĂ©actions complĂštement disproportionnĂ©es !

Alors … Cet auto-sabotage, on en parle ?

On y coupe pas. Franchement, que celui qui n’a jamais eu ce rĂ©flexe se lĂšve et parle maintenant, ou se taise Ă  jamais !

Ce matin, toujours sur mon vĂ©lo, j’ai vu l’image d’un escalier. Un escalier plutĂŽt solide construit sur de belles fondations. Puis j’ai eu l’image de ce moment oĂč j’ai une idĂ©e lumineuse qui me propulse sur la premiĂšre marche. Jusque lĂ  tout va bien et je mets tout en Ɠuvre pour matĂ©rialiser cette idĂ©e le cƓur en joie. Je commence Ă  en parler en montant la deuxiĂšme marche, toujours dans la joie. Tout est ok. Arrive alors la troisiĂšme marche oĂč je deviens de plus en plus visible. Je commence Ă  rĂ©colter les fruits positifs de cette impulsion crĂ©ative que je propulse dans le monde. Et dans le mĂȘme temps, je reçois des remarques nĂ©gatives, des rĂ©flexions que je « juge » dĂ©sobligeantes ou qui me font mal tout simplement. Soudain, c’est le drame et ça devient un tsunami Ă©motionnel qui me conduit Ă  :

  • DĂ©valorisation de moi-mĂȘme
  • Doutes
  • Remises en questions
  • Auto-flagellation
  • … (liste non exhaustive)

Moi qui me trouvait plus douce avec moi-mĂȘme depuis quelques temps, le syndrome a encore frappĂ© !

L’auto-saboteur a dĂ©barquĂ© en fanfare aux premiĂšres loges, sous mes applaudissements.

LĂ , quand j’Ă©cris ça me fait rire ! Je l’imagine sur la scĂšne ce « petit bonhomme sournois » qui a pour mission de me dĂ©raciner, me dĂ©stabiliser et me faire dĂ©gringoler. Tu le connais aussi ? Est-ce qu’il t’a dĂ©jĂ  rendu visite ?

En le conscientisant ce matin, j’ai vraiment Ă©prouvĂ© un grand soulagement. Du genre « maintenant, je t’ai vu, je sais que tu es lĂ . Ce n’est pas toi qui va m’empĂȘcher d’accomplir ma mission de guerriĂšre des temps modernes ».

Je te remercie de vouloir me faire croire que je suis nulle et que je ne sers Ă  rien. Mais ce n’est pas cette vie lĂ  que j’ai choisi de vivre. Ça t’arrangerait peut-ĂȘtre que je n’ose pas briller et que je me cache sous ma couette, mais ce n’est pas ce qui va se passer. Cher auto-saboteur, tu as sĂ»rement voulu bien faire en m’empĂȘchant de grandir et d’Ă©voluer, mais Ă  prĂ©sent, sache que je reprends ma cape de « Wonder Woman » et je n’ai plus besoin de toi. Le but de ma vie n’est pas de me complaire dans la victimisation. Ma mission est bien plus grande que Cela.

MĂȘme Ă  mon cours de dessin, tu as voulu t’immiscer sournoisement en me faisant choisir des pinceaux galĂšres Ă  utiliser. Tu pensais avoir rĂ©ussi ton coup quand j’ai commencĂ© Ă  critiquer mon Ɠuvre ? RatĂ© ! MĂȘme Julien t’a dĂ©masquĂ© ! Ah ah ah !!! Maintenant, tu n’as plus moyen d’agir en douce. Il va falloir que tu ailles voir ailleurs. Je n’ai plus de place pour toi et surtout je n’ai plus besoin de toi ! Je compte bien continuer de monter les marches du grand escalier, dans la posture de l’Arbre (spĂ©ciale dĂ©dicace aux aiglons qui se reconnaitront).

L’auto-sabotage est un flĂ©au dont chaque ĂȘtre humain doit avoir conscience, pour pouvoir le transcender ! 

Je suis loin d’ĂȘtre un cas isolĂ©. Je pense que c’est important de le partager avec toi, parce que c’est un dĂ©fi de chaque instant. En avoir conscience est un grand pas vers la rĂ©alisation de soi. 

En avoir conscience, c’est voir. Voir pour transformer, transcender, jouer avec pour le transmuter en quelque chose de plus grand. Voir, c’est te servir de ce dĂ©fi de la vie comme un cadeau. Un cadeau pour t’ancrer davantage et te propulser vers la plus haute partie de toi qui ne demande qu’Ă  se dĂ©ployer pour le bien de l’humanitĂ©. 

Dans « 30 jours pour ouvrir ton regard et voir le monde autrement, grĂące Ă  la photographie intuitive« , il n’y aura pas de place pour l’auto-saboteur. S’il se pointe quand mĂȘme, sache qu’on trouvera 1000 façons de lui dire au revoir. L’ Aventure intuitive dans laquelle je t’embarque Ă  partir de demain, c’est une ouverture de tous les possibles. Un chemin initiatique qui te mĂšnera bien plus loin que tu ne l’imagines. Il est encore temps de t’inscrire. Les portes se ferment Ă  23H59 ce soir. Je ne sais pas encore s’il y aura un prochain voyage. En tout cas, celui-ci sera unique, puisque je le créé en live avec toi.

Inscris-toi maintenant pour ĂȘtre aux premiĂšres loges. 

En tout cas, que tu fasses partie de l’Aventure ou pas, je te souhaite de te connecter Ă  la BeautĂ© en toi, autour de toi et de dire au revoir Ă  ton auto-saboteur 😉

Prends soin de toi et de tes rĂȘves,

Artistiquement,

Marie.