Quand j’étais coiffeuse …

Quand j’étais coiffeuse …

Hier soir, je me suis rappelée l’époque où je travaillais en salon de coiffure. J’en ai coiffé des centaines d’hommes et de femmes en plus de 10 ans de coiffure. Puis, il y a eu le maquillage, j’en ai maquillé des centaines de femmes et d’hommes (oui oui j’ai aussi maquillé des hommes). Aujourd’hui, lors de mes séances photo à la demie-journée et à la journée, il m’arrive de ressortir mes ciseaux et mes pinceaux à maquillage en fonction des projets.

J’ai conscience que j’ai énormément de richesse entre mes doigts.

La dernière fois que j’ai travaillé en tant que salariée (ça a quand même duré 7 ans), j’étais en bataille perpétuelle avec ma hiérarchie car ma priorité était de prendre soin de mes clients. Plutôt logique, me diras-tu ! Pas pour tout le monde apparemment. J’ai dû batailler pour dire non, quand on me demandait de prendre un client « entre-deux ». Ça veut dire quoi ça ? Nous ne sommes pas là pour faire de l’abattage ! Ça m’a toujours exaspéré ! Franchement, les coiffeurs consciencieux en salon de coiffure, ils ont du mérite ! C’est un vrai marathon de jongler avec plusieurs clients en même temps et de faire face à la pression de la hiérarchie.

Après avoir traversé des phases difficiles, j’avais réussi à me créer ma bulle. C’était un grand salon. Nous étions nombreux ! Et pourtant, j’avais réussi, je crois, à créer ma bulle au milieu de ce brouhaha. J’ai eu beaucoup de clients fidèles. J’ai aussi récupérer beaucoup de « traumatisés des coiffeurs ». Je crois que j’aurais pu en faire une spécialité ! Mince ! J’ai raté ma vocation tu crois ???

J’écoutais beaucoup mes clients pour comprendre qui ils étaient. C’est quelque chose qui est resté et qui s’amplifie de manière exponentielle. Je ne conçois pas la vie sans échanges et sans relations humaines. C’est totalement inconcevable.

Il était rarissime que mes clients arrivaient avec une photo en mode « je veux ça ». Déjà, tu n’as pas la même tête que la meuf ou le type sur la photo alors on va discuter si tu veux bien 🙂 Et si tu as des choses à me montrer je suis ok, mais montre moi ce que tu détestes et ce que tu kiffes alors, et on va mettre tout ça dans un shaker et composer sur-mesure ! Je me rends compte que j’ai toujours aimé le sur-mesure. Je crois que c’est aussi pour ça que je me suis mise à couper sur cheveux secs. En fait, je n’arrive même plus à concevoir une coupe de cheveux sur cheveux mouillés maintenant ! On voit rien ! Les épis, le mouvement naturel de tes cheveux, leur façon de bouger, de vivre, de danser ! Oui oui, ton cheveu est vivant ! C’est comme une sculpture, une œuvre d’Art ! Oui oui, une Œuvre d’Art carrément ! Parce que … pourquoi pas ?

C’est quand même la première chose que tu vois le matin au réveil ! Et quand t’es pas bien avec tes cheveux, t’es pas bien dans ta tête ! Je ne sais pas si c’est pareil pour toi, mais moi, à chaque fois que je néglige mes cheveux, que je n’y fais plus trop attention, que je les laisse trop longs, qu’ils ne se mettent plus « fou-fou » comme j’aime bien, ou encore que j’ai laissé ma couleur se ternir, je me sens toute « plate » et sans énergie.

Et toi ? C’est quoi la relation que tu as avec tes cheveux ?

Quand j’étais coiffeuse entre les 4 murs d’un salon de coiffure, cette incroyable course contre la montre au détriment du client, ça me mettait hors de moi, à l’intérieur ! Parce qu’en apparence, il « fallait » rester professionnel.

En dehors de ça, j’ai vécu beaucoup de moments de joie, car je dois dire que j’avais des clients vraiment géniaux !

On avait un lien spécial. Ils ne venaient pas « juste » pour une coupe de cheveux. C’était au-delà de ça. Avec le recul, je m’en rends compte. C’était leur bulle d’air de la journée, leur rayon de soleil, le moment où ils pouvaient enfin se poser, papoter ou être silencieux. Je n’étais pas le genre de coiffeuse à absolument faire la conversation si je sentais que ma/mon client(e) avait besoin de se poser et d’écouter son silence intérieur ou de vagabonder dans ses pensées. Certain(e)s se livraient, se confiaient à moi. Je me souviens en avoir boosté plus d’un(e) ! Déjà là, quelque chose se tramait, sans même que j’en ai conscience. Tiens, d’ailleurs, si tu es un(e) de mes ancien(ne)s client(e)s de l’époque, que tu as atterri sur cette newsletter par je ne sais quel hasard et que tu as envie de témoigner, ça m’intéresse ! 

Lorsque j’ai quitté ce salon, j’ai reçu beaucoup d’amour. Je ne pensais pas que mes clients étaient si attachés à moi. Certain(e)s ont même versé quelques larmes. Plus tard, j’ai su que les 3/4 d’entre eux n’avaient pas remis les pieds dans ce salon. Et plus tard encore, j’ai appris que ma hiérarchie à galérer à me remplacer. Alors qu’on me critiquait parce que soit disant, je prenais trop de temps avec mes clients, là, on disait de moi que je m’occupais bien de mes clients quand même … Trop tard, je n’étais plus là. Je ne suis pas en train de dire que je suis irremplaçable, il y a des milliers de coiffeurs très professionnels sur la planète !

Il y a une chose que je ne comprends pas dans les salons ! Pourquoi on montre aux clients des photos de nanas et de mecs « photosophés » sur des livres sans âme ? Pourquoi on ne montre pas des « vrais gens » ? Ok, ce sont des vrais gens aussi, mais dans la vie toi, par exemple, est-ce que t’es figé(e) comme ça, à faire la moue, la tête de 3/4, sans un seul cheveu qui bouge ? Pourquoi on ne montre pas des photos des clients qui ce sont fait coiffer par les coiffeurs du salon par exemple ? Ça aurait plus de sens, non ? Qu’en penses-tu ?

Je pourrais partir loin dans cette conversation alors si tu as envie de philosopher avec moi, fais-moi signe 😉

Je crois que je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, car je sens que je pourrais partir très très loin. Il y a quelques mois, je suis entrée dans un salon pour leur demander si c’était eux qui avaient coiffer la dame qui était exposer sur la vitrine. On m’a regardé avec des grands yeux en me disant que non. Innocemment, j’ai demandé pourquoi ???

– Parce que là, c’est bien fait.

Euh … Parce que ce que vous faites vous, c’est pas bien ? Bon … j’espère que je ne l’ai pas traumatisée avec mes questions. Après, je conçois que ce n’est pas évident à mettre en place. Coiffer est une chose, faire des photos en est une autre. Et c’est là que j’interviens ! Tadaaaaam !!! Tu veux mettre en lumière ton travail, ton talents et tes clients ? J’arriiive !!!

A un moment, j’ai pensé que je pourrais faire la révolution et changer le regard et le train-train des salons de coiffure. A mon avis y’a du boulot ! Et puis, c’est resté là dans un coin de ma tête. J’y repense de temps en temps ! Je connais les problématiques du terrain. Je sais que lorsque l’on a la tête dans le guidon, c’est bien plus simple d’acheter un bouquin et un poster tout fait au représentant, même si tout le monde va se retrouver avec la même chose.

Comme d’habitude, je ne sais pas pourquoi je me suis mise à parler de ça. Sûrement que ça devait sortir. Enfin oui, ça devait sortir, évidemment ! En tout cas, si tu connais un coiffeur ou une coiffeuse de ouf, qui serait prêt à révolutionner un peu les codes, je suis à son écoute :p

Et si toi, tu as envie de mettre en lumière ta Beauté et tes Talents, je suis là pour toi !

Il n’y a pas de limites à ce que tu rêves d’entreprendre !

Prends bien soin de toi et à bientôt !

Marie,
Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Eveilleuse des Consciences …

 

P.S. : si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message 🙂

 

Est-ce vraiment qu’une histoire de chance ?

Est-ce vraiment qu’une histoire de chance ?

Lac d’Annecy, je ne pouvais pas partir sans te contempler. Je me suis trouvée très chanceuse d’avoir le privilège d’être là et de savourer cet Instant tout simplement. J’ai contemplé cette Beauté qui s’offrait à moi. J’ai écrit dans mon carnet. J’ai senti le soleil sur ma peau. J’ai respiré à plein poumon.

J’ai de la chance ai-je pensé. Mais est-ce vraiment qu’une histoire de chance ?

Puis mes pensées ont vagabondé… Et là, tout est devenu évident.

 

J’ai toujours rêvé de proposer du sur-mesure haut de gamme à mes clients.

 

Pourtant je ne me suis jamais autorisée à le faire. Enfin si, aujourd’hui je commence tout doucement, timidement …

Tout était là devant mes yeux, depuis si longtemps.

J’ai travaillé 7 années dans un salon de coiffure « Meilleur Ouvrier de France », avant de retourner à l’école pour me former à l’Art du maquillage. Je voulais la meilleure. J’ai mis 5 ans à rembourser mon prêt étudiant et je n’en suis pas morte.

J’ai travaillé 2 ans avec un photographe qui vendait 1 photo, 1500€ minimum en me payant 50€, et je me suis laissée faire jusqu’à ce que je me réveille un jour en prenant conscience que ce n’était pas juste.

Puis un jour j’ai crée mon 1er projet photographique qui a généré 10000€ et j’ai oublié de me payer. Je me suis retrouvée à 2000€ de découvert.

Une autre fois, j’ai travaillé quasiment 3 semaines pour mettre en lumière un artiste et à la fin on m’a donné 200 balles.

J’ai fait beaucoup d’erreurs. Maintes fois, je n’ai pas eu conscience de ma Valeur et de la Valeur que j’apportais. Souvent, je ne me suis pas sentie légitime. De nombreuses fois, j’ai eu peur de ne pas en faire assez. Aujourd’hui, je doute encore. Et souvent, j’ai peur. Mais j’Ose quand même, encore un peu plus chaque jour.

Cette semaine en montagne m’a changée.

Je suis sur le chemin du retour et je me sens une Autre. Beaucoup de choses vont changer dans mon Business. Je ne sais pas encore quoi ni comment mais ça s’éclaircit de jour en jour. Je sens que ça fait son chemin à l’intérieur de moi. J’ai le cœur rempli d’Amour et de Gratitude pour tous les défis que j’ai rencontré sur ma route. Je n’en serais pas là sans eux.

Ne te fie pas aux apparences. Tu crois peut-être que tout à l’air facile et fluide pour moi. Ce n’est que la surface de l’iceberg. Si tu regardes en dessous, j’ai fait beaucoup d’erreurs et j’en ferais sans doute encore. J’ai lancé des choses qui n’ont pas marché. Je me suis fait exploiter sans m’en rendre compte. J’ai été « trop gentille ». Souvent, j’ai fermé ma gueule alors que j’avais juste envie de crier. De nombreuses fois, j’ai dit oui alors que c’était non. J’ai dit oui pour faire plaisir. J’ai dit oui par peur de ce qu’on allait penser de moi. J’ai dit oui pour faire comme tout le monde. Aujourd’hui je dis souvent non. Quand je dis non, je me dis oui à moi m’aime. Quand je dis OUI ce sont de vrais oui.

Ce week-end, j’ai accompagné Camille à se révéler dans toutes ses dimensions. Dès le lendemain, elle a ouvert son blog et je suis déjà accro à ses articles ! Va voir son site, c’est là ! Camille, c’est une jeune femme ultra créative qui écrit avec son cœur et photographie avec son Âme. Camille a un don pour aider les gens et révéler ce qu’il y a de plus beau en eux. C’est une femme sensible qui incarne chaque jour un peu plus sa mission de vie. Je suis fière de la voir déployer ses ailes un peu plus chaque jour, au-delà de la peur, au-delà des apparences …

A mes côtés ces derniers jours, ma Petite Soeur au Grand Coeur, Christelle <3 <3 <3 Elle a le don de mettre de la joie dans tout. Elle t’apaise l’Esprit par le son de sa voix et de sa flûte. Elle joue avec les couleurs et met de la vie dans ton assiette. Avec elle à tes côtés, ce que tu manges n’aura jamais eu autant de saveur. C’est une Artiste du son, de l’Âme et du Corps dans son intégralité. Va découvrir son univers ici !

J’ai de la chance. Mais est-ce vraiment qu’une histoire de chance … ? »

 

Tu as peut-être l’impression que je n’écris pas beaucoup en ce moment. Il n’en est rien. Je communique presque tous les jours avec mes abonnés. J’aime cette relation intimiste qui se crée. Les échanges qui en résultent sont tellement enrichissants et inspirants. Si toi aussi, tu as envie de faire partie des privilégiés qui sont au courant de tout avant tout le monde, je t’invite à t’abonner à ma newsletter pas comme les autres 😉

 

Quand tu crois être un OVNI …

Quand tu crois être un OVNI …

Quand tu crois être un « Ovni » dans ton activité, que tu as l’impression de patauger tout(e) seul(e) dans ta semoule et que personne ne comprend ce que tu fabriques, surtout, ne t’arrête pas en si bon chemin !

Déjà, tu ne peux pas dire que personne ne comprend ce que tu fais, car il y a plein de monde qui s’intéresse à ton travail, même si la plupart sont silencieux. Je sais que dans « personne », tu parles de ton entourage qui t’observe de loin en attendant que tu glisses sur une peau de banane ou en espérant secrètement que ça marche pour toi même s’ils ne cernent pas bien le concept.

Tu en as par-dessus la tête que l’on te dise « ça va, t’as des clients ? », « mais tu fais quoi exactement ? », « mais c’est pas vraiment un boulot, tu as l’air d’être passionné(e), c’est plutôt un hobbie », « non mais un vrai boulot, c’est aller au bureau de telle heure à telle heure, avoir un salaire à la fin du mois et voilà. Tout le reste c’est dans la catégorie : loisirs », « je ne vois vraiment pas l’intérêt de passer 4 heures à écrire un article alors que tu gagnes pas d’argent à faire ça… »

Bon, là, tu as juste envie de tous les étrangler mais tu essaies de garder ton calme, quoi qu’il arrive. « Ne pas prendre les choses personnellement » dit un des 4 accords toltèques. Alors, arrête-toi un instant, respire et sens ce qui est bon pour toi. Au-delà des apparences… Au-delà du regard des autres …

Peu importe si tu es incompris(e) par la majorité. Qui a dit que la majorité avait raison ?

Si tu te sens porté(e) par ce que tu crées, si tu sens que ça t’appelle, même si tu ne sais pas très bien pourquoi, continue. Si tes décisions sont parfois (hum … souvent illogiques), t’occupe pas du regard et des réflexions des gens qui te tirent vers le bas.

KEEP CALM

Apprends à faire le calme en toi. C’est la Base. Plus tu seras calme à l’intérieur de toi, plus tu seras solide et ancré(e). Les remarques et les peurs que te renverra le monde extérieur rebondiront sur ton bouclier de feu et retourneront chez leurs propriétaires.

Qui est-ce que tu décides d’écouter ?

Toi, tes aspirations, ton intuition et ta propre boussole intérieure ou les autres qui t’empêchent d’avancer ?

Qui choisis-tu d’écouter à partir de maintenant ?

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Cet article aura sûrement une suite plus tard (ou pas …)

Je te laisse à cette réflexion.

Prends soin de toi et prends le temps de vivre.

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Eveilleuse des Consciences …

La photographie comme voie de guérison

La photographie comme voie de guérison

Ça fait presque 24H que ce titre résonne dans ma tête ! La photographie comme voie de guérison… Un part de moi trouve cela bien prétentieux d’Oser écrire ces mots. Une autre part de moi que j’appellerais … l’Essence… ne voit pas le problème. Elle me dit « écrit ! c’est ta mission ! Tu dois écrire ! » Je me sens émue. Mes larmes pourraient presque couler. Je ne comprends pas bien ce qui se passe.

La photographie comme voie de guérison ? Elle me raconte quoi là ? Je ne vais pas guérir les gens avec un appareil photo ! C’est du délire ! En fait, j’ai l’impression que je viens de me prendre un truc en pleine poire ! Comme si tout ce que je ne voulais pas voir, se présentait à moi, là, maintenant, comme une évidence.

J’ai souvent cru que je n’étais pas légitime. Après, je me suis qualifiée de « bizarre » à presque devoir justifier pourquoi je fais ceci ou cela. Alors que je n’avais pas besoin. J’avais juste à Être et faire les choses comme je le sentais au moment où je le sentais. Dès que les choses me paraissaient trop faciles, je m’inventais des obstacles, je me répétais sans cesse que je n’étais pas assez, que ça ne pouvait pas être aussi simple. Je me compliquais la vie pour … rentrer dans la norme, quelque part… Sauf que, ça n’a aucun sens ! La norme par rapport à qui ? La norme par rapport à quoi ?

Je ne pouvais pas « réussir ma vie » facilement alors que mon entourage galérait. Ça veut dire quoi « réussir sa vie » d’abord ?

Alors, je me suis attirée des relations « amoureuses » dénuées de sens, parce que de toute façon « les hommes sont tous des cons » et que « l’Amour, c’est compliqué ». Puis un jour, j’ai pris une décision. J’ai décidé que ce n’est pas ce genre de relation que je voulais dans ma vie. Et j’ai rencontré l’homme avec qui je partage ma vie depuis presque 2 ans. C’est tellement simple, évident et profond à la fois. On m’avait pas dit que c’était possible de s’aimer à deux et de se sentir libre à la fois <3 <3 <3

Je ne sais pas où tu en es dans ta vie, mais franchement, si tu es dans une relation « à la con », c’est que tu l’as bien voulu ! Et si cette phrase t’énerve, barre-toi. Si tu n’en peux plus, que tu crois que tu n’as pas le choix ou que tu te demandes comment tu vas t’en sortir sans lui/elle, barre-toi ! Bref, je m’égare complètement du sujet. Je ne sais pas du tout pourquoi je me mets à parler de ça.

« Réussir sa vie » dans l’inconscient collectif : avoir un bon travail, se marier, acheter une maison et faire des enfants.

Pourquoi pas ? Mais, y’a pas un truc qui te dérange dans le tableau ?

A aucun moment n’apparait « être heureux », « se sentir bien », « être épanouie » …

Ça ne devrait pas être ça la priorité ?

Avant, je croyais qu’il fallait travailler très dur et galérer financièrement. Je croyais que c’était ça, la norme de la vie. Et ça avait l’air de déranger personne …

Je ne comprends toujours pas pourquoi je raconte tout ça, alors qu’à la base, le titre de cet article est :

La photographie comme voie de guérison …

Oh ! Punaise ! Ok ! J’ai compris.

C’est lorsque la photographie est entrée dans ma vie que j’ai commencé à voir les choses autrement. Ça y est ! On y vient …

J’ai toujours été fascinée par la photographie. Quand j’étais gamine, on m’appelait la paparazzi ! Mais c’était pour m’amuser. J’aimais bien tout photographier. C’était un jeu, c’était pour « passer le temps… » Bien qu’au fur et à mesure, je prenais ça très au sérieux. Je me souviens lorsque j’ai eu mon premier appareil qui pouvait faire des formats différents. On pouvait même faire des photos panoramiques sur pellicule ! C’était la Révolution pour moi ! En plus j’étais trop fière. Les autres gens ne faisaient pas des photos comme ça. J’étais jeune hein ! Ah ! l’innocence de la jeunesse … On devrait y revenir de temps en temps, ça nous détendrait un peu de nous lâcher la grappe !

Bien que la photographie me fascinait, je ne pensais pas à en faire mon métier. Ça avait l’air d’être tellement réservé à une Elite que l’idée ne m’a même pas effleuré l’Esprit. Les seules fois où j’avais rencontré un photographe, c’était pour les photos de classe à l’école. Autant dire que ça ne me vendait pas du rêve. Il y avait les photographes qui font des photos à la chaine toute la journée en restant à la même place et les autres dont leur rôle me paraissaient si abstrait et hors de ma portée. Ah ! Et il y avait aussi ceux chez qui on amenait les pellicules à développer, quoi qu’après on pouvait emmener ses pellicules à Super U. Tout ça, c’est un peu flou dans la tête d’une gamine de 10 ans.

C’est à l’âge de 25 ans, que j’ai acheté mon premier appareil photo avec mes sous à moi 😀

Un Nikon D90. Il venait de sortir et je voulais celui-là absolument ! Ne me demande pas pourquoi … A l’époque, c’était celui qui était juste avant la gamme professionnelle. J’aurais clairement pu me contenter de moins « performant » pour l’usage que j’en aurais, mais je voulais lui alors je l’ai eu. En plus, d’une manière tellement un probable ! C’était un 2 janvier, je m’en souviens comme si c’était hier. J’avais pris mon samedi (fait rarissime quand on exerce le métier de coiffeuse). Je me suis rendue à la boutique qui vendait des appareils photo pour les pros (je ne suis pas allée n’importe où en fait …). A la base, j’y allais simplement me renseigner même si j’avais fait le tour de la question en long, en large et en travers sur le web ! Je n’y allais pas dans le but d’acheter mon « petit bijou » le jour même. Une fois mes renseignements pris, je pars en disant au vendeur que je vais réfléchir car il y a quand même un gros écart de prix entre ce qu’il me propose et le tarif que j’ai vu sur internet. Et soudain … Tadaaaammm !!! Alors que je grimpe sur ma moto rose, un homme court dans ma direction et s’arrête devant moi en disant : « je vous le fait au prix que vous avez vu sur internet ! » C’était le responsable de la boutique. J’ai trouvé ça tellement improbable que j’ai dit oui ! (euh … je peux payer en 3 fois ?) 950€, c’était un beau budget à l’époque, pour un objet censé être destiné à un simple « loisir ».

Cette acquisition matérielle a eu beaucoup plus d’impact dans ma vie que ce que j’aurais pu imaginer. J’ai commencé à bidouiller, à faire plein de recherches sur « comment marche ce truc ultra méga sophistiqué? ». C’était un autre monde, moi qui n’avait connu que les compacts qui mettent au moins 3 secondes avant de prendre la photo que je veux ! Grrr !!! Là, c’était carrément de la magie. J’appuyais sur le bouton et hop ! La photo était dans la boite instantanément ! En vrai, c’était un peu plus complexe que ça parce qu’il fallait que je comprenne tous les réglages du bazar. Alors, j’ai testé. Je ne saurais dire combien de milliers de photos mon boitier a connu …

Un an plus tard, je l’emmenais en vacances, dans mon périple seule en montagne. Le voyage qui a changé le cours de mon existence…

Et encore un an plus tard, à l’aube de mes 27 ans, je quittais le salariat, ma petite vie bien stable et prévisible, pour m’expatrier dans le Nord de la France où je ne connaissais absolument personne !

Un an d’école de maquillage plus tard, la voie de l’indépendance s’ouvrait à moi. Lorsque j’intervenais pour des prestations de coiffure et maquillage dans les studios photos et les plateaux de tournage, je découvrais un autre monde. Un monde où l’on s’appliquait à montrer le beau avec tant d’artifices et de codes bien définis. J’ai aimé ça, j’ai trouvé ça beau et j’ai contribué à mettre en lumière des centaines de scénarios bien ficelés.

Puis un jour je me suis réveillée avec l’envie de faire autrement, de donner du sens, de la profondeur et de l’authenticité. Mais j’étais qui pour me déclarer photographe alors que ces autres avaient l’air bien plus professionnels que moi. Et puis j’allais faire quoi avec mon pov’ D90. Oui, il paraissait ridicule mon merveilleux bijou pour lequel j’avais casser ma tirelire quelques années auparavant, aux yeux du matériel dernier cri qu’utilisait la plupart des photographes avec qui je travaillais !

Je ne serais jamais photographe de ma vie ! A moins de gagner au loto ! Et si en plus, j’ai besoin d’autant de valises de kits d’éclairage et autres gadgets en tout genre ! Définitivement, je peux faire une croix dessus ! (petite précision : je ne suis pas en train de dénigrer le matériel photo, je décris juste les faits tels que je les ai ressenti à l’époque)

Ensuite, il y a eu le Tour de Nantes en 80 jours, qui a changé le cours de mon existence. J’ai débarqué aux Machines de l’Ile de Nantes animée par mon projet, de tout mon cœur et de toute mon Âme. Et l’on m’a donné Carte Blanche ! Carte Blanche à moi, toute petite que je croyais être, sans aucune « référence photographique », sans diplôme, sans preuves de ma soit-disant capacité à organiser un projet de A à Z !

Et pourtant ! Je l’ai fait !

Comment ai-je rendu Cela possible ? Pourquoi et comment tout s’est organisé autour de moi pour que ça fonctionne ? Est-ce « légal » de mener un projet uniquement portée par le cœur, l’intuition et l’envie de bouger les choses ? Ça pouvait vraiment être aussi simple que Cela ? Étais-je vraiment légitime ? Je ne voulais prendre la place de personne. J’avais juste envie de créer un projet porteur de sens. Et ça a marché ! J’ai reçu le plus beau des cadeaux, le jour de mes 30 ans : ma première exposition photographique !

 

Comment continuer comme « avant » après une telle expérience en immersion dans un autre monde pendant 80 jours ? D’autant plus que je n’avais pas d’explication rationnelle à ce qui venait de se passer. Peut-être que de l’extérieur, tout cela est apparu comme étant super ultra méga organisé alors qu’en vrai, tout s’est mis en place au jour le jour, seconde après seconde, un pas après l’autre. Ce n’est pas crédible ! Je ne vais quand même pas me proclamer photographe et dire à des gens : « rassurez-vous ça va le faire, je fais tout à l’intuition ! » La bonne blague ! On va me prendre pour une allumée !

Alors tout ça, ça a pris du temps. Déjà, il m’a fallu intégrer tout ce qui venait de se passer. De plus, retravailler dans la publicité et le cinéma, comme « avant », ça n’avait plus aucun sens pour moi. Je n’avais plus envie de ça. Mais on va me prendre pour une girouette ! Une fille qui ne sait pas ce qu’elle veut, qui change d’avis tout le temps ! C’est fou, le nombre de scénario que l’Être Humain est capable de se mettre en tête ! Nous sommes bourrés d’imagination quand il s’agit de penser à la place des autres !

Début 2015, alors que je déprimais, je me demandais bien comment j’allais pouvoir me reconnecter à la Beauté. La Beauté, la vraie. Alors, j’ai repris mon appareil photo, tant bien que mal, dans l’idée de photographier des gens qui sourit. Sauf que… tout le monde faisait la gueule ! Super :/ J’avais l’impression de voir des morts vivants défiler dans les rues, sans se poser de questions, avec le poids du monde sur leurs épaules ! La belle affaire ! J’avais envie de les secouer comme des pruniers ! J’étais triste et en colère à la fois, sans compter que les publicités placardées un peu partout m’agaçait royalement, à coup de bouteilles d’alcool géante et de burgers dégoulinants avec la magnifique mention qui allait bien « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé (mais achetez-en quand même) » ou encore « pour votre santé, ne mangez pas trop gras, ni trop salé, ni trop sucré (mais venez quand même manger dans un fast-food) ». Ce dont je n’avais pas conscience, c’est que ce que je voyais autour de moi reflétait simplement mon état. J’étais triste et morose alors je voyais la tristesse autour de moi.

Alors un matin de printemps, je me suis demandée : « si je me connectais à l’Amour, je verrais quoi ? » et voilà ce qui s’est passé :

Mon « état » pouvait donc impacter sur ce que je voyais autour de moi ? Ce sur quoi je focalise, se manifeste devant mes yeux ?

Les participants des ateliers d’initiation à la photographie intuitive que j’ai lancé en 2016 ne me diront pas le contraire 😉

Ah ! La photographie intuitive ! Parlons-en ! Ça aussi, ça m’a pris du temps avant d’oser en parler. Plus d’un an à m’auto-analyser, à comprendre quel était ma démarche, ma manière de regarder les choses et les gens … Il se passe quoi dans mon cerveau ? A moins que ça ne passe pas par le cerveau ? Il se passe quoi quand je photographie ? Ah oui ! C’est vrai que le monde pourrait s’écrouler autour que je ne verrais rien, tellement je suis dans ma bulle. Ça veut dire quoi alors ? Autre chose, ça m’apaise et je me sens connectée ! Je me sens dans un état méditatif en fait ! Comme je le dis et le ressens avec mes clients aujourd’hui, à un moment, il y a une faille temporelle. Il se passe ce « truc » impalpable, inexplicable, qui fait que l’Âme agit opère …

La photographie intuitive changerait la manière dont nous percevons le monde ?

La photographie intuitive ne passe pas par la tête. C’est un processus basé sur le ressenti et évidemment l’intuition. C’est à la portée de tout le monde. Il suffit juste de t’arrêter un instant. S’arrêter et regarder. Et pas seulement regarder, voir surtout. Voir au-delà des apparences …

Qu’en est-il du regard que l’on porte sur soi ?

Il y a jamais eu autant de gens avides de reconnaissance à coup de selfies, de filtres instagram en attente de « likes ». Paradoxalement, il n’y a jamais eu autant de gens qui ne s’aiment pas en photo, qui ne s’aiment pas tout court, qui se trouvent toujours moins bien que leur voisin … :'( STOP !!!

Aujourd’hui, lorsqu’on vient me voir pour une séance et qu’on me dit : « je ne suis pas photogénique », « je suis toujours moche en photo », « j’ai toujours une sale tête », « je ne suis pas à l’aise si je sais qu’on me prend en photo », et j’en passe, je répond toujours : « ah ! Mais c’est génial ! » Ce qui surprend souvent, je l’avoue. Ou qui fait rire, ça dépend !

Je suis super contente, car grâce à mon expérience dans la publicité, j’ai vu  tout ce que je ne voulais absolument pas reproduire !!! Ô grand jamais ! « Mets-toi comme ci », « fais ceci, fais cela », « mets ta main sur la joue », « souris »,  « fais la gueule », etc … Au secours !!! Grâce aux ateliers d’initiation à la photographie intuitive, puis aux ateliers pour les femmes, j’ai peu à peu mis en place un « protocole » qui me permet de mettre mes clients à l’aise dans n’importe quelle situation. Et j’en suis super heureuse !

Mardi soir, je suis allée à une rencontre entre entrepreneurs et je crois que j’ai enfin compris que ma démarche n’était pas courante. C’est vrai que je ne suis pas partisane du rendement. Je l’ai trop subi à l’époque où j’étais coiffeuse je crois. Je percute vite et à la fois j’aime prendre le temps de découvrir la personne que je photographie. C’est là que je prends conscience que je suis une privilégiée, parce que mes clients sont vraiment géniaux ! Ils viennent vers moi car ils ont envie/besoin d’une image qui les représente vraiment. En ça, je leur en suis infiniment reconnaissante car ils ont compris tout le sens de ma démarche. Rien que ça, c’est le plus beau des cadeaux. Et je remercie la Vie de me permettre de créer Cela.

Waw ! Tout ce chemin accompli pour en arriver là où j’en suis aujourd’hui ! Je comprends l’importance des étapes et de tous les défis que la vie a mis sur mon chemin. Je ressens à quel point le message que je transmets et la mission que j’incarne est précieuse. Quand je dis que je révèle la Beauté et les Talents des Êtres que je rencontre sur mon chemin, je me sens vraiment alignée avec Cela. Comme si auparavant ce n’était qu’un rêve, un truc abstrait … alors qu’à présent, c’est bel et bien là. Quel Cadeau !

 

Et depuis quelques semaines, au delà de mettre en lumière la Beauté et les talents, je sens que quelque chose d’autre se trame. Quelque chose de l’ordre de la guérison, bien que je trouve le mot un peu fort. Mais c’est celui-ci qui est sorti. Ça a commencé avec ma cliente Mathilde qui m’a dit que je faisais de l’Art Thérapie ! Jamais je n’oserais m’approprier ce terme très « règlementé » et « codifié ».

Puis, il y eu cette femme qui m’a contacté pour un projet sur le rapport au corps. Et dans la même semaine, cette autre femme qui se reconnaitra, qui m’a contacté pour aider les femmes à s’accepter telles qu’elles sont.

Sans oublier ma petite sœur, pour qui j’ai fait des photos, nue, en pleine nature, pour la réconcilier avec son corps, durant son processus de guérison de l’anorexie (elle en a fait un article ici).

Quelque part, ça fait partie de ma mission de reconnecter les êtres à leur Beauté. Ça a toujours été là. Pourquoi j’ai commencé par la coiffure, puis le maquillage et maintenant la photographie ? Je crois bien qu’il n’y a pas de hasard là-dedans … Tout est lié. Et je ne parle pas uniquement de la Beauté extérieure, je parle aussi de la Beauté intérieure. Encore une fois : Tout est lié. L’invisible se manifeste dans le visible. C’est aussi simple que Cela.

Je me souviens aussi de ma cliente Stéphanie qui a témoigné du travail que nous avons fait ensemble : « Marie voit au-delà des apparences et pour un photographe, c’est une vraie qualité. »

C’est comme si je me réveillais d’un profond sommeil ou que j’avais de nouveaux yeux.

Hier soir, j’étais à une soirée avec des personnes qui comptent beaucoup pour moi. J’avais emmené un de mes oracles que j’aime beaucoup. L’Oracle du Peuple animal, d’Arnaud Riou. Juste avant, je venais de dire au groupe que ma mission ici est de révéler la Beauté et voir au delà des apparences … Quelques minutes plus tard, je fais tirer une carte à tout le monde. Et voilà que c’est le Paon qui se présente à moi :

 

« Offre au monde la Beauté de ton Âme ; c’est le plus beau cadeau que tu puisses faire à l’humanité. »

 

Ce fut un moment très fort et rempli d’émotions pour moi. Le Paon est un animal très symbolique qui ose briller et montrer sa propre Beauté au monde. Ce qui m’a frappé aussi, c’est sa couleur. Bleu, vert, turquoise… A l’heure où je suis en pleine mutation de couleur de cheveux pour aller progressivement vers le turquoise.

 

Je crois que c’est tout pour aujourd’hui. Il m’aura fallu une bonne partie de la journée pour accoucher de cet article. J’ai l’impression d’avoir accoucher d’un truc là ! Je sais pas exactement de quoi mais on dirait que quelque chose devait sortir. Quelque chose de très profond. Je ne vais pas me relire. Je repasserais sûrement plus tard corriger quelques fautes de frappe… ou pas…

Merci beaucoup de m’avoir lu jusqu’ici.

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Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message.

Prends bien soin de toi et à bientôt !

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …

 

Un jour spécial

Un jour spécial

Je me suis demandée si j’allais écrire ce week-end. Je me suis demandée si j’allais prendre le temps d’intégrer tout ce qui s’est passé pour moi ces trois dernières années. Je me suis demandée si j’allais garder Cela pour moi ou le partager. Depuis, l’envie d’écrire me taraude et ne me quitte pas, alors me voilà à t’écrire cette lettre aujourd’hui.

Il y a 3 ans, jour pour jour, je vivais une des plus belles expériences que la Vie m’offrait. Je ne réalisais pas vraiment. C’était bizarre. Ce fut si simple alors que le monde me criait que ça serait trop compliqué.

Le 2 septembre 2014, je proposais mon tout premier projet photographique dans un lieu que j’admirais tant ! Après un été où le monde me paraissait bien ralenti, cette date à jamais gravée en moi m’a fait faire un bond en avant qui m’a propulsée dans une Énergie de Feu que je ne soupçonnais même pas !!! Si tu me suis depuis longtemps, tu connais déjà l’histoire. J’ai proposé mon premier « vrai » projet photographique à la direction des Machines de l’Ile de Nantes et l’on m’a donné Carte Blanche ! Tu imagines un peu ? On a donné Carte Blanche à un p’tit bout de nana inconnu au bataillon, non diplômée en photographie, non expérimentée en gestion de projets … « juste » parce qu’elle était habitée par son projet !!!

Je mets « juste » entre guillemets, parce que j’ai un message pour toi.

Tu peux ne pas avoir le bon diplôme. Tu peux n’avoir aucune expérience. Tu peux n’avoir aucune référence d’entreprises prestigieuses. Si tu as l’élan, si tu te sens portée par ton projet, si tu y crois tellement que rien ni personne ne pourra t’arrêter, TU ES LÉGITIME. Je répète : TU es LÉGITIME.

 

J’insiste lourdement mais c’est tellement UN Portant !

Tu es LÉGITIME et tu as de la VALEUR.

 

Il y a 3 ans, je n’avais pas conscience de la Valeur que j’apportais. C’était une première pour moi. Il « fallait » que je fasse mes preuves. Il « fallait » que je « prouve » que j’en étais capable. Il « fallait » que je donne beaucoup ! Il « fallait » que ce soit « parfait ».

Personne ne m’a dit qu’il fallait quoi que ce soit, c’est moi qui me suis imposée Cela. Je me suis imposée beaucoup de choses. Personne ne m’a demandé de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Simplement, j’étais comme … habitée. Je ne saurais l’expliquer autrement.

La Vie m’a tellement apporté de signes sur un plateau d’argent. Franchement, des fois, je me demandais si j’étais vraiment toute seule. J’avais la sensation d’être guidée, accompagnée, par des forces … invisibles que je ne saurais décrire, sinon qu’elles étaient remplies d’Amour et de Bienveillance.

 

« Le Tour de Nantes en 80 jours » a changé le cours de mon existence.

 

Depuis ce projet, plus rien n’a jamais été comme « avant ». C’est à ce moment là que la photographie s’est réellement imposée à moi ! Comme s’il avait fallu un truc ÉNORME pour que je m’en rende compte ! J’ai déjà relaté ce projet en long en large et en travers alors je ne recommencerais pas ici ! Ça doit être pour ça que j’ai décidé d’écrire un livre l’année dernière à cette même date. Si tu as loupé un épisode, tu peux lire cet article : « Mon livre, cette Aventure !« .

Après ça, après ce projet magique, ce marathon de 80 jours, je me suis demandée si je pourrais faire mieux que ça. Après cette joie intense, cette adrénaline au maximum, ce cadeau magnifique que je me suis offert le jour de mes 30 ans, je me demandais bien ce qu’il pourrait y avoir de mieux que Cela ?

Après ça, je crois que j’ai vécu le « Bad de l’Artiste ». Le directeur des Machines de l’Ile m’avait dit : « maintenant, prends le temps de te reposer Marie ». Et moi, je n’ai pas vraiment écouté. Je pensais enchainer directement avec 1000 autres projets !

Sauf que … ça ne s’est pas du tout passé comme ça. Lorsque je suis rentrée à Lille, tout m’a paru bien fade, après avoir vécu quelque chose de si intense.

J’ai éteins mon téléphone une semaine. J’errais dans les rues et toutes les publicités me dégoûtaient : « Pour votre santé, ne manger pas trop salé, ni trop sucré » avec la photo d’un énorme hamburger – « La consommation d’alcool est dangereuse pour votre santé. »« Mangez 5 fruits et légumes par jour ». Et ça choque personne ??? J’avais l’impression d’être sur une autre planète !

Au sortir d’un projet où la création, l’authenticité, le partage, l’amour et la connexion entre les gens ont été au centre de mon action, j’avais bien du mal à revenir à certaines réalités de la vie ! Et par dessus tout, je trouvais les gens d’une tristesse … J’avais l’impression que tout le monde faisait la gueule :/

J’avais toujours des idées plein la tête mais plus l’énergie pour les mettre en œuvre. Le directeur des Machines avait raison. J’avais besoin de repos et je ne l’acceptais pas. Je voulais continuer à être à fond, à repartir sur d’autres projets à 15000 à l’heure !!! J’étais vidée tout autant que mon compte en banque parce que j’avais oublié de me payer. Grâce à ce projet ambitieux, j’ai créé 10 000€ de valeur et j’ai oublié de me servir au passage. Je n’ai aucun regret. Cette expérience a été tellement riche d’apprentissage. Mais tout de même, j’ai quelque chose à te dire.

Même si pour toi c’est la première fois. Même si tu n’as pas d’expérience dans le domaine dans lequel tu entreprends. Même si tu ne te sens pas légitime. Même si tu as peur que ça ne marche pas tout autant que tu auras peut-être peur que ça marche. Même si tu n’as pas pleinement conscience de la Valeur que tu apportes, ose te rémunérer au passage. J’avais pensé à tout. Demander des sous pour payer l’imprimeur, demander des sous pour la com, demander des sous pour les contreparties à envoyer aux personnes qui ont participé au financement participatif … et le soir du vernissage de ma première expo de toute ma vie, le jour de mes 30 ans, lorsque l’on m’a demandé si je vendais mes photos, j’ai répondu : « euh … non ». Et au bout de 15 personnes, j’ai dit : « euh … oui peut-être… » mais je n’ai pris les coordonnées de personne. J’étais un peu dépassée par les évènements. Tout le monde venait me parler. 200 personnes réunit dans la même pièce, 200 personnes qui s’arrêtaient les unes après les autres, comme hypnotisées par mes photos. Heureusement que mon amie Sophie a immortalisé l’évènement. Je crois que j’ai à peine eu le temps de comprendre ce qu’il se passait.

Aujourd’hui, je vends mes photos. Ça y est ! J’ai passé un cap !

Peut-être que de l’extérieur, tu as l’impression que je ne doute jamais et que je réussis tout ce que j’entreprends. Je ne suis pas meilleure que toi et je n’ai pas plus de valeur que toi. Il y a 3 ans, je ne savais pas que je serais là où j’en suis aujourd’hui. Je ne pensais même pas à t’écrire tout ça.

Il y a 3 ans, c’était le tout début de cette grande Aventure. Je n’avais même pas conscience qu’après ça, j’aurais eu besoin de temps pour me reconnecter à moi m’aime et prendre conscience de ma Valeur.

Aujourd’hui, je remarque que tout se déroule dans un timing parfait.

Cet été, la patience m’a titillée à nouveau. J’avais envie que tout aille vite alors que le monde était au ralenti. La patience est revenue me chercher pour que je travaille avec elle. Lorsque j’ai compris Cela, la sérénité m’a gagnée.

La vie est un jeu.

La vie est un formidable apprentissage.

Ne crois pas qu’un jour, c’est fini et que tu atteins l’état Ultime, l’état où tu n’as plus peur de rien, l’état où tu ne doutes jamais, l’état où tu es sûr de tout, tout le temps à 100%. A moins d’être un moine tibétain en haut d’une montagne … Et encore ? Je ne sais pas, il faudrait que j’en rencontre un en vrai pour savoir s’il atteint vraiment cet état de paix ultime pour de vrai !

Ce matin, j’ai regardé une vidéo de Margaux Klein : « Comment gérer l’échec et rebondir après un échec ? ». J’ai remarqué que nous avions une vision similaire de « l’échec ». Déjà, nous ne parlons pas d’échec à proprement parlé. Pour ma part, je n’utilise jamais ce mot. Je vois les ralentissements, les évènements qui ne se déroulent pas exactement tel que je le veux, comme de formidables opportunités de grandir, d’être plus créative, et surtout cela m’amuse de penser que c’est la Vie qui teste ma volonté, mon courage, ma confiance et ma persévérance. C’est comme une danse qui me rend plus créative et qui me fait passer par des chemins dont je n’aurais même pas soupçonné l’existence. 

 

Aujourd’hui, à l’heure où je t’écris, je me sens bien ! Je me sens vivante ! Je sens ma puissance de femme. Je sens que tout est possible !

 

Toi qui me lit, je ne sais pas dans quelle situation tu te trouves aujourd’hui.

Peut-être que tu incarnes pleinement ta mission de vie et que tu inspires le monde à faire de même.

Peut-être que tu as lu des tonnes de bouquins de développement personnel et/ou de spiritualité mais rien n’y fait ! Tu te retrouves dans ce que tu lis. Sur le coup, tu es content(e), ça te réconforte ! Et pourtant, rien ne change dans ta vie.

Peut-être que tu es dans un job qui ne te satisfait pas tellement, mais bon « c’est mieux que rien », songes-tu peut-être …

Peut-être que tu as créé ton entreprise et que tu n’as pas les clients que tu voudrais, que tu acceptes un peu tout ce qui se présente par peur de manquer. Tu sais, c’est triste, parce qu’en faisant ça tu ne laisses pas la place à ta créativité et aux beaux projets qui te font kiffer !

Peut-être que tu es salarié(e) et/ou que tu as ton entreprise et que tu kiffes à 2000% !!! Et tant mieux ! Inspire le monde à faire de même !

Peut-être que tu kiffes ton boulot et que côté vie perso, c’est un peu la loose (ou inversement) et tu te dis qu’on peut pas tout avoir dans la vie … What ??? Bien sûr que si !!! Pourquoi devrait-on choisir l’un ou l’autre ! Ça me rend triste que tu puisses penser Cela. Même si moi aussi, j’ai déjà pensé comme toi par le passé !

 

Je t’envoie plein de Good Vibesss pétillantes et colorées !

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …