par Marie Guibouin | Juil 30, 2017
(Invite la folie bleue dans ton lieu de vie ! Retrouve cette photo sur ma boutique en ligne)
Courir après le train. Courir après le bus. Courir après le métro.
Courir après le temps. Courir après l’argent. Courir après la réussite.
Après quoi tu cours ?
Nous sommes dans un monde où tout va très vite !!! La technologie est fascinante. Il est loin le temps où l’on se déplaçait à cheval et qu’un courrier mettait des jours avant d’arriver. Que de progrès fulgurants en quelques décennies !!!
C’est top ! L’information arrive plus vite. Nous nous déplaçons plus vite. Nous sommes capables de nous connecter à des personnes du monde entier en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ! La technologie a fait un bond de géant et je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
Simplement, je crois qu’il nous faut redoubler de vigilance et prendre le temps de s’arrêter. Prendre du recul. Observer. Respirer. Vivre. Oui, vivre… Prenons le temps de vivre…
Les moyens que nous avons à notre disposition sont fascinants. A nous de les utiliser à bon escient. Si ta voiture à la capacité de rouler à 200 kilomètres/heure, tu ne vas pas rouler à cette vitesse en ville ? Euh … J’espère que non, sinon ça risque d’être très dangereux. C’est pareil pour tout le reste. Nous avons des forfaits téléphoniques illimités, des connexions internet illimitées. Tout nous pousse à consommer tout en étant jamais rassasiés.
Prends-tu le temps de regarder le monde qui t’entoure ?
Prends-tu le temps d’observer la nature ?
Prends-tu le temps d’écouter le silence ?
Tout à l’heure je suis allée courir. Je ne suis pas allée courir après le bus, ni après le temps, ni après l’argent, ni après quoi que ce soit de matériel. « Aller courir avec mes jambes » pour le plaisir de courir, c’est un truc nouveau pour moi. J’ai toujours dit que je ne savais pas courir, que je détestais ça, que c’était trop dur et blablabla. Pourtant, depuis quelques temps, ça me tente et j’ai toujours une bonne excuse pour ne pas y aller. Et aussi, j’avais peur. Peur de ne pas réussir, peur de ne pas tenir, peur de ne pas être à la hauteur. Hum … A la hauteur de quoi au juste ?
En plus, je ne trouvais plus mes baskets, sauf que … hier matin, je les ai retrouvées. Alors, j’y suis allée. J’ai pris mon sac à dos pour caser mes clés quelque part (ne pas renouveler, c’est galère de courir avec un sac à dos non adapté). Résultat, j’ai couru 2 minutes 24 et j’ai arrêté :/ FAIL … J’ai marché et j’ai renouvelé un peu plus tard. Pas mieux 🙁
Bon … On fait quoi dans ces cas-là ? On fait une croix dessus ?
NON.
Je suis quand même beaucoup plus persévérante que ça.
Alors aujourd’hui, j’ai remis ça. L’après-midi cette fois. Sans pression, sans clés, sans sac à dos. J’ai commencé par marcher et quand je me suis sentie prête, let’s go ! J’ai fixé un point au loin et je me suis dit « je cours au moins jusque là ». Et là ! Tadam ! Je n’avais pas envie de m’arrêter. Je me suis sentie pousser des ailes ! Youpiii !!! Je n’avais pas l’heure sur moi, mais au vue de ce que j’ai parcouru, j’ai couru au moins 15-20 minutes. Je pense que j’aurais pu continuer encore mais je n’ai pas envie de me dégoûter dès le deuxième jour. Apprentissage en douceur <3 <3 <3
Pourquoi je te parle de ça ?
Parce que pendant ce temps de course, je ne pensais qu’à une chose (enfin deux…), bien respirer et écouter mon corps. J’ai oublié tout le reste ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cela. Pourtant, j’ai l’habitude de méditer, de pratiquer les Arts internes, d’écrire. Et j’adore ça ! Ça contribue à mon équilibre. Mais je n’atteins pas cet état complètement focus sur mon corps et ma respiration. C’est sans doute parce que je débute. Quand je vois des gens discuter en courant, je ne sais pas comment ils font.
Alors pendant que je courrais, je n’ai couru après rien. Je n’ai attendu après personne. Je n’ai pas « checker » mes mails ou les statistiques des visites de mon site. Je n’ai pas couru après le temps non plus puisque je n’avais pas l’heure sur moi et que cela n’avait aucune importance. J’étais juste là, présentement.
Jamais je n’aurais pensé décrire la course comme Cela, dit la fille qui a toujours dit que ce n’était pas pour elle.
Pas de conclusions hâtives, ce n’est que le deuxième jour que je cours.
Et toi ? Pratiques-tu la course à pied ?
Sinon, as-tu des pratiques qui te font prendre conscience de comment tu habites ton corps ?
A lire en complément de cet article : #100jours100sourires, David, l’inconnu qui pratique la course à pied et qui rêve de faire le marathon de New York !
par Marie Guibouin | Juil 27, 2017
Si tu es abonné(e) à ma newsletter, tu n’es pas sans savoir que la semaine dernière j’ai perdu ma voix. C’était vraiment charmant. Un suave mélange entre Dark Vador, une mamie de 80 ans et le Père Fouras. Et …
Je n’avais pas fait le rapprochement, mais dans le même temps je suis devenue insociable. Je n’avais pas envie d’aller vers les gens, je n’avais pas envie de leur parler, je suis devenue insociable.
Je suis devenue insociable jusqu’à remettre en question tout ce que j’entreprends. Oui, je suis un peu extrême comme fille.
Et soudain … hier, tout a switché ! Je me suis levée en forme ET … attention … roulement de tambour …
Et j’ai retrouvé MA VOIX ! Victoire !!! Champagne !!! Euh … non pas « Champagne » dès le matin !
Ma voix est revenue lorsque j’ai accepté cet état, que j’ai arrêté de dire que de toute façon j’étais insociable, et blablabla…
Ma voix m’invitait à faire une pause et moi non, je voulais continuer et puis c’était galère de parler. Le fait même de parler me demandait un effort considérable. Et moi, au lieu d’accueillir Cela avec bienveillance, et bien non évidemment, j’étais la plus nulle de la Terre et puis je ne valais rien et nia nia nia.
C’est l’hôpital qui se fout de la charité franchement !
Celle qui transmet au plus grand nombre d’accueillir les émotions, de ne pas les refouler … elle a un truc qui va de travers et rien ne va plus.
C’est vrai que c’est facile pour moi d’accueillir les émotions. En ce qui concerne le corps, c’est une autre paire de manche ! Et ça tombe bien puisque je travaille dessus en ce moment. Je travaille à équilibrer mon alimentation, à plus écouter les besoins de mon corps. J’ai arrêté de checker mes mails en même temps que je mange.
Je suis vigilante aux rituels de ma journée qui contribue à mon équilibre : Arts internes, méditation, marche en Nature, écriture.
Je peux remercier mon corps d’être vraiment très résistant. J’apprends vraiment à l’honorer en ce moment. Je pense que c’est très important, c’est quand même le véhicule de notre Âme. D’ailleurs, ma petite sœur en parle très bien sur son blog. Je t’invite à y faire un tour, ces articles sont vraiment très inspirants, notamment celui-ci sur la nudité, que j’ai trouvé très fort, très profond, très beau.
En fait, je suis devenue insociable temporairement. Surtout que j’adore les gens ! J’adore rencontrer de nouvelles personnes, échanger, partager. L’humain est tellement riche. La perte de ma voix m’a peut-être inconsciemment mis en colère contre moi-même. Et moi j’ai pris un raccourci en me déclarant « insociable ». Beaucoup plus simple que d’aller regarder en soi, n’est-ce pas ?
Être sans voix m’a aussi invité à ralentir en cette période estivale. L’été, j’ai tellement une énergie débordante que je voudrais que le monde aille aussi vite que dans ma tête ! Sauf que … ce n’est pas possible. L’été tout est ralenti, il y a comme un air de vacances, dirait-on. Et moi, j’ai joué à la gamine impatiente, déjà en pleine ébullition de la rentrée ! J’ai un petit côté rebelle parfois … hum … souvent.
Enfin, à présent tout est rentré dans l’ordre. Si on considère qu’il y a un ordre …
Et toi ? Quel est ton rapport à ton corps ? Accueilles-tu aisément les moments où il déraille un peu ? Comment ça se passe pour toi ?
Avec Amour et Bienveillance,
Prends soin de toi,
Marie,
Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse de Conscience.
par Marie Guibouin | Juil 17, 2017
(Non, tu ne verras pas de photo de moi toute nue dans cet article. Si tu es venu(e) pour ça, passe ton chemin ;))
Après « Et j’ai dansé pieds nus dans ma tête », c’est parti pour :
« Et j’ai peint toute nue dans mon salon » !
Je vais te dire un secret. J’ai toujours rêvé de peindre nue toute la journée, sur de grands murs blancs. Mais …
Je ne l’avais jamais fait.
Pourquoi ?
J’ai longtemps eu un rapport à mon corps un peu compliqué. Pas assez ceci ou trop cela. Tu vois de quoi je parle ?
Finalement, c’est plutôt récent le fait que j’accepte mon corps tel qu’il est. Et par la même occasion, je m’accepte pleinement, telle que je suis. La vie m’a appris que mon corps est un cadeau. Je touche du bois et de la peau de singe, je suis quasiment jamais malade et mon corps est en très bonne santé. Pourquoi lui infliger tant de haine alors que lui ne me donne que de l’Amour et me permet d’être mobile, de me nourrir, de parler, de chanter, de danser, de peindre, de photographier, de respirer, de sentir, de toucher, de ressentir, de vibrer, de courir, de goûter, de savourer … bref, de vivre tout simplement ?
Le corps est le véhicule de ton Âme.
Prends-en bien soin et il t’emmènera loin, très loin.
D’ailleurs si tu cherches une mine d’inspiration sur le rapport à ton corps, Christelle en connait un rayon sur le sujet !
J’ai la chance d’avoir un corps ultra résistant car pour être honnête, je lui en ai longtemps fait voir de toutes les couleurs ! Continuer à bosser alors que j’étais fatiguée, manger plus que ce qu’il réclamait, porter des choses super lourdes au lieu de demander un coup de main, avoir mal quelque part et ne pas m’écouter. Tout ça est derrière moi maintenant (bon, à part le rapport à la nourriture où je suis encore en chemin parce que je suis très gourmande et aussi parce que le stress peut me donner des fringales, mais je me soigne).
En ce moment, quand je parle de comment c’était avant, de mes peurs d’avant, de comment j’étais avant … Quand je me retourne sur le chemin que j’ai parcouru, j’ai vraiment la sensation que c’était dans une autre vie. Alors que … Quand je réfléchis bien, je n’ai que 32 ans, alors tout ça n’est pas si loin. Pourtant, j’ai l’impression de faire des bonds de géants à chaque instant !
Pourquoi c’est une affaire d’état d’avoir peint toute nue dans mon salon ?
Déjà, n’exagérons rien, ce n’est pas une affaire d’État ! Mais pour moi c’est un pas de géant !
D’une part, parce que passer la journée à poil, disons le clairement, ce n’est pas du tout mon habitude et j’étais loin d’être à l’aise avec ça.
D’autre part, ce grand mur blanc me tendait les bras depuis un moment pour que je l’honore de jolies couleurs et moi, je me trouvais des millions d’excuses pour ne pas passer à l’action. « Et si on déménage ? » (du coup, je regardais plein de nouveaux lieux d’habitation sur le bon coin), « et si c’est moche », « et si je rate », « et si je me trompe », « et si mon amoureux n’aime pas » (excuse de merde en puissance = ça fait des plombes qu’il me dit d’exprimer ma créativité sur les murs !!!), et si et si et si … On va refaire le monde tiens !
Et soudain, dimanche matin, branle-bas de combat !!!
J’ai retrouvé ma peinture, mes pinceaux et c’est partiii !!!
J’ai tout installé devant moi et j’ai médité devant ce grand mur blanc. Lorsque je me suis sentie prête, j’ai ouvert les yeux, j’ai fabriqué du vert et j’ai tracé une première courbe verte. C’est la seule image qui m’était venue en méditation. Et le reste s’est déroulé tout seul, au fur et à mesure, avec facilité et fluidité. J’ai passé toute la journée à peindre. Je me sentais dans un état méditatif (et il parait que ça se voyait aussi de l’extérieur). En traçant des cercles au pinceau fin, j’ai eu envie de prendre des cours de peinture chinoise. C’est un Art que je ne connais pas du tout et je pense que c’est idéal pour travailler sur la concentration et la précision du geste.
C’est acte d’apparence anodine a réveillé énormément de choses en moi. J’ai pris conscience que j’étais capable de beaucoup plus grand que ce que j’imaginais (oui encore !). Crois-moi, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Et je parle aussi pour toi. Je suis sûre que tu as un/des talent(s) que tu ne t’es pas encore autorisé à exprimer.
L’envie de peindre pour moi, pour toi et l’envie d’allier la photo et la peinture m’est ENCORE revenue en pleine poire !
Alors Marie, tu attends quoi le déluge ???
Euh … non non, c’est bon j’ai compris. J’ai compris énormément de choses durant cette journée silencieuse en connexion avec ma créativité. Ce sont souvent dans les moments les plus simples que les plus belles révélations nous arrivent.
Le 14 juillet 2017, je me suis crée un tableau pour ne pas oublier de penser à moi. Je sais ça peut paraitre tordu, mais je l’ai fait. Dessus, il y a écrit :
- Méditation
- Qi Gong du Dragon
- Marcher dehors
- Ecrire
- Prendre soin de mon corps
- Manger en pleine conscience
- Créer pour moi
Dès que j’accomplis une de ces choses, je dessine un petit cœur dans la case du jour. Moi qui n’est pas une grande adepte des tableaux, là, à l’heure où je t’écris, celui-ci me fait du bien pour mes rappeler mes essentiels à mon bien-être.
J’ai encore du boulot pour « Manger en pleine conscience » qui implique aussi de manger sainement. C’est en chemin …
Et depuis le 14 juillet, je ne mettais aucun petit cœur dans la case « Créer pour moi ». Autant dire que ça a commencé à me chiffonner. Des jours que je n’ai pas écrit pour mon livre (enfin j’ai repris ce matin), des mois que je disais que j’aimerais peindre et que je trouvais toujours 1000 choses supeeeer importantes à faire. Voir noir sur blanc que je négligeais cette partie de moi n’a pas du tout plu à mon inconscient qui m’a fait faire des trucs rocambolesques jusqu’à ce que je comprenne qu’il est primordial de prendre le temps de créer pour moi, pour encore mieux créer pour les autres.
La période estivale est propice à l’introspection. Si tu sens que tu délaisses une partie de toi depuis un moment, je te conseille de l’écrire, d’observer, de t’observer et de voir, de sentir ce qui se passe pour toi.
Je me suis aussi fait un tableau pour mon business. Ça m’aide à me concentrer et à rester focus sur ce qui est important pour moi et pour mes clients.
Qui aurait cru que peindre toute nue dans mon salon aurait autant éveiller ma Conscience ?
Et toi ? A quoi rêves-tu en secret ? Un rêve ultra accessible mais que tu ne t’autorises pas à matérialiser maintenant ?
Hâte de partager avec toi sur le sujet !
A très vite pour de nouvelles Aventures !!!
Marie,
Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse de Conscience.