Témoignage de Carine

Témoignage de Carine

 » Ma photo préférée est celle où j’ai le big smile et les cheveux ébouriffés ! Selon moi c’est celle qui représente le mieux mon ressenti au cours de cette journée –

 

-> en connexion directe avec mon enfant intérieur, dans l’expression de ma joie pure et profonde.

 

J’ai eu l’élan de m’inscrire parce que je souhaitais voir, vivre et expérimenter, ce qui se cachait sous ce titre à la fois intrigant et enthousiasmant, en totale résonance avec mes besoins du moment.

J’y suis arrivée sans attentes particulières, mais avec la double envie de « me déposer » et d’oser : dénouer des tensions, revenir au lâcher-prise, m’ouvrir à l’intuition… ; et incarner qui je suis, en toute authenticité, sans crainte de m’exposer.

J’ai ressenti une connexion immédiate avec les autres participantes et la bienveillance, la douceur et la chaleur dans lesquelles a baigné notre petit groupe, m’a permis de me livrer en toute confiance.

Sans rien dévoiler des exercices qui nous sont demandés, je dirai juste qu’ils permettent d’accéder à notre vérité, en nous aidant à voir ce qu’on ne voit jamais… Explication confuse, peut-être, mais précisément parce que c’est à vivre, plutôt que d’en parler.

 

Il y a de la magie dans tout cela, et la magie ne s’explique pas.

Depuis, j’ai la sensation d’avoir fait un pas de plus, mais un pas de géant, vers cette femme libre et épanouie qui cherche à se révéler.

 

Et j’ai la conviction que les effets secondaires ne s’arrêteront pas là… « 

COUETTE – MAUVE – PARADIS

C’est quoi ce titre sans queue ni tête ???

Ce matin, je pensais t’écrire pour te dire que je ne sais pas quoi dire, que j’avais l’impression d’avoir tout dit :O

Je ne suis pas certaine qu’un jour, c’est possible d’avoir déjà tout dit. Seulement, il peut m’arriver d’en avoir la sensation.

Et puis Carine​ est arrivée et Gabrielle​ l’a mise au défi d’écrire un texte avec le mot « couette » dedans (couette -> cheveux, pas la couette pour dormir). Eva​ a renchéri avec le mot « mauve » et je suis arrivée avec le mot « paradis » qui a surgit de nulle part !

La conversation s’est enflammée et Eva a décidé de relever le défi elle aussi. Et comme plus nous sommes de folles, plus nous rions, j’ai pris part au défi moi aussi.

Alors voilà, pour quelqu’un qui pensait t’écrire pour te dire que je n’ai plus rien à dire, je me retrouve avec un texte qui va surgir de nulle part en utilisant les mots :

COUETTE – MAUVE – PARADIS…

Go !

Quand j’étais petite, j’étais blonde et j’adorais me faire des couettes ou un palmier au-dessus de la tête. Je me souviens qu’en CE2, le prof me tirait tout le temps les cheveux quand il passait dans les rangs de la classe. Ça avait l’air de l’amuser, mais moi ça ne m’amusait pas du tout !

Le soir quand j’enlevais mes couettes ou mon palmier, j’avais mal aux cheveux. Non, je n’étais pas saoule, ce n’est pas du tout ce que je suis en train de dire. C’est une sensation que j’ai oubliée mais, tu sais quand tu as les cheveux longs et que tu les attaches toute la journée, ça fait une sensation bizarre sur le cuir chevelu. Ça fait mal et ça fait du bien en même temps.

Le pire souvenir que j’ai avec mes cheveux, c’est lorsque le dernier jour de 3ème, nous nous étions déguisés. J’avais décidé de faire plein de petites couettes tressées sur toute ma tête avec des élastiques de toutes les couleurs. Je trouvais ça fun ! Je me souviens de cette journée, nous avions pique-niqué tous ensemble non loin du collège, puis nous étions allés en vélo à la plage. Il y avait quelques kilomètres à parcourir. On aurait dit le troupeau du Tour de France !!! En plus lent …

En rentrant chez moi le soir, outre le mal au cuir chevelu en enlevant mes élastiques, j’ai eu droit à de magnifiques coup de soleil sur le crâne. Les premiers coups de soleil de toute ma vie. Mais je crois que c’était rien, comparé au 4 années que je venais de passer …

Je n’ai pas de supers souvenirs de mes années collège, mais ce dernier jour, il me semble que je l’avais tout de même trouvé fun ! Peut-être qu’inconsciemment je me sentais libérée délivrée !!! Je savais que je n’allais plus y mettre les pieds ! Victoire !!!

Enfin, cet élève qui me poursuivait depuis la maternelle allait sortir de ma vie ! Enfin, une nouvelle vie s’ouvrait à moi. Enfin, je n’aurais plus a prendre le car le matin, avec ce type dégueu qui me harcelait verbalement. Enfin, j’allais entrer dans un autre monde où les blagues vaseuses sur mon physique, ma manière de m’habiller, mon nom de famille et j’en passe … allaient disparaitre de ma vie.

Je trouve qu’à l’école, les élèves ne sont pas tendres entre eux. Il y a cet esprit de compétition malsain, ce besoin de plaire aux autres, d’être remarqué, de profiter de la faiblesse des gens pour mieux les écraser et devenir un « pseudo-leader » ! Je me demande comment c’est possible d’en arriver là. Je me demande ce qui fait que le « système » est comme ça.

Je croyais que ça avait changé et en fait non. En ce moment, je travaille sur un projet avec une école. Je trouve ça super d’amener un autre regard sur le monde à travers une pratique artistique. Pourtant, je constate que les élèves ne sont pas tendres les uns avec les autres.

Ce n’est pas une généralité. Pourtant, j’observe que beaucoup d’entre eux ont une vision du monde très … « chaotique », comme s’il fallait tout le temps se battre et faire la guerre. Je les entends parler de fin du monde et d’apocalypse, de méchants qui tuent des gentils.

Il y a très peu de place pour la rêverie.

Je ne suis pas confortable avec ça. Ça me rend triste, en colère, voire frustrée. Je me sens impuissante et en même temps en écrivant ces lignes, je constate que je suis encore trop dure avec moi-m’aime.

Je devrais avoir le cœur en joie de leur amener une autre vision, même s’il ne la comprenne pas tout de suite. Je devrais avoir l’Âme qui pétille de leur avoir donner l’occasion de voir la Beauté du monde, à regarder l’autre côté, à s’arrêter sur des détails qu’ils n’avaient jamais remarqué alors qu’ils passent devant tous les jours.

Hier soir, je faisais part de ma « frustration » aux personnes avec qui je travaille sur ce projet. Je disais que j’ai dû revoir mes « ambitions » à la baisse (c’était dur d’écrire cela…).

Et j’ai reçu une remarque qui m’a beaucoup touchée, qui a apaisé mon cœur :

« Tu n’as pas révisé tes ambitions à la baisse, tu as ajusté ton projet aux réalités du terrain. Nuances… »

Alors aujourd’hui, je dis Merci. Merci de m’avoir montrer l’autre côté.

Je prends conscience que j’arrive très bien à voir la Beauté partout et en tout, autour de moi, dans mon entourage, chez mes clients … Et parfois, (parfois seulement hein), j’oublie cette Beauté que j’ai en moi, cette Beauté que je transmets, même quand je crois que j’ai raté, que je n’ai pas été à la hauteur ou encore que j’imagine que j’aurais pu faire mieux, que je n’ai pas donné assez, que j’aurais pu faire autrement…

STOP !

Je trouve que l’Être Humain a une capacité incroyable à l’auto-flagellation. Je le constate tous les jours et même si je suis super vigilante pour ne pas tomber dedans moi aussi, ça m’arrive encore, et m’arrivera encore certainement.

Le premier pas, c’est d’en prendre conscience. Ce qui est bien, c’est que lorsque tu en as conscience, tu peux transformer tes croyances.

Si tu crois que tu n’as pas donné assez, par exemple, tu peux prendre du recul, et t’apercevoir que ce que tu crois est erroné. Parce que pour la personne, c’est un cadeau immense. La personne a qui tu donnes n’a pas du tout la même perception que toi. Parfois, hum … souvent tu donnes un truc de ouf et tu crois que c’est rien ou pas grand chose, parce que tu sais qu’au fond de toi, tu es capable de tellement plus ! Pourtant, pour la personne qui reçoit, c’est une valeur immense qui peut aller jusqu’à changer radicalement sa vision de la vie.

Oh la la ! Je sens que je m’enflamme !!! Je ne pensais pas atterrir ici en parlant de couettes ! Cet exercice est tout à fait surprenant !!!

J’ai longtemps minimisé ce que j’apportais aux gens. Combien de fois lorsqu’on me disais « merci », je répondais : « ah c’est rien »ou « c’est pas grand chose » ou « j’ai rien fait ». Combien de fois j’ai rejeté la valeur de ce que j’offrais à mon entourage, à mes clients, au monde.

Aujourd’hui, je ne dis plus jamais « de rien » quand on me dit merci par exemple. Je réponds souvent : « avec plaisir », « avec joie » ou encore « je suis heureuse d’avoir pu t’apporter ceci ou cela ». Plus jamais je ne répond « de rien ». D’ailleurs ça me fait bizarre quand quelqu’un me répond ces mots là quand je le remercie. Ça fait quelque chose dans mon corps qui dit que ce n’est pas juste.

C’est fou comme le pouvoir des mots est puissant.

Comment tu peux recevoir de l’amour en le banalisant à ce point là ?

Comment tu peux recevoir pleinement de la gratitude en répondant que c’est rien ou que c’est pas grand chose ?

Comment tu peux recevoir de l’argent si tu dis toi-même que ton travail n’a pas de valeur ?

En écrivant ces lignes, je prends conscience que j’ai fait des pas de géant dans ma vie !!! :O

Même si le chemin est loin d’être terminé, je me dis :

 

« Waouh ! Quand même Marie, t’as grave avancé ! »

Et toi aussi je suis sûre que tu as grave avancé. Prends un moment de silence et observe.

Es-tu à la même place que là où tu étais l’année dernière ou même le mois dernier ?

Est-ce que tu penses pareil ?

Vois-tu le monde de la même manière ?

As-tu fait ne serait-ce qu’un pas ou deux pour avancer sur ce projet qui te tient à cœur ?

Ne minimise pas tes petits pas.

Ne minimise pas tes petites actions.

Ne minimise pas la Valeur que tu crées.

Ne minimise pas ces petites gouttes d’eau de Bonheur et de Joie que tu sèmes à chaque instant.

Ne minimise pas l’impact de tes mots, de tes paroles, de ton Art, de tes gestes, de tes pensées …

Tu vois, je croyais que je n’avais plus rien à dire mais c’est complètement faux !

On croit beaucoup de choses. Et l’esprit humain a un talent fou pour croire que c’est impossible, que c’est trop compliqué, que c’est nul, que ça aurait pu être mieux …

Arrête de faire marcher le petit vélo dans ta tête ou alors utilise le à bon escient. A quoi ça te sert de croire que tu es nul(le), que tu n’as pas fait assez bien ou que tu n’y arriveras jamais ?

Prends un instant. Répond à cette question. Ça te sert à quoi ?

Déploie tes ailes, ouvre toi à la beauté de la vie, laisse-toi éclore tel un oiseau de paradis !

J’adore cette plante ! Ça fait longtemps que je n’en ai pas eu entre les mains. Je ne sais pas si c’est la saison, mais ça me donne envie d’aller en acheter une ! Laure​, tu sais où je peux en trouver ?

Laure, c’est ma spécialiste quand j’ai une question sur une plante <3 <3 <3

Cette nana est top ! Elle a le don de t’accompagner à te reconnecter à toi-m’aime, à ton essence, à travers tes 5 sens, pour que tu puisses avancer concrètement dans ta vie et dans tes projets. Si tu as besoin d’un coup de pouce, va la voir, c’est une magicienne :p

A ce stade, je constate que je viens d’écrire un pavé et que je n’ai toujours pas utilisé le mot « mauve » dans ce roman qui fait des kilomètres. J’aurais pu dire que l’intérieur de l’oiseau de paradis est mauve mais je trouvais que c’était un peu bateau. Donc là, comme tu le vois, je suis en train de broder pour tenter d’argumenter mon propos. J’aurais pu aussi parler de mes cheveux mais ils sont plutôt roses que mauve.

Et bien ! J’ai bien envie de dire merci à Carine, Gabrielle et Eva qui m’ont permis d’explorer un terrain que je n’aurais sans doute pas explorer de cette manière sans la contrainte des mots. Je savais que ce serait surprenant, voire même déroutant. Je pense qu’il faut vraiment le vivre et le ressentir pour comprendre. Si tu as envie de prendre part au défi avec nous, partage ton texte avec les mots COUETTE (cheveux, pas « sous la couette »-> Gabrielle y tient 😉 ) – MAUVE – PARADIS.

A très vite pour les nouvelles Aventures !!!

Marie, Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience.

Mon livre, cette Aventure …

Mon livre, cette Aventure …

Cette première semaine de l’année est placée sous le signe de l’introspection et de l’observation. Je prends conscience de ce qui est important pour moi et je revois mon sens des priorités. Ça secoue un peu et en même temps, c’est plutôt agréable et très libérateur !

MON LIVRE

Le 2 septembre 2016, je me suis lancée le défi d’écrire un livre en 80 jours et cela n’a pas été une mince affaire !!! J’ai écrit mes premières lignes dans le train, le 15 septembre 2016, le cœur rempli de belles intentions.

 

Les jours qui ont suivi, j’ai continué mais ce n’était pas fluide parce que je pensais trop à ce qu’on allait penser de moi, si on allait me juger, si c’était mieux que j’écrive comme ceci ou comme cela. Et quand c’est pas fluide, j’aime pas.

Ce premier livre (et ceux qui suivront aussi), j’ai envie qu’il soit authentique et proche de mes valeurs. Alors au jour 33, revirement de situation, j’ai jeté le manuscrit de mon livre à la poubelle !!!

10 jours plus tard, j’ai vécu une situation très compliquée à gérer, qui a accaparé tout mon temps et chamboulé tout mon programme !!! Mon livre est complètement passé à la trappe ! A la même période, mon blog a complètement « beugué » ! Tout est arrivé en même temps, alors j’ai appris à lâcher prise, à me concentrer uniquement sur ce qui était Essence-Ciel à ce moment là de ma vie, même si une part de moi était frustrée à l’idée de ne pas avancer sur mes projets. J’ai vécu 3 semaines très éprouvantes, j’étais complètement épuisée, je te passe les détails.

Je pensais que je n’allais jamais l’écrire ce livre, que j’allais me résigner, abandonner.

Puis il y a eu ce jour, au moment exact où j’étais libérée de mes « obligations ». Ce jour, où, une petite fille a dit à sa maman dans le train : « Maman, elle écrit un livre, la dame ? Je suis sûre qu’elle est en train d’écrire un livre. »

Puis il y a eu ce jour où Emmeline m’a contactée pour me rencontrer sur Lille, alors qu’elle venait d’emménager près de Nantes, ma ville natale. Heureux hasard ? J’avais découvert le parcours d’Emmeline, grâce à une interview réalisée par Carine du blog Com’La Vie! Nous étions entrées en contact virtuellement à ce moment là.

J’aime quand le Virtuel se transforme en réel ! C’est ma Quête dans tous les projets que j’entreprends.

Pourquoi je te parle de cette rencontre en particulier ? Parce que ce jour là, Emmeline m’a demandée où j’en étais dans l’écriture de mon livre. Et j’ai découvert, qu’elle aussi était en plein défi de réaliser son rêve qui est … Attention … Roulement de tambours … ECRIRE UN LIVRE 😀

De joyeux signes de la Vie, des signes puissants à mon sens, qui me connectaient à nouveau à ce projet qui me tient tant à cœur. Mais un jour, tu lèves la tête et tu te rends compte que tu es au jour 73/80 et que tout est à faire ! Dans la folie créative, je pensais m’enfermer une semaine entière dans ma tourelle et l’écrire tout d’un trait !

C’est ainsi que le 14 novembre 2016, à J-6, la Boîte à excuses a jailli !!! C’était le pompon ! Un article que j’ai écrit tout d’un trait ! Une excuse de plus pour ne pas écrire mon livre ?

Le 17 novembre, j’ai eu la sagesse de remettre à plus tard, en repoussant ma dead-line de 10 jours, que je n’ai pas tenu bien sûr 😀

Dans tout ça, je me suis pris une belle leçon d’humilité !

Comme je l’écrivais dans « Si on mourait demain… » :

Si demain tout bascule, qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui pour aller vers mes rêves ? Qu’est-ce que je peux faire, là, maintenant, pour faire un pas de plus, même petit ?

La première chose qui était dans ma liste, dans cet article du 24 novembre 2016, c’était :

– Continuer mon livre même si ma dead-line de 80 jours est dépassée. Ça remue beaucoup de choses d’écrire un livre …

Qu’est-ce que j’ai mis en place concrètement pour me connecter chaque jour à mon rêve ? Est-ce que j’en ai fait une priorité, un rendez-vous non négociable tous les jours ?

La réponse, c’est que j’ai eu toutes les bonnes excuses du monde pour le faire passer en dernier. S’il me restait du temps dans ma journée, alors, j’allais m’y mettre. Je dis toujours que le temps est relatif et que du temps, on en a tous.

Quand Laure de Une Etincelle m’a interviewée et m’a demandé si le temps était un problème pour moi, voilà ce que je lui ai répondu :

« Je pars du principe que le Temps est le même pour Tous. 24 heures nous sont offertes chaque jour, alors je suis à l’écoute de ce qui m’inspire le plus, pour utiliser ce temps à bon escient. »

La question qui pourrait suivre serait : « Et quand plein de choses t’inspirent en même temps, tu fais comment ? »

Je dirais :

Créer de nouvelles habitudes ET revoir mon sens des priorités.

Par exemple, depuis quelques jours, je médite tous les matins, et presque tous les soirs. Ça ne dure pas 3 heures, je dirais 15-20 minutes. Cette pratique s’est imposée à moi sans vraiment que je comprenne pourquoi ! Je me demandais depuis plusieurs années à quoi ça servait concrètement, j’avais tenté quelque fois de m’y mettre, c’était pas mal, mais j’étais encore mitigée : perte de temps ? je le fais parce que JE DOIS le faire ou est-ce que j’en ai vraiment envie ?

Je me disais que je devais sans doute mal m’y prendre, que je ne savais pas comment faire. De plus, je suis déjà dans une démarche très méditative dans ma pratique de la photographie alors j’ai fini par lâcher prise en me disant que méditer en ne faisant rien, ce n’était sans doute pas pour moi.

Et là, d’un coup, je ne saurais même pas dire, à partir de quand je me suis mise à méditer vraiment, mais ça s’est imposé à moi, et c’est devenu ultra naturel ET vital. Ça apaise mon mental, ça éclaircit mes pensées, j’ai même des réponses à des questions que je me pose qui arrivent spontanément dans ce moment de calme. Je ne pourrais t’en dire plus pour le moment, étant donné ma graaaande expérience sur le sujet.

J’arrive à les trouver ces 1 ou 2 fois 15-20 minutes dans la journée pour méditer, comme le temps que je prends tous les matins, pour écrire mes 3 pages du matin d’écriture libre, inspirées par le livre de Julia Cameron : Libérez votre créativité ! (je ferais un article bientôt sur le sujet !). J’écris ces 3 pages tous les matins, depuis plus de 100 jours maintenant et je ne m’imagine pas ne plus les écrire !!! Rien que ça, ça ferait un sacré bouquin, non ?

En cette semaine d’introspection, alors que je marchais en ville hier soir, je pensais à mon livre. Je me disais que c’était pas la peine d’attendre le bon flow, le bon moment, le bon élan d’inspiration. Je me disais que c’était à moi de le créer ce bon flow, ce bon moment. Cet élan d’inspiration, j’ai le pouvoir de le provoquer ! Je m’en suis rendue compte sans le vouloir, grâce à la méditation justement. Alors que je me faisais cette réflexion tout en marchant, voilà que je rencontre Erwann.

Erwann a un blog où il partage énormément en toute authenticité. J’aime beaucoup le lire parce que je sens qu’il écrit avec son cœur. La première fois que je l’ai rencontré, c’était lors de la première émission de Radio de Madame ou Madame, de laquelle j’ai été la première invitée. Je ne crois pas au hasard et je pense qu’hier soir, nous nous sommes rencontrés dans la rue, pour une très bonne raison. Il m’a partagé le fait que depuis 3 semaines, il n’arrivait plus à écrire, juste au moment où j’étais en train de penser à mon livre et au flow que j’ai bien l’intention de provoquer, parce qu’il y en a marre de remettre à demain.

Même si nous n’avons pas converser très longtemps, ce partage nous a reboosté tous les deux dans notre créativité ! (je l’espère pour toi aussi Erwann, si tu passes par là, coucou !)

De plus, il n’y a pas que ça comme signes de la Vie ! En ce moment, il y a des gyrophares qui s’allument de partout !!!

  • Il y a Sofia qui a créé son laboratoire d’écriture créative sur Facebook et s’est lancé le défi d’écrire tous les jours quoi qu’il arrive !

  • Il y a Lyvia Cairo qui s’est lancé le défi fou de vendre son livre avant même de l’avoir écrit, et de partager ses avancées tous les jours avec ses futurs lecteurs ! J’en suis ! Et Merci Lyvia d’inspirer le monde comme tu le fais !

  • Il y a Emmeline Sion qui vient de créer son comité de relecteurs magiques dont je fais partie, pour renforcer son engagement à terminer son livre et partager ses écrits, avoir des retours en direct, dans l’échange, la construction et la bienveillance.

  • Sans oublier mon amie Murielle qui m’a rappelée à quel point ce projet me tient à cœur. (Mumu si tu passes par là, je t’envoie tout mon amour)

A la base, le titre de cet article était : « Mon livre, mes inconnus et mes projets ! »

Mais là, je viens de lever la tête et je me rends compte que j’ai vraiment écrit un pavé, alors j’écrirais sur mes inconnus et mes autres projets un autre jour.

En ce 5 janvier 2016, voilà ce que j’ai décidé ! Je me suis bloquée dans mon agenda, 2H d’écriture de mon livre 6 jours sur 7 jusqu’au 20 mars 2017. Comme un rendez-vous important qu’il n’est pas possible du tout d’annuler.

Le 20 mars, c’est le printemps et j’adore le printemps ! Je trouve que c’est un bon jour pour faire fleurir les projets. Ce jour là, mon livre sortira en version numérique.

Et pendant le joli mois de mai, parce que le mois de mai, c’est joli, il sera édité au format papier parce que j’y tiens énormément. Un livre sur papier, c’est beauuu !!! Surtout que j’ai l’intention d’y mettre plein de belles photos pour illustrer mes propos. Cher futur éditeur, si tu es dans le coin, fais-moi signe :p

Je ne sais pas encore si je serais aussi folle que Lyvia pour le vendre avant qu’il soit terminé et/ou si je créerai un comité de relecteurs magiques inspirée par Emmeline. Tout ce que je sais, c’est que je suis déterminée et que les excuses à deux balles, y’en a marre ! Je sais que ça ne va pas être facile tous les jours, qu’il va falloir que j’apprenne à apprivoiser mon rythme, mais c’est possible !

En écrivant mon livre, j’honore mes deux credo :

  • J’ai peur mais je le fais quand même !

ET

  • TOUT EST POSSIBLE !!!

Wawww !!! Comment ça fait tout chaud dans mon cœur de me relancer dans cette Vibe Créative remplie d’amourrr !!!

C’est partiii !!! Et ça commence maintenant, j’ai programmé mes 2 premières heures d’écriture ce soir, de 18H30 à 20H30.

Let’s GOOOooo !!!

EDIT du 9 avril 2020 : eh bien ! j’aurais bien galéré mais je l’ai fait !!! Mon livre est sorti en avril 2019 et tu peux commander ton exemplaire dédicacé en cliquant sur la couverture ci-dessous :

Témoignage de Carine Dumez

Témoignage de Carine Dumez

Un atelier de photographie intuitive ?

« C’est quoi donc ? », est-on en droit de se demander…

Bah oui, sauf à être né de la dernière pluie, la photographie, on cerne plutôt bien de quoi il s’agit…

L’intuition, on en est tous plus ou moins dotés à des degrés divers, et on devine donc de quoi il retourne…

Mais l’intuition au service de la photo (ou est-ce l’inverse ?!), là… ça vient questionner… Pas commun, tout ça !

Et c’est tant mieux, parce que les trucs qui questionnent et sortent du commun, personnellement, j’adore !

C’est donc pleine de curiosité et d’enthousiasme que je me suis prêtée au jeu de l’atelier… « Jeu » est le terme approprié, car c’est ainsi que je l’ai vécu : au travers de cette approche ludique que nous propose Marie, on explore, on découvre, on s’étonne, et on s’amuse !!! 

Je garde le souvenir d’une matinée hors du temps, trois heures en suspens où rien d’autre ne compte que l’instant présent et les surprises qu’il place sur notre chemin…

Je ne gâcherai pas le plaisir des futur(e)s participant(e)s en dévoilant les consignes qui nous étaient données au cours de l’atelier, mais attendez-vous à être tour à tour intrigué(e)s, défié(e)s, amusé(e)s et surtout,… inspiré(e)s !

En résumé, un merveilleux moment de lâcher-prise et de créativité, que je recommande vivement et auquel vous pouvez vous rendre, les yeux fermés… Quoi que,… pour la photo, vos yeux pourraient démontrer leur utilité 😉

Alors disons plutôt : courez-y sans hésiter, et ouvrez l’oeil : je fais le pari que vous serez émerveillé(e) par la beauté qui nous entoure, et que vous vous découvrirez une âme d’artiste !

 

Mes 3 photos préférées


(dur de choisir ! ce ne sont pas forcément celles qui me plaisent le plus « esthétiquement parlant », mais celles qui me semblaient le plus chargées de sens)

 

« STOP !… Ralentir, prendre le temps, faire une pause… »

stop Crédit photo : Carine Dumez

 

Ici, je me suis affranchie des consignes données par Marie, pour laisser libre court à mon imaginaire…

Au premier plan, c’est le parterre de fleurs qui, au début, me fait de l’oeil. C’est sur lui que je concentre mon attention, et je me mets à photographier les fleurs dont j’apprécie les formes, les couleurs…

Nous sommes en ville mais ce décor bucolique me donne l’impression d’être face à un champ, il revêt en tout cas un caractère paisible, que je trouve agréable et ressourçant…

Alors que je suis plongée dans cette douce contemplation, j’aperçois au second plan le panneau « STOP ».

Association d’idées immédiate : je veux photographier ce panneau, entouré de fleurs et de verdure.

L’image symbolisera la quiétude, l’urgence de ralentir dans ce monde où tout va trop vite, la nécessité de s’accorder des pauses, dans une société où prendre son temps, c’est souvent le perdre…

 

« A travers »

Crédit photo : Carine Dumez

Crédit photo : Carine Dumez

 

Cette photo illustre parfaitement, selon moi, l’apport génial que peut représenter un atelier de photographie intuitive…

Clairement, je n’aurais jamais eu cette idée seule. M’agenouiller pour photographier un banc public à travers un des détails qui le composent, comment vous dire… ça ne m’arrive pas tous les jours ! 🙂

L’idée m’est venue grâce à la stimulation provoquée par la consigne de Marie. Un challenge à relever, ça aiguise les sens et ça oblige à faire preuve de créativité…

Un cliché qui a ouvert plein de perspectives pour la suite, en m’apprenant à regarder autrement ce qui m’environne.

J’adore !

 

« Reflet »

Crédit photo : Carine Dumez Crédit photo : Carine Dumez

 

Immédiatement après la prise de vue, alors que je lui montre cette photo, Marie me fait remarquer qu’elle ressemble à une peinture…

Je trouve qu’elle dégage quelque chose de puissant, qui pourtant, ne me frappe pas tout de suite…

C’est en la regardant de nouveau quelques jours plus tard, que je mesurerai la puissance symbolique de ce cliché, photographié de façon totalement intuitive, pour le coup.

Rien n’est construit ni même intentionnel, je me suis approchée de l’eau, y ai vu mon reflet et ai tendu la main, « juste pour voir ».

Et aujourd’hui je vois… combien la photo témoigne de mes aspirations.

Pour moi, elle matérialise l’élévation, la quête de Soi et la connexion à ce grand Tout qui nous dépasse, et auquel nous sommes pourtant reliés…

 

Merci Carine pour ce joyeux témoignage inspirant et plein d’entrain !