Véronique alias Mademoiselle Zouzou !
Cette semaine, je t’embarque dans un délicieux moment privilégié avec Mademoiselle Zouzou ! Si tu as envie de partager avec nous ces 27 minutes de bonheur, je te conseille vivement d’écouter le podcast 😉
J’ai rencontré Zouzou à la Foire de Lille en avril 2012 ! J’ai été comme « aimantée » par cette artiste atypique au milieu de cette foule, lors de ce grand événement lillois. Et la vie nous a amené à nous recroiser de nombreuses fois. Nous avions pas mal de connaissances en commun. Et aujourd’hui, 4 ans plus tard, nous voilà réunies pour partager avec toi un morceau d’histoire …
Véronique alias Mademoiselle Zouzou est une artiste à multiples talents : caricaturiste, portraitiste, humoriste, chanteuse et j’ai bien envie de rajouter performeuse !
- Ouais, j’aime bien performeuse ! C’est quand même la particularité d’arriver à faire tout ça en même temps ! Changer d’activité très vite, passer de l’un à l’autre … même si certaines fois j’insiste sur le mot « performance » en chantant et caricaturant en même temps, globalement ça ressemble un p’tit peu à ma vie, quoi !
Comment te décrirais-tu en quelques mots ? Qui est Mademoiselle Zouzou ?
- C’est rigolo ! Parce que là j’ai l’image de mon totem : la p’tite grenouille :p C’est pas que je papillonne, c’est pas que je vais d’un endroit à un autre mais je rebondis ! Donc j’ai des domaines de prédilection comme le dessin, la scène, comme le fait d’aller découvrir des gens, de chanter, de faire la comédie … Ce sont toutes ces choses que j’aime et puis je rebondis d’un endroit à un autre, d’un domaine à un autre … et je crois que faire les uns sans les autres ne me plait pas. J’aime que tout soit là. Je ne pourrais pas me spécialiser dans un seul domaine : QUE le dessin, QUE la caricature, QUE la chanson, QUE la comédie, QUE dénicher des talents, il manquerait quelque chose …
Comment en es-tu arrivée là ? Ton parcours ?
- En étant autodidacte, on a nos limites. Je n’ai jamais fait d’école spécialisée en quelconque domaine. En participant à des opérettes, j’ai à la fois jouer la comédie et chanter. Ensuite au niveau du dessin, moi qui étais portraitiste à la base, autodidacte toujours, passionnée depuis gamine, pourquoi ne faire que des portraits ? Pourquoi pas aller vers la caricature ? Je suis quelqu’un en plus, qui voit les choses rapidement, j’aime pas que ça traîne ! Donc, la caricature me convient très bien !
Je suis réellement impressionnée par la rapidité avec laquelle Mademoiselle Zouzou arrive à retranscrire les traits d’un visage :O
Ah ! Et les yeux ! Parlons-en des yeux ! Restranscrire un regard comme ça ! C’est tellement puissant ! Wawww !!!
- Ma caricature par Mademoiselle Zouzou (juillet 2014)
- Je sais pas pourquoi j’y arrive et c’est tant mieux ! Et c’est vrai que quand on me filme et que je vois le résultat, je suis moi-même épatée ! Je me dis « c’est pas possible, c’est pas moi ! » J’ai un recul sur le truc ! Je suis dans le ressenti instantané en fait.
- Au niveau du dessin, c’est comme ça, au niveau de la comédie, c’est pareil. Je ne sais pas concevoir chanson sans comédie avec.
- L’humour : faire du sketch tout seul, non ! Ça me gonfle au bout d’un moment. Il faut qu’on rajoute quelque chose, la musique n’est pas faite pour rien !
- C’est vraiment parce que j’étais autodidacte que je me suis laissée aller à tout sans limites ! A ce qui me plaisait, parce que finalement sortie de ces 4-5 domaines là, je ne vais pas voir ailleurs. Donc, je me sens quand même assez cadrée. Et je sais que ça me laisse un espace de créativité et de liberté qui est quand même très grand et il y a encore plein de choses à faire. Tellement encore à découvrir et à faire dans ces 5 domaines là !
- Après les origines, c’est en étant gamine, tout est venu petit à petit et ça s’est cultivé automatiquement par la passion, par un peu l’acharnement passionnel ! A vouloir approfondir les sujets, jusqu’à en devenir professionnelle au bout d’un moment.
Comme quoi cultiver ses passions, ça ouvre des portes que nous sommes parfois loin d’imaginer …
- Oui ! bon, c’est pas pour ça que la « voie royale » s’est ouverte tout de suite ! Par voie royale, je parle de la voie qui nous plaît. Pas forcément celle qui rapporte le plus … :p
- Mes parents n’étaient pas chauds pour me laisser embrasser une carrière artistique. Donc formation de secrétaire obligatoire ! « Fais ton travail de secrétaire d’abord, tu t’amuseras après ! » Et puis bon … Quelque part, le fait d’avoir fait cette formation là, m’a donné des bases très solides et très carrées au niveau administratif, commercial, juridique, communication. Donc ça c’est déjà super ! Finalement, je suis très contente de l’avoir eu cette formation ! Parce que ça m’a permis justement d’avoir cette solidité au niveau pensée, au niveau structure, et ensuite j’ai pu m’éclater sur le reste ! Parce que je sais que la base est solide !
C’est important tout ça ! Je trouve que c’est un très bon exemple ! Parce que souvent, c’est vrai que lorsque nous sommes artistes, créateurs, travailleurs indépendants, on peut vite se laisser déborder par le côté « paperasse », laisser trainer, etc…
- C’est important parce que, quand c’est traité automatiquement, régulièrement, on a tout l’espace de créativité et de liberté à côté. Alors que si on laisse trainer et qu’on fait l’autruche (et pas la grenouille ! (rires)) , un jour ou l’autre, le ballon de baudruche, il s’est tellement envolé très haut que paf ! il pète et l’on redescend très vite ! Alors que là non, on a toujours un pied dans la réalité et on peut s’envoler où l’on veut quand on veut, parce qu’on sait qu’on peut revenir 😉
Justement, si tu t’envoles dans ton univers artistique, comment tu le décrirais ?
- Aujourd’hui, je touche à tout ce qui est des années 20 aux années 50 (…) Je ressens une attirance pour ces endroits là, pour l’époque, pour la façon de penser, la façon de dire les choses, la façon de s’exprimer, l’humour de ces époques là. C’était très esthétique en plus, donc forcément, ça me plait beaucoup.
Et c’est ça qui te donne des idées aussi pour créer tes spectacles …
- Oui voilà ! L’espace est très large, très grand. (…) Surtout les années 20, c’était une époque où l’on se libérait à tous les niveaux. Ça s’appelait pas « les années folles » pour rien. Ça permettait beaucoup de liberté, de coquinerie, d’humour, de 2ème degré… Et c’est un ravissement de pouvoir les utiliser 😉 C’est génial !
Tu dois pétiller d’idées quand tu es baignée dans un univers comme ça ! Comment tu arrives de ton idée à en faire un sketch ? Un spectacle ? Quel est ton processus créatif ?
-
Alors… il y a des flashs ! Mais des flashs c’est jamais le truc fini, c’est le principe : « tiens, je suis caricaturiste… donc j’aimerais bien chanter des chansons de mon temps, de Trenet, d’Henri Salvador, Maurice Chevalier… mais bon si je chante ça, faut être en homme… et puis être en homme ça veut dire encore mettre des costumes. Et puis je suis caricaturiste ! Si je faisais des dessins de ces artistes là, j’aurais peut-être juste ma tête à mettre au-dessus. Si je mettais que le corps… ma tête… et puis tiens … j’aurais juste à changer un chapeau… Ah…Attends … ça peut être pas mal … »
Donc voilà un peu le processus.
- (…) Donc, je démarre comme ça, avec des gros morceaux parce qu’on fait pas toutes les chansons en entier. Et le jour où je le présente, on me dit : « écoute c’est chouette, mais tu fais des morceaux plus courts et tu mets plus de personnages ! » Et là, c’est l’intervention extérieure qui arrive, qui commence à être dans mon cadre et en même temps me donne une petite contrainte, un petit challenge en plus , et là on commence à réfléchir … : « bon, bah on va rajouter des dames, n’est-ce pas ? Parce que finalement, rajouter des messieurs, ça va vite être chiant… »
- Et puis là c’est la course ! Enfin, le dessin ça va tout seul comme d’habitude. Mais c’est la course à la tête ! Au début, on était content, on avait les chapeaux qu’il fallait. Maintenant si on rajoute des dames, va falloir rajouter des cheveux !!! Et alors là, le cauchemar commence !!! N’est-ce pas ??? (rires +++)
- Par exemple pour ce numéro là, ça été des gros moments de doutes, de recherches, de déprime « mais j’y arriverais jamais ! », et finalement j’y suis arrivée ! Voilà un peu comment ce numéro est né, avec simplement au départ j’ai envie de dire, une fainéantise « je voudrais faire des chansons d’homme mais j’voudrais pas m’changer de costume. Et puis après tout j’suis caricaturiste alors pourquoi j’ferais pas de petits corps et ça serait ma grosse tête au-dessus ! »
Ça c’est pour ce genre de numéro. Après y’a les chansons (…)
- C’est le contexte de la chanson qui va me donner aussi vers quoi on va partir au niveau du gag. Ce qui fait que dans chaque chanson, dans chaque numéro, il y a un contexte de comédie et de performance. C’est c’qu’on disait tout à l’heure : il y a toujours le petit détail, la p’tite rupture qui fait que je ne suis pas juste une chanteuse. Et je ne vais pas juste interpréter correctement un morceau. Je ne vais pas dire superbement, je n’ai pas une voix extraordinaire. Mais je sais que c’est justement ce côté rupture et performance accumulées qui va faire de ce numéro, un p’tit truc remarquable. Et qui en deviens unique, forcément !
D’ailleurs tu en as fait tout un spectacle qui s’appelle « C’était pas gagné ! » que j’ai vu déjà 2 fois et que j’ai adoré !!! Et encore une fois j’admire vraiment la performance…
- Ce spectacle relie tout ces numéros que j’avais déjà et j’ai créé un fil conducteur, avec tout un système de voix-off qui me permet de me changer, de changer de personnage, d’espace, de lieu, de circonstances, de contexte. En fait ça se lie très bien, les gens comprennent l’histoire, comprennent ce qui se passe, ils sont embarqués… Et puis les 1H15 apparemment, d’après ce qu’on m’a dit, passent trop vite !
Le spectacle de Mademoiselle Zouzou, c’est comme si on allait voir une pièce de théâtre. Et en même temps se mêle de la chanson… et tout plein de personnages interviennent, interprétés par une seule et même personne ! C’est juste Waouuhhhh !!! A chaque fois je suis bluffée :O Je me dis : « mais comment elle arrive à faire tout ça ??? »
- Dès que j’entends l’intro de ma voix-off, c’est bon, le personnage est déjà changé. Bon, il y a moi, Véronique, qui suit l’actrice en train de me préparer pour le prochain. Mais dès que le pied est mis sur scène, ça y est l’ambiance est différente. Je suis ailleurs. J’ai oublié le précédent et je suis dans le présent, avec le personnage que j’interprète.
Et ils sont 17 !!! 17 qui n’arrivent pas tous en même temps évidemment … Ils arrivent les uns après les autres dans une telle fluidité. C’est magique ! Ça m’impressionne toujours autant …
- C’est marrant parce qu’à chaque entrée sur scène, c’est une entrée nouvelle. C’est un personnage nouveau … je parle pas de performance, je ne parle pas de trouille avant, c’est simplement se dire : « tiens ! on est là ! ça y est ! attention, si on est plus dans Montmartre avec la caricaturiste un peu goyeuse, au contraire, on est sur une scène de jazz où il faut se tenir, on a p’tit peu de classe … » Donc, ce n’est pas du tout la même façon d’aborder, c’est pas non plus la tragédienne en colère qui vient de se faire avoir par son metteur en scène. Chaque moment, chaque ambiance, a forcément son personnage. Et ça coule de source : j’entends la voix-off, je sais ce qu’il va y avoir derrière et ça va aller tout seul.
Quel est ton moment préféré dans ta vie d’Artiste ?
- J’entendais Aurélie dans ta précédente interview : « ah ! le moment où l’on a l’idée ! » C’est vrai que le moment où l’on a l’idée est sympa. Mais le moment où ça se construit, j’aime bien. Et j’aime bien quand j’arrive à voir le concept terminé, en me disant : « voilà, mon vélo, il a bien un cadre, il a bien 2 roues, il a bien son pédalier, tout est installé, maintenant on va monter dessus et il va falloir le faire rouler ! ». Ça me fait vraiment ça, cette impression de construire un véhicule et après je vais devoir m’en servir : « hum … j’vais p’tetr’ pas rouler bien droit, j’vais p’tetr’ un peu m’casser la gueule, mais j’sens que ça va le faire, j’sens qu’ça va aller ! » A partir du moment où je sais que j’ai installé le « bazar », là ça devient good : « maintenant y’a plus qu’à ! ».
- Je me filme et je vois tous les détails qui déconnent. Je corrige au fur et à mesure. Donc c’est beaucoup de temps, beaucoup de répétitions, beaucoup d’idées … Après il y a les retours, en passant en scène ouverte à « Tous en scène ». J’aime bien avoir le retour des gens. Pour le dernier numéro préparé ça m’a vachement aidé. Ça a vraiment impliqué beaucoup de monde. J’ai vraiment l’impression que ce numéro m’appartient, mais appartient aussi à ceux qui m’ont aidé à l’extérieur.
- En fait, ce sont les moments où il y a les étapes, et que j’arrive à les dépasser. J’crois que c’est ça qui me plaît ! (…) Les challenges que je me lance et que j’essaie d’atteindre ! Et quand je les atteins, c’est bon çaaa !!! Je suis dans la performance. C’est en discutant avec toi que je m’en rend compte. Ma vie est faite de petites marches. Donc oui, la grenouille qui rebondit ! Mais aussi à chaque fois, monter un palier de plus. Tant que je peux, je fais. Tant que je gagne, je joue, hein !
Aimerais-tu travailler avec d’autres artistes ou préfères-tu cette façon de travailler seule ?
- Je me dis déjà qu’en étant seule, on reste dans l’originalité, ça c’est la première chose. Sinon, on peut être tentée d’aller voir ailleurs… Si quelqu’un d’autre arrive, ça va être les idées de l’autre qui vont commencer à s’incruster … Donc oui, c’est sympa ! Il y a des numéros où bien des gens m’ont donné leurs avis. Après il y a leurs avis et ce que j’en fait. Je crois qu’en étant autodidacte, c’est bien de s’entourer mais je crois qu’on a ce truc, j’ai envie de dire, c’est presque enfantin. Le fait de se dire : « oui mais c’est moi qui fait ! » « C’est moi tout seul », un peu comme les enfants disent. J’ai peut-être ça qui me reste un peu. Même si je vois quelque chose qui me branche, moi toute seule j’en fais quoi ? Donc, ça ne sera forcément pas de la copie, du plagiat ou quoi que ce soit, ça sera forcément ce que j’en aurais fait, qui ressemblera plus du tout à l’original ou quelque chose qui m’aurait interpellé quelque part.
- (…) Je suis très branchée années 20- années 30 … Et puis j’entends mon fils qui me dit : « t’as vu le dernier spectacle de Foresti ? Elle fait Arletti, … T’as vu Véronic Dicaire ? Elle fait Mistinguett ! Elle fait Zizi Jeanmaire ! Comme toi maman 😉 » Donc là, je me rends compte qu’on est, dans l’inconscient collectif, dans cette tendance là actuelle. Ça me convient tant mieux ! Visiblement ça plait puisque les « grandes » l’utilisent aussi. Donc moi, ça m’arrange bien ! Mais au moins je l’apprends après. Ça, ça me ravit ! Quand j’entends ce genre de truc, je suis super contente 😀 Je me dis : « ok, c’est bon, je ne me trompe pas ! »
Le souci, c’est que j’ai toujours eu 2 trains d’avance !
Est-ce vraiment un souci ? Ne serait-ce pas une force ???
- Oui et non ! Quand tu t’en rends compte, tu es émoussée, parce que tu vois que ça ne fonctionne pas. Tu laisses tomber ! Et quand tu vois qu’une fois que tu as laissé tomber, ça prend ailleurs ! Et meeeerrrddeeeeuuuhhhhhh !!!!
- Du temps où je peignais mes tableaux, je faisais des africains, des touaregs, tout le monde me regardait avec des yeux ronds : « pourquoi est-ce que je dessinais et je peignais ce type là ? ». Et j’adorais ça, parce que c’était plein de couleurs, je m’amusais avec les ombres et les lumières. Et puis, ça prenait pas, parce qu’on allait pas mettre ça dans son salon non plus ! La décoration ethnique est arrivée 4-5 ans après. Bon, c’est tout, j’suis passée à autre chose, donc mes tableaux sont archivés… C’est là qu’on se rend compte : « mais c’est ce que je faisais il y a 5 ans !!! »
La conséquence d’être avant-gardiste …
- Donc, là je suis bien contente, que mine de rien pour une fois, on a p’t’être les p’tites étoiles qui s’alignent au bon moment. Elles s’alignent régulièrement, j’ai pas à me plaindre. La vie me donne le choix à chaque fois, me donne la direction à suivre. Donc, si ça avait dû s’arrêter, je l’aurais su très vite ! Pour l’instant ça continue à s’aligner, je prends 😉 Les portes s’ouvrent et tant mieux !
As-tu des dates a annoncé pour cette année ?
- Bah, on va annoncer le 15 juin … 15 juin à 21H30 au Spotlight ! Pour ce spectacle « C’était pas gagné » dont on vous parle depuis quelques minutes … n’est-ce pas 😉 J’espère vous avoir donné envie de venir le voir… En tout cas, je sais que c’est un grand moment de partage. Je ne vais pas dire : « venez me voir » mais « venez vous amusez avec moi. Venez partagez avec moi ce moment. Et ON va bien se marrer ! Parce que VOUS allez me faire marrer autant que je vais vous faire marrer ! ».
- C’est la nouveauté en fait ça. J’avais encore pas trop conscience de ça. Et depuis la dernière date en avril à Wavrin, j’ai vraiment ressenti ce ping-pong avec le public. C’était excellent ! Et je me rends compte que c’est dans ce sens là, où moi je me sens bien. Et visiblement le public en ressort très allégé, très heureux, très guilleret et plein de bonnes vibes, et ça c’est chouette !
Donc : « venez, on va se marrer ! »
Je confirme ! Ça serait quoi ton plus grand rêve ?
- Bah l’Olympia, comme d’hab’ ! Mais bon … compte-tenu de ce que je fais, j’vois pas comment ça pourrait passer en spectacle complet. Déjà parce que c’est plus une pièce qu’autre chose. Mais j’me dis que bon … une première partie d’un artiste, pourquoi pas ? Ça, ça peut le faire … Si j’avais au moins ce plaisir d’être dans l’Olympia côté scène. Il y a des p’tits malins qui me disent : « bah, t’as qu’à prendre un billet ». Naaaannn, c’est pas ce côté là qui m’intéresse, c’est l’autre ! C’est être sur scène, c’est ressentir l’Olympia de l’intérieur.
Bon, bah moi j’attends les billets et je vais direct voir Zouzou au 1er rang à l’Olympia <3 <3 <3
- On verra ce que la vie me réserve. Si c’est le bon chemin … ou j’ai peut-être un autre chemin qui sera vachement mieux, qui va se présenter à moi … Disons, que j’aimerais bien. Ça serait vraiment pour moi, la consécration de passer à l’Olympia.
Je te souhaite tout le meilleur ma Zouzouuuuu !!!
Et pour conclure, ma question fatidique : qu’est-ce qui te plait le plus dans l’aventure du Pink Power Tour ?
- J’l’ai vu en fœtus moi, ce « Pink Power Tour » ! Alors tu penses bien que je ne peux en dire que du bien. J’l’ai vu en fœtus, j’l’ai vu naître, j’l’ai vu évolué, j’l’ai vu faire ses premier pas. C’est que du bonheur ! C’est te voir justement, tellement oser, tellement te dépasser, t’éclater à faire ce que tu fais ! Cette générosité d’aller vers les autres, toujours avec cet enthousiasme, cet entrain, ce plaisir ! Là aussi, tu partages beaucoup le plaisir ! Le plaisir d’aller voir tout ces créateurs, et le plaisir de pouvoir les présenter au Monde. Et partager ce moment là ! C’est ce qui nous rapproche aussi, on est un p’tit peu dans le même truc. Là, ça dépasse tout ! J’ai envie de dire : tu aimes, tu aimes profondément les gens que tu vas voir. Et tu les sublimes à chaque fois dans tes reportages et ça j’adore !
Merci ma Zouzou !!! Ah la la !!! Que d’émotions !!! Elle m’aurait presque fait pleurer, moi j’te l’dis !
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