Quand j’étais petite, j’adorais souffler sur les pissenlits :p
Maintenant que je suis grande, ça n’a pas changé, bien que je me surprenne de plus en plus à les admirer, comme celui-ci au bord de la route, où la Nature reprend ses droits.
Je trouve que la Nature est fascinante. C’est magique comme tout se met en place avec douceur et légèreté comme cette petite touffe de poils (ou « pappus » pour le nom savant).
Et ce soir, je me sens douce et légère, tout en étant bien ancrée. Ça fait du bien. C’est reposant. Cette sérénité qui se pose en moi. En même temps, après 1H15 de Qi Gong du Dragon et 1H15 de Kung Fu Bagua Zhang, c’est plutôt cohérent.
J’ai pris conscience que bien que j’avais pris la bonne habitude de pratiquer tous les matins, c’est vite parti aux oubliettes la semaine dernière quand je me sentais « moyen »… Et c’est n’importe quoi ! Parce que c’est dans ces moments là que c’est d’autant plus important. Encore un mystère de l’Être Humain qui lâche les choses qui lui font du bien habituellement, les jours où il se sent un peu à plat. Cherchez l’erreur.
Bref, le tout est d’en prendre conscience et d’agir en conséquence. Il va de soie que dès demain matin, je reprends les bonnes habitudes :p
Ah ! Ces sacrées habitudes … Pourtant, j’ai longtemps banni le mot « routine » de mon vocabulaire. Ça me stressait tellement de me dire que j’allais faire tous les jours la même chose à la même heure :O
Pourtant, j’adore écrire tous les matins. Paradoxe. J’aime cette routine d’écrire tous les matins. Bon … la définition de Wikipédia n’est pas très reluisante :
« La routine désigne un ensemble d’habitudes (ou l’une d’elles) qui évoque la monotonie, l’absence de variété. »
Genre, c’est monotone. OK …
Wikipédia insinue qu’en gros c’est tellement lassant d’écrire tous les matins que je vais me taper une déprime.
Oh la la je sais pas si c’est une bonne idée d’écrire à 0H30, parce que mon cerveau part en free style total 😀
A la base, j’avais envie de partager avec toi, ce que m’inspirait ce pissenlit poilu. Ça me fait penser à toutes les graines que je sème chaque jour. Ça me fait penser à de multiples talents qui font éclore de nouvelles idées et de beaux projets aux quatre coins de la planète.
Tout ça dans une fleur ???
Si tu savais à quel point la Nature et le monde qui m’entoure m’inspirent. J’te dis ça mais tu as peut-être déjà remarqué 😉
Je ne sais pas glander sereinement. J’admire tous ces gens qui arrivent à glander sans se sentir coupable de ne pas avancer dans leurs projets. Franchement, si vous avez un remède miracle pour apprendre à glander sereinement, je prends 😀
Je ne sais pas glander. Je ne sais pas « faire RIEN ».
Je sais méditer. Je sais aller marcher en Nature. Je sais pratiquer le Qi Gong.
Je sais que ça me fait du bien, que ça me recharge en énergie et que ça m’aide à avancer plus vite dans mes projets lorsque je fais de ces rituels une priorité dans ma journée.
Pourtant, parfois, je les passe à la trappe, je me dis que c’est pas grave et que je verrais ça plus tard parce que j’ai tellement de choses à faire, j’ai tellement d’idées qui pétillent et de projets à mettre en place !!!
Alors, je cherche à être productive, à avancer sur tel ou tel projet, mais comme je n’ai pas accordé de temps et d’espace au fait de prendre soin de moi et de faire de la place à ma créativité, j’avance … lentement.
J’ai l’impression de brasser de l’air, de ne servir à rien, d’être inutile et de glander mais … mal. Je glande mal. Je ne sais pas glander sereinement.
C’est marrant. Je crois que j’écris c’est quelques lignes pour me faire un rappel à moi-même. Comme pour me rappeler que prendre soin de moi ET faire de la place à ma créativité doivent TOUJOURS être mes PRIORITÉS de la journée, avant tout autre chose.
Pourtant, je le sais. Mais tu sais, des fois on a beau le savoir, on a quand même l’esprit rebelle de temps à autre. Ça arrive et je crois que c’est Normal ET Humain.
Aujourd’hui est un jour particulier. Je crois que c’est pour ça que mon cerveau part un peu dans tous les sens.
C’est un jour particulier parce que j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle Aventure et de te proposer d’embarquer avec moi. Alors, je trouve 1000 autres choses à faire plutôt que de lancer sereinement « La Team de Tous les Possibles » !!!
Tu sais, c’est comme si tu étais au bord du précipice, que tu savais qu’en bas, LE truc qui te fait vraiment Kiffer te tendait les bras, mais malgré tout, tu ne vois pas l’issue, tu ne sais pas comment tout ça va s’imbriquer. Tu te poses 52624 questions, tu te demandes si tu es légitime ou pas (oui elle est toujours là cette foutue légitimité mais on va pas la laisser faire non mais oh !)…
Aujourd’hui, je crois vraiment que j’écris ce post pour moi-m’aime. De toute façon, tu n’auras sûrement pas le temps de le lire si tu es en train de manger du chocolat :p
Pas de grand discours, juste un constat :
Je ne sais pas glander…
Alors si toi tu sais faire et que tu as envie de me dévoiler ton secret, partage-le avec moi en commentaire, je ne le répèterais à personne sauf en cas d’urgence 😀 😀 😀
Marie, Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience
C’est un moment qui se traduit par l’écoute de soi. C’est ludique, et sans barrière pour les rires.
Ce moment apaise, permet de rencontrer des personnes rayonnantes et superbes et, surtout, de se reconnecter consciemment et naturellement à la nature… souvent oublié par l’Homme stressé ou/et pressé…
Avec Marie, vous avez l’occasion Vitale de relâcher tous vos nerfs et de (enfin) Vous accorder du bon temps.
Moi, j’ai participé à deux stages de Photo Intuitive et… les résultats n’en étaient alors que Surprenant !!
C’était puissant, il fallait fouiller à l’intérieur, mais, si on n’y parvenait pas, ce n’était pas grave. On trouverait peut-être plus tard.
Pour ma part, j’ai vu une splendide évolution entre le premier stage et le second. En effet, pour raconter un peu ma vie, j’étais durant le premier dans un état médiocre, un peu sombre et peut-être même j’étais dure avec moi-même. Les éléments de la Nature qui m’inspiraient n’étaient pas du tout les mêmes que lors du second stage.
Il y a cette photo, que j’admire beaucoup.Car elle représente justement l’état d’esprit dans lequel je me trouvais… une esprit un peu.. Rugueux !?
Crédit photo : Christelle Guibouin
Sans me prendre la tête, ce stage de photos intuitives m’a permise souplement de voir l’inspiration que peut apporter la Nature.
Je ne prenais pas des photos dans l’objectif qu’elles soient belles, c’est la la vie me guidait vers quelques choses qui allaient m’inspirer de manière évidente et… je m’arrêtais à cet endroit. (on dirait que je parle de magie, … Marie est magicienne ? :O)
L’Arbre est inspirant.
L’Arbre est encourageant. Il génère de la vie à partir d’un nœud énorme…;-)
Il prouve bien que dans la vie, la traversée d’un passage difficile est une avancée vers du nouveau et vers de la VIE.
(Photo prise lors du second stage)
Crédit photo : Christelle Guibouin
Et là, il devait sans doute être temps d’éveiller son enfant intérieur… 😀
Aujourd’hui, je t’emmène dans le petit village de Bettrechies à 20 kilomètres de Valenciennes (59), à la rencontre de Loret Dardenne …
J’ai rencontré Loret lors de la nuit des Arts en mai 2016, à Roubaix.
Nous exposions notre travail tout près l’une de l’autre lors de l’évènement #Objet d’Artiste. Son univers et la personne qu’elle est m’ont tout de suite attirée !
J’ai senti une Âme au grand cœur avec une démarche profonde et pleine de sens, très proche de la Nature.
Peux-tu nous dire qui tu es Loret ? C’est une grande question …
Oui, c’est une grande question parce que fondamentalement, je ne sais pas qui je suis … Je dirais que
je suis un esprit ouvert, une conscience, qui prend, qui absorbe, qui se nourrit du monde extérieur.
Ça se sent dans ton Art d’ailleurs …
Oui, je pense …
La Nature en tant que telle m’inspire.
C’est pour ça d’ailleurs que j’ai quitté la ville pour venir m’installer à la campagne. Je n’avais plus rien à faire là-bas. Mon envie était de rester moi-même et de rentrer dans mes Racines.
Mes Racines, je les ai trouvées à la campagne. Dans la forêt, la Terre, les Arbres …
Je ne sais pas si je l’interprète bien, mais je vois des racines partout, dans chacune de tes créations …
Tout à fait ! Après, je laisse le spectateur entrer dans les images que je créé… Souvent, oui, ça parle de racines parce que je cherche toujours … enfin … chacun cherche un peu d’où l’on vient, qui on est. D’où LA grande question ! 😉
Les Racines aussi pour moi, symbolisent le Renouveau, les projets, des choses qui sont plus fortes que tout le reste.
Souvent, je ne sais pas si vous remarquez … lorsque vous conduisez sur l’autoroute, la Nature reprend ses droits. Là, c’est un peu ça aussi.
Il y a une force derrière tout ça… indescriptible, qui est énergétique …
Qu’est-ce qui t’a sensibilisé à l’Art ?
L’Art a toujours été présent, depuis toute petite.
Quand j’avais 5 ans, je faisais de formidables princesses, bien habillées jusque dans les moindres détails. Elles portaient des bijoux, chaussures, vêtements pailletés, bas… dans le but, peut-être plus tard, d’être styliste.
Ce que j’aimais c’était le rapport au textile surtout.
Ensuite, j’ai commencé à travailler sur le réalisme …
Donc, ensuite, j’ai eu l’envie d’apprendre le dessin de façon plus formelle. J’ai fait l’ESAAT de Roubaix. J’ai pris des cours supplémentaires parce que j’avais envie de perfectionner le portrait. Plus tard, j’ai laissé tomber parce que je suis rentrée dans des agences de pub. J’ai plutôt travaillé dans la communication, ce qui n’était pas du tout ce que je voulais faire au départ. Ensuite, pour diverses raisons, expériences de la vie, le chemin que je devais prendre … j’ai tout laissé tomber.
J’ai laissé tomber travail, père biologique, la ville, pour me concentrer sur mes convictions. C’est comme ça que je suis arrivée ici, à la campagne. En faisant de belles rencontres … Je me suis laissée le choix. C’est important.
Là, est revenue l’envie de retravailler le textile. Ça faisait 8 ans que je cherchais un moyen de transmettre mes racines, mes troncs d’arbre à moi, mes p’tites histoires avec l’Univers, avec le Monde… De les mettre sur du textile. Avant de passer vraiment au textile, j’ai fait plein d’expériences différentes sur des choses extrêmement délicates. Par exemple, du papier de soie au stylo à bille… Le côté Yin & Yang. La fragilité et la Force. Travailler sur du carton avec un crayon bien taillé. Toujours avec une maitrise du trait sur la matière très fragile. Après j’ai travaillé sur du tissu avec de l’encre et un pinceau. Travailler la fluidité, sans mettre trop d’encre sur le pinceau pour que ça ne tâche pas le tissu.
Ensuite, prise à mon propre jeu, de trop de « maitrise », j’ai voulu faire plus de traces. D’où des tâches sur mes stores, kakémonos.
L’envie de laisser ma trace et de continuer mon chemin
en travaillant avec des matériaux qui me parlaient d’autant plus : la cendre de bois, la Terre, sur mes toiles. En campagne, ce qui est très pratique, c’est que vous pouvez encore avoir des vieux sacs de toiles de jute. Après, il faut marchander, aller voir les fermiers… Pouvoir les racheter ou si ils s’en débarrassent, c’est d’autant mieux ! J’ai fait un peu de porte à porte, les annonces, etc … J’en ai fait tout un stock chez moi !
Aujourd’hui, selon mes envies de créer, je les prends, je les sors, je les découpe, je les lave et j’en fais des toiles carrées. Des fenêtres …
A travers le travail de Loret, j’y vois une Ouverture sur le Monde et la Nature 🙂
En même temps, c’est un peu hypnotisant …
A chaque fois que je regarde une toile, je n’y vois pas forcément la même chose.
C’est presque obsessionnel !
Je dirais que mon travail se situe vraiment à la lisière de l’abstrait et de l’obsessionnel.
Une frénésie de construire, de produire, de profiter et de m’inventer un monde qui est le mien.
Et donner cette sérénité.
Quand on se laisse prendre à un détail, on se laisse guider par une racine. On arrive à un autre endroit qui pourrait être une écorce d’arbre. Et là, c’est un endroit serein, calme. Puis, on reprend notre chemin, et on découvre autre chose. C’est un peu codé aussi … d’ailleurs,
s’il fallait mettre un nom sur ce que je fais… une « étiquette », ce serait de l’Art Pariétal Européen.
Pariétal : dans des grottes. Européen, parce que je ne suis pas Aborigène.
On trouve beaucoup de cet Art là, dans l’Art Pariétal Aborigène Australien.
Je ne fais malheureusement pas partie de cette tribu.
Je me sens inspirée, je n’ai pas eu d’influences, dans le sens où je ne suis pas allée voir et copier. C’est venu après 8 ou 9 ans de travail.
C’était d’ailleurs très impressionnant quand une dame d’un certain âge, artiste depuis très longtemps, connue en Belgique, s’est déplacé pour ma 1ère expo dans le village. Elle m’a dit : « Loret, tu fais de l’Art Pariétal Aborigène Australien ».
Elle avait mis 4 mots !
J’étais complètement retournée !
Je me suis dit : « enfin quelqu’un qui sait de quoi je parle ! »
Je ne savais même pas moi-même de quoi je parlais.
Elle m’a ouvert les yeux.
Quelques jours après, je me souviens, j’étais en train de terminer un store à la maison. J’étais devant une émission sur Arte, qui parlait justement de l’Art Pariétal Aborigène Australien. Là, j’ai eu les poils qui ont dressé. J’ai eu beaucoup d’émotions. Là, j’ai compris, effectivement, ce que j’étais en train de faire.
Waouh ! Moment d’émotions ! Je me suis dit : « Qui suis-je ? » Pour faire ce genre de choses …
J’étais quand même très contente, parce que je suis plutôt mystique. J’ai un rapport particulier avec la nature, avec les choses que l’on ne voit pas forcément. J’ai remercié ces choses qui se passent au-dessus de moi, ces esprits, ces âmes, qui m’ont donné cette possibilité de faire ce que je fais actuellement.
Je pense que je dois être habitée par un esprit aborigène !
Je préfère dire les mots tels qu’ils sont. J’suis très contente d’ailleurs.
J’espère qu’un jour j’irais là-bas … j’aimerais bien …
Tout est possible !!!
Je le souhaite très fort !
Bon, il va falloir que je vende pas mal de toiles … mais je pense que oui, ça sera possible !
Ça va forcément se connecter un jour, c’est évident !
Oui, je pense aussi … 😉
Quand tu crées, tu sais déjà ce que tu vas faire ?
Ça dépend… des fois j’ai des flashs ! Des fois pas …
Des fois, je sais que je vais commencer à un endroit, je vais faire plusieurs choses … Je vois 3 troncs, 4 troncs, et après, avec mon pinceau, je me laisse guider.
C’est comme si c’était de l’écriture automatique.
Donc, ça se met en place …
Dans le travail que je fais, il y a plusieurs étapes. La première, c’est la confection du châssis. Je ne fais pas le châssis, parce que c’est un autre travail… Pour ça, je fais travailler un petit artisan en collaboration.
Après, je mets la toile sur le châssis. Ensuite, il y a un premier passage, voire deux, avec un apprêt blanc, le fond. Seulement après, je travaille la matière avec un liant. Je laisse bien sécher.
Ces peintures là ne se font que l’été ! C’est un travail saisonnier en fait ! Il faut que ce soit bien sec car je travaille avec des matières vivantes. Il faut absolument que ces matières aient le temps de bien sécher pour que je puisse dessiner dessus. Laisse un temps de séchage aussi. Et après retravailler le fond et la forme.
Si tu vois bien, les fonds sont différents, parfois je mets des pigments. Je travaille aussi avec des encres ou du brou de noix que je fais moi-même.
J’utilise aussi de la peinture à l’huile, car j’aime bien qu’il y ait de la profondeur, de la lumière, des tons sur tons … Ce sont vraiment les sols d’ici qui sont près des ruisseaux, très ferreux, donc rouges.
Tu crées en quelque sorte ta propre couleur, par rapport à ce que tu as dans ton environnement …
Oui, c’est ça !
Alors plus c’est chaud, plus pour moi, ça rappelle Gaïa, la Terre.
Après j’ai d’autres fonds de couleur qui naissent comme ça, au fur et à mesure.
Par exemple, il peut y avoir une quantité de cendre de bois, avec de temps en temps une pointe de pigments. Après, il y a des choses qui se font avec la matière, la chaleur… il y a vraiment une alchimie.
Quand je commence les tableaux, j’ai comme l’impression d’être en cuisine.
Forcément, je veux un beau résultat. Je le souhaite ! Mais je ne sais jamais, c’est l’Aventure !
Quoi qu’il arrive, le résultat sera beau. Je ne sais pas trop comment ce sera à la fin, mais la Toile sera là. C’est comme le gâteau, il sera là ! Après, la tête qu’il aura … (rires) ça dépendra de la cuisson, etc … C’est un peu comme de la céramique, après tu deviens experte et tu maitrises …
Je ne peux pas maitriser ce genre de choses.
Est-ce que tu arrives à savoir le moment où tu dois arrêter ?
Oui Et Non.
Parce qu’on peut toujours avancer, continuer une œuvre.
Sachant qu’on peut la polluer après.
Il faut s’arrêter à temps, pour ne pas polluer l’œuvre. Ça veut dire qu’après, si on perd le fil de l’histoire, on a raté.
Pour moi, c’est ça. Donc moi je sais que mes fils sont là… mes traits, que la couleur est là parce que suivant les fonds, les envies de création de ce jour là et l’inspiration… Je sais que ça va partir sur tel ou tel fond, telle et telle couleur. Après, à un moment donné, je sais qu’il faut qu’elle se termine. Des fois je m’arrête à une étape juste avant et je laisse le temps de la réflexion… Avant de me dire : « est-ce qu’elle est finie ou pas ? »
Je m’aperçois au fur et à mesure des interviews que j’aime beaucoup connaître cette étape !
Dans l’Art comme dans la Vie, tout évolue, tout se transforme, difficile parfois, de savoir quand ça se termine.
As-tu un moment préféré lorsque tu crées ?
Tout le processus du départ jusqu’à la fin est intéressant.
Je suis dans la matière.
Même, tu vois, le châssis que je n’ai pas fait, je le projette avec la toile de jute.
Une fois que la toile de jute est là, je me projette avec les fonds que je vais mettre.
Ça se construit au fur et à mesure. Des fois ça va même trop vite dans ma tête. Je me dis « non, il faut laisser justement, l’alchimie ».
Tout est dans l’énergie en fait. Il y a quelque chose qui vient. Très vite, derrière, il y a autre chose … Le processus de création s’emballerait presque !
Peut-être parce que j’ai un rythme comme ça aussi. Après, je laisse faire les choses…
C’est comme si je rentrais en transe.
Le problème, c’est qu’il faut savoir s’arrêter.
Il y a des fois, c’est très difficile de s’arrêter dans ce processus.
C’est même des fois frustrant de se dire : « là, aujourd’hui, il faut que je m’arrête dans ma création ». Alors que tu sais que tu as encore quelques heures à faire avec elle.
Ces courbes qui sont super bien faites là et qui vont être encore mieux après. Il y a un geste qui a été répétitif et qui va se dessiner comme un écho.
Il va y avoir vraiment des vibrations. Je parle vraiment en termes de vibrations.
C’est difficile quand je dois arrêter. Il y a l’heure qui passe(c’est trop énorme que les cloches de l’église ont sonné pile à ce moment là de l’interview, si tu as l’élan de nous écouter ça vaut le détour !), j’ai une vie de famille … L’été, ça tombe bien, je travaille ces toiles là, je sais que je suis plus tranquille, plus au calme… Même si je dois gérer les imprévus à coté …
J’ai un peu de mal à m’exprimer. Pas toujours évident de parler de soi …
C’est important de parler de soi, de faire connaître l’Art, le processus de création à un plus large public. Souvent les gens ne se rendent pas compte de tout le travail qu’il y a derrière.
On s’attache souvent à un résultat final. Ce qui me plait à travers ces interviews, c’est d’aller plus loin, connaître le chemin.
Faire connaître l’Art, les Artistes … J’attache beaucoup d’importance au processus de création et à la valorisation de l’Artiste qui se cache derrière tout ça 😉
C’est vrai que les gens ne s’imaginent pas le travail, les matières qu’il y a derrière, si on en parle pas. Après, on ne peut pas les alpaguer non plus ! Il faut que les gens viennent à nous, qu’ils soient attirés. A partir de ce moment là, le processus d’explication peut commencer.
Les gens qui viennent me voir, ils ne savent pas pourquoi ils viennent, mais ils sont attirés. Ils cherchent à savoir pourquoi dans mes explications, dans mon travail. Après, ils en déduisent des choses, des expériences, des aventures qu’ils ont connues ! Des fois ils me racontent un peu leur vie …
Tu vas ouvrir tes portes cette année ?
Oui, j’ouvre mes portes fin septembre ! Je serais en exposition avec 2 autres Artistes.
Un artiste qui vient de Fourmies : Jean-Marc Crinier. Son travail m’a beaucoup parlé et j’ai eu envie de le connaître.
C’est une super connexion car la dernière interview que j’ai publiée était celle de Jean-Marc ! Vous êtes ultra connectés !!! Je ne suis pas du tout étonnée que vous vous soyez bien entendus 😉
Rien que dans son travail, le stylo à bille me parle beaucoup parce que ça été ma première étape de recentrage. C’est passé par le stylo à bille et ces matériaux dont je te parlais tout à l’heure : papier de soie, matériaux très délicats, des papiers vraiment fins …
Ça été pour moi, une étape importante avant de passer à autre chose.
Son travail est très vibratoire, très obsessionnel. Il parle de corps, de beauté … Au-delà de ça, une forte énergie. C’est Magnétique !
Ça rejoint mon travail en fait !
Hum … ça va bien se coordonner tout ça !
Quel serait ton plus grand rêve ?
Mon plus grand rêve … J’en ai plusieurs des rêves …
Le premier c’est que mes toiles puissent rendre les gens sereins, apporter de la sérénité, des ondes positives et de l’Amour.
Ça c’est important pour moi, vu tout ce qui se passe en ce moment.
Mon deuxième rêve, ce serait que ces toiles voyagent partout et qu’elles me fassent voyager.
D’où, effectivement, le passage en Australie.
J’envisage aussi de partir dans des pays froids, un retour aux roches. J’ai besoin de toucher la roche, les cailloux, la pierre.
Qu’est-ce qui te plait le plus dans l’Aventure du Pink Power Tour ?
Le fait que tu sois dans une énergie positive.
Les rencontres ne se font pas par hasard.
Ce qui m’a attiré dans ce projet, c’est toi en fait.
C’est ta personne.
Après, tout ce que tu fais autour, forcément. Tout ce que tu sais faire et tout ce que tu apportes. Ça m’a mis en confiance. Je me suis dit : « Waw ! C’est une belle personne ! »
Alors, c’est facile à dire. C’est quoi ce terme « belle » ? etc… Mais bon, je me suis sentie bien. Je me suis dit : « il y a des choses forcément des choses à faire avec toi ».
Oh ! Wawww !!! Joie partagée !!! Merci !
J’ai vraiment passé un super moment avec Loret !
Si toi aussi, tu as l’envie d’entrer en immersion dans son univers, rendez-vous lors des Portes ouvertes d’Atelier d’Artistes, les 30 septembre, 1er et 2 octobre 2016.
Pour en découvrir un peu plus sur son travail, tu peux aussi te rendre sur son site web et suivre son actualité sursa page Facebook.
Si tu as aimé cet article, tu peux laisser un commentaire dans cet espace qui t’es réservé. Tu peux aussi le partager avec tout tes amis !!!
Laisse-toi porter, laisse-toi inspirer et inspire à ton tour cher co-créateur 😉
A première vue, rien d’extraordinaire… Ce n’est qu’une allée parmi tant d’autres, en plein milieu de la circulation urbaine.
Que vais-je donc bien pouvoir trouver comme Trésors ici ?
Je passe très souvent dans cette allée, souvent pour aller d’un point à un autre en un temps déterminé ! (c’est pas la course contre la montre non plus hein, mais tu sais ce que c’est … Tu as rendez-vous à telle heure quelque part et tu traces, quoi ! )
Si tu as bien suivi l’histoire d’hier, l’apparition de la petite fille rebelle a eu du bon ! Parce qu’avec son petit air révolté, en mode : « je fais c’que j’veux nananèreuuhhh !!! », elle est venue se promener ici en mode touriste, sans appareil photo.
J’ai alors vu les choses sous un angle tout à fait différent …
Alors aujourd’hui, ça coulait de source d’y revenir avec mon appareil photo sous le bras, pour te partager un petit extrait des Trésors que j’ai trouvé sur mon chemin 🙂
J’ai plongé en plein cœur des troncs d’arbre qui trônaient de part et d’autre de mon chemin …
Ils ont pourtant (presque) l’air tous pareils, comme ça, au loin…
Et pourtant … Quelle diversité :O
Ils s’expriment tous d’une manière différente …
Unique et multiple à la fois …
Et pourtant bien enracinés dans la Terre …
En eux, j’y vois tantôt une sculpture, tantôt une peinture, et soudain, j’y vois un visage ou encore un paysage, et furtivement j’y vois encore tout autre chose, suivant l’angle avec lequel que je le/les regarde … suivant là où je porte mon attention, suivant mon ressenti du moment …
En fait ils sont juste eux-même dans toutes leurs dimensions 🙂
Très souvent, ils font pétiller ma créativité, ils éveillent en moi des désirs enfouis, des envies de peindre et de sculpter à ma guise.
Ils ne me jugent pas, ne se demandent pas si j’en serais capable ou pas …
Ils peuvent même, parfois me donner envie de danser et chanter, alors que je ne suis pas très à l’aise avec ça…
Ils me donnent des envies d’écriture, des envies de raconter, comme tu peux le remarquer… 😉
Et enfin ils m’apaisent, ils me montrent la Beauté du Monde qui m’entoure, même en plein milieu de la circulation urbaine et du brouhaha quotidien…
… qu’ils arrivent à me faire oublier, tellement ils m’emmènent en voyage dans un autre monde.
Un autre monde, qui n’est pas si différent, puisqu’il fait partie de MON quotidien, de TON quotidien… Il suffit juste d’y prêter attention.
J’attire à moi ce sur quoi je porte mon attention …
Tu attires à toi ce sur quoi tu portes ton attention …
Si si, je t’assure que tu arriveras à trouver du bleu en plein milieu d’un champ de pâquerettes (celles et ceux qui ont participé à mes ateliers-découverte de photographie intuitive pourront en témoigner :p )
Tout comme je t’assure que si tu as le cœur en joie, ta journée sera remplie de joie 🙂
Tout comme je t’assure que si tu démarres ta journée en te disant que ce sera une journée de m…, tu l’attireras aussi à toi. Et le soir en rentrant chez toi, tu te diras que tu avais raison. Et c’est vrai !
Que tu crois que c’est possible ou non, tu as raison …
Alors quel enseignement pouvons-nous en tirer aujourd’hui ?
A part celui d’Oser …
Oser être nous-même dans nos différences, nos multiples talents, nos passions qui nous animent … 🙂
« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu’on en a juste une. » Confucius
Arf, je pensais pas que j’allais écrire tout ça, mais voilà chose faite !
Aujourd’hui, c’est fou-fou-fou, j’ai le feu en moi, la passion en moi qui m’anime :O
Si le voyage en « Symphonie des Arbres » t’a plu, partage la bonne nouvelle a tes amis !
A demain pour de nouvelles Aventures !!!
Voir la Beauté grâce à la photographie intuitive – atelier autonome en ligne
Les ateliers d’initiation à la photographie intuitive sont une invitation à faire une pause et à regarder le monde autrement.
Un atelier en ligne créé sur 30 jours que tu auras le loisir de suivre à ton rythme, en dansant avec ta vie quotidienne.
Une proposition en multi-dimensions pour changer de regard sur ton environnement de tous les jours, être pleinement présente et capter l’Essence-Ciel à travers la photographie, avec un outil aussi simple que ton téléphone.