#Défi 3 : écrire un livre en 80 jours – Jour 73

#Défi 3 : écrire un livre en 80 jours – Jour 73

La Vérité c’est qu’elle est bien présente cette putain de peur !

Et l’Autre Vérité, c’est qu’elle ne me dominera pas. Et toi aussi, tu peux choisir qu’elle ne te dominera pas.

Le Temps a filé à toute allure et depuis que j’ai jeté le premier manuscrit de mon livre à la poubelle, je t’ai laissé sans nouvelles à ce sujet.

Et pour cause ! J’ai bien cru que j’allais abandonner… Pourtant ce n’est pas mon genre. Le mois d’octobre a été très compliqué pour moi. Le genre de mois où, typiquement la plupart des gens diraient : « je n’ai pas de bol », « le sort s’acharne sur moi », « mais qu’est-ce que j’ai fait de mal en fait ? », « j’ai dû louper un truc là? », « euh … c’est quoi le message, là ? »

Au lieu de ça, je me suis arrêtée et j’ai observé en me disant :

  • Que puis apprendre de tout cela ?

En faisant le bilan, j’ai appris énormément de choses.

J’ai appris à lâcher prise, à prendre conscience de ce qui est le plus important pour moi, à être pleinement présente pour les gens que j’aime, à me rappeler que le temps est à la fois une illusion et un cadeau parce qu’on a le temps !

Passer son temps à courir après le temps, ça n’a pas de sens. Se dire qu’on est trop jeune ou trop vieux pour faire ceci ou cela, ça n’a pas de sens. Se dire que c’est trop tôt ou trop tard, c’est trop tôt ou trop tard par rapport à qui ? Par rapport à quoi ?

Se dire qu’on a pas le temps, qu’on est pas sûr, qu’on est pas tout à fait prêt encore alors il vaut mieux attendre. Attendre qui ? Attendre quoi ?

Si on apprenait un peu à faire confiance. A se faire confiance.

Parce que pour moi, il n’y a pas d’échec possible.

Je ne perds jamais. Soit je gagne. Soit j’apprends – Nelson Mandela.

Quand je fais le bilan, je m’aperçois que durant ce mois d’octobre « bizarre », j’ai reçu énormément de cadeaux. Je ne parle pas de cadeaux palpables, matériels.

Des cadeaux du cœur : du soutien, de la présence, de l’amour, des moments de partages, des messages inattendus et bienveillants … des cadeaux authentiques d’une valeur inestimable.

Et je me souviendrais toujours du jour où j’ai senti que ça « switchait » ! Le jour où j’ai senti que mon PowerFull était de retour à l’intérieur de moi. Tu sais, comme une petite voix qui te dit : « Allez Marie, continue ce que tu as démarré, ne baisse pas les bras… » Je me souviens de ce jour comme si c’était hier. J’étais dans le train. J’étais d’ailleurs inquiète pour mes proches ce jour là.

Alors, je me suis mise à créer. Alors que j’étais en train d’écrire l’interview de Nikita, écouteurs sur les oreilles, j’entends une petite fille dire à sa maman :

« Maman, elle est journaliste, la dame ? Maman, la dame elle écrit un livre ? Je suis sûre qu’elle écrit un livre… »

Je continuais d’écrire et j’ai senti une chaleur en moi, du baume au cœur.

Je suis souvent attentive à ces petits signes de la vie qui font du bien. Ça peut paraitre insignifiant mais pour moi ce sont tout ces petits détails qui nous font avancer au quotidien. Je ne crois pas beaucoup au hasard, même si la vie est souvent faite de « hasards » inattendus. On ne s’en rend pas toujours compte mais un mot, une phrase, un coup de fil de quelqu’un qu’on a perdu de vue, un sourire d’un inconnu, la pluie qui ruisselle sur les vitres, le soleil qui perce les nuages, le regard d’un enfant … chaque petit bonheur mis bout à bout contribue à rendre le monde meilleur.

Lorsque le train est arrivé à destination, la petite fille m’a parlé. Elle m’a demandé si j’écrivais un livre. Et la réponse est OUI 🙂 Cette jeune fille est très intuitive. Sa maman me dit : « Elle sent toujours des choses, si les gens sont bien ou pas par exemple. Et elle ne se trompe jamais. Alors que moi, je suis bête, je vois rien. » Je ne pense pas que cette maman soit bête.

C’est juste que lorsque nous sommes adultes, le quotidien, le brouhaha de la vie, des médias, les « problèmes » d’adulte, les critiques que l’on reçoit, les peurs, les blocages que l’on se créé … peuvent nous couper de notre nature profonde, de notre intuition, de notre créativité. Je suis persuadée que nous naissons tous créatifs et intuitifs alors c’est possible de retrouver ça en chacun de nous.

Quelques jours plus tard, je reçois un message inattendu d’une femme que je dois rencontrer bientôt. Nous échangeons quelques mots, puis elle me demande où j’en suis dans mon livre. (ah tiens ! ça intéresse vraiment des gens ? Mais y’a vraiment des gens qui me suivent en fait… Oui je sais je suis longue à la détente …)

Bref, et depuis c’est une grand collection de petits signes positifs qui me disent : « Marie tu peux le faire ! »

Pas plus tard, qu’aujourd’hui, au programme de la semaine 8 du livre « Libérez votre créativité » de Julia Cameron :

 

Et demain c’est la super extra lune de ouf et le premier jour du tout nouveau programme de Lyvia Cairo : FEU ! Je suis fière de m’y être inscrite en tant que bêta-testeuse. Je suis sûre que ça va dépoter et je suis ravie de faire partie de cette Aventure Co-créative !!!

  • Et mon livre alors ?

Alors tu vas me prendre pour une folle mais ce n’est pas grave. De toute façon tu as l’habitude ! Mon livre, je vais l’écrire tout d’une traite (enfin presque … Je vais quand même dormir un peu).

De toute façon, je le sentais comme ça depuis le début, que ce premier livre s’écrirait dans le flow ! Je ne sais pas pourquoi je fonctionne comme ça mais j’ai besoin d’écrire dans l’énergie de l’instant. Par exemple, là, j’écris cet article tout d’un trait. Je n’ai pas prévu ce que j’allais écrire. C’est comme si ça coulait en moi. Tu vois ce que je veux dire ?

Pendant cette semaine, je ne sais pas encore si je serais très présente sur les réseaux ou pas. Je ne sais pas si je partagerais des extraits de mes écrits ou si je vais être en totale immersion coupée du monde. Peut-être un mix des deux…

Tout ce que je sais, et que je ne peux pas expliquer, c’est que j’ai totalement confiance. A l’heure où j’écris la peur s’estompe et la confiance gagne. Alors même si j’ai peur, je le fais quand même 😉