par Marie Guibouin | Avr 16, 2018
Hello belle Âme,
J’espère que tu vas bien en ce lundi matin ensoleillée.
Je viens d’envoyer un mail à une cliente. Écrire ce mail m’a fait prendre conscience d’une chose :
Lorsque tu es dans le cœur, il n’y a pas d’erreurs.
J’ai changé. Avant, j’aurais eu un peu plus de retenue dans mon message. Par peur de paraitre bizarre, perchée ou que ça ne fasse pas « pro ». Tu sais, dans la vie on te dit souvent de cloisonner le pro et le perso. On te dit de ne pas montrer tes émotions au boulot. On te dit de paraitre parfait, impeccable, imperturbable, en mode « je gère la situation et je sais tout ». On dit beaucoup de choses que ce soit sur le salariat ou l’entrepreneuriat. On nous dit beaucoup comment pas-(r)-être pour plaire à l’autre. Pour plaire à ton patron si tu es salariée. Pour plaire à tes clients si tu es entrepreneur. Pour que tout le monde t’aime, faut pas trop que tu fasses de vagues et que tu fasses ce que l’on attend de toi.
Que sais-tu réellement de ce qu’on attend de toi ? Tu imagines peut-être que l’on attend que tu sois d’une certaine façon alors tu te plies en quatre pour être de cette façon. Mauvais plan. Même en supposant que tu aies raison, que tu es tombée de le mille, que c’est exactement ça que l’on attend de toi. Mauvais plan quand même. En faisant cela, tu te détournes de toi-même et ça c’est super grave.
Toutes les fois où je me suis tue par peur de passer pour une perchée ou une fille trop bizarre.
Toutes les fois où je me suis tue par peur de passer pour une inculte.
Toutes les fois où je me suis tue par peur de ne pas être intégrée dans un groupe.
Toutes les fois où je me suis tue par peur du regard des autres.
Toutes les fois où je me suis tue par peur de déplaire ou d’être incomprise.
Toutes les fois où je me suis pliée en quatre pour rentrer dans ce moule bien trop étroit pour moi.
Toutes les fois où j’ai fais croire que j’allais bien avec un grand sourire alors que je pleurais si fort dans mon cœur.
Toutes les fois où j’ai voulu sauver des personnes qui ne voulaient pas que je les sauve en m’effaçant complètement.
Toutes ces fois… et la liste est sûrement bien plus longue, je me suis détournée de l’Appel de mon Âme, de qui je suis au plus profond de moi-même.
Toutes ces fois où j’ai tué mes élans créatifs parce que c’est soit disant inutile ou pas rentable ou pas productif.
C’est moche. Et je ne suis pas la seule. On est tous dans le même bateau tu sais.
Peut-être que toutes ces personnes que tu admires, parce qu’elle te donne l’impression que c’est facile pour elle, c’est un leurre.
Ce n’est que lorsque les masques tombent les uns après les autres, que ça devient de plus en plus facile.
On croit que les masques nous protègent, mais ça aussi c’est un leurre. C’est ce que je crois à l’heure où j’écris ces lignes en tout cas.
On se fait tout un tas de films sur ce que les autres vont penser de nous si on fait ceci ou cela. On s’imagine tout un tas de trucs, souvent les pires scénarios. A quoi ça sert ?
Ne serait-ce pas plus simple si chaque Être Humain ne faisaient que ce qui le fait kiffer à chaque instant ?
Le Monde ne serait-il pas plus harmonieux ?
Certains me traiteront d’utopiste mais franchement, j’en ai clairement rien à foutre !
Nous sommes lundi matin, le soleil transperce la fenêtre de mon bureau et me réchauffe de toute sa lumière. Chaque jour, je me dis que j’ai vraiment de la chance. J’ai de la chance d’avoir cet espace pour créer. J’ai la chance d’avoir du temps pour vivre au rythme de mes envies. J’ai de la chance d’être en vie. J’ai de la chance de construire une relation magnifique avec mon compagnon de vie. J’ai de la chance de rencontrer des personnes formidables, d’être libre de créer une activité qui évolue en même temps que moi. J’ai de la chance d’avoir un toit sur la tête et de manger chaque jour à ma faim. J’ai de la chance d’avoir un corps en bonne santé. J’ai de la chance de partager chaque jour avec des personnes qui me correspondent. J’ai de la chance d’être lue par des personnes formidables. J’ai de la chance de pouvoir me laisser porter par l’inspiration sans me poser de questions inutiles. Là aussi, la liste est encore plus longue en vrai. Est-ce vraiment qu’une histoire de chance ?
Aujourd’hui, c’est la Nouvelle Lune. Je ne sais pas si c’est lié. Je ne suis pas une experte en lunaison. Tout ce que je sais, c’est que depuis ce début d’année, j’ai la sensation que les masques tombent justement, que la vie nous demande d’oser être qui nous-sommes réellement. J’ai la sensation que l’on ne peut plus se cacher. Toi aussi tu as vécu de grands nettoyages ces derniers mois ? Sens-tu cette sérénité t’envahir au fur et à mesure que tu te débarrasses de ce dont tu n’as plus besoin ? Il y a comme quelque chose qui se pose. Quelque chose de paisible et tellement puissant à la fois.
Sauf si tu résistes…
Si tu résistes, j’imagine que ça doit être difficile pour toi. Ce à quoi tu résistes, persiste. Moi aussi, j’ai longtemps résister tu sais. A une époque, je voulais tout contrôler. contrôler ma vie, contrôler ce qu’on allait penser de moi, me débrouiller toute seule parce que les autres n’allaient pas faire comme moi je voulais, et donc, j’aurais perdu le contrôle. C’est marrant d’en parler avec du recul. C’est tellement un million de fois plus simple de faire confiance à la vie et d’arrêter de résister. Sache que si tu es en résistance actuellement, le mieux que tu aies à faire, c’est de te lâcher la grappe. Plus facile à dire qu’à faire me diras-tu. Je te comprends, j’étais pareille. Je ne peux pas te jeter la pierre.
Dernièrement, j’ai ressenti un appel super fort à lancer une nouvelle offre. Ça s’appelle « Correspondances Magiques ». Si tu n’as pas suivi, lis cet article, tu comprendras mieux ce qui s’est passé dans ma tête : « Dans ma tête d’Artiste entrepreneure quand je sors une nouvelle offre« . Si tu veux faire partie des premiers à te joindre à cette Aventure, tu trouveras le lien pour t’inscrire, sinon abonne-toi à ma newsletter pétillante si ça te chante ! Ce n’est pas la première fois que cet appel résonne fort dans mon cœur. De nombreuses fois, je ne l’ai pas écouté, je l’ai négligé, je ne lui ai pas donné tellement d’importance. J’ai de la chance qu’il se soit présenter à nouveau. Ce n’est pas toujours le cas. C’est signe que c’est vraiment important ce que j’ai à faire avec « Correspondances Magiques ». Pour une fois, j’accepte de commencer doucement, de prendre le temps de sentir et voir ce qui va émerger de Cela.
Après mon dernier article, je me suis demandée si je ne devais pas repartir de zéro. Tout effacé et tout recommencé. Ça m’a traversé l’esprit. Je sais que c’est la peur qui parlait. Rien que d’écrire ces mots ça me sert le cœur. Je me suis même dit que je devrais peut-être arrêter la photo et ne faire qu’écrire. Ah ! Quelle horreur ! Mon cœur se serre encore plus quand j’écris ça.
Dans le livre « Comme par Magie » d’Elizabeth Gilbert, elle parle de la différence entre vocation et carrière. La semaine dernière, j’en parlais avec une amie et elle m’a demandé : « c’est quoi ta vocation ? ». Depuis longtemps, je dis que ma mission est de révéler la Beauté du monde. C’est une vocation ça ? Je ne sais pas. Si je cherche encore plus loin, j’ai toujours senti que j’étais là pour guérir la lignée des femmes de ma famille. En guérissant ma lignée de femmes, ça n’est pas seulement d’elles qu’il s’agit. Ça impacte aussi les hommes, mais pas que. Ça impacte l’Humanité toute entière. Ça serait quoi ma vocation alors ? Guérir l’Humanité ? Hum … Un peu ambitieux quand même. Je ne compte pas guérir l’Humanité à moi toute seule. Tout d’un coup, j’ai paniqué parce que j’ai cru que je devais trouver un truc bien concret. Par exemple : ma vocation, c’est écrire. Ou encore ma vocation, c’est la photo. Ou ma vocation, c’est peindre. En Vérité, j’en sais que dal et je n’ai pas envie de choisir. J’aime écrire. C’est Vital pour moi. Et même si personne ne me lisait, je continuerais d’écrire encore et encore. Voir au-delà des apparences et révéler la Beauté par la photographie, c’est comme une méditation, une sorte de connexion avec le monde. Je ne pourrais pas sacrifier la photographie. Peindre, dessiner, expérimenter, ça me rend tellement vivante. Et pourtant, ça m’a fait peur pendant si longtemps. Toutes ces années où j’ai cru que j’étais trop nulle pour ça.
Ce que j’ai découvert ce matin en envoyant ce mail à ma cliente. Découvert … Que dis-je ? Ce que j’ai conscientisé ce matin, je le redis encore une fois :
Quand tu es dans le cœur, il n’y a pas d’erreurs.
Et je trouve cela apaisant. Ça m’aide. Ça me rend plus légère. Ça m’aide à me pardonner aussi.
Alors aujourd’hui, pardonne-toi toutes ces fois où tu crois que tu as fait des erreurs. Il n’en est rien.
A partir de maintenant, écoute la musique de ton Cœur …
Merci d’exister. Merci d’Être qui tu es. Tu es importante. Tu es la personne la plus importante de ta vie. N’oublie jamais ça.
Prends bien soin de toi et à bientôt 🙂
Marie.
par Marie Guibouin | Avr 12, 2018
Parce qu’en fait c’est pas si grave.
Si tu pensais me voir à poil au sens propre du terme en cliquant sur cet article, je te préviens tout de suite, tu vas être déçu de ce qui va suivre.
Voilà, c’est posé. Passons aux choses sérieuses à présent.
Certains crieraient au scandale que de me dévoile autant sur la Toile. Ok, bon… on est pas là pour parler des autres, on est là pour parler de toi, non ?
Pourquoi tu me lis ? Qu’est-ce qui fait tant écho à l’intérieur de toi ? Qu’est-ce qui fait que tu es encore là alors que je t’ai dévoilé mes pires ombres, mes doutes, mes remises en question ?
Simple curiosité ? Hum… j’crois pas. Tu te serais déjà lassée, non ?
Je ne vais pas répondre à toutes ces questions à ta place. Toi seule sait. Toi seule connait les réponses.
Hier, je discutais avec une Amie chère à mon cœur qui vient de quitter son job salarié pour se consacrer à son Art. Elle me disait que maintenant qu’elle avait TOUT son temps pour créer, elle perdait parfois un peu ses repères. Et aussi qu’elle avait plein d’envies différentes !!! Jusque là tout est normal. Quoi de plus normal que d’avoir plein d’idées différentes. C’est même topissime !!!
Sauf que…
Ce n’est pas comme ça que l’on nous a appris. On nous a appris à choisir une voie. LA Voie Ultime. Et surtout faut pas se tromper parce qu’après tu vas rester dans cette voie pendant au moins 40 ans de ta vie. Et après, seulement après, tu pourras faire ce que tu veux vraiment. Une fois que tu auras bien souffert en te contorsionnant dans ce moule où ta mission sera de t’adapter sans cesse. Là, seulement après avoir passé cette terrible épreuve, là, tu pourras enfin de la couler douce un p’tit peu et te consacrer à ce qui te fait vraiment vibrer. Je caricature exprès, mais à mon sens, on est pas loin de ça quand même. Si tu me lances là-dessus, je peux te faire une démonstration grandeur nature de l’absurdité de cette situation.
Franchement, pendant un temps, ce mécanisme a super bien fonctionné. Je ne suis pas là pour me battre contre ce système qui a été mis en place pendant des décennies. Ça fonctionnait bien. Ça avait l’air en tout cas, mais je n’étais pas là pour le voir alors je ne suis pas la meilleure personne pour en parler. J’ai l’impression que tout le monde rentrait dans le rang mais ce n’était sans doute pas aussi simple que ça. Si tu es de cette époque et que tu as envie de témoigner, je suis toute ouïe.
Aujourd’hui, l’accès à l’information est tellement facile, que nous développons un intérêt pour énormément de choses. Je crois que d’ici quelques années, le temps où l’on exerçait un même métier dans une même entreprise sera complètement caduc. Et… c’est pas grave.
Sauf que…
En ce moment, il y a comme une sorte de résistance entre l’ancien système et le nouveau. Par exemple, le système scolaire n’a pas bougé alors que les enfants n’apprennent plus de la même manière. Maria Montessori et bien d’autres ont éveillé les consciences en sortant du rang, en montrant qu’il était possible de développer l’autonomie et l’apprentissage des enfants différemment du système qui est mis en place aujourd’hui. Et… ça marche !!!
Sauf que…
Ce n’est pas du goût de tout le monde. Mince alors ! Les gens vont réussir à penser par eux-mêmes et ne vont plus suivre ce qu’on leur dit de faire comme des petits moutons. On ne va plus pouvoir contrôler les masses. C’est vraiment la merde ! Va falloir mettre en place des nouvelles lois pour les obliger à rentrer dans le rang. Il faut qu’ils aient peur, autrement nous n’allons plus avoir aucune emprise sur eux. Bon, ça c’est pas nouveau. Tu n’as qu’à allumer ta télévision pour te rendre compte qu’on te bourre le crâne d’informations négatives pour que tu n’oses pas te bouger pour entreprendre ce qui te tient vraiment à cœur. Je l’ai déjà dit plusieurs fois, mais franchement si tu n’as pas encore mis ta télévision à la poubelle, tu attends quoi ? Le déluge ?
Bon, ça y est, je me suis enflammée. Et encore ce n’est qu’une toute petite part des absurdités que j’observe. Je suis sûre que tu le vois aussi. Qui n’a jamais surpris une conversation dans la rue, dans les transports au commun, au téléphone, peu importe… Ne t’es-tu jamais arrêtée comme si tu voyais le monde avec un regard complètement extérieur en te disant : « Mais c’est quoi ce sketch ? » Moi, ça me le fait des fois. Parfois, hum… souvent, j’ai l’impression que la vie est une vraie pièce de théâtre. Je crois que c’est pour toutes ces raisons mises bout à bout, que je m’en fous carrément de me foutre à poil sur l’Internet.
Qui se souviendra dans 3 jours, une semaine, un mois, 10 ans, que tel jour à telle heure, j’ai rencontré mon ombre ou que j’étais en plein doute existentiel ? Franchement, personne. A part peut-être la personne pour qui ça aura changé le cours de sa vie de me lire ce jour là. Peut-être que cette personne en me lisant, ce sera reconnue et se dira : « Ah ok. Je suis normale. C’est ok de passer par ces phases là. Allez, je continue alors, je ne baisse pas les bras » ou alors « Ah ! Elle aussi elle doute. J’aurais jamais cru. Bon si elle arrive quand même à avancer, c’est que moi aussi j’en suis capable ». C’est pour cette personne là que je continuerais de me mettre à poil sur Internet quoi qu’il arrive.
On voit toujours la réussite des gens mais on oublie bien trop souvent par quoi ils sont passés. Parfois même, on ne s’imagine même pas à quel point ils ont dû faire preuve de courage et de persévérance. Récemment, j’ai lu « Comme par Magie » d’Elizabeth Gilbert (« Big Magic » en version originale). Tu crois peut-être que cette nana ou n’importe quel écrivain à succès s’en mettent plein les poches en écrivant 2-3 bouquins et voilà la vie est belle, les doigts de pieds en éventail ? C’est un leurre. Tout ces gens que tu admires, ils sont comme toi et moi. La majorité d’entre eux sont des gens lambda en fait. On a trop tendance à idéaliser une certaine vision du succès ou de la réussite. Chacun a sa propre vision du succès et de la réussite, ça c’est encore une autre histoire.
Alors ? Qu’est-ce que tu attends ? Tu vas regarder le journal de 13H sur TF1 ou tu te mets en route pour créer chaque jour la vie qui t’inspire ?
La suite au prochain épisode !
Tu m’en diras des nouvelles !
A bientôt !
Marie.
par Marie Guibouin | Avr 11, 2018
Hello you,
Je ne sais pas trop par quoi je vais commencer dans cet article. A vrai dire, je ne sais pas trop ce que je vais te raconter non plus, ni dans quel ordre. Comme d’habitude en fait. Finalement, ce genre d’introduction est inutile, mais je la fais quand même, comme ça je retarde le moment où je dois rentrer dans le vif du sujet 😀
J’ai envie de te parler de ce qui se passe dans ma tête d’Artiste entrepreneure quand je sors une nouvelle offre. En vérité, ce que tu vois comme des offres bien définies sur mon site, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Déjà, j’ai longtemps tâtonné avant d’assumer mes tarifs et en plus de les afficher publiquement. Oh la la ! Sacrilège. Tu sais, « dans le milieu », on te dit que faut pas les afficher, que les gens doivent te les demander. Il y a un peu un truc mystique, je sais pas pourquoi. Pourtant, quand j’ai arrêté de « les » écouter, ça été la libération. Ouf ! Autant pour moi que pour mes clients je crois. Au moins on sait à quoi s’en tenir non ? Peut-être qu’un jour ça changera, mais aujourd’hui, c’est comme ça.
C’est pas de ça dont je voulais te parler au départ. Oui, je sais, j’ai dit que je ne savais pas par où ni quoi commencer. OK …
Sais-tu ce qui se passe quand j’ai une idée ?
Quand j’ai une idée, la vie m’a appris que je devais poser une action TOUT DE SUITE pour commencer à la matérialiser même si ce n’est pas parfait. Sinon, je me mets à réfléchir à tout un tas de scénarios alambiqués et là c’est foutu !
Je ne sais pas si cette idée va se matérialiser telle qu’elle se présente ou si elle va grandir. Souvent, elle grandit quand même. Mais elle ne grandit que si je pose un acte concret, sinon elle s’envole. Après, soit elle se représente à un autre moment, soit elle s’envole vers d’autres horizons à tout jamais. C’est ainsi. De toute façon, des idées il y en a partout tout le temps, et ce ne sont pas forcément des idées spécialement révolutionnaires. Faut arrêter avec le concept de l’idée qui va révolutionner le monde je crois ! Les idées sont partout et on peut être plusieurs à avoir la même et c’est OK. La bonne nouvelle, c’est que même si nous avons la même idée, nous ne la ferons pas grandir de la même manière. Il y a des tas de façons de déployer ses idées.
Je vais partir d’un cas concret, qui date tout juste d’hier, comme ça on va rentrer dans le vif du sujet tout de suite.
Avant toute chose, je t’invite à lire la newsletter que j’ai envoyé à mes abonnées hier, sinon tu vas avoir du mal à comprendre la suite.
Ça y est ? C’est fait ?
Je sais que c’est long mais je te souhaite de l’avoir lu jusqu’au bout sinon il va te manquer un bout.
Bref. Tu fais comme tu veux, je t’aurais prévenu. Mais si tu es déjà abonnée, la question ne se pose pas tu m’as déjà lue. Et si tu ne reçois pas encore mes newsletters pétillantes et que tu as envie que ça change, clique ici pour faire partie de mes VIPs qui sont toujours au courant de tout avant tout le monde.
Donc, voilà une idée brute de décoffrage. Une idée qui m’a tellement fait pétiller le cœur qu’il fallait que je l’écrive de suite sinon la machine infernale du pourquoi du comment et blablabla ce serait encore mise en marche. Quand elle se met en marche, c’est pas si drôle, on perd la magie de ce moment où cette idée nous remplit. La manière dont elle est présentée est imparfaite mais je ne voulais pas la laisser filer parce qu’elle s’était déjà présenté plusieurs fois par le passé mais je n’en avais rien fait. Enfin si, j’avais déjà fait des petits bouts de petites choses qui se sont émiettées avec le temps. Quand j’ai quitté Facebook, j’avais proposé à tous mes abonnés de leur envoyer une carte postale. Ceux qui voulaient m’envoyaient leur adresse et je me suis engagée à écrire à tout le monde. J’ai proposé cela de manière totalement gratuite, sans forcément attendre de réponse en retour. C’était simplement un élan de gratitude et j’ai adoré le faire. J’ai toujours kiffé envoyer des cartes postales et des lettres. J’adore tout autant en recevoir.
Bref, j’ai adoré envoyé ces cartes à tout le monde. J’ai reçu quelques retours, puis les mois ont passé et je n’ai pas tellement donné suite à cet élan. J’y repensais de temps en temps, mais sans refaire d’actions concrètes dans ce sens. Et récemment, des choses se sont accélérées dans ma vie. Je prends conscience que mes mots aident des personnes. En fait, ça fait longtemps que c’est le cas mais on dirait que ce n’est que maintenant que je le conscientise pour de vrai. Quand j’écris mes articles ici ou que j’envoie mes newsletters pétillantes, même si je m’adresse à plusieurs personnes, je m’adresse à toi personnellement. C’est volontaire que j’utilise le « tu ». Je sais que tu n’es pas la seule à lire cet article mais je m’adresse quand même à toi. Si tu es là en train de me lire, ce n’est pas pour rien. Je ne sais pas si je suis claire. Pas grave, je continue. Là aussi, j’ai remarqué avec l’expérience que tu es très douée pour lire entre les lignes alors j’ai confiance en toi. De toute façon si tu n’aimais pas me lire, tu aurais déjà décroché depuis longtemps et tu ne serais pas en train de lire cette phrase.
Suite à mon idée balancée complètement en vrac, il est intéressant d’observer le processus qui suit. En réalité, c’est souvent le même processus qui se produit quand on sème une graine dans l’univers. On a tous nos propres mécanismes de résistances, de remises en question et de déploiement. Et la Magie de la vie est là pour nous faire grandir.
Après avoir écrit et envoyé cette lettre de manière totalement spontanée sans réfléchir au conséquence, mon Âme sautait de joie et mon cœur dansait sur la table. Jusqu’à ce que ce soit le moment de l’attente, de la peur et du doute. Rien de grave, je te rassure. C’est à ce moment là que tout un tas de phrases toutes prêtes débarquent dans ton cerveau :
- « T’as déjà envoyé une news hier Marie. Personne ne va te lire. »
- « En plus, elle est trop longue. Elles ne vont pas te lire jusqu’au bout. »
- « Proposer d’envoyer des lettres, franchement, c’est pas l’idée du siècle. »
- « T’aurais pu le faire gratuitement, c’est vraiment pas généreux comme démarche. »
- « Non, mais je connais la puissance de l’écriture. Je sais que ça peut changer la vie des gens. Ça a vraiment de la Valeur. »
- « Merde, j’ai proposé un tarif vraiment ridicule en fait. »
- « C’est pas crédible du coup. »
- « En plus, je crois que j’ai trop écrit en mode : « on s’envoie des lettres entre copines. » »
- « C’est pas sérieux, personne ne paiera pour ça. »
- « J’étais tellement dans un élan du cœur, il y a forcément du sens à tout ça. »
- « Non, mais j’aurais pu le faire gratuit quand même. Mais non sinon ça va être ingérable. »
Bref, je t’en passe et des meilleures. Je suis sûre que je ne suis pas la seule pour laquelle ce genre de scénarios se produit. Franchement, faut arrêter avec le mythe de l’entrepreneur qui fait tout parfaitement du premier coup et qui est tout le temps sûr de lui.
Ce que tu vois sur les réseaux sociaux ou dans les soirées de networking, c’est pas la vraie vie. Déculpabilise tout de suite, si t’as l’impression d’être une merde alors que les autres ont l’air de tout gérer. En vrai, même les personnes que tu admires le plus, eh bien … désolée de te casser l’ambiance… mais … ils improvisent.
Voilà, maintenant que tout ça est posé, observons comment l’Âme agit a opéré lorsque j’ai semé cette idée banale dans l’Univers. Au moment, où je me disais que quand même, j’aurais pu faire ça gratos, j’ai reçu un mail d’une de mes abonnées me demandant pourquoi je ne proposais pas cela gratuitement. Bingo ! Non, mais c’est génial tu trouves pas ?
Effectivement, je pense que dans mon élan de spontanéité, mon offre est passée en mode « on s’envoie des lettres entre copines ». Le positif, c’est que la confiance s’installe rapidement et ça c’est vraiment chouette. Le point à améliorer et à valoriser, c’est que ce que je propose c’est un VRAI accompagnement personnalisé. Ce n’est pas un échange de lettres pour passer le temps. C’est un travail en profondeur. Et ça, je ne l’ai pas mis en avant. Je crois qu’une part de moi se battait inconsciemment avec sa légitimité ou sa peur de ne pas apporter assez de valeur.
Sarah, je te remercie de tout mon cœur pour ta question. Ça me fait grandir et ça me permet de mieux révéler au monde, le vrai pourquoi qui se cache derrière ces banals échanges de lettres (en apparence). Bon … Pour le coup, ça confirme vraiment que j’ai posé un tarif ridicule. Pourtant, je n’ai pas encore envie de l’augmenter parce que j’ai envie de tester. En fait, les premières inscrites, vous allez être mes bêta-testeuses. Et je sens qu’au-delà de l’écriture, la photographie, le dessin, la peinture et tout ça mêlés vont débarquer sans prévenir dans quelques temps. Je ne sais pas comment. Je sais juste que là, maintenant, c’est une graine de planter pour quelque chose de plus grand. Je sais à quel point l’Art est puissant et amène à de puissantes guérisons intérieures.
Il y a quelques mois, j’avais proposé de l’Art sur mesure à prix libre et j’ai laissé ce projet de côté. Il n’était pas tout à fait mûr et je sais qu’il va se représenter au moment opportun. Je sens qu’il n’est pas loin et en même temps, je trouve qu’il est très intelligent. Il sait qu’une part de moi a encore peur de la puissance de son Art, alors il me fait prendre des chemins de traverse. A moins que ce soit mon Âme qui me fasse prendre des chemins de traverse. Bref, peu importe.
Ces lettres manuscrites que nous allons échanger ensemble, elles vont t’emmener beaucoup plus loin que ce qui tu imagines. T’as pas idée ! Et moi non plus d’ailleurs ! On va travailler ensemble ! Oh oui oui oui !!! Ça y est ! Je sens à nouveau pétiller mon cœur !!! C’est plutôt bon signe quand je sens Cela à l’intérieur de moi ! Youpi !!! Ça signe aussi la fin de cet article.
Alors à toi qui sait lire entre les lignes, si tu te sens prête à vivre cette Aventure, je t’invite à t’inscrire à CORRESPONDANCES MAGIQUES. Je t’envoie une lettre par mois, tu me réponds. Je t’envoie une autre lettre le mois suivant et on avance ensemble. A l’heure où j’écris ces lignes, je te propose de vivre cette expérience au tarif de 19,99€/mois. Oups, 66 centimes par jour pour aller à la rencontre de toi m’aime. Quelle folie m’a pris de proposer un tarif pareil ! On a dit que c’était une expérience, un tremplin vers quelque chose que nous ne connaissons pas encore, alors allons-y ! Tu le sais aussi bien que moi que c’est une étape. Tu sais aussi que tu n’as pas besoin de moi pour te déployer et tu peux tout aussi bien cheminer avec tout le contenu gratuit que je te propose. Tout est permis, rien est obligatoire. Je créé cet espace. A toi de saisir cette opportunité si elle t’appelle. Seulement si elle t’appelle. C’est là. C’est toi qui voit. C’est toi qui sait. C’est toi qui sent.
Sur ce, je te souhaite une belle soirée-nuit-journée suivant l’heure à laquelle tu lis cet article.
A très bientôt pour de nouvelles Aventures !!!
Je t’embrasse.
Marie.
par Marie Guibouin | Avr 1, 2018
Chère toi qui étais et qui n’es plus,
Je n’ai découvert que très récemment que tu avais disparu. Et waw ! Quelle révélation ! Un nouveau monde s’ouvre à moi.
Néanmoins, je te remercie d’avoir été là. Grâce à toi, je suis devenue autonome et j’ai découvert de nombreuses ressources en moi.
J’ai découvert que j’étais capable de me débrouiller toute seule, quoi qu’il arrive.
J’ai découvert que je pouvais me sortir de situations complètement alambiquées avec force, courage et persévérance.
J’ai découvert parfois que le commun des mortels faisait tout une montagne de quelque chose qui pour moi était facile.
Ainée d’une très grande famille, j’ai très tôt appris le sens des responsabilités.
Je suis fière d’avoir payer mon permis voiture toute seule avec mon salaire d’apprentie.
Je suis fière d’avoir payer ma première voiture toute seule, toujours avec mon salaire d’apprentie.
Je suis fière d’avoir financé mon permis moto toute seule.
Je suis fière d’avoir prouvé à moi-même et au monde que j’étais capable de me débrouiller toute seule !
Je suis fière d’avoir su mener avec brio mon premier projet photo en pensant à tout dans les moindres détails (enfin presque … J’avais oublié de me payer… un détail … un peu lourd de conséquences …)
Jusqu’au jour où j’ai découvert que c’était bien joli de savoir se débrouiller toute seule mais oser demander de l’aide, déléguer et faire confiance, ça peut être bien aussi.
Sauf que … Ce n’était pas si simple pour la vieille bornée que j’étais.
Ça voulait dire … perdre le contrôle.
A l’heure où j’écris, je trouve que cette phrase n’a aucun sens. Perdre le contrôle de quoi ? de qui ? dans quel but ?
J’ai longtemps voulu contrôler ma vie, ne rendre de compte à personne, ne demander de l’aide à personne, pour ne pas me sentir redevable de quoi que ce soit à qui que ce soit.
Par contre, j’étais capable de donner sans compter : mon temps, mon énergie, ma présence… Jusqu’à très souvent m’en épuiser.
Un jour, le temps est venu des galères financières. Celle qui n’avait jamais rien demandé à personne se trouvait bien dans la merde. Oublier de se payer sur un gros projet quand tu as pensé à TOUT pour les autres, ça fait un peu … mal. Et pourtant, je ne regrette rien. Sans ce projet, je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui.
Des proches m’ont prêté de l’argent. Jamais de la vie, je n’avais eu à demander un centime à qui que ce soit. La honte ! En vrai, ce n’est pas la honte, mais moi, je me sentais honteuse. Aujourd’hui, je dois encore de l’argent à ces personnes et je ne suis pas à l’aise avec ça. J’ai hâte de me libérer de ce poids, de ce lien entre eux et moi qui s’appelle une « dette ». Hum … Je crois que j’ai encore besoin de travailler là-dessus. Devoir des sous à la banque ne me dérange pas trop, mais quand il s’agit de proches, c’est un peu plus délicat. Affaire à suivre … Si tu me lis, sache que je te rembourserais jusqu’au dernier centime, le plus rapidement possible.
Ce matin, j’ai écrit une lettre à l’argent et ça m’a fait du bien. C’est l’exercice du jour dans le « défi des 100 jours pour libérer son rapport à l’argent et mieux vivre son Abondance ». Je la partage ici avec toi si ça peut t’inspirer à faire de même :
« Cher argent,
Pardonne-moi de t’avoir autant négligé. Pardonne-moi de ne pas avoir cru en toi. Pardonne-moi d’avoir cru que ce serait si difficile et que j’aurais besoin de souffrir beaucoup pour te faire entrer dans ma vie. Pourtant, tu as toujours été là. Tu ne m’as jamais laissé tomber. Et moi, je t’ai maltraité. Tu m’as permis d’accomplir tant de choses. Tu m’as soutenue lorsque je suis partie seule en voyage. Tu as toujours su être présent, même toutes les fois où j’ai cru à tort que tu m’avais laissé tomber. Je t’ai autant aimé que détesté je crois. Récemment, j’ai même décrété que je n’avais pas besoin de toi. Et pourtant, tu es si précieux. Aujourd’hui, j’ai envie d’être en paix avec toi et qu’on avance ensemble, sur le chemin de la Liberté. Alors oui, j’ai besoin de toi. J’ai besoin de toi pour contribuer à ma vie de famille, à mon Art et à tous les projets pétillants que j’ai à cœur de mettre en place pour changer le monde et le rendre encore plus beau et meilleur que ce qu’il n’est déjà. Merci d’Être là.
A présent, je t’invite à entrer dans ma vie en Abondance, avec facilité et fluidité.
Je t’accueille à bras ouvert.
Merci. Merci. Merci.
Avec Amour,
Marie. »
Je me suis un peu égarée parce qu’à la base, je voulais te parler de déléguer, faire confiance et du travail en équipe. Mais bon … Je pense qu’il n’y a pas de hasard. Ce qui devait sortir est sorti.
Depuis que je suis entrepreneure, je fais tout toute seule. Je ne délègue rien à personne. J’ai fait mon site toute seule. Quand je galère sur un truc, Google est mon ami. Bref, je porte TOUT, toute seule. En soi, ça ne me dérange pas. J’aime cette liberté de l’entrepreneuriat.
J’ai toujours eu peur de travailler en équipe.
Peur de perdre le contrôle… Tiens encore lui ! Peur de m’effacer complètement ou a contrario, peur de prendre trop de place.
J’ai un côté solitaire et j’aime ça.
J’ai longtemps été mal à l’aise avec l’idée de faire partie d’un groupe.
C’est l’année dernière que j’ai commencé à guérir Cela, grâce au Cercle des Gardiennes des 13 lunes, un groupe de femmes dont j’ai fait partie pendant 1 an. Nous nous retrouvions toutes une fois par mois. Ce fut une expérience géniale qui ma reconnectée à ma Puissance de Femme. Cette année, j’ai commencé une nouvelle Aventure. Une Aventure de guerriers et de guerrières au sein du Cercle de l’Aigle. Je grandis énormément. Nous grandissons tous ensemble, je crois. Chacun à notre rythme, sans jugement, en toute bienveillance. Je découvre que faire partie d’un groupe nous permet de nous élever ensemble, dans nos différences. A leur contact, j’apprends l’humilité et j’en découvre chaque jour un peu plus sur moi-même et ma relation aux autres. Aujourd’hui, je me sens libre, tout en faisant partie de ce groupe. Je ne pensais pas cela possible avant. Je me rends compte que c’est pareil dans ma vie de couple. Je me sens libre d’être qui je suis, sans filtre. Quel bonheur, quelle source d’apprentissage et d’élévation commune. Nous grandissons ensemble dans nos différences sans se contorsionner pour l’autre. C’est la première fois de ma vie que je vis Cela. Qu’est-ce que c’est bon, riche et précieux.
Revenons à ma vie d’entrepreneure et je dirais même plus, d’écrivain en herbe, parce que c’est grâce à mon livre que j’ai pris conscience du changement qui a opéré en moi. Ça fait un an et demi environ que je me suis ENFIN décidé à écrire mon livre. Je pensais l’écrire en 80 jours mais ça s’est avéré beaucoup plus long que ça ! En ce moment, je suis dans la dernière ligne droite : la mise en page ! Alors que ça fait plusieurs jours/semaines que je suis en train de travailler dessus, je me rends compte que c’est long et au fur et à mesure, ça ne correspond pas tout à fait à ce que je veux au fond de moi. Mes capacités étant limitées en graphisme, je fais avec les moyens du bord. J’utilise InDesign que je trouve super pratique et intuitif mais bon … mes connaissances sont tout de même plutôt … basique. Une personne dont c’est le métier serait sans aucun doute beaucoup plus efficace que moi. Quant à la couverture, je ne l’ai pas encore commencé et je sens la frustration qui monte, parce que j’ai peur que ça soit « basique » ou encore « amateur ». Ça serait gâcher tout le travail que j’ai accompli depuis tout ce temps. De plus, personne n’a lu mon livre. Je n’ai pas de regard extérieur. Je me suis rendue compte en faisant ma mise en page, que j’avais oublié une partie super importante. Tellement évident dans ma tête que j’en avais oublié de l’écrire. Bref, tout ça pour dire que c’est bien joli de tout faire toute seule, mais apprendre à déléguer et faire confiance, ça doit être chouette aussi.
C’est la première fois de toute ma vie entière que je rends Cela réel sans en avoir peur.
Je me souviens, il y a 2-3 ans, j’avais demandé à Octave Klaba, le fondateur d’OVH, comment il avait fait pour en arriver là, à partir de rien. J’ai retenu : déléguer ET faire confiance.
Et pourtant, j’avais beau connaitre la théorie, je ne l’avais jamais mis en pratique.
Jusqu’à cette semaine, où c’est arrivé comme une évidence… Tout était là, juste devant mes yeux et je voyais que dal. Peut-être que je voulais pas le voir ou que je n’osais pas demander ou les deux.
Et là, j’ai franchi le cap. J’ai demandé à une Team de guerrières talentueuses de contribuer à la naissance de mon livre et elles ont dit OUI !!! J’en parlerais dans un autre article parce que celui-ci est déjà bien long. Évidemment, ça remet en question la date à laquelle je pensais le sortir mais c’est pour la bonne cause, vraiment. Pour être au courant de mes péripéties d’écriture et de tout ce qui se trame en coulisses, tu peux rejoindre gratuitement le Cercle VIP des futurs lecteurs de ma vie d’écrivain en herbe !
Bon … Voilà ma révélation du moment.
Déléguer ET faire confiance.
Jamais je pensais y arriver un jour et pourtant … C’est arrivé là, comme ça, sans souffrance, sans douleur, sans peur, comme une évidence …
Alors je dis MERCI.
Merci la Vie pour cette belle expérience terrestre qui m’apprend tellement et me réserve tant de surprises magiques.
Quant à toi, cher lecteur, merci pour tout soutien à toute épreuve, ta fidélité, ton Amour et ta confiance.
Laisse-toi inspirer et inspire le Monde à ton tour …
Je t’envoie plein de belles énergie d’Amour et de Lumière …
A bientôt,
Marie, Artiste de l’Âme …
par Marie Guibouin | Mar 29, 2018
Alors que je marchais pour rentrer chez moi, j’ai repensé à toutes les fois où je me suis dit « J’aurais dû m’écouter. »
Tu sais, toutes les fois où tu as dit oui pour faire plaisir alors que ça criait non à l’intérieur de toi.
Tu sais, toutes les fois où tu t’es dit « J’le sens pas », mais que tu y es allée quand même.
Tu sais, toutes les fois où tu as fais les choses « machinalement » alors que ça t’inspirait pas plus que ça, mais parce que « c’est comme ça qu’on doit faire ».
Tu sais, toutes les fois où t’es allée à cette soirée qui franchement s’annonçait super barbante, mais bon … vu que tu n’avais pas d’excuses valables, tu y es allée quand même (et tu t’es littéralement fais chier – pour être polie …)
Puis, il y a toutes ces fois, où c’est beaucoup plus subtil.
« Quelque chose » te dit que tu devrais plutôt prendre le bus aujourd’hui, alors que tu prends ton vélo d’habitude.
« Quelque chose » te dit que ton rendez-vous va être décommandée, mais que tu y vas quand même parce que personne ne s’est manifesté dans ce sens.
« Quelque chose » te dit de rentrer dans ce bar alors que tu n’y a jamais pensé avant.
« Quelque chose » te dit de t’inscrire sur ce site de rencontres alors que tu as toujours dit « ça jamais !!! »
« Quelque chose » te dit d’appeler cette amie à qui tu n’as pas parlé depuis un moment.
« Quelque chose » te dit de faire une pause là maintenant et d’aller faire un tour dehors ou de te faire un thé en rêvassant à ta fenêtre …
Dans tous les cas, il a cette voix à l’intérieur de toi, cette voix qui te guide à chaque instant.
Et tous les êtres humains sur cette planète sont guidés par Cela. C’est ce qu’on appelle plus communément « l’intuition ». Il fallait bien lui trouver un nom apparemment. Et c’est OK. D’autres parleront de guides, d’anges ou encore de rien du tout, que c’est juste le mental point barre.
Bon, partons sur l’intuition. C’est avec Cela que je me sens alignée à l’heure où j’écris ces lignes.
Je vais te raconter mon anecdote de ce matin.
Comme tous les jeudis matin, sauf exception, je me rends à l’Atelier de mon amie Valérie où j’expérimente la peinture. Quel bonheur de m’offrir ce moment chaque semaine. Ce matin, juste avant de partir, mon portable a vibré et j’étais persuadé que c’était Valérie qui m’envoyait un message pour me dire qu’il n’y avait pas d’atelier aujourd’hui. Finalement, pas du tout, c’était de la pub. J’avais vraiment l’impression pourtant. Mince. J’ai même failli l’appeler pour lui demander si c’était maintenu mais je ne l’ai pas fait. Mon mental rationnel a repris les commandes et m’a dit : « non mais Marie, n’importe quoi, tu aurais été prévenue ». Go ! Donc, me voilà partie ! Il faisait tellement beau qu’en temps normal j’aurais pris mon vélo, mais là, « ça » m’a dit, va prendre le tram, va marcher dans l’allée des arbres (c’est une allée où j’adore passer à pied, et ça fait longtemps que je n’y avais pas mis les pieds justement). Là, j’ai écouté. Il faisait super beau. Après mon trajet en transports en commun, quelques minutes avant d’arriver à l’atelier, j’ai rencontré un éléphant. C’est vrai que je ne serais pas passé là en vélo. Puis, 10H pile, j’arriiiiveee !!! Hum … Je ne vois pas beaucoup de voitures dans la rue. J’ai l’impression qu’il n’y a personne … Je m’entête quand même. Finalement, je trouve porte close. L’atelier était annulé mais vu que je n’étais pas là la semaine dernière, je n’avais pas eu l’info. Ça m’a fait sourire. Comme quoi, si je m’étais vraiment écouté ce matin … Et en même temps, c’est pas si grave, j’avais envie de marcher aujourd’hui. Du coup, je suis bien contente de ne pas avoir pris mon vélo. Je me suis sentie libre comme l’air. J’ai marché dans des rues où je ne me rends jamais d’habitude. Je suis allée acheter des Macarons chez Meert pour mon amoureux (chuuuttt !!! C’est une surprise !!!) et j’ai lu le livre de Lyvia Cairo dans mon QG préférée en attendant mon prochain rendez-vous sur Lille.
Dans ce contexte, c’est plutôt rigolo. Tu observes la situation. Tu vois l’enchainement que ça a fait et la manière dont tu peux rebondir. J’aurais pu pester et me dire que j’ai perdu du temps, que j’aurais pu faire ceci ou cela à la place et blablabla. Mais franchement, entre nous, ça aurait servi à quoi ? D’une, j’étais pas du tout dans cet état d’esprit et de deux, finalement, c’était plutôt cool, cette tournure inattendue ! J’ai même eu le temps d’aller à la banque récupérer ma nouvelle carte bleue ! Youpi ! Et j’imagine déjà la tête de chéri quand il va découvrir les 6 macarons magiques qui l’attendent :p
Je crois que notre intuition nous parle tout le temps !
Même pour le moindre petit truc. Envoyer un mail à une personne ou te lever de ta chaise pour te faire un thé ou un café, impacte tout le reste de ta journée, pour ne pas dire de ta vie. C’est comme ça, tout le temps.
Je me souviens de cette fois où je suis rentrée chez moi, après mon tout premier cours de Qi Gong du Dragon. Je me suis assise dans mon canapé et j’ai « senti » que je devais vraiment déménager de cette maison. Le lendemain à 9H, j’ai envoyé ma lettre de résiliation de bail à mon propriétaire. A 9H30, j’apprends que je n’ai pas de voiture pour me rendre à mon rendez-vous de l’après-midi à 1 heure de Lille. A 10H, j’appelais pour un nouvel appartement. En plus, j’avais des critères très précis auxquels je ne voulais pas déroger. J’entends encore la propriétaire me dire « en mode normal » : « j’en ai 5 dans vos critères ». J’ai cru que j’allais me décrocher la mâchoire franchement. Rendez-vous pris pour l’après-midi même (ça tombe bien que j’ai dû annuler mon rendez-vous initialement prévu pour cause de panne de voiture, finalement). Là encore, je m’en souviens comme si c’était hier. Je revois cette ancienne maison de maitre, juste en face d’un parc magnifique et quelques minutes plus tard, je vois la propriétaire arriver toute pétillante. Je sens une super belle énergie. Euh … C’est un film ou c’est pour de vrai là ??? J’en visite 3. Et le troisième qu’elle n’avait pas encore pris le temps de reproposer à la location puisque la locataire l’avait prévenu la veille, de son départ imminent (cqfd : le même soir où je me suis dit « faut que je parte d’ici », je sais pas si tu arrives à suivre l’histoire…). Gros coup de coeur ! Je le veux !!! On discute avec la future ancienne locataire et la propriétaire. On parle d’Art. La locataire actuelle est une artiste. La propriétaire adore les Artistes. En bref, ça se conclue que je signe les papiers le jour même et 3 semaines plus tard j’emménageais.
Ce n’est qu’une anecdote parmi tant d’autres. Mais celle-ci m’a particulièrement marqué. Parce qu’en plus, tout le monde peut se sentir concerné par cet exemple. D’ailleurs, je n’avais parlé à personne de mon envie de déménager puisque tout ça s’est fait en moins de 24H. D’ailleurs, c’est pas plus mal. Ça m’a épargné les « tu vas galérer pour trouver une location en tant qu’indépendante », « tu dois gagner trois fois le loyer », et blablabla, « comment tu vas faire ? ». Bref, c’est toujours la même rengaine. Dès que tu veux faire un truc, tout le monde y va de ses bons conseils alors que tu n’as rien demandé. Franchement, j’ai déménagé beaucoup de fois dans ma vie et je n’ai jamais galéré avec les propriétaires des apparts ou maisons que j’ai loués. Je n’ai jamais entretenu la croyance que ça allait être galère. Je crois que ça doit jouer … un peu.
Bon, comme d’hab, je me suis un peu égarée et pas tant que ça, ça nous ramène toujours à cette histoire d’intuition que nous avons tous en chacun de nous.
L’intuition existe. Ce n’est pas un mythe ou un truc perché. A nous de choisir de l’écouter ou pas. En général quand on l’écoute, ça va plus vite, les choses se manifestent et se mettent en place plus rapidement. C’est ce qu’on appelle le « flow ». Après, il y a des moments où c’est plus facile que d’autres. Et c’est pas grave.
Cet article n’est pas une injonction à écouter ton intuition à tout prix. Chacun fait ce qu’il veut comme il veut. Rien ne se perd. Rien ne se créé. Tout se transforme. Je pars du principe qu’on apprend toujours quelque chose de chaque situation.
Je suis contente d’avoir changer de routine ce matin et d’avoir accueilli Cela avec Joie.
Et toi ? Tu l’appelles comment ta petite voix à l’intérieur de toi ? Vous dansez ensemble ou vous êtes chacune dans votre coin ? :p