Comment « switcher » d’énergie quand t’es pas au top ?

Comment « switcher » d’énergie quand t’es pas au top ?

Hello belle Âme,

J’espère que tu vas bien. Aujourd’hui, je partage avec toi la lettre que j’ai envoyé à mes abonnées hier. Je partage beaucoup de choses avec elles. Si tu ne fais pas encore partie des VIP abonnées à ma newsletter pétillante, c’est le moment de t’inscrire !

 

« Hello,

J’espère que tu vas bien.

Pour ma part, je viens de passer une journée très particulière. Enfin, c’est surtout cette fin de journée qui est assez particulière…

Depuis quelques temps, j’étais pas trop au top de ma forme. J’en parle un peu dans cet article que j’ai publié cet après-midi : « L’histoire du Bambou Chinois… »

Alors j’ai chialé un bon coup et puis j’ai décidé de prendre soin de moi. Ça parait con mais c’est quand même la base. J’ai pris une douche et je me suis huilée tout le corps. Je pleurais encore à moitié à ce moment là mais c’est pas grave… faut bien que ça sorte de toute façon.

Puis j’ai décidé de me maquiller. C’est un peu ambitieux de décider ça quand tu es en train de chialer mais bon, pourquoi pas ?

Et bien, figure-toi que ça m’a reconnectée à l’instant. Ça me rappelle une phrase que j’avais vu dans un magazine (Happinez, je crois) :

 

« Les rituels de Beauté vous connectent à l’Instant Présent ».

 

C’est exactement ce qui s’est passé. Je ne me suis pas maquillée pour « cacher la misère » ou « me ravaler la façade », c’était juste un rituel pour être pleinement présente à moi-même. Et bien pardi ! Ça fait bien longtemps que je n’avais pas pris ce moment pour moi. Je n’ai pas fait du grand Art hein, je me suis maquillée très simplement, mais ces quelques minutes rien qu’à moi où je n’étais pas en train de réfléchir au pourquoi du comment « machin truc much je tourne en rond », waw ! Ça t’enlève une pression de ouf.

Après ça, j’ai grandement ressenti le besoin d’écrire dans mon carnet. Ça fait un moment que je le laisse un peu de côté mon joli carnet. Pourtant… Dieu sait que j’adore ça, écrire dans mes carnets, mais non… c’était passé au second plan. Et là, j’ai écrit, écrit, écrit, à n’en plus finir, j’ai écris tout ce que je décidais à partir de maintenant. Et purée ! Ça ma reboostée puissance 15000 !!!

Je connais pourtant le Pouvoir de l’écriture. Je le connais par cœur, pour l’avoir expérimenter tellement de fois. Waw ! Je me sens tellement libérée délivrée d’un coup si tu savais. Enfin… tu le sais puisque tu me lis.

Alors pour résumé, voilà le processus qui marche pour moi :

– chialer un bon coup : faut bien que ça sorte !

– écrire et partager ce qui ne va pas (pas obligé de partager mais c’est plus puissant quand on en parle je trouve)

– prendre soin de moi : douche, auto-massage, maquillage, chouchouter son corps. On est dans un monde de matière, faut pas l’oublier, on est pas là juste pour vivre dans nos têtes !

– écrire ce que je décide à partir de maintenant.

Et voilà, le tour est joué !

J’avais vraiment envie de partager ça avec toi !

Si tu penses que ça peut aider une personne (ou plusieurs !!!), partage ce mail.

Si tu as envie d’expérimenter le pouvoir de la photographie et de l’écriture, cette offre est faite pour toi : « Réveille ton Pouvoir Créateur ! »

Si tu préfères qu’on échange ensemble de manière plus intimiste, tu te sentiras certainement appelée par « Correspondances Magiques ».

C’est fou comme il peut se passer plein de trucs en peu de temps quand tu « switches ». J’ai remis en ligne une offre que j’avais testé un temps puis mis un peu de côté. Je l’ai affiné et je pense sincèrement qu’elle peut aider de nombreuses femmes. Je propose des séances photos aux femmes artistes, entrepreneures, professionnelles du bien-être… et il se peut que certaines d’entre vous ne se reconnaissent pas dans ce profil ou ont juste envie d’un moment pour elle, sans forcément l’élan de vouloir le partager au monde. Alors j’ai créé : « Au-delà du miroir… ».

Hum… quoi d’autre ? Ah si tiens, si tu kiffes les carnets autant que moi, je te rappelle qu’il y en a plein dans ma boutique : des cahiers à spirales et des carnets cartonnés :p

Et BONNE NOUVELLE ! Jusqu’au 30 août 2018 à 23H59, -20% sur toute la Papeterie avec le code promo : TOUTUNROMAN. Je sais que vous êtes nombreuses à être #carnetaddict ici alors c’est le moment de vous faire plaisir 😉

Sur ce je t’envoie plein de belles énergies d’Amour et de Lumière.

Prends bien soin de toi.

Rappelle-toi que tu es la personne la plus importante de ta vie.

Je t’embrasse et te dit à très bientôt !

Marie. »

Depuis hier soir, énormément de choses se débloquent d’une manière fulgurante !!! Tous les moments « down » dans ta vie, sont là pour une bonne raison. Plus tu vas accueillir toutes les parts de toi, plus tu vas en ressortir grandie. Il y a quelques années, j’étais la fille qui disait que tout allait bien même quand c’était faux. Je mentais aux autres mais le plus grave c’est que je me mentais encore plus à moi-même. A une période de ma vie, j’en ai même été coupée de toute émotion. Et là, franchement, j’ai sérieusement commencer à flipper. Je ne ressentais plus rien du tout : ni joie, ni tristesse, rien. Le néant. Et la vie m’a amené une sacrée épreuve de ouf pour me secouer les puces ! Nous sommes en mouvement permanent. Ce n’est pas une tare d’avoir des moments où l’on doute et l’on se remet en question. Après faut pas tomber non plus dans l’excès inverse du doute et de la peur en permanence qui te figerait totalement dans l’inaction et la fermeture. C’est un jeu d’équilibriste passionnant.

Je te souhaite d’accueillir toutes les parts de toi et de danser avec la vie en mouvement.

Belle journée ensoleillée !

A bientôt !

Marie.

L’histoire du Bambou Chinois…

L’histoire du Bambou Chinois…

(crédit photo : Corinne Parmentier)

Vendredi dernier, j’ai rencontré Sophie, une femme inspirée et inspirante, avec qui j’ai connectée grâce à Linkedin.

Elle m’a raconté l’histoire du Bambou Chinois. J’avais sûrement dû en entendre parler mais je ne me souvenais plus très bien de cette histoire ou alors peut-être que je n’y avais pas prêté attention, tout simplement. Autant te dire qu’aujourd’hui, elle me parle plus qu’à n’importe quel autre moment.

Le Bambou Chinois est une variété très spéciale. Tu le plantes et la première année, il ne se passe rien, en apparence. La deuxième année non plus, ni la troisième, ni la quatrième… Autant dire que ça en découragerait plus d’un ! Ce n’est que la cinquième année que ce cher bambou se met à pousser, et ce jusqu’à 12 mètres en un an ! Pendant toutes ces années, alors qu’il paraissait ne rien se passer, il était en train de développer des racines solides et bien ancrées. En voilà une belle leçon de vie !

 

Je dis souvent que nous avons juste à nous contenter de semer des graines, mais je n’arrive pas toujours à l’appliquer à moi-même.

 

Cet été, j’ai semé à foison et je n’ai récolté que des « petites miettes de rien du tout ». Ma copine Marylou m’a dit que c’était à cause de Mercure rétrograde et de je ne sais plus quelles autres planètes… que ce n’était pas le moment de lancer des projets, mais plutôt le moment de souffler et de se reposer. Mince alors, j’ai merdé sur toute la ligne moi ! Je n’ai jamais connu autant de contre-temps, d’annulation, de changement de dernière minute dans mon activité, qu’en cette période estivale ! Bon… je me suis un peu lâché la grappe en août, après mon escapade magique dans le Vercors. Mais franchement, j’ai eu de quoi me poser des questions et me retourner le cerveau en mode « mais qu’est-ce que je fais de travers, pardi ? ». Je vais pas tout mettre sur le dos des astres mais il n’empêche que ça m’a bien saoulé !

 

Tout ça pour dire que ces derniers temps, j’ai pas trop la frite et je me surprends à être en mode « doute existentiel » alors que tout va bien dans ma vie. Cherchez l’erreur… Le doute existentiel concerne surtout ce que j’apporte au monde via ce que je partage ici. Tu sais, les questionnements du style « à quoi bon ? », « à quoi ça sert ? », « est-ce vraiment utile ? », « et si c’est tellement génial ce que je fais, pourquoi ça ne se voit pas sur mon compte en banque ? ». Faut pas de leurrer, derrière le succès que tu vois de n’importe quel.le entrepreneur.e, je crois que personne n’échappe à ces moments de doutes existentiels. Si tu en fais partie et que tu ne doutes jamais de rien, fais-moi signe, je veux bien connaître ta recette miracle 😉

 

Je préfère tellement les moments où je suis à fond et que j’ai tellement d’énergie que je pourrais déplacer des montagnes !!! C’est tellement plus fun de partager au monde ces moments là, ces moments où je suis en mode guerrière que rien n’arrête ! D’ailleurs, peut-être que tu n’as que cette image là de moi, la meuf toujours positive, qui ne doute jamais de rien et qui fonce dans le tas ! C’est en partie vrai, mais il y a une autre facette. Pour que la nana positive qui dépasse ses peurs existe, il a fallu qu’elle accepte la présence de la nana qui n’est pas toujours au top et qui traverse parfois des phases de doutes et de grandes remises en question. C’est juste humain, j’ai envie de te dire !

 

Hier, je me suis replongée dans la lecture de mon livre. Oui oui MON livre ! Depuis le temps que j’en parle, puis que je n’en parle plus, puis que j’en reparle… J’ai une date de sortie en tête mais je n’ose pas encore l’annoncer publiquement. Promis, tu seras la première au courant et si tu ne veux pas en rater une miette, abonne-toi à ma newsletter pétillante 😉 Je me suis replongée 8 années en arrière et je me suis dit « purée Marie ! Tu te rends compte du chemin que tu as fait ? ». Mais avant ça, rien que lire les premières pages, ça m’a auto-boostée, ça m’a rappelé à quel point me connecter à la Nature, avoir la Foi, la Force et le Courage d’écouter son intuition, même si tu es incomprise, c’est un véritable cadeau de la Vie ! Ça commence à être urgent qu’il sorte ce livre pardi ! Qu’est-ce que ça a été difficile par moment de l’écrire ! Je ne m’imaginais pas à quel point ça allait me prendre aux tripes. Je ne pensais pas devoir faire des pauses tellement je me sentirais secouée ! Il y a tellement de choses dont je ne mesurais pas l’ampleur…

 

En 2010, la connexion à la Nature m’a fait prendre conscience que je pouvais être là où je voulais quand je le voulais, que ma place n’était plus entre les quatre murs d’un salon de coiffure.

En 2011, j’ai quitté mon CDI et je suis retourné à l’école pendant 1 an. C’est très difficile de retourner à l’école, surtout quand tu te retrouves dans un climat de « compétition », mais j’ai tenu le coup…

En 2012, j’ai créé ma première entreprise. Je vendais mes services de coiffure et maquillage aux professionnels de la publicité et du cinéma. C’était vraiment chouette jusqu’à ce que je vois le côté sombre de ce monde.

En 2014, j’ai tout lâché pour créer mon premier projet photographique en partenariat avec les Machines de l’Ile de Nantes : le Tour de Nantes en 80 jours. Une expérience fabuleuse.

En 2015, j’ai vécu mon plus grand « bad » de tous les temps où j’ai dû déconstruire pour reconstruire. J’ai fermé mon entreprise.

En 2016, j’ai créé une nouvelle entreprise plus en accord avec mes valeurs.

En 2017, j’ai ENFIN osé proposé mes premières séances photo et tout un tas d’autres choses qui seraient trop longues à écrire ici.

 

Aujourd’hui, nous sommes en 2018, et je m’apprête à changer de vie. La connexion à la Nature nous a fait prendre conscience que nous ne voulions plus de cette vie dans un appartement en ville. Dans quelques semaines, nous serons dans le Sud de la France, à Montolieu, le village du Livre et des Arts. Est-ce un hasard que je me retrouve dans ce village inspirant ? Nous avons plein de projets dont je te parlerais plus tard.

 

En attendant, c’est « l’entre-deux ». Je n’aime pas les « entre-deux« , surtout dans les moments où je perds confiance en moi. Oui oui tu as bien lu. La meuf qui motive les troupes perd confiance en elle par moment. Il y a une expression qui dit que « c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! » Bref, c’est comme ça. Hier soir, j’ai même remis en question ma légitimité et mes talents. Quand je suis en mode « doute », ça dure pas très longtemps mais c’est le grand drame de ma vie en mode « je suis trop nulle, ça vaut rien ce que je fais de toute façon, et blablabla… ». Franchement, tu me verrais, t’aurais envie de me foutre des baffes, tellement je m’auto-saoule quand je suis comme ça.

 

Alors, voilà, c’est pour tout ça que j’ai eu envie de te raconter l’histoire du Bambou Chinois. Même si parfois on a l’impression qu’il ne se passe rien en apparence, c’est un leurre. C’est vrai, c’est extrêmement difficile d’avoir la Foi H24, surtout quand tu passes à l’Action et que tu as l’impression que tu as zéro résultat. C’est juste une « impression ». Si tu savais tout ce qui se trame dans l’invisible. Même moi, je ne le sais pas. Mais qu’est-ce qu’il s’en passe des choses ! Et puis un jour d’un coup d’un seul, tout se débloque et tu comprends pas pourquoi, parce que justement à ce moment là, tu ne faisais rien de spécial. Rappelle-toi toutes les graines que tu as semé et que tu sèmes encore chaque jour. Évidemment que ça va pousser ! Tu sais, cet article, je l’écris surtout pour moi-même, après, si ça peut faire écho à une personne, bah tant mieux. Je me fais ma thérapie en écrivant. En tout cas, si toi aussi, tu as parfois la sensation d’être dans une impasse, sache que tu n’es pas seule.

 

A chaque fois que tu doutes, souviens-toi du bambou chinois qui est en train de créer ses racines bien solides avant de se déployer au grand jour.

 

Prends bien soin de toi et de tes rêves…

A bientôt !

Marie.

Lettre à toutes les traumatisées du coiffeur…

Lettre à toutes les traumatisées du coiffeur…

Aujourd’hui, c’est ma fête !

C’est un bon jour pour t’écrire, belle déesse traumatisée du coiffeur…

Comme je le partageais avec toi récemment, ce séjour dans le Vercors a fait remonter à la surface, tous les talents que j’avais bien pris soin d’enfouir au fin fond d’un tiroir. A moins que ce soit ma rencontre avec l’eau qui a eu cet effet. Hum… Je crois que c’est un ensemble en fait. Si tu débarques en route, je t’invite à lire cet article : « J’ai rencontré la fluidité en toute sérénité…« .

 

Jadis, dans un autre temps, il était une fois…

Je travaillais en salon de coiffure.

Quand j’ai commencé à m’immerger dans ce monde, je n’y connaissais absolument rien. Je ne savais même pas ce qu’était un brushing et j’étais ultra timide, en mode « je deviens rouge comme une tomate dès que je dois parler à quelqu’un« . C’est à se demander pourquoi j’ai choisi la coiffure à l’âge de 14 ans alors que la plupart des bons conseils du personnel de l’Éducation Nationale m’incitaient plutôt à choisir la voie de « secrétaire comptable » soit disant parce que j’avais des supers bulletins de note. Mouais… euh… Vous avez vu ma tête ? J’ai une tête à m’enfermer dans un bureau à faire des calculs toutes la journée ???

Avec le recul, je me dis que malgré ma timidité de l’époque, j’ai quand même réussi à tenir mon cap et ne pas me laisser influencer. Je pense que c’est aussi grâce au regard bienveillant de mes parents qui pour rien au monde ne m’aurait forcé à aller vers une voie que je n’avais pas envie de suivre. Nous avons pourtant entendu tout un tas de choses : « avec tes problèmes de dos, tu ne tiendras jamais », « c’est un secteur bouché, tu trouveras jamais de boulot… » et j’en passe et des meilleures… Arf, elle est belle l’éducation qui est censé encourager les jeunes à révéler leur talents et explorer leur créativité. Bon, je m’égare là, ce n’est pas le sujet.

Alors voilà qu’à 14 ans, presque 15, je me suis plongée dans le monde de la coiffure. J’ai même décroché une médaille d’Or et une médaille d’argent au Concours du Meilleur Apprenti départemental puis régional, grâce à mon travail acharné.

L’Artistique me faisait déjà de l’œil à l’époque mais je n’avais pas la conscience d’esprit que tout ce qui est lié à l’expression artistique pouvait être un « vrai métier ». Bon… là aussi, c’est un autre débat.

Ça y est ! J’en viens aux faits. Je n’ai pas oublié que c’est à toi que je parle, belle déesse de l’Univers, traumatisée des coiffeurs. Si tu savais à quel point je te comprends.

 

Au-delà de la technique, le travail en salon de coiffure m’a appris énormément sur les relations humaines.

La coiffure est un des métiers où c’est clairement difficile de faire semblant. Que ce soit en tant que professionnel ou en tant que cliente, même si je te l’accorde, il y en a qui savent très bien jouer la comédie… tu peux pas « faire genre ». Franchement, ça se voit comme le nez au milieu de la figure quand les gens font semblant.

Quand j’étais stagiaire, puis apprentie, j’ai un peu appris « à la dure ». On ne m’a pas maltraité hein… mais bon, c’était pas si simple… mais après ça, j’ai tout de même trouvé mon premier travail salarié d’un coup de baguette magique. Elles étaient loin les paroles du genre « tu trouveras jamais de boulot, c’est un secteur bouché, et blablabla… ». J’ai intégré l’équipe d’un salon super dynamique, meilleur ouvrier de France, où j’ai beaucoup appris, évolué, et ai été challengée un maximum.

 

Il m’a fallu faire ma place, prendre pleinement confiance en moi, m’améliorer sans cesse, jusqu’à ce qu’au bout de cinq années, je commence à me poser des questions.

Alors qu’à mes débuts, on m’avait vanté l’importance de la relation client et de la qualité du travail avant tout, ces belles paroles avaient l’air de s’envoler aux oubliettes. On aurait dit que ma hiérarchie était en train de perdre la mémoire.

 

Soudain, il fallait prendre des clients vite fait entre-deux et me dépêcher à faire mes massages.

Oui, oui, tu as bien lu : dépêcher ET massage. C’est super compatible hein 😉

Je me souviens que pendant un laps de temps, j’ai essayé de faire ce que l’on me demandait, sauf que… ce n’était pas moi et ça en pâtissait sur mon travail et sur la relation de confiance que j’avais établi avec mes clients. Mon « contorsionnage » fut de courte durée et j’en ai fait qu’à ma tête. Peut-être que je suis passée pour une rebelle, j’en sais rien. Je crois que parfois, je disais « oui oui » et je n’en faisais qu’à ma tête qu’en même et d’autres fois je disais des « non » catégoriques !

 

J’étais la coiffeuse qui ne vendait pas assez et qui passait trop de temps avec ses clients, mais je m’en foutais.

J’avais de bonnes relations avec mes clients et tous les clients « chiants » n’étaient pas pour moi. De toute façon, mon carnet de rendez-vous était rempli. Je n’avais pas de place pour les « clients chiants ». Résultat : je n’avais que des clients sympas et au fil du temps, j’ai remarqué que je récupérais de plus en plus de traumatisées des coiffeurs.

Très régulièrement, des clientes me racontaient leur expérience de coiffeur ratée. Toutes ces fois où elles ne se sont pas senties écoutées, toutes ces fois où elles se sont retrouvées avec 10 centimètres de moins alors qu’elles voulaient garder leur longueur, toutes ces fois où elles se sont retrouvées les cheveux rouges alors qu’elles voulaient une couleur naturelle ou inversement… Ça a commencé à se gâter quand certaines d’entre elles étaient des habituées de ma patronne et qu’elles venaient un jour où elle n’était pas là, pour réparer les dégâts. Franchement, là, ça craint vraiment.

Après, je ne suis pas exemplaire et je suis sûre qu’à mes débuts et même après, je me suis moi aussi laissée gagner par la pression de la hiérarchie et j’ai sûrement déçu certains clients. Si c’est le cas, j’en suis sincèrement désolée. Toujours est-il qu’aujourd’hui, je trouve cela intolérable qu’encore énormément de femmes galèrent à trouver un coiffeur ou une coiffeuse à leur écoute. L’écoute et la bienveillance, c’est la base quand même non ?

 

Il y a deux jours, j’ai fait un appel à témoignages sur Instagram pour que vous me racontiez votre meilleure et votre pire expérience de coiffeur ! J’ai halluciné du nombre de messages que j’ai reçu !

« Un mec qui m’a teint en blonde sans me dire que ça n’allait pas partir avant plusieurs années… Je lui ai dit que j’étais pressée, au bout de 3h c’était pas encore fini. J’avais les cheveux mouillés mais je devais vraiment partir. Du coup, il m’a crié dessus et fait payé plein pot comme s’il m’avait fait le brushing final… Bon, le reste du temps, j’ai été bien traité. » – Laure.

« Le peu de fois où je me rends chez le coiffeur, ça ne va jamais. Je suis toujours déçue. La coupe n’est pas comme je veux alors que j’explique mes attentes. Du coup, je me coupe les cheveux moi-même et c’est plutôt bien. J’ai l’impression que le coiffeur n’écoute pas. Je lui dit que je veux une frange pas trop courte et je me retrouve avec une frange super courte. Bref, le coiffeur, c’est pas pour moi. » – Stéphanie.

« Géneralement, les coiffeurs n’aiment pas beaucoup me voir débarquer dans leur salon. J’ai les cheveux frisés, ça doit les effrayer et ça m’effraie aussi du coup. Je n’y vais quasiment jamais. » – Anonyme.

« Un jour, je suis allée pour couper les pointes et un léger dégradé. Elle a voulu me lisser les cheveux et couper sur cheveux secs. OK. Mais à refuser le dégradé sous prétexte qu’elle ne savait pas comment ça allait tomber avec mes boucles :(. En gros, elle ne maîtrisait pas du tout les cheveux bouclés. Elle m’a fait une coupe droite au niveau des épaules. Je me suis retrouvée avec le fameux triangle des cheveux bouclés. Racines toutes raplapla et tout le volume en bas. Horrible !!! Je vais rarement chez le coiffeur. Ça doit faire 4-5 ans que je n’y suis pas allée parce que j’ai jamais trouvé quelqu’un qui arrivait à couper ma chevelure très épaisse et ondulée/bouclée. Ma masse de cheveux peut faire peur. Je me les coupe toute seule, ce qui n’est pas idéal. » – Mélissa

Bon, parmi tout ça, j’ai quand même reçu un témoignage positif :

« Moi tout va super bien car c’est toi qui me coupe les cheveux depuis bientôt 2 ans ! Coupe courte au top, qui rend toujours bien quand ça pousse 🙂 A chaque fois que je te demande ce que je veux, tu captes tout tout de suite – et ça, c’était pas gagné avec les autres coiffeurs. J’avais l’impression de leur dire n’importe quoi… Rien à dire, tu es vraiment parfaite. » – Marion

Et après ça, j’ai reçu un témoignage magnifique qui en dit long sur l’importance de l’écoute et de la relation humaine :

« Ma meilleure expérience est survenue au pire moment. J’allais souvent chez cette coiffeuse qui était plus chère que les salons Afro de Paris mais au moins j’étais bien accueillie et elle était passionnée par son boulot. Un jour, j’ai appris que j’avais des fibromes et en lisant sur internet, j’ai lu tumeur bénigne et j’ai paniqué au point de perdre mes cheveux et de me retrouver avec un trou de fou le lendemain matin. Il fallait tout raser et elle était là avec moi toute la soirée à me tenir la main alors que je pleurais toutes les larmes de mon corps. Je suis restée tard chez elle ! Elle m’a soutenu et m’a fait comprendre que je n’étais pas mes cheveux. C’était un moment éprouvant mais elle était là avec moi. Donc voilà mon meilleur moment. Je précise finalement que les fibromes ne sont pas dangereux et que je suis tombée sur une femme qui m’a balancé ça sans explications après un examen et qu’internet n’est clairement pas le bon endroit pour chercher des infos sur sa santé (rires) » – Cindy

Après tous les témoignages négatifs que j’ai reçu, ça fait quand même du bien de lire qu’il existe encore des perles rares bienveillantes et à l’écoute sur cette planète.

Alors chère toi, si tu es traumatisée des coiffeurs, je suis sûre que la bonne personne t’attend quelque part. Il y a forcément quelqu’un ou quelqu’une qui saura être pleinement présent.e pour toi.

Ça me révolte toujours autant que lorsque j’ai quitté les quatre murs du dernier salon de coiffure où j’ai travaillé, de voir, de lire et d’entendre toutes ces femmes que l’on prend pour des numéros.

Ça m’énerve alors j’ai ressorti mes ciseaux (qui n’ont jamais été bien loin finalement…) et j’ai créé (R)évolution Capillaire !

Partage ce message à toutes les femmes qui en ont besoin et si tu as trouvé un coiffeur ou une coiffeuse géniale, dis-le nous en commentaires, qu’on se rende compte que ça existe pour de vrai.

La (R)évolution Capillaire et en marche ! Si tu es sur la métropole lilloise, sur Nantes ou dans le Sud de la France, contacte-moi et prenons rendez-vous pour ce moment hors du temps <3 <3 <3

Témoignage de Patricia Olive – Séance photo

Témoignage de Patricia Olive – Séance photo

Hello belle Âme,

Comme tu le sais, si tu as suivi mes dernières péripéties, il y a une quinzaine de jours, je me suis rendue dans le Vercors, à la rencontre de Patricia Olive. J’ai participé à son stage d’été, lui ai coupé les cheveux et je n’ai fait qu’un avec mon appareil photo, pour révéler sa Beauté et ses Talents au Monde. Autant dire qu’on a pas chômé ! Mais quelle expérience palpitante !

 

 

Aujourd’hui, elle témoigne :

« J’ai demandé à Marie de me faire des photos parce que j’ai vu les siennes sur son site, ai bien aimé son état d’esprit d’artiste et de femme en chemin. Je l’ai donc contacté et elle a vu mon mail alors qu’elle se levait à 1h26 du matin je crois, comme s’il l’avait appelé 🙂

Je raconte cette anecdote insomniaque au tout début de l’interview de Patricia, que j’ai invité sur ma chaîne, le 23 juillet 2018 😉

Quand j’ai reçu le lien pour les voir, j’avais le cœur qui battait, et étais très excitée à l’idée de les découvrir.
A vrai dire, je faisais une différence entre les photos faites durant le stage, et celles faites pour mon portrait et ai été étonnée qu’elles soient ensemble dans la même galerie… J’ai vite été à celles que j’attendais depuis plusieurs mois… En effet, cela fait des années qu’on me demande des portraits pour un stage, un voyage, que je donne avec d’autres, et je ne sais jamais quoi envoyer car je n’étais jusque là pas du tout satisfaite de ce que j’avais comme photos. J’ai donc contacté Marie et enfin, je les ai après plusieurs mois d’attente impatiente : j’ai du mal avec la patience 🙂

Patricia a relevé le challenge de la patience avec brio ! Le premier contact que nous avons eu était le 7 mars 2018 et nous nous sommes enfin rencontrées en vrai le 29 juillet 2018 ! You ouh !!! Heureusement que je ne fais pas attendre mes clientes plus de 15 jours entre la séance photo et la livraison des images ! Je ne sais pas si elle aurait tenu le choc sinon :p

Je découvrais donc au fur et à mesure celles qu’elle avait faites et ai été d’abord assez déçue par celles avec une robe blanche dans l’eau que je pensais être très belles, en fait elles ne me mettaient pas du tout en valeur et donnaient un air très triste, très fermé même 🙂 c’était une danse en hommage à une jeune fille de 18 ans qui s’était tuée là en tombant de la falaise, donc pas étonnant non plus. Je ne pouvais donc pas gardé cette série.

Ça a été beaucoup mieux quand j’ai vu la série avec la robe bleue, je me trouve super sur certaines, et horriblement coincée sur d’autres, et ai d’ailleurs trouvé l’exercice compliqué alors que je ne m’y attendais pas du tout…

Portrait Patricia Olive – Crédit photo : Marie Guibouin

 

J’étais déçue de ne pas avoir su, pu me détendre lors de la série avec les gouttes d’eau, car c’était magnifique…dommage.

J’ai eu largement de quoi faire pour choisir les 8 meilleures, et en laissant Marie trancher pour les deux ou trois en sus… c’est quand même elle la pro, et il me reste encore une deuxième surprise du coup : lesquelles va t’elle prendre au final ?

Patricia Olive – Crédit photo : Marie Guibouin

 

Je ressors de cette séance, apaisée, je ne suis pas si vieille encore, pas si moche, pas si grosse, pas si, pas si…non, à vrai dire, je pense que j’ai plutôt une bonne estime de moi, mais on a toujours quelque chose qu’on aimerait mieux comme ci ou comme ça, alors que tout est parfait, n’est-ce pas ?

Je m’aime bien, je me trouve lumineuse, enjouée (une élève m’a dit ça et ça me va bien :), pleine de vie, et pétillante.

 

Portrait Patricia Olive – Danse & Sens – Crédit photo : Marie Guibouin

Merci Marie, merci pour ta générosité, ta disponibilité, ton enthousiasme vis à vis de mon travail, de ma pratique pas toujours facile 🙂

Continues, ne lâches rien, tu as des mains en or (tu ne m’as pas encore maquillé mais il me tarde de voir la transformation aussi 🙂 mais la coupe que tu m’as faite me va comme un gant, et tu as un regard bienveillant, une implication quand tu prends en photo particulière, presque sauvage, et tes photos me mettent en valeur, je suis comblée 🙂« 

 

Merci Patricia pour tes mots qui témoignent avec justesse l’expérience que nous avons vécu ensemble.

Une séance photo, c’est comme un chemin initiatique. Au début, on cherche un peu le chemin, et peu à peu, les choses se délient. On passe du léger au lourd, puis du lourd au léger. C’est comme une danse… Jusqu’à un moment où tout bascule ! Il y a comme une faille temporelle qui nous fait oublier le reste du monde, et c’est là que l’Âme agit opère.

C’est tout ce cheminement qui fait que je passe du temps avec mes clientes. Je ne les fait jamais posé. Jamais tu ne m’entendras dire, « mets ta main comme ci », « tourne de trois-quart », etc… A la place, je t’amène à être en mouvement et à créer ta propre danse intérieure en accord avec qui tu es vraiment. Ce n’est pas toujours confortable mais ça en vaut vraiment la peine. Quand tu dépasses l’inconfort, c’est là que tu brilles de toute ta lumière.

Si toi aussi tu sens que c’est le moment pour toi de révéler ta Beauté et tes Talents au Monde, tu connais le chemin 😉

A très bientôt pour de nouvelles Aventures !!!

Et quelle Aventure d’ailleurs ! Quelque chose me dit que dans mon prochain article, je vais te parler de ce qui m’a inspirée à faire la (R)évolution Capillaire !!!

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Témoignage Stéphanie Bobault – Stage « J’incarne qui je suis »

Témoignage Stéphanie Bobault – Stage « J’incarne qui je suis »

Stéphanie a participé au stage « J’incarne qui je suis » à Paris, le 30 juin dernier.

Elle témoigne :

« J’ai adoré participé au stage « J’incarne qui je suis » organisé par Marie à Paris. En plus d’avoir été une belle journée ensoleillée au cœur de la nature et vécue entourée de belles personnes, cette journée m’a permise d’avoir un déclic. En effet, à la fin du stage, Marie nous a proposé un exercice d’écriture qui m’a beaucoup plu. En échangeant avec une autre stagiaire, j’ai pris conscience qu’une routine matinale était très importante dans ma vie quotidienne pour une journée au top, routine qu’il m’arrivait souvent de mettre de côté. Depuis, je tend à intégrer celle-ci dans ma vie avec plus de régularité. Et cela me permet de me sentir plus équilibrée ! Un grand grand merci à toi Marie pour cette jolie parenthèse 🙂 »

 

Merci Stéphanie pour ton témoignage pétillant et aussi joyeux que les gens que tu photographies 🙂

Stéphanie est photographe de gens joyeux ! Si tu es sur Paris et que tu as le cœur joyeux, va faire un tour sur son site 😉

 

Durant cette parenthèse ensoleillée en plein cœur de la nature, nous sommes parties en exploration. J’ai demandé à Stéphanie de m’envoyer ses trois photos préférées qu’elle a prises ce jour là :

Crédit photo : Stéphanie Bobault

 

Crédit photo : Stéphanie Bobault

 

Cyrielle Fauré, participante du stage – Crédit photo : Stéphanie Bobault

 

Si toi aussi, tu as envie de t’offrir cette parenthèse enchantée, inscris-toi dès maintenant dans la ville de ton choix :

8 places par date. Les inscriptions ferment le 15 août 2018 à 15H18.

Au plaisir de t’y voir et de t’accompagner sur ce chemin qui t’appartient, en toute bienveillance 🙂

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Portrait Stéphanie Bobault – Crédit photo : Marie Guibouin