L’Art de la glande

Le 17 avril 2017, je t’écrivais que je ne savais pas glander …

Et aujourd’hui, sans que je ne m’y attende vraiment, j’ai pratiqué l’Art de la glande.

L’Art de glander en toute sérénité. J’ai vraiment eu la sensation d’être dans un autre espace-temps. Comme si tout était ralenti et que l’Univers m’accordait une pause avant le Grand Changement !

Je sens que quelque chose se prépare et je ne saurais te dire quoi car je n’en sais pas plus pour le moment.

Je sens que c’est Agréable, comme si je m’apprêtais à recevoir un Cadeau Immense.

C’est très difficile de l’expliquer avec des mots.

Je le vis dans mon cœur, dans mon corps, dans mes tripes et dans ma tête. Dans ma tête en dernier, c’est vraiment une sensation au delà du mental.

Aujourd’hui, je me suis levée une première fois à 6H30 et je sentais que j’étais encore fatiguée. J’ai redormi jusqu’à 8H30 ! Crois-moi, pour moi c’est une grass’ mat’ de ouf ! Ça faisait bien longtemps que ça n’était pas arrivée.

Et cette journée s’est passé de manière totalement décousue. Je suis passée de Facebook à Youtube, de Youtube à mes mails, de mes mails à importer des photos … Avec une sérénité, une stabilité, quelque chose de vraiment agréable.

En écrivant, on dirait que je viens de découvrir la vie, mais je t’assure que ce n’était pas du tout une journée comme les autres .

Dans ce calme intérieur, où ENFIIIINNN je ne me sentais pas coupable de brasser un peu d’air et de prendre de la hauteur, j’ai dit NON, deux fois, à deux situations qui ne vibraient pas pour moi.

J’ai dit non deux fois alors que « la Marie d’avant » aurait dit oui par gentillesse, par peur du jugement, ou encore par besoin de sécurité.

J’ai dit 2 vrais NON qui étaient de grands OUI dans mon cœur.

Je ne sais pas si cette journée de glande à un rapport avec la « choucroute », toujours est-il que je me sens bien. Franchement, c’est une vraie Victoire pour moi d’avoir réussi à glander sans culpabiliser.

Cette nuit, j’ai fait un rêve « prophétique » et je l’ai eu en tête toute la journée, tellement la sensation est intense, puissante… J’ai reçu des messages très précis, et même si j’ai pas l’air comme ça, j’ai un esprit un peu terre à terre par moment, alors j’attends de voir … Nous ne sommes qu’au début du mois de mai. Il peut s’en passer des choses encore …

Ce post d’avant les 12 coups de minuit est tout décousu comme la journée que je viens de vivre.

Je me sens tellement légère, t’as même pas idée :O

A tel point que je désencombre mon intérieur, je me libère de ce dont je n’ai plus besoin, comme pour faire de la place pour accueillir quelque chose de nouveau <3 <3 <3

A présent, je vais aller me blottir sous la couette, avec le cœur en joie à l’idée de vivre une nouvelle journée demain !

Je t’envoie plein de belles énergies de lumière,

Prends soin de toi,

Marie,
Artiste, Conférencière, Eveilleuse de Conscience.

Quand tout va mal

Quand tout va mal

Quand tout va mal, tu as l’impression que tu n’en verras jamais le bout, que tu cumules de toute façon. Oui, c’est bien connu, tout arrive en même temps et c’est la dégringolade !!!

Tu n’as qu’une envie c’est de rester cacher sous ta couette, attendre que ça passe, te barrer à l’autre bout de la planète et qu’on te lâche un peu les basks !!!

Tu te demandes pourquoi le sort s’acharne sur toi, pourquoi ça se répète sans arrêt. C’est interminable. Tu en as ras-le-bol. Tu as juste envie que ça s’arrête par n’importe quel moyen.

Tu vas au boulot en trainant des pieds, même chez toi tu ne te sens pas bien. Tu te dis que si seulement tu étais ailleurs ça serait sûrement mieux. Tu te demandes bien ce que tu vas pouvoir faire de ta vie. Pourquoi c’est si difficile ?

Même les rêves qui te faisaient vibrer à une époque te paraissent bien loin au milieu de tout ce chaos.

Tu vois passer des phrases positives et des citations à tout va sur ton fil d’actualité, et t’as juste envie de les envoyer bouler, tout ces gens qui te crachent leur bonheur à la gueule avec leur pseudo « positive attitude » !!! Et qu’ils ne viennent pas te dire : « sois positive voyons ! Ça va s’arranger… » Non mais là, tu as juste envie de les tarter !

« Je suis au bord du gouffre et toi tu me dis d’être positif !!! Et ma main dans ta gueule, tu la veux ? »

OK. Je suis un peu extrême.

Et tu sais, je t’écris ça aujourd’hui alors que je vais super bien.

Tu crois peut-être que c’est facile pour moi de te balancer des théories à deux balles, parce que dans ma vie, ça va plutôt bien. Tu me vois toujours pleine d’énergie, et même les jours un peu plus « down », ça ne dure pas bien longtemps.

Pourtant, j’ai déjà été comme toi. Je sais ce que c’est d’en avoir marre de voir tout ces gens « heureux » alors que toi tu cries de douleur à l’intérieur.

Je me souviens de ce soir d’hiver où j’ai tapé le mot « suicide » sur Google. Et pourtant, Dieu sait que je kiffe vraiment la vie. Mais vraiment, j’adore la Vie ! Toi-même tu sais <3 <3 <3

Seulement, une fois dans ma vie, la seule fois, j’ai tapé ce vilain mot sur Google.

C’était un soir horrible, je croyais que je ne m’en sortirais jamais, c’était trop douloureux, je ne voyais pas le bout du tunnel, je me disais à quoi bon … je sers à rien.

Ce soir là, je suis tombée sur un long message d’un type qui m’a dissuadée de passer à l’acte (je ne pense pas que je l’aurais fait, j’aime trop la vie, mais quand même c’est flippant quand j’y repense, comment ça a pu m’effleurer l’esprit ???)

Et à la fin, de ce long message, il a écrit :
« Maintenant, appelle un ami. »

C’est ce que j’ai fait. Ce jour là, je me suis promis de ne plus jamais de toute ma vie atteindre cette limite. C’est comme si j’étais arrivée à la frontière de mon existence et qu’à ce moment là, j’ai dû faire un choix.

J’ai choisi de continuer à vivre ! Dieu Merci ! Je me serais privée de tellement de belles expériences ici sur Terre ! Et je ne serais pas en train de t’écrire cette lettre.

Alors si tu es dans le noir en ce moment, sache que derrière l’ombre, il y a la lumière.

Derrière l’ombre il y a TOUJOURS la LUMIERE.

Et si tu n’arrives pas à la voir, appelle un ami.

Souviens-toi ce jour où tu as ris aux éclats. Oui je sais ça te parait loin. Allez vas-y, fais un effort, même tout petit <3

Souviens-toi de ce jour où tu savais t’extasier devant les belles couleurs de la vie.

Souviens-toi de ce jour où tu as partagé un moment d’amour et de douceur.

Souviens-toi … Rappelle-toi la Beauté de la Vie.

Je sais c’est dur. Peut-être même que je t’énerve à te parler de Beauté alors que toi, tu es au pied de la montagne et tu te demandes comment tu vas faire pour arriver en haut.

Rappelle-toi :

De l’autre côté de l’ombre, il y a la lumière.

Toi même, tu as déjà été dans la lumière. Souviens-toi …

Je sais, ça te parait super loin.

Moi aussi, ça me paraissait super loin lorsque j’allais à l’école la boule au ventre parce que je détestais cet esprit de compétition et que je m’étais mise une pression de dingue. J’avais juste envie que ça s’arrête. J’ai rêvé de passer sous un train ou de me retrouver quelques jours à l’hôpital, juste pour faire une pause, juste pour que ça s’arrête un peu. En a découlé le 1er arrêt de travail de toute ma vie, un matin où je ne pouvais plus me lever physiquement et psychologiquement. Ce jour là, j’ai demandé de l’aide. J’ai osé demandé de l’aide. Et sur mon chemin, des personnes bienveillantes ont su trouver les bons mots et m’amener à prendre conscience que je n’avais plus de vie sociale et que je me mettais trop la pression.

Je m’étais perdue. Je n’étais plus moi. A force de chercher à rentrer dans le moule pour plaire à tout le monde, je m’étais perdue en chemin … Et un matin, j’ai fait un choix. J’ai décidé que j’allais créer à ma façon, que j’allais arrêter de rentrer dans cette case bien trop étroite pour moi, dans laquelle on s’appliquait à vouloir me faire rentrer.

Ce jour là et tous les jours d’après, j’ai commencé à revoir les jolies couleurs et tout est devenu plus simple, plus apaisant, plus fluide. Il parait que de l’extérieur, j’étais métamorphosée !!! Mais en vrai, j’étais juste redevenue moi, c’est tout.

De l’autre côté de l’ombre, il y a la lumière.

Si j’ai réussi à me relever à chaque fois que je suis tombée, tu peux le faire aussi.

Tu peux décider de te relever maintenant.

Tu as le choix.

Je ne te dis pas que ça va être facile et que tout va se régler d’un coup de baguette magique.

Je te dis simplement que tu peux décider à chaque instant.

Tu peux choisir de faire un pas vers la lumière.

Ça ne veut pas dire, ignorer ce que tu traverses, au contraire.

Je pense sincèrement que toutes les épreuves que nous traversons, même les plus douloureuses, nous avons la capacité, le pouvoir en nous de les surmonter.

Maintenant, appelle un ami, demande de l’aide.

Fais un premier pas.

Un premier pas vers toi.

Je sais que tu en es capable.
Je crois en toi.
Et même si tu doutes, saches que moi, je crois en toi.

Je sais que tu as le pouvoir de renaitre à ta véritable identité, de t’en sortir grandi de ce brouillard que tu traverses.

Fais un pas. Seulement un pas. Puis un deuxième.
Un pas à la fois, un jour à la fois.

Ne te juge pas.
Ne sous-estime pas ta capacité à renaitre.

Ne demande pas aux autres de croire en toi.
Crois en toi, toi-même, pour toi.

Toi seul(e) à la pouvoir de prendre la responsabilité de te relever.
Si tu te sens affaibli(e), que tu doutes encore, que ça te parait une montagne, demande de l’aide.

Je te promets que tu vas t’en sortir.
Je sais que tu en es capable.

J’ai confiance en toi.
Aies confiance en toi.

Et bientôt, lorsque tu seras dans la lumière, que tu ouvriras les yeux à nouveau sur les belles choses de la vie, tu inspireras à ton tour.

Même si tu ne t’en crois pas capable à l’heure où tu lis ces lignes, peut-être qu’un jour, c’est toi qui écrira cette lettre pour aider quelqu’un à se relever.

A présent, lève-toi, marche et appelle un ami 🙂

Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message <3 <3 <3

Marie.
Artiste, Conférencière, Eveilleuse de conscience

En mai, fais ce qu’il te plait

Je ne savais même pas qu’il s’agissait du titre de 2 films et d’un bouquin, c’est Wikiwand qui me l’a dit. Ils l’ont quand même bien trouvé, ça sonne plutôt bien ! En plus, tout le monde s’en souvient !

En mai, fais ce qu’il te plait et les autres mois aussi, ajouterais-je <3 <3 <3

Ce matin, j’animais le tout premier live de La Team de Tous les Possibles avec un mélange d’excitation et d’appréhension. Un peu intimidée au départ, puis émue, puis portée par la vibe créative, l’énergie du groupe, les interactions avec les participantes (peut-être accueillerons-nous des participants bientôt :p), c’était juste dingue !!!

Jamais je n’aurais imaginé cela ne serait-ce qu’il y a 2-3 mois. Jamais je ne me serais imaginée « capable » d’animer un groupe de travail en ligne, porté haut et fort par les deux credo qui m’anime au quotidien : « J’ai peur mais je le fais quand même » ET « Tout est Possible ».

Je n’imaginais même pas les 3/4 de tout ce que je vis aujourd’hui, lorsque j’étais dans ma peau d’adolescente boutonneuse, timide et fringuée par le Secours Populaire.

Je rêvais beaucoup, je crois même que j’ai rêvé secrètement d’être riche et célèbre pour ne plus voir mes parents galérer.

Mais tout ça, ce n’était que des rêves, c’était un autre monde. Tout ce que j’osais à peine imaginer paraissait tellement inaccessible, de l’endroit où je me trouvais.

Mon père travaillait dur à la ferme pour nourrir toute la famille.
Maman est restée à la maison une dizaine d’années pour s’occuper de toute cette grande famille que nous formions.

Aujourd’hui, j’ai envie de leur dire merci à mes parents.

Merci de m’avoir appris à être Responsable.

Merci de m’avoir appris le sens des Valeurs et du Partage.

Merci de m’avoir laisser le choix des études que j’avais envie de faire ou ne pas faire.

Merci de m’avoir fait confiance lorsque parfois je m’occupais de mes frères et sœurs toute seule.

Merci de m’avoir appris à faire preuve de discernement.

Merci Maman d’Être qui tu es dans toutes tes dimensions.
Merci Papa d’Être qui tu es dans toutes tes dimensions.

Merci de m’avoir toujours encouragée.

Merci de toujours croire en moi, même si vous ne comprenez pas trop bien ce que je fabrique.

C’est vrai, je ne suis pas facile à suivre.

Plus j’avance dans ma vie, plus je prends conscience de ce champ des possibles illimité.

Chaque jour, je fais un pas de plus vers la vie qui m’inspire.
Chaque jour, j’écris ma Vie.
Chaque jour, je prends conscience de ce qui est important pour moi et j’en fait ma priorité, du mieux que je peux.

A chaque instant, je fais de mon mieux.

A chaque instant, je danse avec la Vie.

Je dis Merci tous les jours pour la chance que j’ai d’être en vie.
Je dis Merci chaque jour pour cette belle expérience que j’ai la chance de vivre ici sur Terre.

Je remercie la Vie, l’Univers, et tous les Êtres du monde tangible et intangible.

Ce n’est pas tous les jours facile, clair et limpide comme de l’eau de roche.

Parfois, j’ai peur mais j’y vais quand même !

Parfois, je me sens triste et je traverse cet océan de tristesse.

Parfois, je doute mais j’avance quand même.

Parfois, je suis en colère et je la laisse me traverser pour mieux la transcender.

J’écris beaucoup. L’écriture m’a libérée bien des fois.

Je communique beaucoup.

La communication est la base de tout je crois.

Je crois que si tous les Êtres humains communiquaient réellement entre eux de manière authentique et bienveillante, le monde irait beaucoup mieux.

Je ne comprends pas les non-dits.
Je ne comprends pas pourquoi on devrait se taire pour soit-disant ne pas faire de vagues.

Alors parlons ! Exprimons-nous ! Portons notre voix haut et fort.

Si tu te sens appelé(e), si tu as une idée, même si elle te parait farfelue, c’est que tu es la meilleure personne pour la mettre en œuvre.

Si tu as peur, si tu doutes, si tu penses trop à ce que « les autres » vont penser, si tu te laisses submerger, si tu te laisses paralyser, sache que ce n’est pas irréversible.

Tu as le choix.
Tu as toujours le choix.

A tout moment,

A chaque instant,

Tu peux décider d’être heureux(se).

Tu peux décider d’aller bien.

Tu peux décider d’avancer vers tes rêves.

Un pas à la fois.
Un jour à la fois.

Ça ne sera pas linéaire.
Peut-être même que tu ne sauras même pas quel sera le prochain pas que tu as à faire, tant que tu n’auras pas fait le premier.

Fais le premier pas.

Ne t’occupe pas de comment tu vas pouvoir faire le deuxième.

Fais le premier pas d’abord. Le reste suivra.

En mai, fais ce qu’il te plait !

Et continue les mois d’après.

Marie,
Artiste, Conférencière, Eveilleuse de Conscience.