Témoignage de Lili Bel

Témoignage de Lili Bel

Marie,

Je suis tellement excitée que je n’ai pas pu lâcher mon écran !

J’ai donc découvert tes photos. A ma grande joie, c’est ce que j’espérais… en MIEUX !!!

To œil et ta sensibilité m’ont éblouie !

Je les ai regardées plusieurs fois (et je pense que je vais encore savourer d’autres détails au prochain visionnage). Et l’ensemble me semble très cohérent. Très complet.

Tu as su trouver des cadrages surprenants. Très toi (il me semble) et qui mettent mon travail en lumière.

Outre les cadrages « classiques » que je t’avais demandés, il y a des points de vue vraiment supers.

Les plongées m’ont surprise (tu as fait de la lévitation ?) : J’ADORE !!!

 

Et les gros plans sur une des œuvres avec la série en enfilade sont très dynamiques.

 

Tous les points de vue à travers la grande pièce côté machines et côté mon expo, offrent un regard vraiment intéressant de cette pièce dans ce lieu.

 

Les photos dans la grande salle sont aussi hyper top. Détails et vues d’ensemble.

L’install in situ aux fils tendus et tissage, tu as su bien la mettre en valeur également.

 

C’est un peu mes impressions en vrac. Mais je suis hyper contente. Comblée.

Pour résumer, les 136 photos reçues offrent une vision très complète de « Reprise ! ». Ta touche ajoute vraiment un plus à la restitution de mon travail. Et on a une très bonne impression de l’espace qui m’était offert (ça semble encore plus grand en images !).

Dans l’immédiat, je vais en sélectionner quelques unes pour le projet du livre.

J’en publierai quelques unes sur mon mur Facebook pour relancer autour de l’expo.

Début 2017, elles apparaitront sur mon site.

 

[Je ne connaissais pas le site où j’ai regardé les photos. C’est très pro. C’est une belle galerie. J’étais honorée par la présentation que tu as faite. Et j’ai réussi à tout télécharger très facilement.]

 

Je me souviendrais toujours du soir où j’ai « checké » mes mails en rentrant à 2 heures du mat’ et que j’ai découvert que Lili m’avait carrément envoyé une lettre d’amour !

Oui, j’appelle ça une lettre d’amour, tellement ça vient du cœur. Finalement, nous sommes très proche du thème qu’aborde Lili dans son expo que je t’invite à découvrir en vrai à la Manufacture à Roubaix, si tu passes dans le coin. C’est jusqu’au 8 janvier 2017 🙂

La première fois que j’ai découvert le travail de Lili, c’était en 2013 au salon Objet Textiles, à la Manufacture également. L’organisateur de l’évènement m’avait réquisitionnée in extremis pour photographier l’évènement, à ma grande surprise !

Le temps a filé et Lili m’a contactée un soir de décembre 2016, pour mettre en lumière son exposition à la Manufacture. Ce fut une grande joie pour moi, de la rencontrer en vrai et d’entrer en immersion dans son univers.

Lili a le sens des valeurs et c’était très important pour elle de garder une trace de son travail exposé dans ce lieu magique <3 <3 <3

Je la remercie du fond du cœur pour sa confiance et lui souhaite d’attraper en chemin, tout plein de belles opportunités artistiques !!! 

#100jours100sourires : Myriam

#100jours100sourires : Myriam

Dimanche matin.

La lumière est splendide. L’air est frais. Mais cette lumière ! Waouh !!! J’ai trop hâte d’animer le prochain atelier de photographie intuitive au Jardin des Géants à Lille !

Ce week-end, c’était la Braderie de l’Art à la Condition Publique à Roubaix, ainsi que tout plein d’évènements artistiques aux alentours ! De quoi régaler mes yeux, rencontrer de nouveaux artistes, découvrir de nouveaux horizons et bien plus encore !

 

20161204-antoine-stevens

Antoine Stevens, artiste en cours de création à la Braderie de l’Art.

 

Je suis entrée dans cette effervescence avec un mélange d’excitation créative et d’appréhension. Toujours cette petite voix qui me chuchote que je vais peut-être déranger les gens. Quelle idée franchement !!! Je ne sais pas pourquoi elle persiste. J’imagine qu’elle va finir par se lasser …

Je me suis beaucoup amusée, je rencontrais quelqu’un que je connaissais environ tous les 3-4 mètres ! J’ai même rencontré un éditeur que je n’avais pas vu depuis super longtemps, et nous avons eu un super échange ! Mon livre est toujours d’actualité même si son écriture prend plus de temps que prévu 😉

J’ai croisé ma conseillère de la BGE (si vous passez par là, coucou !), j’ai papoté avec des Artistes, et ouiiii, j’ai trouvé mon inconnue du jour 😀

J’ai trainé un peu, toujours la crainte du rejet qui n’a pas lieu d’exister. Alors je me suis posée, j’ai fait le silence en moi et je me suis mise à l’écoute de mon intuition. Et hop ! Une femme seule est arrivée dans mon champ de vision, un casque de moto à la main. Je me lance !!!

Elle accepte « pour me faire plaisir », me dit qu’elle n’est pas photogénique. Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

Je te présente Myriam.

 

20161204-myriam-1

 

Ce qui rend Myriam heureuse, c’est de faire plaisir aux gens, leur sourire dans la rue, échanger un regard …

Des choses simples et pourtant tellement riches pour inspirer un monde meilleur <3 <3 <3

  • Ça me bousille une journée si je ne suis pas bien reçue, si on me fait la gueule … donc je fais l’inverse et je me dis qu’il y a des gens à qui ça doit faire plaisir. C’est mon truc !

En tant que motarde dans l’âme, le casque de Myriam attise ma curiosité. Je lui demande si elle fait de la moto.

  • J’aimerais bien passer mon permis moto, ça, ça pourrait me donner le sourire aussi ! En attendant, je suis passagère.

Ouiii !!! Le permis moto !!! Top !!!

  • Je suis décidée ! J’crois vraiment que je vais y aller. Ça parait bête mais ça me fait bien envie. Et pas de bouchons ! Ça c’est bien aussi ! C’est un petit plus ! Je vais le faire !!! C’est ma bonne résolution de l’année 2017 !

J’envoie tout plein de courage à Myriam pour franchir le pas de vers cet élan de liberté !

Tout est possible dans la vie ?

  • Ça, c’est ce que j’essaie de dire aux gens autour de moi. C’est toujours plus facile de donner ce genre de conseils, de belles pensées philosophiques… Pour moi, j’ai toujours du mal à le faire.

 

  • Et en même temps, j’ai 43 ans. Je viens de commencer une formation, j’ai tout lâché. J’ai l’impression d’avoir toujours 20 ans dans ma vie, et de commencer des trucs !

 

  • Donc, OUI, Tout est Possible ! Je viens de m’en rendre compte ! Merci de cette question !

 

 

Myriam était responsable de magasin et s’ennuyait très fortement. Elle déteste le commerce. Elle a juste envie de s’occuper des gens.

 

  • Je suis en formation d’Aide Médico Psychologique, pour travailler avec des handicapés, des personnes âgés… justement, avoir des sourires avec des gens qui sont un peu tous seuls.

 

20161204-myriam-3

 

La dernière fois que Myriam a transcendé une peur :

 

  • C’est en plein en ce moment ! Je commence mon stage demain, dans une maison de retraite. Je suis morte de peur, parce que je veux bien faire. J’ai peur de me planter ! Mais en même temps, je suis sûre que ça va être bien. J’essaie de me rassurer en me disant : « je ne me suis pas trompée, c’est ce que je veux faire. » Je suis en plein dans le cap !

 

Plein de good vibessss d’amouuurrrr à Myriam qui commence son stage aujourd’hui !!!

 

Le plus grand rêve de Myriam :

 

  • j’ai trop de rêves … des rêves tellement couillons, de paix, d’amour, un monde formidable. C’est tellement bateau et presque irréalisable… j’espère que tout ira mieux un jour pour tout le monde.

  • J’aime les petits bonheurs simples, profiter de la vie un maximum avec ceux que j’aime, garder ma maman encore très longtemps, l’emmener en voyage en Italie bientôt … voilà ce que j’ai envie de faire 😉

 

Encore une rencontre MAGIQUE <3 <3 <3 Je suis convaincue que tout ces petits bonheurs mis bout à bout, contribuent à rendre le monde meilleur 🙂

Ça me donne l’élan de continuer #100jours100sourires, parce que c’est simple et que si ça peut redonner le sourire à ne serait-ce qu’une seule personne, ça en vaut vraiment la peine !

Même si je me bataille avec mes peurs qui n’ont pas lieu d’être, plus je les transcende, moins elles prennent de place.

Si toi aussi, tu as envie de partager des portraits d’inconnus sur les réseaux sociaux, tu peux utiliser le hashtag #100jours100sourires, je me ferais une joie de te lire et de découvrir un nouveau sourire 🙂 🙂 🙂

A demain pour de Nouvelles Aventures !!!

 

Isabelle Baudelet tisse des liens entre écriture et tissu …

Isabelle Baudelet tisse des liens entre écriture et tissu …

Aujourd’hui je t’emmène en ballade dans l’univers d’Isabelle Baudelet…

Je te promets un rêve éveillé à la fois poétique et très concret.

J’ai rencontré Isabelle pour la première fois au Parc Barbieux.

Elle me l’a si joliment conté que je suis tombée sous le charme.

J’ai donc eu envie d’en savoir plus sur cette Artiste au grand cœur, qui sait mettre en mot de belles histoires et tisser des liens humains, artistiques et remplis de sens.

 

Encore une fois, une rencontre qui n’est pas arrivé sur mon chemin par hasard 😉

 

Je lui laisse la parole en lui demandant de se présenter brièvement ou pas brièvement, au choix …

 

Comme d’hab, deux formats d’interview disponibles : à lire, à écouter, ou les deux 😉

Effectivement, c’est toujours difficile brièvement. Je ne peux pas afficher un métier ou une fonction en un seul mot. Puisqu’il s’agit à la fois d’un parcours de vie et d’activité économique, souvent artistique et littéraire. Néanmoins quand même économique. Alors c’est vrai que court, c’est compliqué !

 

 

  • Alors ne fais pas court Isabelle, exprime-toi !

 

 

Si je dois quand même dire d’où je viens, je peux quand même dire que je suis historienne à la base. C’est quand même de là que ça part. J’étais professeure pendant une dizaine d’années avant de vouloir faire de l’histoire autrement. Ça a commencé comme ça.

 

Et pour moi, faire de l’histoire autrement, c’était m’inscrire dans un lieu qui allait être le réceptacle de ma démarche, de mes inventions, de mes sources d’inspiration. C’est comme ça qu’ici, j’ai déjà fait démarrer des fils en quelque sorte. Dans ce lieu qui m’a inspiré, puisque cette maison abandonnée depuis 30 ans, que j’ai trouvé il y a environ 10 ans, allait pour moi être le cadre de mes explorations, inspirations. Spontanément, je dis que je vais raconter des histoires, commencer à écrire des livres et créer des tissus.

C’est ce à quoi j’ai pensé en premier lieu, sachant que j’allais y faire en parallèle, une activité de maison d’hôtes, mais qui était sous-tendue par ça. Ce projet double : histoire et tissu, écriture et tissu.

 

Je n’avais pas vraiment conscience de ce qui me venait spontanément. Ça s’est construit à partir de cette idée.

Je me suis lancée dans la création de tissu autour du meuble symbolique de la maison qui est le paravent. Et puis, à travers chaque chambre, je souhaitais vraiment offrir la possibilité d’entrer dans une histoire. L’histoire d’un personnage auquel je tenais. Il y a deux femmes et un homme. Isabeau de Roubaix, Viviane Romance et Jean-Antoine Watteau qui n’ont de liens que tout simplement, mon intérêt pour, peut-être, leur aspect méconnu.

C’est surtout vrai pour Isabeau de Roubaix et Viviane Romance. C’est un peu vrai pour Watteau, au sens où, peut-être, ne le connaît-on pas si bien que ça. Et puis, c’était partir de mes inspirations, avec souvent, un ancrage géographique, puisque, notamment pour les 2 premiers personnages, ces deux femmes sont liées avec l’endroit où je suis, c’est-à-dire Roubaix : ville du tissu.

Et je l’espère, puisque pour moi c’est logique : ville d’écriture. C’est déjà le cas. Je pense qu’il faut juste le révéler.

J’inscris simplement dans ma démarche personnelle dedans et nous verrons bien.

 

Tu vois que c’était long !!!

 

 

Oui, c’est très bien !!! Ça m’embarque en voyage encore une fois et j’adore ça !!!

Ça me rappelle vraiment notre ballade au parc. C’est romancé et à la fois très concret.

 

 

C’est une chose dont j’avais envie : passer du livre que j’ai écrit sur le parc à en faire une ballade littéraire.

Ici, dans la démarche de maison d’hôtes, il y a eu des livres qui sont sortis. Grâce à Olivier Segard, il y a eu la création d’une maison d’édition. Après un livre sur Viviane Romance, est arrivé pour moi, un livre sur le parc Barbieux. L’idée pour moi, c’est de rendre vivante l’écriture. Ce que j’ai voulu écrire, pouvoir le partager oralement dans l’espace. C’est vrai qu’une promenade littéraire, c’est quelque chose dont j’avais vraiment envie.

Et c’est arrivé vraiment par hasard, de la plus belle façon qui soit, par un simple coup de sonnette à ma porte. Comme mes hôtes sont tous les jours une surprise, cette personne vient me voir en me demandant si c’est moi qui avais écrit le livre sur le parc de Barbieux. J’étais très flattée ! Je l’ai fait rentrer, je lui ai montré le livre. Il voulait me l’acheter pour faire sa propre visite du parc.

De fil en aiguille… tu vois qu’on parle tissu tout le temps …

Donc, de fil en aiguille, j’explique ce qu’il y a dedans. Visiblement, il semblait intéressé. Il m’a dit à la fin de la conversation : « et finalement, ne la feriez-vous pas, vous-même, la visite ? »

J’ai sauté sur l’occasion, pour me mettre dans l’obligation de relever ce défi ! C’est quelque chose que je voulais faire. Mais peut-être que sans lui, je n’aurais pas osé encore. J’étais heureuse de faire cette première tentative qui a intéressé. J’ai envie d’en refaire d’autres.

 

 

  • Alors c’est quand ??? C’est quand ??? 🙂

 

 

Ça va s’inscrire dans le 1er week-end des rencontres Text’Styles, ce fameux label que je lance, qui sera au cœur des ses animations que je propose.

Il y aura donc une ballade littéraire au Parc Barbieux, le samedi 15 octobre 2016.

 

Prenez bien note ! Le samedi 15 octobre !!!

De fil en aiguille, on va y venir à ton projet de Label Text’Styles.

Finalement, c’est un peu ce à quoi tu aspirais en arrivant dans cette maison. Sans le savoir …

 

Voilà. C’est-à-dire que je n’avais pas mis de véritables mots, rassemblant tout dessus. C’est comme ça que ce mot est venu. La création de ce mot est venue dans l’idée de faire sens en rassemblant les directions dans lesquelles je m’étais inscrite dans ce projet ici. Et puis je ne me rendais pas compte, peut-être, il y a 10 ans, du lien incroyable entre les deux. C’était intuitif. Peut-être qu’il me fallait quand même du temps. Il y a eu d’abord le temps de restaurer la maison, le temps de lancer une activité. Il y a eu beaucoup de choses lancées en même temps, le tout dans l’invention complète, évidemment. Même si, l’activité de maison d’hôtes, ce n’est pas si original que ça. Disons que l’univers que je voulais créer, forcément, a demandé du temps. Quand je me suis rendue compte en voulant vraiment m’inscrire dans l’écriture, en créant cette association avec Olivier Segard, en décembre dernier, qui s’appelle « Les Sens de l’écriture ». La symbolique à la fois du sens que je cherche à retrouver, à la fois d’une forme de direction que je cherche, et puis surtout bien sûr, les 5 sens, la dimension sensitive, sensuelle, la notion de plaisir, à travers l’écriture. Et naturellement cela s’est inscrit avec la notion de tissu. Du coup, le mot Text’Styles a jailli puisque, bien sûr, il y a le jeu de mot, parce qu’ici nous sommes dans une ville de textile. Ça s’écrit Text’Styles, pour justement faire allusion à toutes les formes d’écriture et leur interaction avec le tissu.

 

 

  • Ça va t’emmener en voyage tout ça … 😉

 

 

Bah oui c’est le but. Le but est triple on va dire. Bien sûr qu’à la base il y a une forme de réflexion, de recherche culturelle, autour de ce sens : liens, tissus, textes.

Il y a l’idée de tisser des liens autour de ce thème là.

Et il y a bien sûr l’idée de se déplacer et de créer une cartographie textile, d’être en mouvement avec ça.

C’est très très vaste.

 

  • J’adhère totalement ! Depuis le début de toute façon.

 

 

Le mouvement, je pense que tu connais…

 

 

  • Comment tu t’y prends dans ton processus créatif ? Quand tu as eu cette idée là, tu as dû te demander par quoi tu allais commencer …`

     

Il y a forcément une intuition. Elle était là dès le départ. Ensuite, tout ça se nourrit de lectures et de rencontres. Il y a toujours une nécessité pour moi de poser des interrogations, puisqu’un historien, d’abord, soulève des questions. Parfois, il essaie de répondre mais souvent ça débouche sur d’autres questions.

On cherche d’abord. Soulever des questions, définir les choses, aller chercher des connaissances. Parce que ça me plait d’entrer en connaissance, de multiplier mes lectures, les découvertes de penseurs, philosophes, artistes, tout ce qu’on peut imaginer. J’ai quand même besoin de me nourrir tout ça.

Je parle souvent de terreau parce que, forcément, toujours, pour moi, le jardin n’est jamais loin.

Il y a cette démarche de semer des choses, d’être dans une forme de vigilance, de précaution. L’idée est que ça fasse surgir de nouvelles choses qui s’inscriront dans le temps.

Il faut prendre une pincée d’invention, une pincée de patience, une pincée de « avancer lentement ».

Toutes ces choses construisent ce fameux terreau. A partir de là, créer un repère pour développer des manifestations culturelles qui aient à la fois du sens, qui soient peut-être un petit peu nouvelles.

J’aimerais faire surgir des rencontres régulières, pas forcément complexes, mais nourrit de cet axe de réflexion. Voilà ce que je veux faire.

 

 

C’est super beauuuu !!!

Tu as ouvert un blog d’ailleurs pour partager le projet.

 

 

Oui. Forcément, qui dit démarche de ce genre … puisqu’il s’agit de tisser des liens, la toile internet s’impose.

J’ai eu la joie de m’apercevoir qu’elle était loin d’être artificielle quand on veut véritablement tisser des liens humains. On dépasse très vite l’aspect artificiel de tout ce qui est réseaux sociaux, blogs et site web. Ça a débouché très vite sur de très belles rencontres absolument enthousiasmantes !

J’ai procédé par étape. En parlant de mon projet, c’est allé assez vite au sens où la journaliste Anne-Sophie Hourdeaux de la Croix du Nord a souhaité faire un sujet. A partir du moment où il y avait cet article, j’avais du mal à laisser ça en suspens. Il fallait enchainer, selon moi, pour rendre les choses vraiment visibles et essayer de les expliquer. J’ai donc lancé une page Facebook au nom de Text’Styles.

Je suis ravie qu’elle soit déjà suivie, un peu plus d’un mois après son lancement, par plus de 260 personnes (306 à l’heure où j’écris, et sûrement plus quand tu seras allé la visiter cher lecteur). C’est quand même encourageant, même si le quantitatif n’est pas le seul repère.

La page Facebook proposant un format assez limité, il fallait quelque chose qui permette une écriture plus développée et d’autres entrées. J’ai donc œuvré à la création d’un blog. C’est plus long parce que je me débrouille aussi avec mes propres moyens et ce n’est pas toujours simple. J’étais ravie de préparer ça cet été, le lancer, voir que là aussi, apparemment, l’intérêt est au rendez-vous. 

Maintenant c’est à moi d’être au rendez-vous.

 

 

  • Tu es déjà au rendez-vous Isabelle ! Ton envie de tisser des liens, de rassembler est tellement forte !

 

 

Oui bien sûr. Après il faut quand même être convaincante au sens où j’estime que c’est très intéressant. Le problème c’est que c’est un sujet très vaste et qu’il faut avoir la patience du jardinier. C’est comme si en plantant ton jardin, tu voudrais que demain il y ait du résultat immédiat, que ce soit tout de suite un magnifique jardin avec tout en même temps, parfait ! Il faut avancer lentement, mais sûrement 😉

 

 

  • De toute façon, tu es tellement passionnée ! On le sent ! Depuis l’achat de cette maison, et peut-être même avant, tu es en quête … Il y a vraiment quelque chose de plus grand.

    Quel serait ton plus grand rêve ?

 

 

Oh la la ! T’auras pas assez de bande !

Ça fait partie de ma vie de toute façon. Beaucoup d’Artistes extrêmement intéressants refusent de distinguer rêve et réalité. Les deux sont en interaction permanente.

Je parle souvent d’aller-retour. Que ce soit de la pensée ou de son propre corps en mouvement, l’aller-retour est pour moi le mouvement le plus magnifique qui soit.

Symbolique du voyage mais aussi des pensées qui sont sans cesse entre toutes sortes de faisceaux. C’est pour ça que le rêve m’accompagne tout le temps.

Je ne pourrais quand même pas dire non plus que j’en poursuis un seul. C’est-à-dire que ça pétrit ma démarche. Puisqu’il s’agit pour moi, de faire des choses qui peut-être à la base pourraient être qualifiées d’impensables. Ça peut être annexé d’interprétations de ce qu’est le rêve. Quelque chose d’impensable à la base alors qu’en réalité, peut-être que si. C’est tout le temps là en fait, le rêve.

 

 

Tu le poursuis en fait…

 

 

Oui, mais on m’appelait comme ça quand j’étais enfant. On m’appelait la Rêveuse dans la famille…

 

 

Je trouve qu’on s’est bien trouvé !

 

 

Certainement, on est nombreux tu sais 😉 Ça fait partie des premières joies immédiates. Tisser des liens sur quelque chose qui s’inscrit dans du sens.

 

 

On a des buts communs très forts. C’est d’ailleurs pour cela que nous continuons.

 

 

Oui. C’est pour ça que j’étais fière de pouvoir présenter ce que j’ai décidé d’appeler les tisseurs.

Ce sont des gens qui se retrouvent tout en étant extrêmement différents, comme tu as pu le voir. Tous en agissant de manière extrêmement individuelle et différente. En même temps, on se retrouve. C’est vrai que la métaphore du tissu là-dessus, se prolonge, puisqu’il s’agit de fils que l’on rassemble et qui ne vont pas tous dans la même direction. C’est la définition du tissu, puisqu’il y a la chaine et la trame. Elles ne vont pas dans la même direction mais elles forment quelque chose qui fait matière.

 

 

  • Pour conclure, qu’est-ce qui t’a inspiré à répondre à cette interview ?

 

 

Déjà quelqu’un qui vient me rencontrer pour essayer de faire connaissance avec mon univers et mes projets, c’est quand même difficile d’être indifférent et de refuser la démarche. Je pense qu’on est forcément sensible à ça. Mais il y a quand même quelque chose de supplémentaire. On en parlait tout à l’heure.

Notre promenade au parc avait tout de suite montré des affinités. C’est pour moi, comme poursuivre la conversation avec toi. En plus tu as accepté de faire partie des tisseurs. Nous tissons. Et tout ça se fait naturellement. Personne ne commande rien à personne. Il n’y a pas de plan.

Ne serait-ce que converser avec toi, même si après tu en feras ce que toi, tu souhaites avec tes projets à toi, qui vont également apparaître sur Text’ Styles.

C’est un effet miroir qui reprend cette histoire de chaine et de trame … On va pas tous dans la même direction au même moment, mais tout ça forme une matière vivante.

Ça me plait particulièrement que tu sois venue me voir.

 

 

  • Moi aussi ça plaît !

 

 

Alors nous sommes heureuses !

 

 

Tissons des liens ! Je remercie Isabelle d’avoir pris ce temps. A très bientôt pour de nouvelles aventures !!!

Le Blog Text’Styles & la page Facebook pour suivre cette belle Aventure sur la Toile !

 

Défi juillet jour 2 : rencontre singulière

Défi juillet jour 2 : rencontre singulière

Ce matin, n’était pas un matin comme les autres … 

Puisque c’était le lancement de mon premier atelier photographie intuitive en présentiel.

Un mélange d’excitation, d’appréhension et en même temps, besoin de ce temps pour décrocher un peu mon mental …  

Je me rends au Parc, je sais que j’ai 30 minutes précieuses, rien qu’à moi. Je respire, je marche, je profite du moment. 

Mon regard se pose sur cette plante singulière qui me fascine par sa forme, son originalité, ses feuilles délicieusement sculptées … (si quelqu’un connait son nom, je suis preneuse)

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Tout près de ses copines joyeusement colorées !!! 

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Très vite, je ressens un besoin d’humanité que je n’arrive pas très bien à définir ! 

Que des canards à l’horizon … 

En même temps ça me fait sourire de les voir tous se suivre comme ça, comme une colonie de vacances !!! 

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Je profite du soleil, de cette lumière matinale, de ce spectacle qui s’offre à moi …

Et soudain … 

J’aperçois un homme au loin, j’entends de la musique. Il a l’air de profiter du moment, sans attente particulière … Je me dis que j’irais bien lui parler. 

Et puis non, je ne sais pas…

(tu sais, cette peur de pas vouloir déranger les gens, alors que ces mêmes gens n’attendent que ça…)

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Je m’avance dans sa direction, lui adresse un bonjour souriant, pensant continuer mon chemin… 

Sur un air de Francis Cabrel …

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Sur les ondes de Chérie FM…

Et il me parle, il me parle, je l’écoute, je souris. Il me raconte l’histoire de sa vie. Même si je ne comprends pas tout, quelques bribes de son histoire me parviennent. 

Il est algérien, je ne sais ni son âge, ni son nom, je suis juste là. J’écoute et j’observe. 

Il a visage sympathique, un sourire spécial et des yeux pétillants. Il rit beaucoup. 

J’aime les gens qui rient 🙂 

Ça me donne envie de le photographier… J’hésite, je n’ose pas lui demander. Comme peur de le couper dans son élan ou de porter atteinte à son intimité. Et soudain … encore une fois …

La Magie opère !!!

Il me demande de le photographier :O

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Je suis bluffée d’y avoir pensé et que l’instant d’après, il me le demande de lui-même ! 

Et en même temps, ça me fait sourire. Encore une belle leçon de vie ! 

Tu sais, 

toutes ces fois où tu n’oses pas faire les choses parce que tu penses à la place des gens ou que tu as peur de les déranger. 

Tu sais, 

toutes ces fois où tu as un élan, une envie, une étincelle, et que tu te ravises parce que ce n’est pas « normal », trop original ou pas assez selon toi, ou que soudain cette phrase magnifique arrive dans ta tête : « mais qu’est-ce que les gens vont penser de moi ??? »

 

Ce soir, je dis merci à ce monsieur inconnu, qui vient de faire une différence dans ma vie et dans la tienne, simplement parce qu’il était là, à ce moment précis. 

Toutes ces rencontres sur notre chemin (même celles qui paraissent insignifiantes) sont toujours là pour une bonne raison.

Je ne crois pas tellement au hasard …

Et toi ?

Voir la Beauté grâce à la photographie intuitive – atelier autonome en ligne

Les ateliers d’initiation à la photographie intuitive sont une invitation à faire une pause et à regarder le monde autrement.

Un atelier en ligne créé sur 30 jours que tu auras le loisir de suivre à ton rythme, en dansant avec ta vie quotidienne.

Une proposition en multi-dimensions pour changer de regard sur ton environnement de tous les jours, être pleinement présente et capter l’Essence-Ciel à travers la photographie, avec un outil aussi simple que ton téléphone.