MO2 Factory & son univers hypnotique !
C’est en mars 2013 que j’ai découvert l’univers d’un grand fou, de son nom Jean-Marc Crinier, autrement appelé « Fou du Bic » pour les intimes, auquel il préfèrera « Fou Tout Court », plus connu sous son nom d’Artiste MO2 Factory 😉
Jean-Marc inaugure le côté masculin de ce nouveau format d’interview portrait d’Artiste qui prend son envol depuis le 1er mai 2016 🙂
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Qui est Jean-Marc Crinier ?
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Qui est MO2 Factory ?
Beaucoup de choses à raconter …
Alors …
On va y aller dans l’ordre : « qui est Jean-Marc Crinier ? »
Un individu lambda de 52 ans, qui a effectué pas mal de choses dans sa vie, et qui continue !
Il a une profession qui n’a rien à voir avec le côté artistique. Le côté artistique n’est absolument pas une vocation première, puisque je n’ai pas de formation dans ce domaine.
Je suis entièrement autodidacte.
Par contre, j’ai toujours été passionné du dessin. Aussi loin que je remonte,
étant môme, pour être tranquille il suffisait de me donner une feuille de papier, un crayon.
On pouvait être tranquille pendant une après-midi entière.
Je m’inventais mes histoires, je me faisais ma petite vie à moi tranquillement dans mon coin sur du papier. Et c’est resté !
Le dessin a toujours été pour le plaisir. Jamais comme profession. Purement du plaisir.
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Avais-tu déjà des influences dans ta famille ?
Non, pas d’influences dans la famille. Je me suis vraiment débrouillé tout seul à ce niveau là.
J’ai toujours adoré tout ce qui était graphique.
Tout a commencé avec la bande-dessinée, évidemment. Les premiers émois en lisant les « Tintin », « La ligne claire » … Découverte de tout ce qui pouvait exister, d’autres formes de dessins. En grandissant les BD un peu plus science-fiction, les productions « Pilote », « Fluide Glacial », etc …
Ça a bien nourri l’imaginaire. La littérature est venue renforcer tout ça. Donc, obligatoirement, quand on est pas mal rêveur, qu’on aime bien dessiner et qu’on a pas mal de centres d’intérêts en littérature, en cinéma ou autre … Il y a un moment, on essaie de mettre tout ça sur papier.
C’est l’univers médiéval fantastique qui a été le premier tremplin pour m’amuser d’une part. Puis, je me suis rendu compte que ça plaisait autour de moi et que l’on me sollicitait pour faire des affiches, des illustrations … donc, je me suis beaucoup amusé avec ça !
J’ai toujours griffonné sans jamais me prendre au sérieux, sans jamais être pris vraiment au sérieux non plus.
Ça a duré quand même pas mal d’années … avec plein de choses en parallèle. J’ai toujours aimé bricoler de mes mains également. J’ai même fait de la fabrication de décors pour des châteaux, des animations grandeur nature, des jeux de rôles, des animations médiévales… Ça expliquera un peu le « Factory » après.
Jusqu’à, il y a bientôt 7 ans de ça, j’ai pris la décision de me créer un univers propre.
J’ai décidé de faire table rase de tout ce que j’avais pu faire auparavant et de vraiment développer quelque chose de personnel.
Et tant qu’à faire aller jusqu’au bout, le développer avec un outil qui sort de l’ordinaire. C’est presque par accident que le dévolu a été jeté sur le stylo bille. Parce que fonctionnel, parce que partout, dans tous les tiroirs et qu’à un moment précis dans ma vie, il était dans ma main.
Pourquoi le Mo2 Factory … Comme ça a pris un petit peu d’ampleur, je me suis dit : « il faut avoir une signature qui m’est propre ». Il y a Jean-Marc Crinier d’un côté, j’ai mon boulot, j’ai ma vie. Et il y a le côté artistique où je ne me prends pas au sérieux pour autant, mais tant qu’à faire autant faire un petit pied-de-nez :p
Le MO2 Factory, c’est un surnom que je traine depuis le collège.
Pour revenir sur les origines :
-> On est au collège, j’ai 13-14 ans. Je fais ma crise de croissance. A l’heure d’aujourd’hui, je plafonne à mon mètre 95-96, qui est quand même une taille assez … honorable.
Ma crise de croissance, je me mets à dépasser tout le monde. Et malheureusement à cette époque là, passait un dessin animé à la télé qui s’appelait « Momo et Ursule ».
Seuls les plus anciens s’en souviendront … 😉
Ursule est un petit chien à casquette et Momo est un gorille géant qui dépasse de partout !!!
Il dépasse les maisons, il dépasse les gens …
Et au collège, JE dépasse. Et rapidement, le surnom m’est venu.
Il m’est tellement venu qu’il m’a suivi partout, tout au long de ma vie, carrière professionnelle ou autre. C’est-à-dire qu’il y a énormément de gens qui me connaissent sous le surnom de « Momo », mais ils ne connaissent pas mon nom. Alors que pourtant, ils me connaissent très bien. Si je leur dit « Jean-Marc Crinier », ils vont me dire « ouais, j’crois que j’connais … »
Donc, c’est tellement resté que j’en ai fait ma signature de dessin.
Si ce n’est que je l’ai un peu raccourci, sur les propos tenus par un ami, qui m’avait fait le « MO2 »(au carré). Parce que
« Mo » 2 fois c’est Mo2.
Et « Factory » c’est un petit clin d’œil à la Factory d’Andy Warhol.
Le côté atelier, le côté usine, que j’avais dans mon garage.
Un garage qui a servi pendant des années à fabriquer des choses, des décors … il se passait toujours quelque chose dans cet endroit là, qui était tout sauf un garage.
Donc j’ai gardé cette appellation, qui accroche l’œil en plus 😉 C’est bien, au niveau de la com’ c’est sympa :p
Ça interpelle !
Jean-Marc m’a déjà interpelé plusieurs fois. La 1ère c’était à Louvroil (59) !
Oui, résidence à Louvroil sur invitation de Franck Marco,
où un fabuleux directeur de salle nous a confié un espace magnifique pour une semaine.
On avait le droit de faire ce qu’on voulait ! Ma première expérience dans ce domaine là. Je n’avais jamais fait ça auparavant.
J’étais un néophyte total en la matière.
Ça a été un moment magnifique et merveilleux avec Thierry Robrechts, peintre belge fou furieux magnifique, Sophie Stal, photographe et aquarelliste et donc Franck Marco, musicien-batteur fabuleux qui avait décidé de réaliser le rêve de sa vie : réunir ses deux passions => la peinture et la batterie, donc lui il peignait en jouant de la batterie !
Ah oui ! C’était fabuleux ça aussi !
Oui c’était notre 1ère rencontre cette fois là, où tu t’amusais à peindre le visage d’une certaine personne… dont j’ai moi aussi conservé le souvenir.
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Dans ton Univers, j’y vois un mélange de mécanique et de féminité…
Oui ce sont les deux axes principaux :
Le corps féminin, on peut dire que c’est une passion !
J’adore les formes féminines parce que ce sont des formes qui vont être rondes, courbes, qui n’ont pas la prétention d’être musclées … C’est juste rond et généreux.
Le bio-mécanique, c’est mon petit jardin secret.
Une passion qui vient de mes antécédents Héroïc-Fantasy & co, jusqu’à la découverte d’un individu qui s’appelait Hans Ruedi Geiger, le maitre de tout ce qui a été la naissance des univers bio-mécaniques. C’est à lui qu’on doit notamment, dans les choses les plus connues, le film « Alien ». L’imaginaire, tout ce qui est représentatif au niveau du graphisme, du design, c’est Ruedi Geiger qui a tout créé. Donc, ça donne une idée du style un peu dur, mécanique, mais en même temps, vivant, agressif.
J’ai laissé un peu la forme agressive de côté, mais je m’amuse à mélanger de l’humain, du mécanique.
Il y a des rouages, beaucoup de rouages dedans.
Ça c’est le côté « Steam Punk » qui ressort.
Tout ça donne naissance à des choses … peut-être … surprenantes, en tout cas qui sortent de l’ordinaire, uniquement travailler au stylo à bille.
Une chose est sûre,
les dessins de MO2 Factory ne laissent pas indifférent !!!
Toujours, toujours, toujours, le stylo à bille, uniquement le stylo à bille.
Ce sont des dessins qui peuvent aller jusqu’à 40-45 heures de travail pour les formats les moins importants. Jusqu’à plus de 80 heures de travail pour les formats les plus grands.
De la patience, se redonner du temps,
réapprendre à se donner du temps et ce vider la tête.
C’est ça qui est merveilleux ! Ça vaut toutes les thérapies 🙂
C’est hypnotique !
Tu es dans mon atelier qui n’en est pas un, puisque nous sommes en plein milieu de la maison. Il y a toujours de la lumière, c’est important pour les yeux ET de la musique. Il y a toujours la musique derrière, qui va avec la création. Il y a des univers musicaux qui correspondent à tout ça. J’ai besoin de cet ensemble là pour être bien, pour me poser.
Un grand bonheur d’être plongée dans l’univers de Jean-Marc !!!
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Comment se déroule ton processus de création, de l’idée à la réalisation ?
L’idée est souvent assez floue. C’est juste l’envie de me lancer un défi.
Chaque dessin est un défi !
C’est un défi dans le sens où il faut arriver à rendre quelque chose … Si je prends l’exemple du dessin sur lequel je travaille actuellement : je suis parti sur l’idée d’un corps que j’ai totalement déstructuré, puisqu’il n’est représenté que par des traits, des courbes… c’est difficile à expliquer comme ça, juste avec des mots.
L’idée, c’est d’arriver à rendre un corps, uniquement avec un stylo à bille, tout en amenant dans le dessin des nuances, qui vont permettre de voir des volumes. Voilà le défi de base !
Ensuite, ce qui est intéressant, c’est de se dire qu’avec un seul stylo à bille noir, on peut arriver à avoir plein de ton de gris différents, selon comment nous allons utiliser le stylo. On arrive à avoir des effets de profondeur, de superposition, alors que c’est toujours le même stylo qui fait le boulot. On peut aller d’un noir profond, à partir du moment on l’on va charger en encre, sans jamais écraser le papier, ne surtout pas marquer le papier. Ça veut dire plusieurs passages, d’où le temps que ça prend. Ou alors des techniques de hachurrage ou de pointillisme, qui vont permettre d’amener des nuances, des ombrés …
Le défi c’est : Un Seul Objet, celui que j’ai dans les mains.
Un bon vieux stylo, dont je ne citerais pas la marque, mais le plus connu de tous. Noir. J’aime bien travaillé aussi avec le bleu indigo. J’ai déjà travaillé avec le rouge. J’ai encore jamais travaillé avec le vert, un jour ça viendra. Ce sont les 4 couleurs de base de cette marque bien connue.
Le 1er défi c’est ça : « tiens, j’ai envie de faire un corps, qui n’est pas vraiment dessiné comme un corps ». Il n’y a pas de traits définis qui dessinent le galbe de la hanche, la courbe d’un rein, etc …
Ce sont juste des formes qui vont donner à l’œil, l’idée que c’est un corps. Après, c’est une interprétation personnelle.
Je prends un bon vieux criterium pour définir les formes extérieures. Par contre, à l’intérieur, comment ça va se découper, se construire, je n’en sais rien au départ. Ça va se nourrir au fur et à mesure que j’avance dans le dessin.
Il est accroché là, devant moi, il est au mur. Je vois des choses dedans, j’arrive à visualiser des idées. Mais une fois que je l’ai sous la main, c’est le crayon qui part en roue libre. Il n’y a pas vraiment de construction autre que ça.
Si c’est un bio-mécanique, je sais que je vais faire un cadre. J’ai toujours un cadre autour qui maintient les éléments.
Si je suis sur un visage dans lequel viennent se greffer des pièces mécaniques, je suis incapable de dire, quand je commence le dessin, à quoi il va ressembler à la fin.
J’ai une idée vague de ce que j’aimerais essayer de faire. Je dis bien « essayer ».
Ensuite, je me laisse porter en fonction des traits. C’est compliqué à expliquer.
J’arrive à voir en 3 dimensions. J’arrive à voir à quel moment je dois arrêter un trait, parce qu’il y en a un autre qui va le croiser à cet endroit.
Je le sens !
C’est facile à dire comme ça, c’est très compliqué à expliquer le processus qu’il y a derrière. C’est instinctif, je sais pas … mais ça se fait, ça se fait naturellement. Le dessin évolue au fur et à mesure et je ne sais pas du tout vers quoi je vais. Il y a un moment où je me dis : « là, stop, il faut que j’arrête ! ». Il y en a assez, ce n’est pas la peine d’en rajouter, sinon ça va être de trop ! C’est le plus dur à faire, ça ! Savoir à quel moment le dessin est terminé … parce qu’il n’y a pas de limites justement. Sauf que si on va trop loin, ça va être trop chargé et il n’y a plus cet effet de profondeur, ces formes, …
Le plus dur n’est pas de le commencer, c’est de l’arrêter !
Comme c’est hypnotique justement, il faut s’avoir s’arrêter, prendre du recul, l’accrocher au mur, le regarder de loin.
Voilà le processus … Est-ce que ça en est vraiment un ? Je ne sais pas …
C’est un processus intuitif en fait !
Qui entre parenthèse fait totalement écho à ma démarche photographique !
Oui, c’est totalement intuitif !
Sauf quand je me lance des petits défis techniques. J’ai fait une série avec des instruments, des dessins plus réalistes. Là, on est dans le défi technique qui était destiné à apprendre à travailler le trait, à le maitriser. J’avais essayer des choses sur du bio-mécanique… je me rendais compte que ce n’était pas assez clair pour moi. Donc, ces défis, comme cette guitare qui est accroché au mur, un petit clin d’œil à des amis musiciens 😉
Là, je suis partie d’une photo, où j’ai essayé de reproduire. Chose que j’évite de faire au maximum, parce que je n’aime pas « reproduire ».
On me dit souvent : « est-ce que tu ferais des portraits ? ». Non. Je n’ai pas envie. Ça m’amène à être enfermé dans une boite, d’où je ne peux pas sortir. Il faut faire le portrait, représenter la personne … C’est trop contraignant pour moi. J’ai besoin de laisser le crayon partir. Si à un moment, dans le visage, il y a une ouverture qui se crée, des câbles qui arrivent …
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Où alors, il faudrait que ce soit un portrait où l’on te donne la personnalité de quelqu’un, en te donnant carte blanche ?
Là, c’est envisageable. Et qu’on me dise : « fais ce que tu veux avec ». Là, c’est différent.
J’avais eu une demande, à partir d’une photo, de deux sœurs qui étaient côte à côte. On m’avait demandé si c’était possible … J’ai commencé à expliquer que non, je ne faisais pas … SAUF si on me laisse faire comme j’ai envie. Et là, j’ai regardé cette photo et j’ai découpé pour ne garder qu’un œil de chacune cote à côte. Deux morceaux de visage avec juste les yeux. Un œil de chacune. C’est une forme de visage déstructuré et là je me suis amusé à partir de ça, en essayant d’être le plus réaliste possible. MAIS en découpant, en transformant la photo d’origine.
Il faut que j’ai cet espace de liberté, sinon je m’ennuie. C’est une passion, c’est vraiment par plaisir. Il faut qu’il y ait du plaisir. S’il n’y a pas de plaisir, je ne vois pas l’intérêt.
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C’est quoi ton moment préféré, quand tu crées ?
Le soir.
La nuit.
J’ai un métier où parfois, je finis tard. Je rentre chez moi, il est 22H30. C’est un moment propice pour se poser, se laisser partir, mettre la musique, se laisser emmener dans une espèce de monde un peu hors du temps. Et d’un seul coup, ouvrir les yeux, regarder l’heure : il est 2h du matin, il va peut-être falloir lever le pied !
Un petit côté « oiseau de nuit » que j’aime beaucoup. Je trouve que c’est un moment vraiment agréable pour créer, pour dessiner : LA NUIT.
Il y a une ambiance complètement différente. Il n’y a plus les bruits à l’extérieur. On est dans un autre univers. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré ce moment.
La journée, je suis trop sollicité par plein de choses. S’il y a un rayon de soleil dehors, j’ai envie d’aller me balader. Alors que la nuit, c’est un moment où l’on peut se poser. On est seul avec le crayon et la feuille de papier.
J’imagine super bien la scène !!! MO2 Factory dans la pénombre … avec pour seule lumière, la lampe qui éclaire son œuvre … Magique.
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Tu as des projets, des dates à venir, où l’on pourra te voir travailler ? Découvrir ton travail ?
Travailler, c’est un bien grand mot. Même si je crayonne toujours un peu devant les gens pour qu’ils comprennent le processus, comment avec un stylo à bille on arrive à faire certaines choses.
Les prochains rendez-vous à venir sont pour le mois d’août, dans un charmant petit village, à côté de Fourmies (59), qui s’appelle Féron.
qui organisent tous les 2 ans une superbe rencontre.
Ce petit village devient un village artiste à temps plein.
Pendant 4 jours, du 12 août au 15 août, les habitants ouvrent leur garage, leur grange, la bergerie, la maison de la grand-mère, pour aller accrocher différentes œuvres d’Artistes (photographes, peintres, sculpteurs…). Il y a du théâtre de rue, des spectacles dans un grand chapiteau… Il y a plein de choses pendant les 4 jours. C’est vraiment un lieu très très agréable. J’invite les gens qui ont la possibilité de venir. Les Féron’Arts, c’est une manifestation qui existe depuis de nombreuses années maintenant, qu’il faut vraiment encourager ! Ça donne accès à plein d’Artistes débutants mais aussi à des spectacles de rues … des choses que l’on ne voit pas habituellement ailleurs.
Ensuite, il y aura les
Portes Ouvertes d’Ateliers d’Artistes,
les 30 septembre, 1er et 2 octobre, organisées par le Conseil Général.
Cette année, je suis invitée par Loret Dardenne à Bettrechies.
Ce week-end là, il y a vraiment beaucoup d’Artistes à rencontrer dans tout le département !
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Quel serait ton plus grand rêve ?
Mon plus grand rêve … Il y en a un mais … euh … c’est un rêve frimeur.
Ah ah ah !!! Un rêve frimeur !!!
Vas-y Jean-Marc, partage ton rêve frimeur !!!
Une expo perso dans une grande ville ! Ça j’adorerais !
Aller me confronter un peu, sortir du cadre de l’Avesnois.
J’ai eu l’occasion de faire ma première expo solo à Fresnes-sur-Escaut au Musée Vivant des Enfants. Un accueil adorable ! Me confronter tout seul, non pas avec un collectif, face au regard du public. Ça c’est une expérience qui est d’une richesse.
Donc si j’avais un rêve fou un jour, ça serait d’être invité dans une grande ville,
pour avoir un public plus citadin, peut-être plus averti … je ne sais pas … Un regard autre que celui du secteur, et pouvoir présenter ce que je fais, ailleurs.
Ça reste malgré tout un rêve assez soft. C’est mon ego qui se laisse aller …
Son égo … Qu’est-ce qu’il faut pas entendre …
Ça mérite d’être vu !
Je soutiens ton rêve à 2000% Jean-Marc Criner, MO2 Factory !
Après des rêves j’en ai plein, mais j’en ai trop !!!
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Il faut en avoir des rêves, c’est super important !!!
Tout à fait ! Et je sais que tu sais de quoi tu causes :p
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Qu’est-ce qui te plait le plus dans l’Aventure du Pink Power Tour ?
C’est quoi ça ?
Qu’est-ce qui me plait le plus ? A mon niveau, c’est quelque chose que je me suis amusé à suivre depuis un petit moment. C’est découvrir d’autres choses.
Grâce au Pink Power Tour, j’ai découvert des gens qui font des choses, je ne savais même pas que ça pouvait exister !
C’est ça l’intérêt justement. C’est une fenêtre ouverte, même une porte on peut dire, parce qu’après on a des contacts pour pouvoir rencontrer les gens.
C’est une fenêtre ouverte sur des gens qui font autre chose que ce que l’on voit habituellement. C’est autre chose que ce qui est proposé habituellement. Je sais que tu as rencontré des gens qui font des choses dans un dojo, des gens qui créent des univers très colorés … C’est dans ce sens là où je t’encourage pleinement à continuer !
Là, tu viens d’ouvrir la fenêtre sur moi.
S’il y a des gens qui ont envie de passer la tête par la fenêtre, dire un petit bonjour, ça sera avec grand plaisir !
Yeah !!! ça me donne encore plus envie de continuer !!!
Transforme-là en porte-fenêtre, ça sera encore mieux :p
Merci Jean-Marc ! A bientôt !!!
Alors, évidemment tu peux aller à la rencontre de ce grand fou quand ça te chante :p
Tu peux aussi aller te ballader sur son site web et sa page Facebook pour suivre ses péripéties « stylobillesques » 😉
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Laisse-toi porter, laisse-toi inspirer et inspire à ton tour cher co-cocréateur 😉
RDV la semaine prochaine, pour une nouvelle interview Portrait d’Artiste que j’ai hâte de partager avec toi 🙂