Mimi the Clown et si on riait un peu ?

Mimi the Clown et si on riait un peu ?

J’avais déjà repéré le travail de Mimi depuis quelques temps. Disons qu’il est assez reconnaissable 😉

Jusqu’au jour où je suis tombée par hasard … ou pas … sur une de ses créations lors d’une ballade en nature en juillet  dernier. C’est à ce moment là que je suis entrée en contact avec lui.

Quelques mois plus tard, je l’ai rencontré en vrai de vrai lors des portes ouvertes des ateliers d’Artistes. Il se trouve que son atelier n’est pas si loin de chez moi en plus ! Comme quoi, on a souvent des pépites près de chez soi, dont on a même pas conscience.

La rencontre avec Miguel et Mimi The Clown a été déterminante. J’ai été touchée par sa générosité et sa sensibilité. C’est donc tout naturellement que je suis revenue vers lui pour t’offrir une parenthèse inattendue, à travers son regard d’Artiste.

Il était une fois Miguel Donvez, qui un jour, est devenu Mimi The Clown.

 

  • Je voulais prendre un nom qui était simple à retenir, pour éviter les noms de taggueurs du style « Z327-12 » qu’on ne retiendra jamais.

 

Mimi était un surnom qu’on lui donnait souvent étant enfant, alors c’est tout naturellement que c’est devenu son nom d’artiste.

 

Alors pourquoi le clown ? (je sais que Miguel déteste cette question … mais il m’a quand même répondu, Merci <3 )

 

  • Il me fallait un personnage et je trouvais que le clown représentait le mieux notre époque.

 

Mimi fait passer un message fort à travers ses tableaux. J’y vois un « pied de nez » à ce monde qui se décrit d’une façon si sombre à travers les médias. En quelque sorte une ironie face à cette grande mascarade qu’on nous sert au quotidien !

 

  • Picasso disait qu’on peignait toute notre vie la même chose. Évidemment que j’ai un message et que j’essaie de m’approcher au plus près du message voulu.

  • Je pense que mes tableaux sont assez explicites…

 

Oui ! Le message est très clair ! Rions un peu dans ce monde de brutes ! J’ai envie de dire aux gens : « ne vous laissez pas dominer par la peur dans laquelle la société voudrait nous maintenir ». Je trouve que les œuvres de Mimi amène de la joie dans notre quotidien. C’est en ce sens que sa démarche m’a interpellé au premier coup d’œil.

 

  • Complètement ! On a plusieurs possibilités. On peut s’effondrer ou en rigoler. J’ai choisi d’en rire.

  • Évidemment, personnellement, je n’en ris pas toujours, mais je fais tout un travail pour aller au-delà. Sinon, on ne ferait plus rien. Il faut prendre conscience que nous ne sommes pas là pour longtemps. Et dans ce cas-là, autant en profiter !

 

Je trouve que c’est un message fabuleux que l’on peut tous appliquer dans nos vies de tous les jours.

Que choisis-t-on de regarder ? Sur quelle facette décidons-nous de porter notre attention ?

C’est un travail de chaque instant que Mimi retranscrit formidablement bien à travers ses œuvres.

 

A ce stade de l’interview, je m’intéresse de plus près au processus de création de Mimi. De l’idée à la réalisation, ça se passe comment ?

 

  • Comme beaucoup d’artistes, j’ai un cahier à idées, que je ballade tout le temps avec moi.

  • L’idée peut venir en marchant, en faisant caca ou en discutant autour d’une bière.

  • L’idée ne prévient pas quand elle arrive.

  • J’accumule des idées et parfois je suis pressé d’en réaliser une. D’autres restent à l’état d’idée dans le cahier, et je peux les ressortir 6 mois, 1 an, 2 ans après. Je la note, parce que souvent, une idée c’est très fugitif, et si on l’attrape pas … Elle peut revenir, si l’idée se transforme en obsession.

  • Un moment, il y avait une pub SNCF où l’on voyait un petit bonhomme qui grandissait, qui grandissait, au fur et à mesure des discussions. En fait, ça symbolisait l’idée. Je trouvais que ça représentait bien ce processus là.

  • Une idée, il faut la travailler aussi.

  • Il y a des idées qu’un ami peintre appelle « Un meurtre parfait » ! C’est-à-dire : l’idée est là et Boum ! On la jette sur la toile ! Et ça y est c’est terminé ! Et on n’y touche plus. Mais c’est assez rare …

  • Souvent, je les note et je les travaille en lisant, en discutant, en faisant des recherches, en voyageant. Si l’idée reste au fond de ma tête et que j’y repense plusieurs fois dans la journée ou plusieurs fois dans la semaine, souvent… Ah ! Et si elle me fait rigoler aussi ! C’est le facteur déterminant. Si je souris intérieurement, si je me dis « Putain, Miguel t’es grave ! », celle-ci, elle est bonne.

 

Excellent ! Ça se ressent énormément dans le travail de Mimi. Quand tu vois ces œuvres, tu te dis : « non, mais il a dû trop se fendre la gueule à créer ! »

 

  • Au pochoir, c’est le résultat final en fait ! On se fait un peu mal parce qu’on a le résultat à la fin. Maintenant, avec l’expérience, je sais si ça va être bon ou pas.

  • Quand je termine une toile et qu’elle est bonne, je rentre chez moi, j’ai le smile !

  • J’ai réussi quelque chose.

  • Il faut que je me surprenne moi-même ! J’ai besoin d’être surpris !

  • Souvent en vieillissant, on se surprend moi, on a moins de surprises des choses qui peuvent nous arriver dans la vie. Moi, je les recherche encore, un peu comme un gamin qui veut ses cadeaux. Je veux mes cadeaux aussi !

 

Et quand on a plus d’idées, comment ça se passe ? Comment Miguel et Mimi The Clown traversent ce genre de phase ?

 

  • J’ai confiance en moi. Il faut avoir confiance en soi. Dans ces moments-là, je regarde dans le temps, ce que j’ai réussi à faire. Je me dis que si j’ai réussi à faire ça, à cette époque là, aujourd’hui, où j’ai plus d’expérience, pourquoi je n’y arriverais pas ?

  • J’ai un truc particulier, j’ai appris à parler italien. Quand j’ai commencé, je ne savais pas parlé un mot. Aujourd’hui, je sais le parler et je peux tenir une conversation facilement. Ça veut dire que j’ai réussi à acquérir quelque chose, une valise, une connaissance bien précise. L’Art, c’est quand même plus abstrait, plus compliqué à définir. Une langue, c’est « on sait ou on sait pas ». Si j’ai réussi à faire ça pourquoi je ne réussirais pas autre chose.

  • Il faut avoir confiance en soi, sinon à l’époque à laquelle on vit, on peut vite être abattu. Quand j’étais plus jeune, je faisais de l’endurance. Mon père me disait : « tu sais, tu en chies mais les autres qui sont à côté de toi, ils ne te le disent pas, mais ils en chient autant que toi ! » Et c’est vrai !

  • Je vois ça comme une course d’endurance aussi. Il faut tenir très longtemps et je suis assez endurant.

  • Faut avoir les nerfs aussi !

 

Work in progress …


 

Le témoignage de Miguel m’a touché en plein cœur car je les ai connu ces phases d’artiste où ton esprit est embrouillé, et je les connaitrais sans doute encore. C’est une très bonne piqûre de rappel. Se souvenir de tout ce qu’on a été capable d’accomplir. Tellement vrai. Tellement simple. Si simple, qu’on a parfois tendance à oublier tout ce dont on a été capable, les projets que nous avons réalisé, les choses que nous avons crée, accompli … MERCI <3

 

Tout est possible alors ?

 

  • Tout est possible. Après je me mets tout le temps des limites. Il faut être raisonnable. Je ne suis pas au niveau de Picasso. Il y a des stades qui sont trop hauts. Peu importe, il y a des stades inférieurs qui sont déjà pas mal. Je suis satisfait.

 

Je pense qu’on n’a pas à se comparer, même si c’est plus facile à dire qu’à faire. Chacun a sa propre façon de faire …

 

  • J’aime bien prendre des étoiles. Je sais que je n’arriverais pas à les attraper, mais je saute haut.

 

Yes ! Ça donne l’élan de se dépasser ! Mimi collectionne les citations de grands artistes, des reproductions de grands peintres. Ce n’est pas forcément par envie de faire la même chose mais ça le guide.

 

  • L’Être Humain arrive à certains sommets, pourquoi pas moi ?

  • Enfin, pas des sommets, ça serait présomptueux… comment dire … Mimmo Rotella a dit avant sa mort : « je n’ai pas peur de mourir parce que, dans ma vie d’artiste, j’ai eu l’occasion à certain moment de parler avec Dieu ». Évidemment, ce n’est pas Jésus-Christ ou une religion en particulier. C’est qu’il s’est élevé.

  • C’est ça que je cherche : c’est m’élever !

  • Pas de parler avec Jésus … (rires)

 

Le moment préféré de Mimi quand il crée, c’est la Réussite. Quand il passe à autre chose, qu’il signe la toile et qu’il repart !

Là, il se dit  » ça y est ! J’ai fait mon meurtre ! »

 

  • C’est le travail accompli. Je mets la toile de côté. Parfois, je l’enlève et je la mets dans le stock pour ne pas m’influencer, pour aller encore plus loin, prendre un autre chemin. Pour explorer encore quelque chose.

  • Ce n’est pas vrai pour toutes. Certaines toiles qui ont au moins une partie que je considère réussie, que j’aimerais réinterpréter sur une autre, je m’en ressers. Je la mets en sursis. Je la laisse encore à côté de moi.

  • Quand je veux vraiment passer à autre chose, je la mets de côté et « Next » !

  • Il faut apprendre à tourner la page.

  • Il y certains artistes qui vont repeindre, repeindre et repeindre par dessus, sans jamais passer à autre chose. Je sais poser la toile et complètement passer à autre chose.

 

 

Des fois on se focalise sur des détails, on y arrive pas, on recommence, on s’acharne à vouloir que tout soit parfait, alors qu’on ferait mieux de lâcher prise un moment et de revenir plus tard…

 

  • Tout à fait ! Et tout d’un coup, on va revenir deux jours après. Le fameux geste parce qu’on était fatigué ou qu’on avait une sale idée qui nous tracassait, comme par hasard là, on y arrive du premier coup. C’est particulièrement valable en informatique. C’est complètement aléatoire. Tu ne vas pas réussir à installer un programme. Tu laisses, tu reviens le lendemain et bing ! il s’installe tout seul.

 

  • C’est marrant parce qu’en lisant des autobiographies de n’importe quel artiste, on retrouve ces processus qui sont très particuliers, que seuls les artistes peuvent connaître.

  • Souvent, ça me rassure de voir que des grands peintres se sont frottés aux mêmes problèmes.

  • Je lisais récemment des paroles de Cy Twombly et de Dubuffet. Alors eux, tout seuls dans leur atelier, maintenant décédés. Et moi, tout seul dans mon atelier … On dit que l’Art résiste à la mort et c’est particulièrement vrai pour ça. Même Léonard de Vinci est tombé sur les mêmes problèmes que moi. Sans me comparer du tout ! Parfois je suis un peu fou mais bon … ce sont des problèmes de peintre …

 

 

En ce moment, Mimi reprend des œuvres de grands maîtres et les retravaille. Parfois il en est proche, parfois il s’en éloigne beaucoup.

 

  • A vrai dire, je ne regarde pas l’œuvre originale quand je le fais. J’ai une vague idée et ça me suffit. Je réalise une vingtaine de toiles nouvelles. Après, j’ai d’autres choses en cours mais c’est encore trop tôt pour en parler.

 

Le plus grand rêve de Mimi The Clown :

 

  • Peindre longtemps. Travailler longtemps. Ne pas mourir tout de suite.

  • Après … j’aime voyager, j’aime peindre et je fais les deux.

 

Miguel vit son rêve tous les jours et je trouve ça terriblement inspirant.

 

  • Aujourd’hui, on est lundi et je suis content ! Une journée de travail en plus. Je me lève, je sais ce que j’ai à faire. Je suis ici, je mets la musique, je fume ma clope et je peins. Que demander de mieux ? Je fais vraiment ce que je veux. Je mets la musique à fond. J’ai la chance de vivre de ma peinture. Je ne suis pas le peintre qui vend le plus mais je vends suffisamment pour en vivre. Ça va quoi !

 

Merciii Mimiiiii !!!

 

Qu’est-ce qui te plait le plus dans l’Aventure du Pink Power Tour ?

 

  • Je sais pas … On avait discuté ensemble et tes questions différaient quelque peu des interviews habituelles, où l’on me demandait : « combien coûte tes œuvres ? ». On s’en fout de ça ! La partie économique est importante, mais n’a rien à voir avec l’Art. Moi, ce qui m’intéresse, c’est l’Art. Et le processus de création. J’avais été interviewé, je ne sais plus par quel magazine… Ils me posaient les mêmes questions, des questions de prix, d’expositions, comment on fait pour démarcher … C’est important mais je m’en fou ! J’aurais préféré qu’on me dise : « Et le vert ? c’est pas trop compliqué le vert à travailler ? », ces obsessions là … Ou alors : « le violet ? t’as déjà essayé de travailler du violet ? ». Bah, non, c’est compliqué…

 

On aurait encore pu parler pendant des heures je crois. On fait une seconde interview pour parler des couleurs et de multiples terrains d’exploration ???

 

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Laisse-toi porter, laisse-toi inspirer et inspire à ton tour cher co-cocréateur 😉

L’univers des Artistes, des créateurs, des porteurs de projets, une vision nouvelle, un autre regard sur la Beauté d’un monde à multiples facettes, mettre en lumière les Êtres, grâce à une approche unique et multiple, c’est ce qui me fait sauter du lit le matin ! Alors je continue ! Quoi qu’il arrive, je m’engage à faire ma part chaque jour.

A très bientôt pour une nouvelle interview pétillante !!! La suite au prochain épisode 😉

#100jours100sourires : Debruyne

#100jours100sourires : Debruyne

Après un premier refus, dans le style : « Ça m’intéresse pas !!! », je ne me suis pas laissée abattre. Je prends conscience que ça fait partie du jeu. Comme je dis souvent dans mes articles, on peut pas faire l’unanimité, on peut juste faire notre part et agir pour ce en quoi l’on croit profondément.

Je crois en la Beauté de ce Monde et je crois que chaque Être Humain, c’est de l’Or en Barre dont la lumière ne demande qu’à se révéler.

Et si je fais le bilan, je rencontre de plus en plus de gens ouverts d’esprit et acteurs du changement positif dans ce monde 🙂

Il paraitrait que l’on attire à soi les personnes qui nous ressemblent, les gens qui sont dans la même vibe que nous. D’ailleurs si tu es en train de lire cet article, c’est que toi aussi tu crois qu’un monde meilleur est possible. Je crois profondément que tout est possible et que nous sommes tous acteurs du changement, comme des maillons d’une chaîne humaine géante dont nous tissons les liens ensemble. 

Donc, après ce premier refus, j’ai aperçu au loin un homme qui riait avec son fils.

J’ai trouvé ça beau 🙂

J’ai rencontré Debruyne, qui aurait beaucoup aimé contribuer mais qui était assez pressé, alors je lui ai proposé de marcher avec lui. Et même si notre échange fut très court, je suis très heureuse d’avoir croisé sa route.

 

 

C’est son fils, Tao, qui contribue au plus grand bonheur de Debruyne. Et ça se voit !

Tao, magnifique ! Ce n’est pas très courant comme prénom et j’adooorrreee !!! Ça me parle énormément 🙂

  • Ça veut dire le destin, la route du destin. Je crois au destin parce que moi et sa maman, c’était le destin quand on s’est rencontré ! C’est pour ça que nous avons appelé notre fils Tao.

 

Le destin, la destinée, ces mots résonnent encore dans ma tête. Je suis convaincue que c’est ce que je devais entendre à cet instant.

 

Debruyne pense que tout est possible dans la vie si on y met tous du sien.

 

 

Son plus grand rêve :

 

  • VOYAGER

 

  • Mais il faut de l’argent pour ça …

  • J’ai déjà voyagé mais il y a des pays que j’aimerais bien faire : l’Australie, l’Afrique …

 

Il y a énormément d’alternatives pour voyager même avec très peu de moyens. Des tas de gens en sont l’exemple. Je souhaite de tout mon cœur à Debruyne de réaliser son rêve et d’inspirer son fils, sa compagne et tous les gens qu’ils croisent sur son chemin. 

Et si notre rencontre était un signe du destin pour créer un déclic ? 😉

 

Un mot de la fin à partager au monde ?

  • Quand on me pose des questions comme ça, il faut y réfléchir quand même … (rires) Dans tout le monde, qu’il n’y ait plus de guerres, que tout le monde s’entendent bien.

  • Et Vive la Vie tout simplement…

 

Toutes ces rencontres sur ma route ne sont pas anodines. Même si souvent, elles ne durent que quelques minutes, je suis convaincue qu’elles ne sont pas le fruit du hasard. Je suis convaincue que tout est en nous, que nous sommes tous capable d’œuvrer pour un monde meilleur. En agissant aujourd’hui, nous créons le monde de demain, un monde des possibles qui ouvre un champ de possibilités infinies !!!

 

MERCI <3 <3 <3

Témoignage de Lola & Romain

Témoignage de Lola & Romain

Notre témoignage à 4 mains, un reflex et un argentique 

« Nous venions chercher un regard.

L’atelier de photographie intuitive de Marie fait partie de ces moments magiques de la vie où nous avons senti et su que tout est parfait et que tout va bien !

En portant notre attention sur toutes ces merveilleuses choses, on voit alors la beauté se révéler partout.

On a compris que ce regard ne tient qu’à nous.

Passer ces lunettes roses peut être fait à chaque instant, en tout lieu.

Reconnecter avec la confiance et la plénitude est un cadeau inestimable.

Ce moment a été plein de joie et dans l’instant !

Nous avons adoré retrouver le petit explorateur en nous !

Et nous trouvons que nos photos sont belles !

Merci Marie, Merci la Vie  »

Romain & Lola.

Merci à tous les deux pour votre témoignage rempli de Good Vibesss !!!

C’est avec beaucoup de joie que j’ai partagé ce moment avec vous ! Continuez à voir la Beauté en vous et autour de vous <3 <3 <3

Merci pour votre complicité sans failles 🙂

Merci pour le beau mariage de l’argentique et du numérique. Ça a titillé ma créativité :p

#100jours100sourires : Catherine

#100jours100sourires : Catherine

J’avais encore 1000 bonnes raisons de ne pas sortir aujourd’hui. Je me devais d’être PRODUCTIVE … Oh le gros mot !

 

Productive, c’est moche comme mot …

 

Bref, en bonne chef d’entreprise modèle, je ne décolle pas de mon ordi, j’annule mon rendez-vous chez la dépoileuse (si vous voyez un Yéti aux cheveux roses dans le coin, tout est normal …), je m’impose de finir ceci et cela tout de suite, parce que c’est urgent, parce que ceci, parce que cela.

Si tu te reconnais dans cette description, fais-moi un coucou en commentaire, je me sentirais moins seule.

En vrai, je ne me sens pas seule, je sais que nous sommes plein d’indépendants à s’infliger ce genre de choses. Pourtant, je croyais que ça ne pouvait plus m’arriver, parce que j’ai bien appris mes leçons et je sais ô combien il est important de faire des pauses, de prendre soin de soi et tout le blabla habituel.

D’ailleurs, je ne sais pas comment ça se passe pour toi, mais quand ça m’arrive, j’ai de plus en plus de mal à me concentrer sur cette soit-disant tâche urgente. Je commence à m’éparpiller, à me dire tiens : « il faut que j’appelle cet organisme », « ah oui, faut que je réponde à ce mail », « faut que je réponde à mes messages sur Facebook« …

 

« FAUQUE », lui aussi c’est un gros mot.

 

Heureusement, un éclair de lucidité est arrivé. Je me suis vue de l’extérieur et j’ai dit STOP ! Allez Marie ! Tu vas prendre l’air ! Même si ce n’est qu’un quart d’heure va prendre l’air ! Je sais à quel point c’est bénéfique.

Je sais à quel point le pouvoir de la pause est puissant. (Spéciale dédicace à Laure et sa déconnexion multipotentielle).

La pause est ressourçante et en plus c’est gratuit !

La pause libère le mental.

La pause est la clé des idées novatrices.

C’est reconnu, les meilleures inventions sont arrivées comme une ampoule qui s’allume d’un coup dans le cerveau de l’inventeur, dans un moment de lâcher prise total. 

Bref, j’ai fait une pause !

Et j’ai rencontré Catherine !

Ce fut un grand bonheur de rencontrer Catherine, qui, elle aussi, faisait une pause en promenant ses chiens. On s’est bien trouvé ! Et il se trouve que nous sommes voisines.

 

Ce qui rend Catherine heureuse dans la vie, ce sont son compagnon et ses animaux. Comme elle promenait trois chiens, je pensais que c’était son métier, mais pas du tout, j’étais à côté de la plaque ! Ce sont les siens 😉 Ils s’appellent Voyou, Gipsy (je ne suis pas sûre) et mince je ne sais plus, Catherine si tu passes par là, help !!! (je galère toujours avec les prénoms, grrr)

 

Catherine travaille chez Toyota. Elle s’occupe de tout ce qui est équipement, dans le secteur qualité et dans la calibration des équipements. Elle aime le fait d’être polyvalente et d’être en contact avec les gens.

Catherine pense qu’à partir du moment où l’on veut quelque chose qui nous tient vraiment à cœur, et qu’on fait tout pour l’obtenir, c’est possible !

  • Peut-être pas tout, car parfois on veut des choses qu’on ne peut pas obtenir tout de suite. Mais oui, en y en mettant de la volonté, pourquoi pas ?

 

La dernière fois que Catherine a transcendé une peur :

  • Je suis quelqu’un de très réservée, très renfermée. Avec mon boulot, je suis obligée d’aller voir des gens. Rien que ça, c’est pas évident. Après, quand je le fais, je me dit que « oui, je suis capable de le faire ». Ça motive et ça donne confiance en soi.

 

Le plus grand rêve de Catherine :

  • Avoir une belle maison à la campagne avec plein d’animaux autour ! C’est un projet pour dans une dizaine d’années.

 

Je remercie Catherine de tout mon cœur pour cette parenthèse nature et partage. Je lui envoie plein d’amour et de lumière pour l’accompagner au quotidien et dans la réalisation de ses projets. Et Merci d’avoir contribuer à #100jours100sourires.

Continuons d’inspirer le monde en créant du lien, en ouvrant notre regard sur la Beauté du Monde et la Beauté en chaque Être Humain.

Oui, même si parfois je passe pour une utopiste, la Beauté est partout, à commencer par nous-mêmes. Nous avons un potentiel de dingue et des qualités phénoménales à explorer et partager au monde. Le tout est d’en prendre conscience et d’Oser faire un pas, même tout petit, chaque jour.

 

« Sois le changement que tu veux voir dans le monde. – Gandhi.

#100jours100sourires : Stefaan !

#100jours100sourires : Stefaan !

Ça a commencé à l’arrêt de bus … Un jeune homme que je n’aurais jamais abordé autrement. Il a trouvé ma démarche un peu bizarre au premier abord. Partagé entre le Oui et le Non de contribuer à #100jours100sourires

Finalement pas de photo pour aujourd’hui mais une super discussion pendant tout notre trajet en bus ! Recréer du lien dans ce monde où nous sommes la plupart du temps happés par des écrans ici et là. Un jeune homme de 18 ans avec une très grande conscience de la Vie. Merci pour ce moment ! Et si tu passes par là, je te souhaite de tout cœur de réaliser ton rêve ! En tout cas c’est bien parti !

Un rendez-vous plus tard avec une amie photographe chère à mon cœur, j’étais de nouveau en quête d’un nouveau visage et d’une nouvelle histoire pour #100jours100sourires.

Je me mets en tête d’aborder un homme. Pas simple dans une ville où des gens courent dans tous les sens, dans l’euphorie des fêtes de fin d’année.

Soudain, un joli pull rouge a attiré mon regard au loin, alors je me suis jetée à l’eau et j’ai rencontré Stefaan (je ne suis pas sûre que son prénom s’écrive comme ça pour de vrai mais c’est son nom de star sur Facebook !) 

J’ai le droit de dire que t’es une star, Stefaan ? 

 

 

La discussion commence très fort avec des trolls et des petits lutins ! Et pour cause ! Stefaan fait de la musique celte, slave et aussi « de la musique qui chante le Nord » ! Si tu veux en savoir plus sur son actu, maintenant qu’il est devenu une star internationale, tu peux le retrouver ici -> Stefaan Linselles.

Ce qui rend Stefaan heureux dans la vie :

  • Les Femmes ! Les copines, les grandes sœurs, les petites sœurs …

 

Est-ce que tout est possible ?

  • Ça dépend … ça dépend si on se donne. Il y a plein de gens qui ont prouvé que tout était possible en se donnant.

    Ce n’est pas évident. Il faut beaucoup de courage, beaucoup de foi !

    Une foi, qu’on soit croyant ou pas. La foi n’est pas uniquement réservée à la religion.

    Et un MAAAAaaaaxxxx de Foliiiie !!!

 

Un MAX de FOLIE !!! J’adoooreee !!!

 

La dernière peur que Stefaan a transcendé :

  • Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de ça. Généralement quand j’ai peur, ça peut être de tout et n’importe quoi. C’est pas une peur. Ça peut être : « han ! J’ai eu peur de la CAF ! » (rires)

  • Je crois que la peur peut donner un sentiment de réalisation. On peut y arriver, on peut transcender toutes ses peurs ! Quand on fait le bilan, on y gagne toujours. Ça donne plus de conscience, de foi, de confiance en soi.

  • Maintenant les trucs qui font vraiment peur : « arf… la petite vie quotidienne banale … » Ah si ! J’ai une peur ! J’ai eu peur de ne pas pouvoir sortir du Marché de Noël ! Je n’ai pas trouvé la sortie. J’ai cru que j’allais devenir fou. Je ne trouvais pas et je voyais les mêmes gens. Je croisais que des barbus, je me disais : « c’est normal, c’est qu’ils doivent être là depuis plusieurs jours ». Ça fait peur …

Je dois avouer que j’ai bien ri durant cet échange teinté de beaucoup d’humour !

 

Le plus grand rêve de Stephaan :

  • Parler ma langue (le flamand), la comprendre et rendre les gens heureux.

  • Et trouver la femme qui veuille bien de moi ! (rires)

 

Merci à Stefaan pour cet échange pétillant et plein d’entrain ! C’est que du bonheur !!!

Si toi aussi cher lecteur, chère lectrice, tu as l’élan de partager des sourires d’inconnus sur ton chemin, utilise le hashtag #100jours100sourires et inspire le monde à ton tour !

A demain pour la suite des Aventures !!!