par Marie Guibouin | Août 15, 2018
Aujourd’hui, c’est ma fête !
C’est un bon jour pour t’écrire, belle déesse traumatisée du coiffeur…
Comme je le partageais avec toi récemment, ce séjour dans le Vercors a fait remonter à la surface, tous les talents que j’avais bien pris soin d’enfouir au fin fond d’un tiroir. A moins que ce soit ma rencontre avec l’eau qui a eu cet effet. Hum… Je crois que c’est un ensemble en fait. Si tu débarques en route, je t’invite à lire cet article : « J’ai rencontré la fluidité en toute sérénité…« .
Jadis, dans un autre temps, il était une fois…
Je travaillais en salon de coiffure.
Quand j’ai commencé à m’immerger dans ce monde, je n’y connaissais absolument rien. Je ne savais même pas ce qu’était un brushing et j’étais ultra timide, en mode « je deviens rouge comme une tomate dès que je dois parler à quelqu’un« . C’est à se demander pourquoi j’ai choisi la coiffure à l’âge de 14 ans alors que la plupart des bons conseils du personnel de l’Éducation Nationale m’incitaient plutôt à choisir la voie de « secrétaire comptable » soit disant parce que j’avais des supers bulletins de note. Mouais… euh… Vous avez vu ma tête ? J’ai une tête à m’enfermer dans un bureau à faire des calculs toutes la journée ???
Avec le recul, je me dis que malgré ma timidité de l’époque, j’ai quand même réussi à tenir mon cap et ne pas me laisser influencer. Je pense que c’est aussi grâce au regard bienveillant de mes parents qui pour rien au monde ne m’aurait forcé à aller vers une voie que je n’avais pas envie de suivre. Nous avons pourtant entendu tout un tas de choses : « avec tes problèmes de dos, tu ne tiendras jamais », « c’est un secteur bouché, tu trouveras jamais de boulot… » et j’en passe et des meilleures… Arf, elle est belle l’éducation qui est censé encourager les jeunes à révéler leur talents et explorer leur créativité. Bon, je m’égare là, ce n’est pas le sujet.
Alors voilà qu’à 14 ans, presque 15, je me suis plongée dans le monde de la coiffure. J’ai même décroché une médaille d’Or et une médaille d’argent au Concours du Meilleur Apprenti départemental puis régional, grâce à mon travail acharné.
L’Artistique me faisait déjà de l’œil à l’époque mais je n’avais pas la conscience d’esprit que tout ce qui est lié à l’expression artistique pouvait être un « vrai métier ». Bon… là aussi, c’est un autre débat.
Ça y est ! J’en viens aux faits. Je n’ai pas oublié que c’est à toi que je parle, belle déesse de l’Univers, traumatisée des coiffeurs. Si tu savais à quel point je te comprends.
Au-delà de la technique, le travail en salon de coiffure m’a appris énormément sur les relations humaines.
La coiffure est un des métiers où c’est clairement difficile de faire semblant. Que ce soit en tant que professionnel ou en tant que cliente, même si je te l’accorde, il y en a qui savent très bien jouer la comédie… tu peux pas « faire genre ». Franchement, ça se voit comme le nez au milieu de la figure quand les gens font semblant.
Quand j’étais stagiaire, puis apprentie, j’ai un peu appris « à la dure ». On ne m’a pas maltraité hein… mais bon, c’était pas si simple… mais après ça, j’ai tout de même trouvé mon premier travail salarié d’un coup de baguette magique. Elles étaient loin les paroles du genre « tu trouveras jamais de boulot, c’est un secteur bouché, et blablabla… ». J’ai intégré l’équipe d’un salon super dynamique, meilleur ouvrier de France, où j’ai beaucoup appris, évolué, et ai été challengée un maximum.
Il m’a fallu faire ma place, prendre pleinement confiance en moi, m’améliorer sans cesse, jusqu’à ce qu’au bout de cinq années, je commence à me poser des questions.
Alors qu’à mes débuts, on m’avait vanté l’importance de la relation client et de la qualité du travail avant tout, ces belles paroles avaient l’air de s’envoler aux oubliettes. On aurait dit que ma hiérarchie était en train de perdre la mémoire.
Soudain, il fallait prendre des clients vite fait entre-deux et me dépêcher à faire mes massages.
Oui, oui, tu as bien lu : dépêcher ET massage. C’est super compatible hein 😉
Je me souviens que pendant un laps de temps, j’ai essayé de faire ce que l’on me demandait, sauf que… ce n’était pas moi et ça en pâtissait sur mon travail et sur la relation de confiance que j’avais établi avec mes clients. Mon « contorsionnage » fut de courte durée et j’en ai fait qu’à ma tête. Peut-être que je suis passée pour une rebelle, j’en sais rien. Je crois que parfois, je disais « oui oui » et je n’en faisais qu’à ma tête qu’en même et d’autres fois je disais des « non » catégoriques !
J’étais la coiffeuse qui ne vendait pas assez et qui passait trop de temps avec ses clients, mais je m’en foutais.
J’avais de bonnes relations avec mes clients et tous les clients « chiants » n’étaient pas pour moi. De toute façon, mon carnet de rendez-vous était rempli. Je n’avais pas de place pour les « clients chiants ». Résultat : je n’avais que des clients sympas et au fil du temps, j’ai remarqué que je récupérais de plus en plus de traumatisées des coiffeurs.
Très régulièrement, des clientes me racontaient leur expérience de coiffeur ratée. Toutes ces fois où elles ne se sont pas senties écoutées, toutes ces fois où elles se sont retrouvées avec 10 centimètres de moins alors qu’elles voulaient garder leur longueur, toutes ces fois où elles se sont retrouvées les cheveux rouges alors qu’elles voulaient une couleur naturelle ou inversement… Ça a commencé à se gâter quand certaines d’entre elles étaient des habituées de ma patronne et qu’elles venaient un jour où elle n’était pas là, pour réparer les dégâts. Franchement, là, ça craint vraiment.
Après, je ne suis pas exemplaire et je suis sûre qu’à mes débuts et même après, je me suis moi aussi laissée gagner par la pression de la hiérarchie et j’ai sûrement déçu certains clients. Si c’est le cas, j’en suis sincèrement désolée. Toujours est-il qu’aujourd’hui, je trouve cela intolérable qu’encore énormément de femmes galèrent à trouver un coiffeur ou une coiffeuse à leur écoute. L’écoute et la bienveillance, c’est la base quand même non ?
Il y a deux jours, j’ai fait un appel à témoignages sur Instagram pour que vous me racontiez votre meilleure et votre pire expérience de coiffeur ! J’ai halluciné du nombre de messages que j’ai reçu !
« Un mec qui m’a teint en blonde sans me dire que ça n’allait pas partir avant plusieurs années… Je lui ai dit que j’étais pressée, au bout de 3h c’était pas encore fini. J’avais les cheveux mouillés mais je devais vraiment partir. Du coup, il m’a crié dessus et fait payé plein pot comme s’il m’avait fait le brushing final… Bon, le reste du temps, j’ai été bien traité. » – Laure.
« Le peu de fois où je me rends chez le coiffeur, ça ne va jamais. Je suis toujours déçue. La coupe n’est pas comme je veux alors que j’explique mes attentes. Du coup, je me coupe les cheveux moi-même et c’est plutôt bien. J’ai l’impression que le coiffeur n’écoute pas. Je lui dit que je veux une frange pas trop courte et je me retrouve avec une frange super courte. Bref, le coiffeur, c’est pas pour moi. » – Stéphanie.
« Géneralement, les coiffeurs n’aiment pas beaucoup me voir débarquer dans leur salon. J’ai les cheveux frisés, ça doit les effrayer et ça m’effraie aussi du coup. Je n’y vais quasiment jamais. » – Anonyme.
« Un jour, je suis allée pour couper les pointes et un léger dégradé. Elle a voulu me lisser les cheveux et couper sur cheveux secs. OK. Mais à refuser le dégradé sous prétexte qu’elle ne savait pas comment ça allait tomber avec mes boucles :(. En gros, elle ne maîtrisait pas du tout les cheveux bouclés. Elle m’a fait une coupe droite au niveau des épaules. Je me suis retrouvée avec le fameux triangle des cheveux bouclés. Racines toutes raplapla et tout le volume en bas. Horrible !!! Je vais rarement chez le coiffeur. Ça doit faire 4-5 ans que je n’y suis pas allée parce que j’ai jamais trouvé quelqu’un qui arrivait à couper ma chevelure très épaisse et ondulée/bouclée. Ma masse de cheveux peut faire peur. Je me les coupe toute seule, ce qui n’est pas idéal. » – Mélissa
Bon, parmi tout ça, j’ai quand même reçu un témoignage positif :
« Moi tout va super bien car c’est toi qui me coupe les cheveux depuis bientôt 2 ans ! Coupe courte au top, qui rend toujours bien quand ça pousse 🙂 A chaque fois que je te demande ce que je veux, tu captes tout tout de suite – et ça, c’était pas gagné avec les autres coiffeurs. J’avais l’impression de leur dire n’importe quoi… Rien à dire, tu es vraiment parfaite. » – Marion
Et après ça, j’ai reçu un témoignage magnifique qui en dit long sur l’importance de l’écoute et de la relation humaine :
« Ma meilleure expérience est survenue au pire moment. J’allais souvent chez cette coiffeuse qui était plus chère que les salons Afro de Paris mais au moins j’étais bien accueillie et elle était passionnée par son boulot. Un jour, j’ai appris que j’avais des fibromes et en lisant sur internet, j’ai lu tumeur bénigne et j’ai paniqué au point de perdre mes cheveux et de me retrouver avec un trou de fou le lendemain matin. Il fallait tout raser et elle était là avec moi toute la soirée à me tenir la main alors que je pleurais toutes les larmes de mon corps. Je suis restée tard chez elle ! Elle m’a soutenu et m’a fait comprendre que je n’étais pas mes cheveux. C’était un moment éprouvant mais elle était là avec moi. Donc voilà mon meilleur moment. Je précise finalement que les fibromes ne sont pas dangereux et que je suis tombée sur une femme qui m’a balancé ça sans explications après un examen et qu’internet n’est clairement pas le bon endroit pour chercher des infos sur sa santé (rires) » – Cindy
Après tous les témoignages négatifs que j’ai reçu, ça fait quand même du bien de lire qu’il existe encore des perles rares bienveillantes et à l’écoute sur cette planète.
Alors chère toi, si tu es traumatisée des coiffeurs, je suis sûre que la bonne personne t’attend quelque part. Il y a forcément quelqu’un ou quelqu’une qui saura être pleinement présent.e pour toi.
Ça me révolte toujours autant que lorsque j’ai quitté les quatre murs du dernier salon de coiffure où j’ai travaillé, de voir, de lire et d’entendre toutes ces femmes que l’on prend pour des numéros.
Ça m’énerve alors j’ai ressorti mes ciseaux (qui n’ont jamais été bien loin finalement…) et j’ai créé (R)évolution Capillaire !
Partage ce message à toutes les femmes qui en ont besoin et si tu as trouvé un coiffeur ou une coiffeuse géniale, dis-le nous en commentaires, qu’on se rende compte que ça existe pour de vrai.
La (R)évolution Capillaire et en marche ! Si tu es sur la métropole lilloise, sur Nantes ou dans le Sud de la France, contacte-moi et prenons rendez-vous pour ce moment hors du temps <3 <3 <3
par Marie Guibouin | Août 13, 2018
Stéphanie a participé au stage « J’incarne qui je suis » à Paris, le 30 juin dernier.
Elle témoigne :
« J’ai adoré participé au stage « J’incarne qui je suis » organisé par Marie à Paris. En plus d’avoir été une belle journée ensoleillée au cœur de la nature et vécue entourée de belles personnes, cette journée m’a permise d’avoir un déclic. En effet, à la fin du stage, Marie nous a proposé un exercice d’écriture qui m’a beaucoup plu. En échangeant avec une autre stagiaire, j’ai pris conscience qu’une routine matinale était très importante dans ma vie quotidienne pour une journée au top, routine qu’il m’arrivait souvent de mettre de côté. Depuis, je tend à intégrer celle-ci dans ma vie avec plus de régularité. Et cela me permet de me sentir plus équilibrée ! Un grand grand merci à toi Marie pour cette jolie parenthèse 🙂 »
Merci Stéphanie pour ton témoignage pétillant et aussi joyeux que les gens que tu photographies 🙂
Stéphanie est photographe de gens joyeux ! Si tu es sur Paris et que tu as le cœur joyeux, va faire un tour sur son site 😉
Durant cette parenthèse ensoleillée en plein cœur de la nature, nous sommes parties en exploration. J’ai demandé à Stéphanie de m’envoyer ses trois photos préférées qu’elle a prises ce jour là :
Crédit photo : Stéphanie Bobault
Crédit photo : Stéphanie Bobault
Cyrielle Fauré, participante du stage – Crédit photo : Stéphanie Bobault
Portrait Stéphanie Bobault – Crédit photo : Marie Guibouin
par Marie Guibouin | Août 10, 2018
La semaine dernière, j’ai vécu une expérience complètement hors du temps dans le Vercors.
« Vu d’ici, on est ailleurs… »,
c’est le slogan du gite où je logeais et je dois dire que ça lui va comme un gant.
Je suis arrivée sur place un peu dans le brouillard et très fatiguée, après un trajet nocturne et très peu de sommeil. Mais ça valait le coup, je t’assure !
Jusqu’au dernier moment, je me suis vraiment demandée si j’allais pouvoir me rendre à ce fameux stage d’été, animé par Patricia Olive. Si tu ne la connais pas, je t’invite à aller voir son interview ici pour sentir par toi-même son énergie créatrice. Je me sentais vraiment appelée à participer mais pour diverses raisons logistiques, j’ai vraiment douté de ma capacité à me rendre à destination. A un moment, j’ai vraiment lâché. Je me suis dit : « Tant pis, je n’y vais pas. Si vraiment je dois y aller, une solution arrivera sur mon chemin…« . Ça n’a pas manqué ! A peine une ou deux heures plus tard, je recevais un mail de Charlotte, une participante qui partait de Lille également, me demandait comment je m’organisais pour le voyage. Et l’Âme agit a opéré… Nous avons fait la route ensemble et en plus de ça, ça a été une superbe rencontre ! Merci la Vie !
Franchement, j’adore la saison d’été mais j’ai remarqué que très souvent, un conflit intérieur opère en moi. J’ai une énergie de feuuu !!! J’ai plein d’idées que j’ai envie de partager au monde. Et pendant ce temps là, le monde en question est en mode complètement ralenti. Alors forcément, niveau réactivité c’est pas top ! Ce qui fait qu’au bout d’un moment, mon feu s’épuise et j’entre dans la spirale du doute. Youpi… J’avais déjà remarqué ça l’année dernière, ça n’a pas empêché que cette année, je suis retombée dans le panneau !
Seulement, un évènement a fait que je l’ai vécu différemment. Quand le doute s’empare de toi, c’est vraiment pas obligatoire de se laisser emporter dans la spirale et de sombrer. Alors je me suis relevée et c’est comme ça que je me suis retrouvée à participer au stage de Patricia sur le thème de l’Abondance de l’été. Abondance… été… autant dire que ça m’a parlé tout de suite. Je ne savais pas très bien ce que j’allais y faire, je savais juste qu’il fallait que j’y sois. Apparemment, il y aurait de la danse et sûrement d’autres choses… A vrai dire, je n’avais pas « checker » le programme en long en large et en travers. Je suis d’un naturel très spontanée. Quand je vois un évènement et que ça m’appelle, ça peut être juste le titre, la photo et aussi (surtout) l’énergie de la personne qui y est grandement pour quelque chose, et hop ! Me voilà ! Je ne fais pas partie de ces gens qui ont besoin de savoir ce qu’on va faire de A à Z. Je le sens, j’y vais. C’est aussi simple que cela. Honnêtement, même si je t’expliquais de A à Z tout ce qu’on a fait, ça ne servirait pas à grand chose. C’est une expérience à vivre et ressentir dans le corps. Mais si tu es très très curieuse, rassure-toi, une vidéo va sortir bientôt et tu pourras ressentir cette belle énergie qui émane des stages de Patricia. Si tu n’en peux déjà plus et que tu trépignes d’impatience, va faire un tour sur sa page Facebook, il y a déjà quelques vidéos des saisons précédentes 😉
A présent, je vais partager avec toi mon propre ressenti. Je pense que chaque personne ne vient pas chercher les mêmes choses dans ce genre de stage. Autrement dit, même si nous entrons ensemble dans le même processus, chaque être présent, vis une expérience unique. A ce stage d’été, nous étions neuf. Au début, j’étais un peu en retrait. J’ai toujours un temps d’observation quand j’entre dans un groupe. C’est toujours un défi pour moi de prendre pleinement ma place. C’est tellement plus simple de me cacher derrière mon appareil photo 😀
Patricia a un talent inné pour créer l’harmonie au sein d’un groupe. J’imagine qu’en tant que chorégraphe, ça devient une seconde nature.
Dès le premier jour, j’ai pris conscience que le haut de mon corps était un peu « figé ». Un peu genre « j’ai une carapace ». Je crois que ça fait sacrément longtemps qu’elle est là. Pourtant, au fil des jours, ça a commencé à se délier. Doucement mais sûrement… Quand il a fallu danser devant tout le monde, au début, j’étais vraiment mal à l’aise, mais ce sentiment a été de courte durée. La bienveillance de Patricia ainsi que celle du groupe a contribué à dépasser cela. Ce qui m’a le plus marqué lors de ces 5 jours, c’est ma rencontre avec l’eau. Un matin, nous sommes allées vivre une expérience en rivière et je suis tombée amoureuse de l’eau. Avant ça, franchement, tu pouvais me parler de l’eau, me vanter ces bienfaits, etc… je n’avais jamais ressenti cet élan ! Je ne déteste pas l’eau à la base mais je n’avais pas encore eu d’affinité particulière avec elle. Et franchement, là, c’était la Révélation Totale !
Sentir l’eau sur mon corps, me laisser emporter par le courant de la rivière, c’était juste grandiose. J’ai vraiment connecté à la fluidité dans ma vie, à ce moment là précisément.
Après des semaines, voire des mois, à me demander pourquoi certaines choses ne sont pas fluides, là, en une fraction de seconde, tout est devenu super simple : la fluidité en toute sérénité. La fluidité, c’est comme entrer dans la danse et te laisser emporter par le courant, par le « flow » de la vie. Tu ne peux pas avoir le contrôle sur tout. De toute façon, plus tu va essayer de contrôler, plus ça va bloquer et plus tu vas te faire mal. Plonge dans le torrent d’une rivière, tu vas le vivre dans ton corps, et là tu comprendras vraiment de quoi je te parle. J’ai pris conscience que j’ai beau savoir les choses intellectuellement, tant que je ne les vivais pas vraiment dans le corps, il manquait un bout, comme un sentiment d’inachevé. Et cette rencontre avec l’eau : juste WAOUH ! Tu vois, c’est là que tout devient clair et limpide.
Il y a aussi eu ces moments dans la forêt où j’ai enfin pu me déposer et me connecter à tous mes sens. J’adore l’énergie des forêts ! Ça je le sais depuis longtemps par contre. Et pourtant, j’ai beau le savoir, ce n’est pas pour ça que j’y vais plus souvent. Il faudrait presque avoir la forêt à mes pieds ! En appartement, c’est un peu compliqué, mais tout ça va changer d’ici quelques temps 😉
J’ai eu une grande prise de conscience en lien avec les éléments :
- l’eau m’aide vraiment à être dans l’instant, à débrancher mon cerveau, être pleinement présente et inviter le jeu, la fluidité et la sérénité dans ma vie.
- la terre me permet de m’ancrer et de structurer mes idées, c’est fou la vitesse à laquelle je suis capable de matérialiser mes idées quand je suis dans une forêt ! Il a quand même fallu que j’y reste 5 heures pour m’en rendre compte. Mais aujourd’hui, c’est acquis. C’est le bordel dans ma tête ? Hop ! Je pars à la rencontre des arbres en pleine nature et tout devient clair et précis !
- le feu, le soleil, c’est une énergie que je porte en moi depuis toujours. Le soleil nourrit mon énergie créatrice et quand je suis dans cette énergie je peux déplacer des montagnes à la vitesse de la lumière !!!
- l’air m’invite à la liberté. Sentir l’air sur ma peau, mes cheveux dans le vent… suffit à me reconnecter à cette liberté qui est tellement chère à mon cœur.
Durant ce stage de cinq jours, nous avons vécu des moments de partage en intérieur et en extérieur, des moments de co-créations où chacune a pu révéler sa propre couleur, sa propre danse et la partager au monde. Le silence puis la parole étaient au rendez-vous. J’ai ris et puis un jour j’ai pleuré. Je n’avais pas mesuré à quel point habiter son corps, c’est un voyage à l’intérieur de soi-même. Le dernier jour, la dernière heure, les dernière minutes, j’en ai été toute chamboulée !
Les stages de Patricia ne sont pas des stages de danse. C’est une invitation à te rencontrer VRAIMENT, à te connecter à qui tu es VRAIMENT. C’est une expérience à vivre pleinement, dans ton corps, connectée à tous tes sens. A l’heure où je t’écris, j’en suis à sentir la circulation du sang dans mes jambes. Tu y crois toi ? Et ce matin, je suis allée à la piscine (en attendant de trouver notre future maison près de la rivière :p), et le dernier quart d’heure, j’ai dansé dans la piscine les yeux fermés. C’était tellement bon ! Jamais je n’ai expérimenté cela auparavant.
Patricia est une femme qui voit bien au-delà des apparences… Elle t’amène à créer ta propre danse pour mieux danser avec la vie. Elle voit ton potentiel avant même que toi tu n’oses le voir. Elle sait exactement là où elle veut t’emmener. Elle a pleinement conscience de qui tu es vraiment, quand tu oses reprendre les rennes de ta vie en te connectant à ton pouvoir personnel.
Alors pour terminer, juste un mot : MERCI.
Merci pour cette Valeur immense que tu apportes au monde. Ne remets jamais en question qui tu es, ce que tu fais et ce que tu créés. Peu importe si ton travail n’est pas compris par le plus grand nombre, tous les autres ont besoin de toi, de cet élan créateur que tu inspires, de la générosité avec laquelle tu accompagnes chacun dans son individualité, en fonction de là où il en est aujourd’hui. Continue de déployer tes ailes et de transmettre ta belle énergie vers l’infini et l’au-delà. Les « vrais » savent », les « vrais » sentent, les « vrais » ont besoin de savoir que tu existes et qu’une expérience magique les attend sur leur chemin.
Quant à toi, cher lectrice, si tu te sens appelée à découvrir le travail de Patricia, rendez-vous sur son site internet et/ou sa page Facebook.
On se retrouve très bientôt pour de nouvelles Aventures !!!
J’ai plein de nouvelles choses à te proposer. Ce stage m’a transformée et connectée à une grande partie de mon potentiel inexploré jusqu’à lors. Pour être la première au courant, tu peux t’abonner à ma newsletter pétillante ! Sinon à très vite par ici et/ou sur Instagram 😉
par Marie Guibouin | Août 6, 2018
Voilà que je rentre d’une semaine magique dans le Vercors et je découvre le magnifique témoignage de Sandra.
un accompagnement quotidien pendant 30 jours, pour voir autrement, appréhender les choses sous un autre angle, observer le monde différemment, développer ta créativité, t’amuser, voir la Beauté autour de toi même les jours où tout te parait bien sombre, voir la Beauté en toi, un jour à la fois, un pas à la fois … et kiffer en toute simplicité et sans prise de tête !
C’est avec beaucoup de joie que je partage avec toi le témoignage de Sandra, 39 ans, de Lille :
« L’expérience que propose Marie a mis un piquant dans mon quotidien.
Allais-je voir, trouver les éléments qui allaient me permettre de répondre à la demande ? Allais-je y arriver ?
Je crois assez bien imaginer ma tête – les yeux écarquillés en quête du GRAAL – mon portable en mode photo à portée de main sur le qui vive, guettant l’occaz, prête à dégainer.
Surprise, dubitative, embêtée, angoissée, amusée, … voilà un léger panel d’état par lesquels je suis passée durant ce mois passé avec Marie… enfin ses propositions. Comment allais-je faire une photo avec ÇA ?
Le résultat photographique ne volait pas haut…
Mais voilà, un vent de fraîcheur, d’intrigue, d’inattendu s’est glissé. Plus qu’une photo, une émotion, un état, un truc vivant à voir, à saisir, à faire vivre sous notre « objectif ».
J’ai renoué avec plus de spontanéité sur mes envies d’artistes en herbe, mettant de côté mes jugements et ma volonté de faire LA photo du siècle pour laisser place à la SURPRISE, la MAGIE et l’INSPIRATION du moment.
Merci Marie. »
Voici les photos qui l’ont le plus marqué durant cette belle expérience :
Le masculin – Crédit photo : Sandra Cadet
Le féminin – crédit photo : Sandra Cadet
Reflet – Crédit photo : Sandra Cadet
Merci à Sandra pour ce délicieux partage.
Si toi aussi, tu as envie de rejoindre l’Aventure, d’ouvrir ton regard et voir le monde autrement, inscris-toi à « Réveille ton Pouvoir Créateur !«
Avec joie de t’accompagner sur ce chemin créatif à la rencontre de toi m’aime 🙂
A tout bientôt !
Marie.