Ai-je le droit d’aller bien ?

Ai-je le droit d’aller bien ?

Un peu chelou comme question tu m’diras … En fait, pas tant que ça parce que je ne suis pas la seule à me l’être posée un jour et peut-être que je me la poserais encore.

Je ne sais pas si ça t’est déjà arrivé(e), peut-être même que ça t’arrive en ce moment même… ou pas …

Imagine, tu vas super bien ! Tu es célibataire et super bien dans tes baskets ou tu vis une relation de couple harmonieuse au-delà même de tout ce que tu aurais pu imaginer ? Tu kiffes ton boulot ? T’es trop happy de te lever le matin ?

Quelques exemples parmi tant d’autres, mais bon, partons du principe que dans ta vie, même si tu passes par des moments un peu « down » par moment, normal, tout n’est pas linéaire, globalement tu kiffes quand même bien ta vie.

Et à côté de toi, une personne chère à ton cœur déprime, des personnes que tu aimes partent complètement en vrille de ton point de vue, le monde autour de toi est en colère à cause des voisins qui font du bruit ou encore du résultat des élections… etc … etc …

Et toi ? Dans TA vie à TOI, ça va ! Tu as même plein de « trucs » supers chouettes qui t’arrivent, t’aurais envie de sauter de joie et d’appeler tout tes amis pour leur annoncer la bonne nouvelle ! Tu voudrais rire aux éclats, danser dans ton salon la musique à fond ou encore faire une vidéo spontanée sur Youtube pour crier ta joie au monde entier !!!

Mais … Tu ne fais rien de tout ça, parce que tu as honte ? Tu as honte d’aller bien pendant que le « monde » va mal. Tu trouves ça déplacé d’exprimer ta joie alors que le « monde » déprime. Alors tu ne fais rien, tu ne dis rien, tu te retiens, tu restes dans le silence en faisant bien attention de ne pas trop faire de vagues … parce que ça ne se fait pas, parce que les « autres » vont trouver ça vraiment malvenu ou inapproprié.

Et pourtant …

Peut-être que la personne chère à ton cœur qui déprime, ça lui ferait du bien de te voir sourire et kiffer ta life ! Peut-être que ça lui donnerait un peu d’espoir, peut-être même que ça la ferait sourire à son tour. Peut-être même qu’elle serait heureuse de te voir heureux(se). Peut-être que ça lui donnerait l’élan d’esquisser à son tour à large sourire, un peu timide au départ, mais un sourire quand même. Peut-être que tu pourrais l’embarquer avec toi dans la spirale de la joie !!!

Peut-être que les personnes qui partent complètement en vrille de ton point de vue, ça leur ferait du bien de voir qu’autre chose est possible, que c’est possible de voir la beauté en soi et autour de soi, que c’est possible de vivre simplement, dans l’amour et la bienveillance au lieu de se déchirer continuellement et de se prendre la tête pour des broutilles.

Peut-être que ce monde en colère à cause des voisins qui font du bruit ou du résultats des élections, tu leur donnerais une lumière d’espoir en leur montrant que tu arrives à changer les choses à ton échelle, en leur montrant qu’en faisant ta part, tu inspires le monde à faire de même …

Ça ne veut pas dire que tu t’en fous, ça ne veut pas dire que tu n’as pas une oreille attentive et bienveillante, ça ne veut pas dire que tu es dans le déni, ça ne veut pas dire que tu abandonnes les êtres chers qui sont dans ta vie, ça ne veut pas dire que tu es égoïste et que tu ne penses qu’à ta gueule.

Seulement, si tu t’empêches d’être heureux, de briller, de rayonner, ça sert à quoi ? Tu crois vraiment que tu « les » aides en allant dans les profondeurs avec « eux » parce que ça serait mal venu, déplacé ou que sais-je encore d’aller bien alors que le monde va mal ?

C’est une vraie question.

Je voulais écrire sur ce sujet hier et je n’ai pas réussi. Ce matin, c’était encore présent alors je me suis lancée.

Je crois que c’est une question que plein de gens se posent, j’ai même l’impression que c’est tabou.

Tu te rends compte un peu du truc ! Avoir honte d’aller bien et ne pas oser exprimer sa joie ! Je ne suis pas en train de te dire d’en faire des tonnes et de crier ton bonheur au monde entier si ce n’est pas ce que tu souhaites, mais juste là, un instant, demande-toi à quoi ça sert de t’empêcher d’aller bien.

Je crois que ça m’est arrivée plusieurs fois dans ma vie, mais je n’en ai jamais vraiment eu conscience.

A l’heure où je t’écris, il se passe des choses vraiment pas évidentes dans mon entourage. Des choses qui dépassent ma compréhension, d’où ma prise de conscience récente, d’arrêter de vouloir sauver des gens qui n’ont pas envie que je les sauve. En faisant cela, je les empêchais de prendre leurs responsabilités… (décision difficile quand t’as voulu sauver le monde pendant 32 ans de ta vie)

Si on me demande de l’aide, je suis là, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour les accompagner au mieux sur le chemin de la joie. Si on ne me demande rien, je reste à ma place, et je continue de rayonner, de leur montrer qu’on a la choix, qu’on a toujours le choix, et que c’est possible de décider d’être heureux, que c’est possible de partager une belle relation, que c’est possible de kiffer son taf et de créer la vie qui nous inspire.

Ça ne veut pas dire prendre la fuite, ça ne veut pas dire « partir sur une île déserte » et ignorer les « problèmes ». La fuite n’a jamais rien résolu.

Si tu as peur, regarde là bien en face, vas-y ! Traverse la ! Regarde la droit dans les yeux, ne l’ignore pas, parle lui à ta peur, tu peux même lui faire une lettre si c’est plus fluide pour toi (« Lettre à ma peur », j’en ai parlé ici, si ça te parle, fait cet exercice toi aussi, tu vas voir c’est vraiment hyper puissant)

Si tu as un/des problème(s), que tu as l’impression de t’engouffrer, de ne pas t’en sortir, demande de l’aide. Ose demander de l’aide. C’est pas une tare de demander. Si tu ne demandes rien, personne ne va deviner pour toi. Si tu ne parles pas, si tu ne dis rien, si tu n’exprimes rien, un miracle ne va pas tomber du ciel pour t’aider. Parle !

Et si tu vas super bien en ce moment, n’ai pas honte, le monde a besoin de toi. Le monde a besoin de ta lumière. Si tu ne l’illumines pas qui le fera à ta place ? Si tu as le cœur en joie et que tu le remplis te tristesse pour te fondre dans la masse, que va-t-il se passer ?

Eh oh ! Et si tu vas pas bien, c’est pas la peine de faire semblant d’aller bien, parce que ça va pas t’aider non plus hein !

Bon, ce sujet reviendra sûrement sur le tapis parce qu’il est assez complexe. Je vois trop de gens à côté de leurs pompes et par moment ça me rend triste.

Alors si ce texte imparfait ne touche ne serait-ce qu’une personne sur la planète, je n’ai qu’une chose à te dire, enfin deux, si tu vas mal, demande de l’aide, c’est pas une tare ! Et si tu vas super bien, ose briller bordel de m… !!! Le monde a besoin de toi <3 <3 <3

Si tu sens que quelqu’un a besoin de lire ce message, partage-le.

Avec Amour et Bienveillance,

Marie,
Artiste, Conférencière, Eveilleuse de Conscience

COUETTE – MAUVE – PARADIS

C’est quoi ce titre sans queue ni tête ???

Ce matin, je pensais t’écrire pour te dire que je ne sais pas quoi dire, que j’avais l’impression d’avoir tout dit :O

Je ne suis pas certaine qu’un jour, c’est possible d’avoir déjà tout dit. Seulement, il peut m’arriver d’en avoir la sensation.

Et puis Carine​ est arrivée et Gabrielle​ l’a mise au défi d’écrire un texte avec le mot « couette » dedans (couette -> cheveux, pas la couette pour dormir). Eva​ a renchéri avec le mot « mauve » et je suis arrivée avec le mot « paradis » qui a surgit de nulle part !

La conversation s’est enflammée et Eva a décidé de relever le défi elle aussi. Et comme plus nous sommes de folles, plus nous rions, j’ai pris part au défi moi aussi.

Alors voilà, pour quelqu’un qui pensait t’écrire pour te dire que je n’ai plus rien à dire, je me retrouve avec un texte qui va surgir de nulle part en utilisant les mots :

COUETTE – MAUVE – PARADIS…

Go !

Quand j’étais petite, j’étais blonde et j’adorais me faire des couettes ou un palmier au-dessus de la tête. Je me souviens qu’en CE2, le prof me tirait tout le temps les cheveux quand il passait dans les rangs de la classe. Ça avait l’air de l’amuser, mais moi ça ne m’amusait pas du tout !

Le soir quand j’enlevais mes couettes ou mon palmier, j’avais mal aux cheveux. Non, je n’étais pas saoule, ce n’est pas du tout ce que je suis en train de dire. C’est une sensation que j’ai oubliée mais, tu sais quand tu as les cheveux longs et que tu les attaches toute la journée, ça fait une sensation bizarre sur le cuir chevelu. Ça fait mal et ça fait du bien en même temps.

Le pire souvenir que j’ai avec mes cheveux, c’est lorsque le dernier jour de 3ème, nous nous étions déguisés. J’avais décidé de faire plein de petites couettes tressées sur toute ma tête avec des élastiques de toutes les couleurs. Je trouvais ça fun ! Je me souviens de cette journée, nous avions pique-niqué tous ensemble non loin du collège, puis nous étions allés en vélo à la plage. Il y avait quelques kilomètres à parcourir. On aurait dit le troupeau du Tour de France !!! En plus lent …

En rentrant chez moi le soir, outre le mal au cuir chevelu en enlevant mes élastiques, j’ai eu droit à de magnifiques coup de soleil sur le crâne. Les premiers coups de soleil de toute ma vie. Mais je crois que c’était rien, comparé au 4 années que je venais de passer …

Je n’ai pas de supers souvenirs de mes années collège, mais ce dernier jour, il me semble que je l’avais tout de même trouvé fun ! Peut-être qu’inconsciemment je me sentais libérée délivrée !!! Je savais que je n’allais plus y mettre les pieds ! Victoire !!!

Enfin, cet élève qui me poursuivait depuis la maternelle allait sortir de ma vie ! Enfin, une nouvelle vie s’ouvrait à moi. Enfin, je n’aurais plus a prendre le car le matin, avec ce type dégueu qui me harcelait verbalement. Enfin, j’allais entrer dans un autre monde où les blagues vaseuses sur mon physique, ma manière de m’habiller, mon nom de famille et j’en passe … allaient disparaitre de ma vie.

Je trouve qu’à l’école, les élèves ne sont pas tendres entre eux. Il y a cet esprit de compétition malsain, ce besoin de plaire aux autres, d’être remarqué, de profiter de la faiblesse des gens pour mieux les écraser et devenir un « pseudo-leader » ! Je me demande comment c’est possible d’en arriver là. Je me demande ce qui fait que le « système » est comme ça.

Je croyais que ça avait changé et en fait non. En ce moment, je travaille sur un projet avec une école. Je trouve ça super d’amener un autre regard sur le monde à travers une pratique artistique. Pourtant, je constate que les élèves ne sont pas tendres les uns avec les autres.

Ce n’est pas une généralité. Pourtant, j’observe que beaucoup d’entre eux ont une vision du monde très … « chaotique », comme s’il fallait tout le temps se battre et faire la guerre. Je les entends parler de fin du monde et d’apocalypse, de méchants qui tuent des gentils.

Il y a très peu de place pour la rêverie.

Je ne suis pas confortable avec ça. Ça me rend triste, en colère, voire frustrée. Je me sens impuissante et en même temps en écrivant ces lignes, je constate que je suis encore trop dure avec moi-m’aime.

Je devrais avoir le cœur en joie de leur amener une autre vision, même s’il ne la comprenne pas tout de suite. Je devrais avoir l’Âme qui pétille de leur avoir donner l’occasion de voir la Beauté du monde, à regarder l’autre côté, à s’arrêter sur des détails qu’ils n’avaient jamais remarqué alors qu’ils passent devant tous les jours.

Hier soir, je faisais part de ma « frustration » aux personnes avec qui je travaille sur ce projet. Je disais que j’ai dû revoir mes « ambitions » à la baisse (c’était dur d’écrire cela…).

Et j’ai reçu une remarque qui m’a beaucoup touchée, qui a apaisé mon cœur :

« Tu n’as pas révisé tes ambitions à la baisse, tu as ajusté ton projet aux réalités du terrain. Nuances… »

Alors aujourd’hui, je dis Merci. Merci de m’avoir montrer l’autre côté.

Je prends conscience que j’arrive très bien à voir la Beauté partout et en tout, autour de moi, dans mon entourage, chez mes clients … Et parfois, (parfois seulement hein), j’oublie cette Beauté que j’ai en moi, cette Beauté que je transmets, même quand je crois que j’ai raté, que je n’ai pas été à la hauteur ou encore que j’imagine que j’aurais pu faire mieux, que je n’ai pas donné assez, que j’aurais pu faire autrement…

STOP !

Je trouve que l’Être Humain a une capacité incroyable à l’auto-flagellation. Je le constate tous les jours et même si je suis super vigilante pour ne pas tomber dedans moi aussi, ça m’arrive encore, et m’arrivera encore certainement.

Le premier pas, c’est d’en prendre conscience. Ce qui est bien, c’est que lorsque tu en as conscience, tu peux transformer tes croyances.

Si tu crois que tu n’as pas donné assez, par exemple, tu peux prendre du recul, et t’apercevoir que ce que tu crois est erroné. Parce que pour la personne, c’est un cadeau immense. La personne a qui tu donnes n’a pas du tout la même perception que toi. Parfois, hum … souvent tu donnes un truc de ouf et tu crois que c’est rien ou pas grand chose, parce que tu sais qu’au fond de toi, tu es capable de tellement plus ! Pourtant, pour la personne qui reçoit, c’est une valeur immense qui peut aller jusqu’à changer radicalement sa vision de la vie.

Oh la la ! Je sens que je m’enflamme !!! Je ne pensais pas atterrir ici en parlant de couettes ! Cet exercice est tout à fait surprenant !!!

J’ai longtemps minimisé ce que j’apportais aux gens. Combien de fois lorsqu’on me disais « merci », je répondais : « ah c’est rien »ou « c’est pas grand chose » ou « j’ai rien fait ». Combien de fois j’ai rejeté la valeur de ce que j’offrais à mon entourage, à mes clients, au monde.

Aujourd’hui, je ne dis plus jamais « de rien » quand on me dit merci par exemple. Je réponds souvent : « avec plaisir », « avec joie » ou encore « je suis heureuse d’avoir pu t’apporter ceci ou cela ». Plus jamais je ne répond « de rien ». D’ailleurs ça me fait bizarre quand quelqu’un me répond ces mots là quand je le remercie. Ça fait quelque chose dans mon corps qui dit que ce n’est pas juste.

C’est fou comme le pouvoir des mots est puissant.

Comment tu peux recevoir de l’amour en le banalisant à ce point là ?

Comment tu peux recevoir pleinement de la gratitude en répondant que c’est rien ou que c’est pas grand chose ?

Comment tu peux recevoir de l’argent si tu dis toi-même que ton travail n’a pas de valeur ?

En écrivant ces lignes, je prends conscience que j’ai fait des pas de géant dans ma vie !!! :O

Même si le chemin est loin d’être terminé, je me dis :

 

« Waouh ! Quand même Marie, t’as grave avancé ! »

Et toi aussi je suis sûre que tu as grave avancé. Prends un moment de silence et observe.

Es-tu à la même place que là où tu étais l’année dernière ou même le mois dernier ?

Est-ce que tu penses pareil ?

Vois-tu le monde de la même manière ?

As-tu fait ne serait-ce qu’un pas ou deux pour avancer sur ce projet qui te tient à cœur ?

Ne minimise pas tes petits pas.

Ne minimise pas tes petites actions.

Ne minimise pas la Valeur que tu crées.

Ne minimise pas ces petites gouttes d’eau de Bonheur et de Joie que tu sèmes à chaque instant.

Ne minimise pas l’impact de tes mots, de tes paroles, de ton Art, de tes gestes, de tes pensées …

Tu vois, je croyais que je n’avais plus rien à dire mais c’est complètement faux !

On croit beaucoup de choses. Et l’esprit humain a un talent fou pour croire que c’est impossible, que c’est trop compliqué, que c’est nul, que ça aurait pu être mieux …

Arrête de faire marcher le petit vélo dans ta tête ou alors utilise le à bon escient. A quoi ça te sert de croire que tu es nul(le), que tu n’as pas fait assez bien ou que tu n’y arriveras jamais ?

Prends un instant. Répond à cette question. Ça te sert à quoi ?

Déploie tes ailes, ouvre toi à la beauté de la vie, laisse-toi éclore tel un oiseau de paradis !

J’adore cette plante ! Ça fait longtemps que je n’en ai pas eu entre les mains. Je ne sais pas si c’est la saison, mais ça me donne envie d’aller en acheter une ! Laure​, tu sais où je peux en trouver ?

Laure, c’est ma spécialiste quand j’ai une question sur une plante <3 <3 <3

Cette nana est top ! Elle a le don de t’accompagner à te reconnecter à toi-m’aime, à ton essence, à travers tes 5 sens, pour que tu puisses avancer concrètement dans ta vie et dans tes projets. Si tu as besoin d’un coup de pouce, va la voir, c’est une magicienne :p

A ce stade, je constate que je viens d’écrire un pavé et que je n’ai toujours pas utilisé le mot « mauve » dans ce roman qui fait des kilomètres. J’aurais pu dire que l’intérieur de l’oiseau de paradis est mauve mais je trouvais que c’était un peu bateau. Donc là, comme tu le vois, je suis en train de broder pour tenter d’argumenter mon propos. J’aurais pu aussi parler de mes cheveux mais ils sont plutôt roses que mauve.

Et bien ! J’ai bien envie de dire merci à Carine, Gabrielle et Eva qui m’ont permis d’explorer un terrain que je n’aurais sans doute pas explorer de cette manière sans la contrainte des mots. Je savais que ce serait surprenant, voire même déroutant. Je pense qu’il faut vraiment le vivre et le ressentir pour comprendre. Si tu as envie de prendre part au défi avec nous, partage ton texte avec les mots COUETTE (cheveux, pas « sous la couette »-> Gabrielle y tient 😉 ) – MAUVE – PARADIS.

A très vite pour les nouvelles Aventures !!!

Marie, Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience.

Témoignage de Corinne

Témoignage de Corinne

Joyeux témoignage de Corinne qui a participé à un atelier d’initiation à la photographie intuitive sur Paris !

 

J’ai trouvé ton stage ou du moins ton stage m’a trouvé puisque l’info m’est apparue sur mon écran d’ordinateur via Facebook !

J’ai tout de suite été intéressée et ravie de rencontrer une personne qui avait la même approche que moi et de pouvoir vivre une expérience de partage dans l’ouverture du cœur.

Et je n’ai pas été déçue, quelle belle rencontre !

J’ai adoré me laisser guider tout au long de cet atelier en cherchant sans chercher les thèmes que tu nous indiquais avec une grande liberté d’exprimer à travers nos regards là tout près de nous, tout est présent, il suffit de poser nos yeux, notre conscience et la couleur, la qualité, l’ambiance apparaissent.

L’exploration extérieure qui nous ramène à une exploration intérieure, c’est vivre le moment présent à travers l’appareil photo et son objectif.

Par exemple, la couleur bleue, pas facile de trouver cette couleur dans la nature… et puis en fin de compte de la ficelle bleue au panneau bleu, jusqu’aux vêtements, chaussures des promeneurs, il y en a partout du bleuuuuuuuu…… Quelle découverte !!!

Le plus fort c’est quand Cindy a trouvé une personne portant une veste bleue avec des cœurs… Beau clin d’œil quand même !

J’ai aussi beaucoup aimé le travail à deux. Photographier les émotions, la spontanéité, être toujours dans l’instant présent et arriver à cliquer au bon moment pour faire ressortir le meilleur, ou à exprimer l’émotion sans réfléchir, redevenir petit enfant et devenir acteur, comédien, donner, oser être soi-même et le montrer à la personne qui te regarde, qui prend la photo.

Cet atelier m’a apporté beaucoup de plaisir et de joie, et m’a confirmé que même à travers un objectif, ce qui est le plus important c’est la présence de l’instant, d’être centré en soi-même pour capter ce que la nature te montre, t’offre, dépose là devant toi, à tes pieds, mais que tu ne vois pas forcément.

Gratitude à toi Marie et aussi à Cindy pour ces merveilleux moments !

 

Merci à Corinne pour son témoignage pétillant !

Je confirme ! Ce fut une très belle rencontre ! Merci l’Âme Agit de la Vie <3 <3 <3

Mon intuition me dit qu’on va sûrement se revoir … A suivre …

 

A très vite pour de nouvelles Aventures !!!

Témoignage de Cindy

Témoignage de Cindy

Aujourd’hui, je suis ravie de partager avec toi le témoignage de Cindy. Ça faisait quelques temps que nous nous suivions via les réseaux sociaux alors ce fut une grande joie de rencontrer Cindy pour de vrai lors d’un atelier d’initiation à la photographie intuitive sur Paris.


 

 » J’étais assez curieuse de savoir comment cela se passait. 

Allier la photo à l’intuition cela m’a complètement parlé. 

Et puis ton post Facebook qui invitait à prendre une pause m’a encore plus appelé.
J’ai ressenti que j’étais vraiment trop dans mon mental. 

L’atelier permet de revenir au moment présent, il permet de s’évader, mais ce qui paraît être un simple moment de détente et bien plus que ça puisqu’au fond, tu nous partages ta vision de la vie (le bleu me hante encore ^^).

Aujourd’hui, j’ai compris d’où me venait mon manque de lâcher-prise : mon mental. 

Je tente de le laisser prendre des vacances de temps en temps. 

 

J’ai utilisé cette photo dans un post Facebook pour illustrer une phrase lue dans un livre : 

SOIS TON PROPRE SOLEIL

Elle m’évoque cette idée qu’il ne faut pas faire de concession sur ce que l’on est et qu’on peut oser à nos conditions.

 

Ici, c’est une photo de Corinne qui prend une résonance assez forte avec une idée de liberté. Comme si, elle s’ouvrait à l’énergie du monde, du ciel et de la terre.

 

La troisième photo que j’ai choisi est plutôt drôle. 

Nous passions et ce paon était au milieu du chemin à faire son beau. Il a commencé à faire la roue. Et mon œil s’est fixé sur ce pigeon qui le regarde. 

On a le choix du dialogue « Putain comment j’aimerais oser faire comme lui !! » ou « Comment il se la pète celui-là »

Mais est-ce qu’il a  fait attention à lui ? Le paon a continuer de se pavaner pour nous sans même se soucier du pigeon et je trouve que c’est une belle image et une belle leçon. »

 

Merci à Cindy pour  son témoignage pétillant !

La discipline, c’est fun !

Ah ah ah ! La bonne blague ! Je me fais rire moi-même d’écrire sur la discipline ! Et encore plus en te disant que la discipline c’est fun !

En tant que grande rebelle des temps modernes dans l’Âme, je t’avoue que c’est vraiment amusant pour moi de tenir ces propos. Ça ne m’étonnerait pas qu’un jour, je change d’avis en t’écrivant « La discipline c’est nul ! ».

Mais aujourd’hui, ce n’est pas comme ça que je le vis. J’ai toujours eu du mal avec les règles, les contraintes, les « obligations », les « je dois », « faut que ».

J’assimilais la discipline à tout ça à la fois.

 

Avant, pour moi la discipline, c’était LE truc le plus chiant et contraignant du monde. C’était l’autorité et les interdits.

Ah ! Pas étonnant qu’une discipline soit un objet servant à se flageller. (je viens de le découvrir sur wikiwand, c’est flippant !) Au sens plus général, la discipline renvoie à un ensemble de règles.

Au moment où je t’écris, j’ai l’image de l’école primaire où les profs nous disaient de nous ranger en rang d’oignons, je vois l’image des militaires qui doivent obéir à des règles strictes, je repense au règlement de l’école … J’associais vraiment la discipline à quelque chose de très rigide et si l’on ne respectais pas la règle, attention c’était le draaaameee !!!

Aujourd’hui, enfin depuis 2 jours… ne nous emballons pas, j’ai un tout autre regard sur la discipline.

Comme tu le sais, je m’observe beaucoup. J’observe mon fonctionnement, la manière dont je joue avec le temps, je prends conscience des signaux de mon corps et de manière générale, je suis de plus en plus à l’écoute de mon propre ressenti, pour mieux appréhender le monde qui m’entoure.

Lorsque j’ai constaté il y a deux jours, que je n’avais pas mis le nez dans mon livre depuis 22 jours, ça m’a mis dans une colère !!! (non, je n’ai pas tout cassé, c’est juste que je n’étais pas contente de moi :'( ) Alors, j’ai décidé de changer toute ma manière de fonctionner.

De l’extérieur, tu n’y verras sûrement pas une grande différence, mais pour moi, c’est le jour et la nuit.

J’ai constaté que lorsque je prends le temps de me (re)connecter à moi-m’aime dans le silence du matin, cela m’est grandement bénéfique pour le reste de ma journée.

Tu vois, par exemple, ce matin, je me suis levée vers 6H, j’ai médité, j’ai écris mes pages du matin, j’ai pratiqué 20 minutes de Qi Gong du dragon (spéciale dédicace à ma Sifu), j’ai bu mon thé … J’ai pris mon temps. Je sais que j’ai besoin de 2 heures le matin.

Quand je suis arrivée à mon cours de dessin à 9H30, j’étais super sereine et je ne me suis pas laissée une seule fois parasiter par mon téléphone portable, qui était en mode avion d’ailleurs ! J’entame mon 4ème portrait au cours de dessin, qui aurait cru que je puisse progresser si rapidement, je n’en reviens pas moi-m’aime ! :O :O :O (je parle de mon premier cours de dessin ici)

D’habitude, après mon cours, je mange vite fait et je me mets à travailler pour mes clients, à trier mes photos, à répondre à mes mails, envoyer mes devis, etc etc … Et à un moment, je lève la tête, je me dis que ça serait bien que j’écrive pour mon livre, mais il est déjà tard, et puis il faut aussi que je réponde à ce mail avant, et puis à ce message, et que j’envoie les photos à Mr X ou Mme Y, etc etc …

On dit souvent que le client est roi. Ça fait longtemps que je n’ai pas entendu cette phrase, mais je l’entendais beaucoup lorsque j’étais salariée. Ça se dit encore ???

Je ne sais pas, mais en tout cas, je crois que je l’avais imprimé en moi. Les clients d’abord et puis moi, on verra après si j’ai le temps. Erreur monumentale !!!

Au risque d’en choquer quelques-uns au passage, tes clients ne sont pas ta priorité.

La priorité c’est toi.

 

C’est exactement la même chose que « prendre soin de soi en premier, pour mieux prendre soin des autres ».

Si tu t’es négligé(e), que tu n’as pas pris soin de toi, que tu n’as pas nourri ta créativité, tu vas te sentir frustré(e), fatigué(e), agacé(e), tu vas avancer lentement, ça va te saouler. Au lieu de prendre du plaisir à ce que tu fais, ça va devenir une obligation parce qu’il faut bien bouffer hein !

Alors qu’en vrai, tes clients, tu as trop envie de les chouchouter et de leur offrir leur meilleur <3 <3 <3 (en tout cas pour moi, c’est comme ça. Si ce n’est pas pareil pour toi, change de métier 😀 )

C’est important de prendre conscience de nos propres besoins. Les besoins de nos clients, on sait faire ça, on a l’habitude. Et pas que nos clients d’ailleurs, ça s’applique à ta vie toute entière. C’est facile de se plier en 4 pour ton/ta bien-aimé, tes enfants, tes parents, tes proches, tes amis … Et toi dans l’histoire, penses-tu à toi ?

Je radote sûrement mais c’est super important !

Tu vois, à l’heure où je t’écris, j’ai une pêche d’enfer, ce matin j’ai pris soin de moi, je suis allée à mon cours de dessin, j’ai écrit 6 pages de mon livre, j’ai envoyé des nouvelles à mes futurs lecteurs de ma vie d’écrivain en herbe et je suis en pleine forme pour répondre à mes mails et travailler sur les photos de mes clients.

D’ailleurs, je sens que je vais aller super vite ! Tu sais, comme si mes neurones avaient mangé tout ce dont ils ont besoin pour que je sois efficace, concentrée, opérationnelle, dans la joie et la bonne humeur !

Si la discipline, c’est prendre soin de moi en premier en pratiquant des rituels qui me font du bien tout les matins, je prends !

Si la discipline, c’est nourrir ma créativité en apprenant à dessiner, en photographiant sans but particulier, en avançant sur mon livre, pour être plus disponible ET créative pour mes clients, c’est top !

Si la discipline me rend joyeuse et disponible pour moi-m’aime et mon entourage, c’est fun !

Révélation du jour : « La discipline c’est fun ! »

Qui l’eut cru ???

Et toi ?

Quelle est ta vision de la discipline ?

Quels sont les rituels qui te font du bien ?

Hâte de partager avec toi sur ce sujet 🙂

A demain pour les nouvelles Aventures !!!

Marie,
Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience.