Immersion dans l’univers de Kaelie Wan …

Immersion dans l’univers de Kaelie Wan …

C’est parti pour la 1ère interview de l’été !!! (oui oui c’est l’été !!! Si si je t’assure !!! 😀 😀 😀 )  

Aujourd’hui je t’emmène dans l’univers de Fabienne Le Vacon , alias Kaelie Wan… J’ai rencontré Fabienne, il y un peu plus d’un an (et depuis je ne l’ai plus quitté :p).

Fabienne est professeur d’Arts internes, praticienne de Shiatsu, Artiste-peintre … Une femme généreuse à multiples talents que je suis fière de connaître et de partager son univers avec toi.

Entrons en immersion dans l’univers de Kaelie Wan …

  • Qui est Kaelie Wan ?

C’est mon nom d’Artiste depuis plusieurs années. C’est un nom d’origine celte que j’ai créé. Ça représente un peu qui je suis en tant que peintre. Le sens qu’on pourrait lui donner, c’est

une volonté d’amener une forme de lumière et de générosité jusque dans l’obscurité.

C’est mon idéal d’Artiste en fait. J’essaie au mieux de vivre ce nom avec cette identité, dans ce que j’fais… et puis ce sont mes origines celtes 😉

 

  • Qu’est-ce qui t’a sensibilisé à l’Art ? Comment l’Art est arrivée dans ta vie ?

Je pense que c’est une nature artiste.

Même si on a tous cette nature d’artiste, après qu’est-ce qu’il l’a réveillé ? Pourquoi ça a pris le dessus ?

J’ai eu la chance de grandir dans l’Art.

J’ai fait de la danse et de la musique étant petite. Et puis des ARTS Martiaux, je dis bien ARTS Martiaux, c’est un Art, même si c’est un Art très « martien »… ça reste une forme d’Art du mouvement. D’ailleurs la danse m’a amené aux Arts Martiaux. Ce sont deux arts du mouvement même si la finalité n’est pas la même. Ça a toujours été présent dans mon enfance.

Après, ça été aussi l’influence de mon parrain,

Yvo Jacquier, un artiste peintre très riche d’enseignement, très passionnant.

Je l’admire beaucoup. Il continue d’œuvrer, il vit à Prague depuis quelques années. Et étant enfant, je l’ai cotoyé, j’ai visité son atelier, j’ai perçu son univers, sa façon de créer.

En plus il est multi-talents.

Il avait un côté musicien. Beaucoup de choses me touchaient énormément dans son approche :

sa passion, sa volonté de se battre en tant qu’Artiste dans sa différence. C’est un chercheur, un explorateur, c’est quelqu’un qui a un univers très très riche, qui aujourd’hui se consacre beaucoup à la Géométrie sacrée dans l’Art.

Il a joué un vrai rôle de parrain en tant que modèle, en tant qu’Artiste, un peu décalé, assumant complètement sa différence. Donc, ça m’a énormément imprégné.

 

C’est énorme et fascinant ! Ça me donne super envie de le connaître !

 

C’est vrai qu’il m’a imprégné, même si je ne m’imaginais pas vivre de cette profession, une fois adulte. J’avais d’autres idées, et aussi j’avais cette croyance, qu’en tant qu’Artiste, on a pas vraiment une place dans ce Monde. Je voyais que lui, se battait pour ça ! Il est plus âgé que moi, donc je le voyais en tant que jeune adulte, lutté énormément. Donc, c’est vrai que j’avais mis un peu ça de côté.

Finalement la vie m’a ramené à ça, une fois jeune adulte aussi, à réaliser que c’était essentiel pour moi d’apporter ce que je voulais apporter aux gens à travers l’Art, tout simplement …

 

  • Comment tu décrirais ton style artistique ?

J’essaie de ne pas avoir de style quelquepart… Ce qui décrirait le plus c’est ma recherche et mon idéal de ce que je veux vivre par rapport à l’Art.

Aujourd’hui, je suis plus dans l’heroïc-fantasy et l’illustration, mais ça n’a pas toujours été le cas. En plus, là on parle en tant que peintre mais j’ai été Artiste dans d’autres arts. J’ai été Artiste du mouvement, j’ai eu une compagnie pendant des années. J’ai été musicienne.

Je ne m’attache pas tant à une forme ou un style.

Pour moi ce qui compte, c’est plus de considérer que

l’Art c’est comme une porte vers l’invisible.

Et moi, ce que j’aime, c’est d’ouvrir cette porte, et de permettre aux gens de découvrir un autre univers, d’explorer autre chose, et notamment ce monde invisible ou le monde de l’Énergie, de la féérie ou de la Magie, ce qui correspond vraiment à mon domaine.

 

  • Donc, tu cherches à travers ta création, à faire passer des messages particuliers ou des émotions particulières ?

Un message c’est sûr ! Pas les émotions.

Je ne défini pas du tout l’Art comme devant susciter des émotions.

Pour moi l’émotion c’est bien en dessous de ce qu’est l’Art.

L’Art pour moi doit susciter des ressentis et c’est beaucoup plus profond.

L’émotion, on peut en avoir avec … hum … une pub, peut faire vivre des émotions ou du divertissement. Trop souvent l’Art est à un niveau de divertissement.

L’émotion ça va, ça vient, c’est pas du tout ce que je veux provoquer. C’est plus un ressenti. Un ressenti c’est plus profond que ça. Donc c’est un challenge, je ne dis pas que j’y arrive ou quoi … mais en tout cas je chemine vers ça.

Un ressenti c’est par exemple : de la paix , de la douceur, une fluidité, un ressenti de vie. Ça c’est du domaine du ressenti, c’est pas de l’émotion.

Déjà je me met le challenge de créer pour que ça fasse émerger des ressentis et non des émotions, ce qui est beaucoup plus difficile, mais à mon avis, beaucoup plus intéressant. Et qui vient capter les gens plus dans ce qu’ils sont et qu’ils aient envie d’explorer cette part en eux, qui a bougé dans ce ressenti. Et non, juste une émotion qui va, qui vient…

Pour moi c’est trop superficiel le domaine de l’émotion ou c’est trop mélangé à l’art spectacle sensationnel.

Je suis plus sur une thématique ou une idée que l’art, ça porte une certaine vibration, une vibration qui peut harmoniser, voir qui peut être une forme de guérison.

Etant à côté thérapeute, étant dans l’énergétique, je suis très sensible à ce qui se passe dans l’œuvre d’art, au moment où l’on produit une œuvre d’art, qu’on la présente à un public. Je suis concentrée sur la qualité de ce qui va émaner, de ce qui passe dans la toile… Et pour moi c’est ça qui va forcément toucher l’Être, consciemment ou inconsciemment. J’essaie que ce soit de la meilleure qualité possible pour que ça aille chercher le plus beau et le plus inspirant en lui. C’est ma vision de l’Art.

Donc, c’est pas tant que j’ai un style, c’est que tout mon style, se met au service de cet idée de vouloir apporter une certaine force de guérison à travers l’Art. Donc ça demande de travailler beaucoup sur soi parce qu’il s’agit pas de faire sortir n’importe quoi de soi. Ça demande d’être dans une vraie introspection et quête intérieure. J’peux pas laisser passer n’importe quoi. Il y a vraiment une idée de travail profond derrière.

 

  • Comment tu fais quand tu as une idée ? Sais-tu bien à l’avance ce que tu vas créer ? Comment se passe ta démarche de création d’une œuvre ?

Justement comme je ne veux pas être dans le fait d’ouvrir quelque chose, laisser passer, et ce qui sort, ça serait peut-être des choses bien mais peut-être aussi des choses inconscientes, obscurs ou quoi … j’veux vraiment être dans un maximum de clarté, par respect pour la personne qui verra ensuite l’œuvre. Je sais que tout s’imprègne, ayant cette sensibilité.

Forcément, je fais un travail en amont, de choisir l’Essence de mon message. Après ce n’est pas tant que je choisis la forme que ça va prendre, mais plus : en substance, c’est quoi ? Ensuite, quand je suis face à cette substance, cette volonté… Admettons que je veuille faire passer quelque chose de l’ordre de la Vie, ça me met face à, où, moi j’en suis par rapport à ça et ce que je suis capable de faire passer.

Ça me faire vivre toute une Aventure en moi pour que ce soit ce ressenti, cette qualité qui puissent être le meilleur de ce que moi j’en vis de cette Vie qui va passer. Et au fur et à mesure, ça va s’incarner dans une forme. Je vais donner une forme en lien avec mon art, avec mon support.

 Mais il y a vraiment un chemin…

Je travaille avec la méditation, donc ma première phase c’est toujours un côté vraiment introspection, d’aller chercher le plus haut et le plus beau du thème que j’ai envie de partager.

Et puis, de faire aussi un chemin de nettoyage de moi vis-à-vis de ce thème pour être la plus honnête possible et que ça aille chercher les gens dans le meilleur de ce qu’ils emportent.

 C’est comme un effet « écho »… donc ça, c’est ma démarche, tout le temps.

Et ça correspond à un courant artistique que j’aime beaucoup et que j’essaie de vivre à ma mesure depuis des années, qui associe la méditation et la pratique artistique.

Ça m’a toujours interpellée parce que je pratiquais déjà la méditation, je pratiquais l’Art. Et je me disais : « j’ai pas envie d’être devant la feuille blanche, d’être perdue … je veux connaître ce processus créateur, j’veux pouvoir être la plus consciente possible pour que le résultat soit le plus fidèle possible et que ça apporte quelque chose de vraiment constructif dans ce Monde. »

Et pas balancer n’importe quoi ! Donc, j’avais déjà cette rigueur et cette éthique, donc la rencontre avec cette dynamique de l’art sophianique, ça été vraiment comme un fil conducteur pour moi. Du coup, j’ai des phases comme ça qui me permettent d’être vraiment actrice et consciente.

 

  • Ça prend du temps ces phases là ? Je ne me rends pas compte …

Pas forcément … ça peut si le sujet est vaste. Après, si c’est quelque chose que je suis déjà en train de travailler, qui est en train de mûrir ou que je suis déjà en train de traverser, il y a déjà de la substance. Pour moi c’est un peu comme une substance qui doit être là en amont, déjà disponible.

Si le sujet est très élevé ça va demander plus de temps. C’est comme si il fallait aller chercher plus haut, s’entrainer à aller vers le plus beau de ça.

En plus ce qui m’intéresse dans le processus, c’est que si je choisis un sujet, je vais forcément être confrontée à ce sujet dans ma vie pour faire un point avec. Pour essayer moi, d’avoir un progrès et du coup, c’est un peu le fruit de ce progrès, que je vais pouvoir faire passer dans mon art.

Donc, selon ce que j’en vis, ça prend plus ou moins de temps. Et des fois c’est assez rapide parce que c’est immédiat. J’avais fait un personnage qui est très comme ça en posé, en forme de méditation… ce sujet, il est venu rapidement parce que je pratique tous les jours la méditation. C’est un peu pour moi comme une évidence. C’était déjà disponible. Après je sens qu’il y a des choses qui sont moins disponibles et qui me demandent beaucoup plus d’effort, c’est le DÉFI. Ça devient, du coup, une Aventure ! C’est là où ça a de la valeur, c’est que je livre le fruit d’un combat, c’est pas quelque chose qui vient qui part ou qui est extérieur !

 

  • Tu as un moment préféré dans ton processus de création ?

 Le moment préféré c’est quand je passe ce fameux cap qui arrive à chaque fois où j’ai l’impression que j’y arriverais pas ! 

(LOT OF RIRES !!!)

En fait entre le monde intérieur, l’image qu’on a, l’impulsion qu’on a … Le monde intérieur pour moi, c’est assez parfait, pur, clair. Il y a quelque chose que je peux percevoir comme ça, un peu idéal. Puis, au moment de réussir à le mettre en forme concrètement, que ce soit dans un mouvement, dans la musique ou dans une image, il y a toujours une face terrible que je suis obligée de traverser, de doutes « est-ce que je vais y arriver ou pas ? Ma technique est imparfaite »… Quelque chose comme ça qui est difficile et qui demande tout un combat pour réussir à traverser ça, sans vouloir quelque chose de forcément parfait, mais en tout cas être fidèle à l’essence de ce que je voulais mettre.

C’est sûr, quand j’arrive à traverser ce cap c’est le meilleur moment !

 

YESSS !!! VICTOIRE !!! You ouh !!!

 

Il y a comme un moment où dans le support, je vois en écho, l’essence de ce que je voulais vivre, même si ça sera jamais la même chose, sinon faudrait que les gens viennent dans mon Monde Intérieur, c’est pas possible !!! (rires)

Mais je me dis que dans cette Essence là, l’autre va peut-être reconnaître une essence commune à ça… Si je sens que ce qui vibre est fidèle à ça, pour moi c’est le meilleur moment c’est sûr !

Alors quand après, il y a le moment de rencontre avec un public, que la personne voit et que ça fait émerger en elle quelque chose. Et sans qu’on lui dise, elle dit « ah ! ça me fait penser à ça ! », et qu’en plus on y a mis en qualité, c’est encore plus beau.

Après c’est ouvert, les gens reçoivent comme ils le veulent, suivant leur sensibilité, mais c’est sûr que c’est le meilleur moment …

 

  • Tu te vois comment d’ici 3 à 5 ans ?

Mon univers d’Artiste a été un peu réduit ces derniers temps, comme j’étais sur un gros projet, sur la création du Dojo, sur les Arts Martiaux, sur ce que j’ai mis dans ce domaine. Ça m’a énormément occupée. Pour moi, maintenant, et dans le futur proche c’est le fait de pouvoir mettre beaucoup plus de temps et d’énergie pour développer cet univers artistique.

Donc, je sais pas où je serais ou quoi, mais c’est sûr qu’il y aura à nouveau un équilibre. Ce que je veux faire passer par rapport à l’art, c’est une forme d’espérance, puisque c’est de susciter, d’aller chercher le meilleur en chacun. Mais c’est aussi ce que je fais passer à travers les Arts Martiaux, puisque l’idée, c’est que les gens retrouvent confiance en eux, ressentent qu’ils ont de la Force. C’est le même message quelque part que je veux mettre dans l’Art.

Du coup pour moi, le futur c’est de pouvoir l’amener à la fois dans les Arts Martiaux, à la fois dans l’Art. Que ça touche le maximum de gens, qui peut-être n’irait pas vers le monde des Arts Martiaux mais qui à travers ces images d’heroïc-fantasy, ressortiront une certaine force de combat ou quelque chose qui les boostent. Ce serait ça le futur proche, réussir à ce que ça prenne autant de place et que ça s’équilibre.

 

  • Tu as des dates, des projets à venir en 2016 ?

Oui, ça va commencer début d’été ! Le fait que mon Atelier soit dans le Dojo où je suis, l’Atelier est un peu en retrait… donc il va de plus en plus prendre sa place dans ce lieu qui est assez grand.

A partir de juillet, une ou deux fois par semaine, je vais faire atelier ouvert.

Je me dis que c’est intéressant de voir un artiste en train de travailler, et puis c’est l’occasion de discuter, rencontrer des gens.

Dans le monde de la peinture, on peut être seul, un peu dans son coin, donc c’est toujours enrichissant… Si on fait ça, c’est pour partager.

L’Art, c’est un médium énorme pour partager et rencontrer l’autre.

Toutes les semaines, il y aura des moments de rencontre et de partage, sur la création en cours, sur des thématiques plus larges. Donc ce sera toujours une exposition, une illustration en chantier et puis l’occasion de discuter, rencontrer des gens pendant tout l’été.

Ensuite le 1er week-end d’octobre, il y aura une exposition un peu plus structurée, puisque je fais partie des Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes du Nord.

Cool ! On va enfin voir Kaelie Wan en action !!! Youpiii !!!

 Avec ses nouvelles œuvres … 😉

 

 

  • Quel serait ton plus grand rêve ?

Mon plus grand rêve … Je crois que… mon plus grand vœu aussi, ça serait peut-être que, au fur et à mesure, un maximum de gens arrive à retrouver une certaine qualité de sensibilité, qui à mon sens a été perdu. Des fois, on voit des choses qui extérieurement sont esthétiques, mais qui en fait, dans le fond sont laides. Là j’parle d’un niveau plus subtil, de l’ordre du ressenti, de la vibration justement. Et je suis dépitée qu’autant de gens admirent des choses qui peuvent avoir une espèce de plastique ou d’esthétique parfaite, mais qui, au fond, sont porteuses de choses pas du tout constructives.

Donc, mon plus grand vœu, ça serait que l’Art qui porte une certaine volonté d’aller chercher le meilleur chez chacun puisse prendre de plus en plus sa place et que ça apporte une forme de guérison de la sensibilité, globalement, des gens.

Ça, ça serait beau… parce qu’on nous balance énormément de choses, mais j’trouve que c’est un monde de laideur. Je parlais du divertissement qui est mélangé à l’Art. Il y a plein de choses, on nous dit : « c’est de l’Art », mais en fait, c’est du divertissement pour susciter quelques sensations, remplir nos soirées. Sans parler de la télé, … enfin c’est vrai que moi, j’en ai plus depuis des années donc je suis un peu loin de tout ça, mais je vois les dégâts que ça fait.

(Comme je te comprends Fabienne !!! Qu’est-ce qu’on vit mieux sans télévision !)

Il y a beaucoup de gens ou des enfants qui ont des repères… ils admirent des choses, que moi je trouve vraiment laides. Et j’me dis : « ça les nourrit de quoi ? »

Mon vœu, ça serait qu’un maximum de gens retrouvent cette qualité du cœur, une sensibilité qui leur permettent de discerner : « est-ce que ça quand je le regarde ça me nourrit, ou est-ce que ça m’amène dans une forme de désespérance ». Il y a des choses, j’estime que c’est même pas respectueux. Après, si les gens n’ont pas la sensibilité pour le voir, ils regardent ce qu’on leur propose. Si ils retrouvent cette sensibilité, ils auront un meilleur discernement, ils feront d’autres choix. Et je pense que c’est une autre forme d’art qui pourra émerger. Ça c’est mon plus grand vœu, c’est sûr !

J’adhère à 15000 % !!!

 Bah oui, je sais que tu te bats pour ça aussi …

 

  • Qu’est-ce qui te plait le plus dans l’Aventure du Pink Power Tour ?

Il y a plein de choses ! Le plus… ça va être dur de choisir…

Peut-être pour faire le lien avec ce que je viens de dire, c’est le fait que dans ton projet, tu mets en valeur le processus de création, ce que les gens vivent et traversent.

Et du coup, la qualité de ce qu’ils amènent. Et l’on est, je trouve dans un monde très superficiel et de quantité ! Il y a plein de choses qui existent mais qui sont médiocres en fait ! Et toi,

tu remets au centre, cet aspect qualité, chemin… ce qui compte c’est vraiment ce chemin et la qualité du chemin, pas juste le résultat qu’on consomme !

 Ça, j’trouve que c’est magnifique ! C’est important.

 Il y a le fait que tu prends du temps pour rencontrer les gens, être disponible à une vraie rencontre. On est face à face. Et comme on est dans un monde où tout va très vite, tout est très virtuel. On dit que le temps c’est de l’argent ! En fait, de se retrouver comme ça disponible à rencontrer l’autre, on découvre que le temps c’est de l’amour, c’est pas de l’argent.

 De là, émergent vraiment des choses beaucoup plus profondes, beaucoup plus riches.

 Rien que ça, c’est énorme !

 Et puis après, j’trouve que c’est comme si

le Pink Power Tour, ça ouvre une sorte de fenêtre sur le monde des créatifs culturels.

Parce que tu en es une, que tu portes ça ! Et du coup, ça peut permettre aussi à des gens, qui n’ont pas encore conscience qu’il y a cette espèce de nouvelle mouvance qui est là. Soudain, ça montre à travers des portraits, à travers des expos … que derrière, c’est plein plein de gens qui veulent cette qualité de vie, cette qualité d’être, cette qualité de relations et qui se battent pour ça ! C’est génial, d’ouvrir cette fenêtre !

On a eu pendant des années des espèces de fausses fenêtres en ouvrant l’ordinateur « load in WINDOWS… » (rires) et en fait, c’est une fenêtre qui nous emmène vers des mondes pas réels … et souvent superficiels …

Et là, tout en utilisant cette technologie, c’est une fenêtre où il y a de la qualité, il y a de l’humain, et ça c’est chouette 😉

Merci Fabienne, alias Kaelie Wan !

 

Waouh ! Encore un chouette (oui je sais ça fait beaucoup de chouettes… et alors ?) moment d’interview que je suis ravie de partager avec toi :p

 

 

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Laisse-toi porter, laisse-toi inspirer et inspire à ton tour cher co-cocréateur 😉

Valérie Telesca en connexion avec le Monde …

Valérie Telesca en connexion avec le Monde …

C’est parti pour la 5ème interview Portrait d’Artiste ! Je suis très touchée par les connexions qui se créent déjà via cette Aventure palpitante, et ce n’est que le début !!! Waouh !!!

Aujourd’hui, rendez-vous dans l’univers de Valérie Telesca. Nous avons un peu perdu la notion du temps, mais il nous semblerait que ça fait environ 3 ans que l’on se connaît avec Valérie 😉 (sans compter les vies antérieures n’est-ce pas :p)

Valérie est artiste plasticienne, exploratrice de matières et grande observatrice du Monde qui l’entoure. C’est parti, je lui laisse la parole !

 

 

Valérie, quel a été ton parcours pour arriver là où tu en es aujourd’hui ?

A la fois, une succession de hasard, des opportunités de la vie… Artistiquement parlant je suis autodidacte. Je ne suis pas passée par une école ou un cursus qui me prédestinais à ce genre d’activité, puisque j’ai plutôt une formation littéraire. Je ne fais pas partie de ceux qui sont tombés dedans quand ils étaient petits et qui se sont trouvés une vocation dès le berceau. Ça a été au contraire, assez par hasard.

J’ai commencé par la photographie, au cours de ma formation en communication. De la photographie, je suis arrivée progressivement au traitement de la surface un peu plus matiériste, à travers d’abord, de la décoration, de l’encadrement… Et après, donc des toiles jusqu’à des choses telles que je le fais aujourd’hui.

Mais la photo a été vraiment un point de départ. J’ai souvent tendance à dire que la photo a été vraiment un calibrage de l’œil et des sens, à l’esthétique et à la vie. Et ça c’est hyper important parce que je me rends compte qu’encore aujourd’hui dans mon travail de plasticienne, je reste une photographe.

Je comprends Valérie à 2000% parce qu’en photo je suis une ultra « obsédée » des détails !!! Et lorsque je regarde les toiles de Valérie, ça me renvoie à énormément de détails du quotidien tels que des écorces d’arbres, des toiles d’araignée, tout un tas de pépites qui nous entoure et que nous ne prenons pas toujours le temps de regarder.

Comment tu décrirais ton univers artistique à l’heure actuelle ?

Elles sont compliquées tes questions !!! (rires)

Mon univers … Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est la matière, parce qu’elle est quand même omniprésente, mais la couleur également. A mon avis c’est une connexion au Monde, tout simplement, c’est comme ça que je le ressens. Plus que m’insérer dans les petites cases « peintre », « photographe » ou autre chose. Je pense que l’on peut être un petit peu de tout et on se sert de toutes ses compétences et ses passions pour créer des œuvres multi-formes, qui permettent d’être connecté vraiment à ce que le Monde nous offre, de lignes, de couleurs, d’abstractions …

Du coup, tout peux t’inspirer ?

Oui, c’est d’ailleurs assez embêtant parfois !!! (rires)

Effectivement, le regard porté sur les choses… avant d’être sur une toile, il y a d’abord tout ce que l’on fait en amont. A mon sens, la sensibilité, c’est ça. C’est vraiment être connecté en permanence à ce qui nous entoure, de façon à pouvoir après, l’exprimer et le retranscrire. Exprimer ces émotions par rapport à ce Monde qui nous a touché.

– Je suis très dans l’observation aussi alors je comprends tout à fait ta démarche !

Oui je crois que tu le comprends, parce que c’est ce qui est vraiment propre au photographe. C’est d’abord de l’observation. On est obligé d’être connecté à ce qui nous entoure, pour faire de la photographie. C’est quand même la Base !

– Ça c’est clair !!! On peut avoir un matériel dernier cri, mais si on ne sait pas regarder, ça sert à rien.

Oui, ce fameux regard ! Ce fameux regard sur les choses pour les reproduire éventuellement, mais aussi pour s’en inspirer et en construire d’autres.

Tu utilises des matériaux du quotidien également. Comment ça se passe dans ta pratique ?

Oui, alors c’est vrai, toujours dans cette connexion au Monde, j’aime utiliser des choses à portée de main. Garder cette connexion, dans l’utilisation de matériaux qui sont des choses de la vie, des choses en général qui sont destinées à être jetées, puisqu’on considère qu’elles n’ont pas beaucoup de valeur. Et c’est là, toute la Magie de l’Art,  justement. C’est de transcender et de les transformer en quelque chose d’autre, en leur donnant une seconde vie. Ça c’est vraiment le cœur de ma démarche et c’est ce qui me passionne le plus.

A travers ton Art, as-tu à cœur de transmettre un message particulier aux gens qui regardent tes œuvres ?

J’ai à cœur mais en même temps j’aime que ça soit fait de façon naturelle. Je n’aime pas forcer les choses, je n’aime pas enrober un travail d’un discours trop encombrant ou trop ésotérique. J’aime bien que les choses se fassent naturellement, que les gens comprennent instinctivement quelque chose en regardant mon travail. C’est une volonté mais plus inconsciente que structurée. Ce qui me plait c’est de voir que même les enfants, par exemple, comprennent instinctivement qu’effectivement, quand on travaille des chiquettes de papiers ou un bout de carton, qu’on y met de la couleur et que ça devient quelque chose, spontanément, ils expriment cette découverte de cet aspect magique des choses : la capacité de transformer les choses !

D’ailleurs, si je poursuis un peu… Pour moi c’est une belle allégorie de la Vie. Tout ce que l’on fait en Arts Plastiques, c’est également ce que l’on fait dans la Vie. Avoir cette capacité en tant qu’humain, de pouvoir transformer les choses, ne pas s’arrêter à quelque chose de fini. Tout peut se transformer. Ce qui aujourd’hui EST, peut être complètement l’inverse DEMAIN. Donc, ça marche également pour tout ce que la Vie fait de nous.

Tout se transforme. Les choses ne sont pas perdues, elles sont simplement transformées.

C’est la Magie de la Vie.

Lorsque tu peins, tu crées une Toile ou autre, quel est ton processus de création ? Tu sais déjà à l’avance ce que tu vas créer ? Ou tu es plus dans la dynamique de te laisser guider ?

C’est toujours un peu difficile à expliquer. Dans mon cas, il y a un peu les deux. Après ça dépend des travaux … Pour certains travaux, j’aime avoir une espèce de protocole mental. C’est-à-dire que j’aime bien imaginer une toile et essayer de la construire dans ma tête, avant de la réaliser. C’est quelque chose qui peut être très jouissif parce que justement, c’est une façon aussi de s’imprégner d’une création et de trouver l’inspiration, en sachant un peu où l’on veut aller.

C’est un peu comme quand on prépare un voyage. On consulte les catalogues, on imagine sa chambre d’hôtel, ou bien son trajet, ça fait partie du fantasme et du plaisir qu’on aura dans la réalisation de ce voyage. Mais en même temps, quand on arrive sur place, on se laisse aller aussi à l’improvisation et l’on est très heureux de faire des choses complètement spontanées que nous n’avions pas du tout prévu de faire !

C’est exactement la même chose pour un travail artistique. A mon sens, quand on démarre un travail, il faut quand même qu’il y ait une partie complètement spontanée, non dirigée où c’est le geste qui parlera et non pas la tête. C’est important. Ça me paraît indispensable.

Donc c’est compliqué à définir, ce n’est jamais tout l’un ou tout l’autre. Dans mon cas, il y a une espèce d’équilibre entre les deux. On est toujours un peu sur le fil du contrôle et de la spontanéité.

J’aime cette idée, d’être dans une espèce de spontanéité contrôlée. J’aime bien cette expression qui ne veut rien dire mais tout à la fois, pour un artiste en tout cas.

Tu te sens comment avec le terme « Artiste » ?

J’ai pas trop de problème avec le terme « Artiste ». Je l’assume assez bien. Je ne peux pas me définir autrement, en tout cas aujourd’hui, puisque je le suis. Parce que je pense qu’être Artiste, c’est aussi l’être dans la vie du quotidien. On est pas juste Artiste sur une toile. On est Artiste dans sa tête, dans sa façon de voir les choses et dans sa façon de ressentir le manque de la création quand on ne l’a pas. J’pense que c’est ça en fait qui définit aussi, l’Artiste. Maintenant, ça me fait toujours un peu rire, parce que c’est vrai que je me rends compte que y’a tellement de fantasmes et de clichés autour de l’Artiste. Je pense que beaucoup de gens se font une idée de la vie d’Artiste, de ce qu’est un Artiste. C’est très drôle et en même temps ce qui me fait plaisir, c’est que ça leur fasse du bien. Imaginer cette espèce de vie d’Artiste qui serait ponctuée de folies en permanence !!! (rires) C’est amusant ! En tout cas, je sens que ça fascine les gens.

Oui ça fait rêver aussi quelquepart :

« J’aurais vouluuuuu Être un Artiiiisteeeee !!! »

Je pense qu’on est resté sur les clichés que le cinéma, la littérature a toujours véhiculé : l’Artiste de siècle précédent, l’Artiste qui était soit maudit, soit complètement en décalage avec la société. Ce n’est pas que ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais je pense que la personnalité de l’Artiste aujourd’hui a beaucoup évolué. Mais beaucoup de gens sont restés là-dessus et c’est toujours assez amusant.

Et c’est une très grande Liberté que de s’assumer Artiste. Puisque ça nous permet également d’Oser des choses, que d’autres ne pourraient pas se permettre de faire. Genre : mal s’habiller, avoir les ongles sales, et se présenter comme ça en société, sans que personne ne bronche parce qu’on est Artiste ! Et donc, on nous excuse :p

(rires +++) J’avoue que quelquefois, j’en profite un peu … 😉

Dans ta démarche tu transmets également. Tu fais des Ateliers. Tu veux en parler un peu ?

Oui, je transmets. C’est assez récent. Enfin, officiellement récent parce que je suis toujours intervenue dans le cadre d’ateliers en marge d’expositions par exemple. Souvent, lorsqu’on expose, on nous demande d’animer des Ateliers, donc ça je le fais depuis assez longtemps. Par contre, dans mon propre atelier, tel que je le fais depuis 2 ans, effectivement, c’est une nouveauté pour moi. Et je découvre cette forme d’activité qui est très très enrichissante, en tout cas pour moi. J’espère en tout cas, pour les autres aussi !

Oui oui ouiiii !!! Valériiiiie !!! Je confirme ! (c’est avec Valérie que j’ai osé remettre les mains dans la peinture pour la première fois. Et aussi transcender cette espèce de peur de mal faire …, le manque de confiance en soi…)

Je n’aime pas le terme « cours », parce que j’anime des ateliers qui peuvent prendre différentes formes. Il y a plusieurs choses dans ce que je propose, mais je place toujours l’humain avant tout. Alors oui, il y a la transmission d’une technique, c’est sûr, mais ce qui est plus intéressant, c’est de voir comment on peut travailler sur des énergies créatives, et travailler surtout sur la personnalité. Sans vouloir du tout … parce que d’autres le font très bien et mieux, sans vouloir rentrer dans des domaines qui se rapprocheraient de l’Art-Thérapie ou des choses comme ça. Moi, c’est pas du tout mon propos.

Mais on peut quand même à travers l’Art, et ça tout le monde le sait… On peut arriver décoincer quand même certains blocages en offrant tout simplement aux gens, des espaces de liberté, mais aussi de connivence et de bienveillance surtout, qui je crois, les aident beaucoup à traverser soit des épreuves de la Vie ou la Vie tout court, en se lâchant, en osant enfin faire des choses, parfois pour la première fois. C’est vrai que dans mes ateliers, souvent, j’ai plutôt des gens qui ne sont pas en quête de performances techniques mais qui ont juste envie d’être eux-mêmes et d’oser faire des choses en étant un peu dirigé, accompagné en tout cas.

– Je reviendrais bientôt !

Oui, tu dois toujours finir un tableau je pense !

– Arf la la, je ne l’ai toujours pas terminé…

 Valérie me déculpabilise et me dit que ça fait aussi partie des choses et qu’il faut savoir aussi de temps en temps ne pas aller jusqu’au bout. « C’est pas grave, on est pas obligé … Faut pas être dans la contrainte. Si tu n’es pas allée jusqu’au bout, c’est que quelque part, son destin de tableau était de rester là en plan et voilà ! »

Du Grand Art ! « L’œuvre inachevée de Marie » !

Quel serait ton plus grand rêve ?

Mon plus grand rêve …

J’adorerais créer un espace un peu atypique où se mélangerait plein de choses de type : échanges humains, travail créatif, espaces d’exposition pour les gens qui fréquenteraient ce lieu… avec une interaction d’Artistes, de disciplines … Tout ça dans un esprit un peu « non conventionnel », avec des publics peut-être, qu’on laisse un peu de côté. Voilà, c’est juste un rêve comme ça, qui est très très flou … Et tout ça évidemment dans un espace agréable, en pleine Nature ! On pourrait travailler justement sur ces connexions entre l’humain, la Nature, ses énergies.

– Hey ! Great ! Je kiffe ton rêve !!!

Voilà, c’est un rêve, mais qui peut être partagé donc Bienvenue …

– Yesss !!! En plus ce n’est pas irréalisable !

Ah oui, et avec une notion en plus, internationale ! Parce que, tu le sais, je suis très sensible à la notion de multicultures … Donc, voilà … cette espace, je le verrais plutôt, soit nomade, ou alors des échanges … Plusieurs espaces qui existeraient dans plusieurs pays ou régions, je pense qu’il y a quelque chose qui pourrait se faire …

Ça me plait bien tout ça ! Ça se rapproche pas mal de mon rêve auprès duquel je me rapproche chaque jour, en lien avec ces interviews et la connexion entre les Artistes et le plus grand nombre d’êtres humains sur cette Planète :p

Qu’est-ce qui te plait le plus dans l’Aventure du Pink Power Tour ?

Sa fraîcheur !

Sa fraîcheur et le fait que tu oses. Le fait que tu restes toi-même, que tu nous balances tes rêves et tes envies, et que tu nous les fasses partager ! Je trouve que c’est quelque chose qui est très captivant ! Vraiment !

– Merci Valérie ! Je suis super contente d’avoir partagé ce moment avec toi ! Il y en aura d’autres hein :p

On a pas tout dit là, on a rien dit du tout !

– On pourrait parler pendant des heures c’est clair …

As-tu envie d’ajouter un petit mot de la fin ?

Oui, à la fois, on ne veut pas parler de soi à l’infini … mais en même temps, on a tellement envie de saisir justement ces opportunités que tu nous offres, de partage avec autrui …

Le petit mot de la fin, ça serait de dire : Rendez-vous pour de prochaines Aventures, de près ou de loin, en tout cas, lancez-vous dans vos propres aventures ! Croyez en vous ! Et exprimez tout ce que vous avez envie d’exprimer !!!

YES ! ça c’est une belle fin !!! Merci Valérie !!!

Pour entrer en immersion dans l’Univers de Valérie Telesca, tu peux te rendre sur son site internet

Et aussi sur Facebook : Valérie Telesca Art & Ateliers créatifs Valérie Telesca

 

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Laisse-toi porter, laisse-toi inspirer et inspire à ton tour cher co-cocréateur 😉

RDV le 26 juin 2016 à 19H pour une prochaine interview Portrait d’Artiste que j’ai hâte de partager avec toi 🙂