Hello belle Âme !
Bienvenue dans une nouvelle interview du Pink Power Tour Festival, voyage à la rencontre d’Âmes inspirantes … Aujourd’hui, je t’emmène à la rencontre de Sofia.
J’ai rencontré Sofia … euh… ça fait un an je crois. On en perd la notion du temps. Nous ne nous sommes toujours pas rencontrées « in real life » mais nous avons connecté ensemble à l’époque où j’étais encore sur Facebook. Il a quand même créé de belles choses ce petit bonhomme bleu :p
Et depuis, on se suit mutuellement grâce à l’Âme agit d’internet.
Sofia est très contente de parler en direct. Elle a l’habitude… C’est une star internationale tout ça tout ça … (ironie ;))
Qui es-tu Sofia ?
- Merci de m’avoir avoir invité dans le Pink Power Tour Festival. Alors qui je suis … ? C’est une très bonne question … Je suis une Artiste je pense déjà, en premier lieu. Je suis également salariée à temps partiel, entrepreneure, pour le côté professionnel. Et côté personnel, je suis maman d’un petit bout de 3 ans ½. Je suis mariée. Et je m’intéresse à énormément de choses, notamment la lecture, l’écriture et l’art en général.
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Je suis très sensible à l’Art. Je crois que c’est vraiment ce qui me reflète et me résume le mieux. Le côté Artiste.
Alors … peux-tu parler de la femme Artiste qui est en toi ?
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Elle a longtemps été étouffé cette femme Artiste. Elle s’est longtemps ignorée.
- En fait en 2014, suite à mon accouchement, j’ai eu une grosse révélation sur le fait d’être moi-même. J’ai pris conscience que je n’osais pas assumer ma part artistique. J’écris depuis aussi loin que je m’en souvienne mais ça a toujours été pour moi, sans jamais faire lire mes écrits. C’était un « petit passe-temps » comme ça… dans mon coin. Je n’assumais pas du tout le fait que c’était une part importante de ma vie. Je suis une Artiste révélée depuis 2014 et depuis je travaille à m’assumer de plus en plus dans différentes pratiques.
Génial ! Du coup, c’est l’expérience de la grossesse qui a fait ton déclic ? Comment ça s’est passé ?
- Alors ça été vraiment l’accouchement.
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Lorsque j’ai eu mon fils, je me suis dit : « j’ai envie de lui montrer qu’on peut être soi-même dans la vie, qu’on peut assumer qui on est et de ne pas vivre une vie socialement acceptable en niant notre identité profonde ».
- Je me suis dit que pour lui, il fallait vraiment que j’aille explorer cette voie artistique qui m’appelait et que je mettais de côté. J’ai commencé comme ça, à en prendre conscience. Ensuite, j’ai lu un livre qui s’appelle « Libérez votre créativité », de Julia Cameron. C’est le livre qui est à la base de mon épanouissement artistique, dans lequel elle parle de la notion d’artiste fantôme. Ce sont les personnes qui fréquentent des Artistes parce qu’ils n’assument pas leur propre côté artistique. Du coup, ils vivent l’Art par procuration. Quand j’ai lu ça, ça été la révélation, parce que c’était mon cas. Je suis mariée à un musicien. Je suis entourée de musiciens, de peintres, de plasticiens. J’étais vraiment dans ce milieu là, mais sans oser dire « moi aussi j’ai pleinement ma place ». Donc, la lecture de ce chapitre de « Libérez votre créativité », ça a été un gros coup de massue, mais positif ! Elle a mis les mots sur ce que je ressentais depuis la naissance de mon petit. Là, je me suis dit : « je ne veux plus être un artiste fantôme, je veux aussi assumer cette place là. Parce que c’est vraiment qui je suis au niveau de ma sensibilité, de mon regard sur le monde, de ce qui me fait vibrer au quotidien ».
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Ce qui me fait vibrer au quotidien, c’est vraiment, l’Art. Que ce soit la musique, la peinture, bien sûr la lecture, l’écriture, la littérature … Je me suis autorisée à le vivre aussi.
Super ! Merci à ton fils et merci à Julia Cameron !
- C’est un beau duo. Je pense aussi que c’était un tournant de ma vie, la trentaine… J’avais envie de mieux me connaître et vraiment de m’affirmer pleinement.
Et ce bouquin, c’est vrai que je le conseillerais à beaucoup de gens. Je l’ai lu aussi et j’ai eu plein de révélations. Il est hyper puissant ce livre : « Libérez votre créativité » de Julia Cameron ! Il est juste ouf !
- Il balaye plein d’aspects de la créativité. Chacun peut s’y retrouver. Moi ça été vraiment la notion d’ « artiste-fantôme » qui a été très forte. Je sais que chez d’autres personnes, ça a été d’autres chapitres. Je pense que lorsque l’on a envie de développer sa créativité et qu’on ose pas, ce livre là aborde plein d’aspects de la créativité. Finalement, chacun peut y trouver des clés pour avancer sur son propre chemin. En tout cas, j’en ai parlé avec beaucoup de gens qui l’ont lu, autour de moi. Il ne laisse pas indifférent.
Et toi ? Tu écris des livres aussi ? Comment ça se passe ta relation avec l’écriture ?
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En ce moment, je suis en train d’écrire mon premier roman.
- En fait, c’est un roman que j’ai en moi depuis des années et que je n’ai jamais vraiment pris au sérieux. Puisque l’écriture, c’était ce « petit hobby » dans un coin … Depuis un an et demi, je l’ai pris beaucoup plus au sérieux et je me suis lancée dans l’écriture d’un roman qui prend le chemin de devenir une saga en plusieurs tomes. Je m’éclate dans le processus créatif ! J’essaie de ne pas me poser trop de questions et d’avancer au fur et à mesure. Je me laisse porter par l’histoire et les personnages. Je sais où je veux aller mais les personnages vivent un peu leur vie et je prends beaucoup de plaisir à développer cette histoire. Donc ça, c’est le côté écriture créative.
- Après comme autres pratiques d’écriture, j’ai un blog sur lequel j’écris des articles. J’anime un groupe Facebook dédié à l’écriture. Je fait beaucoup d’écriture introspective aussi, tout un travail sur moi, sur mes blocages, mes peurs. Toute cette expérience liée à l’écriture depuis toutes ces années, j’ai décidé de la mettre au service d’autres personnes en créant l’année dernière, des accompagnements à l’écriture, pour aider les gens à débloquer leur relation à l’écriture. C’est vraiment quelque chose de très fort. J’anime également des ateliers d’écriture de façon plus ponctuelle.
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J’adore ce moment où la personne passe du stade de « je ne sais pas écrire » ou « je n’ose pas écrire/je ne sais pas comment faire » à « mais en fait je suis capable d’écrire ». Ça désacralise cette relation à l’écriture et ça c’est vraiment quelque chose que j’adore.
- Ce n’est pas toujours facile d’écrire, mais j’ai un rapport à l’écriture qui est très joyeux et vraiment dans le plaisir la plupart du temps. J’ai envie de transmettre ça aussi.
L’écriture, on peut y trouver du plaisir et ce n’est pas quelque chose réservé à des supers génies.
- Parce qu’en France, on est beaucoup dans ce rapport là, à la littérature notamment. L’écriture, c’est Raimbaud, Victor Hugo … et du coup, il y a plein de gens qui n’osent pas écrire alors qu’ils aimeraient bien. Ils ont l’impression qu’ils ne seront jamais au niveau de Victor Hugo. Tout le monde n’est pas Victor Hugo (rires) !
C’est sûr ! Si on place la barre si haut, on n’écrira jamais de notre vie !
- C’est ce qui se passe en fait. Ce que j’aime bien dans les accompagnements et les ateliers que j’anime, c’est justement quand les personnes s’aperçoivent que ce qui est intéressant, c’est d’écrire à leur manière, pas d’essayer de faire du « Victor Hugo ». Même si on peut s’inspirer d’auteurs qu’on aime bien, bien sûr, mais l’idée n’est pas de se comparer aux autres. L’idée, c’est de se connecter à notre plaisir, à notre voix intérieure qui nous guide.
C’est vraiment ce qui m’anime le plus : trouver ma propre voix en tant qu’écrivain et accompagner des personnes à trouver leur voix.
Qu’est-ce que tu dirais aux gens qui nous lisent et qui n’osent pas écrire ? Si tu avais juste un conseil, là, maintenant, tout de suite à leur donner, tu dirais quoi ?
- De se lancer ! Ne pas se poser de questions ! Ne pas intellectualiser le truc. De prendre un papier, un stylo ou un ordinateur et d’écrire cette scène ou ces phrases qu’ils ont dans la tête, sans juger. Quand on se lance, c’est important de jeter sur le papier ou le clavier ses idées en vrac et ensuite de se laisser porter par les mots.
Il y a quelque chose de magique dans la création, c’est qu’une fois qu’on se lance … Si on se lance dans le lâcher prise, on s’aperçoit que notre imaginaire, notre créativité se met en route et nous guide. On a qu’à se laisser guider.
- Le plus dur, c’est de passer ce premier pas et de jeter les premiers mots. Et ensuite, finalement, se faire confiance, sans porter de regard jugeant, sans se dire « c’est bien/c’est pas bien ». Dans un premier temps, il faut vraiment lâcher des choses. Ensuite, éventuellement, si on a envie, on peut les retravailler. L’objectif de l’écriture pour moi, quand on débute, c’est avant tout de se faire plaisir et donner vie à ces univers que l’on a en soi. Je parle plutôt de la fiction ou de la poésie parce que c’est plus mon truc. Je pense que c’est pareil pour de l’écriture pratique, du développement personnel, de l’introspection … Pour moi, il n’y a qu’une chose à faire, c’est d’y aller, puis, petit à petit, expérimenter des choses. Se dire : « peu importe ce que j’écris, ça sera bien ».
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A partir du moment où ça sort de soi, c’est forcément bien. L’acte créatif pour moi, il est tellement beau. Une personne qui créé, qui fait l’effort de créer quelque chose, elle a déjà ce mérite là, d’avoir oser.
Je ne vais pas te contredire là-dessus, c’est clair !
Comment tu fonctionnes dans ton écriture ? Vu que tu écris de la fiction, as-tu beaucoup de travail de recherches avant ? Comment ça se passe dans ton processus de création ?
- C’est un peu par phases, mon processus de création. J’expérimente des choses. Quand j’entends parler de « techniques », j’expérimente, je vois si ça me plait. Si ça me convient ou pas … J’adapte. Je ne fais pas beaucoup de recherches en tant que telle, parce que je créé un univers entièrement. Ça me demande un autre travail, de bien structurer mon univers et de faire en sorte que les détails soient cohérents. Du coup, je n’ai pas de références réelles. L’idée, c’est de créer un univers cohérent. Après, j’ai plusieurs stades de création.
- Par exemple, il y a des moments où je vais réfléchir à des relations entre les personnages. Je fais des « mind-map », des schémas pour relier les personnages entre eux. C’est très différent pour moi des moments d’écriture.
- Il y a des moments où je vais avoir une scène, un chapitre en tête, et je vais vraiment avoir besoin de l’écrire. Je ne reviens quasiment jamais sur ce que j’ai écrit. J’écris, j’écris, j’écris … l’idée, c’est d’avancer dans l’histoire, de dérouler mon histoire, mes personnages. La relecture, je la ferais dans un deuxième temps. Pour l’instant, je suis vraiment dans l’invention et la découverte de cette histoire.
- Parfois, j’ai besoin de travailler certains points. Par exemple, j’avais commencé à faire des fiches personnages. Quand j’ai commencé à écrire mon roman et que j’ai voulu sérieusement m’y mettre, j’ai lu qu’il fallait remplir des fiches, des descriptifs. Sauf que ça n’a pas du tout marché pour moi, parce que je n’ai pas besoin d’un plan très structuré. D’ailleurs ça me bloque si j’ai un plan trop structuré. Avoir une fiche personnage figée, je me suis aperçue que ça ne me convenait pas du tout. Par contre, j’ai certains personnages qui ont des caractéristiques très particulières. Là, je les ai écrites pour pouvoir m’y référer, toujours dans cet esprit de cohérence. Des fois, il y a des caractéristiques que j’avais imaginées et dans l’évolution du personnage, ça n’a plus lieu d’être, donc je les enlève. Ce ne sont pas des fiches figées, ce sont plutôt des notes, un peu comme des pense-bêtes sur des détails de la vie de mes personnages, dont j’ai envie de me souvenir. Je m’y réfère quand j’ai un doute. Si c’est un personnage sur lequel je ne suis pas revenue depuis un moment et qu’il réapparait dans l’histoire. Je me dis « ah oui, mais lui tu avais choisi une couleur d’yeux un peu spécifique ». Je vais retourner chercher la couleur des yeux, des choses comme ça …
- Donc, j’ai ces temps-là de prises de notes pour éclaircir l’horizon. Après, j’ai vraiment des temps, qui sont les temps principaux d’écriture. En général, soit j’ai une scène, soit j’ai un début de scène, soit j’ai une phrase dans la tête. A partir de là, je laisse mes doigts courir sur le clavier, quasiment tous seuls.
Ah ! C’est génial !!!
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Ah ouais ! C’est génial ! Ça c’est le truc que je pourrais faire toute la journée.
Justement, tu as des moments privilégiés qui sont plus propices à l’inspiration ou pas ?
- Souvent plutôt le matin. Pas forcément au réveil. Au réveil, je suis plus dans l’état d’esprit de faire de l’écriture introspective. Mais un peu plus tard dans la matinée, des fois le soir quand je ne suis pas trop fatiguée … J’ai besoin d’avoir du temps devant moi, de pouvoir me projeter sur un temps un peu long. Si je n’ai que dix minutes, je ne me mettrais pas sur mon roman. En dix minutes, je vais écrire mais je vais me sentir frustrée. Je l’ai expérimenté plein de fois et au bout des dix minutes, je suis plus frustrée qu’autre chose. J’ai besoin d’avoir au moins trois-quarts d’heure – une heure devant moi. Si j’écris une heure, je suis contente ! Des fois, c’est plus. Donc plutôt le matin, des fois le soir et puis le week-end. Je profite du week-end, de la sieste du petit ou mon mari sort avec le petit pour que je puisse être seule. On s’organise en interne pour que j’ai du temps pour créer.
Quels sont tes moments préférés dans ton processus de création ?
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Le moment que je préfère, c’est le moment où l’intellect lâche.
- Quand je me mets à écrire ou à créer – je fais aussi de l’art journaling, qui est une pratique plus « arts plastiques » – il y a le moment où je m’y met, j’ai des idées en tête mais je suis encore dans l’intellect. J’essaie de maitriser mes idées. Je commence à poser les premiers mots, et à un moment donné, je laisse juste l’inspiration m’envahir. Finalement, le temps se suspend un peu, je ne suis plus trop attentive à ce qui se passe autour de moi. Je suis vraiment dans « retranscrire les images, les mots qui me viennent en tête ». J’ai une inspiration très visuelle. Je ne sais pas comment ça se passe pour d’autres personnes. Ce sont vraiment des scènes, des images, un peu comme un film. Donc, je retranscris ça.
Ce moment là de pure création, où je n’ai presque plus conscience de moi, en tant que personne, là c’est le summum de la pratique artistique. Je ne fais plus qu’un avec la création et les frontières entre le réel, l’imaginaire se brouillent. Ça peut m’arriver d’avoir une scène difficile et d’en avoir les larmes aux yeux comme si je vivais cette scène, alors que concrètement elle n’existe pas. Il y a des moments très forts comme ça.
C’est magique ! Quand tu le dis, je le vois. C’est trop beau ! C’est magnifique !
Et du coup, l’Art Journaling, tu peux expliquer un peu ce que c’est ?
- Oui ! C’est une pratique que j’ai découverte suite à la naissance de mon fils.
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C’est un mélange de différentes techniques artistiques, destiné à exprimer des choses. Il n’y a pas vraiment de règles en Art Journaling. Le principe, c’est de mélanger des techniques comme la peinture, le collage, l’écriture, le dessin … Chacun fait avec ce qu’il aime. L’idée c’est d’exprimer soit ses émotions, soit une réflexion, soit d’illustrer une thématique.
- On voit un peu de tout dans l’Art Journaling, mais c’est surtout de se libérer de certaines contraintes ou certaines règles un peu académiques, de manière à pouvoir explorer des voies créatives : des mélanges de matières, des mélanges de médiums … C’est super intéressant ! J’ai découvert cela, dans un premier temps, dans un but un peu introspectif. Comme j’écrivais beaucoup, des journaux intimes, des choses comme ça, là, j’avais envie d’avoir une pratique qui me permette d’exprimer des choses que je n’arrivais pas toujours à exprimer par les mots. Je n’ai aucune notion d’arts plastiques. A part les cours d’arts plastiques au collège, je n’ai jamais tenu un pinceau ni dessiner. Là, ce qui m’a plu, c’est qu’on a pas besoin d’avoir des connaissances. Tu peux mettre des tâches de peinture et coller trois images que tu as découpées dans des magazines dessus. Si ça te plait, ça marche ! Et voilà !
- Petit à petit, j’ai quand même appris des techniques parce que j’aime bien apprendre et progresser mais j’ai commencé avec un kit de crayons aquarellables. Parce que je m’étais trompée ! Je faisais des coloriages pour adultes et en fait au lieu d’acheter des crayons de couleurs classiques, j’ai acheté par erreur, des crayons de couleur aquarellables. C’est-à-dire qu’on peut les diluer avec de l’eau et ça donne un effet « peinture ». J’ai commencé avec ça et c’est tout ! Après, j’ai acheté un petit kit d’aquarelle de base à 10 euros au supermarché, des images de magazines et un carnet.
Et ça, on peut le voir quelque part ou c’est plus pour toi ? Tu le partages ou pas, en général ?
- Je le partage plutôt sur Instagram. J’ai le blog mais c’est plus pour des réflexions autour de la créativité, de l’écriture ou de la vie en général. Sur Instagram, je partage un peu plus ce que je créé. Je fais aussi partie d’une communauté internationale anglophone qui s’appelle « Get Messy Art Journal ». Dans cette communauté, on a une saison avec une thématique pour deux mois. On reçoit chaque semaine des propositions, des inspirations, dont on peut se servir ou pas, autour de la thématique du mois. Là, par exemple, en février-mars, nous sommes sur la thématique de la gentillesse. Donc, chaque semaine, on reçoit des propositions, des inspirations autour de la gentillesse. Chacun… chacune, d’ailleurs je crois qu’on est que des filles… chacune créé à sa manière. Tu as des artistes professionnelles qui sont des designers, des peintres, des illustratrices et tu as des personnes plus comme moi, qui pratique de façon « amateur ». Du coup, ça donne des styles très différents et très inspirants. C’est par « Get Messy » que je suis arrivée à l’Art Journaling. Il n’y a pas beaucoup de ressources en français. Il y a une fille qui s’appelle Jiji Hook qui a un blog et un groupe Facebook d’Art Journaling avec des thématiques. C’est assez sympa. C’est la seule que j’ai trouvée.
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C’est vraiment une pratique sur le lâcher prise créatif, là aussi.
https://www.instagram.com/p/BdqJIZBBxxn/?taken-by=sofia.tirataghuri
Dans ces moments-là, est-ce que l’Art Journaling nourrit ton écriture et inversement ?
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L’Art Journaling, c’est un peu ma récréation.
- C’est-à-dire que dans les moments où au boulot, par exemple, je vais avoir beaucoup de travail, de pression ou dans ma vie de famille, ma vie sociale, il va aussi y avoir beaucoup de choses et que j’ai moins d’espace pour ma créativité, souvent, sur l’écriture ça bloque. Je n’ai plus suffisamment d’espace dans ma tête pour mes personnages, mon histoire et pour me plonger dans mon univers. A ce moment là, l’Art Journaling me sert de soupape et de bulle d’oxygène. Je créé dans des carnets, essentiellement, en faisant du collage et de la peinture. Le fait de manipuler des matières et de travailler la couleur, ça me fait oublier un contexte qui a un moment donné, peut être un peu chargé et ça recrée de l’espace.
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Souvent, quand je ne fais pas d’Art Journaling, j’ai du mal à écrire. Je suis reprise dans le tourbillon du quotidien. Alors que lorsque je fais de l’Art Journaling, mon écriture est beaucoup plus fluide.
- L’Art Journaling, c’est la haie qui borde le jardin secret. Quand la haie n’est pas entretenue, un peu en jachère et desséchée, le jardin n’est pas entretenu non plus. Par contre, quand la haie est bien entretenue, que j’y mets de l’engrais (naturel, bio, bien sûr ! – rires), que je la chouchoute … mon jardin est en bonne santé. C’est un peu comme un écosystème qui s’enrichit mutuellement.
- Je vois bien les périodes où je ne fais pas d’Art journaling, mon écriture en pâtit.
C’est un super message parce que souvent, tu sais, l’Art … Parfois, on a tendance à le mettre au second plan. On se dit qu’on a pas le temps ou que c’est « inutile ». On se dit qu’on devrait faire des trucs plus productifs, efficaces, plus importants … En fait, là, dans ce que tu dis, ça démontre que l’Art c’est « utile » et vital.
- Oui ! Alors, ce n’est pas forcément « utile » en terme de « je produis un résultat ». Par exemple, si j’ai un client qui fait appel à moi, je fais un devis, c’est utile. Je prépare le repas de ce soir, c’est utile. Par contre, pour moi, l’Art, c’est le cœur de mon équilibre.
Oui ! C’est « utile » à l’équilibre en fait !
- Parfois, pour certaines personnes, c’est un peu difficile à comprendre. Il y a plein de fois, où quand j’explique ce que je fais, les gens me disent : « oui mais ça sert à quoi ? ». Je comprends qu’ils se demandent à quoi ça sert de manière pragmatique. Moi je leur dis : « ça sert à ce que je me sente bien ! ». Et si je me sens bien, tous les aspects de ma vie vont bien. Si je ne me sens pas bien, c’est un peu plus compliqué dans les aspects ma vie. Pour moi, oui, c’est utile à mon équilibre, si on doit utiliser ce mot.
- C’est aussi un moment où je laisse s’exprimer des choses de moi qui ne s’exprime pas au quotidien. Par exemple, dans les pages d’Art Journaling, un peu comme dans un journal intime, des fois je vais exprimer des choses qui ne sont pas destinées à être vue par un grand public ou même par mes proches. D’ailleurs, des fois, je montre plus facilement à des inconnus ou à des gens qui partagent cette pratique avec moi sur Internet, plutôt qu’à mes proches qui ne comprennent pas toujours.
Depuis que j’ai décidé de mettre l’Art au cœur de mon quotidien, je suis beaucoup plus épanouie. J’ai pris confiance en moi. J’ai rencontré des personnes formidables. J’ai appris plein de choses.
- Très longtemps, j’étais l’intellectuelle de la famille, celle qui lit, celle qui écrit. Je n’étais pas du tout la manuelle. En fait, depuis que je fais de l’Art Journaling, je prends conscience qu’on est pas obligé d’être cantonné à un média. On peut faire plein de choses ! On peut faire de l’écriture, de l’Art Journaling, de la photo … et ce n’est pas incompatible. On n’est pas obligé de rentrer dans une case. L’Art Journaling m’a vraiment aidé pour ça. Depuis toute petite, je n’étais pas celle qui était bonne en dessin ou en peinture. Dans la famille, c’était d’autres personnes. Moi, j’étais la littéraire. Je le suis toujours. Je suis très littéraire mais j’étais dans une case. Et là, j’ai décidé de faire péter la case ! Ça m’a ouvert énormément de choses par la suite, même au niveau de ma vie personnelle et professionnelle.
Je me suis rendue compte que les étiquettes, c’est pas mon truc !
- Au contraire ! Quand on a plusieurs passions, plusieurs pratiques, plusieurs centres d’intérêts, ils se nourrissent les uns, les autres. Tu t’enrichis en faisant autre chose. Donc oui, c’est plus qu’utile.
C’est Vital ! C’est super important !
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Aujourd’hui, si on m’enlève l’Art, je m’éteins.
Je te comprends à 2000% !!!
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Si on me demande de choisir, ne plus créer du tout, ni faire de l’Art Journaling, ni écrire, pour moi c’est juste pas possible. J’ai un cerveau qui est tout le temps en train d’imaginer.
- Même dans la rue ! J’écoute souvent de la musique en marchant et j’invente des histoires. J’ai des scènes qui apparaissent, des personnages. Parfois je les utilise pour mon roman, d’autres fois, ça n’a rien à voir. Je suis tout le temps en train d’imaginer des choses. J’ai vraiment un univers intérieur très riche. Je pense que nous sommes tous comme ça. Après c’est plus ou moins développé selon notre sensibilité, notre éducation … On a tous des univers intérieurs riches. Moi ce que j’aime, c’est vraiment quand les gens prennent conscience de ça. Qu’ils se disent « ah mais moi aussi, j’ai un univers intérieur riche », et qu’ils s’autorisent à l’exprimer. Ça a été un tel changement de vie pour moi. Quand je suis témoin de ça, soit parce que j’accompagne les personnes ou que je discute avec des gens qui ont aussi eu ce cheminement là ou qu’ils sont en train de le vivre, je trouve ça vraiment magique.
Tu es en train d’exploser, d’explorer, d’exposer ta créativité ! De plus en plus. C’est génial ! Je trouve que c’est super inspirant pour plein de monde ! Dans ton idéal, ça serait quoi ton plus grand rêve ? Que rêverais-tu d’accomplir ?
Mon plus grand rêve, c’est d’écrire tous les jours. Pouvoir vivre de l’écriture, de la création en général et de transmettre.
- J’aime ces moments de création où je suis toute seule mais j’aime aussi transmettre ou accompagner les personnes à trouver leur propre voix. Pour moi, la vie idéale, c’est vraiment l’équilibre entre les deux. Une vie qui tourne autour de l’Art et du partage autour de l’Art. Pas de l’Art toute seule dans une tour d’ivoire isolée dans des grands délires mégalos, ça c’est pas du tout mon trip. Même si des fois je rêve d’aller écrire au fond des bois dans une cabane toute seule pour être tranquille, un week-end ou une semaine, j’aime être entourée, j’aime partager, discuter. Je te dis ça et en même temps, je m’aperçois que dans ma vie de tous les jours c’est déjà le cas, même si ce n’est pas du 100% de mon temps. C’est déjà beaucoup le cas.
Tu es en train de te déployer dans ton idéal. C’est super !
- Je prends conscience aussi que des fois on attend le bon moment. On se dit « plus tard quand je serais grande », après ça devient « plus tard quand j’aurais le temps », après c’est « plus tard quand les enfants seront grands », « quand j’aurais un CDI », « quand j’aurais une grande maison ». Finalement on remet toujours à plus tard. Moi j’ai fait ça pendant des années. Quand j’étais étudiante, je me disais « Ouais, mais là ce sont les études … donc plus tard, quand je travaillerais et que j’aurais un salaire et un appartement plus grand ». Après, c’était la recherche du premier boulot. Après tu bosses donc quand tu rentres le soir t’es fatiguée. J’avais une vie associative très active à une certaine époque aussi. Finalement, c’est toujours « plus tard », tu vois. Je me rends compte aujourd’hui, que ce n’est pas une question de « quand j’aurais le temps », parce que le temps, en fait, on l’a, c’est une question de choix et de priorités.
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A un moment donné, si ton Art, c’est pas ta priorité, c’est qu’il y a autre chose avant et c’est ok.
- Il n’y a aucun jugement là-dessus.
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Par contre, si à un moment tu veux que ton Art soit ta priorité, il faut faire en sorte que concrètement tu lui donnes sa place.
- C’est ce que j’ai fait. Je me suis désengagée de plein de choses que je faisais avant, parce que j’avais envie de me recentrer sur ma pratique artistique. J’en ai fait une priorité. Je ne dis pas que j’écris forcément trois heures par jour. Concrètement, avec deux boulots, une vie de famille, je n’ai pas le quota d’écriture dont je rêve, mais j’écris quasiment tous les jours. Des fois, oui, ça va être que vingt minutes, c’est déjà ça. Frustrée, mais contente ! J’ai quand même du temps, même si c’est un petit peu. Comme j’ai un enfant en bas âge, il a encore besoin de ses parents, mais il a aussi appris à reconnaître. Des fois, il me dit « Maman, tu travailles ». Je lui dit « oui ». Et de lui même, il va jouer dans sa chambre. On arrive à une période où il arrive à s’occuper plus. Du coup, j’ai un peu plus de temps, moi aussi, pour écrire. On trouve un équilibre comme ça.
C’est un super beau message ! Déjà : « le bon moment c’est maintenant ! », ça je retiens. Et comme quoi, même si tu as deux boulots et une vie de famille, tu y arrives quand même. Peut-être que ce n’est pas aussi rapide que ce que tu voudrais mais tu le fais quand même. C’est un beau message que tu fais passer, parce qu’effectivement, on peut toujours se trouver plein d’excuses tout le temps et ne pas faire les choses.
- Je t’assure ! Si moi je peux le faire, tout le monde peut le faire. On se trouve des excuses, mais je pense qu’à un moment, quand on prend conscience de ce qui est important pour notre équilibre personnel, c’est important de donner de la place à cette chose là dans notre vie. Pour moi, c’est l’Art. Pour d’autres, ça va être du sport, de la lecture, de la méditation, peu importe …
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C’est important de laisser la place à ce qui nous fait du bien.
- Parce que tu vois dans le quotidien, on est vite pris dans plein de contraintes, plein de prises de tête. On peut oublier ce qui nous fait du bien. J’ai l’ambition de finir ce roman, peut-être de le publier un jour et de développer mon activité autour de l’écriture. C’est quelque chose que je prends très au sérieux, dans le sens où j’essaie d’être assez disciplinée. C’est un apprentissage. L’Art Journaling, par contre, pour moi, c’est vraiment amateur. Je ne le fais pas en me disant que plus tard, j’ai envie de développer une activité autour de ça. C’est vraiment pour moi. C’est du pur plaisir. Malgré ça, j’essaie vraiment d’en faire plusieurs fois par semaine. Tu vois, l’écriture, j’ai du mal à m’y mettre quand je n’ai que dix minutes. Par contre, l’Art Journaling, même si je n’ai trois minutes, je vais faire un mini-collage sur un bout de feuille parce que j’ai envie de manipuler, ça me convient. Des fois ça va être ça : 3 minutes, 3 bouts de papier qui trainent sur mon bureau, un peu de peinture ou de feutre. J’ai un petit carnet où j’essaie de créer une page par jour. Des fois ça me prend 15 minutes parce que je vais élaborer un peu. Des fois, ça va me prendre trois minutes, mais je suis contente. Ce jour là, j’ai créé quelque chose.
C’est un super exercice de lâcher prise en fait ! Tu n’es pas vraiment en attente de résultat finalement ?
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C’est le plaisir de la création pour la création. Pour moi, c’est la plus grande liberté en fait !
- Dans un fonctionnement au quotidien où l’on est dans l’utilité, l’attente du résultat. Tu es au travail, c’est normal, tu dois avoir des résultats. Dans ta vie de famille, tu as toujours des choses à faire. On attend de toi certaines choses. C’est aussi ça la vie sociale, concrètement. Je ne dis pas que c’est mal, mais du coup on est très sollicité. On donne beaucoup pour atteindre certains résultats. Dans le processus de création, on peut créer pour un résultat. Par exemple, j’écris un livre, j’ai envie de le finir. Mais j’aime bien avoir aussi des moments de création, juste pures, pour rien en fait, à part le plaisir de créer. Dans tous mes projets, j’ai cette parenthèse de liberté, d’inconnu. Des fois, mes mains vont attraper des bouts de papier, soit sur mon bureau, soit dans la boite où je mets toutes mes chutes de papier. Parfois, je pioche et je prends ce qui vient. Ça c’est bon ! J’ai découvert que c’était très bon. Au début, je faisais des pages avec une intention, pour dire tel message, ce que je continue à faire d’ailleurs, j’aime beaucoup. Mais là, j’ai découvert récemment, que juste prendre de l’encre et jeter des gouttelettes d’encre comme ça sur une page, mélanger les couleurs et laisser sécher, c’est bien !
Je confirme !
Alors, où est-ce qu’on peut te retrouver Sofia ? Si on peut faire un petit résumé de là où l’on peut te trouver si on veut travailler avec toi, si on veut suivre ce que tu fais…
- Sur le blog, bien sûr ! Là, il y a mes articles, ma newsletter et le podcast.
- J’ai un podcast qui s’appelle « Dans le Labo ». Le podcast, c’est un projet qui me tient beaucoup à cœur. J’ai mis des mois avant de me lancer, à cause du perfectionnisme. L’idée du podcast, c’est de partager mes réflexions, mes expériences, mes inspirations autour de la créativité, mais également d’interviewer des créateurs et des créatrices pour qu’ils partagent aussi leur univers et leur processus créatif. « Dans le Labo », c’est sur le blog et sur Soundcloud.
- Mon blog a un nom un peu barbare. Il s’appelle Tira Taghuri. C’est du berbère, la langue autochtone d’Afrique du Nord, d’où je suis originaire. Ça veut dire lire-écrire, tout simplement. Comme je trouvais que ça sonnait bien et que c’était original, j’ai décidé d’adopter ce nom là.
- Je suis aussi sur Instagram où je partage de l’Art Journaling et des photos de choses que je trouve belles dans le quotidien.
- Sur Facebook, j’ai la page du blog et le groupe du laboratoire d’écriture créative.
- Je suis sur deux réseaux sociaux uniquement, parce que ça prend déjà beaucoup de temps. Je me suis limitée à ces deux là qui me vont bien.
Qu’est-ce qui t’a inspirée à rejoindre l’Aventure du Pink Power Tour Festival ?
- Ce qui m’a inspirée c’est toi ! Ça fait un petit moment qu’on se suit mutuellement et que j’aime bien les interviews que tu as faites jusqu’à présent. Je pense que je l’ai presque toutes vues. J’aime bien la spontanéité des échanges, que ce ne soit pas quelque chose de figé, de dogmatique. A travers ces interviews, tu as envie de montrer la pluralité des créateurs et des créatrices en général. Pas que les artistes, d’ailleurs. Je parle beaucoup d’Art mais on peut créer dans plein d’autres domaines. Je trouve ça vraiment intéressant de rencontrer des nouvelles âmes inspirantes et de se dire qu’on fait aussi partie de cette chaîne là. On a l’impression parfois qu’on est tout seul dans son coin mais non, il y a plein de gens qui créé. Je trouve ça super chouette de faire partie d’un festival d’âmes créatrices.
Merci Sofia ! Je suis très contente de t’avoir reçue.
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Et moi je suis très contente d’avoir participé au Pink Power Tour. Rien que le nom, franchement !
Aurais-tu un mot de la fin ? Quelque chose à dire, ou pas … Comme tu le sens …
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Faites-vous plaisir ! Vraiment, faisons-nous plaisir au quotidien parce que la vie est courte.
- C’est un cliché mais franchement, je crois que c’est le meilleur cliché que j’ai jamais entendu. S’écouter, se faire confiance, se faire plaisir. La vie c’est pas plus tard ! Ce qui est important dans notre vie, on ne le vivra pas plus tard. Déjà, plus tard, on ne sait pas où on sera. On ne sait pas ce que la vie nous réserve.
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La vie, ce n’est pas plus tard. La vie, c’est maintenant !
- Souvent, on peut mettre dans notre quotidien, sans bouleverser notre vie … je ne parle pas de tout quitter et d’aller au fin fond de l’Ariège dans une cabane en bois pour écrire. En plus, l’hiver il fait froid en Ariège ! L’idée n’est pas de tout quitter pour se consacrer à une passion, et encore que, pourquoi pas ? Il y a des gens qui le font et c’est très bien.
Si nous sommes appelés à suivre quelque chose, suivre cet appel, c’est une bonne manière de s’honorer soi, de s’ouvrir à de nouvelles expériences et d’enrichir sa vie.
Waouh !!! Trop bien ! Merci Sofia pour ce moment super inspirant et génial !
- Merci à toi pour cette invitation, ça m’a fait très plaisir !
Je suis contente 🙂 Youpi !
On se donne rendez-vous mardi 27 février 2018 pour une nouvelle interview en direct sur ma chaine Youtube. Abonne-toi et active la cloche pour être notifié dès que je serais en live avec une nouvelle invitée qu’il me tarde de te faire découvrir.
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