Hello hello !
Aujourd’hui, je t’emmène à la rencontre d’une sorcière un peu spéciale. On ne se connaît pas vraiment. Nous nous suivons mutuellement sur les réseaux. Et récemment, il se trouve que nous nous sommes rencontrées dans le monde des rêves. Une nuit, j’ai rêvé d’un morceau de papier où était écrit « Lou des Steppes – The Pink Power Tour Festival – Abondance ». Hum … OK… C’est peut être un peu chelou, j’te l’accorde, mais c’est arrivé !
Alors le matin même, j’ai contacté Lou pour lui proposer cette interview.
Elle m’a répondu un grand oui, mentionnant que nos Âmes de punk ont dû se connecter pendant la nuit. Bah oui, évidemment !
https://youtu.be/2i2utiG8124
Bonjour Lou !
- Bonjour Marie ! C’est vraiment mystique. En plus, à ce moment là, on m’avait un tirage de tarot avec que des cartes sur l’Abondance. Juste après, tu m’envoies ce message. Je me suis dit : « c’est bizarre quand même … ». Qu’est-ce que je pouvais dire d’autre que « oui », du coup ?
Alors qui es-tu Lou ? On va essayer d’élucider ce mystère …
- Qui je suis ? … La Grande Question … Je vais plutôt t’expliquer ce que je fais.
- En gros, quand je cherchais ce que je voulais faire de ma vie, je ne savais pas comment utiliser toutes mes compétences et domaines d’intérêts. Je ne savais pas comment rassembler tout ça et je n’avais pas du tout envie de choisir. Ça m’a pris quelques années quand même… Je ne suis pas allée voir une coach. Je n’étais pas du tout dans des « trucs » d’accompagnement à la base. Du coup, j’y suis allée avec mon bâton de marche en partant en voyage.
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Au bout d’un moment, j’ai fini par me dire : « ok, c’est bon ! Je sais ce que j’ai envie de faire ! C’est ce que je fais tous les jours en fait ».
- C’est de discuter avec les gens. Je me suis rendue compte que je n’aimais pas les conversations superficielles. Quand j’étais à une terrasse de café, ou en voyage, peu importe, les gens venaient discuter avec moi. Il se trouvait qu’à chaque fois, ils étaient en questionnement sur où ils en étaient dans leur vie. Probablement parce que moi aussi ! J’adorais discuter avec eux et leur poser des questions sur leur parcours, comment ils avaient su parfois que c’était le bon chemin et d’autres fois non. Tout ça me passionnait complètement ! J’avais envie de continuer à avoir ces conversations avec les gens.
- Maintenant, j’ai des outils pour vraiment les aider à trouver leur voie. Je me suis décidée à faire ça. Et là, depuis récemment, je remixe mon amour des archétypes et du graphisme dans un service d’accompagnement. Quand les personnes ont trouvé ce qu’elles veulent faire, qu’elles sachent aussi comment se présenter, comment communiquer ce mélange de compétences au Monde. Je pense que c’est de plus en plus utile. Avec Internet, on s’intéresse à tellement de choses maintenant. On créé tous les jours des métiers qui n’existent pas. C’est un mélange de plein de trucs et c’est clair que ce n’est pas facile de savoir comment présenter ça. Donc voilà ! Voilà un peu ce que je fais.
C’est énorme ! Comment as-tu fait dans ta quête ? Tu es arrivée à quelque chose de complètement aligné avec qui tu es, mais je suppose qu’il y a eu tout un parcours pour que tu en arrives là. Quelles étapes as-tu eu à traverser ?
- Je vais essayer de faire une version pas trop longue… J’ai fait des études pour devenir graphiste à la base. J’aimais bien aider les gens à communiquer parce que je voyais assez clairement ce qu’il y avait dans leur tête et comment le mettre en forme. J’aimais bien jouer avec les symboles graphiques. Je suis devenue graphiste. J’ai fait des études bien comme il faut pour ça. Originaire du Pays Basque, je suis partie à Paris pour trouver un boulot, qui a commencé à m’ennuyer au bout de six mois. Mais je suis restée trois ans ! C’était un CDI à la sortie de l’école. C’était très sécurisant pour ma famille, pour tout le monde !
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Je me suis dit « tu vas pas dire au bout de six mois que travailler ça te saoule ! ». Mets-y un peu de persévérance quand même !
- Peut-être qu’en insistant, ça finira par être bien.
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Ça, c’est la phrase que je ne me dis plus aujourd’hui.
- Au bout de trois ans, j’en pouvais plus. Je ne dormais plus la nuit. Je n’arrivais plus à me lever. J’arrivais en retard le matin. Je n’avais plus de motivation. Des fois, je pleurais avant d’y aller. Je ne pense pas que j’ai fait un burn-out comme d’autres personnes mais j’étais pas très loin de ça. Je me suis dit « là, c’est pas possible ! Je ne sais pas ce que je veux faire après, mais il faut que je parte d’ici ! ».
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Je n’avais pas de plan après. Je ne me sentais pas de me mettre à mon compte.
- A ce moment là, il y a autre chose qui m’intéressait. C’était de faire du « woofing », travailler dans des fermes contre hébergement et nourriture. J’étais passionnée d’écologie, de permaculture, d’éco-construction, mais je ne savais pas comment tenir un râteau. Je me suis dit « je vais me prendre une année au moins pour me poser, aller faire un peu de woofing, réfléchir à ce que j’ai envie de faire de ma vie, et je vais écrire un blog là-dessus pour transmettre ce que j’apprends au fur et à mesure… ». Au final, ce premier blog n’a pas du tout fonctionné parce que je mettais beaucoup trop de temps à apprendre. Je partais tellement de loin ! Et puis, je ne voulais pas devenir fermière. Même si j’adorais passer du temps dans les fermes, c’était juste pas ma place.
- Au bout d’un moment, je suis revenue à Paris. Mes amis me manquaient. J’ai mis huit mois avant de me décider à revenir, parce que j’avais honte. J’étais partie comme une conquérante en mode « je vais trouver ma voie et quand je vais revenir, je vais en mettre plein la vue à tout le monde ». En fait, j’étais encore plus larguée qu’avant.
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Je n’osais pas faire face à mes potes. C’était horrible.
- Au bout de six-huit mois, un ami m’a dit « tu sais, t’as le droit de revenir et de toujours pas savoir ce que tu veux faire ». Ce n’était pas un ami proche en plus. Du coup, je suis revenue et je me suis mise à mon compte comme graphiste. J’avais un peu changé l’orientation de mon blog à ce moment là, pour que ce soit plus centré sur ma place. C’est-à-dire « comment tu fais pour être plus écolo et plus autonome quand tu habites dans une ville ? ». A l’échelle individuelle, à l’échelle de ton quartier, de ton immeuble… ça, ça a super bien fonctionné. Je le faisais à côté de mon métier de graphiste.
- Mais, je me suis rendue compte, au bout d’un moment, que ni le métier de graphiste à mon compte, où je pouvais choisir mes clients, ni ce blog qui fonctionnait parce que je communiquais dessus… ni l’un ni l’autre, c’était ce que je voulais faire. Ça me rendait dingue ! Parce que tout ce que je faisais, fonctionnait, en plus ! Les gens étaient supers contents. J’aidais vraiment des personnes. Ça me rapportait de l’argent. MAIS ! Ça ne me mettait pas des lumières dans les yeux. Autour de moi, je voyais plein de gens passionnés par ce qu’ils faisaient. Je la voyais la lumière dans leurs yeux. Je me disais « mais qu’est-ce qu’il me manque ? Comment ils trouvent leur boussole à l’intérieur ? ».
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Je crois que j’ai mis 28 ans avant de trouver la réponse quand même ! Faut pas être désespéré. Faut être patient.
- Je déconstruisais tellement tout ce que j’avais construit. Je me suis débarrassée de plein d’affaires et de plein de croyances. Au bout d’un moment, j’avais plus rien. Il me restait l’équivalent d’un sac à dos dans mon appartement. J’me suis dit : « Tu vas faire quoi ? C’est pas une vie ! ». T’as même plus de boulot parce que tu es en remise en question paralysante. Où est-ce que ça va ? Comme il ne me restait plus qu’un sac à dos dans cet appart, je me suis dit « Il faut p’t’être que tu te remettes en chemin, que tu partes en voyage et que tu réfléchisses à ce que tu as loupé… ». Je suis partie.
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J’ai marché pendant quatre mois. C’est pour ça que j’ai toujours mon bâton de marche avec moi aujourd’hui. Pour ne pas oublier.
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En chemin, à un moment, j’ai réalisé que je n’avais pas du tout besoin de trouver l’idée du siècle, le truc original ou de servir une grande cause écologique ou je ne sais quoi. Je pouvais simplement faire ce que je faisais tous les jours et que je ne voyais pas comme un métier, c’est-à-dire, écrire.
- Alors ça, c’est vraiment un truc que j’annihilais totalement de ma vision. D’ailleurs, j’en ai pas du tout parlé dans tout ce que je viens de te dire. J’écrivais et je publiais tous les jours depuis des années. Avant même d’être graphiste. Mon premier boulot, ça été écrivain dans un fanzine amateur. Quand j’étais au collège/lycée ! C’était là depuis le début, sauf que je le voyais pas, parce que je n’écrivais pas de livres. Je ne pensais même pas à en publier un. C’était « oui, j’écris des petits trucs comme ça, mais je ne vais pas en faire un métier ! Je ne vois pas quelle forme ça prendrait ! ». Quand j’écrivais, je racontais des histoires, plutôt sous forme introspective et il se trouvait que, comme les conversations que j’avais les gens que je rencontrais… là, j’avais des conversations par écrit, qui, en effet miroir, aidaient les gens. Moi je les écrivais parce que ça m’aidait moi ! Donc, je ne le voyais pas. Je me disais que c’était un hasard. Je suis tombée sur LA personne avec qui ça a fait écho. Au bout d’un moment, j’ai réalisé que non. J’avais peut-être des compétences là-dedans. Ça rendait fou mes potes ! Plusieurs me disaient : « Lou, tu vas finir écrivain ! ».
- Un peu comme Sofia que tu as interviewée, qui était entourée d’artistes et qui n’avait pas l’impression d’en être une. J’ai eu le même cas de figure de ce côté là. Dès que j’ai reconnecté avec ça, je suis rentrée de voyage et je me suis remise à mon compte. Ça a fonctionné ! C’était bizarre parce que je n’utilisais pas d’outils de coaching ou d’accompagnement, en particulier. Je n’avais pas de diplômes pour me sentir légitime. Je suis vraiment partie de ce que je faisais tous les jours, à ma manière. J’avais lancé quelques déblocages express d’une heure, gratuits, pour tester avec les gens et avoir des témoignages. Je me suis dit : « si j’arrive à vendre ça, à atteindre les personnes que j’ai envie d’aider avec ça… sachant que je n’ai pas de méthode, je n’ai pas de formation ». Mais je peux faire n’importe quoi si j’arrive à faire ça !
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Là, ça m’a posé vraiment la question de « comment est-ce que tu présentes ça quand tu as quelque chose qui ne rentre pas du tout dans les cases ? « .
- C’est pour ça que maintenant, j’ai rajouté un service d’accompagnement pour les personnes qui savent ce qu’elles font mais ne savent pas du tout comment le présenter. Tout ça répond vraiment à des besoins que j’avais pour moi. Je pense que c’est pour ça aussi, que ça fonctionne ! C’était un peu chaotique comme parcours …
Ce qui n’est pas évident, c’est quand c’est hyper naturel pour toi. Je me reconnais énormément dans ce que tu partages. Quand c’est hyper naturel, on a tendance à se dire « oui mais c’est trop facile, je ne peux pas vendre ça. »
- On a l’impression qu’il faut que ce soit un truc qui nous fasse suer quoi !
Il faut que je souffre énormément, sinon ce n’est pas légitime, ce n’est pas valable !
- Je pense qu’on a tous un petit pilier de croyances comme ça. Du style, le travail, c’est à la sueur de ton front ! T’as pas le droit de t’amuser !
C’est en train de changer, mais y’a encore un boulot de dingue à faire là-dessus. Il y a un éveil des consciences tous les jours mais je pense que tu as totalement ta place dans ce que tu fais. Justement, tu peux en parler un peu. Comment ça se passe quand on travaille avec toi ? Qu’est-ce qui se passe ? Je sais que ce n’est pas rationnel, mais bon … Si tu arrives à l’expliquer …
- Alors … Je vais tâcher de l’expliquer … C’est pas un truc trop perché, même s’il y a une partie intuitive. Je ne me repose pas sur une méthodologie ou des outils particuliers … Alors bien sûr, je vais poser un cadre. C’est-à-dire, je vais d’abord discuter avec la personne de pourquoi est-ce qu’elle est là ? Où est-ce qu’on va ? La base des résolutions de problèmes. Après, il n’y a rien de poser de plus que ça. On finit par se voir. On fait un Skype ensemble ou on se voit en vrai si la personne est sur Lyon.
- Du fait que t’as pas d’outils – c’est un peu comme toi qui ne prépare pas de questions pour tes interviews – t’es obligée d’être présente à l’autre. T’as rien derrière lequel te cacher. T’es là, tu es pleinement là et t’as pas d’autres choix. Du coup, ça se fait des deux côtés. Personne n’a une petite copie à regarder ou des questions auxquelles répondre. Ça permet d’aller tout de suite en profondeur. Le fait qu’il n’y ait pas de forme particulière, des fois les gens viennent me voir pour un problème et au final, quand ils commencent à parler, ce n’est pas du tout de ça dont ils me parlent. Mais pas DU TOUT ! Et j’suis là : « Ok … ». Je les laisse parler tu vois. Je vois qu’au bout d’un moment, il se rappelle de leur problème alors il le place, histoire de … « Vous êtes sûr que c’est ça le problème ? ».
- C’est drôle, parce qu’au final, s’il y avait une méthodologie, je leur poserais des questions par rapport au problème. Du fait qu’on soit juste présent comme si c’était une conversation entre amis ou entre inconnus qui se croisent, ça prend une forme différente, plus naturelle. Chacun est face à l’autre, se regarde dans les yeux et n’a rien à perdre. Il n’a qu’à déballer tout ce qu’il a sur le cœur. On discute comme ça.
- Ce qui se passe pour moi, c’est que, lorsque j’écoute la personne, ça fait un écho. Bien sûr, il y a le côté empathique qui fait que je vais ressentir ce que ressent la personne, mais ça fait un écho immédiat avec des histoires, dans ma tête. C’est peut-être mon côté écrivain, je sais pas … Ça fait écho à des expériences, toujours à UNE expérience en particulier. A ce moment là, je sais que c’est cette histoire qui doit sortir pour aider la personne à débloquer. C’est particulier. Je ne sais pas pourquoi ça fonctionne comme ça. C’est pour ça que j’ai mis sur mon site, que j’étais plus conteuse qu’écrivain.
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Je fonctionne vraiment en « histoires ». C’est comme si mon intuition était branchée dessus.
- Des fois, je peux utiliser des exercices que j’ai faits, quand moi je cherchais des réponses. Ce sont des trucs comme prendre une feuille et un stylo. T’as pas besoin de plus que ça. Ce sont des exercices que j’ai développés pour aider à creuser quand t’es perdue et qu’il y a trop de brouhaha autour. Voilà, ça m’arrive de sortir quelques outils. Quand la personne me parle, ils me reviennent à l’esprit intuitivement. Du coup, je les sors parce que ça peut l’aider.
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C’est grandement intuitif, mais je pense que le fait d’être simplement présente, t’as les bonnes ressources, les bonnes histoires, les bons « trucs » qui viennent naturellement. C’est un peu bizarre. Je n’ai pas l’impression de faire grand chose. Ça vient naturellement à moi mais ça fonctionne.
Ça veut dire que t’es complètement alignée avec ça et que c’est ta voie. C’est ce que tu as à faire sur Terre. En tout cas, là, maintenant tout de suite.
- C’est ça ! Ce n’est pas évident parce que quand c’est quelque chose que tu fais naturellement, ce n’est pas facile de l’expliquer, ce n’est pas facile de savoir « si c’est vraiment un métier ce truc ».
Tu réponds quoi quand les gens te posent la fameuse question : « Tu fais quoi dans la vie ? »
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Cette question m’a terrorisée pendant des années !
- Au final, je réponds ce que j’ai mis sur la plage d’accueil de mon site. C’est-à-dire que je suis là pour aider les gens à rassembler toutes les parts éparpillées qu’il y a en eux et trouver comment les alchimiser et les présenter pour qu’ils se sentent à leur place. Généralement, quand je dis ça, les gens me regardent en mode « hum… c’est intéressant … ». Ah oui ! Et puis, je dis que je bosse avec les femmes. Il se trouve que depuis qu’on me pose la question, ce ne sont que des hommes qui me la posent. Du coup, ils sont là « mais ça a l’air intéressant, pourquoi est-ce que tu ne travailles qu’avec les femmes ? ». Dans ma tête je me dis « ma façon de faire est un peu perchée quand même… donc il vaut mieux que ce soit avec des personnes intuitives ». Non, mais je pourrais travailler avec les hommes aussi. C’est vraiment les femmes que j’ai envie d’aider particulièrement.
Je comprends. Ça fait vraiment écho ce que tu dis. En ce moment, je sais que j’ai quelque chose à faire avec les femmes, mais je me dis « oui mais non … ça fait une catégorie, du coup je ne sais pas… ». Je sais que j’ai quelque chose à accomplir avec les femmes. De toute façon la plupart de mes clients sont des femmes, donc à un moment il faut voir les choses en face.
- C’est aussi parce qu’on a moins de problèmes à se faire accompagner, à parler de nos sentiments… Après, j’ai des amis hommes qui se font accompagner. Proportionnellement, il y en a quand même moins. Même dans le coaching, il y a beaucoup de femmes qui sont coach. Après tu choisis de te spécialiser ou pas …
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Je me rends compte que c’est peut-être plus difficile pour les femmes d’arriver à prendre leur place, à vendre leurs services – Oh ! Mon Dieu ! Vendre !!! – ce n’est pas un truc généreux ça, pour les femmes.
- On a tellement de croyances par rapport à ça. D’ailleurs, je pense que la plupart des hommes ne se rendent pas compte qu’on les a. A mon avis, de part notre position sociale et culturelle, il y a plus de boulot à faire de ce côté là. C’est là aussi que j’ai envie d’être présente. Encore un fois, je me débats avec les mêmes croyances. Ça me permet aussi de les comprendre chez les femmes.
C’est vrai qu’il faut pas se leurrer. Il y a clairement une différence hommes et femmes. Déjà, on est pas fait pareil, ça c’est clair ! Moi aussi, ça m’arrive. Des fois je me prends la tête pour un truc et mon conjoint me dit « c’est facile, tu fais ça, ça et ça ». Mais moi, je ne veux pas une solution pragmatique, j’ai envie d’écouter mon ressenti… Les hommes vont plus aller chercher le truc rationnel, carré et nous on est là, dans le ressenti et l’intuition. Il faut qu’on arrive à se comprendre ensemble quoi !
- Les deux sont très efficaces !
Il y a beaucoup de croyances par rapport à l’argent, vendre ses services … Ce problème doit toujours ressortir chez tes clientes, de manière générale, non ?
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Oui, parce que l’argent c’est mal et ça corrompt toutes les âmes ! (rires)
- Même moi, je me rends compte qu’il y a quelques années, quand j’étais dans mes projets d’écolo. Tu peux pas être écologiste et vouloir de l’argent ! Il faut que tu sois pauvre, que tu vives en produisant zéro déchet. Enfin si, il faut que tu aies un peu d’argent quand même, parce que c’est mieux si tu peux manger bio…
C’est tout un paradoxe en fait …
- Si tu dis que tu as envie de gagner de l’argent, en tant que femme en plus, tu passes pour une femme vénale. Et personne n’a envie de passer pour une femme vénale. Tout de suite, c’est genre « t’es une castratrice ». C’est associé à tellement d’images auxquelles personne n’a envie d’être associé. Vendre ses services, ça passe si t’es dans une association… Dans ce cas là, c’est généreux… On en rigole mais c’est ça en fait. Forcément, quand tu te retrouves à devoir présenter ce que tu fais et DONC : présenter tes services, les trois-quarts des femmes se retrouvent bloquées à ne pas oser le faire. Ou elles le font à moitié en s’excusant de déranger … C’est pas que je veux de l’argent mais … Je suis là pour aider les autres, mais je peux pas non plus le faire gratuitement, mais j’en suis désolée. J’aimerais bien si c’était possible … (rires). C’est vraiment affreux !
- Moi j’ai eu beaucoup de problèmes pendant des années pour démarcher. J’te dis ça mais en fait quand j’étais graphiste, j’ai pas eu besoin de chercher des clients. Je ne comprenais pas pourquoi les autres graphistes de mon entourage n’en trouvaient pas. Parce qu’eux, démarchaient. Ils avaient un portfolio, un CV, etc… Moi, j’ai jamais fait de porfolio, JAMAIS ! A part à la sortie de mon école. Je me disais « comment c’est possible que je trouve des clients alors qu’ils n’ont jamais vu ce que je fais ? ». Je ne leur montrais même pas ce que j’avais fait avant. J’aurais pu. Mais non. A aucun moment, je ne leur ai vendu mes services.
Tu avais une « aura » ! Un truc qui les attirait …
-
Il m’a fallu des années pour comprendre pourquoi j’attirais des clients. En fait, c’est simplement parce qu’au lieu de me focaliser sur la vente en elle-même, ce qui m’intéressait, c’était d’aider les gens à mettre en forme les visions qu’ils avaient dans leur tête, qui étaient partiellement inconscientes.
- Du coup, quand je les rencontrais, je leur posais plein de questions là-dessus, parce que ça me passionnait ! A un moment donné, ils finissaient par me demander mon métier. Je leur disais que j’étais graphiste. On discute. C’est juste une conversation. Mais comme je m’intéresse vraiment à ce qu’ils font et que je leur donne des conseils, non pas pour les attirer comme clients mais juste parce que j’ai envie de les aider. Je ne me posais pas de questions du genre « il faut que je leur donne des conseils mais pas trop … ». Tu les donnes. De toute façon, tu croiseras bien quelqu’un d’autre, au pire ! J’ai pas le côté « radin » en aide. J’me dis pas « si je donne ce truc là, après qu’est-ce que je vais vendre ? ».
-
Je pense que c’est ça en fait. Se dire que c’est juste une conversation. C’est pas la peine de penser à vendre.
- T’es passionnée par un truc, tu vas forcément en parler ! La personne va forcément voir que t’es calée sur le sujet. Ensuite, soit vous travaillez ensemble parce que ça tombe au bon moment, soit non, mais c’est pas grave. Ne pas hésiter à aider les gens gratuitement. Attention ! je ne parle pas d’aller bosser un mois pour quelqu’un gratuitement ! On est d’accord ???
Surtout n’interprétez pas mal, attention !!!
- On se calme ! Clairement, ce n’est pas du tout le but ! C’est logique en fait. Quelqu’un qui t’aura déjà un peu aidé, t’as envie de retourner voir cette personne. Même si les conseils qu’elle t’a donnés, tu aurais pu les trouver toi même. C’est juste que tu crées du lien. Et voilà !
Je fonctionne exactement comme toi ! Moi non plus je ne démarche pas. Et les fois où j’ai essayé … Toutes les fois où j’ai voulu me donner bonne conscience en me disant que « normalement », c’est comme ça qu’il faut faire, c’était tellement pas moi que c’était pas possible ! Je me sentais trop mal. Alors qu’en fait, c’est en discutant naturellement, comme tu dis … Je trouve que c’est un super message pour toutes celles et ceux qui nous lisent. Soyez comme vous êtes en fait ! Il n’y a pas besoin de réfléchir à « si je dis ça … est-ce que je dois dire ça ? … ou pas … ». Comme tu l’as dit, finalement, c’est simple.
- On en revient toujours à l’idée de la présence plus que de la méthodologie en fait. Si t’es concentrée sur la personne, tu vas trouver un moyen, non pas de vendre tes services, mais de créer un lien avec cette personne. En fait, c’est juste ça qui fait que tu arrives à vendre tes services ensuite. C’est parce que D’ABORD, tu as crées un LIEN.
Je valide à 100% !!! Ça me paraît tellement logique !
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Quand on se dit qu’il faut vendre ses services, on pense pas au fait que ça peut être aussi simple qu’une conversation. On se dit qu’il faut mettre son petit costard de commerciale et ses talons hauts pour être crédible.
Mais trop ! En plus, c’est ce qu’on nous apprend ! Je n’ai pas fait d’école de vente mais quand j’ai fait mes études de coiffure, il y avait une partie « vente ». Je trouvais ça super alambiqué ! Tu dois dire ça, faire ça, pour que la personne réponde ceci ou cela. Et moi je n’étais pas du tout à l’aise avec cette façon de faire ! Je me disais « mais ils me racontent quoi là ? » Je trouvais ça hyper stressant !
- Moi, j’ai une très mauvaise mémoire alors si je dois tout retenir, je vais bloquer. De toute façon, quand je vais me retrouver face à la personne, je vais m’intéresser à elle. Du coup, je vais être branchée sur elle et je vais pas du tout être branchée sur tout ce que je suis censée dérouler. Ça va pas le faire !
On va dire aux gens « ne vous prenez pas la tête à vouloir vendre un truc ! Discutez avec des gens, c’est tout ! »
- Je me suis dit la même chose avec cette interview, parce que moi la vidéo, ça me fait super peur ! J’en fait jamais. Enfin, c’est pas que ça me fait super peur mais c’est juste le fait que je n’en fasse pas, je me dis « oh la la mais je vais dire plein de bêtises … Tout va être enregistré A VIE ! » C’est l’horreur, ça fait flipper ! Mais je me suis dit « Ok, calme-toi, c’est juste une conversation, pourquoi tu stresses ? ». Et là, ça allait mieux tout de suite après.
Qu’est-ce qui t’a inspirée à te jeter à l’eau ?
- Comme je t’ai dit, le fait qu’on m’ait fait un tirage de cartes juste avant. C’était trop drôle. Il y a eu deux trucs en rapport à l’Abondance qui se sont enchainés. Ça c’était pour le petit côté mystique marrant.
- Mais après, il y avait le fait que tu as fait une vidéo, il y a un an peut-être, sur une plage, avec une fille, en mode « hey ! On s’est rencontrée en vrai ! On vous envoie une petite vidéo ». Pour expliquer, on a fait une formation ensemble, Marie et moi, donc on se connaît pas directement. On n’a pas échangé beaucoup. Mais on connaissait nos têtes et ce qu’on faisait. Marie avait fait une petite vidéo sur le groupe de formation. Tu étais pétillante. Il y avait ce petit côte « punk » déjà. Je me suis dit « waw ! cette meuf, elle a l’air trop cool ! ». J’avais en tête l’énergie que tu avais ce jour là dans cette vidéo. Puis, il y a le fait que tu es partie de Facebook aussi, en mode je ne vais être que sur Instagram et Facebook c’est fini ! Du coup, je n’avais plus de nouvelles de toi. Je ne savais plus trop ce que tu faisais. Récemment, je me suis mise un peu à Instagram. Du coup, on s’est retrouvée ! Quand tu m’as proposé ça, je me suis dit « vas-y ! C’était trop fait pour se faire ! ». J’ai même pas réfléchi en fait. C’était oui, mais de manière évidente.
Je suis trop contente ! Même moi, je me rends compte que dans les gens que j’invite sur cette chaîne, je fais aussi de plus en plus confiance. Au début, les premières fois, j’étais stressée. Avant une interview, j’étais en mode « oh la la ! ». Aujourd’hui, je fais confiance à cette intuition, à ce qui me guide vers LA personne. C’est tellement plus fluide. Là, par exemple, j’ai même pas stressé aujourd’hui, tu vois.
- Moi si !
Oui, c’est normal. Mais ça va. Tu vois, tout se passe bien…
- Je le vis bien !
Qu’aurais-tu envie de dire à toutes les femmes qui nous lisent aujourd’hui ? Si tu avais un message à leur faire passer …
-
Ah ! Je savais que tu allais me poser cette question ! J’aurais dû réfléchir avant pour dire un truc intelligent.
Bah non ! Tu vas devoir répondre en direct !
- C’est un peu ce qu’on dit peut-être depuis le début. N’essayez pas d’être originale, bonne commerciale, bonne « marketeuse » ou je ne sais quoi en fait.
-
Franchement, il n’y a rien d’autre à chercher que juste faire ce que vous avez envie de faire et d’être présente à ça.
- Peut-être quelque chose par rapport à la peur de l’illégitimité qu’on entend en permanence, parce que je l’avais aussi. Ce qui m’a aidé vis-à-vis de ça, c’est le fait de me dire « je communique sur là où j’en suis aujourd’hui ». Si tu es ok avec ça, si tu es claire et transparente là-dessus, et donc communiquer aussi sur ce que tu ne sais pas, et ne pas avoir peur de le dire, ça va passer. Même si c’est dire « je sais faire ça, mais par contre pour ça, je suis nulle à chier », ce n’est même pas forcément se dénigrer. C’est juste être frontalement honnête. Cette honnêteté, c’est aussi ce qui va jouer en votre faveur. Les gens vont savoir à quoi s’en tenir. Peut-être qu’ils vont aussi se dire « ah mais moi aussi je suis nulle à chier avec ça ! je me sens vachement proche de cette personne ! ».
-
T’as aucune idée de ce qui va se passer et ça ne te concerne même pas. Tout ce que tu as à faire, c’est de te présenter telle que tu es aujourd’hui.
- En fait, on a du mal à le faire parce qu’on va souvent viser plus loin. Les personnes qui nous inspirent, peut-être même les personnes de notre entourage, si on est vachement bien entouré, sont plus loin que nous. On se compare forcément. C’est humain. On va se comparer à ces personnes là. Le problème, c’est que quand tu présentes qui tu es et ce que tu fais, si tu te présentes comme si tu étais au milieu de plein de personnes qui sont plus loin que toi, forcément tu vas mal te présenter. Tu ne vas pas te sentir à ta place.
- Mais si tu dis vraiment, sincèrement « j’en suis là et je peux vous aider avec ça ». C’est juste regarder légèrement en arrière. Ok, il y a deux semaines, un mois, dix ans … j’en étais là. J’ai fait ce chemin là. Je peux aider … Je peux même pas dire les personnes qui sont derrière, parce que pour moi c’est plutôt cyclique. Il y a des moments où tu vas être alignée avec qui tu es, des fois tu vas être un peu à la périphérie, d’autres fois carrément à l’ouest. Ce n’est pas linéaire. C’est pas genre « ça y est maintenant, je suis alignée avec moi-même, c’est ad vitam eternam ». Tu es plutôt sur un cercle et régulièrement, tu fais des allers-retours à la périphérie. A force de faire ces allers-retours, tu sais comment rejoindre le centre. C’est juste ça en fait.
-
Les personnes qui sont alignées, elles ne le sont pas H24. Elles ne sont pas « Bouddha ». C’est juste qu’elles savent y retourner plus rapidement que d’autres.
- Elles ont des outils pour ça.
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Faites simplement avec là où vous en êtes, sans essayer de « faire genre ».
- Parce que c’est ça qui va faire que vous n’allez pas vous sentir à votre place. Ça peut être sur un petit détail de rien du tout. Et juste, de recaler vraiment là où vous en êtes, vous n’allez pas avoir de problème à vendre vos services. Parce que vous n’êtes pas en train de mitonner sur qui vous êtes ! Tout simplement. Y’a rien à perdre. Au pire, on veut pas de vous, bah tant pis. Au moins t’as été clair. Rien n’est plus effrayant que de présenter quelque chose qui n’est pas toi aux gens. La pression, c’est d’être découvert après ! Tout la peur de l’imposteur, elle est là ! Il y a forcément un truc comme ça. Oui, tu peux être un petit peu à ta place, mais pas tout à fait. C’est ça qui fait que tu flippes trop en fait !
Et si des femmes inspirées ont envie de travailler avec toi, comment ça se passe ? Comment fait-on pour te retrouver ?
- Instant commercial ! (rires) Attend ! Je vais chercher ma veste pour être sérieuse. J’ai simplement un Facebook, un site et un Instagram qui s’appellent « Lou des Steppes ».
- Vous pouvez me contacter soit pour un accompagnement ponctuel d’une heure, qui s’appelle le « Déblocage Express ». J’avais pas le côté long, accompagnement d’un mois, trois mois, six mois, comme avec certaines coachs. Ça ne correspond pas tout simplement, à la manière dont je travaille. J’aime bien quand c’est rapide et efficace ! Ça, ça fonctionne pour des problèmes précis, que ce soit professionnel ou personnel. De toute façon, c’est souvent lié. Ce sont des problématiques spécifiques dans le temps. C’est –à-dire que si c’est pour une question, par exemple, « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? », ce n’est pas tout à fait un problème spécifique …Ça doit être une situation à régler dans le temps qui est vraiment précise, par exemple : vous avez fait plusieurs offres. Il y en qui ne fonctionnent pas. Vous aimeriez comprendre pourquoi. Ça peut être ce genre de choses. Ou : j’hésite à quitter mon travail … ça peut être tout un tas de choses. Pour ça, ça s’y prête bien, les déblocages express.
- Après, si c’est pour des questions de fond, d’orientation, de connaissance de soi … qui demandent un peu plus qu’une heure, on va pas se mentir ! Dans ce cas-là, je viens de lancer, tout récemment, en février, un service qui s’appelle « Vision Claire » et qui ma foi, porte plutôt bien son nom !
J’adore le nom !
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Si vous avez une activité ou que si vous êtes en train de la chercher, comment allez-vous la présenter au monde ?
- Comment vous allez la présenter, c’est : quel est votre message ? vos valeurs ? vos forces ? Quels sont les pièges à éviter, pour vous spécifiquement, par rapport à votre personnalité ? C’est vraiment par rapport à votre personnalité en fait. Ce n’est pas tant ce que vous faites que qui vous êtes. Du coup, quel que soit ce que vous allez faire comme activité, cette Vision sur laquelle on va travailler, ça va être un peu la même. En travaillant sur cette vision là, la base de qui vous êtes, l’énergie que vous dégagez, c’est ce qui fait que les gens viennent vous voir pour ça, plus que pour le service que vous proposez. D’avoir ça au clair, ce en quoi tu crois, ce que tu as à dégager …
- Pour toi, de la Joie par exemple ! Ce côté pétillant un peu punk ! Quel que soit ce que tu fais, ça va être présent. Et ça, des fois, on a trop le nez dedans, on s’en rend pas compte. Cette Vision qu’on va définir à la base, qui est Vous, ensuite va découler naturellement les offres et le contenu que vous allez proposer, comment vous allez raconter une histoire, vous spécifiquement, par rapport à une autre personne qui n’aura pas du tout la même personnalité.
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J’en avais marre de voir des méthodes marketing de « il faut faire comme ci, il faut faire comme ça ». J’me disais « mais NOoonnn !!! »
- Ok, pour certaines personnes, mais pas forcément pour tout le monde. Je cherchais… Est-ce qu’il y a un outil qui existe, qui puisse aider les personnes à savoir quels sont les bons outils pour elle. Savoir les repérer. Se dire « ah ! Celui là il est pour moi, il me correspond très bien ! ». Ça t’évite de perdre plein de temps à tester tous les autres trucs, toutes les recettes qu’on va te vendre à l’extérieur. Franchement, tu peux perdre beaucoup de temps et beaucoup d’argent avec ça. Je cherchais …
- Je suis passionnée par les archétypes ! Que ça touche l’argent, le tarot … peu importe. Tu peux travailler là-dessus avec les archétypes. J’ai découvert les archétypes de marque qui sont utilisés par les très grandes entreprises. Genre, par exemple, Nike, c’est l’archétype du héros, de l’athlète. Dans toutes leurs communications, ils vont communiquer là-dessus. Un de leurs slogans, c’était « Si t’as un corps, t’es un athlète ! ». M&M’s communique sur l’archétype du clown. On voit bien que toutes leurs publicités sont là pour nous faire rire, nous détendre …
- Ce qui est intéressant, quand tu t’en sers pour toi, pour ton entreprise, c’est de les utiliser par rapport à toi, et non par rapport à ton activité.
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N’essaye pas de te positionner à l’avance par rapport à un marché où je ne sais quoi, en te disant « ok, ça, ça va bien fonctionner » ou genre « il y a un manque ici, je vais me positionner exactement comme ça, comme ça je vais bien me démarquer ». Si ça se trouve, ça ne te correspond pas du tout. Tu vas galérer à faire semblant !
- Là, avec les archétypes, en se concentrant sur qui on est, ce en quoi l’on croit, par quoi est-ce que l’on est attiré … Ça peut être culturellement, dans les films, par quels types de contenu on va naturellement … Tout ça, ça va aider à cerner quels sont nos archétypes. Ça sonne comme une évidence quand on les entend. C’est genre « ah mais oui ! D’accord ! C’est ça ! Mais ça fait des années qu’on me le dit mais que je ne l’entends pas ! ». Ça fait souvent ça comme effet. Les archétypes, on va les utiliser dans notre manière de parler, les mots, le vocabulaire … parce que c’est un truc culturel. Ça va se retrouver partout dans notre communication de manière inconsciente quand on ne les connaît pas. En avoir conscience, c’est ce qui permet de communiquer beaucoup plus fort son message et son énergie. On sait sur quoi capitaliser ! Le service « Vision Claire », ça sert à ça. Trouver vos archétypes. A partir de ça, on voit tout ce qui vous est adapté : l’expérience que vous allez offrir à vos clients, quelles offres vous proposer, comment est-ce que vous communiquez sur les réseaux sociaux, etc… Quel genre de contenu vous offrez sur votre blog … Je trouve ça passionnant !
A ce moment de l’interview, je suis scotchée par ce que Lou partage !
- J’ai l’impression d’expliquer ça mal, mais ça va, tu me rassures.
Pas du tout ! Je suis hypnotisée par ce que tu dis. Où est-ce qu’on signe ??? J’adhère totalement.
- Comme j’ai rien préparé, je me dis que ça doit être chaotique comme présentation.
Pas du tout ! Rassure-toi ! Tout va bien.
- En tout cas, je trouve que c’est parlant. C’est comme avec les cartes du tarot ou des oracles … les archétypes ne sont pas quelque chose qui va te limiter, comme des outils marketing pourraient le faire. En marketing, t’as un processus à dérouler. C’est comme ci, comme ça et tu ne sors pas du rail. Les archétypes, ça va toucher directement à l’inconscient collectif. Tu vas les retrouver dans les contes, dans les films. Tu t’y identifies naturellement. C’est tellement naturel que tu ne le vois pas. De savoir à quel archétype tu es associé, c’est un outil de création de dingue, parce que ça te met à distance.
- Si tu es centrée sur toi, tu sais pas vraiment quelle offre proposer, laquelle est vraiment alignée avec toi … ce n’est pas toujours évident. Alors que si c’est un archétype, c’est-à-dire, quelqu’un d’extérieur à toi mais qui est très proche de toi quand même, très très proche. C’est plus facile de se dire par exemple, qu’est-ce que le clown, le magicien, peu importe l’archétype que tu as … surtout que c’est un mix de trois archétypes que tu es à peu près … qu’est-ce que ces personnes là proposeraient. Là, c’est plus facile. Ça te met en recul.
Yes ! En plus ça devient un jeu. Ça devient amusant !
- Exactement, c’est ça ! Et puis, tu as une manière particulière d’alchimiser tes trois archétypes à l’intérieur de toi. Voilà ! Pour moi, c’est passionnant. Je le prends vraiment comme un jeu. Ce qui était une prise de tête avant, est devenu vachement plus fun !
J’adore !
- Je me suis dit que ça serait trop cool de partager ça avec d’autres personnes pour qu’elles puissent s’amuser un peu plus aussi. Parce qu’on se prend quand même facilement la tête !
Ah bon ? Sans blague ! Ah … J’adore je pourrais écouter Lou pendant des heures… On va réussir à s’arrêter au bout d’un moment. En tout cas, merci beaucoup ! J’ai été hypnotisée par tout ce que tu as partagé.
- C’est mon pouvoir de sorcière !
Elle m’a ensorcelée ! Attention ! Ça y est ! je l’ai démasquée ! Elle s’est mise sur Instagram et elle s’est dit « tiens, je vais aller dans son rêve pour qu’elle m’interviewe ».
- Je suis diabolique ! Mais si je savais faire ça Marie, mais je serais déjà en train de gagner des millions !
C’était une blague hein ! J’espère que tout le monde a compris. En tout cas, je suis super contente de t’avoir invitée, Lou, à partager ton message au monde. Merci du fond du cœur. A ce stade de l’interview, j’ai envie de sauter partout, tellement je suis contente !
- Mais en fait, on est deux surexcitées de la vie ! C’est pas possible ! En plus, j’ai pris un café avant. Je vais devoir évacuer l’énergie après. Il faut qu’on évacue un peu pour se reposer.
On va aller donner notre trop plein d’énergie, à la Terre !
- En tout cas, ça m’a fait super plaisir ! Surtout, compte tenu du stress que j’ai eu hier soir en songeant à cette vidéo, et bien je suis ravie de l’avoir fait. Franchement, c’était cool. Maintenant, j’aurais moins peur.
Félicitations ! Bravo à toi d’avoir franchi ce pas. Et merci à toi qui nous lit et/ou qui nous écoute.
Retrouve Lou sur son site internet, sa page Facebook et Instagram !
On se retrouve très vite pour une prochaine interview en direct sur ma chaine Youtube. Abonne-toi et active la cloche pour être notifié.
A bientôt !
En savoir plus sur Marie Guibouin
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Merci Merci Marie et Lou pour ce moment inspirant ! J’en ressors boostée et plus sereine. Bon, alors la prochaine fois qu’on me demande « tu fais quoi dans la vie ? », je saurai quoi répondre 😉
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