L’Appel est de plus en plus fort. Je dirais qu’Elle devient Vitale.

Dire que lorsque j’étais ado, j’en avais marre de vivre à la campagne. Parce que loin de tout, parce qu’embêtée de demander à mes parents de m’emmener ici et là. Soif d’indépendance et de liberté certainement. Peut-être qu’à une époque, je n’ai pas mesuré la chance que j’avais de vivre proche de la Terre. Pourtant, je me suis toujours réjouie de manger les fruits et légumes du jardin. J’ai connu l’Abondance de la Terre. Dès mon plus jeune âge, j’ai savouré la joie d’aller courir dehors et de grimper aux arbres si j’en avais envie. Oui, j’ai eu ma période un peu cascadeuse !

Puis il y a eu la période où j’étais pressée de passer mon permis, d’être indépendante, de gagner mes propres sous à moi, avec la fierté de me responsabiliser.

Je me souviens de ma première voiture, payée 900 euros, emprunté à mes parents que j’ai remboursé jusqu’au dernier centime. J’étais fière d’avoir payé mon permis de conduire toute seule avec mon petit salaire d’apprentie. J’étais fière de vivre en ville et de pouvoir aller où je voulais quand je voulais. J’aimais cette effervescence de la ville.

Et pourtant … Aujourd’hui, l’Appel de la Nature est plus fort. J’ai la chance d’avoir un cours d’eau proche de chez moi, que je peux longer pendant des kilomètres en passant par le Parc Monplaisir (j’adore ce nom !). Cet après-midi, j’ai tardé à sortir. Comme je te disais hier, la transition Facebookienne n’est pas agréable. Dans ma tête, je suis déjà partie, mais dans les faits je suis encore là. Ça fait comme un « truc » qui s’accroche à moi alors que je pourrais très bien tout simplement ne pas me connecter du tout et basta ! Mais en fait non, j’y suis encore par ci par là. Et ma foi, même au dernier moment, j’y fais encore de belles rencontres !

Je ne sais pas si c’est cette « oppression » qui me fait ressentir plus fortement l’Appel de la Nature. Je t’en dirais plus en juin, lorsque j’aurais quitté définitivement le petit bonhomme bleu. Définitivement, je l’ai dit. C’était mon intuition première, mais je me disais quand même : « n’est-ce pas un peu radical ? » En fait, non, je sens que je n’aurais pas envie de revenir. Pourtant, j’en ai passé des heures et des heures sur cette plate-forme. Et là, je n’ai pas envie de faire de compromis. Je crois que j’ai du mal avec les demies-mesure. C’est souvent tout ou rien avec moi.

Je viens de me désinscrire de Snapchat. J’avais un compte dont je me servais plus ou moins. En vrai, j’ai jamais vraiment compris comment m’en servir. Et puis j’adore Instagram et je me sens bien avec lui 🙂 J’aime bien y partager mes inspirations du moment <3 <3 <3 Et depuis peu, j’y annonce de temps en temps mes nouveaux articles de blog et les dates des ateliers que je propose.

A l’heure où je t’écris, je viens d’aller marcher. Ça m’a fait un bien fou ! Ah ! Et ce moment où j’ai enlevé mes chaussures au parc … Ce bonheur de marcher les pieds dans l’herbe ! Le kiff total !

Et toi ? Quel est ton rapport à la Nature ?

Comment tu te sens quand tu ne sors pas de la journée ?

Ressens-tu ce besoin d’aller marcher ? Est-ce que tu l’écoutes ou est-ce que tu te dis que tu dois d’abord finir ceci ou cela ?

Prends quelques minutes pour répondre à ces questions pour toi-m’aime en premier, et si ça te dit, partage tes réponses en commentaire 🙂


En savoir plus sur Marie Guibouin

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

En savoir plus sur Marie Guibouin

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture