C’est parti pour la 1ère interview de l’été !!! (oui oui c’est l’été !!! Si si je t’assure !!! 😀 😀 😀 )
Aujourd’hui je t’emmène dans l’univers de Fabienne Le Vacon , alias Kaelie Wan… J’ai rencontré Fabienne, il y un peu plus d’un an (et depuis je ne l’ai plus quitté :p).
Fabienne est professeur d’Arts internes, praticienne de Shiatsu, Artiste-peintre … Une femme généreuse à multiples talents que je suis fière de connaître et de partager son univers avec toi.
Entrons en immersion dans l’univers de Kaelie Wan …
- Qui est Kaelie Wan ?
C’est mon nom d’Artiste depuis plusieurs années. C’est un nom d’origine celte que j’ai créé. Ça représente un peu qui je suis en tant que peintre. Le sens qu’on pourrait lui donner, c’est
une volonté d’amener une forme de lumière et de générosité jusque dans l’obscurité.
C’est mon idéal d’Artiste en fait. J’essaie au mieux de vivre ce nom avec cette identité, dans ce que j’fais… et puis ce sont mes origines celtes 😉
- Qu’est-ce qui t’a sensibilisé à l’Art ? Comment l’Art est arrivée dans ta vie ?
Je pense que c’est une nature artiste.
Même si on a tous cette nature d’artiste, après qu’est-ce qu’il l’a réveillé ? Pourquoi ça a pris le dessus ?
J’ai eu la chance de grandir dans l’Art.
J’ai fait de la danse et de la musique étant petite. Et puis des ARTS Martiaux, je dis bien ARTS Martiaux, c’est un Art, même si c’est un Art très « martien »… ça reste une forme d’Art du mouvement. D’ailleurs la danse m’a amené aux Arts Martiaux. Ce sont deux arts du mouvement même si la finalité n’est pas la même. Ça a toujours été présent dans mon enfance.
Après, ça été aussi l’influence de mon parrain,
Yvo Jacquier, un artiste peintre très riche d’enseignement, très passionnant.
Je l’admire beaucoup. Il continue d’œuvrer, il vit à Prague depuis quelques années. Et étant enfant, je l’ai cotoyé, j’ai visité son atelier, j’ai perçu son univers, sa façon de créer.
En plus il est multi-talents.
Il avait un côté musicien. Beaucoup de choses me touchaient énormément dans son approche :
sa passion, sa volonté de se battre en tant qu’Artiste dans sa différence. C’est un chercheur, un explorateur, c’est quelqu’un qui a un univers très très riche, qui aujourd’hui se consacre beaucoup à la Géométrie sacrée dans l’Art.
Il a joué un vrai rôle de parrain en tant que modèle, en tant qu’Artiste, un peu décalé, assumant complètement sa différence. Donc, ça m’a énormément imprégné.
C’est énorme et fascinant ! Ça me donne super envie de le connaître !
C’est vrai qu’il m’a imprégné, même si je ne m’imaginais pas vivre de cette profession, une fois adulte. J’avais d’autres idées, et aussi j’avais cette croyance, qu’en tant qu’Artiste, on a pas vraiment une place dans ce Monde. Je voyais que lui, se battait pour ça ! Il est plus âgé que moi, donc je le voyais en tant que jeune adulte, lutté énormément. Donc, c’est vrai que j’avais mis un peu ça de côté.
Finalement la vie m’a ramené à ça, une fois jeune adulte aussi, à réaliser que c’était essentiel pour moi d’apporter ce que je voulais apporter aux gens à travers l’Art, tout simplement …
- Comment tu décrirais ton style artistique ?
J’essaie de ne pas avoir de style quelquepart… Ce qui décrirait le plus c’est ma recherche et mon idéal de ce que je veux vivre par rapport à l’Art.
Aujourd’hui, je suis plus dans l’heroïc-fantasy et l’illustration, mais ça n’a pas toujours été le cas. En plus, là on parle en tant que peintre mais j’ai été Artiste dans d’autres arts. J’ai été Artiste du mouvement, j’ai eu une compagnie pendant des années. J’ai été musicienne.
Je ne m’attache pas tant à une forme ou un style.
Pour moi ce qui compte, c’est plus de considérer que
l’Art c’est comme une porte vers l’invisible.
Et moi, ce que j’aime, c’est d’ouvrir cette porte, et de permettre aux gens de découvrir un autre univers, d’explorer autre chose, et notamment ce monde invisible ou le monde de l’Énergie, de la féérie ou de la Magie, ce qui correspond vraiment à mon domaine.
- Donc, tu cherches à travers ta création, à faire passer des messages particuliers ou des émotions particulières ?
Un message c’est sûr ! Pas les émotions.
Je ne défini pas du tout l’Art comme devant susciter des émotions.
Pour moi l’émotion c’est bien en dessous de ce qu’est l’Art.
L’Art pour moi doit susciter des ressentis et c’est beaucoup plus profond.
L’émotion, on peut en avoir avec … hum … une pub, peut faire vivre des émotions ou du divertissement. Trop souvent l’Art est à un niveau de divertissement.
L’émotion ça va, ça vient, c’est pas du tout ce que je veux provoquer. C’est plus un ressenti. Un ressenti c’est plus profond que ça. Donc c’est un challenge, je ne dis pas que j’y arrive ou quoi … mais en tout cas je chemine vers ça.
Un ressenti c’est par exemple : de la paix , de la douceur, une fluidité, un ressenti de vie. Ça c’est du domaine du ressenti, c’est pas de l’émotion.
Déjà je me met le challenge de créer pour que ça fasse émerger des ressentis et non des émotions, ce qui est beaucoup plus difficile, mais à mon avis, beaucoup plus intéressant. Et qui vient capter les gens plus dans ce qu’ils sont et qu’ils aient envie d’explorer cette part en eux, qui a bougé dans ce ressenti. Et non, juste une émotion qui va, qui vient…
Pour moi c’est trop superficiel le domaine de l’émotion ou c’est trop mélangé à l’art spectacle sensationnel.
Je suis plus sur une thématique ou une idée que l’art, ça porte une certaine vibration, une vibration qui peut harmoniser, voir qui peut être une forme de guérison.
Etant à côté thérapeute, étant dans l’énergétique, je suis très sensible à ce qui se passe dans l’œuvre d’art, au moment où l’on produit une œuvre d’art, qu’on la présente à un public. Je suis concentrée sur la qualité de ce qui va émaner, de ce qui passe dans la toile… Et pour moi c’est ça qui va forcément toucher l’Être, consciemment ou inconsciemment. J’essaie que ce soit de la meilleure qualité possible pour que ça aille chercher le plus beau et le plus inspirant en lui. C’est ma vision de l’Art.
Donc, c’est pas tant que j’ai un style, c’est que tout mon style, se met au service de cet idée de vouloir apporter une certaine force de guérison à travers l’Art. Donc ça demande de travailler beaucoup sur soi parce qu’il s’agit pas de faire sortir n’importe quoi de soi. Ça demande d’être dans une vraie introspection et quête intérieure. J’peux pas laisser passer n’importe quoi. Il y a vraiment une idée de travail profond derrière.
- Comment tu fais quand tu as une idée ? Sais-tu bien à l’avance ce que tu vas créer ? Comment se passe ta démarche de création d’une œuvre ?
Justement comme je ne veux pas être dans le fait d’ouvrir quelque chose, laisser passer, et ce qui sort, ça serait peut-être des choses bien mais peut-être aussi des choses inconscientes, obscurs ou quoi … j’veux vraiment être dans un maximum de clarté, par respect pour la personne qui verra ensuite l’œuvre. Je sais que tout s’imprègne, ayant cette sensibilité.
Forcément, je fais un travail en amont, de choisir l’Essence de mon message. Après ce n’est pas tant que je choisis la forme que ça va prendre, mais plus : en substance, c’est quoi ? Ensuite, quand je suis face à cette substance, cette volonté… Admettons que je veuille faire passer quelque chose de l’ordre de la Vie, ça me met face à, où, moi j’en suis par rapport à ça et ce que je suis capable de faire passer.
Ça me faire vivre toute une Aventure en moi pour que ce soit ce ressenti, cette qualité qui puissent être le meilleur de ce que moi j’en vis de cette Vie qui va passer. Et au fur et à mesure, ça va s’incarner dans une forme. Je vais donner une forme en lien avec mon art, avec mon support.
Mais il y a vraiment un chemin…
Je travaille avec la méditation, donc ma première phase c’est toujours un côté vraiment introspection, d’aller chercher le plus haut et le plus beau du thème que j’ai envie de partager.
Et puis, de faire aussi un chemin de nettoyage de moi vis-à-vis de ce thème pour être la plus honnête possible et que ça aille chercher les gens dans le meilleur de ce qu’ils emportent.
C’est comme un effet « écho »… donc ça, c’est ma démarche, tout le temps.
Et ça correspond à un courant artistique que j’aime beaucoup et que j’essaie de vivre à ma mesure depuis des années, qui associe la méditation et la pratique artistique.
Ça m’a toujours interpellée parce que je pratiquais déjà la méditation, je pratiquais l’Art. Et je me disais : « j’ai pas envie d’être devant la feuille blanche, d’être perdue … je veux connaître ce processus créateur, j’veux pouvoir être la plus consciente possible pour que le résultat soit le plus fidèle possible et que ça apporte quelque chose de vraiment constructif dans ce Monde. »
Et pas balancer n’importe quoi ! Donc, j’avais déjà cette rigueur et cette éthique, donc la rencontre avec cette dynamique de l’art sophianique, ça été vraiment comme un fil conducteur pour moi. Du coup, j’ai des phases comme ça qui me permettent d’être vraiment actrice et consciente.
- Ça prend du temps ces phases là ? Je ne me rends pas compte …
Pas forcément … ça peut si le sujet est vaste. Après, si c’est quelque chose que je suis déjà en train de travailler, qui est en train de mûrir ou que je suis déjà en train de traverser, il y a déjà de la substance. Pour moi c’est un peu comme une substance qui doit être là en amont, déjà disponible.
Si le sujet est très élevé ça va demander plus de temps. C’est comme si il fallait aller chercher plus haut, s’entrainer à aller vers le plus beau de ça.
En plus ce qui m’intéresse dans le processus, c’est que si je choisis un sujet, je vais forcément être confrontée à ce sujet dans ma vie pour faire un point avec. Pour essayer moi, d’avoir un progrès et du coup, c’est un peu le fruit de ce progrès, que je vais pouvoir faire passer dans mon art.
Donc, selon ce que j’en vis, ça prend plus ou moins de temps. Et des fois c’est assez rapide parce que c’est immédiat. J’avais fait un personnage qui est très comme ça en posé, en forme de méditation… ce sujet, il est venu rapidement parce que je pratique tous les jours la méditation. C’est un peu pour moi comme une évidence. C’était déjà disponible. Après je sens qu’il y a des choses qui sont moins disponibles et qui me demandent beaucoup plus d’effort, c’est le DÉFI. Ça devient, du coup, une Aventure ! C’est là où ça a de la valeur, c’est que je livre le fruit d’un combat, c’est pas quelque chose qui vient qui part ou qui est extérieur !
- Tu as un moment préféré dans ton processus de création ?
Le moment préféré c’est quand je passe ce fameux cap qui arrive à chaque fois où j’ai l’impression que j’y arriverais pas !
En fait entre le monde intérieur, l’image qu’on a, l’impulsion qu’on a … Le monde intérieur pour moi, c’est assez parfait, pur, clair. Il y a quelque chose que je peux percevoir comme ça, un peu idéal. Puis, au moment de réussir à le mettre en forme concrètement, que ce soit dans un mouvement, dans la musique ou dans une image, il y a toujours une face terrible que je suis obligée de traverser, de doutes « est-ce que je vais y arriver ou pas ? Ma technique est imparfaite »… Quelque chose comme ça qui est difficile et qui demande tout un combat pour réussir à traverser ça, sans vouloir quelque chose de forcément parfait, mais en tout cas être fidèle à l’essence de ce que je voulais mettre.
C’est sûr, quand j’arrive à traverser ce cap c’est le meilleur moment !
YESSS !!! VICTOIRE !!! You ouh !!!
Il y a comme un moment où dans le support, je vois en écho, l’essence de ce que je voulais vivre, même si ça sera jamais la même chose, sinon faudrait que les gens viennent dans mon Monde Intérieur, c’est pas possible !!! (rires)
Mais je me dis que dans cette Essence là, l’autre va peut-être reconnaître une essence commune à ça… Si je sens que ce qui vibre est fidèle à ça, pour moi c’est le meilleur moment c’est sûr !
Alors quand après, il y a le moment de rencontre avec un public, que la personne voit et que ça fait émerger en elle quelque chose. Et sans qu’on lui dise, elle dit « ah ! ça me fait penser à ça ! », et qu’en plus on y a mis en qualité, c’est encore plus beau.
Après c’est ouvert, les gens reçoivent comme ils le veulent, suivant leur sensibilité, mais c’est sûr que c’est le meilleur moment …
- Tu te vois comment d’ici 3 à 5 ans ?
Mon univers d’Artiste a été un peu réduit ces derniers temps, comme j’étais sur un gros projet, sur la création du Dojo, sur les Arts Martiaux, sur ce que j’ai mis dans ce domaine. Ça m’a énormément occupée. Pour moi, maintenant, et dans le futur proche c’est le fait de pouvoir mettre beaucoup plus de temps et d’énergie pour développer cet univers artistique.
Donc, je sais pas où je serais ou quoi, mais c’est sûr qu’il y aura à nouveau un équilibre. Ce que je veux faire passer par rapport à l’art, c’est une forme d’espérance, puisque c’est de susciter, d’aller chercher le meilleur en chacun. Mais c’est aussi ce que je fais passer à travers les Arts Martiaux, puisque l’idée, c’est que les gens retrouvent confiance en eux, ressentent qu’ils ont de la Force. C’est le même message quelque part que je veux mettre dans l’Art.
Du coup pour moi, le futur c’est de pouvoir l’amener à la fois dans les Arts Martiaux, à la fois dans l’Art. Que ça touche le maximum de gens, qui peut-être n’irait pas vers le monde des Arts Martiaux mais qui à travers ces images d’heroïc-fantasy, ressortiront une certaine force de combat ou quelque chose qui les boostent. Ce serait ça le futur proche, réussir à ce que ça prenne autant de place et que ça s’équilibre.
- Tu as des dates, des projets à venir en 2016 ?
Oui, ça va commencer début d’été ! Le fait que mon Atelier soit dans le Dojo où je suis, l’Atelier est un peu en retrait… donc il va de plus en plus prendre sa place dans ce lieu qui est assez grand.
A partir de juillet, une ou deux fois par semaine, je vais faire atelier ouvert.
Je me dis que c’est intéressant de voir un artiste en train de travailler, et puis c’est l’occasion de discuter, rencontrer des gens.
Dans le monde de la peinture, on peut être seul, un peu dans son coin, donc c’est toujours enrichissant… Si on fait ça, c’est pour partager.
L’Art, c’est un médium énorme pour partager et rencontrer l’autre.
Toutes les semaines, il y aura des moments de rencontre et de partage, sur la création en cours, sur des thématiques plus larges. Donc ce sera toujours une exposition, une illustration en chantier et puis l’occasion de discuter, rencontrer des gens pendant tout l’été.
Ensuite le 1er week-end d’octobre, il y aura une exposition un peu plus structurée, puisque je fais partie des Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes du Nord.
Cool ! On va enfin voir Kaelie Wan en action !!! Youpiii !!!
Avec ses nouvelles œuvres … 😉
- Quel serait ton plus grand rêve ?
Mon plus grand rêve … Je crois que… mon plus grand vœu aussi, ça serait peut-être que, au fur et à mesure, un maximum de gens arrive à retrouver une certaine qualité de sensibilité, qui à mon sens a été perdu. Des fois, on voit des choses qui extérieurement sont esthétiques, mais qui en fait, dans le fond sont laides. Là j’parle d’un niveau plus subtil, de l’ordre du ressenti, de la vibration justement. Et je suis dépitée qu’autant de gens admirent des choses qui peuvent avoir une espèce de plastique ou d’esthétique parfaite, mais qui, au fond, sont porteuses de choses pas du tout constructives.
Donc, mon plus grand vœu, ça serait que l’Art qui porte une certaine volonté d’aller chercher le meilleur chez chacun puisse prendre de plus en plus sa place et que ça apporte une forme de guérison de la sensibilité, globalement, des gens.
Ça, ça serait beau… parce qu’on nous balance énormément de choses, mais j’trouve que c’est un monde de laideur. Je parlais du divertissement qui est mélangé à l’Art. Il y a plein de choses, on nous dit : « c’est de l’Art », mais en fait, c’est du divertissement pour susciter quelques sensations, remplir nos soirées. Sans parler de la télé, … enfin c’est vrai que moi, j’en ai plus depuis des années donc je suis un peu loin de tout ça, mais je vois les dégâts que ça fait.
(Comme je te comprends Fabienne !!! Qu’est-ce qu’on vit mieux sans télévision !)
Il y a beaucoup de gens ou des enfants qui ont des repères… ils admirent des choses, que moi je trouve vraiment laides. Et j’me dis : « ça les nourrit de quoi ? »
Mon vœu, ça serait qu’un maximum de gens retrouvent cette qualité du cœur, une sensibilité qui leur permettent de discerner : « est-ce que ça quand je le regarde ça me nourrit, ou est-ce que ça m’amène dans une forme de désespérance ». Il y a des choses, j’estime que c’est même pas respectueux. Après, si les gens n’ont pas la sensibilité pour le voir, ils regardent ce qu’on leur propose. Si ils retrouvent cette sensibilité, ils auront un meilleur discernement, ils feront d’autres choix. Et je pense que c’est une autre forme d’art qui pourra émerger. Ça c’est mon plus grand vœu, c’est sûr !
J’adhère à 15000 % !!!
Bah oui, je sais que tu te bats pour ça aussi …
- Qu’est-ce qui te plait le plus dans l’Aventure du Pink Power Tour ?
Il y a plein de choses ! Le plus… ça va être dur de choisir…
Peut-être pour faire le lien avec ce que je viens de dire, c’est le fait que dans ton projet, tu mets en valeur le processus de création, ce que les gens vivent et traversent.
Et du coup, la qualité de ce qu’ils amènent. Et l’on est, je trouve dans un monde très superficiel et de quantité ! Il y a plein de choses qui existent mais qui sont médiocres en fait ! Et toi,
tu remets au centre, cet aspect qualité, chemin… ce qui compte c’est vraiment ce chemin et la qualité du chemin, pas juste le résultat qu’on consomme !
Ça, j’trouve que c’est magnifique ! C’est important.
Il y a le fait que tu prends du temps pour rencontrer les gens, être disponible à une vraie rencontre. On est face à face. Et comme on est dans un monde où tout va très vite, tout est très virtuel. On dit que le temps c’est de l’argent ! En fait, de se retrouver comme ça disponible à rencontrer l’autre, on découvre que le temps c’est de l’amour, c’est pas de l’argent.
De là, émergent vraiment des choses beaucoup plus profondes, beaucoup plus riches.
Rien que ça, c’est énorme !
Et puis après, j’trouve que c’est comme si
le Pink Power Tour, ça ouvre une sorte de fenêtre sur le monde des créatifs culturels.
Parce que tu en es une, que tu portes ça ! Et du coup, ça peut permettre aussi à des gens, qui n’ont pas encore conscience qu’il y a cette espèce de nouvelle mouvance qui est là. Soudain, ça montre à travers des portraits, à travers des expos … que derrière, c’est plein plein de gens qui veulent cette qualité de vie, cette qualité d’être, cette qualité de relations et qui se battent pour ça ! C’est génial, d’ouvrir cette fenêtre !
On a eu pendant des années des espèces de fausses fenêtres en ouvrant l’ordinateur « load in WINDOWS… » (rires) et en fait, c’est une fenêtre qui nous emmène vers des mondes pas réels … et souvent superficiels …
Et là, tout en utilisant cette technologie, c’est une fenêtre où il y a de la qualité, il y a de l’humain, et ça c’est chouette 😉
Merci Fabienne, alias Kaelie Wan !
Waouh ! Encore un chouette (oui je sais ça fait beaucoup de chouettes… et alors ?) moment d’interview que je suis ravie de partager avec toi :p
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Magnifique,
Vraiment. <3 <3 <3