Je suis celle qu’on appelle au dernier moment.

Je suis celle qu’on appelle au dernier moment.

Je suis celle qu’on appelle au dernier moment.

Je suis celle qu’on contacte sur un coup de tête, hum… plutôt un coup d’intuition.

Je suis celle à qui on a pensé longtemps, en attendant le bon moment.

Je suis celle inconnue auparavant, à qui l’on donne sa confiance les yeux fermés.

Un élan.

En mouvement.

Un appel.

Irrationnel.

Là où j’ai assez peu de temps pour réfléchir, c’est là que je suis la meilleure.

Les choses bougent si vite. Qui te dit que ton envie d’aujourd’hui sera la même dans 6 mois ? C’est un leurre… ou pas.

Quand je travaillais en salon de coiffure, j’avais régulièrement des clientes « traumatisées du coiffeur ». Besoin d’être écoutée, rassurée, entendue dans leurs besoins, reconnue dans leur identité.

Quand je travaillais en tant que coiffeuse-maquilleuse, j’étais celle qu’on appelait pour hier et c’est là que j’étais la plus efficace, la plus créative, la plus imaginative.

Quand la photographie s’est imposée à moi comme une évidence, j’ai dû transcender toutes mes premières fois en 80 jours en partant d’un projet qui n’existait que dans ma tête, jusqu’à le rendre réel dans la matière le jour de mes 30 ans. Ce projet a changé ma vie. J’ai tellement appris en si peu de temps. Je me suis vue pousser des ailes. Je me suis découverte des capacités que je n’aurais jamais imaginé auparavant.

Je ne suis pas la meilleure coiffeuse.

Je ne suis pas la meilleure maquilleuse.

Je ne suis pas la meilleure photographe.

Je suis celle quoi voit au-delà des apparences.

Je suis celle qui entend au-delà des mots.

Je suis celle qui tombe et qui se relève.

Je suis celle qui fait des erreurs et qui apprend de ses expériences.

Je suis celle qui célèbre ses petites et grandes victoires.

Je suis celle qui se plante jusqu’à faire pousser un baobab.

Je suis celle qui excelle quand j’écoute mon intuition.

Je suis celle qui s’emmêle quand j’essaie d’être logique, carrée et conforme à ce que je pense qu’on attend de moi.

Je suis femme.

Je suis compagne.

Je suis mère.

Je suis Doula des cycles et des saisons.

De la Vie à la Mort.

De Naissance en Renaissance.

Je pratique la Communication Quantique.

De l’invisible au visible.

De l’inconscient à la Conscience.

J’ai souvent eu peur d’être incomprise (ça m’arrive encore).

J’ai découvert qu’on ne peut pas être comprise par tout le monde et c’est ok.

J’ai cru que je devais me justifier et argumenter (parfois j’y crois encore).

J’ai découvert que les personnes sensibles à ma vibration n’ont pas besoin de ça.

Je suis celle que la Maternité a transformée.

Je suis celle qui a perdu le luxe de tergiverser.

Et c’est une bonne chose.

Redevenir celle qui ose.

Aller à l’essentiel.

Dépasser les peurs de ne pas être assez ou encore d’être trop.

Dépasser les peurs d’être incomprise et de devoir argumenter.

Avoir confiance.

Avancer avec foi et Amour.

Connectée à mon cœur.

Connectée à mon intuition.

Embrasser la Vie et danser avec elle.

Oser ma Voix.

Ouvrir la Voie.

Encore et toujours.

Revenir dans le Grand Monde.

Tout en étant jamais vraiment partie.