Le 1er juin 2017, je quittais la sphère du grand bonhomme bleu de tous les temps.

« Cher Facebook, je te quitte…« , avais-je écrit d’un air solennel, chamboulant les consciences de toutes ces âmes facebookiennes, droguées à la pilule bleue. Je compatis… Moi aussi, j’ai été droguée naviguant des heures d’une page à une autre, puis d’un article à un autre, puis de ce truc qui a l’air super intéressant, et de cette personne qui a l’air géniale, etc, etc, etc… Le tout dans une grande frustration d’avoir loupé un truc, puis l’oppression du trop plein d’informations, puis les réponses aux commentaires et aux messages privés à n’en plus finir. Ces sollicitations de toute part, suggestion d’amis, suggestion de pages, suggestion de groupes…

Mais tout de même, six mois plus tard, j’ai voulu retenter l’expérience en posant la question suivante : « Peut-on être visible sur Facebook sans publicité ? » Mon challenge du moment. Un challenge bien éphémère parce qu’apparemment j’avais vexé le bonhomme bleu en l’abandonnant lâchement. Ce n’était pas si simple d’à nouveau pénétrer dans la grande forteresse. Monsieur m’a pris pour une usurpatrice d’identité ou alors il a cru que j’étais un robot…

Baisse d’énergie, fatigue, stress ambiant, à nouveau l’angoisse de ce trop plein d’informations et de ces sollicitations de toute part, cette fois, je n’avais plus de doute. Je lui ai écrit ma lettre d’adieu : « Cher Facebook, ne compte pas sur moi… »

Je ne répèterais pas tout ce que j’ai déjà dit dans mes précédents articles à ce sujet mais ça me semblait important de faire le point. On me demande régulièrement comment je fais sans Facebook pour mon activité. Je sens bien que les gens sont tiraillés de toute part avec cette histoire de visibilité. Beaucoup se forcent à être présent sur ce réseau même s’ils n’ont pas envie et ça me rend triste. Alors oui, peut-être que je « loupe » des opportunités d’être visible mais à quel prix ? Quand j’ai pris cette décision, j’en étais à un stade où Facebook nuisait vraiment à ma créativité et à mon inspiration. Le choix est vite fait dans ces cas là. L’autre jour, un ami m’a montré quelque chose sur son compte Facebook et c’était trop bizarre. J’avais l’impression de voir un truc des années 90, genre MSN tu sais. Toi aussi tu as connu MSN ?

Hier, je me suis dit que ça serait peut-être bien que je fasse de la publicité sur Instagram pour le stage « J’incarne qui je suis » que j’anime en juillet dans plusieurs villes en France. C’est un stage à destination des femmes qui ont vraiment à cœur d’incarner pleinement qui elles sont dans le monde. Durant cette journée en pleine conscience, nous explorerons le monde qui nous entoure par la photographie intuitive, nous plongerons en nous-même grâce à l’écriture inspirée, pour enfin révéler notre lumière grâce à des exercices ludiques et fun à deux ou plus. Chaque femme présente gardera en elle l’empreinte de cette journée, dans toutes ces cellules et aussi de manière purement « matérielle » et concrète. A l’issue du stage, elles repartiront avec les photos qu’elles auront réalisées, des traces écrites de leur cheminement intérieur, le souvenir d’une journée inoubliable et une photo d’elle que je leur enverrais quelques jours plus tard. A chaque fois que le doute ou la peur s’empareront d’elles à nouveau, elles pourront se reconnecter à Cela en une fraction de seconde.

Bref, donc, je me suis dit que ça serait peut-être bien que je fasse de la pub sur Insta. Sauf que j’ai vite déchanté quand j’ai vu que je devais créer un compte Facebook. Rien que les quelques minutes où j’ai tenté l’expérience, ça m’a parasité plus que de raison ! Je n’ai rien, mais vraiment rien contre Facebook. C’est juste que lui et moi on est pas compatible. Après si tu as envie de partager mes articles et mes évènements sur Facebook, fais-toi plaisir ! Je suis totalement ok avec ça du moment que je n’ai pas à y être moi, physiquement.

Évidemment, il n’y a pas que Facebook comme moyen de communiquer sur la planète. Heureusement ! Je ne suis pas partie m’enfermer dans une grotte en me coupant de tout. N’exagérons rien. Premièrement, je rencontre plein de gens dans la vraie vie ! Tu sais, ça se fait beaucoup. T’as une personne en face de toi et tu lui parles vraiment. Tu connais ? Via ce blog, je partage mon message au monde. Et pour les plus VIPs, je leur raconte des secrets via ma newsletter pétillante ! Je suis plutôt active sur Instagram (oui je sais, ça été racheté par Facebook mais je m’y sens bien quand même). Je suis aussi présente sur Linkedin.

C’est bien joli tout ça mais comment toucher les bonnes personnes ?

Finalement, c’est ce que l’on veut tous. C’est bien joli de partager et de créer des offres géniales pour aider les gens, mais comment faire en sorte que les personnes qui ont besoin de nous, nous trouvent. C’est bien là le grand mystère. Parce que tu peux avoir 5000 likes sur Facebook mais si ce sont des personnes qui ont « liké » parce qu’ils likent tout et n’importe quoi sans vraiment regarder de quoi il s’agit, ça sert à peu à rien. A part flatter ton ego peut-être. Si tu as 10000 inscrits à ta newsletter mais que personne ne l’ouvre c’est pareil. Ça ne sert à rien de courir après les likes et les abonnés. Même si ça aide, je ne dis pas le contraire. Plus tu auras de « likes » sur une publication, plus de personnes vont potentiellement y avoir accès. J’te dis juste que ce n’est pas une fin en soi.

En vérité, la seule chose que tu as à faire, c’est : faire ton job ! C’est-à-dire, aller vers ce qui t’inspire, suivre les élans de ton cœur et répondre à l’appel de ton âme. Si tu ne l’as pas encore lu, je t’invite à lire mon article : « Comment affirmer qui tu es et prendre ta place dans le monde ?« . Je crois que nous sommes tous ici sur Terre pour une raison spéciale. Et notre job, c’est de servir le but pour lequel nous nous sommes incarnés ici. Tout ce que nous vivons, les défis sur notre chemin, les moments de joie comme les moments de tristesse ou de doutes… tout cela est au service de notre mission. J’en parle plus en détail ici : « Comment trouver ta mission de vie ? »

Notre plus grande peur, outre celle du regard des autres (qui y échappe à celle-ci ???), c’est la peur de contacter cette puissance à l’intérieur de nous. Une fois que tu as contacté Cela, il n’y a plus de retour en arrière possible. Peut-être que tu pourras faire illusion quelques temps en faisant comme si de rien n’était, mais ça ne tiendra pas dans le temps. Comment continuer à faire ton petit train-train comme d’habitude quand tu sais et tu sens au plus profond de toi-même que tu as un message à transmettre et qu’il est temps d’incarner pleinement qui tu es dans ce monde ?

Chaque être humain a un diamant à l’intérieur de lui, qui ne demande qu’à révéler toutes ses facettes. Oui, même celles qui ne sont pas très jolies. Prendre conscience de ma part d’ombre et accepter que l’ombre existe dans ce monde m’a fait grandir énormément. Je ne pense pas que l’on puisse ouvrir sa conscience en étant dans le déni de toutes les parts qui font de nous ce que nous sommes.

Ai-je fait le bon choix en quittant Facebook ?

Il n’y a pas de bon choix ou de mauvais choix. Il y a des choix qui sont alignés avec toi à un moment de ta vie et d’autres qui ne le sont pas. Et pas la peine de te flageller quand tu fais des choix dans la peur au lieu de choisir l’amour. On a tous nos vieilles casseroles. Aujourd’hui, pour moi, vivre sans Facebook, c’est la liberté. Peut-être que je changerais d’avis un jour, mais ce n’est pas pour aujourd’hui.

Partage ce message à ceux qui en ont besoin. Et si tu as Facebook, surtout, partage-le encore plus à fond !!! Si ça peut aider des personnes à faire des choix conscients et éclairés.

Sur ce, je t’envoie plein de good vibes ensoleillées du ch’nord !!!

On se retrouve bientôt ici ou ailleurs.