Cette photographie a été prise lors de ma première exposition photographique ici, à Montolieu. Ma fille avait 2 mois et elle m’a accompagnée durant ces 3 jours d’exposition, où j’ai ressorti mes photographies du Tour de Nantes en 80 jours. Un voyage qui a changé le cours de mon existence il y a bientôt 5 ans. 5 ans seulement ! J’ai l’impression que c’était dans une autre vie, tellement il s’est passé de choses depuis.
Le texte qui va suivre est extrait du numéro 3 de mon « Journal Intime et Portraits de Femmes qui changent le Monde » qui sortira le mois prochain. Ce journal est accessible pour toute contribution à partir de 42$ par mois sur ma page Patreon. Peut-être que tu te demandes de quoi je parle. Si j’en ai beaucoup parlé sur Instagram et aux abonnés de ma newsletter pétillante, il est vrai que je n’ai pas encore pris le temps de l’annoncer ici.
Bon… Tu peux prendre le train en marche à tes risques et péril…
C’est parti ! Texte écrit aujourd’hui, extrait du numéro 3 de mon « Journal Intime et Portraits de Femmes qui changent le Monde » :
Que puis-je apprendre de mes expériences passées pour les mettre au service de ce projet ?
2014. Je tourne le dos au monde de la publicité dont les valeurs sont à l’opposé des miennes. Je refuse des contrats. Je n’ai plus rien. Mon compte est dans le rouge. Je n’ai que deux choix : trouver un job alimentaire en mode stress ou passer en mode « je n’ai plus rien à perdre alors si je faisais un truc qui me fait vraiment kiffer !!! » J’ai choisi l’option 2. J’en parle en détail dans le chapitre le plus énorme de mon livre.
20 novembre 2014. J’ai 30 ans et je réalise ma première exposition photographique au bout de 80 jours de marathon où chacune de mes actions est guidée par l’intuition. À en faire pâlir un étudiant en communication quand je lui ai énuméré tout ce que j’avais mis en place pour rendre ce projet possible et qu’il touche les personnes qui en ont besoin. Sur ce projet, j’ai pensé à TOUT. Enfin presque…
Je suis devenue, porteuse de projet, community manager, blogueuse, organisatrice, négociatrice de partenariats, conférencière… Et bien d’autres « casquettes » que j’oublie de mentionner ici. Sans compter coiffeuse-maquilleuse-photographe au service de ce projet qui a mis en lumière les machines de l’île de Nantes et 16 créateurs des Pays de Loire. C’est un projet qui a généré 10000€. J’ai pensé à TOUT dans les moindres détails. VRAIMENT. À tout SAUF à me rémunérer. Même si je n’ai aucun regret, il m’aura fallu une bonne année pour remonter la pente et me refaire une santé financière mais pas que… Une santé tout court d’ailleurs car j’ai bel et bien vécu plusieurs mois de « Bad » après cette expérience magique qui a rassemblé tant de monde. Ça aussi j’en parle dans mon livre.
LA LEÇON : je suis capable de mener un projet de A à Z, d’en parler à tout le monde. Je suis capable de remuer ciel et terre pour qu’un projet voit le jour. Quand je me laisse guider par l’énergie de la Vie, je reçois beaucoup d’aide sur mon chemin. La Vie m’offre tout ce dont j’ai besoin pour œuvrer.
Alors pourquoi ai-je oublié de me payer ? Eh bien cet appel là je ne l’ai pas écouté. Va savoir pourquoi… Enfin si je sais. Je n’ai pas mesuré la valeur de ce que j’apportais. Sous prétexte que je n’avais jamais créer cela de toute ma vie, il FALLAIT que je prouve que j’étais capable. Je DEVAIS faire mes preuves. Ça va, ce fut une belle épreuve… J’ai rassemblé des gens en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, tellement j’étais habitée par ce projet. Je me suis donné sans compter. Je me souviens comme si c’était hier, de l’énergie dans laquelle j’étais. Les nuits ont été courtes durant ces 80 jours. Avec le recul, c’est à se demander comment j’ai pu faire ça toute seule.
J’ai toujours dit que si je recommençais un projet d’une telle envergure un jour, je referais tout pareil sauf que je prendrais le temps de prendre soin de moi et que j’oserais affirmer ma valeur.
Alors voilà, on y vient. On y revient plutôt.
La Valeur. MA VALEUR. Ma contribution dans le Monde.
Ai-je attendu d’avoir tous les éléments pour démarrer ce projet en 2014 ? NON.
Cela, c’est bon de me le rappeler.
J’avais la foi. Une foi inébranlable. Rien ni personne n’aurait pu m’arrêter.
En 2016, j’ai démarré une série d’interviews Portraits d’artistes. D’ailleurs, je crois que c’est là que la photographie de portrait m’a sauté à la figure sans prévenir. Je me rendais dans les ateliers d’artistes. Je les interviews sous forme de podcast. Je les photographiais. Et surtout je photographiais leurs mains en pleine création. J’avais le projet de tous les rassembler autour d’une exposition photographique et d’un événement pour les connecter ensemble et avec le grand public. Ce projet n’a jamais vu le jour parce que je n’ai jamais osé demander. Je voulais encore me débrouiller toute seule. Même si timidement, à la fin des interviews retranscrites sur mon blog, je proposais à mes lecteurs de faire un don. C’était écrit tellement petit que personne ne le lisait je crois. Aussi, je ne croyais pas pouvoir gagner de l’argent en faisant cela. Je me disais « non il faut que je crée un vrai business, quelque chose qui rende service aux gens ». Comme si je n’étais pas déjà au service… Quelle idée quand j’y repense…
Alors peu à peu, j’ai arrêté les interviews portraits d’artistes sous forme de podcast et j’ai laissé tomber ce projet de rassembler les gens autour d’un projet qui a du sens.
Il FALLAIT que je crée une entreprise, avec des VRAIES prestations, pour être au service des gens qui ont besoin de mes talents. Ça aussi j’en parle en détail dans mon livre. Désolée si je fais des raccourcis ici.
Alors en plus de mon activité d’entrepreneure, j’ai repris les interviews sous forme de live sur Youtube. Ça m’a sorti de ma zone de confort. Ça m’a permis de partager avec de belles personnes aux quatre coins du monde. D’ailleurs, je sentais bien que j’allais de plus en plus vers des gens qui œuvraient dans le monde, au service de quelque chose de bien plus grand qu’eux.
Et puis, grand changement de vie, déménagement en perspective, arrivée de bébé, j’ai arrêté naturellement.
Je me sens appelée à rassembler.
Faire des interviews pour faire des interviews, ouais c’est cool, mais ce n’est pas ce que je souhaite.
Faire des photos pour faire des photos, en mode « regardez mes belles photos », ouais c’est cool, mais au service de quoi ?
Je me sens appelée à œuvrer.
Je me sens appelée à mettre du sens.
Je me sens appelée à donner la parole aux femmes.
Je me sens appelée à être au service de l’Humanité.
C’est pour toutes ces raisons que je fais appel à ma communauté. Parce que tout seul on va peut-être plus vite, mais ensemble on va beaucoup plus loin.
Je n’ai pas envie de répéter les erreurs du passé en n’osant pas demander, en voulant une énième fois me débrouiller toute seule et donner tout ce que j’ai et même ce que je n’ai pas.
Je suis d’accord de faire tout le travail nécessaire pour libérer la parole.
Je suis d’accord de tout mettre en œuvre pour mettre en lumière les belles âmes qui m’inspirent sur mon chemin.
Je suis prête à faire LE TRAVAIL.
Alors, aujourd’hui, toi qui me lit, je t’invite à entrer dans ce cercle vertueux.
Depuis juin 2019, j’écris dans ce journal et je ne mesurais pas les proportions que cela prendrait en si peu de temps.
Le mois dernier, j’ai créé une page sur Patreon pour inviter celles et ceux qui se sentent appelé à contribuer à ce grand saut dans le vide où je me mets au service de plus grand que moi. Alors si ce que je viens de partager avec toi résonne en toi, je t’invite à contribuer à hauteur de ce qui est juste pour toi. Il n’y a pas de petite contribution. Chacun a le pouvoir de faire sa part.
Voilà. Je pense que ça sera le seul extrait de mon journal que je partagerais ce mois-ci. Autant le mois dernier a été intense au niveau émotionnel. J’ai la sensation que ce mois-ci sera un mois…hum…intense en vibrations, mais aussi un mois où je vais être mise au défi de REprendre conscience de MA Valeur. On a les défis sur notre chemin, à la hauteur de nos intentions.
C’est assez étrange, car j’ai peur de publier cet article. Peur de ne pas avoir utiliser les bons mots pour exprimer ce que j’ai à exprimer. Peur d’être maladroite. Peur de graver des choses dans le marbre. C’est une peur mêlée à une force qui me pousse à partager LE message.
Alors vaille que vaille !
Je t’envoie plein d’Amour et de douceur.
Prends soin de toi, de ton corps, de ton cœur et de ton Âme.
A bientôt !
Marie.