J’écris dès mon réveil. C’est assez rare que je démarre ma journée de la sorte. En général, je ne commence rien d’important avant mon rituel matinal. En même temps, y’a pas de règles. Chaque jour, j’écris ce que j’ai envie comme j’ai envie dans tous les sens du terme. Je crois que j’ai vraiment dormi… hum… 4H? 5H?

C’est une autoroute qui s’ouvre à nous dans l’avancement de notre projet commun avec mon amoureux. Les choses se déroulent avec une fluidité. Ça en est époustouflant. J’ai beau savoir que la fluidité et les synchronicités magiques existent, je suis toujours extasiée par tant de simplicité. Je devrais le savoir pourtant. Avec lui, ça a toujours été simple et fluide. Pourtant, nous sommes loin d’être d’accord sur tout, mais pour les grands choix de vie, on est plutôt synchro. Ça, c’est vraiment chouette !

Avant de le rencontrer, j’avais des croyances bien ancrées sur les hommes en général et sur la relation de couple. Je croyais que ça devait être ultra compliqué et surtout je ne voulais plus jamais de la vie, vivre avec un homme. Dans mon cerveau, ça faisait : homme dans ma vie = compliqué = je vais devoir rendre des comptes à quelqu’un = je vais perdre ma liberté = je pourrais plus être moi-même.

Deux ans et demi plus tard (purée ! j’ai l’impression que ça fait au moins 10 ans en fait !), toutes mes croyances ont dégringolées les unes après les autres ! J’ai balancé énormément de vieilles casseroles à son contact. C’est fou. On a pas eu de début de relation aveugle et passionnelle. On s’est pas fait de belles promesses. On a jamais cherché à se cacher nos « défauts ». Nous sommes différents et incroyablement complémentaires. Quand on est pas d’accord, on échange nos points de vue sans avoir besoin de placer un mot plus haut que l’autre. Attends ! Je suis en train de chercher un truc qui cloche. Euh… bah écoute si ça me vient, je te fais signe mais là…

Je ne sais pas du tout pourquoi je suis en train de te partager cela. C’est la première fois de toute ma vie entière que je me sens libre en couple. Libre d’être moi avec mon grain de folie, mes larmes, mes doutes, mes joies, mes peines, mes états d’âme, mon côté « perchée », mes peurs, ma créativité… Souvent, je m’arrête pour le regarder, pour me regarder, pour nous regarder, regarder notre vie, regarder ce que l’on construit, regarder le monde… Comme pour ancrer en moi « si si c’est bien réel ». OK.

On croit que pour être en couple, il faut taire une partie de soi-même. C’est la pire chose à faire !

Un jour, tu te réveilles et tu te rends compte que tu t’es perdue. C’est super violent. On croit que pour être aimé, on doit se donner corps et âme à l’autre, faire plaisir à l’autre avant de se faire plaisir à soi #bullshit. Pareil, un matin, tu te réveilles et tu te dis « merde, et moi alors ? ».

Je crois qu’il y a un timing dans les relations. Le bon endroit, au bon moment. Pas que dans les relations d’ailleurs. Te souviens-tu de toutes ces fois où tu as été au bon endroit, au bon moment ? Te souviens-tu de toutes ces fois où les choses se sont imbriquées d’une manière si naturelle que tu avais du mal à croire que c’était bien réel.

C’est fou comme on porte le poids social que la souffrance et la complication, c’est la norme.

Quand tu souffres ou que tu vis une situation compliquée, tu crois que c’est normal. Bah oui, c’est pas facile la vie. Une des expressions les plus débiles de tous les temps : « il faut souffrir pour être belle ». Non mais sérieusement ? Ça sort d’où ce truc ? Ah oui, il faut aussi souffrir beaucoup pour mériter de se réaliser pleinement dans sa vie. Pourquoi la norme ne serait pas la fluidité et l’évidence ? Je crois qu’on marche sur la tête en fait.

Dès le plus jeune âge, on nous vend le mythe du prince charmant qui va sauver la princesse.

Puis, il se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Pourquoi le prince est le sauveur et la princesse, une pauvre petite chose fragile ? On nous parle pas de la puissance de l’amour. L’amour de soi. L’amour de l’autre. L’amour qui est la plus grand force de tous les temps. Je ne sais pas si c’est par esprit de contradiction ou pas, mais j’ai longtemps été la sauveuse dans mes relations précédentes. Mauvaise idée. Très très mauvaise idée. En plus, quand la sauveuse a fini son job et/ou en a marre d’être la sauveuse, elle se barre ! Ce n’est pas constructif de vouloir sauver l’autre à tout prix. Chaque être humain est censé être un être responsable. Je ne suis pas en train de dire que l’on ne doit pas soutenir l’autre et être en mode « chacun pour sa gueule ». Ce n’est pas du tout mon propos. De même que les jeux de pouvoirs dans les relations, ça m’exaspère ! Et je ne parle pas que des relations amoureuses.

Qui a décidé qu’un être humain serait supérieur à un autre être humain ? Ça sort d’où ça ?

Je ne parlerais pas de politique parce que je ne m’y intéresse pas et que ça sert à rien que j’extrapole sur un monde qui m’est complètement étranger.

Ça m’a pris énormément de temps pour incarner qui je suis vraiment dans le monde. Quand tu es dans ce cheminement là dans ta vie, être « à côté » devient insupportable. Tu ne peux plus te contenter de répondre à des normes et faire ce qu’on te dit de faire sans broncher si ça ne te parle pas. Tu ne peux plus te contorsionner pour plaire à Pierre, Paul, Jacques, quand tu as ouvert les yeux sur ton potentiel et sur le champ des possibles qui s’ouvre à toi. Tu ne peux plus être celle qui ne fait pas vagues et qui se tait par peur d’être rejetée ou de ne pas être aimée. Ce n’est pas acceptable. Quand tu prends conscience de la lumière que tu es et du pouvoir créateur qui brûle en toi, tu ne peux plus te contenter de vivre une vie « pas si mal » ou « ça pourrait être pire ».

Je crois que si chaque être sur cette planète incarnait pleinement qui il est, le monde serait beaucoup plus harmonieux.

Peut-être que l’ombre et la lumière seront un combat permanent. Sont-il vraiment un combat ? Un monde qui ne serait qu’ombre ou que lumière serait peut-être un peu fade en fait. Ce n’est que très récemment que j’ai accepté et conscientisé que l’ombre faisait aussi partie du grand tout. De même que nous avons tous une part d’ombre et de lumière en nous. C’est aussi ce qui fait que nous sommes uniques. J’ai longtemps vécu dans le déni de l’ombre. La comble pour une Artiste qui travaille avec l’ombre et la lumière ! Bref, je suis une éternelle apprentie sur cette planète.

Des fois, j’ai l’impression que j’ai déjà vécu plusieurs vie en une seule. Je n’ai pas toujours été celle qui je suis aujourd’hui, d’une manière si affirmée. Quand j’étais petite, je respirais la joie de vivre ! Après, j’ai appris à taire mon feu intérieur, parce que tu sais, faut pas trop se faire remarquer hein… (ironie). Je n’ai pas de supers bons souvenirs de l’école et pourtant j’étais plutôt bonne élève. J’ai toujours eu du mal avec les gens de mon âge. Je ne leur trouvais rien d’intéressant, mais à l’époque je croyais que c’était moi qui n’était pas intéressante. J’avais quand même des copines avec qui ça se passait super bien ! C’est surtout les garçons que je trouvais profondément idiots. La pire période pour moi, c’était le collège. Tu ne me croiras peut-être pas, mais avant, j’étais ultra timide. Je devenais rouge comme une tomate dès que je devais prendre la parole.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts… Être soi dans les relations, je pourrais en parler pendant des heures je crois. Le regard de l’autre peut déranger et nous renvoyer à nos propres peurs. Le regard de l’autre n’est pas forcément mal, il peut tout aussi bien être très bienveillant, même si on ne le détecte pas toujours.

Durant le stage collectif que j’anime cet été : « J’incarne qui je suis« , nous allons apprendre à danser avec ce regard de l’autre.

Franchement, qu’est-ce qui t’empêche d’incarner qui tu es vraiment dans le monde à part ta peur du regard de l’autre, de ce qu’on va penser de toi, tout ça, tout ça… ?

Dis-le moi dans les commentaires et partage cet article à celles et ceux qui en ont besoin.

Et si aujourd’hui, tu te demandes si tu es vraiment à ta place là où tu es, que tu as peur d’incarner pleinement qui tu es ou que tu n’oses pas encore briller de toute ta lumière, rejoins les participants du stage « J’incarne qui je suis« . Nous allons passer une journée hors du temps, dans un parc proche de la ville, où nous allons créer notre bulle en connexion avec la Nature pour te connecter à ta propre nature. Nous allons vivre cette journée en pleine conscience et faire émerger le pouvoir créateur qui est en toi, grâce à la photographie intuitive. Tu verras que ce sur quoi tu focalises, se réalise. L’écriture inspirée s’emparera de toi pour te connecter à tes valeurs et ton toi le plus profond. Et quand le moment sera venu, la puissance du groupe prendre tout son sens. Par des exercices ludiques et funs, tu ne verras plus jamais le regard de l’autre de la même manière. Tu oseras enfin briller de toute ta lumière et tu recevras un portrait de toi après cette journée que tu ne pourras jamais oublier. Dans les moments de doutes, tu n’auras qu’à regarder cette photo et tu sauras. Tu te souviendras de ce jour où tu as osé. Et si tu as osé ce jour, c’est que tu peux oser tous les autres jours.

Si tu te sens appelée à vivre cette belle Aventure, inscris-toi maintenant !

Ton investissement pour cette journée est de 180€. (140€ pour toute inscription avant le 15 juin 2018 avec le code promo JINCARNEQUIJESUIS)

A prévoir :

  • ton appareil photo ou ton smartphone (pas besoin d’investir dans du matériel de ouf, la plupart des téléphones ont l’option photo aujourd’hui)
  • un carnet et un/des crayon(s)
  • un objet symbolique qui te représente
  • viens avec une tenue confortable dans laquelle tu te sens bien à l’aise (choisis en conscience)
  • ton repas pour le midi

Voici les dates et lieux pour ce stage d’été. Clique sur le jour qui t’intéresse pour accéder au formulaire d’inscription et réserver ta place :

 

Il y a 8 places par journée de stage. Propage la bonne nouvelle autour de toi !

En attendant, je t’envoie plein de Good Vibesss pétillantes et colorées !!!