2018, Merci pour tout ce que tu m’as apportée.

2018, Merci pour tout ce que tu m’as apportée.

Je ne sais jamais vraiment par où commencer quand je fais un bilan de l’année écoulée. J’ai souvent le sentiment qu’il ne s’est pas passé grand chose. Puis je me pose et je me rends compte que c’est tout l’inverse !!! J’ai la sensation que le temps m’a filé entre les doigts, que je n’ai rien vu passé, que tout s’est enchainé à toute vitesse !

Pourtant, je me souviens avoir pris le temps de ralentir et de savourer chaque instant. Je me souviens aussi du paradoxe de ce temps qui passe et de toutes les fois où j’ai eu l’impression de ne pas l’avoir honorer. Ces journées où je me suis sentie improductive ou encore complètement inutile. Comme si ces moments effaçaient toutes les fois où j’ai été à 15000% !!!
Avec le recul, même si j’ai beaucoup cheminé, je me trouve encore trop dure avec moi-même. Non pas que je passe mon temps à m’auto-flageller, loin de là ! Seulement, je prends conscience que c’est le chemin de toute une vie. J’aimerais que le Pardon, l’Amour et la Gratitude guident mon année à venir… Et ça commence par moi. C’est presque trop facile de pardonner, aimer et remercier les autres. Se pardonner, s’aimer et se remercier soi-même, ça prend une toute autre dimension je trouve. Quand on y parvient, cela rejaillit d’autant plus sur le monde qui nous entoure. En écrivant ces mots, je perçois la puissance de la lumière du soleil, de l’amour et de la vie qui flue en moi.

Fin 2017, j’annonçais qu’en 2018, j’arrêtais les accompagnements pour me consacrer à mon Art. Durant les premiers jours de janvier, j’ai publié des textes inspirés à partir de mes photos. Si tu fouilles dans les archives de janvier 2018 sur le blog, tu les retrouveras facilement. J’ai aussi lancé une offre pour créer de l’Art sur mesure à prix libre et conscient. Ça n’a pas vraiment marché. Pratiquer le prix libre a dérouté beaucoup d’entre vous. De plus, là encore, je continuais de créer pour les autres et non pour moi. Ça a été un vrai challenge cette année de créer pour moi, sans but particulier, sans forcément partager et/ou vendre l’œuvre en question. Ça me rappelle qu’à la mi-janvier, j’avais lancé un défi #gribouillimagique sur 30 jours, sur Instagram. C’était un défi pour créer sans but particulier, sans jugement, un défi pour se permettre de faire n’importe quoi, et surtout se reconnecter à notre Âme d’enfant qui se moque bien du résultat et qui a juste envie de se connecter à sa joie intérieure et de s’exprimer !

Mes mots de l’année 2018 étaient CRÉATIVITÉ et SÉRÉNITÉ.

Cette année m’a appris que je n’étais pas juste « Artiste ». Il y a une dimension créative bien plus vaste qui est en moi, au-delà de la pratique artistique. Ces quelques mois où j’ai arrêté les accompagnements, j’ai pris conscience que je ne fais pas partie de ces artistes qui ne s’épanouissent qu’en dehors du monde. Même si j’ai maintes fois rêvé de m’enfermer seule dans une cabane en forêt pour ne faire qu’écrire, peindre, photographier, méditer et me laisser porter. J’aime ces moments de ressourcement. J’en ai besoin. Mais ça ne me suffit pas. J’ai aussi besoin de créer du lien, de partager, transmettre, inspirer, être à l’écoute et guider les Âmes qui en ont besoin.

En cette fin d’année, je me sens plus que jamais portée par cette mission beaucoup plus grande que moi, qu’est la Guérison du Féminin. J’en ai parlé dans quelques articles cette année. J’ai aussi créé des choses pour les femmes. J’ai fait des pas en avant, puis des pas en arrière. J’ai mis énormément de temps à assumer cette part de moi. De peur que l’on croit que j’exclue les hommes. Cette mission envers la guérison du féminin, je la porte en moi depuis toujours. Finalement, toutes les défis que la vie met sur mon chemin, m’amènent à honorer cette mission. Je n’ai absolument aucune idée de la forme que va prendre mon activité en 2019. J’ai des bribes d’images qui me viennent. Des idées, de l’inspiration, ça je n’en manque pas. Mais comment tout cela va s’articuler, je n’en sais rien. Je sens bien que sur ce point la Vie me demande de faire confiance. Ce n’est vraiment pas le moment d’y réfléchir. Tout se mettra en place naturellement au moment opportun. La partie de moi qui aime tout contrôler aimerait bien savoir, mais le plan divin en a décidé autrement.

Tout comme le plan divin nous a offert le plus beau des cadeaux en cette année 2018 : nous avons créé la vie.

C’est en mai 2018 que tout a basculé. Au moment où nous avons décidé de changer de vie. J’en parle ici si tu as loupé un épisode : « ma nouvelle vie au bord de la rivière« . C’est à se demander si ce n’est pas cette petite Âme qui nous a inspiré sans même que nous en ayons conscience. Ce n’est que quelques semaines plus tard que nous avons fait le lien entre notre décision de changer de vie et sa décision d’entrer dans notre vie. Hasard ? Coïncidence ? Pour moi, la synchronicité est tellement forte, que le coup du « simple hasard », je n’y crois pas tellement.

Tu vois, j’ai du mal à scinder le professionnel et le personnel. Tout est tellement lié. Le professionnel influence le personnel. Le personnel influence le professionnel. Je ne peux pas te parler que de l’un ou que de l’autre. Ce n’est pas pour t’étaler ma vie en long, en large et en travers que j’écris sur ce blog. Euh… je suis en train de me justifier là, non ? Je vais arrêter ça tout de suite ! J’écris parce que j’ai envie. J’écris d’abord pour moi et j’ai l’élan de le partager au monde. J’écris aussi pour garder une trace.

Avant d’écrire ce bilan, je suis allée relire quelques articles de cette année. Il y a plein de choses que j’avais oublié. Quel bonheur de mesurer le chemin parcouru. 2018 fut une année d’une richesse incroyable ! Une année qui m’a poussé dans mes retranchements et m’a amené à rencontrer mon ombre. Une année de grand nettoyage de mes croyances liées à l’argent. Ça avait déjà commencé en 2017. C’est allé encore plus profond en 2018 ! Je me suis encore allégée de pas mal de casseroles !

2018 fut une année qui m’a demandé de lâcher prise, et pourtant j’ai résisté longtemps. Je sentais que je devais faire un break, me poser, prendre soin de moi, me ressourcer, prendre du recul, mais mon mental contrôlant ne l’a pas toujours entendu de cette oreille. Il fallait être productive, gagner de l’argent, faire des trucs qui servent à quelque chose quoi. Je n’ai pas mesuré à quel point je travaillais déjà tellement à l’intérieur de moi.

2018, une année de puissante transformation dans ma vie de femme. Porter la vie et la sentir grandir en moi est une expérience absolument magique. J’avais envie de retranscrire tout cela chaque jour dans un journal et le temps m’a filé entre les doigts. Peut-on oublier ces instants si précieux ? J’ai l’impression que la grossesse m’apprend à m’aimer mieux. J’aime voir mon corps changer. Je trouve la transformation très douce. J’ai la chance que tout se passe à merveille. Je me sens tellement privilégiée de pouvoir m’accorder le temps (le luxe ?) de ralentir et d’en profiter pleinement dans ce nouvel environnement.

Nouvel environnement, nouveau lieu de vie, nouvelle région. Quelle belle transition nous sommes en train de vivre !

2018, l’année où j’ai ENFIN terminé l’écriture de mon livre ! Un véritable chemin initiatique qui aura duré plus de 2 ans. Et quel chemin !!! Est-ce un hasard que nous avons atterri en plein cœur du village du livre et des Arts, à l’heure où la sortie de mon livre est imminente ?

Je pourrais encore écrire longtemps mais je pense que j’ai dit le plus important. Quelle belle année qui s’achève ! Ça promet une année 2019 d’une richesse incroyable. Une année remplie de surprises. Je sens que la vie me demande de me laisser surprendre, d’être à l’écoute et d’accueillir ce qu’elle me propose.

La suite au prochain épisode…

Et toi ? Comment as-tu vécu cette année 2018 ?

Je suis allée chez le coiffeur : mon retour d’expérience…

Je suis allée chez le coiffeur : mon retour d’expérience…

Ceux qui me connaissent le savent. Depuis que j’ai quitté la coiffure en 2011, je me coupe les cheveux toute seule. Les seules fois où j’ai laissé ma chevelure entre les mains de quelqu’un d’autre, c’était un coiffeur artiste un peu barré sur Lille que l’on a mis sur mon chemin par hasard… ou pas 😀 J’en ai parlé il y a deux jours sur Instagram :

Maintenant que tu as lu ta séance de rattrapage, entrons dans le vif du sujet.

Ce n’est pas que j’ai une peur bleue des coiffeurs en soi. Au pire, je peux toujours prendre mes ciseaux en rentrant chez moi, même si c’est triste de dire ça je te l’accorde. C’est juste que… pour avoir côtoyer ce milieu pendant 10 ans, je n’ai jamais vraiment trouvé l’élan de remettre les pieds dans un salon. Mis à part, chez ce monsieur qui avait son petit atelier coiffure (il n’aimait pas dire « salon de coiffure ») qui ne payait pas de mine, mais qui avait une grande compréhension de l’humain et un excellent savoir-faire.

Ce jeudi 20 décembre 2018, je me décide donc ENFIN à appeler LE salon de coiffure conseillé par la propriétaire du gîte où nous habitons. Elle me dit de demander « Jessica » et ne m’en dit que du bien. Par contre, elle me prévient que ça risque d’être long pour avoir un rendez-vous avec elle. Je m’en fous, je ne suis pas pressée. Puis, avec les fêtes, je ne m’attends pas à avoir un rendez-vous dans l’immédiat.

A ma grande surprise, on me propose un rendez-vous dès le lendemain à 18H ! Je suis choquée d’obtenir un rendez-vous si vite. Je sais que je suis en pleine détresse capillaire mais quand même, je vais survivre hein !

Le 21 décembre 18H arrive à grand pas et ça commence bien parce qu’arrivée à l’adresse indiquée sur mon GPS, je n’arrive pas au bon endroit. Ça me fait rire rien que d’y penser ! J’arrive dans une petite zone commerciale. Il y a bien un salon de coiffure mais ce n’est pas le bon. OK…

Je les appelle parce qu’en plus je ne connais pas du tout le coin. Du coup, je vais arriver en retard et je déteste être en retard. Il se trouve que c’était 5 minutes plus loin et la coiffeuse en question avait aussi du retard donc tout va bien.

J’annonce que j’ai rendez-vous avec Jessica et on m’installe dans un coin où j’attends tranquillement mon tour. Ça ne me dérange pas d’attendre. Pour avoir été de l’autre côté pendant des années, je sais à quel point tu peux prendre une demie-heure de retard dans tes rendez-vous, entre le téléphone, l’accueil des clients, les imprévus, en plus en plein rush des fêtes de fin d’année. Je suis super compréhensive sur le sujet. J’aurais bien aimé qu’on me prévienne, ça aurait été la moindre des choses, mais franchement, c’est juste pour chipoter parce que je n’en tiens pas rigueur du tout.

Ce brouhaha incessant des salons de coiffure ne m’avait pas manqué. Je ne ressens aucune nostalgie pour cette période de ma vie. Ça a été une étape, un tremplin vers autre chose. Un lieu où j’ai appris énormément, mais je n’y reviendrais pas.

Une coiffeuse termine sa cliente et je suis persuadée que c’est elle « Jessica ». Finalement, elle va vers une autre cliente. Bon, ça doit pas être elle alors. Pourtant, c’est bizarre, j’en étais quasiment sûre. Bref, c’est pas grave.

J’attends. Je suis en mode « observation ». C’est fou tout ce qu’on peut observer quand on est une cliente qui attend. Je n’avais jamais mesurer à quel point. Je ne regarde pas l’heure. Je ne squatte pas mon téléphone. Je ne lis pas de magazine. J’observe.

Au bout d’un moment, une jeune fille brune vient vers moi. Il semblerait que ce soit mon tour. Quand il faut y aller, il faut y aller ! C’est parti !!!

Avant de venir, je me suis coiffée exprès les cheveux bien en l’air histoire qu’on comprenne bien que je déteste avoir les cheveux plats. Surtout que la cliente qui m’a précédé est sortie avec les cheveux plats bien lissés, ce qui lui allait très bien d’ailleurs, mais dans mon cas ce n’est pas mon souhait. J’aime le volume, la folie, le fun, en bref, je n’ai pas envie d’un truc classique. Dans mon non-verbal, on voit bien que quand je passe ma main dans mes cheveux, c’est pour les mettre en l’air et non l’inverse. C’est super important le non-verbal en coiffure. Et pas qu’en coiffure d’ailleurs. On en dit beaucoup par nos comportements et nos gestuels. Je dis à la jeune fille que j’ai envie d’une coupe asymétrique rasée sur un côté avec des dessins. Et pour le reste, du moment que je peux les coiffer dans tous les sens et les mettre en l’air ça me va. Je n’ai pas une idée arrêtée sur le dessin que je veux, je lui laisse carte blanche. Si elle veut essayer quelque chose qu’elle a jamais fait, elle peut laisser libre cours à sa créativité. Je n’ai pas la sensation d’avoir de grandes exigences. En gros, elle peut se lâcher sur mes cheveux !

Voilà qui est dit ! Direction le shampooing. Déjà un bon point : elle a pris le temps d’observer et de comprendre mes souhaits avant que je me retrouve les cheveux mouillés et qu’on y voit plus rien. Cool !

Sa faire shampooiner est plutôt agréable. Je devrais allez chez le coiffeur juste pour ça en fait. Puis direction le grand miroir pour le moment fatidique de la coupe de cheveux. Je ne dis pas que je suis (j’étais ?) coiffeuse. J’ai à faire à une personne très appliquée, qui respecte bien les techniques de coupe qu’on lui a appris à l’école. Pour le dessin, elle s’aide d’un modèle trouvé sur Pinterest. Ça ne me dérange pas plus que ça, du moment que ça ressemble à quelque chose.

Arrive le moment du séchage où je me retrouve avec les cheveux tous plats. Je suppose que c’est pour mieux voir, pour terminer ma coupe sur cheveux secs. Bah… en fait… non… c’est fini. Euh… je vais vraiment sortir avec les cheveux tous plats comme ça ? me dis-je mentalement. J’encourage la jeune femme à me les coiffer le plus n’importe comment possible. Elle va chercher de la cire, essaie tant bien que mal, mais c’est toujours aussi plat. Elle me dit qu’elle n’est pas à l’aise avec ce genre de coiffage. Ça a le mérite d’être honnête. Du coup, c’est pas très grave. Au pire, je les recoifferais chez moi. On vient lui signaler qu’il est 19H15 et que sa prochaine cliente attend.

Je paye mon dû. Elle me donne une carte de fidélité et je m’en vais avec le sourire. J’ai beaucoup de compassion pour cette jeune fille. Je pense qu’elle n’a juste « pas osé ». Moi aussi, j’ai eu ma période où je n’osais pas. J’ai presque envie d’y retourner pour l’encourager. On verra ça dans 2-3 mois. Je ne sais pas encore si je les couperais moi-même ou si j’irais ici ou ailleurs. C’est dans trop longtemps pour que je sache quelle sera mon envie du moment. D’ailleurs, ce n’était pas du tout la fameuse « Jessica » qui m’a coiffé mais c’est pas grave.

Arrivée à la maison, je tente de me recoiffer mais au bout de 2 minutes, c’est de nouveau tout plat. Mon conjoint me regarde d’un air sceptique. Je crois qu’il pressent déjà que je vais prendre les ciseaux pour retailler dedans. Mais non, ça va le faire, je vais refaire un shampooing, les sécher et ça va aller. Ce que je fais aussitôt finalement.

Le soir nous sortons et le lendemain matin au réveil, arriva ce qui était prévisible. J’ai pris mes ciseaux et j’ai refait toute la coupe. Sauf, les dessins que j’ai gardé intacts. Au moins, je n’y suis pas allée pour rien.

Bref, je suis allée chez le coiffeur et j’ai refait ma coupe le lendemain.

Je ne suis pas traumatisée plus que ça, car une fois que je les ai recoupé, je me suis sentie super bien en mode libérée délivrée !!!

Je n’ose imaginer l’impact que cela peut avoir sur une personne qui ne maitrise pas cet Art et qui ne se reconnait pas dans le miroir chaque matin…

Bilan : tout va bien.

Je caresse simplement le rêve d’un jour, être écoutée, me sentir comprise et vivre une expérience capillaire positive du début à la fin. Sortir de cette expérience sans avoir l’envie de les recoiffer et/ou des les recouper juste après. Je sais que c’est possible. Peut-être que c’est rare, mais c’est possible. Crois-moi, chère perle rare, où que tu sois, lorsque je t’aurais trouvé, je ne suis pas prête de te quitter.

Et toi ? Ta dernière expérience capillaire, ça a donné quoi ?

Ma nouvelle vie au bord de la rivière…

Ma nouvelle vie au bord de la rivière…

C’est en mai 2018 que tout a basculé !

Deux semaines de vacances en pleine nature : génial ! Qu’est-ce qu’il pourrait y avoir de mieux que cela ?

C’était le dernier soir. La nuit commençait a tombé. Nous étions sur la terrasse de notre cabane au milieu de la forêt en train de partager une raclette au fromage du coin, accompagnée d’un délicieux verre de vin.

Le lendemain, nous allions reprendre le cours de notre vie « normale ». Autrement dit, nous allions réintégrer notre appartement à 10 minutes de Lille, et nos boulots respectifs. Lui, salarié depuis plus de 10 ans dans la même entreprise et moi, indépendante qui essaie de développer son activité tant bien que mal, depuis bientôt 6 ans.

Ce soir là, il m’a dit une phrase qui m’a marqué : « Bon… le but de la vie, ce n’est pas de gagner plein de tunes et d’habiter dans un appartement en ville… » Euh… clairement pas. La nature m’appelle depuis siii longtemps qu’entendre cette phrase a priori « banale » a fait bondir mon cœur de joie !!!

Alors nous nous sommes surpris à rêver… Une maison, une vie au plus proche de la nature, un lieu de vie inspirant, une rivière (oh oui ! une rivière !!! j’adore les rivières !!! La vibration de l’eau qui s’écoule… J’aime !), un cocon d’amour pour une vie plus sereine, un lieu où je pourrais avoir un espace dédié pour y inviter mes clientes d’amour, mais aussi me/nous retrouver au calme, ouvrir la porte le matin et sentir la rosée du matin sous mes pieds. Regarder au loin et voir ces belles couleurs que la nature nous offre au rythme des saisons. Respirer un grand bol d’air et sentir le vert à la place des odeurs de pot d’échappement… 

On s’y voyait déjà… mais… pas dans le Nord de la France.

Moi qui a dit pendant de nombreuses années « vivre dans le Sud ? Jamais de la vie !!! » Là, ça m’appelait. Et partir vivre dans le Sud avec lui, ça disait un grand OUI dans mon cœur !

Nous avions la vision. A présent, comment tout cela allait se mettre en place ? Mystère…

Concernant mon activité professionnelle, je n’étais pas inquiète. Changer d’environnement ne pouvait qu’avoir un impact positif. Pour mon cher et tendre amouuurrr, l’enjeu était un peu plus conséquent. Ça voulait dire, négocier un nouveau poste OU quitter son travail.

Dès notre retour, nous avons établi un plan d’action ! Au début, j’ai eu peur que notre engouement tombe à l’eau, avec la reprise de nos activités respectives. C’est tellement facile de rester dans son petit confort quotidien et se dire qu’après tout « c’est pas si mal », « ça pourrait être pire ». Ok, mais ça pourrait être mieux aussi.

Nous étions allés trop loin de toute façon. Ce soir là dans la forêt, ce n’était pas une discussion en mode « un jour peut-être, on verra… ». Nous avions une vision claire et une détermination à toute épreuve !

Chaque jour, j’étais remplie d’admiration pour cet homme avec qui je partage ma vie depuis 3 ans maintenant. Un jour après l’autre, je l’ai vu dégommer une de ces plus grandes peurs : L’INCONNU. Tu sais, cette grande peur du changement, de ne pas savoir de quoi sera fait demain. C’est plus confortable de faire ce qu’on a toujours fait.

Le nouveau poste qu’il proposait a été refusé alors il a décidé de se casser ! Mais jamais de la vie, il n’avait envisagé cela auparavant. Cet homme me surprend de jour en jour et j’adore ça 😀

On vise le mois d’octobre. On ne sait pas où l’on va atterrir mais avant la fin de l’année, nous vivrons dans le Sud de la France.

Nous mettons notre appartement en vente. Après quelques visites les premières semaines, toujours pas d’offre à l’horizon. Puis un jour, il m’a dit : « bon ! ça suffit d’avoir peur, on vend l’appartement, on se casse et je monte ma boîte ! » Ah ! Qu’est-ce que j’ai aimé entendre ça 🙂 Le lendemain, nous avions une offre pour l’appartement. Hasard ? Coïncidence ?

Aujourd’hui, nous vivons dans une petite maison sur Montolieu, village du livre et des Arts. Nous louons jusqu’à fin juin, et recherchons notre nouvelle maison pour créer notre cocon d’amour, tout en conciliant le développement de nos activités respectives. Un beau défi à relever !

Le 14 octobre 2018, jour officiel de notre arrivée, nous avons connu plein de gens en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire !!! Le maire du village nous a même fait l’honneur de nous saluer dans la nuit du 14 au 15 octobre. Si tu as loupé un épisode, je te raconte pourquoi ici (clique ici ou directement sur l’image ci-dessous, pour accéder au récit de notre arrivée mouvementée !!!)

gite "au fil de l'eau"
17 octobre 2018 – Montolieu

Bientôt deux mois que nous vivons ici. Chaque jour nous mesurons la chance que nous avons. Cette chance que nous avons provoqué et qui nous a transporté au bon endroit au bon moment :

Vous êtes au bon endroit
7 novembre 2018 – Montolieu

Comment résumer ces derniers mois qui ont été tellement riches ?

Je me demandais vraiment comment j’allais revenir écrire ici.

Je me demandais si j’avais encore des choses à raconter, car je partage énormément avec mes abonnées à ma newsletter pétillante !

D’ailleurs, si tu en fais partie, ce nouvel article ne doit pas tellement te surprendre, puisque nous nous sommes pour ainsi dire jamais quitté 😉

La vie ici est tellement plus sereine et apaisante. J’aime entendre le doux bruit de la rivière. Je vais souvent m’assoir près d’elle. Elle m’aide à me centrer, à éclaircir mes idées et à être pleinement là, présente, dans l’instant. Je ressens énormément de gratitude pour ce nouveau lieu de vie. C’est un lieu parfait pour une douce transition vers notre futur « chez nous » qui nous accueillera dans quelques mois.

Où sera notre futur « chez nous » ? Aucune idée ! Enfin presque… Nous avons repéré une maison qui nous plait bien, mais tant que les choses ne sont pas validées noir sur blanc, je ne me prononcerais pas. Même si en vrai, on s’y voit déjà. Il y a du travail, pas mal de travaux à faire, mais ça vaut le coup je crois. En tout cas, si cette maison est vraiment pour nous, les choses se mettront en place au bon moment.

Sur ce, la suite au prochain épisode…

Je vais sûrement reprendre l’écriture des articles plus régulièrement ici. Si tu savais tout ce que j’ai encore à t’annoncer…

A très vite pour de nouvelles Aventures !!!

Marie.

Femme au bord de la rivière
Marie au bord de la rivière – Montolieu – 7 décembre 2018