COUETTE – MAUVE – PARADIS

C’est quoi ce titre sans queue ni tête ???

Ce matin, je pensais t’écrire pour te dire que je ne sais pas quoi dire, que j’avais l’impression d’avoir tout dit :O

Je ne suis pas certaine qu’un jour, c’est possible d’avoir déjà tout dit. Seulement, il peut m’arriver d’en avoir la sensation.

Et puis Carine​ est arrivée et Gabrielle​ l’a mise au défi d’écrire un texte avec le mot « couette » dedans (couette -> cheveux, pas la couette pour dormir). Eva​ a renchéri avec le mot « mauve » et je suis arrivée avec le mot « paradis » qui a surgit de nulle part !

La conversation s’est enflammée et Eva a décidé de relever le défi elle aussi. Et comme plus nous sommes de folles, plus nous rions, j’ai pris part au défi moi aussi.

Alors voilà, pour quelqu’un qui pensait t’écrire pour te dire que je n’ai plus rien à dire, je me retrouve avec un texte qui va surgir de nulle part en utilisant les mots :

COUETTE – MAUVE – PARADIS…

Go !

Quand j’étais petite, j’étais blonde et j’adorais me faire des couettes ou un palmier au-dessus de la tête. Je me souviens qu’en CE2, le prof me tirait tout le temps les cheveux quand il passait dans les rangs de la classe. Ça avait l’air de l’amuser, mais moi ça ne m’amusait pas du tout !

Le soir quand j’enlevais mes couettes ou mon palmier, j’avais mal aux cheveux. Non, je n’étais pas saoule, ce n’est pas du tout ce que je suis en train de dire. C’est une sensation que j’ai oubliée mais, tu sais quand tu as les cheveux longs et que tu les attaches toute la journée, ça fait une sensation bizarre sur le cuir chevelu. Ça fait mal et ça fait du bien en même temps.

Le pire souvenir que j’ai avec mes cheveux, c’est lorsque le dernier jour de 3ème, nous nous étions déguisés. J’avais décidé de faire plein de petites couettes tressées sur toute ma tête avec des élastiques de toutes les couleurs. Je trouvais ça fun ! Je me souviens de cette journée, nous avions pique-niqué tous ensemble non loin du collège, puis nous étions allés en vélo à la plage. Il y avait quelques kilomètres à parcourir. On aurait dit le troupeau du Tour de France !!! En plus lent …

En rentrant chez moi le soir, outre le mal au cuir chevelu en enlevant mes élastiques, j’ai eu droit à de magnifiques coup de soleil sur le crâne. Les premiers coups de soleil de toute ma vie. Mais je crois que c’était rien, comparé au 4 années que je venais de passer …

Je n’ai pas de supers souvenirs de mes années collège, mais ce dernier jour, il me semble que je l’avais tout de même trouvé fun ! Peut-être qu’inconsciemment je me sentais libérée délivrée !!! Je savais que je n’allais plus y mettre les pieds ! Victoire !!!

Enfin, cet élève qui me poursuivait depuis la maternelle allait sortir de ma vie ! Enfin, une nouvelle vie s’ouvrait à moi. Enfin, je n’aurais plus a prendre le car le matin, avec ce type dégueu qui me harcelait verbalement. Enfin, j’allais entrer dans un autre monde où les blagues vaseuses sur mon physique, ma manière de m’habiller, mon nom de famille et j’en passe … allaient disparaitre de ma vie.

Je trouve qu’à l’école, les élèves ne sont pas tendres entre eux. Il y a cet esprit de compétition malsain, ce besoin de plaire aux autres, d’être remarqué, de profiter de la faiblesse des gens pour mieux les écraser et devenir un « pseudo-leader » ! Je me demande comment c’est possible d’en arriver là. Je me demande ce qui fait que le « système » est comme ça.

Je croyais que ça avait changé et en fait non. En ce moment, je travaille sur un projet avec une école. Je trouve ça super d’amener un autre regard sur le monde à travers une pratique artistique. Pourtant, je constate que les élèves ne sont pas tendres les uns avec les autres.

Ce n’est pas une généralité. Pourtant, j’observe que beaucoup d’entre eux ont une vision du monde très … « chaotique », comme s’il fallait tout le temps se battre et faire la guerre. Je les entends parler de fin du monde et d’apocalypse, de méchants qui tuent des gentils.

Il y a très peu de place pour la rêverie.

Je ne suis pas confortable avec ça. Ça me rend triste, en colère, voire frustrée. Je me sens impuissante et en même temps en écrivant ces lignes, je constate que je suis encore trop dure avec moi-m’aime.

Je devrais avoir le cœur en joie de leur amener une autre vision, même s’il ne la comprenne pas tout de suite. Je devrais avoir l’Âme qui pétille de leur avoir donner l’occasion de voir la Beauté du monde, à regarder l’autre côté, à s’arrêter sur des détails qu’ils n’avaient jamais remarqué alors qu’ils passent devant tous les jours.

Hier soir, je faisais part de ma « frustration » aux personnes avec qui je travaille sur ce projet. Je disais que j’ai dû revoir mes « ambitions » à la baisse (c’était dur d’écrire cela…).

Et j’ai reçu une remarque qui m’a beaucoup touchée, qui a apaisé mon cœur :

« Tu n’as pas révisé tes ambitions à la baisse, tu as ajusté ton projet aux réalités du terrain. Nuances… »

Alors aujourd’hui, je dis Merci. Merci de m’avoir montrer l’autre côté.

Je prends conscience que j’arrive très bien à voir la Beauté partout et en tout, autour de moi, dans mon entourage, chez mes clients … Et parfois, (parfois seulement hein), j’oublie cette Beauté que j’ai en moi, cette Beauté que je transmets, même quand je crois que j’ai raté, que je n’ai pas été à la hauteur ou encore que j’imagine que j’aurais pu faire mieux, que je n’ai pas donné assez, que j’aurais pu faire autrement…

STOP !

Je trouve que l’Être Humain a une capacité incroyable à l’auto-flagellation. Je le constate tous les jours et même si je suis super vigilante pour ne pas tomber dedans moi aussi, ça m’arrive encore, et m’arrivera encore certainement.

Le premier pas, c’est d’en prendre conscience. Ce qui est bien, c’est que lorsque tu en as conscience, tu peux transformer tes croyances.

Si tu crois que tu n’as pas donné assez, par exemple, tu peux prendre du recul, et t’apercevoir que ce que tu crois est erroné. Parce que pour la personne, c’est un cadeau immense. La personne a qui tu donnes n’a pas du tout la même perception que toi. Parfois, hum … souvent tu donnes un truc de ouf et tu crois que c’est rien ou pas grand chose, parce que tu sais qu’au fond de toi, tu es capable de tellement plus ! Pourtant, pour la personne qui reçoit, c’est une valeur immense qui peut aller jusqu’à changer radicalement sa vision de la vie.

Oh la la ! Je sens que je m’enflamme !!! Je ne pensais pas atterrir ici en parlant de couettes ! Cet exercice est tout à fait surprenant !!!

J’ai longtemps minimisé ce que j’apportais aux gens. Combien de fois lorsqu’on me disais « merci », je répondais : « ah c’est rien »ou « c’est pas grand chose » ou « j’ai rien fait ». Combien de fois j’ai rejeté la valeur de ce que j’offrais à mon entourage, à mes clients, au monde.

Aujourd’hui, je ne dis plus jamais « de rien » quand on me dit merci par exemple. Je réponds souvent : « avec plaisir », « avec joie » ou encore « je suis heureuse d’avoir pu t’apporter ceci ou cela ». Plus jamais je ne répond « de rien ». D’ailleurs ça me fait bizarre quand quelqu’un me répond ces mots là quand je le remercie. Ça fait quelque chose dans mon corps qui dit que ce n’est pas juste.

C’est fou comme le pouvoir des mots est puissant.

Comment tu peux recevoir de l’amour en le banalisant à ce point là ?

Comment tu peux recevoir pleinement de la gratitude en répondant que c’est rien ou que c’est pas grand chose ?

Comment tu peux recevoir de l’argent si tu dis toi-même que ton travail n’a pas de valeur ?

En écrivant ces lignes, je prends conscience que j’ai fait des pas de géant dans ma vie !!! :O

Même si le chemin est loin d’être terminé, je me dis :

 

« Waouh ! Quand même Marie, t’as grave avancé ! »

Et toi aussi je suis sûre que tu as grave avancé. Prends un moment de silence et observe.

Es-tu à la même place que là où tu étais l’année dernière ou même le mois dernier ?

Est-ce que tu penses pareil ?

Vois-tu le monde de la même manière ?

As-tu fait ne serait-ce qu’un pas ou deux pour avancer sur ce projet qui te tient à cœur ?

Ne minimise pas tes petits pas.

Ne minimise pas tes petites actions.

Ne minimise pas la Valeur que tu crées.

Ne minimise pas ces petites gouttes d’eau de Bonheur et de Joie que tu sèmes à chaque instant.

Ne minimise pas l’impact de tes mots, de tes paroles, de ton Art, de tes gestes, de tes pensées …

Tu vois, je croyais que je n’avais plus rien à dire mais c’est complètement faux !

On croit beaucoup de choses. Et l’esprit humain a un talent fou pour croire que c’est impossible, que c’est trop compliqué, que c’est nul, que ça aurait pu être mieux …

Arrête de faire marcher le petit vélo dans ta tête ou alors utilise le à bon escient. A quoi ça te sert de croire que tu es nul(le), que tu n’as pas fait assez bien ou que tu n’y arriveras jamais ?

Prends un instant. Répond à cette question. Ça te sert à quoi ?

Déploie tes ailes, ouvre toi à la beauté de la vie, laisse-toi éclore tel un oiseau de paradis !

J’adore cette plante ! Ça fait longtemps que je n’en ai pas eu entre les mains. Je ne sais pas si c’est la saison, mais ça me donne envie d’aller en acheter une ! Laure​, tu sais où je peux en trouver ?

Laure, c’est ma spécialiste quand j’ai une question sur une plante <3 <3 <3

Cette nana est top ! Elle a le don de t’accompagner à te reconnecter à toi-m’aime, à ton essence, à travers tes 5 sens, pour que tu puisses avancer concrètement dans ta vie et dans tes projets. Si tu as besoin d’un coup de pouce, va la voir, c’est une magicienne :p

A ce stade, je constate que je viens d’écrire un pavé et que je n’ai toujours pas utilisé le mot « mauve » dans ce roman qui fait des kilomètres. J’aurais pu dire que l’intérieur de l’oiseau de paradis est mauve mais je trouvais que c’était un peu bateau. Donc là, comme tu le vois, je suis en train de broder pour tenter d’argumenter mon propos. J’aurais pu aussi parler de mes cheveux mais ils sont plutôt roses que mauve.

Et bien ! J’ai bien envie de dire merci à Carine, Gabrielle et Eva qui m’ont permis d’explorer un terrain que je n’aurais sans doute pas explorer de cette manière sans la contrainte des mots. Je savais que ce serait surprenant, voire même déroutant. Je pense qu’il faut vraiment le vivre et le ressentir pour comprendre. Si tu as envie de prendre part au défi avec nous, partage ton texte avec les mots COUETTE (cheveux, pas « sous la couette »-> Gabrielle y tient 😉 ) – MAUVE – PARADIS.

A très vite pour les nouvelles Aventures !!!

Marie, Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience.

Témoignage de Gabrielle

Témoignage de Gabrielle

Je suis tombée sur l’évènement de Marie par « hasard » sur mon fil d’actualité ! A un moment où j’avais décidé de renouer avec une de mes passions étant plus jeune ! La photographie ! Je faisais partie de l’atelier photographie et rédigeais des articles pour le journal du lycée ! Je voulais être reporter d’images !

Ah oui ! Faut savoir que je suis inscrite au programme « des idées à tout casser » de Lyvia Cairo ! Alors grands chamboulements ! On met ou re-met de la créativité, de la couleur dans sa vie ! La photo…ce fantôme lancinant…. ! Cette envie effrayante…

Etrangement au même moment, je venais de recevoir mon appareil photo tout neuf ! Tout beau ! financé par une cagnotte à l’occasion de mon anniversaire !

L’atelier tombait à pic ! « Photo » et « intuitif » ! Se détacher de la technique ! Oh ! sûr ! C’était pour moi ! Je suis allée voir le site de Marie, son travail et là…. Coup de Cœur ! J’achète ! Pas la Marie ! Une séance pour un atelier intuitif ! Mdr !

Pendant les quelques jours qui ont précédé l’atelier, j’ai invoqué tous les esprits pour qu’il n y ait que des personnes sympas, agréables ! pas de prise de tête ! pas de râleur ! Pour être honnête…j’ai demandé à être la seule ! Mon côté associal…

Le Jour J ! Je sors tôt le matin ! Portée par une petite brise fraîche ! J’adore le matin ! L’heure silencieuse où seuls les oiseaux sont éveillés et déjà à l’œuvre !

Le trajet en bus se passe comme dans un état second ! Je vois tout au ralenti ! Les gens et leurs gestuelles, leur calme et sérénité sont inspirants. Les idées fusent ! Je me sens déjà connectée à l’atelier ! Je prends des clichés virtuels. Les couleurs, les détails…

Je découvre le jardin des plantes ! Oh qu’il est beau ! La rosée du matin sur l’herbe, les plantes. Les enfants donnent à manger aux biquettes. Je me sens réellement hors du temps.

Marie arrive ! Elle est comme sur ses photos ! Belle ! Rose ! Et tellement « cocoon » ! Une toute petite créature se tient près d’elle ! Mon œil aiguisé détecte sa sœur…Mais c’était facile ! Elles se ressemblent !

Et commence l’atelier ! Des consignes, des bavardages, des rires ! Nous déambulons dans les allées du jardin ! C’est hyper décontracté ! Mais il faut garder l’œil ouvert !

Marie me fait entrevoir une autre façon de « voir » ! S’approcher, s’assoir, s’accroupir ! Je suis tombée tellement de fois ! Sur tous les terrains ! Dans toutes les positions ! Et qu’est ce que j’ai rigolé ! Je croyais tomber discrètement à l’abri des regards dans un buisson…Et non ! La Marie a tout vu ! Le regard s’exerce ! Je peux voir l’infiniment grand et l’infiniment petit ! Je me sens grisée par l’expérience ! J’ai un « zoom optique» ! Mon œil est un super instrument !

En même temps, l’atmosphère est tellement joyeuse (en fait nous étions des copines dans une autre vie !) et contemplative que j’ai l’impression d’être en méditation. Mes sens sont en éveil. Ce ne sont pas seulement mes yeux qui travaillent ! Oh non !

Je sens toutes les odeurs ! Le parfum des fleurs, celui de l’herbe mouillée. J’entends les oiseaux et autres canards ! J’entends les rires des enfants, les conversations. Les consignes de Marie orientent mon regard, mais en fait, il est libre. Elle me laisse libre de la suivre. Elle sait garder ses distances ou au contraire être très présente quand j’ai besoin d’aide pour une prise de vue! Son objectif est toujours aux aguets !

L’atelier permet au-delà de la prise de vue et de la méditation en pleine nature, de réfléchir à soi, sur soi. Marie lit en vous (si si !) ! Elle vous perçoit ! Ses mots sont choisis. Pourtant très naturellement, l’air de rien, vous êtes mis tout en douceur face à vos doutes, à vos forces, à vos envies assouvies ou non. Elle vous guide pour vous libérer de vos chaînes ! Elle vous fait faire des choses ahurissantes et pourtant, avec confiance, vous l’écoutez et là…Vous riez ! Vous prenez plaisir ! Vous recontactez votre enfant intérieur !

Choisir des photos était difficile !! Toutes racontent une histoire, un éclat de rire, un moment de doute, une réflexion…

Ma première photo est celle-ci :

Crédit photo : Gabrielle

Crédit photo : Gabrielle

1 /Parles à mes plumes

Je cherchais une plume et mon regard a été attiré par cette boule de plumes ! Belle (j’ai décidé que c’était une cane !), blanche et sereine au milieu d’un monde d’hommes ! Indifférente, elle assume sa différence ! Ils se tiennent à distance d’elle ! Intrigués ? Apeurés ? Suspicieux par la différence ? Ah ! le monde animal nous apprends tellement sur nous-mêmes ! Comment vivons- nous la différence ? Celle des autres ? La nôtre ? Comment la société permet elle d’intégrer la différence ? Les différences ?

2 /J’accueille la vie ! Avec confiance !

Crédit photo : Gabrielle

Crédit photo : Gabrielle

Ah ce bourgeon ! Je suis encore émue rien qu’à le revoir ! Fragilité de la vie ! La fleur toute entière tiens dans ce frêle et rose bourgeon ! Des prédateurs, elle en a ! A commencer par les gros doigts des enfants, serials arracheurs de fleurs ! Pourtant, il est là ! « Impermanent » ! Les petites feuilles s’ouvrent vers la vie, vers l’extérieur ! Accueillent le soleil et sa chaleur ! Dans ce bourgeon, le début et la fin de la fleur ! Tout est déjà programmé ! Le temps d’éclosion, le temps de la floraison et…la fin. Le bourgeon accepte avec confiance son rôle et sa finitude. Il sait qu’il cèdera la place à une chose merveilleuse ! Qui elle aussi connaît cet état temporaire ! Les bras ouverts, ils disent « OUI » avec confiance !

Avec Marie, je suis libre de partager mes pensées. Elle partage aussi les siennes. Christelle se révèle être aussi une amoureuse des mots ! Une poète dans un corps à peine sorti de l’adolescence (tu es siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii jeune !!!! hahah). Une vieille âme. J’avais demandé à l’univers des personnes inspirantes ! Ca inspire ! Ca inspire ! Clic ! Clic !

3 /Je révèle ta problématique

Crédit photo : Gabrielle

Crédit photo : Gabrielle

Cette photo se passe de tout commentaire ! Je me rappelle ma stupeur en voyant cette femme dans l’écorce ! Hors consigne ☺ Mais c’est cela aussi l’intuition ! Allez vers là où nous porte notre regard ! Acceptez de voir !

Pulpeuse ! Marquée dans l’arbre ! Gaïa ! La femme ! Le féminin sacré, les écorchures de la vie, les marques indélébiles…Tout afflue ! J’aime cette forme ! La nature est précise ! La femme dans l’arbre a même une vulve ! Vous ne pouvez pas le voir sur cette photo…Mais dans son « kiki » il y’avait un trou, des toiles d’araignées (PTDR…Pensées pour une copine !!!) et une feuille !

Ben oui ! C’est ça l’atelier ! Laissez trainer son regard !

Marie ! Marie ! Je peux mettre une photo en plus ???

Crédit photo : Gabrielle

Crédit photo : Gabrielle

4 /Multiples facettes de la femme

Crédit photo : Gabrielle

Crédit photo : Gabrielle

Cette statue a attiré mon attention ! Elle dégageait une énergie étrange…Indéfinissable ! Ni jeune femme, ni femme mûre. Elle est toutes nos facettes ! Un visage jeune et en même temps sans âge. Un sein marqué par le temps qui passe (et la gravité sans pitié !). Elle tient un bébé ! Et là mon cœur fait « oh ! ». Elle le retient avec douceur. Leurs corps imbriqués. Lui, pose sa main confiante sur la sienne. L’éternité a ce goût pour moi…

Que lui montre-elle ? Curieuse, je m’approche. A ses pieds, un petit plan d’eau. Ils admirent leurs reflets, regardent les poissons… Femme, mère, grand-mère. Porteuse de vie, initiatrice. Symbole du temps qui se fige et en même temps qui file. De la vieillesse et de la mort qui rôde.

Dans cet atelier, j’ai finalement fait le tour de moi ! Indifférente, présente, femme, enfant, épanouie, en transition, dans le doute, dans les chaînes, finie et infinie, allumée et humble ! Confiante dans Marie !

J’étais prise entre deux mondes, celui de la femme-mère, Marie, qui accompagne, entoure de son amour (si je vous assure !) et celui de l’insouciance et de la jeunesse, Christelle, pourtant si sage et déterminée! Entre rires, chutes, et réflexions philosophiques de grands moments de silence ! Des moments seule face à soi, ses pensées. Car lorsque la nature nous montre son infinie beauté, et que nous acceptons d’ouvrir notre esprit et notre cœur à cela, l’humilité et le silence s’imposent.

L’atelier ouvre l’esprit ! Permet de belles rencontres (oubliez pas l’intention à l’Univers !) et change notre perception sur nous et sur le monde , notre…angle de vue !

Merci Gabrielle pour ce roman palpitant !

Suivre Gabrielle sur Facebook.

Gabrielle sur Instagram.