« J’ai pas le choix » … ou la puissance des mots.

« J’ai pas le choix » … ou la puissance des mots.

J’ai un peu peur d’écrire cet article car je ne sais pas jusqu’à quel point je vais être capable de m’enflammer !

J’ai pas le choix …

Je ne sais pas pourquoi ces mots viennent me chercher car ils ne font pas partie de mon vocabulaire et ça fait assez longtemps que je ne les ai pas entendu car mon entourage a changé. Un vieux truc du passé qui remonte et qui doit être dit peut-être ?

 

Combien de fois j’ai pu entendre cette phrase par le passé  :

  • J’ai pas le choix, faut bien que je mange et que je paye mes factures, je ne peux pas quitter mon boulot comme ça …

Personne ne t’a demandé de faire Cela, mais qu’est-ce que tu peux faire comme petit pas, comme petite Action pour quitter ce travail qui te saoule et ne t’épanouis pas ? En as-tu envie seulement ? Que choisis-tu ? Parce que oui, tu as le choix ! Tu peux choisir d’y rester parce que c’est confortable pour toi et c’est ok. Tu peux aussi choisir de te barrer et mettre des choses en place pour que Cela arrive. Arrête de dire que tu n’as pas le choix s’il te plait. Il y a toujours des solutions ! Les as-tu exploré seulement ? Écoute ce qui se passe à l’intérieur de toi, toi seul à les réponses. Va voir des personnes qui ont déjà franchi ce cap, tu verras que c’est possible et ça va t’encourager. Ça ne sert à rien de t’isoler dans ton coin à te morfondre. Sauf si c’est ce que tu choisis et que ça te va bien comme ça !

 

  • J’ai pas le choix, si je le/la quitte, je vais me retrouver seul(e) (ou encore … je vais me retrouver sans rien)

Aaaaaahhhhh !!! Ça c’est juste pas possible inconcevable !!! Pourquoi ??? Combien de fois j’ai vu des couples rester ensemble par habitude, parce que c’est plus simple, par peur de la solitude, parce que les enfants sont encore petits alors c’est beaucoup plus sains pour eux qu’ils nous voient nous taper sur la gueule plutôt qu’on se sépare ! Bah oui, c’est logique voyons !!! Hum … hum …

 

Je vais encore me faire des ennemis moi en écrivant des trucs pareils ! On dirait que je suis un peu révoltée en ce moment ! Comme si « Remettons l’Humain au centre » et mes prises de conscience récentes avaient réveillé le Dragon qui sommeillait en moi ! Rassure-toi, je ne suis pas violente, je ne suis pas le genre de meuf qui casse des assiettes ou qui s’emporte dans des colères hystériques ! Je crois que dans cette vidéo, c’était le max de mon énervement ! C’est plutôt soft en fait …

 

Il y a aussi « J’ai pas le choix d’aller à ce mariage ou à cette fête à laquelle je n’ai pas du tout envie d’aller … » , là c’est pareil je comprend pas …

Et puis « J’ai pas le choix, faut bien que j’aille voir untel ou unetelle, ça fait longtemps, il/elle va croire que je pense ceci ou cela de lui/elle ». Encore plus tordu, tu meurs !!!

 

Et c’est parti pour une collection de ouf malade de « J’ai pas le choix … » Et vas-y que tu te répètes ça toute la journée. Pas étonnant que tu finisses par y croire !

 

C’est comme ça qu’un groupe de personnes sur cette planète se retrouvent à marcher à côté de leurs pompes sans s’en apercevoir, puisque de toute façon ils n’ont pas le choix.

 

Je n’ai pas le choix alors vous pouvez choisir pour moi s’il vous plait ?

 

Évidemment, c’est beaucoup mieux que les autres choisissent pour toi. Ils savent mieux que toi ce qui est bon pour toi ! Et si un jour tu te sens pas bien, ça sera pas de ta faute, ça sera à cause des autres. Ce n’est pas toi, ce sont eux qui t’ont mis dans un pétrin pareil ! Tu n’es en rien responsable, bien sûr !

 

Souviens-toi de la puissance des mots.

 

Que t’appliques-tu à manifester dans ta vie en répétant à longueur de journée que tu n’as pas le choix ? Imagine, si tu te répétais : « Je choisis de … » ou alors « Je me sens en pleine forme » (à la place de « je vais être malade »), ou encore « je me sens riche » (à la place de « j’ai plus de sous, c’est trop la galère ») …

 

L’être humain a une capacité naturelle immense à se dénigrer.

 

Il pourrait recevoir une médaille pour ça franchement ! Ça y va à longueur de journée : « je suis nulle », « je sers à rien », « il est meilleur que moi de toute façon », « je ne suis pas à la hauteur », « je ne vais pas y arriver », « et si ça se passe mal », « je suis pauvre », « les hommes sont tous des cons », « je suis trop grosse », « j’ai une sale gueule ce matin », « je fais vraiment de la merde », « et si je rate », « et si je me trompais », « que vont penser les gens? », « je vais passer pour une feignasse », « j’ai pas le choix » (grrr … encore lui ?) …

 

Bon je vais arrêter là parce que ça commence à me mettre dans une énergie cheloue d’écrire des trucs dénigrants comme ça. Rassure-toi, je n’y échappe pas non plus à l’auto-dénigrement.

C’est un travail et une gymnastique de chaque instant de maintenir un discours interne positif.

On ne nous a pas appris Cela. Entre les « arrête de pleurer », « fais pas ci, fais pas ça », « t’as vraiment que des sales notes, t’es nul », « t’es trop con » (c’est pour rire bien sûr). Combien de fois on a dit à quelqu’un qui était bête ou con, juste pour rire ?

 

Je suis loin d’être l’exemple parfait en la matière. De façon globale je suis plutôt positive comme fille ! Pourtant, plus j’avance en conscience plus je découvre ma partie sombre. Franchement, c’est flippant quand tu te rends compte que tu te dénigres encore alors que globalement tu as un état d’esprit super positif. C’est une petite voix sournoise qui est là depuis si longtemps que l’on ne s’en rend même plus compte.

 

Alors si à partir de maintenant on remplaçait :

  • « J’ai une sale gueule » par « Je suis beau/belle », ou encore « Je suis rayonnant(e)
  • « J’ai plus de sous, c’est la misère » par « je me sens riche », ou encore « je prends soin de moi et je gagne de l’argent facilement »
  • « Je n’y arriverais jamais » par « j’ai confiance en moi »
  • « Je suis trop gros(se) » par « je m’aime et je m’accepte telle que je suis »
  • « j’ai peur de réussir » par « je suis brillant(e) et le monde a besoin de moi »
  • « j’ai peur d’échouer » par « j’ai soif d’apprendre ! »
  • « j’ai peur du regard des autres » par « je suis entouré(e) de personnes bienveillantes et positives »
  • « j’ai pas le choix » par « je choisis de … »

Liste non exhaustive. Je t’invite à t’observer chaque jour et à transformer ton discours intérieur. Ta vie n’en sera que meilleure.

Ne sous-estime pas le pouvoir des mots.

Choisis ta vie tous les jours. Choisis-toi en premier. A chaque instant tu as le choix.

Même quand il arrive un « coup dur », tu peux choisir de quelle manière tu as envie de réagir à Cela.

 

Je choisis de m’aimer et de m’accepter telle que je suis.

Je choisis de prendre soin de moi chaque jour.

Je choisis de manger sainement.

Je choisis d’être gourmande :p

Je choisis d’être douce avec moi m’aime.

Je choisis de vivre dans l’Abondance…

Je choisis de m’émerveiller de la Beauté qui m’entoure.

Je choisis de pleurer et de vivre mes larmes.

Je choisis de réaliser les projets qui me tiennent à coeur…

 

La liste est longue. Quoi qu’il en soit, rappelle-toi que tu as toujours le choix. Ça ne veut pas dire que tu ne seras plus jamais triste, malheureux ou en colère. Tu peux choisir de vivre en conscience ou de marcher à côté de tes pompes ! Tu fais ce que tu veux, tu es qui tu as envie d’être. Tu as le choix.

Sur ce, je te souhaite une belle journée !

Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message.

Artistiquement,

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …

EDIT du 10 novembre 2017 : l’écriture de cet article m’a fait rencontrer une belle personne sur Linkedin !

Annick Ohayon, Ciseleuse d’identité & Tisseuse de synchronicités, qui propose du Conseil en Marketing Digital et Communication de manière Éthique & esthétique. Crois-moi, ça ne court pas les rues alors je suis vraiment heureuse que la vie et la magie d’Internet aient fait se rencontrer nos chemins.

Aujourd’hui, je partage avec toi les 3 visuels qu’Annick à créer, suite à la lecture de cet article 🙂

 

Clique sur l’image pour l’agrandir 😉

Visuel créé par Annick Ohayon : www.myriade-communication.com

Visuel créé par Annick Ohayon : www.myriade-communication.com

Visuel créé par Annick Ohayon : www.myriade-communication.com[/caption]

 

Retrouve Annick sur Linkedin

Son site web

 

Je suis un funambule …

Je suis un funambule …

La vie d’entrepreneure, c’est comme marcher sur un fil…

Un jeu d’équilibriste qui demande beaucoup de courage, de persévérance, de concentration et de confiance.

Aujourd’hui, je travaille majoritairement sur des projets à courts termes. Mon emploi du temps se crée presque au jour le jour et c’est incroyable comme l’Âme agit opère. Tout s’imbrique parfaitement même si souvent tout bascule d’une minute à l’autre. Je peux très bien me dire : « ah tiens ! La semaine prochaine s’annonce plutôt calme … » et soudain trois clients vont me contacter en moins de 24 heures. Je suis quelqu’un qui adore les surprises et ce rythme me convient plutôt bien ! Bon … parfois ça ne plait pas trop à ma banquière parce qu’elle aimerait bien que je lui détaille un plan tout tracé tout bien établi pour l’année à venir, mais ça va elle s’y fait, elle a l’habitude. Je crois qu’elle a en sa possession assez de preuves de ma capacité à rebondir !

 

Depuis que je suis artiste-entrepreneure à temps plein, c’est comme si j’avais signé un contrat avec l’Univers pour que tout s’imbrique parfaitement, pour que les clients qui ont besoin de moi me trouvent et pour que je reçoive les ressources dont j’ai besoin pour la réalisation de mes projets.

 

Pour être totalement transparente avec toi, ça ne m’a pas épargné quelques frayeurs ! Et pourtant, à chaque fois, sans exception, la Magie a opéré. La vie d’entrepreneure est trépidante ! Je trouve Cela fabuleux de créer sur-mesure à chaque instant. C’est comme un cadeau précieux que je me suis offert, le jour où j’ai décidé de me lancer dans cette belle Aventure il y a 5 ans !

 

5 ans de montagnes russes émotionnels et de remises en question, mais aussi 5 ans de belles rencontres et de fabuleux projets !

 

Je n’imaginais pas un seul instant en être là aujourd’hui, lorsque je suis retournée sur les bancs de l’école il y a 6 ans. Quitter mon CDI pour retourner à l’école pendant 9 mois et accoucher de mon projet entrepreneurial a été un long parcours du combattant ! Aujourd’hui, je suis fière d’avoir tenu le coup, d’avoir pu m’affirmer même lorsque j’ai été incomprise ou critiquée.

 

5 années que j’entreprends ! C’est peu et en même temps j’ai l’impression que j’ai déjà eu plusieurs vies.

 

Après 7 années de salariat en salon de coiffure à Nantes, j’ai intégré une école de maquillage à Lille, où je ne connaissais absolument personne ! Le saut dans l’inconnu le plus total ! Retourner à l’école après 10 ans dans la vie active a été très dur pour moi. Très dur et très formateur pour moi. Au-delà de l’apprentissage de la technique, j’ai appris à m’affirmer encore plus et à oser prendre ma place, même je sortais du cadre. J’ai toujours trouvé les « cadres » bien trop étroits pour moi. Pas facile d’entrer dans une boite, quand il faut se contorsionner pour plaire à tout le monde ! Alors aujourd’hui, je dis « fuck » au conformisme, à la mode et aux codes sociétaux !

 

Je n’ai pas toujours été aussi affirmée ! Je reviens de loin. De très loin.

 

Adolescente, j’étais rouge comme une tomate dès que je devais prendre la parole. C’était juste l’horreur ! Et parler en public, n’en parlons pas. Sûrement pas un hasard que j’ai choisi la coiffure comme premier métier. Là, tu n’as pas d’autres choix que de communiquer ! Au-delà de l’apprentissage du métier, cette expérience m’a appris énormément sur le relationnel et la compréhension de l’humain. Aujourd’hui, je me sens riche d’avoir cette capacité d’écoute active et bienveillante.

 

C’est en juillet 2012 que j’ai fait le grand saut dans l’entrepreneuriat ! Sans business plan, sans vraiment de préparation, j’ai sauté dans le bain comme ça avec le capital à l’installation de notre cher Pôle ! Je me souviens de mon tout premier contrat pour une agence de publicité. La première fois que j’établissais une facture ! Grand moment ! Quand j’y repense, j’avais facturé à peine plus que mon premier salaire d’apprenti, sans avoir réellement conscience que j’étais complètement sous-payé ! C’est en faisant des erreurs qu’on apprend n’est-ce pas ?

 

Puis les choses ont évolué et j’ai de plus en plus eu besoin de donner du sens.

 

C’est comme ça qu’est née la première édition du Pink Power Tour Festival à Nantes en 2014 ! Quelle Aventure ! C’était absolument magique ! 3 ans déjà ! J’en discutais tout à l’heure avec une des créatrices qui a participé au projet. Que de fabuleux souvenirs ! Je crois qu’à ce jour c’est l’expérience la plus marquante de ma vie d’artiste-entrepreneure. C’est en grande partie grâce à cette expérience que la photographie s’est imposée à moi.

 

Même si en 2015, j’ai nagé en eaux troubles … me demandant si j’allais être capable de transformer cette expérience magique en projet d’entreprise. J’ai commencé à dire non à des contrats qui ne résonnaient pas avec mes valeurs. Avais-je tord ou raison ? Je n’ai pas de réponse à cette question. Pour certain, j’aurais pu dire oui pour l’argent, mais pour moi ça n’avait pas de sens. A quoi bon être entrepreneure si en plus, je ne pouvais pas me payer le luxe de choisir mes clients. Je ne suis pas une adepte de « je prends ce qu’il y a, c’est déjà bien », ou encore « je n’ai pas le choix » et blablabla.

 

Comment accueillir ce qui a du sens pour moi, si je laisse le reste me parasiter ?

Alors oui, j’ai marché sur un fil et plusieurs fois j’ai failli tomber dans le vide. A chaque fois, je me suis rattrapée au fil et je suis remontée, plus forte, plus grande, plus confiante, et la vie me l’a toujours rendue généreusement.

Aujourd’hui, je remercie toutes les belles rencontres sur mon chemin et aussi les moins belles qui m’ont appris énormément sur moi, m’ont fait grandir, m’ont permis de connaitre mes limites.

Je ne sais pas de quoi demain est fait. Qui sait, je vais peut-être me retrouver à vendre des sapins chez Ikéa ! LOL ! Tout ce que je sais, c’est que je continuerais de partager mon message quoi qu’il arrive !

Parce que je crois au « TOUT EST POSSIBLE » et en la Magie de la Vie !

Ça peut paraitre un peu Bisounours comme vision mais c’est tout le contraire.

 

Si toute l’Humanité croyait en son pouvoir de créer la vie qui l’inspire, le monde ne serait-il pas différent ? Si chacun se mettait en marche pour réaliser ses rêves, le monde ne serait-il pas encore plus beau et inspirant qu’il ne l’est déjà ? Si chacun reprenait son Pouvoir personnel, quel impact Cela aurait sur sa vie, son entourage, son environnement et le Vivant dans son intégralité ?

 

Je te laisse méditer là-dessus.

Belle soirée à toi et à bientôt pour de nouvelles Aventures !

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …

Je me sens l’Âme d’une Guerrière !

Je me sens l’Âme d’une Guerrière !

Aujourd’hui, je me sens l’Âme d’une Guerrière !

En vrai, ça ne date pas d’aujourd’hui, ça a toujours été là, au fond de moi. J’ai toujours senti ce Feuuu à l’intérieur de moi. J’ai toujours su que que j’étais investi d’une mission importante sur cette planète. Mais je ne savais pas quoi ??? Quand j’étais petite, je rêvais que tous les gens de la planète s’aiment. Oui, on peut être guerrière et Bisounours en même temps 😀 Pourquoi pas ? A un moment, j’ai voulu changer le monde ! Après, j’ai voulu convaincre tout un tas de gens que ceci ou cela était possible. J’ai eu envie de secouer comme des pruniers, tout un tas de personnes sur mon chemin ! Puis un jour, j’ai compris.

J’ai compris que le changement que je voulais faire dans ce monde, c’est de moi qu’il partait. J’ai compris que j’étais (je suis) le changement. Toi aussi tu es le changement.

Chaque Être Humain sur cette Planète participe au changement qu’il veut voir dans le monde. Ça commence d’abord par soi. Aujourd’hui, dans mon monde, tout va bien. Je sais, je choque des gens en disant Cela. Il parait que les ignorants sont bénis… Ça ne veut pas dire que j’ignore TOUT ce qui se passe dans le monde. Mais en vrai j’en ignore une grande partie. Il y a quelques années, j’étais mal à l’aise avec ça. Je me sentais coupable de ne pas m’intéresser aux infos. Aujourd’hui, je crois que mon « ignorance » me permet d’accomplir des choses que je n’oserais sûrement pas accomplir si j’étais submergée par l’actualité et la misère du monde.

Je n’ai plus de télévision depuis une quinzaine d’années et c’est une des choses qui m’a donnée la plus grand liberté de penser, d’Être et d’Agir.

J’ai conscience qu’il y a des injustices partout, je sais que dans certains pays c’est la misère ou la guerre et qu’ils se passent des choses affreuses de ci de là. Si vraiment ça me révoltait, je serais déjà partie à l’autre bout du Monde pour faire ma part. Et soit honnête, si toi aussi ça te touchait tellement, tu ne serais pas en France, tu serais allé(e) faire ta part toi aussi. Certains crieront peut-être que je suis égoïste et que je ne pense qu’à ma gueule ! Pensez donc ce que vous voulez. J’ai simplement choisi de prendre soin de moi en premier, puis d’agir sur mon environnement proche. Je crois au pouvoir de la Vibration.

Je pense sincèrement que si chacun faisait sa part, à son échelle, ça créerait une vibration si intense que le monde pourrait basculer de la guerre à la paix en une fraction de seconde.

Aujourd’hui, la guerre elle commence avec soi-même. Combien de fois tu t’es auto-flagellé(e) ? Combien de fois tu t’es dénigré(e) toi m’aime ? Combien de fois tu as critiqué ton voisin ? Combien de fois tu t’es senti(e) nul(le), pas assez bien, trop ceci ou pas assez cela ? Franchement, je crois qu’il n’y a pas un seul être humain sur cette Terre qui a été épargné. On y est tous passé ! Et même encore maintenant. On a beau se remettre en question, nous avons la critique facile, surtout envers nous-même. Commençons déjà par cesser ce combat contre nous m’aime et devenons notre propre allié(e) ! C’est Cela être une Vraie Guerrière ! Avant, j’utilisais mon « pouvoir » de guerrière à mauvais escient. Déjà, je l’utilisais contre moi en me rebellant contre tout, y compris envers moi m’aime. Puis un jour, les Arts internes sont arrivés dans ma vie. Ça a commencé par la Qi Gong du Dragon. Là, j’ai commencé à ressentir l’Énergie, même si à l’époque je n’en comprenais pas très bien les subtilités. Aujourd’hui je chemine encore et je pense que le chemin ne sera jamais terminé. Pour l’anecdote, la première fois que j’ai pratiqué le Qi Gong du Dragon, j’ai déménagé dans la foulée ! Je me suis prise en pleine poire en rentrant chez moi, que l’environnement dans lequel je vivais ne me correspondait pas. Ne crois pas que le Qi Gong est un « sport » de mamie du 3ème âge, c’est tout le contraire ! Quelques mois plus tard, le Kung-Fu Bagua Zhang est arrivé. La sensation d’être un bébé qui fait ses premiers pas. Le combat dans la détente et la souplesse … Ah bon ? Je n’ai pas besoin d’être une baraque de deux mètres de haut et 80 kilos pour être une combattante ! Révélation ! Les Arts internes, ce n’est pas un loisir du dimanche, c’est un véritable état d’Esprit. Tout ce que j’apprends relie le corps et l’Esprit et rayonne sur toutes les sphères de ma vie. Ce n’est que maintenant que je le ressens vraiment dans toutes mes cellules et dans ma vie. Ce n’est que ma troisième année de pratique et cette année, j’ai intégré le Cercle de l’Aigle !

« Le but du Cercle de l’Aigle de l’école Arkhelios est de former des combattants dans un sens moderne et renouvelé. Le Cercle de l’Aigle est un groupe de pratiquants engagés dans une formation la plus complète possible et adaptée à notre société actuelle.

Pour qui ? La formation s’adresse à des gens motivés qui sont capables d’une certaine autonomie et discipline dans leur pratique. Des gens qui ont un objectif dans lequel leur pratique martiale et le développement de leurs capacités s’associent d’une manière ou d’une autre à leur créativité ou à leur profession ou à leur projet socio-professionnel. Le Cercle de l’Aigle se veut un tremplin pour des Créatifs Culturels qui portent des projets généreux pour les autres et pour l’ensemble de la société. » –

Je suis tellement heureuse de pratiquer cet Art dans le partage, l’entraide et la bienveillance pour servir un But bien plus grand que moi.

Hier, je suis allée au 1er BOOSTCAMP de la CCI à Lille : « Venez muscler votre Business » et j’ai beaucoup appris ! J’ai compris que je n’étais pas seule et j’ai rencontré de belles personnes. Vraiment. Il y a encore quelques années, voire quelques mois, j’avais encore beaucoup d’à priori sur ce type d’évènements. Aujourd’hui, je me sens grandi. Nous grandissons tous un peu plus chaque jour (je crois).

Il y a quelques jours, je partageais avec toi le fait de me sentir « Une Autre ». Je le vérifie à chaque instant.

 

En même temps que j’éveille mon Âme de Guerrière, je suis beaucoup plus douce avec moi m’aime que je ne l’ai jamais été je crois.

Hier soir, en allant me balader au parc, j’ai pensé à une offre pour les femmes « Réveille ton Âme de Guerrière » ! Un accompagnement individuel sur une demie-journée ou une journée, pour reconnecter à ce Feu qui vibre en toi. Si tu es en train de lire cet article, tu as sûrement ce feu en toi, même si tu ne le perçois pas forcément tout le temps !

Dans l’inconscient collectif, les femmes n’ont pas le droit d’être des guerrières (à part dans les films de temps en temps). C’est réservé aux hommes. Les hommes doivent être forts et protecteurs et les femmes doivent être faibles et tristes. Je ne veux pas faire de généralité parce que le monde bouge heureusement !

Il n’empêche que c’est quand même là. Ça flotte dans les consciences … Tu verras rarement un homme chialer alors qu’une femme qui pleure pour un oui ou pour un non, c’est normal ! Hey ! Les mecs, vous avez le droit de chialer, on vous dira rien.

A contrario, nous sommes encore trop peu nombreuses à Oser sortir ce Feu à l’intérieur de nous !!! Ça ne veut pas dire qu’on va arrêter de pleurer, continuons de vivre pleinement nos émotions.

Une Vraie Guerrière, c’est une femme qui Ose s’exprimer dans toutes ses dimensions, qui Ose s’affranchir des règles ou d’une pseudo mode. C’est une femme qui Ose être qui elle est vraiment ! Alors si tu es une femme, que tu sens que tu as l’Âme d’une guerrière et que tu ressens l’élan de libérer ton Feu intérieur, mais que tu as besoin d’aide, juste besoin de quelqu’un à côté de toi qui te dise : c’est ok, tu peux y aller à fond ! Fais-moi signe, je peux t’aider 😉

Je ne pensais pas du tout écrire tout cela. Je me suis vraiment enflammée ! C’est que ça devait être écrit et partagé !

Je te souhaite une belle journée !

Prends bien soin de toi (et ça vaut aussi pour toi si tu es un homme ;))

A bientôt !

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Eveilleuse des Consciences …

P.S. : si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message.

Sylvie Ptitsa, magicienne et révélatrice d’Âme connectée !

Sylvie Ptitsa, magicienne et révélatrice d’Âme connectée !

Le 26 juin 2017, j’inaugurais un nouveau format d’interview en direct sur Youtube ! Comme tu le sais ou comme tu l’apprendras si tu viens de débarquer ici, j’ai toujours eu envie de donner une dimension internationale à mon travail.

Lorsque j’ai démarre The Pink Power Tour Festival en 2014 avec le Tour de Nantes en 80 jours, je rêvais de faire le Tour du Monde à la rencontre d’Artistes inspirants.

2015 fut une année de repositionnement et de recherche intérieure…

Puis 2016 est arrivé avec un nouveau format d’interview sous forme de Podcast. J’adore ce format. Je trouve dans le Podcast une forme de liberté que j’apprécie tout particulièrement.

 

The Pink Power Tour Festival, c’est un voyage itinérant à la rencontre d’Artistes inspirants.

 

J’interview des personnes dont j’apprécie le travail, la démarche, le message qu’ils ont à faire passer. Je m’intéresse également au processus de création que j’adore mettre en lumière. Pour moi, être l’Artiste de sa vie, c’est explorer nos facettes dans toutes nos dimensions.

Jusqu’à lors, j’interviewais uniquement des personnes que je rencontrais dans la « vraie vie » et dont je suivais le travail depuis longtemps. Puis, intuitivement, j’ai eu envie de dépasser les frontières. C’est alors qu’est arrivée Sylvie Ptitsa sur mon chemin.

 

Sylvie m’a interviewée deux fois ici et .

 

Sylvie, c’est une fée sur mon chemin. J’aime beaucoup sa vision de la vie, sa manière de créer intuitivement et sa douce folie 😉

Sylvie est une Artiste française, vivant actuellement au Luxembourg.

 

Allons ensemble à la rencontre Sylvie alias Selv La Lutine !

 

Pour voir nos têtes sur Youtube, c’est là 🙂

Et pour les grands lecteurs, ça se passe par là :

 

 

  • Mon site s’appelle la Lutinière et mon pseudo, c’est Selv la Lutine car lorsque j’étais dans son ventre, ma maman me percevait comme une petite lutine et elle pensait que j’allais arriver sur la Terre pour amener plein de joie et plein de lumière.

 

  • Je pense qu’elle avait bien perçu mon identité, mon Energie, parce qu’effectivement, dans la vie je suis quelqu’un de très joyeux.

     

 

  • J’ai une capacité à m’émerveiller d’à peu près tout et rien.

 

  • J’ai un peu le mental d’un petit enfant. J’ai la chance d’avoir cette capacité de trouver mon plaisir dans trois fois rien. Je fais rigoler les gens. Je m’extasie en faisant la cuisine parce que je coupe un chou rouge, je regarde les dessins à l’intérieur du chou rouge et je trouve ça complètement magique. Là, tu vois, je suis dehors, je peux rester des heures à regarder bouger les feuilles, à regarder la forme des nuages. Je suis très liée à la Nature. D’ailleurs Sylvie, ça veut dire « forêt », je pense que ce n’est pas un hasard non plus !

 

  • Donc voilà d’où vient la Lutine ! Beaucoup de gens me disent que je suis un peu comme un être magique, que j’ai une espèce de magie qui se dégage de moi. Je n’en suis pas forcément consciente mais c’est vrai que c’est quelque chose que l’on me renvoie souvent.

 

  • Comme je te l’avais dit quand on avait préparé l’émission avec toi, j’ai constaté qu’effectivement

j’agis souvent comme une sorte de révélateur sur les gens,

c’est-à-dire que je fais sortir des choses d’eux. Que ce soit des choses lourdes qu’ils ont besoin d’exprimer parce qu’ils n’ont pas eu l’occasion de le faire avant ou au contraire des rêves qu’ils ont un peu enterrés parce qu’il n’y croyait plus. Ça se fait vraiment d’une manière très naturelle et spontanée. Je converse avec eux normalement, sans chercher à faire un psychothérapie ou quoi que ce soit, et il y a des vérités qui sortent. Ça peut parfois être assez surprenant et spectaculaire, même pour moi, mais effectivement, avec le temps j’ai constaté que j’ai cet effet là sur les gens sans vraiment savoir pourquoi.

 

J’adore !!!

Sylvie est une vraie magicienne ! Une magicienne de la Vie, une magicienne de l’Univers.

 

Tu connectes des choses sans vraiment le savoir … Ça a toujours été le cas ?

 

  • Je pense que nous sommes tous des magiciens sauf que nous n’avons pas tous la même façon d’exprimer notre magie.

 

  • C’est un peu comme dans Harry Potter, nous sommes tous des magiciens mais on a pas tous la même baguette 😉 A chacun de trouver la baguette qui lui correspond et qui va lui permettre de magnifier le mieux sa magie. C’est vrai que pour moi, une de ces baguettes, c’est l’Art, mais ce n’est pas la seule. Après… est-ce que ça a toujours été, je ne sais pas. J’en suis plus consciente depuis que je suis adulte. Enfant, je ne peux pas dire si j’avais déjà cette capacité ou pas. Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas grandi dans un milieu qui était spécialement ouvert à ça. On m’a jamais parlé du petit peuple, du monde élémentaire. Par contre, ma maman me lisait beaucoup de contes et je pense que ça été ma façon de garder contact avec tous ces univers que je sentais très réels. Ce n’est pas un hasard si plus tard, en tant qu’écrivain, les premières histoires que j’ai écrites étaient des contes. Encore aujourd’hui, c’est le genre dans lequel je suis le plus à l’aise et dans lequel je préfère m’exprimer. Je travaille beaucoup avec les enfants et je pense que ce n’est pas un hasard non plus.

 

Artiste, écrivain, peintre … Sylvie crée beaucoup, va vers ce qui l’inspire et s’exprime dans toutes ses dimensions !!! Quel bel exemple pour l’être humain. J’aime !

 

Avant tu avais un métier plus « classique »… Comment s’est passée la transition pour toi ?

 

  • J’ai 44 ans et je dis toujours que dans cette vie, j’ai déjà eu plusieurs vies. Au moins professionnellement parlant, sans parler du reste. Les 10 premières années de ma vie professionnelle, j’ai travaillé comme enseignante dans un établissement d’éducation spécialisé. J’avais une formation de documentaliste, ce qui me permettait de travailler en collège ou en lycée. Et la vie ou les beaux hasards de la vie, pour ceux qui croient au hasard, a fait que je me suis retrouvée dans cet établissement spécialisé pour les enfants « difficiles », ceux dont on ne voulaient plus dans les collèges ou les lycées parce qu’ils posaient trop de problèmes. Ce fut un très grand défi, parce que tout ce qu’on m’avait appris ne pouvait pas s’appliquer avec ces enfants là, et une grande chance car ils ont été des maitres de vie, extraordinaires. J’ai aussi eu la chance de tomber dans une équipe formidable, qui m’a appris beaucoup de choses en terme d’humain. Je suis restée 10 ans dans cette école parce que je m’épanouissais vraiment.

 

Ma créativité a trouvé là un premier terrain. Il y a avait tout à inventer.

 

  • Que ce soit dans les méthodes, dans la structuration de la bibliothèque qu’il fallait mettre à la portée de ces enfants Certains ne savaient pas lire du tout. Ce fut un grand champ d’expérimentation et j’aimais ce côté « forêt vierge » même si à certains moments, il fallait y aller au « coupe-coupe ». Je pense que j’ai un côté aventurier ! Aventurier de la pédagogie en tout cas, et ça m’a permis de l’exprimer. Je suis restée jusqu’à mon congé maternité.

 

  • L’année où j’ai été enceinte, a ré émergé en moi, en même temps que cet enfant qui poussait en moi, mon rêve premier, mon rêve d’enfant, qui était d’écrire.

 

  • C’est vraiment quelque chose que je portais en moi depuis toute petite. Quand on me demande depuis quand j’écris, je dis que j’écrivais avant même de savoir écrire techniquement parlant, puisque j’ai toujours inventé des histoires dans ma tête. Je faisais ça le soir dans mon lit pour m’endormir. J’en inventais aussi beaucoup avec mon frère. J’avais un frère qui était plus jeune et on jouait des heures et des heures. J’ai commencé comme ça et puis c’est vrai qu’un peu comme toi, je suis une Artiste avec une créativité en étoile, c’est-à-dire que je ne m’exprime pas dans un seul genre. Mon vecteur premier, c’est l’écriture. J’aime aussi faire des photos. Je travaille avec le collage, la peinture. J’ai animé des ateliers d’expression par la peinture pour les adultes et pour les enfants. Je suis musicienne. J’ai touché à pas mal de choses et il y a plusieurs domaines où je me sens à l’aise sans être spécialiste. Le seul domaine dans lequel j’ai une vraie formation académique, c’est la littérature. Après, tout ce que je fais, que ce soit en terme de peinture, de photographie …

je suis plutôt du genre « autodidacte » qui apprend en faisant.

 

Sylvie est une artiste intuitive. Elle a envie de créer quelque chose, hop ! Elle s’y met ! Merci du fond du cœur de me rappeler que c’est aussi simple que Cela. Je trouve que l’humain a souvent tendance à se mettre des barrières pour créer.

 

  • Si je reprends l’exemple de la musique, comme quelqu’un qui a commencé par apprendre à faire ses gammes et qui dès qu’il a fini d’apprendre les bases, a très envie de s’approprier l’outil à sa façon. Il y a beaucoup de choses qui ont évolué ainsi dans ma façon d’enseigner. Au début, j’arrivais avec des cours bien préparés, bien léchés. Puis, au fur et à mesure des années, il y avait de moins en moins de choses écrites sur mes feuilles. Et à la fin, je n’avais carrément plus de feuilles ! C’était vraiment du total feeling ! Quand j’avais des feuilles, c’était vraiment pour les inspectrices ou pour mes collègues qui avaient encore besoin de supports écrits.

 

  • Ces 10 années de documentaliste, je pense qu’elles m’ont été utiles dans le sens où ça m’a vraiment permis de développer en moi une structure, un sens de l’ordre, qui maintenant est tellement intégré que je n’ai plus besoin de l’écrire mais qui est en moi. A la fois, je suis quelqu’un de très intuitif mais en même temps, mon intuition ne part pas n’importe où. J’ai gardé aussi ce côté archiviste. Beaucoup des choses que je fais, je les relate dans des articles qui sont stockés sur mon site. Ce qui me permet d’avoir une sorte de mémoire de ce que j’ai fait. C’est très fou-fou ! Et en même temps, derrière cette « foufouterie » apparente, il y a quand même une structure, un ordre.

 

Je trouve cela fascinant ! Sylvie écrit même plusieurs livres en même temps avec une facilité déconcertante !

Comme cela s’organise dans son processus de création ? Quand tout arrive en même temps dans notre tête, ce n’est pas toujours évident !

 

  • Avant je travaillais avec des plannings. J’avais encore bien mon côté « documentaliste ». J’avais un planning avec des ordres de priorités et je savais que pour telle date, je voulais avoir fini tel projet. J’essayais de me discipliner à travailler de sorte d’arriver aux échéances dans les délais que je m’étais fixés.

 

  • Maintenant, ça se fait vraiment d’une manière totalement intuitive. Je suis un peu comme une cuisinière qui a plusieurs casseroles sur le feu.

 

  • Il y a des casseroles où je sais que c’est urgent, parce que j’ai des timings à respecter. Dans ces cas-là, je fais en sorte, du mieux que je peux, de respecter les timings qui souvent ne sont pas de mon fait : si je participe à un concours, si je me suis engagée auprès de quelqu’un à participer à une manifestation … Là, il faut que je sois prête dans les temps.

 

  • Après, si ça ne tient vraiment qu’à moi, je travaille vraiment d’une manière totalement intuitive. C’est-à-dire que les choses se font quand elles doivent se faire.

 

  • Pour celles qui ont l’expérience d’une grossesse, c’est un peu comme faire un bébé. Je sais que tout va se faire au moment où ça doit se faire, que ça va se déclencher au moment où ça doit se déclencher. Il n’y a rien à forcer. Il n’y a pas à décréter à l’avance quand est ce que ça doit se faire. J’émets l’intention et après les idées m’arrivent comme elles doivent arriver. Effectivement, ça arrive parfois que j’ai trop d’idées par rapport au temps que j’ai pour les matérialiser mais ce n’est pas grave. Je me dit que si je ne les matérialise pas, c’est que ce n’est pas le moment. Elles vont me revenir plus tard peut-être sous une forme plus mûres, plus approfondies. Et si elles ne reviennent pas, c’est qu’elles n’avaient pas à être matérialisées, elles devaient juste rester au stade d’idées. Je me suis complètement déculpabilisée par rapport à cette histoire de ne pas tout matérialiser, de ne pas tout aboutir. Il y a des livres ou des tableaux que je peux réaliser très rapidement et d’autres qui prennent beaucoup plus de temps. Je pense que c’est comme dans la vie. On dit qu’il faut de tout pour faire un monde. Dans ma créativité, c’est un peu pareil. Il y a des projets qui sont très lents et d’autres qui peuvent être très fulgurants. En 1h ou en ½ journée ça peut être bouclé !

 

J’adore !!! Je trouve ça génial ! Moi-même, je me suis mise des dead-lines pour des projets sur lesquels j’ai fini par me lâcher la grappe (l’écriture de mon livre, par exemple !). Je me rends compte que l’exemple de Sylvie est super inspirant pour plein de gens. Je trouve que nous sommes dans une société où l’on doit avoir des objectifs SMART, on doit finir à telle date, etc… Nous avons tous la capacité d’avoir des projets fulgurants (je l’ai vécu pendant le Tour de Nantes en 80 jours) autant que nous pouvons aussi accepter parfois que la lenteur, c’est ok. Accepter la lenteur, c’est un beau message également. Nous ne sommes pas tout le temps obligés d’être méga performants !

 

Sylvie ne nous dit pas de faire, elle nous inspire à être tels que nous sommes dans toutes nos dimensions.

  • Si je devais passer un message, ce serait simplement : « Ecoutez-vous ! »

 

  • Je suis quelqu’un qui s’écoute beaucoup. Ça n’a pas toujours été le cas. J’ai eu une éducation où l’on ne m’a pas beaucoup appris à m’écouter. J’ai donc dû réapprendre. Et plus je m’écoute, plus je me rends compte de cette espèce de sagesse inhérente à la vie, à notre corps, qui à chaque moment, sait ce qui doit être fait et comment ça doit être fait. Il sait quand il a besoin de dormir, quand il besoin de manger, quand il a besoin de créer, de s’aérer.

 

  • Il n’y a pas besoin de forcer, de décréter, de s’imposer un timing ou un culte de la performance. Je pense que si nous sommes alignés avec notre Vérité Intérieure, ce qui doit être fait va s’accomplir de toute façon.

 

  • J’avais raconté dans une de mes émissions de télé, cette expérience que j’avais faite un week-end. J’avais plein de choses à faire et j’avais décidé que je ne les ferais pas de la méthode habituelle. La méthode habituelle aurait été à la militaire. J’aurais fait un listing de ce que j’avais à faire. J’aurais fait dans l’ordre tout ce qu’il y avait sur mon listing et me serait reposée après. Ce week-end là, j’ai vraiment décidé de n’écouter que mes envies et non le diktat de ce que je pensais devoir faire. A ma grande surprise, quand je suis arrivée à la fin du week-end, je me suis rendue compte que j’avais accompli tout ce qu’il y aurait eu sur ce fameux listing. Sauf qu’au lieu de le faire dans le stress et dans une espèce de culpabilité ou de forcing, je l’avais fait dans la joie, la détente, dans un état d’esprit beaucoup plus agréable et aussi beaucoup plus efficace.

 

  • J’ai remarqué ça : si je me force, comme je vais à contrario de mon énergie, ce que je vais faire va me prendre du temps. Ça va être laborieux ! Alors que si je le fais vraiment dans l’élan où je sens que c’est le bon moment, ça va se faire dans le fluidité. Du coup, je vais mettre cinq minutes à le faire au lieu de une demie-heure ou peut-être une heure.

 

  • Il faut jongler. C’est là aussi que dans la vie il faut être créatif. Il y a des choses avec lesquelles on ne peut pas négocier. Si j’ai rendez-vous chez le dentiste, je peux pas faire comme je veux. Il y a des impératifs qui font qu’on a des cadres horaires. Pour l’instant, on en a encore. Même pour moi, je pense que c’est bien d’en avoir gardé quelques-uns parce que ça m’évite d’être complètement en roue libre et déconnectée du monde qui a encore besoin de ça. Après, tous les cadres qui me semblent superflus et que je peux éviter de m’imposer, ceux-là, je les laisse de côté.

 

Merciii d’inspirer le monde de la sorte !!!

 

  • En plus, tu vois, au moment où je dis ça, il y a un grand vent qui souffle et qui soulève mes cheveux, comme pour dire « Allez ! Donnez-vous du vent !».

 

Dans ta créativité, quels sont tes moments préférés ?

 

  • Si je suis très honnête, je te dirais que ce sont les moments où je ne fais rien.

 

  • En tout cas, en apparence, je ne fais rien. Je suis quelqu’un qui a besoin de beaucoup de temps libre, de liberté, de silence, de solitude. Et en fait, ces moments où j’ai l’air de ne rien faire, où je ne suis pas en train de matérialiser, je ne suis pas en train d’écrire, je ne suis pas en train de tourner mes émissions de télé, je ne suis pas en train de peindre ou à la limite, je n’ai rien dans les mains, je sais que ce sont les moments où se fait en moi le travail le plus important et le plus profond.

 

  • Je ne peux pas vraiment expliquer comment. Je peux peut-être redonner l’exemple de la grossesse. Avant le moment où le bébé naît dans sa forme incarnée, il y a ces 9 mois où il est dans le ventre de la mère. Il y a plein de choses qui se font dans une espèce de secret. Même encore maintenant, on n’a pas encore tellement de regard là-dessus. Voilà, je sens que ce sont juste des moments où j’ai besoin, comme une eau très tranquille, qui reste le plus tranquille possible, pour être transparente, pour se laisser infuser par la lumière.

 

  • Je sens que ce que j’ai à faire de plus important est de cultiver cet état de réceptivité, de transparence, de calme et de sérénité la plus grande possible. Si j’arrive à maintenir cet état là, c’est comme préparer le terrain pour une action qui va se matérialiser de la manière la plus fluide et la plus efficace possible.

 

  • Ce qui va m’éviter de ramer et d’avoir à concrétiser, matérialiser dans l’effort. Je ne veux pas en faire une généralité. C’est ma façon de fonctionner à moi. Comme je l’ai expliqué, ça n’a pas toujours été le cas. Je comprends très bien que pour d’autres gens, il peut encore y avoir besoin d’un cadre, d’une structure, d’une discipline, de se dire « tous les jours de telle heure à telle heure, je fais mes gammes ou je fais mon heure d’écriture… ». C’est mon parcours à moi qui est ce qu’il est et qui doit pas non plus devenir un nouveau cadre.

 

  • Le grand conseil que je donnerais aux artistes et aux gens en général, c’est « Ecoutez-vous ! Faites confiance à cette sagesse intuitive qui est en vous. ». Je pense que lorsque l’on fait ça … Pour moi ça s’est vraiment vérifié ! si on se fait confiance, si on se donne cette liberté, il y a beaucoup de blocages qui sautent. Que ce soit les blocages intérieurs ou les blocages extérieurs.

 

A ce stade de l’interview, j’ai la sensation que Sylvie est en train de me délivrer un message, me faire un rappel pour moi-même.

 

  • C’est mon côté révélateur, sûrement ! :p

 

Je me rends compte que dans la créativité, ces moments-là sont très importants pour moi. Les moments de calme, les moments où je ne fais rien. Je sais que pendant ce temps là, ça se range dans ma tête et après quand ça doit sortir, ça va super vite ! Mais … par moment, j’ai tendance à l’oublier, donc : MERCI Sylvie ! Merci pour ce message fort car souvent, les moments où l’on se fait rien en apparence amène de la culpabilité chez beaucoup de personnes. Souvent, c’est très lié au regard des autres …

 

  • Oui, c’est ça.

 

  • Il y a un truc que j’appelle « l’oreillette du cœur ». Je me pose une question, je vais dans mon cœur. Je pose la question à mon cœur et mon cœur me donne la réponse : sous forme d’images, de mots …

 

  • En fait, nous avons été éduqué dans notre famille, dans la société occidentale, à se remplir tout le temps de choses extérieures : à se remplir de conseils, de méthodes, de façon dont on doit faire, d’informations… Nous sommes invités à remplir nos journées avec des activités … du coup, c’est vrai que lorsque nous faisons le choix de la vacuité, il y a un moment, en particulier les premiers temps … C’est un peu comme un sevrage quand on arrête un truc toxique, il y a un moment où l’on est déstabilisé et où ça fait peur. Il manque cette fausse plénitude, ce faux plein, qui nous a rempli pendant tellement d’années.

 

  • Pour moi, ça s’est produit au moment où j’ai arrêté de travailler, l’année où j’étais enceinte. A la fois, j’avais cette ivresse de la page blanche, d’avoir ces journées entières devant moi, où j’étais complètement libre de mon temps, et en même temps les premiers jours, je me souviens que j’avais une sorte d’angoisse de me dire : « han ! il n’y a plus de cadre, plus d’horaires, plus de calendrier… ».

 

  • En plus, quand on est enseignant, on a tout le temps à peu près les mêmes horaires et le même emploi du temps avec les mêmes vacances. Il y a cette régularité, cette routine. Et tout à coup, je n’avais plus ça. J’étais vraiment comme quelqu’un qui n’avait plus de structure externe et ça m’a obligée à me trouver une structure interne. Et quitte à m’en recréer une, je me suis dit que j’allais la créer beaucoup plus souple. Effectivement, je pense que les premiers temps où l’on s’accorde ce droit, avant même que ça devienne un plaisir, ça peut être déstabilisant. Mais ça ne veut pas dire pour autant que l’on doive s’en priver. Là encore je dirais « Ecoutez-vous ».

 

  • Moi, je sentais que j’avais vraiment ce besoin. Je suis très proche de la nature donc je fonctionne beaucoup avec les saisons. A l’hiver en particulier, je ressens, comme la nature, le moment de me retirer encore plus en moi et de passer encore plus de temps en moi. L’été, je vais être très active, je vais faire plus d’ateliers, plus de choses dans la matière, dans le concret et l’hiver je vais passer plus de temps en méditation, à rêver ou même carrément à dormir. Parce que je travaille beaucoup en dormant aussi !

 

  • Les premières années où je ressentais ce besoin, c’était presque irrépressible ! Même si j’essayais de me forcer à travailler, je sentais comme si j’étais en train de rouler avec ma voiture avec le frein à main. J’étais dans une espèce de lourdeur désagréable, ce qui faisait qu’à un moment, je m’asseyais et j’arrêtais de faire quoi que ce soit. Au bout d’un moment, la culpabilité revenait au galop : « non, mais Sylvie tu as ça à faire ! T’as le ménage, les courses, tu as ceci, tu as cela ». Et en moi il y avait ce truc qui disait : « Non, j’ai besoin d’encore plus de détente, j’ai besoin d’encore plus de repos. ». C’est vraiment un équilibre à trouver entre les impératifs de la vie quotidienne et des choses que l’on ne peut pas négocier et les petites parenthèses de temps que l’on peut s’accorder.

 

  • Si l’on ne peut que s’accorder 10 minutes par jour, on peut commencer par là. Mais en fait, j’ai l’impression que si on commence à se l’accorder, justement, comme la vie répond, elle va nous donner l’occasion de s’en accorder de plus en plus. J’ai commencé à m’accorder mes 10 minutes ou mon quart d’heure, le matin avant de me mettre aux tâches de la journée. Et après il se trouvait que dans la journée, j’avais des rendez-vous qui sautaient, je devais emmener mon fils quelque part et puis c’était la maman d’un copain qui se proposait de le faire.

 

  • Finalement, d’ ¼ d’h, j’arrivais à grignoter de plus en plus de ces petits moments savoureux. C’était comme des friandises au début, parce que je n’en avais pas encore beaucoup. J’étais en cœur à cœur avec ma fameuse oreillette. Après c’était tellement bon que je ressentais le besoin d’y être de plus en plus. Ce qui est génial, c’est que maintenant, je n’ai plus forcément besoin de solitude. Si j’ai besoin de me connecter à mon monde intérieur, c’est comme un muscle qui est entrainé. Même si je suis au milieu du bruit, si je suis dans les embouteillages ou autre, je peux le faire à peu près partout. Sauf si je suis dans un état de stress avancé… Je n’ai plus besoin de cette solitude ou ce silence dont j’avais besoin au début, parce que c’est une capacité que j’ai tellement développée qu’à tout moment, quand j’ai besoin d’un conseil, d’une réponse, c’est spontané !

 

  • Je vais à l’intérieur de moi, je pose ma question et « Bling ! », la réponse arrive. Ou si elle n’arrive pas dans l’instant, elle va arriver dans la journée ou au moment où ça doit venir. J’ai un total lâcher prise maintenant par rapport à ça. Je sais que la réponse va arriver comme par la Poste, quand ça sera le moment !

Génial ! C’est super pratique d’être à l’écoute de soi en fait !

 

  • Ce n’est pas la peine de se ruer sur le facteur en lui criant « mais tu ne m’as pas amener ma lettre !!! ». Je fais confiance au facteur et je sais que lorsque la réponse doit m’arriver, elle va arriver sous la forme où elle doit m’arriver.

 

Le temps passe super vite quand je discute avec Sylvie ! Et franchement, ce n’est pas une belle leçon de lâcher prise ça ? Qu’en penses-tu cher lecteur ?

Aussi, à ce stade, je me demande bien quel serait le plus grand rêve de Sylvie, parce que j’ai la sensation qu’elle le vit déjà…

 

  • Mon rêve pour moi-même, comme tu dis, je le vis déjà. Je crois que mon rêve, c’était tout simplement d’être heureuse et de vivre en accord avec ce que je suis. Et ça, c’est ce que je vis et de plus en plus. C’est que du bonheur !

 

  • Et si j’avais un rêve plus vaste, plus collectif, ce serait que l’on arrive enfin à avoir la paix sur Terre.

 

  • Je suis quelqu’un de profondément non violent. Je suis Lorraine donc j’ai grandi dans une région qui est très marquée par la guerre. Il y a des mémoires de guerre dans ma famille. C’est quelque chose qui m’afflige beaucoup, de voir à quel point la violence est encore présente partout, dans notre société, que ça soit la violence verbale … ou justement aussi cette violence que l’on a envers soi. C’est de là que tout part : cette façon de ne pas s’écouter, de s’imposer sans cesse des choses, de ne pas se respecter.

 

  • Donc voilà ! Si ma baguette magique réussissait à être encore plus puissante, je crois que je ferais ça. Je ferais quelque chose pour la paix sur la Terre.

 

  • Je pense que les rêves sont faits pour être réalisés. Sinon, ça reste juste des idées un peu désespérantes…

 

  • Je pense que les rêves sont comme des graines qu’on porte en soi pour les mettre en terre et que ça devienne quelque chose. Si c’est juste avoir un rêve pour un rêve, qui nous fait rêver mais qui en même temps nous rend triste, parce qu’on se dit « ce n’est qu’un rêve et ça se réalisera jamais », pour moi ce n’est pas un bon rêve.

 

  • J’ai plutôt envie de cultiver les rêves que je crois possible, réalisable. De toute façon, je pars du principe qu’ils le sont tous ! Après, mon travail, bien que je ne le conçoive pas vraiment comme un travail… mon travail de magicienne, c’est de faire en sorte que mes rêves deviennent réalité sur la Terre. Mon rêve de Paix par exemple, je l’ai en partie réalisé en faisant cette émission et en soutenant ces gens qui étaient dans la Vague de Paix. Là encore, je n’ai rien fait de spécial, puisque ce sont eux qui sont venus me trouver avec ce projet en me demandant simplement s’ils pouvaient faire une émission sur ma chaîne.

 

  • Moi, j’avais appelé la paix dans mon cœur et la vie m’a envoyé ces gens qui étaient des promoteurs de paix dans le concret.

 

  • Après, je fais aussi des choses dans le concret. Je suis en train de préparer un kit éducatif pour promouvoir la non-violence à l’école. Je fais des choses dans le concret mais je sais que pour moi, ce n’est pas la partie la plus importante de mon travail.

 

  • La vraie puissance de mon travail est en amont dans cette partie un peu mystérieuse qui se fait dans le silence, dans l’invisible …

 

J’adore cette interview !!! Je les adore toutes de toute façon. A chaque fois, j’ai la sensation de recevoir un message, un mot, une phrase, pour moi. Quelque chose qui résonne pour moi, pour mon travail, pour ma vie. Ici, « l’oreillette du cœur » de Sylvie m’inspire énormément, et son message : « Ecoutez-vous ».

 

C’est tellement UnPortant !!!

 

Pour tout ceux qui ont envie de suivre les émissions de Sylvie. Elle a deux chaines Youtube :

Sylvie travaille bénévolement, en alternance sur les deux chaines, où tu pourras découvrir de jolies pépites 🙂

 

En tant qu’Artiste, Sylvie prépare son fameux kit pédagogique qu’elle prend le temps de mûrir. Il est actuellement en test dans une école en Moselle. Il sortira probablement à la rentrée.

 

  • C’est un kit qui d’appellera : « Le Fantôme à lunettes », une histoire inspirée de faits réels, de faits vécus, de violence scolaire. Il y a des chansons, des jeux … L’idée c’est vraiment de donner toute une batterie d’outils aux gens qui voudraient promouvoir la non-violence à l’école. Que chacun choisisse dans le kit, les outils qui lui correspond.

 

Sylvie a deux autres livres qui attendent d’être édité :

  1. l’un est un récit initiatique, qui comme la plupart des contes de Sylvie, s’adresse à des enfants, mais peut très bien être lu par des adultes, car elle a toujours une dimension un peu philosophique dans ses contes.
  2. l’autre, ce sont une quarantaine de textes écrit par Sylvie, à partir des créations graphiques d’autres créateurs. L’idée est de mettre en miroir un texte de Sylvie et les œuvres de créateurs dont elle aime le travail (photographes, peintres, infographistes … beaucoup de gens qui travaillent avec l’image, mais pas que… Il y a des gens qui font des créations en laine, en tissu … des couturiers, des pâtissiers…)

 

  • Comme toi Marie, dans la vie, je suis quelqu’un qui aime créer des ponts, créer du lien.

 

  • Ce projet de livre est à la fois une façon de mettre en avant mon talent et leur talent. Ce qui a été vraiment intéressant, c’est que ça ne s’est pas toujours fait de la même façon. Nous parlions tout à l’heure du processus créatif… ça ne s’est pas toujours fait de la même manière. Il y a certaines fois où le texte a pré-exister et quand j’ai vu l’œuvre de la personne, je lui ai demandé de la mettre en regard. A l’inverse, il y a certains textes que j’ai écrit parce que je trouvais l’œuvre de quelqu’un inspirante, donc là, le texte a jailli en voyant la création de la personne. Puis, il y en a où l’on a carrément créer ensemble, c’était comme créer des jumeaux, on se répondait l’un l’autre, jusqu’à ce que l’on arrive ensemble à une création où l’on sentait que c’était harmonisé. Il y a des artistes de tout âge. Le plus jeune à 5 ans, le plus vieux en a 85. Ils sont un peu de tous les pays. Il y en a en Espagne, au Québec, en France, au Luxembourg … L’idée de ce livre, c’est de faire un gros paquet cadeau qui mette en avant le travail de tous ces gens. Ce livre là s’appellera « Arrêt sur images ».

 

  • Je l’ai commencé l’année de mes 40 ans. Je pensais le sortir l’année de mes 40 ans. J’en ai 44, il n’est toujours pas fini et je lui laisse vraiment le temps de mûrir. Là aussi la vie fait bien les choses, puisqu’à 40 ans, j’étais beaucoup moins connu que je ne le suis maintenant. Du coup, je trouve que pour ces Artistes qui tous ont acceptés bénévolement de participer au livre au moment où je n’étais personne, c’est beaucoup plus valorisant que le livre sorte maintenant, où il sera vu par beaucoup plus de gens. Quelque part, je trouve qu’ils sont aussi récompensés de la confiance qu’ils m’ont faite. Je suis très contente de ça pour eux. Peut-être une création de Marie dans le futur « Arrêt sur images »? On en a pas parlé encore … Comme il est encore en cours de création, je vais aller fouiller dans ses photos et voir si j’ai un texte qui sort d’une de ses photos.

 

Tout est possible ! Tout est réalisable !

 

« Il ne savait pas que c’était impossible alors ils l’ont fait » – Mark Twain

 

  • Un des autres credo que je partage avec Marie, c’est que dans la vie, rien n’est impossible.

 

  • On se crée les possibles que l’on pense à notre mesure. A nous de créer les possibles que l’on se souhaite.

 

Ça, c’est un super mot de la fin !

J’ai adoré ce moment et en plus, j’ai transcendé ma peur de réaliser des interviews en direct ! Si bien que je recommence jeudi 17 août 2017 à 15H30, de l’autre côté de l’Océan, aux Etats-Unis, à la découverte de l’univers de Gwenn Seemel. Abonne-toi à ma chaîne Youtube pour être notifié 😉

En attendant, retrouve Sylvie sur ses deux chaines Youtube « Ailes & Luit TV » et « De Terre et d’étoiles » et sur son site web : www.lalutiniere.com.

EDIT DU 12/11/2017 : retrouve l’univers pétillant de Sylvie et des co-créateurs assez fous pour la suivre, sur Jamais d’eux sans Toi !

Et Bonne Nouvelle, Sylvie sera en direct demain, lundi 13 novembre 2017 à 20H sur la chaîne de Jérôme RodAnge « Guidance TV » sur la thématique « Faire de sa vie un jeu d’enfant«  ! Si tu arrives après la bataille, tu pourras toujours regarder le Replay 😉

A bientôt pour de nouvelles Aventures !!!

Je me sens nulle …

Je me sens nulle …

Ce matin, j’ai senti ça. Je sais que c’est faux, mais ce vieux truc est remonté. Et j’aime pô 🙁

Cet article ne prendra pas de tournure dramatique. Comme quoi il ne faut pas grand chose pour basculer d’un côté ou de l’autre. A l’heure où j’ai écrit cette première ligne, j’ai reçu un message de ma petite sœur qui avait besoin d’un coup de main pour son site. Je l’ai aidé et ça m’a fait du bien. Je me suis sentie « utile » et ça m’a réchauffé le cœur de la voir avancer dans son projet à pas de géant !

Ce matin, j’ai pris une place toute particulière lors de l’émission « Madame ou Madame » sur Radio Campus. C’était le bilan de l’année écoulée. Déjà !

En tant que marraine de l’émission, je me suis retrouvée de l’autre côté. Les animateurs sont devenus les invités et je suis devenue « l’intervieweuse ». Je n’ai pas l’air dans le fond mais parfois j’ai l’impression que ma timidité ressurgit sans crier gare ! (ah ! ah ! Toi timide ? – Oui je te vois rire d’ici, je t’assure que c’est possible, mais je me soigne hein !).

Le défi fût intéressant, pour moi c’était le grand saut dans l’inconnu. Ce n’est qu’une émission de radio tu me diras, mais pour moi c’est bien plus que ça. Déjà, le concept est génial et les animateurs sont formidables. Et quelle évolution depuis la première émission ! Je me suis sentie toute petite. Il n’y a pas de quoi, me diraient Cathy, Catherine, Erwan et Romain. J’ai pris conscience que j’avais encore une haute exigence de moi-même, que j’avais du mal à m’autoriser le moindre faux-pas, que mon côté perfectionniste et peur de pas faire assez bien et de paraitre ridicule sont revenus au galop ! 

Ça a aussi été l’heure du bilan pour moi. Il s’est passé tellement de choses géniales depuis mon premier passage dans l’émission en octobre dernier ! Et devine quoi ? J’ai focalisé sur ce que je n’avais pas accompli, enfin, ce que je n’ai pas accompli aussi vite que je l’aurais voulu.

  • Commençons par mon livre. A la base, j’avais décrété l’écrire en 80 jours. Bon … Ça va faire 10 mois … Et ce n’est pas grave du tout. J’aimerais bien l’avoir fini cette année quand même. Je rêve en secret de le sortir en septembre et en même temps, j’ai peur de me mettre la pression avec une énième dead-line que je ne tiendrais pas. C’est un véritable voyage initiatique d’écrire son histoire. Je pensais naïvement que ce serait facile. Bah oui, je connais l’histoire par cœur. Sauf que … Ça va bien au-delà de « simplement » écrire. Parfois, ça demande de retraverser des émotions, de joyeux moments, comme des moments pas évidents du tout. C’est le jeu de la Vie. Le réflexe de mon ego à la noix est de se dire que je n’ai pas réussi, alors qu’en vrai, j’ai le courage de continuer d’écrire même si ce n’est pas tous les jours facile. Alors, je me dis Merci. Voilà. Et pis c’est tout. Merci Marie, moi m’aime d’avoir le courage d’inspirer le monde dans tes moments de joie autant que dans tes moments de doutes.

 

  • The Pink Power Tour Festival ! Voyage itinérant à la rencontre d’Artistes inspirants. Si tu arrives en cours de route, The Pink Power Tour Festival est né en même temps que « Le Tour de Nantes en 80 jours » en 2014. Il s’est poursuivit en 2015 avec des interviews Portraits d’Artistes sous forme de Podcast. Et très bientôt, un nouveau format d’interview en direct sur Youtube va voir le jour. J’appréhende un peu, je n’ai jamais fait ça de ma vie. Mais bon, comme d’hab ! « J’ai peur mais je le fais quand même ». L’année dernière, j’avais dans l’idée de rassembler toutes les personnes que j’ai interviewées dans un lieu atypique pour transformer le virtuel en réel et inviter le public à créer avec les Artistes, en septembre 2017. C’est-à-dire bientôt … Pour le moment, même si cette idée est toujours dans un coin de ma tête, le projet est en stand by. Là aussi, mon ego, mon « petit moi », appelle ça comme tu veux, prendrait ça pour un échec en mode : « han la laaaaaa, t’as dit que tu allais créer un évènement de ouf et t’as rien fait du tout, t’es trop nulle !!! » Alors qu’en vrai je suis pas nulle du tout. Toi aussi, t’as des voix dans ta tête qui te critique comme ça ? Franchement, ça sert à rien. En revanche, ce qui est cool, c’est d’en avoir conscience et de ne pas les laisser te dominer. La Vérité, c’est que j’ai donné mon temps et mon énergie dans ce projet avec beaucoup de joie ! « Le Tour de Nantes en 80 jours » m’a propulsée là où je suis aujourd’hui. J’ai rencontré des personnes toutes aussi inspirantes les unes que les autres et j’ai partagé leur voix au monde. Et je continue ! Même si en cours de route certaines choses évoluent, change un peu de direction, le message reste toujours le même. Créer, inspirer, donner l’élan, montrer que si c’est possible pour eux ou pour moi, c’est aussi possible pour toi.

 

  • #100jours100sourires a démarré fin novembre 2016. Je pars à la rencontre d’inconnus dans la rue, dans les transports en commun, dans un magasin, peu importe… et je leur demande ce qui les rend heureux dans la vie, ce qui s’est passé la dernière fois qu’ils ont transcendé une peur, s’ils pensent que tout est possible et quel est leur plus grand rêve. Je les photographie et je publie leur portrait et leur message sur mon blog. Au départ, je pensais réaliser ce projet sur 100 jours d’affilés ! Finalement, je me suis donnée un an. Ce n’est pas le tout d’aller parler à des inconnus mais ça aussi ça demande du temps : retranscrire notre rencontre, publier l’article… Ça parait rien quand tu lis l’article comme ça mais ça prend un peu de temps quand même. Là pareil, quand j’ai décidé de le faire sur une année, je me suis dit : « Han la la, Marie, t’as même pas réussi à tenir 100 jours d’affilée ! T’es trop nulle !!! » J’extrapole un peu, c’est vrai … Mais je ne suis pas si loin de la Vérité. Nous sommes nombreux à avoir la capacité phénoménale de regarder ce que nous n’avons pas accompli, de nous flageller si on change d’avis, alors qu’à côté de ça, nous inspirons le monde, nous aidons des tas de gens. Quand je dis nous, je t’inclus avec moi. Peut-être que je ne devrais pas. A toi de me le dire.

 

  • Je continue le Bilan depuis mon premier passage dans l’émission « Madame ou Madame ». Évènement majeur : j’ai fusionné le blog du « Pink Power Tour », le blog du « Caméléon de l’Image » et mon site internet ! Comment ça fait trop du bien !!! Il aura fallu que je sépare tout pour me rendre compte que tout était lié. Crois-moi, c’est beaucoup plus léger comme cela.

 

  • Que deviennent les ateliers ? J’ai arrêté le format des ateliers « photographie intuitive » pour les passer en 1 journée entière voire 2 jours (peut-être que je vais rechanger d’avis et proposer les 3 formules, je sais pas encore…). Les Ateliers « Révèle la déesse qui est en toi », ça me démange aussi de les proposer sur 2 jours. D’ailleurs, ça va bientôt arriver !!! Je te l’annonce en avant-première, je co-anime avec Magalie Madison un stage de 2 jours « A la rencontre de la déesse en toi » les 26 & 27 août 2017. Ça va être trop bien !!! On lance les inscriptions très bientôt !

 

  • Je viens de lancer un nouvel accompagnement : « Rêve, Ose & Go ! ». Tout est dans le titre ! Cet accompagnement est pour toi si tu as envie de donner un coup d’accélérateur à ta vie, ton œuvre, tes rêves, tes projets … dans la joie et la bonne humeur, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire !

 

  • J’ai quitté le bonhomme bleu depuis le 1er juin. Je ne m’attarde pas là-dessus. Je partagerais sûrement une vidéo ou un article pour te faire un retour de cette sortie de zone bleue !

 

  • Je suis en train de refaire mon site, notamment pour mettre la photo plus en avant car ce n’était pas vraiment le cas, alors que cet Art occupe beaucoup de place dans mon activité. Je propose du Portrait Intuitif. J’entre en immersion dans les ateliers d’Artistes & Artisans, dans les cabinets des professionnels du bien-être pour mettre en lumière leur Art. Je mets en scène des produits parce que c’est fun et que ça dépayse de l’éternel fond blanc ! 😀 😀 😀

 

  • Je viens d’ouvrir ma première boutique en ligne de tous les temps !!! Depuis le temps que j’y pensais et que je n’osais pas. Voilà qui est chose faite ! C’était hier matin. Je me suis demandé ce qui me ferait kiffer aujourd’hui et c’était ça. Alors hop ! Si tu as envie de faire le voyage, ça se passe par là !

 

  • Hey ! Et le 29 juin à 19H30, nous donnons notre première conférence ensemble avec Laure : « ACTION ! Oser agir et ouvrir son regard à la vie. » Ça se passe sur Paris et c’est par là pour t’inscrire ! Dépêche-toi, nous avons réservé une salle pour 25 personnes 🙂

 

  • Ah oui ! Et lundi matin, il y aura une surprise sur ma chaine Youtube ! Abonne-toi pour être notifié :p

 

Finalement, le titre de cet article n’est plus en adéquation avec ce que je ressens présentement. Je me suis fait mon auto-thérapie en écrivant ce bilan. Je me rend compte que j’avance vraiment.

Souvent, ce sont les autres qui mettent en lumière tout ce que nous avons accompli. Ce n’est pas d’aujourd’hui, ces moments où j’avais l’impression de stagner et hop ! Je rencontrais quelqu’un qui me remerciait, me félicitait, me faisait prendre conscience que j’avais énormément avancé. Quand tout va vite, et c’est souvent le cas, j’ai parfois l’impression que je me traine alors que je vais vite pour le monde qui m’entoure. C’est marrant cette perception que l’on a des uns et des autres.

Aujourd’hui, j’ai pris conscience que moi aussi de temps en temps j’avais besoin que quelqu’un me dise que ce que je fais c’est bien et m’encourage. On a beau dire qu’il faut pas s’occuper de ce que pense les uns et les autres, on est quand même bien content de recevoir un compliment et/ou un encouragement. Soyons honnêtes ! Je crois que ça fait partie de ce qui m’a motivée à créer l’offre « Rêve, Ose & Go !« . Toutes les personnes que j’ai accompagnées jusqu’à présent, je suis bluffée par tout ce qu’elles sont en train d’accomplir. Elles avaient juste besoin de ce « coup de boost ».

En vrai, tout est déjà là. Tu as déjà tout à l’intérieur de toi. Je vais me tirer une balle dans le pied en te disant ça, mais tu n’as pas besoin de moi finalement. Je suis juste là pour que tu arrêtes de rouler avec un frein à main et que tu donnes un bon coup d’accélérateur. Oui, c’est sûr, il faut que tu aimes la vitesse et je t’assure que tu en sortiras transformé ! Alors Ose, Déploie tes Ailes ! Et même quand tu te sens nulle à cause des voix dans ta tête qui disent n’importe quoi, pose-toi un instant et sens. Au fond de toi, tu sais que c’est faux. Ton cœur sait. Ton Âme sait …

 

Sur ce, je te dis à bientôt !

La suite au prochain épisode !

Prends soin de toi,

Marie,

Artiste, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse de Conscience.