« J’ai pas le choix » … ou la puissance des mots.

« J’ai pas le choix » … ou la puissance des mots.

J’ai un peu peur d’écrire cet article car je ne sais pas jusqu’à quel point je vais être capable de m’enflammer !

J’ai pas le choix …

Je ne sais pas pourquoi ces mots viennent me chercher car ils ne font pas partie de mon vocabulaire et ça fait assez longtemps que je ne les ai pas entendu car mon entourage a changé. Un vieux truc du passé qui remonte et qui doit être dit peut-être ?

 

Combien de fois j’ai pu entendre cette phrase par le passé  :

  • J’ai pas le choix, faut bien que je mange et que je paye mes factures, je ne peux pas quitter mon boulot comme ça …

Personne ne t’a demandé de faire Cela, mais qu’est-ce que tu peux faire comme petit pas, comme petite Action pour quitter ce travail qui te saoule et ne t’épanouis pas ? En as-tu envie seulement ? Que choisis-tu ? Parce que oui, tu as le choix ! Tu peux choisir d’y rester parce que c’est confortable pour toi et c’est ok. Tu peux aussi choisir de te barrer et mettre des choses en place pour que Cela arrive. Arrête de dire que tu n’as pas le choix s’il te plait. Il y a toujours des solutions ! Les as-tu exploré seulement ? Écoute ce qui se passe à l’intérieur de toi, toi seul à les réponses. Va voir des personnes qui ont déjà franchi ce cap, tu verras que c’est possible et ça va t’encourager. Ça ne sert à rien de t’isoler dans ton coin à te morfondre. Sauf si c’est ce que tu choisis et que ça te va bien comme ça !

 

  • J’ai pas le choix, si je le/la quitte, je vais me retrouver seul(e) (ou encore … je vais me retrouver sans rien)

Aaaaaahhhhh !!! Ça c’est juste pas possible inconcevable !!! Pourquoi ??? Combien de fois j’ai vu des couples rester ensemble par habitude, parce que c’est plus simple, par peur de la solitude, parce que les enfants sont encore petits alors c’est beaucoup plus sains pour eux qu’ils nous voient nous taper sur la gueule plutôt qu’on se sépare ! Bah oui, c’est logique voyons !!! Hum … hum …

 

Je vais encore me faire des ennemis moi en écrivant des trucs pareils ! On dirait que je suis un peu révoltée en ce moment ! Comme si « Remettons l’Humain au centre » et mes prises de conscience récentes avaient réveillé le Dragon qui sommeillait en moi ! Rassure-toi, je ne suis pas violente, je ne suis pas le genre de meuf qui casse des assiettes ou qui s’emporte dans des colères hystériques ! Je crois que dans cette vidéo, c’était le max de mon énervement ! C’est plutôt soft en fait …

 

Il y a aussi « J’ai pas le choix d’aller à ce mariage ou à cette fête à laquelle je n’ai pas du tout envie d’aller … » , là c’est pareil je comprend pas …

Et puis « J’ai pas le choix, faut bien que j’aille voir untel ou unetelle, ça fait longtemps, il/elle va croire que je pense ceci ou cela de lui/elle ». Encore plus tordu, tu meurs !!!

 

Et c’est parti pour une collection de ouf malade de « J’ai pas le choix … » Et vas-y que tu te répètes ça toute la journée. Pas étonnant que tu finisses par y croire !

 

C’est comme ça qu’un groupe de personnes sur cette planète se retrouvent à marcher à côté de leurs pompes sans s’en apercevoir, puisque de toute façon ils n’ont pas le choix.

 

Je n’ai pas le choix alors vous pouvez choisir pour moi s’il vous plait ?

 

Évidemment, c’est beaucoup mieux que les autres choisissent pour toi. Ils savent mieux que toi ce qui est bon pour toi ! Et si un jour tu te sens pas bien, ça sera pas de ta faute, ça sera à cause des autres. Ce n’est pas toi, ce sont eux qui t’ont mis dans un pétrin pareil ! Tu n’es en rien responsable, bien sûr !

 

Souviens-toi de la puissance des mots.

 

Que t’appliques-tu à manifester dans ta vie en répétant à longueur de journée que tu n’as pas le choix ? Imagine, si tu te répétais : « Je choisis de … » ou alors « Je me sens en pleine forme » (à la place de « je vais être malade »), ou encore « je me sens riche » (à la place de « j’ai plus de sous, c’est trop la galère ») …

 

L’être humain a une capacité naturelle immense à se dénigrer.

 

Il pourrait recevoir une médaille pour ça franchement ! Ça y va à longueur de journée : « je suis nulle », « je sers à rien », « il est meilleur que moi de toute façon », « je ne suis pas à la hauteur », « je ne vais pas y arriver », « et si ça se passe mal », « je suis pauvre », « les hommes sont tous des cons », « je suis trop grosse », « j’ai une sale gueule ce matin », « je fais vraiment de la merde », « et si je rate », « et si je me trompais », « que vont penser les gens? », « je vais passer pour une feignasse », « j’ai pas le choix » (grrr … encore lui ?) …

 

Bon je vais arrêter là parce que ça commence à me mettre dans une énergie cheloue d’écrire des trucs dénigrants comme ça. Rassure-toi, je n’y échappe pas non plus à l’auto-dénigrement.

C’est un travail et une gymnastique de chaque instant de maintenir un discours interne positif.

On ne nous a pas appris Cela. Entre les « arrête de pleurer », « fais pas ci, fais pas ça », « t’as vraiment que des sales notes, t’es nul », « t’es trop con » (c’est pour rire bien sûr). Combien de fois on a dit à quelqu’un qui était bête ou con, juste pour rire ?

 

Je suis loin d’être l’exemple parfait en la matière. De façon globale je suis plutôt positive comme fille ! Pourtant, plus j’avance en conscience plus je découvre ma partie sombre. Franchement, c’est flippant quand tu te rends compte que tu te dénigres encore alors que globalement tu as un état d’esprit super positif. C’est une petite voix sournoise qui est là depuis si longtemps que l’on ne s’en rend même plus compte.

 

Alors si à partir de maintenant on remplaçait :

  • « J’ai une sale gueule » par « Je suis beau/belle », ou encore « Je suis rayonnant(e)
  • « J’ai plus de sous, c’est la misère » par « je me sens riche », ou encore « je prends soin de moi et je gagne de l’argent facilement »
  • « Je n’y arriverais jamais » par « j’ai confiance en moi »
  • « Je suis trop gros(se) » par « je m’aime et je m’accepte telle que je suis »
  • « j’ai peur de réussir » par « je suis brillant(e) et le monde a besoin de moi »
  • « j’ai peur d’échouer » par « j’ai soif d’apprendre ! »
  • « j’ai peur du regard des autres » par « je suis entouré(e) de personnes bienveillantes et positives »
  • « j’ai pas le choix » par « je choisis de … »

Liste non exhaustive. Je t’invite à t’observer chaque jour et à transformer ton discours intérieur. Ta vie n’en sera que meilleure.

Ne sous-estime pas le pouvoir des mots.

Choisis ta vie tous les jours. Choisis-toi en premier. A chaque instant tu as le choix.

Même quand il arrive un « coup dur », tu peux choisir de quelle manière tu as envie de réagir à Cela.

 

Je choisis de m’aimer et de m’accepter telle que je suis.

Je choisis de prendre soin de moi chaque jour.

Je choisis de manger sainement.

Je choisis d’être gourmande :p

Je choisis d’être douce avec moi m’aime.

Je choisis de vivre dans l’Abondance…

Je choisis de m’émerveiller de la Beauté qui m’entoure.

Je choisis de pleurer et de vivre mes larmes.

Je choisis de réaliser les projets qui me tiennent à coeur…

 

La liste est longue. Quoi qu’il en soit, rappelle-toi que tu as toujours le choix. Ça ne veut pas dire que tu ne seras plus jamais triste, malheureux ou en colère. Tu peux choisir de vivre en conscience ou de marcher à côté de tes pompes ! Tu fais ce que tu veux, tu es qui tu as envie d’être. Tu as le choix.

Sur ce, je te souhaite une belle journée !

Si tu penses que quelqu’un a besoin de lire ceci, partage ce message.

Artistiquement,

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …

EDIT du 10 novembre 2017 : l’écriture de cet article m’a fait rencontrer une belle personne sur Linkedin !

Annick Ohayon, Ciseleuse d’identité & Tisseuse de synchronicités, qui propose du Conseil en Marketing Digital et Communication de manière Éthique & esthétique. Crois-moi, ça ne court pas les rues alors je suis vraiment heureuse que la vie et la magie d’Internet aient fait se rencontrer nos chemins.

Aujourd’hui, je partage avec toi les 3 visuels qu’Annick à créer, suite à la lecture de cet article 🙂

 

Clique sur l’image pour l’agrandir 😉

Visuel créé par Annick Ohayon : www.myriade-communication.com

Visuel créé par Annick Ohayon : www.myriade-communication.com

Visuel créé par Annick Ohayon : www.myriade-communication.com[/caption]

 

Retrouve Annick sur Linkedin

Son site web

 

Retrouver la spontanéité d’un enfant !

Retrouver la spontanéité d’un enfant !

Hier soir, j’étais à l’arrêt de bus et un enfant est venu me parler très spontanément. Vraiment. Sans réfléchir, il est venu me demander si je jouais à « Clash Royal », « Clash of Clan » ou autres jeux du genre. Il s’est mis à m’expliquer tous les personnages du jeu. Il m’a dit que c’était super bien.

 

Il se demandait pourquoi je ne jouais pas.

 

Il m’a conseillé de jouer.

J’ai même eu le droit aux mimes de plusieurs personnages avec une aisance qui m’a laissé sans voix. J’ai adoré ce moment ! Et quand son bus est arrivé, hop ! Il est parti comme il est venu ! Franchement, je me suis prise une belle claque dans la gueule !

Depuis quelques jours, j’ai envie de replonger dans mon projet « 100 jours 100 sourires » et je me retrouve face aux mêmes peurs que je pensais avoir transcendées. J’ai demandé un petit coup de pouce à l’Univers ! Et bien figure-toi que j’ai été servie. Quel beau message cet enfant m’a transmis là !

 

Cher enfant que je ne connais pas,

je t’envoie un grand bol de gratitude pour ce moment magique.

 

J’ai même fait une vidéo juste après tellement j’ai trouvé ça énorme ce qui venait de se passer.

J’aurais pu me dire qu’il ne se gênait pas à venir me parler comme ça, mais pas du tout, j’ai trouvé ça génial !

En général, j’aime bien ce genre de situation tant qu’il y a du partage et de la bienveillance.

 

Alors pourquoi avoir peur de parler aux inconnus ?

 

Ce n’est pas tant la peur de parler aux inconnus, quoi que … la peur de déranger, la peur de perturber la routine de cette personne. Alors que si ça se trouve, cet(te) inconnu(e) serait super heureux(se) que je l’aborde et que je m’intéresse à lui/elle.

Tiens ! Peut-être que je devrais relire tous les portraits que j’ai déjà publié pour me remettre le pied à l’étrier.

Parler à un inconnu pour demander son chemin ou l’heure qu’il est, dire bonjour, échanger un regard ou un sourire, je suis très à l’aise avec ça.

Quand il s’agit de présenter qui je suis, mon projet, leur demander de se livrer ET les photographier pour créer du lien et le partager sur mon blog, c’est tout de suite beaucoup plus impliquant.

Pourtant, je me souviens que ça m’était devenu de plus en plus fluide lorsque j’ai démarré le projet fin novembre dernier. J’avais même remarqué que les gens étaient plutôt contents que je m’intéresse à eux et que je leur donne la parole.

Bien sûr, tout le monde ne m’a pas adressé de grands oui avec un large sourire, mais dans l’ensemble, j’ai vraiment fait de chouettes rencontres que je n’aurais jamais faites autrement. Comme quoi, tout est possible. C’est moi qui me mets des barrières toute seule. Peut-être que je suis trop perfectionniste aussi.

Quand je n’ai pas mon appareil photo avec moi, c’est une bonne excuse aussi. En même temps, je n’ai pas envie d’y passer la journée non plus. Je me souviens lors de mes derniers portraits, je m’accordais 15 minutes dans ma journée. Je sortais avec mon appareil photo et mon dictaphone et je m’octroyais 15 minutes dédiées à la trouvaille de mon sourire du jour. C’est vrai que c’était bien cette manière de procéder. Ça m’évitait d’être à l’affût de tous les passants toute la journée, jusqu’à ce que j’Ose enfin !

Pour le moment, le plus difficile c’est le parking de supermarché ! (j’en parlais dans cette interview par Pénélope Mutsaerts en mars)A ce jour, je n’ai jamais obtenu un grand oui dans cette situation.

Tiens, ça sera mon challenge de la semaine prochaine ! Trouver un inconnu sur un parking de supermarché ! Envoie-moi des bonnes ondes ! Je suis sûre que ça va marcher ! Une fois que j’aurais relevé ce défi haut la main, ça va me remettre le pied à l’étrier !

 

Derrière la peur, l’Ame Agit …

 

Je suis sûre que plein de belles rencontres sont à venir. 

Alors la suite au prochain épisode !

C’est quoi être une femme ?

C’est quoi être une femme ?

En ce moment, je vois passer partout la « charge mentale », le syndrome des femmes épuisées « d’avoir à penser à tout ».

Et je pense à ma maman.

Je pense à ma maman qui a tout donné pour ses enfants, qui a voulu faire tout bien, tout parfait, pour être une bonne mère.

  Je pense à ma maman que je ne voyais jamais s’assoir, qui gérait les lessives à n’en plus finir et qui s’imposait le fait de « devoir » tout gérer, de la préparation des repas aux rendez-vous pour les uns et des autres, en passant par répondre aux sollicitations de toutes parts, entre deux casseroles à laver !

Je n’exagère pas. Jamais je ne l’ai vu prendre soin d’elle. Enfin un peu plus maintenant … quoi que … Mais pendant au moins 20 ans, je ne l’ai jamais vu prendre du temps pour elle. JAMAIS. Ô grand jamais ! Comment est-ce possible de faire autant de sacrifices ? Pourtant, ce n’est pas un cas isolé. Je vois de nombreuses femmes dans ce cas là. Régulièrement, j’entends les participantes de mes ateliers me dire : « C’est la première fois depuis des années que je m’autorise à prendre une journée rien que pour moi ». Waouh ! Déjà bravo ! C’est un grand pas pour chacune d’entre elles. Et en même temps ! Alerte Rouge !!! N’oubliez pas d’être une femme et d’honorer votre pouvoir de créer ce qui fait sens pour vous !

Mais ça veut dire quoi être une femme ?

J’ai longtemps rejeté ma féminité. Inconsciemment, moi aussi, j’ai mis le poids des responsabilités sur mon dos. Je pensais que je devais être parfaite, ne serait-ce que pour faire valeur d’exemple. Ainée d’une famille de neuf enfants, ça rigole pas ! Et en même temps, j’en étais fière d’avoir ce rôle. Ce rôle de « deuxième maman » en quelque sorte, même si c’est incomparable au fait d’être Mère pour de vrai. Très tôt, j’ai voulu m’assumer toute seule, entrer dans le monde du travail rapidement, gagner de l’argent et ne plus être une « charge financière » pour mes parents. C’est un peu mal dit, ils ne m’ont jamais fait ressentir cela. Même si je les ai vu galérer, nous n’avons jamais manqué de rien.

Papa a travaillé très dur pour que nous manquions de rien. Papa a tout fait pour sa femme et ses enfants. Papa a tout donné lui aussi.

Tout son Amour, tout son cœur et toute son Âme… Il a toujours pensé à maman et à nous en premier. J’écrirais sûrement un autre post sur : « C’est quoi être un homme ? » (s’il y a des hommes dans la place, je serais ravie de lire votre avis sur la question dans les commentaires) C’est donc ça « être parents » ? Tout donné pour ses enfants et s’oublier soi-même ? Franchement si c’est ça, ça me fait peur …

Je suis une femme, j’ai 32 ans et je ne sais pas si je veux des enfants. En vrai, j’ai peur de me sacrifier.

C’est quoi être une femme ? Peut-on être femme, mère, amante, maman, entrepreneure, artiste … tout ça à la fois ? C’est une vraie question. Au fond de moi, je pense que c’est possible. Pourtant, le poids de la condition des femmes de génération en génération est bien là. Je me suis toujours sentie investie d’une mission plus grande que moi. Libérer les schémas qui se répètent, guérir la lignée des femmes de ma famille. Des femmes profondément blessées, des femmes qui ont souffert en silence à la merci des hommes. Des femmes qui ont passé leur vie à faire bonne figure alors que leur cœur pleurait d’une profonde tristesse. Aujourd’hui, je prends conscience à quel point mon message est important.

J’ai la sensation d’être la voix de toutes ces femmes qui se sont tues.

 

Ça vibre à fond dans mon cœur alors que j’écris ces lignes.

C’est donc ça. C’est pour Cela que je suis là ? Ça me paraissait tellement abstrait étant gamine : « guérir la lignée », « casser ces schémas à répétition … », je me sentais appelée, mais comment y arriver à moi toute seule ? N’était-ce pas ambitieux ? N’était-ce pas un combat perdu d’avance ? Quiconque est en droit de penser cela. Moi je dis NON.

J’étais une grande timide avant, je parlais très peu, j’avais souvent peur de déranger, je ne m’exprimais pas beaucoup. Quand je regarde en arrière, je me dis : « waouh ! Quel bond de géant ! » et je comprends tout le sens de mon parcours.

Tout s’est imbriqué dans un ordre parfait, même si je n’en ai pas eu totalement conscience. J’ai passé une grande partie de ma vie à me cacher derrière les autres. Quand on me disait merci, je m’effaçais, je disais que c’était rien. Plus jamais ça !

Tu remarqueras que maintenant, je réponds toujours : « Avec Joie ! » Il y a quelques années, ça aurait été impensable pour moi de partager mon message tous les jours. Enlever ces couches de peurs et de conditionnement, Être Vulnérable … En écrivant, je repense à quelque chose de fort qui s’est passé le 28 février dernier. La veille, le 27 donc, j’ai failli tout arrêté.

En février, j’ai traversé un grand moment de doutes et de remises en questions. J’ai même dit en larmes, que je ferais mieux d’aller faire caissière chez Intermarché, ça serait plus simple (je n’ai rien contre les caissières hein, c’est juste que ce n’est pas ma mission). Le 28 février, j’ai passé toute la journée avec des femmes. Cette journée m’a transformée. En plus, c’était une journée particulière puisque c’est le jour anniversaire de ma maman. Je ne sais pas si tout cela est lié. Pure coïncidence peut-être…

C’est au lendemain de cette journée que je me suis lancée un défi vidéo 30 jours. Terrorisée que j’étais, à l’idée de me révéler au grand jour, et je l’ai fait quand même, dans ma parfaite imperfection. Ce qui me semblait une montagne est finalement devenue un jeu. J’ai libéré ma parole ! C’est à la suite de ce défi que j’ai décidé d’arrêter de me taire ! Ça aussi ça m’effrayait ! Ça voulait dire m’exposer encore, ça voulait dire, dire la Vérité tous les jours, même les jours où je n’étais pas au mieux de ma forme. Ça voulait dire être transparente avec mes lecteurs. Ça voulait dire m’exposer à la critique éventuelle ou encore à l’incompréhension.

Il y avait aussi la peur de n’avoir plus rien à dire, et je constate qu’il n’en est rien. Et Cerise sur la gâteau, je sens que j’entre de plus en plus au cœur de ma Mission d’Âme <3 <3 <3

Mes doigts ont tellement couru sur le clavier que je ne suis pas sûre d’avoir répondu à la question : « C’est quoi être une femme ? »

J’ai laissé l’écriture m’emporter là où c’est sans doute le plus juste. Si je n’écris pas ce message, personne ne le fera à ma place.

Alors j’ai envie de te laisser la parole. C’est quoi pour toi « être une femme » ?

Je vais bientôt cliquer sur « Publier » et je me sens vulnérable, j’ai l’impression de m’être mise à poil dans cet article du dimanche soir !

J’ai peur mais je le fais quand même 😉

Marie, Artiste, Conférencière, Éveilleuse de Conscience

P.P.S. : maman je t’aime <3

P.P.P.S. : papa je t’aime <3

Le silence du matin

J’aime le silence du matin. Je crois que c’est mon moment préféré de la journée.

 

 

J’ai la sensation que le monde m’appartient et que le temps n’existe pas.

 

J’écris tous les matins dans mon carnet. J’écris comme ça vient sans me demander si cela a du sens ou pas. J’écris seulement. Puis je crée ma réalité, je « vois » mon lieu de vie idéal, je « vois » ma journée idéale, alors je l’écris. Chaque jour, je l’écris. Parfois, de manière succincte. D’autres fois de manière plus détaillée. J’écris qui je suis et comment je me sens.

Je crois au pouvoir de la pensée tout autant que je crois au pouvoir des mots.  

Je crois que c’est grâce à mes pages, que Marie Guibouin, Artiste, Conférencière, Éveilleuse de conscience, est née. Je crois que le Caméléon de l’Image s’est transformé dans mes pages et s’est révélé au grand jour grâce à mes publications quotidiennes. J’ai muté. Je suis devenue MOI. J’ai arrêté de me cacher et tu vois, je suis encore vivante, hein ! :p

Je ne pensais pas qu’écrire ET publier tous les jours auraient un tel impact. Non seulement sur moi, mais également sur le monde qui m’entoure.

Souvent on croit que personne ne va nous lire, ou alors que l’on va pleuvoir sous les critiques. On a peur de trop en dire ou pas assez. D’autres jours, on va dire que ça n’a pas de sens, à quoi bon et blablabla …

Ça ne sert à rien de se perdre dans ces questionnements sans fin. Je t’assure que tu te sens vraiment plus léger(e) quand tu fais seulement, sans t’encombrer de toutes ces interrogations inutiles.

Écrit d’abord pour toi. Même si personne ne te lit, écrit. (entre nous, il est très peu probable que personne ne te lise si tu te mets à écrire tous les jours…).

Parfois, tu te sentiras vulnérable. D’autres fois, tu te sentiras à bloc ! Rempli(e) d’énergie ! D’autres jours, tu seras tel un phénix qui renait de ses cendres. Et le lendemain, tu rayonneras… Et le surlendemain, tu seras un(e) autre… ou pas, mais dans le fond, tu es toujours le/la même.

Je pense que l’on passe notre vie à se rapprocher de notre Âme.

Parce que notre Âme sait.

Ton Âme sait qui tu es au plus profond de toi m’aime.

Tu n’es pas ce qu’on t’as dit que tu devais être.

Tu es TOI.

Tu es Unique.

Et tu es là, ici, sur Terre, pour une raison bien précise.

Ton Âme sait.

Prends le temps de l’écouter, de t’écouter, d’écouter ce que ça dit à l’intérieur de toi.

 

Écoute le doux murmure de ton Âme…

Je te souhaite une journée douce et magique.

Prends soin de toi en premier, un pas à la fois, un jour à la fois.
Crée pour toi en premier, un pas à la fois, un jour à la fois.

Et écoute le doux murmure de ton Âme …

<3 <3 <3

Marie,
Artiste, conférencière, Éveilleuse de conscience.

 

Crée pour toi en premier

Je dis souvent que c’est important, vital même, de prendre soin de soi en premier, pour être plus disponible les autres.

Il en est de même pour ta créativité.

Au cas où tu ne serais pas au courant, je suis en train d’écrire un livre.

Aujourd’hui, j’ai pris conscience que ça fait 22 jours que je n’ai pas écrit pour mon livre.

Il y a 102 jours, j’annonçais l’écriture de mon livre après moultes péripéties !!!

Récemment, je me suis observée. J’ai observé de quelle manière j’utilisais mon temps. J’ai pris conscience de mon rythme, de mes pics d’énergie, là où l’ébullition créative est à son comble et que je suis capable de créer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

J’ai appris à sentir dans mon corps le moment où il serait judicieux de faire une pause … 😉  Tu sais ce moment où tu sais que tu dois faire une pause et que tu continues quand même encore 5 minutes … et puis encore 5 minutes … qui se transforment en 3-4-5 fois plus … (t’es censé(e) t’arrêter avant d’en arriver à ce point là hein !)

Ce que je retiens de cette observation, c’est que lorsque je créé pour moi en premier, ça me donne de l’énergie et du powerfull de dingue pour créer pour les autres ensuite.

En l’écrivant, ça me parait évident même si je viens tout juste d’en prendre conscience.

« Vieux motard que jamais » 😀

Ce n’est pas très confortable pour moi de t’écrire ces mots. Même si je me sens joyeuse, j’ai la sensation d’être un bébé qui fait ses premiers pas.

Créer pour moi en premier… J’ai l’impression d’avoir fait une découverte révolutionnaire alors que des tas de gens en ont pris conscience depuis longtemps !!!

Aujourd’hui dans la Team de Tous les Possibles, j’ai invité les participants à « tracker » le temps avant notre 1er live qui aura lieu le 1er mai à 10H !

Et toi ? Tu crées comment ? Est-ce que ça te parait fluide et naturel de créer pour toi en premier ?

Partage ton expérience !

A demain pour de nouvelles Aventures !!!

Marie,
Artiste, Conférencière, Éveilleuse de conscience.