Les articles en « brouillon » sont comme des Âmes perdues …

Les articles en « brouillon » sont comme des Âmes perdues …

Je viens de supprimer deux articles inachevés qui se trouvaient dans mes archives en mode « brouillon ».

Au moment où j’ai commencé à les écrire, j’étais très inspiré +++ mais je me suis laissée interrompre, et je ne suis pas revenue dessus. Si les sujets que j’abordais doivent vraiment sortir, ils ressortiront un autre jour sous une autre forme.

 

Comme tu le sais déjà ou comme tu l’apprendras, j’ai un processus d’écriture très intuitif.

 

Je me pose, j’écris, parfois je ne comprends pas toujours pourquoi j’écris ceci ou cela, tout ce que je sais, c’est que le message est le message, voilà tout. Parfois, j’ai peur de publier, parfois non. Ça dépend de mon degré d’implication. Et plus j’avance, moins je laisse de place à la peur. Car bien souvent, c’est une peur complètement irrationnelle du style :

  • si les gens ne comprennent pas ce que j’ai voulu dire,

  • si mes mots sont mal interprétés

  • je vais faire peur aux gens

  • c’est pas assez abouti

  • je ne vais pas assez au fond des choses

  • ai-je le droit d’aborder ce sujet

  • suis-je vraiment légitime ?

 

Toutes ces peurs, c’est du bullshit. Elles ne sont pas rationnelles du tout. Et je sais que toutes les personnes qui partagent des choses publiquement sont confrontées à ces peurs là. Je n’ai qu’une seule chose à vous dire : allez-y quand même ! Parce que si tu passes ton temps à avoir peur d’être jugé, de ce que les gens vont penser et blablabla, tu ne feras jamais rien, tu seras encore plus mal, tu penseras que tu es nul parce que tu n’as pas osé ceci ou cela, alors ça suffit !

 

Hier, je discutais avec un développeur qui me suggérait de rédiger pour le web, écrire pour d’autres gens. Sauf que je ne suis pas certaine que cela soit dans mes cordes. Enfin, à l’heure où j’écris, je n’en ai pas envie. Je n’ai pas envie de réfléchir aux nombres de mots ou de lignes que je dois écrire, à tel ou tel mot-clé que je dois répéter je ne sais combien de fois. C’est un beau métier et j’admire ceux qui savent le faire. Mais ce n’est pas pour moi.

 

Quand j’écris, je ne réfléchis pas vraiment. J’écris. C’est tout.

 

J’écris ce que je ressens dans l’énergie du moment. C’est pour ça que mes articles inachevés sont comme des Âmes perdues. Je ne peux pas les reprendre en route, parce que je ne suis plus dedans, je n’ai plus envie d’écrire sur le sujet. Je suis déjà passé à autre chose.

 

Les deux derniers articles inachevés que je viens de mettre à la poubelle sans les relire s’intitulaient :« Cher Argent, je m’excuse … » et « Fais chaque jour quelque chose qui te fait peur ». Je sais que ce sont des sujets qui reviendront sur le tapis. C’est certain. Je ne sais juste pas quand et comment.

 

Quand j’écris un article, je l’écris d’un seul trait !

 

A ce jour, il n’y a que « La Photographie comme Voie de Guérison » que j’ai écrit en 3 fois dans la même journée, mais ce n’est pas tout à fait la même démarche. Cet article a été assez éprouvant pour moi et j’ai eu besoin de faire des pauses. Là, c’était différent, je sentais qu’il devait sortir et que ces phases de pause étaient nécessaires pour écrire ce qui devait être partagé. C’était important que je récupère de l’énergie pour le mener jusqu’au bout.

 

Il y a autant de façons d’écrire que d’individus, je pense.

 

Quand je retranscris une interview, c’est différent également. Ce n’est pas le même type de contenu. Et j’adore aussi ces moments là où j’ai les écouteurs dans les oreilles. Je me reconnecte à l’échange que j’ai eu avec la personne et souvent, je découvre de nouvelles choses, comme si je vivais l’interview une deuxième fois, avec un autre regard et une écoute différente aussi.

Bref, voilà, je viens d’avouer sur la place publique que j’écris n’importe quoi, n’importe comment ! Et ça va je le vis plutôt bien !

 

Et toi ? Quel est ton processus d’écriture ? Aimes-tu écrire, seulement ? As-tu peur d’écrire ? Comment partages-tu ton message ? Dis-moi touuuuttt !!! En tout cas, si tu as des choses à partager au monde et que tu ne le fais pas à cause d’une des peurs énumérées plus haut, sache que ce sont des excuses de merde, alors au boulot !

 

Sur ce, je te souhaite une belle journée et à bientôt pour de nouvelles Aventures pétillantes et colorées !!!

 

Je t’embrasse.

 

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …